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lemonde - Chambre de Métiers et de l'Artisanat des Bouches-du ...

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Bimestriel n°56 - 1€Janvier-février 2007<strong>de</strong>sArtisans<strong>lemon<strong>de</strong></strong>édition <strong>de</strong>s <strong>Bouches</strong>-<strong>du</strong>-RhôneMétiers d’artRéussiravec laCMA 13Lire P.14 <strong>et</strong> 15www.cm-marseille.frConjoints collaborateurs,ayez le réflexeP.5


Pourquoi fairecompliqué quandon peut faire EBP !A S SI S T A N C EUTILJOURSOFFERTSISATUER179€ HT2 logiciels pour le prix d'1Facile à prendre en main, ces <strong>de</strong>ux logiciels vous perm<strong>et</strong>tent <strong>de</strong> gérer votre société.• réalisez vos <strong>de</strong>vis aussi facilement qu’avec un traitement <strong>de</strong> texte <strong>et</strong>, d’un simple clic, transformez-les en facture.• enregistrez les règlements <strong>de</strong> vos clients, <strong>et</strong> éditez les l<strong>et</strong>tres <strong>de</strong> relances nécessaires.• éditez <strong>et</strong> dématérialisez vos déclarations <strong>de</strong> TVA agréées par la DGI.• établissez votre Bilan <strong>et</strong> votre Compte <strong>de</strong> Résultat.• échangez simplement <strong>et</strong> sûrement vos données avec votre Expert-Comptable.Disponible chez votre reven<strong>de</strong>ur EBP. Pour en savoir plus 01 34 94 83 01www.ebp.comEBP, LA RÉPONSE À TOUTES VOS GESTIONS.


Nouvelles mesuresTaxe <strong>et</strong> impositionD’importantes mesures en faveur <strong>de</strong>s artisansviennent d’être votées à l’Assemblée nationale.Ainsi, le 7 décembre, les députés ont votéun amen<strong>de</strong>ment sur la TACA (taxe d’ai<strong>de</strong>au commerce <strong>et</strong> à l’artisanat) qui perm<strong>et</strong>traaux établissements dont le chiffre d’affairesau mètre carré est inférieur à 12 000 euros (soitplus <strong>de</strong> 90 % <strong>de</strong>s établissements concernés parla TACA) <strong>de</strong> voir leur taux d’imposition baisser.Un autre amen<strong>de</strong>ment crée un Fondsd’Assurance Formation (FAF) gérépar les organisations professionnelles,qui assurera le financement <strong>de</strong>s formationsmétiers <strong>de</strong>s artisans. Ce texte prévoit aussila mise en place d’un dispositif spécifiqueen direction <strong>de</strong>s chambres régionales<strong>de</strong> métiers <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’artisanat qui leurperm<strong>et</strong>tra <strong>de</strong> prendre en charge les formationsgénéralistes <strong>de</strong>s artisans (Lire Le Mon<strong>de</strong><strong>de</strong>s Artisans n°55).N<strong>et</strong>-entreprises.frSpécial bâtimentLe site officiel <strong>de</strong>s déclarations socialesn<strong>et</strong>-entreprises.fr lance <strong>de</strong> nouveauxservices dédiés aux besoins <strong>de</strong>s entreprises<strong>du</strong> bâtiment : la généralisation <strong>de</strong>n<strong>et</strong>-intempéries BTP à la France entière(déclaration d’arrêt <strong>de</strong> travail <strong>et</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong><strong>de</strong> remboursement intempéries), l’ouverture<strong>du</strong> service DADS-U (déclaration automatisée<strong>de</strong>s données sociales unifiées) Congésintempéries, la mise en place d’un vol<strong>et</strong>spécial bâtiment <strong>de</strong> la DUCS (déclarationsunifiées <strong>de</strong> cotisations sociales).En chiffre234 000 entreprisescrééesA fin novembre 2006, 233 785 nouvellesentreprises exactement ont été comptabiliséespar rapport à la même époque l’annéed’avant : un record ! Il s’agit, ni plus ni moins,d’une hausse <strong>de</strong> 4,5 % par rapport aux valeurs<strong>de</strong> fin novembre 2005, <strong>et</strong> <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 33 %par rapport au mois <strong>de</strong> mai 2002.Renaud Dutreil, ministre <strong>de</strong>s PME,<strong>du</strong> Commerce, <strong>de</strong> l’Artisanat <strong>et</strong> <strong>de</strong>s Professionslibérales a déclaré que « l’objectif (…)d’un million d’entreprises nouvelles<strong>du</strong>rant la législature sera atteint au mois<strong>de</strong> janvier 2007. »PartenariatMercilesBleues !Lors <strong>de</strong> la p<strong>et</strong>itefinale <strong>du</strong> championnatd’Europe <strong>de</strong> Handballféminin richeen rebondissements,le 17 décembre<strong>de</strong>rnier en Suè<strong>de</strong>,les Bleues ont portéhaut les couleurs<strong>de</strong> la Premièreentreprise <strong>de</strong> France.Face à l’équiped’Allemagne,les Françaisesauraient pu êtreparalyséespar l’enjeu. Il n’ena rien été : ce matchaux allures <strong>de</strong> bras<strong>de</strong> fer fut <strong>de</strong> trèshaute tenue <strong>et</strong>,avec un score final<strong>de</strong> 29 à 25 pointsà l’avantage<strong>de</strong>s Bleues,on peut dire bravoà notre équipepour sa médaille<strong>de</strong> bronze. D’autantque la visibilité<strong>de</strong> l’artisanat,partenaire officiel<strong>de</strong> la Fédérationfrançaise <strong>de</strong> handball<strong>de</strong>puis septembre2005, fut trèsimportante. Signépour trois ans,ce partenariatcontinuera <strong>de</strong> placerl’artisanat aux avantpostes<strong>de</strong>s grandsren<strong>de</strong>z-vous<strong>de</strong>s équipes<strong>de</strong> France <strong>de</strong>Handball jusqu’auxJeux Olympiques<strong>de</strong> Pékin, en 2008.Encore merciles Bleues !ARCHIVESEntreprises <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 20 salariés, peut-être faites-vouspartie <strong>de</strong>s quelque 700 000 TPE qui n’utilisent pas encoreles outils <strong>de</strong> l’économie numérique ? Le « Passeportpour l’économie numérique » est fait pour vous ! Gratuit<strong>et</strong> facile à m<strong>et</strong>tre en œuvre, il est aussi accessible <strong>de</strong>puisle 4 décembre. Pour commencer, il faut vous inscrireau programme : soit en composant un numéro Azur dédié,soit en vous rendant sur le site édité par le ministère <strong>de</strong>s PME,<strong>du</strong> Commerce, <strong>de</strong> l’Artisanat <strong>et</strong> <strong>de</strong>s Professions libérales,instigateur <strong>du</strong> dispositif. Dix-huit mo<strong>du</strong>les au choixvous perm<strong>et</strong>tront <strong>de</strong> découvrir <strong>de</strong>s logiciels <strong>de</strong> gestion,la messagerie,Economie numériqueOptez pour le passeportles télé-procé<strong>du</strong>resou encore l’Intern<strong>et</strong>.Pour obtenir votrepasseport, troismo<strong>du</strong>les sontà vali<strong>de</strong>r, à raison <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux heures <strong>de</strong> cours par mo<strong>du</strong>le.Le chef d’entreprise, son conjoint ou même un salarié peuventen bénéficier. A la fin <strong>du</strong> parcours, le chef d’entreprise reçoitson « Passeport pour l’économie numérique ». Il accè<strong>de</strong> aussià un gui<strong>de</strong> d’achat qui lui propose <strong>de</strong>s avantages commerciauxsur plus <strong>de</strong> 250 offres <strong>de</strong> matériel <strong>et</strong> près <strong>de</strong> 9000 offres<strong>de</strong> logiciels. Plus <strong>de</strong> 420 points d’accueil <strong>de</strong>s partenaires<strong>de</strong> l’opération (CCI, chambres <strong>de</strong> métiers <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’artisanat,centres <strong>de</strong> gestion agréés, espaces publics numériques…)accueillent les entreprises pour suivre les courssur toute la France ■ www.econumerique.pme.gouv.fr■ Tél : 0 810 00 33 99 (prix d’un appel local)SALON DES ENTREPRENEURSL’artisanat répond présentplus en plus <strong>de</strong> cadres,d’employés <strong>et</strong> <strong>de</strong>«De <strong>de</strong>man<strong>de</strong>urs d’emploise lancent dansune aventure auparavantjugée risquée ».Ces propos<strong>de</strong> Xavier Kergall,fondateur<strong>et</strong> directeur général <strong>du</strong> Salon<strong>de</strong>s Entrepreneurs illustrentbien la croissance permanente<strong>du</strong> nombred’entreprises créées <strong>de</strong>puis2001.2006 <strong>de</strong>vrait même atteindrele chiffre record <strong>de</strong>234 000 créations…Depuis 14 ans déjà,le Salon<strong>de</strong>s Entrepreneurs accompagne<strong>et</strong> participe à c<strong>et</strong>tedynamique.LE ren<strong>de</strong>z-vous<strong>de</strong> l’entrepreneuriat françaisrassemble trois jours <strong>du</strong>rantl’ensemble <strong>de</strong>s solutions,compétences <strong>et</strong> idées relativesà la question :400 partenaires<strong>et</strong> exposants, 200conférences techniques <strong>et</strong>ateliers pratiques, 12 événements<strong>et</strong> grands débats,25 espaces <strong>de</strong> rencontres,5villages thématiques sur15 000 m 2 d’exposition.L’artisanat,à travers le fondsnational <strong>de</strong> promotion <strong>et</strong> <strong>de</strong>communication <strong>de</strong> l’artisanat(FNPCA) <strong>et</strong> le réseau <strong>de</strong>schambres <strong>de</strong> métiers <strong>et</strong> <strong>de</strong>l’artisanat,y occupe chaqueannée un stand. Le Mon<strong>de</strong><strong>de</strong>s Artisans est bien évi<strong>de</strong>mmentpartenaire <strong>de</strong> l’opération.Palais <strong>de</strong>s Congrès <strong>de</strong> Paris :<strong>du</strong> 31 janvier au 2 février 2007www.salon<strong>de</strong>sentrepreneurs.comLMA3LE MONDE DES ARTISANS / JANVIER-FÉVRIER 2007


