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La fête place Broglie, lundi à 19 h - 20minutes.fr

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Lundi 3 juin 2013Grand Strasbourg■■■ 5SANTÉ Un débat public est organisé pour tenter de fluidifier le dispositifQuelques pistes pourdésengorger les urgencesThomas Calinonen urgence : moded’emploi. » Voilà le«Soinsthème du débat publicorganisé le 12 juin par la Conférencerégionale de la santé et de l’autonomie(CRSA), un organisme consultatif lié àl’Agence régionale de santé (ARS). Ils’agira notamment « d’éduquer au bonusage des urgences et des alternatives».Campagne d’information« Le message, c’est qu’il ne faut pasaller tout de suite aux urgences, martèleDaniel Lorthiois, président de laCRSA. Il faut d’abord appeler son médecintraitant et, s’il n’est pas là, unrépondeur indiquera quel autre numérocontacter. » Dans la foulée dudébat, l’ARS lancera une campagned’information. Il faut dire que leschoses sont assez compliquées dansle Bas-Rhin, avec 3 numéros d’appelG. Varela/20 MinutesAu Nouvel Hôpital Civil. (Archives)possibles : celui du centre 15, celui deSOS Médecins à Strasbourg et celui dela « permanence des soins ambulatoires» pour chaque secteur degarde… L’ARS a d’autres pistes pour10 % de bobologieSelon l’ARS, la bobologie,soit le traitement aux urgencesde pathologies qui ne nécessitentqu’une consultation de médecinegénérale, représente environ 10 %des 450 000 passages annuels.désengorger les urgences. Elle testeun renfort de médecins libéraux pourassurer de nuit la régulation du Samu.Leurs compétences évitent des transportsinutiles aux urgences. Un autrechantier concernera les établissementspour personnes âgées. Certains« n’arrivent pas à assurer la continuitédes soins infirmiers les soirs et lesweek-ends », pointe <strong>La</strong>urent Habert,directeur de l’ARS. Cela explique notammentl’évolution des passages desplus de 75 ans aux urgences à Strasbourg.Leur part est passée de 15,6 à20 % entre 2008 et 2012. WTRANSFRONTALIERUn grouped’interventionsur les retraitesUne veuve sans emploi qui « hérite »de son mari récemment décédé unedette fiscale allemande d’environ4 500 € ; un contribuable <strong>fr</strong>ançais souf<strong>fr</strong>antdes maladies de Parkinson etd’Alzheimer pour lequel un centre desimpôts allemand n’accepte pas de procurationet exige une signature de sapropre main…Deux exemples de situations difficilesque tentent de résoudre les conseillersdes quatre centres d’information trans<strong>fr</strong>ontaliersInfobest du Rhin supérieur. Al’origine du problème, une décision del’administration fiscale d’outre-Rhin quidemande progressivement aux bénéficiaires<strong>fr</strong>ançais d’une pension de retraiteallemande de s’acquitter de l’impôt. Etce pour les sommes perçues à partir de2005. Environ 30 000 Alsaciens seraientconcernés. Du coup, avec l’aide duconseil régional, les quatre Infobest viennentde mettre en <strong>place</strong> un « grouped’intervention » spécialement dédié àcette question de l’imposition des retraitesallemandes. WT.C.VIENT DE PARAÎTREMazal la bonne étoile,l’histoire de l’Ortet de sa destinéePhilippe Glogowskiet Lionel Courtot, 15 €,éditions du Signe, 52 p.L’Ort trouve sesracines en Russieau XIX e siècle.Et l’histoire n’estpas près des’arrêter. C’est là le sujet decette bande dessinée, qui retracedepuis sa création la destinée del’Ort, organisation juive fondée àSaint-Pétersbourg par troisvisionnaires pour proposer desformations à des métiersmanuels à leur communauté.Derrière les bulles de cetouvrage, le Belge PhilippeGlogowski – à l’illustration – etLionel Courtot – au scénario… etun projet mené pendant près dedeux ans sous la direction deClaude Sabbah, proviseur de l’OrtStrasbourg. Il aura nécessitél’aide de l’Ort France et WorldOrt pour procéder à desrecherches documentaires.Puisqu’il ne faut pas s’yméprendre, au travers del’histoire certes romancée de lafamille Dzikowsky sur plusieursgénérations, c’est bien lanaissance de cette « Organisationpour la formation aux métiers del’artisanat et de l’agricultureparmi les juifs »,son financementet son développement, qui sontici exposés. Date par date,correspondant à des faits réels.<strong>La</strong> cinquantaine de pages del’album nous permet de revivrece parcours singulier, seméd’embûches, comme lors del’arrivée au pouvoir du tsarAlexandre III, des deux guerresmodiales ou encore despogroms. Cependant, cetteplaisante bande dessinée permetsurtout aux lecteurs d’en savoirbeaucoup plus sur cetteinstitution, présente dans lacapitale alsacienne depuis <strong>19</strong>46.Chaque année, l’écolestrasbourgeoise accueille600 élèves, répartis dans sesdifférentes formations qu’ellepropose. Wsecondes20FAITS DIVERSUn corps retrouvé dans le SteingiessenDimanche vers 11 h, un cadavre a été découvert flottantdans le cours d’eau Steingiessen, aux abords du sentierdu Unterjaegerhof à Strasbourg.POLITIQUEFrançois Loos élu président de l’UDI du Bas-RhinA l’issue de ses premières élections, François Loos a étéélu, à l’unanimité, président de l’Union des démocrateset indépendants (UDI) du Bas-Rhin.STRASBOURG-MÉDITERRANÉEVaches maigres pour le festivalOrganisé depuis <strong>19</strong>99, le festival interculturelStrasbourg-Méditerranéeaura bien lieu cette année, en décembre.« Mais dans des conditions unpeu compliquées, précaires, déploreson directeur artistique, Salah Oudahar.Depuis trois éditions, on se batbeaucoup plus pour ne pas disparaîtreque pour se développer et cette année,on sera obligé d’en faire moins, touten essayant de préserver l’identité etle rayonnement du projet. »En cause, selon l’association Strasbourg-Méditerranée,« le désengagementde l’Etat, principal partenaire dufestival depuis sa création. » « En 2011,il y a déjà eu une baisse de 50 %, ce quireprésentait 75 000 euros en moins »,partiellement compensés par la ville,précise Salah Oudahar. Cette année,la part de l’Etat serait descendue « autourde 60 000 € », ajoute-t-il. Il espèreque la signature d’une convention avecla ville permettra de « mobiliser lespartenaires pour sécuriser le festival», qui mobilise une quarantained’acteurs culturels et « touche près de25 000 personnes ». W T.C.

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