Le Mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s artisansÉdition <strong>de</strong>s <strong>Bouches</strong>-<strong>du</strong>-RhôneJanvier-février 2007événement dans lesConjoints collaborateursUne protectiAndré Bendano, maître-artisan <strong>et</strong> prési<strong>de</strong>nt<strong>de</strong> la chambre <strong>de</strong> métiers <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’artisanat<strong>de</strong>s <strong>Bouches</strong>-<strong>du</strong>-RhôneUne force en alerte !La barre <strong>de</strong>s 900 000 entreprises artisanalesa été franchie au niveau national ! Chaque année,les artisans français créent 100 000 entreprises<strong>et</strong> emploient 350 000 salariés supplémentaires.Une force <strong>et</strong> un dynamisme incontestables,auxquels notre CMA 13,la <strong>de</strong>uxième <strong>de</strong> France,contribue largement.Au 1 er janvier 2007,l’artisanat <strong>du</strong> 13,c’est 29 633 artisans <strong>et</strong> 95 000 actifs qui apportentchaque jour leur valeur ajoutée à notre territoire.En cinq ans,nos entreprises ont créé plus<strong>de</strong> 20 000 emplois n<strong>et</strong>s,<strong>et</strong> non délocalisables !De quoi attirer l’attention <strong>de</strong>s pouvoirs publicssur l’intérêt <strong>de</strong> consacrer à notre secteurles moyens qu’il mérite pour construire l’avenirà plein régime.Des initiatives,<strong>de</strong>s décisions récentes<strong>de</strong> notre gouvernement ont répon<strong>du</strong>à certaines <strong>de</strong> nos attentes.Les chambres <strong>de</strong> métiers <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’artisanatont pourtant dû pousser fin 2006 un cri unanime,fort,solidaire.À travers une motion,adresséeà tous les échelons <strong>de</strong> la représentation nationale,elles <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt à l’État <strong>de</strong> se réengagerfinancièrement sur les actions d’accompagnement<strong>du</strong> développement <strong>de</strong> nos entreprises.Chers artisans,votre chambre se fait entendre,est écoutée <strong>et</strong> m<strong>et</strong> en place les synergies<strong>et</strong> les actions indispensables,avec l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> tousles partenaires,pour servir au mieux vos intérêts.C<strong>et</strong>te nouvelle formule <strong>de</strong> magazine est un vecteursupplémentaire pour en parler.Je vous en souhaitebonne lecture.Sincèrement.Vous êtes conjoint <strong>de</strong> chef d’entreprise indivi<strong>du</strong>elleou <strong>de</strong> gérant majoritaire <strong>de</strong> société,vous exercezune activité professionnelle régulièredans l’entreprise artisanale <strong>de</strong> votre conjoint,attention, vous <strong>de</strong>vez maintenant obligatoirementchoisir un statut ! Date limite : 1 er juill<strong>et</strong> 2007.Une avancée sociale <strong>et</strong> une véritable opportunitéà condition d’être bien conseillé.Votre chambreest là pour ça !De puis le moisd’août 2006*, la loioblige les conjoints -femmes ou hommes -participantactivement,c’est-à-dire <strong>de</strong>façon effective<strong>et</strong> régulière,à la vie <strong>de</strong>l’entreprise familialeartisanale,sanspercevoir<strong>de</strong> rémunération <strong>et</strong>sans avoir la qualité d’associé,d’adopter un statut :conjoint collaborateur,Le choix d’un statuts’effectue à la date<strong>de</strong> création<strong>de</strong> l’entreprise ou,pour les entreprisesartisanales crééesavant août 2006, avantle 1 er juill<strong>et</strong> 2007 !SOMMAIREActualités6 Equipementcommercial :proposition <strong>de</strong> réforme6 Sécu : le guich<strong>et</strong>unique testé en 20077 Simplificationadministrative :audit programmé7 Accord sur la diversitéen entreprise16 Spécial élections2007 : l’artisanat,ascenseur social4LE MONDE DES ARTISANS / JANVIER-FÉVRIER 2007<strong>Bouches</strong>-<strong>du</strong>-Rhôneactualités8 Vœux CMA 13 :<strong>de</strong>s apprentis porteursd’espoir <strong>et</strong> <strong>de</strong> valeurs !10 Artisans, créateurs,repreneurs :vos partenairesviennent à vous14 Artisans <strong>de</strong>s métiersd’art, distinguez-vous !15 Export : un Salonpour conquérir la Chine !conjoint associé ouconjoint salarié.La décision d’opter pourl’un <strong>de</strong>s trois statuts va dépendre<strong>de</strong> laforme juridique<strong>de</strong> votreentreprise <strong>et</strong><strong>de</strong> la situationmatrimoniale<strong>de</strong> votre couple.Chaquestatut présenteses spécificités en matière<strong>de</strong> régime <strong>de</strong> protectionsociale.Ce décr<strong>et</strong> représente une12 Enquête : prendre un associéquand on est artisan.Bien gérervotre entreprise18 Maumon&Maumon :prenez ren<strong>de</strong>z-voussur Intern<strong>et</strong>20 Outils


on obligatoire !Nouveauté CMA 13Une commission dédiée aux femmesPour Martine Jourdan, membre <strong>du</strong> bureau,trésorière <strong>et</strong> prési<strong>de</strong>nte <strong>de</strong> la commission« Femmes dans l’artisanat » créée par laCMA 13 en juin 2006, « les métiers <strong>de</strong>l’artisanat exercés par la femme<strong>de</strong>viennent une véritable entreprise quirayonne <strong>et</strong> assure une dynamique, mêmepour les plus mo<strong>de</strong>stes. Ils révèlent unpouvoir économique <strong>et</strong> <strong>de</strong> décision pourles femmes. Je pense qu’avec leshommes, nous sommes complémentairesdans nos qualités <strong>et</strong> nos faiblesses,véritables partenaires dans le privécomme dans le professionnel ».Les quatre axes <strong>de</strong> travail principaux pour2007 <strong>de</strong> la commission « femmes dansavancée très importantepour l’artisanat.L’objectif estd’offrir une couverture socialeà tout conjoint travaillantdans l’entreprise <strong>de</strong>son époux (se) <strong>et</strong> lui procure<strong>de</strong> nouveaux droits en matière<strong>de</strong> r<strong>et</strong>raite ou <strong>de</strong> maternité.C<strong>et</strong>teréforme n’est pasréservée aux seules entreprisesindivi<strong>du</strong>elles. Lesconjoints <strong>de</strong> gérants majoritairesexerçant leur activitésous la forme <strong>de</strong> sociétés -SARL <strong>et</strong> EURL - <strong>de</strong> moins <strong>de</strong>vingt salariés peuvent désormaischoisir le statut <strong>de</strong>conjoint collaborateur. Lel’artisanat » sont <strong>de</strong> :■ réaliser un état <strong>de</strong>s lieux chiffré <strong>de</strong>sfemmes dans l’artisanat <strong>et</strong> unrecensement <strong>de</strong>s différents partenaires <strong>et</strong>différentes actions réalisées ;■ alerter quant à la date butoir <strong>du</strong>1 er juill<strong>et</strong> 2007 pour le choix d’un statut <strong>du</strong>conjoint dans l’entreprise : 93 % <strong>de</strong>spersonnes concernées sont <strong>de</strong>s femmes ;■ encourager, au travers <strong>de</strong> l’actionrégionale M<strong>et</strong>fem « les métiers auféminin », la mixité <strong>de</strong> certains métiers« dits masculins » ;■ valoriser <strong>et</strong> m<strong>et</strong>tre à l’honneur <strong>de</strong>sfemmes remarquables <strong>de</strong> l’artisanat (chefd’entreprise, salariée ou apprentie).chef d’entreprise obtientune sécurité juridique quantà l’emploi non salarié <strong>de</strong> sonconjoint dans l’entreprise,qui ne sera pas considérécomme illégal.(*) Décr<strong>et</strong> n° 2006-966 sur le statut <strong>du</strong>conjoint collaborateur, pris en application<strong>de</strong> la loi en faveur <strong>de</strong>s PME dite <strong>de</strong>uxième loiDutreil, <strong>du</strong> 2 août 2005ZOOMConjointsDes réunionsd’informationà votreattentionEn partenariat avecle RSI, Régime social<strong>de</strong>s indépendants,la CMA 13 vous proposequatre réunions d’informationsur le statut <strong>du</strong>conjoint dans l’entrepriseartisanale,afin <strong>de</strong> vousai<strong>de</strong>r à faire le meilleurchoix. Vous serez invitépar courrier à vous inscrireà l’une d’entre elles,en fonction <strong>de</strong> votre situationgéographique. Attention: pensez à réservervotre place, par r<strong>et</strong>ourd’un coupon-réponse.Ces ren<strong>de</strong>z-vousse tiendront <strong>de</strong> 17 h 30à 19h30:■ le 19 février,au siège <strong>de</strong> la CMA 13,à Marseille,■ le 12 mars, à l’annexe<strong>de</strong> Venelles,■ le 2 avril, à l’annexed’Arles,■ le 14 mai, à l’annexe<strong>de</strong> Salon.Pour vous déclarer,effectuer vos obligationsou pour toute question<strong>et</strong> conseil complémentaires,ayez le réflexeCMA 13.CONTACT :service économique,ERIC ROSS-JONES.Tél. : 04 91 32 24 48.E-mail :eross@cm13.orgCe numéro comprend <strong>de</strong>s pages spécifiques entre les pages1 à 15 <strong>et</strong> 34 à 48 pour les abonnés <strong>de</strong>s <strong>Bouches</strong>-<strong>du</strong>-Rhône.15 L’export, c’est possible ! 26 Artisans <strong>de</strong> bouche,participez au Prix Goût<strong>et</strong> Santé.DOSSIERS27 BIEN RECRUTER32 LE DIF<strong>Bouches</strong>-<strong>du</strong>-Rhônesavoir-faire34 Enquête : connaître vosbesoins en recrutement35 Artisans : votreapprenti vous attend39 Parole d’élu, PhilippeNembi : « Le temps, il fautsavoir le gérer »41 Stages courts : évoluerest indispensable35 Artisans : transm<strong>et</strong>tezvos offres d’apprentissageà la CMA 1345 Document unique,prévenir les agressions,accord sur la diversitéen entreprisePour aller + loin36 Météo <strong>de</strong> l’artisanat46 Tchéky Karyo, comédien<strong>et</strong> chanteur : « L’artisanatest porteur <strong>de</strong> valeurs ».37 Calculer l’excé<strong>de</strong>ntbrut d’exploitation40 Formation : je testemes besoins42 Votre courrier,vos réactionsLE MONDE DES ARTISANS - Édition <strong>de</strong>s <strong>Bouches</strong>-<strong>du</strong>-Rhône n°56 - Janvierfévrier2007■■■Directeur <strong>de</strong> la publication : François Bussac ■■■Comité<strong>de</strong> rédaction <strong>de</strong>s pages locales : André Bendano, Jacques Coll<strong>et</strong>ti, GuillaumeManfredi, Marc Marcellin - Rédactrice en chef <strong>de</strong> l’édition <strong>Bouches</strong>-<strong>du</strong>-Rhône : JoëlleBr<strong>et</strong>on ■■■RÉDACTION : Édimétiers - 01 42 74 28 78 - Directrice <strong>de</strong> larédaction : Claire Tillier - Ont collaboré à ce numéro : Thomas Hubert, FrédéricMélot, Ann-Karen Bartoszewski . En couverture : Monsieur Alban Gaillard,cristallerie d'art à Saint-Rémy-<strong>de</strong>-Provence. Crédit photo: Hervé Hote - AgenceCaméléon. ■■■PUBLICITÉ - ÉDIMÉTIERS - 84, bd <strong>de</strong> Sébastopol - 75003Paris - ÉDITION NATIONALE : Mathieu Tournier - Tél. 01 42 74 28 73,fax 01 42 74 28 35, e-mail m.tournier@editions-mirabelle.com - ÉDITIONSDÉPARTEMENTALES : Thierry Jonquières, Tél. 06 22 69 30 22,fax 05 61 59 40 07, e-mail thierry.jonquieres@wanadoo.fr ■■■CONCEPTION ÉDITORIALE ET GRAPHIQUE, FABRICATION : Pixel image,03 87 69 18 04 ■■■ÉDITEUR : Édimétiers, 84 boulevard Sébastopol, 75003Paris, Tél. 01 42 74 28 78, fax 01 42 74 28 35, info@edim<strong>et</strong>iers.com ■■■N° commission paritaire : 0311 T 86957 - Dépôt légal : décembre 2006 -Imprimerie : Socos'print (88).5LE MONDE DES ARTISANS / JANVIER-FÉVRIER 2007


Concurrence De nouvelles règlespour les gran<strong>de</strong>s surfaces ?Malgré le calendrier électoral,le suj<strong>et</strong> épineux <strong>de</strong> l’urbanisme commercial est à nouveau au menu <strong>de</strong>s parlementaires,à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> Renaud Dutreil.Les autorisations au niveau départementalNombre <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>sSurface totale M2300025002000150010005003 500 0003 000 0002 500 0002 000 0001 500 0001 000 0000 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005Source : DCASPL (hors recours au niveau national)Le ministre <strong>de</strong>s PME, <strong>du</strong>Commerce <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’Artisanata formé une commissionchargée d’élaborerd’ici fin janvier une proposition<strong>de</strong> réforme pour laréglementation <strong>de</strong> l’équipementcommercial. Ce groupe<strong>de</strong> travail doit relever undéfi sur lequel le législateurse casse les <strong>de</strong>nts <strong>de</strong>puistrente ans.Après une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> laisser-fairedans les annéessoixante, l’État tente en eff<strong>et</strong><strong>de</strong> réguler les constructions<strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s surfaces,sans succès. Le nombre <strong>de</strong>dossiers acceptés a doublé<strong>de</strong>puis dix ans, <strong>et</strong> les surfacesautorisées chaque annéeont plus que triplé (voir graphique).Etencore ces autorisationsne concernent-ellesque les surfaces supérieuresà 300 m 2 , alors que<strong>de</strong> nombreuses enseignes <strong>de</strong>hard discount choisissentd’ouvrir <strong>de</strong>s magasins <strong>de</strong>299 m 2 . Résultat selon leministère : « Certaines entrées<strong>de</strong> ville ont été défigurées» <strong>et</strong> « l’objectif <strong>de</strong> préservation<strong>de</strong> l’équilibre entregran<strong>de</strong> distribution <strong>et</strong>commerce <strong>de</strong> proximité n’apas été atteint ».Obligation européenneDe plus,une directive européenneen cours d’adoptionprom<strong>et</strong> <strong>de</strong> rendre la réglementationactuelle illégale :limiter l’implantation <strong>de</strong>sgran<strong>de</strong>s surfaces pour protégerles artisans <strong>et</strong> commerçantsindépendants seradésormais considéré commeune entrave à la concurrence.La commission réunit <strong>de</strong>sélus, <strong>de</strong>s représentants <strong>de</strong>la gran<strong>de</strong> distribution, <strong>de</strong>sassociations <strong>de</strong> consommateurs,<strong>de</strong>surbanistes <strong>et</strong> biensûr <strong>de</strong>s artisans <strong>et</strong> commerçants(notamment l’APCM,la CGAD <strong>et</strong> la CGPME). Ellecompte dans ses rangs AlainFouché,sénateur <strong>de</strong> la Vienne<strong>et</strong> auteur d’une proposition<strong>de</strong> loi sur le suj<strong>et</strong> en2005,qui sera remplacée parle nouveau proj<strong>et</strong>.Ses membres <strong>de</strong>vront établir<strong>de</strong>s critères environnementaux<strong>et</strong> urbanistiques pourl’attribution <strong>de</strong> nouvellesautorisations <strong>et</strong> définir <strong>de</strong>nouvelles structures chargées<strong>de</strong> prendre les décisionsainsi que <strong>de</strong> nouveauxmoyens pour faire respecterla réglementation.Thomas HubertSécurité sociale Le guich<strong>et</strong> unique testé en 2007Le RSI prend forme.Au cours <strong>de</strong> l’année 2007,les assurés <strong>de</strong> trois régions pourront essayer le service unique qui géreratoutes les cotisations <strong>et</strong> prestations <strong>de</strong>s chefs d’entreprise indivi<strong>du</strong>elle.Le nouveau Régime social <strong>de</strong>sindépendants (RSI) a lancé fin novembresa collaboration avec les Urssaf pour la miseen place d’un interlocuteur social unique.En 2007, les assurés <strong>du</strong> département<strong>du</strong> Rhône <strong>et</strong> <strong>de</strong>s régions Midi-Pyrénées<strong>et</strong> Lorraine testeront ce guich<strong>et</strong> unique,avant sa mise en place dans toute la Francel’année suivante. « Chaque ressortissantaura un nom <strong>et</strong> un numéro <strong>de</strong> téléphoneau RSI », assure Gérard Quévillon,restaurateur à Cherbourg (Manche)<strong>et</strong> prési<strong>de</strong>nt national <strong>du</strong> RSI.Le nouvel organisme enverra à tousses assurés un appel <strong>de</strong> cotisations uniquepour l’assurance maladie, la r<strong>et</strong>raite, la CSG,la CRDS <strong>et</strong> les allocations familialesà partir <strong>de</strong> janvier 2008. Non seulementla paperasse sera divisée par trois, mais lesrelations avec les caisses seront facilitées,par exemple en cas <strong>de</strong> longue maladie.« Un indépendant qui était en arrêt maladie,puis passait en invalidité avant,éventuellement, <strong>de</strong> revenir en maladiechangeait <strong>de</strong> régime à chaque fois. Celan’arrivera plus », explique Gérard Quévillon.Le RSI négociera les reports UrssafEn cas <strong>de</strong> difficulté <strong>de</strong> paiement<strong>de</strong>s cotisations, l’artisan <strong>de</strong>vait jusqu’icinégocier un délai avec l’Urssaf, l’AVA<strong>et</strong> l’Assurance maladie.Avec l’interlocuteursocial unique, un seul accord couvriratoutes les charges : pour les reports<strong>de</strong> moins <strong>de</strong> trente jours, il sera concludirectement avec l’Urssaf, qui servira<strong>de</strong> sous-traitant au RSI pour les opérationsadministratives simples. Pour les situationsplus compliquées, une commission d’élusprofessionnels <strong>du</strong> RSI examinera le dossier<strong>et</strong> sa décision s’imposera à l’Urssaf.T. H.Gérard Quévillon (à droite), prési<strong>de</strong>nt<strong>du</strong> RSI, <strong>et</strong> Dominique Ligier, directeur,préparent avec les Urssaf l’unification<strong>de</strong> la gestion <strong>de</strong>s cotisations<strong>de</strong>s indépendants.LMA6LE MONDE DES ARTISANS / JANVIER-FÉVRIER 2007


l’actualité dans lesVœux Des apprentis porteurs d’espoir<strong>et</strong> <strong>de</strong> valeurs !Lors <strong>de</strong> sa cérémonie <strong>de</strong>s vœux,le lundi 22 janvier <strong>de</strong>rnier,la chambre <strong>de</strong> métiers <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’artisanat <strong>de</strong>s <strong>Bouches</strong>-<strong>du</strong>-Rhône a souhaité que ce soit l’avenir <strong>de</strong> notre secteur : ses apprentis,qui donnent le tempo <strong>de</strong> l’année !Les jeunes apprentis participantà c<strong>et</strong>te manifestation ont été formidables<strong>et</strong> ont fait salle comble.Venus<strong>de</strong> plus <strong>de</strong> dix CFA,centre <strong>de</strong> formation <strong>de</strong>s apprentis,<strong>et</strong> lycées professionnels, ils représentaientnos 6 163 apprentis <strong>de</strong>s<strong>Bouches</strong>-<strong>du</strong>-Rhône <strong>et</strong> portaient <strong>de</strong>smessages d’espoir :Initiative ! Autonomie! Qualité ! Savoir-faire ! Dynamisme! Partage ! Emploi ! Unemosaïque <strong>de</strong> termes comme unesynthèse <strong>de</strong>s capacités <strong>et</strong> <strong>de</strong>s ambitions<strong>de</strong> l’artisanat, <strong>de</strong>s artisans <strong>et</strong><strong>de</strong>s apprentis.Une manière <strong>de</strong> rappeler que l’artisanatreprésente une alternativeéconomique qui place l’humain aucœur <strong>du</strong> développement <strong>de</strong> lasociété <strong>et</strong>, qu’à l’heure où tout <strong>lemon<strong>de</strong></strong> se revendique <strong>de</strong> l’apprentissage,nos« étudiants <strong>de</strong>s métiers »ne s’y trompent pas : le nombred’apprentis dans l’artisanat a augmenté<strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 23 % <strong>de</strong>puis l’an2000.De nombreuses personnalités <strong>du</strong>mon<strong>de</strong> politique <strong>et</strong> économiqueétaient présentes,pour les m<strong>et</strong>tre àl’honneur <strong>et</strong> pour exprimer à « l’avenir<strong>de</strong> l’artisanat » toute leurreconnaissance ! L’Avenir, « grandA » <strong>du</strong> proj<strong>et</strong> <strong>de</strong> mandature <strong>de</strong> lachambre !Les élus <strong>de</strong> la chambre <strong>de</strong> métiers <strong>et</strong><strong>de</strong> l’artisanat <strong>de</strong>s <strong>Bouches</strong>-<strong>du</strong>-Rhônereprésentaient les artisans ; lesdirecteurs <strong>et</strong> les professeurs <strong>de</strong>scentres <strong>de</strong> formation d’apprentis<strong>et</strong> <strong>de</strong> lycées professionnels encourageaientleurs élèves… <strong>et</strong> <strong>de</strong>sreprésentants <strong>de</strong> l’Arménie étaientlà aussi,invités par amitié,en c<strong>et</strong>teannée 2007,placée sous le signe <strong>de</strong>ce formidable pays !Zoom Les vœux <strong>de</strong> la CMA 13 en images…Le siège <strong>de</strong>la CMA 13 àMarseille.Le prési<strong>de</strong>nt André Bendanoentouré <strong>de</strong> monsieurChristian Frémont, préf<strong>et</strong><strong>de</strong> région, <strong>de</strong> monsieurRenaud Muselier, premieradjoint au maire <strong>de</strong>Marseille, <strong>de</strong> madameMichèle Tregan, représentantle prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong>Conseil régional Pacamonsieur Jocelyn Zeitoun,représentant le prési<strong>de</strong>nt<strong>du</strong> Conseil général <strong>de</strong>s<strong>Bouches</strong>-<strong>du</strong>-Rhône <strong>et</strong> <strong>de</strong>sélus <strong>de</strong> la CMA 13.Zoom sur les ambassa<strong>de</strong>urs<strong>de</strong>s 6 000 apprentis,venus porter haut lesvaleurs <strong>de</strong> notre secteur.© LIONEL BITTAU8LE MONDE DES ARTISANS / JANVIER-FÉVRIER 2007


AG <strong>de</strong>s chambres <strong>de</strong> métiers <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’artisanatLe ri<strong>de</strong>au s’ouvre sur le réseauEn plein débat budgétaire,l’assemblée générale <strong>de</strong> l’APCM est d’ordinaire l’occasion <strong>de</strong> rappeler les parlementairesà leurs <strong>de</strong>voirs vis-à-vis <strong>de</strong> l’artisanat,mais aussi <strong>de</strong> mesurer les progrès accomplis par le réseau <strong>de</strong>s chambres <strong>de</strong> métiers<strong>et</strong> <strong>de</strong> l’artisanat... <strong>et</strong> le chemin qu’il reste à parcourir.Cinq ans pour passer d’uneculture <strong>de</strong> guich<strong>et</strong> àune culture <strong>de</strong> service,c’est court.Et ambitieux,au regard <strong>de</strong>s moyens,parfoismo<strong>de</strong>stes,dont disposent certaineschambres <strong>de</strong> métiers<strong>et</strong> <strong>de</strong> l’artisanat. Vos élusconsulaires affrontent là le véritablechallenge d’un servicepublic mo<strong>de</strong>rne :être aussibon que le secteur marchand,maissans choisir,parmises clients, les plus prochesou les plus faciles. Etcela,dans <strong>de</strong>s domaines aussidivers que la formation d’apprentis,l’ai<strong>de</strong> au développement<strong>de</strong> l’entreprise,la transmission,la qualité… Bref, laquadrature <strong>du</strong> cercle :réunir107 chambres <strong>de</strong> métiers <strong>et</strong><strong>de</strong> l’artisanat,<strong>et</strong> 12 000 collaborateursdans une mêmeculture d’entreprise.Du concr<strong>et</strong>,pour vous, <strong>de</strong>mainPeu à peu,l’offre <strong>de</strong> serviceaux artisans s’élabore,à partird’un socle commun.Avec<strong>de</strong>ux vol<strong>et</strong>s : la formation<strong>de</strong>s hommes, le développement<strong>de</strong>s entreprises. Pasd’annonces majeures, maisle chantier est bien avancé,<strong>et</strong> l’on peut parier que lespremiers pro<strong>du</strong>its ou services« labellisés » seront ren<strong>du</strong>sdisponibles dans les prochainsmois.L’une <strong>de</strong>s autres prioritésévoquées lors <strong>de</strong>l’assemblée générale :le maintien <strong>et</strong> le développement<strong>de</strong> l’artisanatdans les centres-villes.APCMLors <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te assembléegénérale, Renaud Dutreila annoncé un amen<strong>de</strong>mentgouvernemental enfaveur <strong>de</strong> l’entreprise indivi<strong>du</strong>elle.Loi <strong>de</strong> finances Du bon...<strong>et</strong> <strong>du</strong> moins bonStatut <strong>de</strong> l’entrepreneur indivi<strong>du</strong>el : on progresse. Renaud Dutreil aannoncé une avancée significative sur le suj<strong>et</strong> qui consiste en lareconnaissance <strong>de</strong> l’entrepreneur indivi<strong>du</strong>el comme une personnemorale. Il n’y aura désormais plus <strong>de</strong> confusion entre son patrimoineprofessionnel <strong>et</strong> ses biens propres. En outre, l’entreprise indivi<strong>du</strong>ellebénéficiera d’un régime fiscal adapté.Environ une entreprise sur <strong>de</strong>ux dans l’artisanat est une entrepriseindivi<strong>du</strong>elle. Dans son prochain numéro, Le Mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s Artisansconsacrera une large place à c<strong>et</strong>te question.Enfin, le feuill<strong>et</strong>on <strong>de</strong> la majoration <strong>de</strong> 20 % <strong>du</strong> revenu professionnelpour les non-adhérents à un centre <strong>de</strong> gestion se poursuit...sans avoir actuellement trouvé <strong>de</strong> solution claire.Et aussi… Une conventionMAAF/APCMMAAF Assurances <strong>et</strong> l’APCM ont profité <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te assembléegénérale pour officialiser une convention éten<strong>du</strong>e,qui associe l’assureur historique <strong>de</strong> l’artisanat à toutesles actions <strong>de</strong> portée nationale que mène l’APCM.À l’occasion <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te cérémonie, la mutuelle <strong>de</strong>s artisans a offert àchaque participant un exemplaire <strong>du</strong> <strong>de</strong>rnier ouvrage <strong>de</strong> Pascal Pellan.Directeur <strong>de</strong> la CMA <strong>de</strong>s Côtes-d’Armor (Saint-Brieuc), Pascal Pellanest, à ses heures <strong>de</strong> loisirs, le futurologue officiel <strong>de</strong> l’artisanat.Son quatrième ouvrage est un essai d’économie-fiction qui décritune France convertie par les artisans aux valeurs <strong>et</strong> à la mo<strong>de</strong>rnitéqu’ils véhiculent. Comme un programme antimorosité qui serait<strong>de</strong>venu réalité !APCMDeux urgencesdémographiquesLa démographie (dynamique)<strong>du</strong> secteur artisanal a ceci<strong>de</strong> particulier qu’elle imposed’agir en haut <strong>et</strong> en bas <strong>de</strong> lapyrami<strong>de</strong>. En haut, pour assurerla transmission <strong>de</strong>s entreprises:malgré les effortsdéployés, trop d’artisans« ferment boutique », toutsimplement.Au point qu’onpeut se <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r si le problèmen’est pas, justement,chez les artisans eux-mêmes,qui rechignent à faire l’effortd’une véritable démarche <strong>de</strong>cession.Mais le dynamisme <strong>du</strong> secteur,quia con<strong>du</strong>it à la création<strong>de</strong> 200 000 entreprisesen cinq ans, s’accompagned’un eff<strong>et</strong> pervers :beaucoup <strong>de</strong> ces « jeunespousses » traversent <strong>de</strong>s difficultés.Leréseau <strong>de</strong>s CMAs’est donné pour missionprioritaire <strong>de</strong> les détecter<strong>et</strong> <strong>de</strong> les ai<strong>de</strong>r à trouver unesolution.Groupement d’artisans800 groupements, 80 000entreprises : ce sont leschiffres que revendique laFédération française <strong>de</strong>s coopératives<strong>et</strong> groupementsd’artisans. C’est à la foisbeaucoup <strong>et</strong> peu :pour accé<strong>de</strong>rà <strong>de</strong>s marchés importants,investir ou embaucher,lespatrons <strong>de</strong> l’artisanat<strong>de</strong>vront adm<strong>et</strong>treque s’associer temporairementn’est pas perdre sa liberté.Le maire d’une villemoyenne nous confiait récemmentqu’il avait étécontraint <strong>de</strong> susciter luimêmeun groupement <strong>de</strong>boulangers, pour que lemarché <strong>de</strong>s cantines <strong>de</strong> saville ne soit pas remportépar un géant <strong>de</strong> la restaurationcollective. L’APCM <strong>et</strong>la FFCGA ont convenu <strong>de</strong>travailler ensemble sur c<strong>et</strong>important chantier.9LE MONDE DES ARTISANS / JANVIER-FÉVRIER 2007


l’actualité dans lesEN BREFCCIMP <strong>et</strong>CMA 13Une boutique<strong>de</strong> centrevilleà Salon<strong>de</strong>-ProvenceLa presse commence à enparler ! Au cœur <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong>Salon-<strong>de</strong>-Provence, 246 coursGimon, la chambre <strong>de</strong>commerce <strong>et</strong> d’in<strong>du</strong>strieMarseille Provence <strong>et</strong> lachambre <strong>de</strong> métiers <strong>et</strong> <strong>de</strong>l’artisanat <strong>de</strong>s <strong>Bouches</strong>-<strong>du</strong>-Rhône ouvrent, en partenariat,une boutique <strong>de</strong> centre-ville,non loin <strong>de</strong> l’annexe actuelle<strong>de</strong> la CMA 13.L’objectif est <strong>de</strong> regrouper enun même lieu l’ensemble <strong>de</strong>sconseils <strong>et</strong> accompagnementsaux artisans, créateurs <strong>et</strong>repreneurs.Ce concept nouveau,expérimental, marque unesynergie fédératrice entre lesreprésentants <strong>de</strong>s entreprises,dans le but <strong>de</strong> faciliter leséchanges entre l’univers <strong>de</strong>sartisans <strong>et</strong> <strong>de</strong>s commerçants,voire <strong>de</strong>s in<strong>du</strong>striels.La date d’inauguration <strong>de</strong> laboutique n’est pas encoreconnue, mais nous nemanquerons pas <strong>de</strong> vous eninformer. L’annexe actuelle <strong>de</strong>la chambre <strong>de</strong> métiers <strong>et</strong> <strong>de</strong>l’artisanat <strong>de</strong>s <strong>Bouches</strong>-<strong>du</strong>-Rhône, située au 455 bd <strong>de</strong> laRépublique – 13300 Salon,est <strong>de</strong>stinée à terme à <strong>de</strong>venirun centre <strong>de</strong> formation <strong>de</strong> laCMA 13.© ELLIS ARCHITECTESArtisans,créateurs,repreneursVos partenaires viennent à vousLe principe <strong>du</strong> bureau <strong>de</strong>s partenaires est simple : vous perm<strong>et</strong>tre <strong>de</strong> rencontrer,au siège même <strong>de</strong> votre chambre,à Marseille,tous les organismes susceptibles<strong>de</strong> vous apporter informations,conseils <strong>et</strong> solutions personnalisées.La CMA 13<strong>et</strong> vos partenaires éten<strong>de</strong>nt progressivement ces permanences gratuitesà votre attention,sur l’ensemble <strong>de</strong> notre département.La Siagi (Sociétéinterprofessionnelleartisanale <strong>de</strong> garantied’investissements)Elle a pour vocation <strong>de</strong> faciliterl’accès au crédit <strong>de</strong>s artisansen apportant une garantiecomplémentaire ou <strong>de</strong>substitution aux financementsconsentis par les établissementsbancaires partenaires.Que ce soit en phase <strong>de</strong>création,<strong>de</strong> reprise,<strong>de</strong> transmissionou bien en développement,laSiagi,forte <strong>de</strong>ses quarante ans d’expérienceen matière <strong>de</strong> financement<strong>de</strong> l’artisanat,étudiela faisabilité économique <strong>et</strong>financière <strong>de</strong> votre proj<strong>et</strong>.La Siagi est généralementdirectement sollicitée par labanque mais il vous est possible<strong>de</strong> rencontrer sonreprésentant afin <strong>de</strong> lui présentervotre proj<strong>et</strong>.Marseille : les <strong>de</strong>uxième<strong>et</strong> quatrième mercredisaprès-midi <strong>de</strong> chaquemois, sur ren<strong>de</strong>z-vous.Le RSI (Régime social<strong>de</strong>s indépendants)Il regroupe les caisses Ava,Organic <strong>et</strong> CMR : il gèredonc la protection sociale<strong>de</strong>s artisans, <strong>de</strong>s commerçants<strong>et</strong> <strong>de</strong> leurs conjointspour les risques vieillesse,invalidité décès <strong>et</strong> maladie.L’objectif <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te structureunique est double :■ simplifier la vie <strong>de</strong>s chefsd’entreprise : allégement<strong>de</strong>s procé<strong>du</strong>res administratives,ré<strong>du</strong>ction<strong>du</strong> nombred’interlocuteurs <strong>et</strong> mise àdisposition en un seul lieu<strong>de</strong>s informations nécessaires;■ optimiser la qualité <strong>de</strong> service: personnalisation <strong>de</strong>l’accueil, connaissance globale<strong>de</strong> la situation <strong>de</strong> l’assuré<strong>et</strong> donc réactivitéaccrue pour prévenir d’éventuellesdifficultés.Marseille : le <strong>de</strong>uxièmejeudi matin. Salon-<strong>de</strong>-Provence : les premier <strong>et</strong>troisième jeudis. Venelles: le premier lundi <strong>de</strong>chaque mois.L’ordre <strong>de</strong>s ExpertsComptablesL’expert-comptable est leconseiller privilégié <strong>du</strong> chefd’entreprise.Il remplit <strong>de</strong> nombreuses missionsà toutes les étapes <strong>de</strong> lavie <strong>de</strong> l’entreprise dans <strong>de</strong>sdomaines aussi variés que lacomptabilité,la gestion,la fiscalité,lesocial…Il est à souligner qu’il est leseul professionnel indépendantautorisé par la loi à établirvos comptes.Marseille : les mardisaprès-midi.L’ordre <strong>de</strong>s AvocatsLe droit, national ou international,estun outil au service<strong>de</strong> l’entreprise, tantdans les phases <strong>de</strong> création,d’organisation, <strong>de</strong> développementque <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>scrises ou <strong>de</strong> transmission.Ainsi, dans sa fonction <strong>de</strong>conseil <strong>du</strong> dirigeant,l’avocatest un partenaire essentielcar il perm<strong>et</strong> d’assurer l’organisation<strong>de</strong> l’activité, <strong>de</strong>garantir la sécurité juridique<strong>de</strong>s opérations, <strong>de</strong> défendreles intérêts <strong>de</strong> l’entreprise <strong>et</strong>d’une manière générale d’apporterles informations juridiquesindispensables dans<strong>de</strong>s domaines en perpétuelleévolution <strong>et</strong> aussi variés quesont les droits économique,social, fiscal, commercial oule droit <strong>de</strong>s sociétés.Marseille : les <strong>de</strong>uxième<strong>et</strong> quatrième mardismatins <strong>de</strong> chaque mois.Bientôt à Salon-<strong>de</strong>-Pro-10LE MONDE DES ARTISANS / JANVIER-FÉVRIER 2007


vence <strong>et</strong> Venelles, avec lebarreau d’Aix-en-Provence.L’UrssafInformations,conseils,attestations,formalitésd’embauche,services… aussi bienpour les créateurs que pourles artisans.Parmi les nouveaux services :■ Le dossier cotisant enligne, accessible par Intern<strong>et</strong>,perm<strong>et</strong><strong>de</strong> consulter soncompte,<strong>de</strong> vérifier les dates<strong>de</strong>s prochains versements,d’effectuer <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong>délais <strong>de</strong> paiement, <strong>de</strong> s<strong>et</strong>enir au courant <strong>de</strong>s informationsréglementaires <strong>et</strong><strong>de</strong>s taux en vigueur…■ La déclaration <strong>et</strong> le paiementen ligne <strong>de</strong> vos cotisationsperm<strong>et</strong>tent d’effectuerles déclarations sans se soucier<strong>de</strong> la date <strong>de</strong> paiementpuisque les prélèvementssont effectués automatiquementaux échéances habituelles.■ La déclaration uniqued’embauche s’effectue enquelques minutes sur les sites« <strong>du</strong>e.fr » ou « urssaf.fr » <strong>et</strong>vous perm<strong>et</strong> <strong>de</strong> vous conformerrapi<strong>de</strong>ment <strong>et</strong> en toutesécurité à l’obligation <strong>de</strong>déclarer l’embauche <strong>de</strong> vossalariés dans les 48 heuresqui précè<strong>de</strong>nt celle-ci.■ Le chèque-emploi « trèsp<strong>et</strong>ites entreprises » simplifieles formalités liées à l’embauche<strong>de</strong>s salariés <strong>et</strong> allègela gestion administrative <strong>de</strong>votre personnel en établissantpar exemple le bull<strong>et</strong>in<strong>de</strong> paie directement à partir<strong>de</strong> sa déclaration.■ Le titre-emploi entrepriseoccasionnel perm<strong>et</strong> d’effectuersur un seul documentl’ensemble <strong>de</strong>s formalitésliées à l’embauche <strong>de</strong> personneloccasionnel dontl’activité n’excè<strong>de</strong> pas700 heures,consécutives ounon, par année civile : uneseule déclaration pour l’ensemble<strong>de</strong>s organismes <strong>de</strong>protection sociale obligatoire<strong>et</strong> un règlement uniquepour les cotisations.Marseille : le premier jeudimatin <strong>et</strong> le troisièmejeudi après-midi <strong>de</strong>chaque mois.La <strong>Chambre</strong><strong>de</strong>s NotairesLes domaines <strong>de</strong> conseil <strong>et</strong>d’assistance <strong>de</strong>s notairessont plus éten<strong>du</strong>s que ne lelaissent entendre les idéesreçues.Ils concernent aussi bienl’entreprise (constitution,fonds <strong>de</strong> commerce, bauxcommerciaux…), que lepatrimoine (organisation,protection,transmission…),que le logement (achat,vente,location,SCI…)ou encorela famille (régimes matrimoniaux,successions…).Marseille : le premiermardi matin <strong>de</strong> chaquemois, sur ren<strong>de</strong>z-vous.La BPPC(Banque PopulaireProvençale <strong>et</strong> Corse)La BPPC finance les créations<strong>et</strong> les reprises d’entreprises,soutient le développement<strong>de</strong> l’activitéprofessionnelle, m<strong>et</strong> àdisposition <strong>de</strong>s moyensadaptés pour la gestionquotidienne… le tout via<strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>its <strong>et</strong> <strong>de</strong>s servicesspécifiques aux artisans.Marseille : les mercredismatins.La Socama (Société<strong>de</strong> caution mutuelleartisanale)La Socama, partenaire <strong>de</strong> laBanque Populaire, est <strong>de</strong>stinéequant à elle à faciliter lesinvestissements <strong>de</strong>s entreprises.Pour cela, elle cautionne<strong>de</strong>s prêts professionnels,dontcertains qu’elle seulepropose : le prêt expresssans garantie personnelle(jusqu’à 30 000 euros), leprêt transmission/reprise(jusqu’à 100 000 euros).Marseille : les mercredismatins.MAAF AssurancesDepuis plus <strong>de</strong> cinquanteans,la MAAF est le partenaire<strong>de</strong>s professionnels.Pour accompagner sesclients dans toutes les étapes<strong>de</strong> leur vie,la MAAF offre <strong>de</strong>ssolutions globales <strong>et</strong> adaptées,aumeilleur rapport qualité/prix,face à <strong>de</strong>s problématiques<strong>de</strong> plus en plusindivi<strong>du</strong>alisées.Tous les risques encourus parl’artisan sont pris en compte :outil <strong>de</strong> travail,responsabilitéprofessionnelle, perte financièreaprès sinistre <strong>et</strong> mêmemaladie ou invalidité.Marseille : les lundisaprès-midi. Salon-<strong>de</strong>-Provence : un lundi matinsur <strong>de</strong>ux. Venelles : unlundi après-midi sur<strong>de</strong>ux.<strong>Chambre</strong> <strong>de</strong>s Huissiers<strong>de</strong> JusticeL’huissier est à l’écoute <strong>de</strong>sparticuliers <strong>et</strong> <strong>de</strong>s professionnelspour les ai<strong>de</strong>r àrésoudre leurs difficultés.Il est d’abord un conciliateurqui recherche avanttout un accord, à moindrecoût, entre les personnesqui s’opposent.Ses principaux domaines<strong>de</strong> compétences :■ Le recouvrement d’impayés.Son cadre d’interventionest une loi qui perm<strong>et</strong> à uncréancier <strong>de</strong> prendre,à l’égard<strong>de</strong> son débiteur, toutesles mesures nécessairespour garantir le recouvrement<strong>de</strong> sa créance.■ Les constats (<strong>de</strong> dégradation,<strong>de</strong>r<strong>et</strong>ard,d’infraction…)Il s’agit généralement pourcelui qui le <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d’apporterou <strong>de</strong> se réserverune preuve en cas <strong>de</strong> litige.La mission <strong>de</strong> l’huissier estalors limitée aux seuls faitsqu’il constate <strong>et</strong> qu’il décriten toute objectivité ;il établitune sorte <strong>de</strong> cliché correspondantà une situationprécise, à un moment toutaussi précis,tout en apportantses connaissances juridiques.Marseille : le troisièmemercredi après-midi <strong>de</strong>chaque mois, sur ren<strong>de</strong>z-vous.POUR TOUT RENSEIGNEMENT <strong>et</strong>ren<strong>de</strong>z-vous. CONTACT :ACCUEIL DE VOTRE CMA 13 oupar téléphone au 04 91 32 24 24.11LE MONDE DES ARTISANS / JANVIER-FÉVRIER 2007


Prendre un associéLa vie communeest-elle possible ?On compare souvent l’arrivée d’un associé à un mariage. Il y a <strong>de</strong> ça, mais pas seulement. Laréussite, qui se juge sur le long terme, dépend en eff<strong>et</strong> <strong>de</strong> facteurs affectifs. À condition d’yajouter une bonne dose <strong>de</strong> raison <strong>et</strong> d’organisation.un associé,c’est comme se marier: le temps vient «Prendreà bout <strong>de</strong> toutes lespassions. » Pierre F. vientd’obtenir <strong>de</strong> son ex-associéJean-Marc R.,un accord <strong>de</strong>licenciement. Entré dansl’entreprise <strong>de</strong> plomberiechauffage (18 salariés) en1998, il n’aura pas tenudix ans,malgré une participation(minoritaire) au capital.Et quand on lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>la raison <strong>de</strong> l’échec,il botte en touche :« Il fautun patron, <strong>et</strong> un seul. Lepartage <strong>du</strong> pouvoir n’estpas possible. » La vie, désormais? « Je vais rach<strong>et</strong>erune entreprise dans le secteur.Mais pas à proximité: il ne manquerait plusque je r<strong>et</strong>rouve Jean-Marcen face <strong>de</strong> moi sur un appeld’offres ! »Ce qu’il en pense Frédéric Leroy,peintre décorateur à Saint-Carné (Côtes-d’Armor)« Il faut bien se connaître »« Mon association avec Laurent Monnier s’est concrétisée en 2001, alors que monentreprise grandissait vite. J’étais seul pour gérer les questions administratives, <strong>et</strong>pour parler franchement, je commençais à péter les plombs.Laurent est mon beau-frère. Il a un profil bâtiment à l’origine.Mais, après une école <strong>de</strong> commerce, il avait rejoint la gran<strong>de</strong>distribution jusqu’à ce que nous envisagions <strong>de</strong> nousassocier. Ce fut le bon choix, car nous nous entendons <strong>et</strong>connaissons très bien, tout en ayant pris soin <strong>de</strong> bien répartirles tâches <strong>et</strong> les responsabilités. »Partage <strong>de</strong>s tâches<strong>et</strong> autonomieUn échec exemplaire,l’histoire<strong>de</strong> Pierre <strong>et</strong> Jean-Marc ? Non.Mais sans douteun mariage hâtif, sanscontrat clair, entre <strong>de</strong>uxpersonnalités trop prochespour que leur amitié supportela rigueur <strong>de</strong>s rapportsprofessionnels.Car lapremière cause <strong>de</strong> divorceentre associés, c’est souventl’incapacité à se défaire<strong>de</strong> ses habitu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> solitaire.Diriger seul est unechose. Répartir les responsabilités,les risques, lescontraintes <strong>de</strong> la vie professionnelleen est une autre.Là, pas <strong>de</strong> place pourl’à-peu-près. Surtout dansl’artisanat,où le patron est,par nature, « l’homme quisait tout faire ».Partager lestâches suppose d’en abandonnercertaines,pour lesquelleschacun,au fond <strong>de</strong>soi, est persuadé d’être lemeilleur.«Au départ,je <strong>de</strong>vais m’occuper<strong>de</strong>s achats, <strong>de</strong> l’approvisionnement<strong>de</strong>s chantiers,<strong>et</strong> <strong>de</strong>s contrats d’entr<strong>et</strong>ien.Mais il contestaitsouvent mes choix,<strong>et</strong> allaitLMAjusqu’à modifier <strong>de</strong>s comman<strong>de</strong>sen téléphonant directementau fournisseur,sans m’avertir. » Perte d’efficacité,<strong>de</strong>temps,<strong>et</strong> <strong>de</strong> crédibilité,avec, au bout, uneséparation.La vie communes’arrête le vendredi« Quand on passe 10 heurespar jour ensemble,il nefaut pas en plus sortir lesoir ou partir en week-endavec nos épouses.» BernardP. est formel : si son associationavec <strong>de</strong>ux autrescompagnons charpentierstient la route <strong>de</strong>puis dixhuitans, c’est parce quechacun évite <strong>de</strong> mélangerles genres.« On le fait rare-12LE MONDE DES ARTISANS / JANVIER-FÉVRIER 2007


Ce qu’elles en pensentMarlyse Akamba<strong>et</strong> Hanan Zahouani,Lyhan Spa (Paris)« Un vrai coup <strong>de</strong> foudre »Marlyse Akamba : « L’élément déterminant <strong>de</strong> notre association a été notrerencontre : un vrai coup <strong>de</strong> foudre ! Nous avons travaillé ensemble un p<strong>et</strong>itmoment, puis avons monté notre proj<strong>et</strong> <strong>de</strong> spa tout en continuant <strong>de</strong>travailler dans la société <strong>de</strong> progiciels où nous nous sommes rencontrées. »Hanan Zahouani : « Pour un proj<strong>et</strong> <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te envergure, il fallait être <strong>de</strong>uxtempéraments différents mais complémentaires. L’une est un peu plusfonceuse, l’autre un peu plus pru<strong>de</strong>nte. Plus <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ans après l’ouverture<strong>de</strong> Lyhan spa, nous avons sept salariés <strong>et</strong> les affaires vont bien. »DRElles se sont rencontrées il y atrois ans <strong>et</strong> <strong>de</strong>mi alors qu’ellestravaillaient dans la même société<strong>de</strong> progiciels. Elles se sontassociées il y a <strong>de</strong>ux ans, à l’âge<strong>de</strong> 26 ans, <strong>et</strong> ont ouvert un institut<strong>de</strong> beauté spa. « L’une est unpeu fonceuse, l’autre un peu pluspru<strong>de</strong>nte. » Une association quifonctionne : elles ont aujourd’huisept salariés.DRment : nos femmes ne supportentpas les dimanchesaprès-midi passés à parlerboulot. » Explication, parGisèle Amiot,psychologue :« L’univers professionnelest dominé par <strong>de</strong>s valeursrationnelles <strong>et</strong> quantifiables.Quelque soit le choixà faire,la règle est toujoursla même : ce qui est bien,c’est ce qui marche. Aucontraire,la sphère privée,c’est le règne <strong>du</strong> don, <strong>du</strong>partage, voire <strong>du</strong> sacrificeau nom <strong>du</strong> maintien <strong>du</strong> lienaffectif.»La réussite gomm<strong>et</strong>outes les difficultés« On partage plus facilementl’abondance que lapénurie. » C<strong>et</strong>te remarque<strong>de</strong> bon sensest trop souventignorée.Un associé,cen’est jamaisune bouée <strong>de</strong>sauv<strong>et</strong>agequ’on prendpour protégerl’entreprise<strong>de</strong>s difficultés.À l’inverse, rien <strong>de</strong>tel que le succès pour dynamiserune relation professionnelle.Les start-up<strong>de</strong>s années 2000 en sont l<strong>et</strong>émoignage : même si lesuccès financier n’a pastoujours été au ren<strong>de</strong>zvous,on a vu <strong>de</strong>s groupes<strong>de</strong> jeunes chefs d’entreprisebosser 18 heures parjour, pendant <strong>de</strong>s mois entiers,<strong>et</strong> pour <strong>de</strong>s salairesmo<strong>de</strong>stes,juste parce qu’ilspartageaient le même rêve.Sans aller jusqu’à ces situationsextrêmes, il est certainque la dynamique <strong>de</strong>l’entreprise fait la différence,à condition <strong>de</strong> gar<strong>de</strong>rles pieds sur terre :l’entreprisedégage-t-elle assez <strong>de</strong>résultats pour rémunérerle « nouveau » tout <strong>de</strong> suite,<strong>et</strong> son intervention perm<strong>et</strong>-elleun développementrapi<strong>de</strong>,qui restaureral’équilibre antérieur ? « Siça a marché entre mon associé<strong>et</strong> moi, c’est avanttout parce qu’il est arrivéavec un portefeuille <strong>de</strong>clients, qu’il tenait <strong>de</strong> sonancienne activité. Enquelque sorte, j’ai ach<strong>et</strong>émon développement en lepayant avec <strong>de</strong>s parts <strong>de</strong>mon entreprise. » Un type<strong>de</strong> « <strong>de</strong>al » très favorable,car peu coûteux : les nouveauxchantiers acquis parc<strong>et</strong> entrepreneur <strong>du</strong> bâtimentpaient largement larémunération <strong>du</strong> nouvel associé,<strong>et</strong> il y a maintenant<strong>de</strong>ux personnes pour prospecterles nouveauxclients.13LE MONDE DES ARTISANS /JANVIER-FÉVRIER 2007


l’actualité dans lesEN BREFEntreprises<strong>du</strong> patrimoinevivantReconnaissance<strong>et</strong> avantagesd’un labelAttribué parle ministre<strong>de</strong>s PME,<strong>du</strong> Commerce,<strong>de</strong> l’Artisanat<strong>et</strong> <strong>de</strong>sProfessions Libérales,ce label vise à valoriserles entreprises fondatrices<strong>de</strong> l’i<strong>de</strong>ntité économique<strong>et</strong> culturelle française. Objectif :les inciter à innover, à élargir leurmarché, à se développer afind’assurer la transmission <strong>de</strong> leursavoir-faire. En 2006, près <strong>de</strong>80 entreprises ont étélabellisées dans toute la France.Toutes les entreprises <strong>de</strong>pro<strong>du</strong>ction, <strong>de</strong> transformation,<strong>de</strong> réparation ou <strong>de</strong> restaurationsont éligibles. Les critèresd’attribution touchent à la foisau patrimoine économique,à la détention d’un savoir-fairerare, à la notoriété <strong>et</strong>à l’ancienn<strong>et</strong>é <strong>de</strong> l’implantation<strong>de</strong> l’entreprise…Après avis d’une commissionnationale, composée <strong>de</strong>professionnels, les artisanslabellisés peuvent bénéficierd’un dispositif <strong>de</strong>développement national :avantages fiscaux <strong>et</strong> outils<strong>de</strong> communication à venir.OÙ SE PROCURER LE DOSSIERDE CANDIDATURE ?Sur le site Intern<strong>et</strong> dédié aulabel : www.patrimoinevivant.comou auprès <strong>de</strong> laCMA 13. CONTACT : serviceévénements, MAGALI FERRERO.Tél. : 04 91 32 24 28.E-mail : mferrero@cm13.orgPrix Sema 2007 Artisans <strong>de</strong>smétiers d’art : distinguez-vous !Le prix Sema est une distinction qui récompense chaque année l’excellence <strong>de</strong>sprofessionnels <strong>de</strong>s métiers d’art.Mis en place par la Société d’encouragement aux métiersd’art,ce concours est organisé au plan local par votre chambre <strong>de</strong> métiers <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’artisanat.Le prix Sema a pour objectif<strong>de</strong> valoriser les savoirfaire<strong>de</strong>s artisans.Le candidatdoit présenter uneœuvre unique, réalisée<strong>de</strong>puis moins <strong>de</strong> trois ans,<strong>de</strong>vant un jury <strong>de</strong> professionnels<strong>de</strong>s métiers d’art.Après le niveau départemental,lelauréat accè<strong>de</strong> auniveau régional <strong>et</strong>, en cas<strong>de</strong> victoire, à l’échelonnational. Les jurys tiennentcompte <strong>de</strong>s critères<strong>de</strong> réalisation techniques <strong>et</strong>artistiques <strong>de</strong> l’œuvre maiségalement <strong>du</strong> dynamisme<strong>de</strong> l’entreprise créatrice.Outre le prestige <strong>de</strong> c<strong>et</strong>tedistinction <strong>et</strong> ses répercussionspossibles pour quisait les valoriser, les troispremiers prix nationauxbénéficieront d’une campagne<strong>de</strong> communication.Le premier prix nationalquant à lui se verra accor<strong>de</strong>rune dotation <strong>de</strong>4 600 euros !LauréatsPrix SemaMessieurs Alban Gaillard <strong>et</strong> PierreNicolle (en couverture <strong>de</strong> ce magazine),artisansverriers à Saint-Rémy-<strong>de</strong>-Provence,lauréats <strong>du</strong> prix Sema 2006au niveau départemental <strong>et</strong> régional,atten<strong>de</strong>nt avec impatience <strong>de</strong> présenterleur création <strong>de</strong>vant le jury parisien.Vieux-Port <strong>de</strong> Marseille Participezaux « Nuitées artisanales »La chambre <strong>de</strong> métiers <strong>et</strong> <strong>de</strong>l’artisanat <strong>de</strong>s <strong>Bouches</strong>-<strong>du</strong>-Rhône vous propose <strong>de</strong>participer aux « nuitéesartisanales <strong>du</strong> Vieux-Port ».En partenariat avec l’office <strong>du</strong>tourisme <strong>et</strong> les services <strong>de</strong> laville <strong>de</strong> Marseille,elle m<strong>et</strong> enplace pour la <strong>de</strong>uxième année<strong>de</strong>s foires <strong>de</strong> qualité, en nocturne,àl’attention autant <strong>de</strong>sMarseillais que <strong>de</strong>s touristesvisitant ce cadre pittoresque.Plus <strong>de</strong> trente nuitées (<strong>de</strong>17 heures à minuit) sont auprogramme,tous les jeudis <strong>et</strong>vendredis,<strong>de</strong> juin à septembre2007.Trois foires exceptionnellessont également prévuesen mai.Les « nuitées artisanales <strong>du</strong>Vieux-Port <strong>de</strong> Marseille » sontréservées aux artisans créateursinscrits au répertoire <strong>de</strong>smétiers <strong>de</strong> la région Paca, <strong>et</strong>dont l’activité figure parmi laliste suivante : arts <strong>de</strong> la table(céramique,coutellerie,ferronnerie,luminaire, décorationsur porcelaine, poterie…),cuir, verre, tissu provençal,bijouterie, fleurs séchées,En 2006, le thème r<strong>et</strong>enupour le prix Sema était :les« métiers <strong>de</strong> la créationcontemporaine »Une entreprise artisanale<strong>de</strong>s <strong>Bouches</strong>-<strong>du</strong>-Rhône aatteint la sélection nationale! Elle assured’ailleurs lacouverture <strong>de</strong>votre magazine.C<strong>et</strong>te année, leprix Sema <strong>de</strong>vraêtre disputé entreles professionnels<strong>de</strong>s« métiers <strong>de</strong> larestauration <strong>et</strong> <strong>de</strong>la conservation ».Alors, pourquoi pasvous ? R<strong>et</strong>irez votre dossier<strong>et</strong> renvoyez-le avantle 15 septembre 2007.CONTACT : service événements,MAGALI FERRERO.Tél. : 04 91 32 24 28.E-mail : mferrero@cm13.orgmo<strong>de</strong>, alimentation typiquementprovençale.Attention ! Les dossiers <strong>de</strong> candidaturedoivent impérativement êtrerenvoyés avant le 13 avril 2007.Pour obtenir un bull<strong>et</strong>in<strong>de</strong> candidature, le calendrierdétaillé, les conditions<strong>et</strong> tarifs ou toute informationcomplémentaire, CONTACT :service événements,CYRILLE VINCENSINI.Tél. : 04 91 32 24 43.E-mail : cvincensini@cm13.org14LE MONDE DES ARTISANS / JANVIER-FÉVRIER 2007


ExportUn Salon pour conquérir la Chine !La 3 e édition <strong>de</strong> l’exposition « France: <strong>de</strong>s maisons à vivre » vous attend à Shanghai,<strong>du</strong> 14 au16 juin 2007.La date limite d’inscription est fixée au 30 mars 2007,<strong>et</strong> comme toujours les placessont limitées ! Faites vite ! Après une expérience réussie l’an <strong>de</strong>rnier,ce Salon <strong>de</strong> référencea rejoint le programme Export <strong>du</strong> réseau national <strong>de</strong>s chambres <strong>de</strong> métiers<strong>et</strong> <strong>de</strong> son partenaire Ubifrance.La CMA 13 vous accompagne sur ce marché porteur.Avec l’ouverture <strong>de</strong>s frontières<strong>et</strong> un mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>plus en plus tourné versl’international, l’exportationest un axe <strong>de</strong> développementmajeur pour lesentreprises artisanales.L’exportest un métier qui s’apprend.LaCMA 13 vous soutient<strong>et</strong> vous ai<strong>de</strong> dans c<strong>et</strong>tedémarche,en termes d’informations,<strong>de</strong> formations<strong>et</strong> d’orientationvers les partenaires.Dès aujourd’hui,ellevous ouvre les portes<strong>de</strong> la Chine.L’export,c’est possible !La Chine, un marchéen pleine expansionL’immobilier chinois, toutd’abord,est en pleine explosion: 500 millions <strong>de</strong> m 2d’immobilier rési<strong>de</strong>ntiel sontà construire en Chinechaque année jusqu’en 2020<strong>et</strong> plus <strong>de</strong> 200 000 appartementspar an sont ven<strong>du</strong>s àShanghai (16 millions d’habitants).On observe une croissancemoyenne <strong>de</strong> 20 % par an <strong>de</strong>sLe prési<strong>de</strong>nt André Bendano(en arrière plan) lors<strong>de</strong> la précé<strong>de</strong>nte édition<strong>de</strong> l’exposition, à Shanghai.dépenses liées à l’habitat.Ce <strong>de</strong>rnier <strong>de</strong>vient un réelcentre d’intérêt en Chine <strong>et</strong>le développement <strong>de</strong>s éditionschinoises <strong>de</strong> magazines<strong>de</strong> décoration, tels que ElleDéco,Trends Home… en estune preuve.L’habitat« haut <strong>de</strong> gamme »,un marché porteurLe thème <strong>du</strong> Salon est celui<strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>its <strong>de</strong> luxe, originaux,<strong>de</strong> haute créativité <strong>et</strong><strong>de</strong> haut savoir-faire,reflétantle bon goût <strong>et</strong> la qualité française.La Chine a notamment unattrait réel <strong>et</strong> fort pour lespro<strong>du</strong>its en verre (cristallerie,articlesdécoratifs en verre<strong>de</strong> toute nature...),le luminaire<strong>de</strong> haute facture, lesarts <strong>de</strong> la table (coutellerie,linge <strong>de</strong> table haut <strong>de</strong> gamme...),la ferronnerie d’art,les pro<strong>du</strong>its en bronze...PourOffre spéciale N’atten<strong>de</strong>z plus, profitez <strong>de</strong>s tarifsaménagés pour vous !Un kit spécial « Chine artisan », avec l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> la « Mission artisanatTPE », veille à votre accompagnement, votre espace <strong>et</strong> votre promotion.La négociation <strong>et</strong> la réservation <strong>de</strong> votre emplacement ainsi que le suivi<strong>de</strong> vos comman<strong>de</strong>s techniques seront pris en charge pour votre compte,avant le Salon.Pendant le Salon, l’accueil <strong>de</strong>s visiteurs, une hôtesse/interprète ainsiqu’un accès Intern<strong>et</strong> seront à votre disposition à l’espace « affairesFrance ».Vous y atten<strong>de</strong>nt également, une journée <strong>de</strong> formation aumarché chinois <strong>et</strong> l’ouvrage « Exporter en Chine ».Votre espace sera un stand haut <strong>de</strong> gamme, tout équipé.Votre Promotioncomprendra votre inscription <strong>de</strong> base au catalogue officiel <strong>du</strong> Salon, leréférencement en chinois <strong>de</strong> votre société sur le site web <strong>de</strong> promotion <strong>de</strong>l’espace « France, <strong>de</strong>s maisons à vivre » (espace sur Intern<strong>et</strong> consultableEN BREFPourquoiparticiper ?■ Pour vous appuyersur <strong>de</strong>s spécialistes<strong>de</strong> l’organisation <strong>de</strong> Salonsprofessionnels.■ Rencontrer <strong>de</strong> nouveauxclients <strong>et</strong> prospectsprofessionnels.■ Présenter vos nouveautésdans un cadre valorisant<strong>et</strong> renommé.■ Développer votre réseau<strong>de</strong> distribution.■ I<strong>de</strong>ntifier les opportunités.■ Amorcer, développerou affirmer votre courantd’affaires en Chine…… Autant <strong>de</strong> raisons<strong>de</strong> rejoindre les 3 000 visiteursprofessionnels, 1 500 visiteursgrand public sur invitation<strong>et</strong> les 30 exposants françaissur 110 m 2 <strong>de</strong> stand(chiffres 2006).Inscrivez-vous !CONTACT :service événements,CYRILLE VINCENSINI.Tél. : 04 91 32 24 43.E-mail : cvincensini@cm13.orgle meuble, les goûts chinoissont très divers : les lignescontemporaines <strong>et</strong> mo<strong>de</strong>rnesl’emportent mais lesmeubles classiques peuventêtre prisés chez les personnesplus âgées.par les professionnels chinois) <strong>et</strong> un communiqué <strong>de</strong> presse.En tant qu’exposant <strong>de</strong> l’espace « France, <strong>de</strong>s maisons à vivre »,votre présence sera également valorisée par une action <strong>de</strong> promotionadaptée. Un catalogue spécifique <strong>de</strong>s exposants français sera réalisé enchinois <strong>et</strong> distribué aux visiteurs professionnels. 500 exemplaires <strong>de</strong>votre page vous seront offerts afin que vous disposiez d’un document enchinois à distribuer <strong>du</strong>rant le Salon.Un pack <strong>de</strong> participation compl<strong>et</strong>Et pour ne rien avoir à gérer vous-même que votre savoir-faire,une prestation clé en main à tarif préférentiel vous est proposée ;elle comprend : vos vols avion aller-r<strong>et</strong>our, vos nuitées à l’hôtel,vos assurances, vos frais <strong>de</strong> visa d’entrée en Chine <strong>et</strong> votre participationau stand commun « accueil <strong>de</strong> l’artisanat ».15LE MONDE DES ARTISANS / JANVIER-FÉVRIER 2007


PolitiqueFaire <strong>de</strong> l’artisanat un moJusqu’aux élections prési<strong>de</strong>ntielles <strong>et</strong> législatives <strong>du</strong> printemps 2007,Le Mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s artisans se penche dans chaquenuméro sur une question cruciale pour l’avenir <strong>de</strong> l’artisanat dans la société française.Au menu <strong>de</strong> ce premier dossierspécial: le mon<strong>de</strong> <strong>du</strong> travail <strong>et</strong> les perspectives d’emploi.« Les artisans que je connaisont le plus grand mal à trouver<strong>de</strong>s apprentis motivés. Dans lesannées 1980-1990, on a ratéla revalorisation <strong>de</strong>s formationstechniques. En leur enlevantune partie <strong>de</strong> la formation générale,on a mis sur une voie <strong>de</strong>garage <strong>de</strong>s gens dont on n’apas exploité les talents.« L’apprentissage à 14 ans« Définir les rôles <strong>de</strong>l’école <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’entreprise »Jean-Paul Brighelli,professeur agrégé <strong>de</strong> l<strong>et</strong>tres,auteur <strong>de</strong> La fabrique <strong>du</strong> crétin (éd.Gawsewitch)« L’emploi mutualisépour la flexi-sécurité »Hervé Sérieyx,prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Fédération française <strong>de</strong>s groupementsd’employeurs <strong>et</strong> auteur <strong>de</strong> Coup <strong>de</strong> gueule en urgence (éd.Eyrolles)DRmontre que nos gouvernantssuccessifs considèrent les jeunescomme eux-mêmes aumême âge. Mais les choses ontchangé en trente ans. Les évaluationsen sixième montrentque 17 % <strong>de</strong>s élèves ont <strong>de</strong> gravesdifficultés pour déchiffrer untexte. Que vont-ils faire en apprentissage<strong>de</strong>ux ans plustard ?« Les TPE <strong>et</strong> les artisans se sontlancés dans la compétition commeles autres,mais ils ne peuventpas s’offrir les expertises les pluspointues.L’une <strong>de</strong>s solutions queje connais en tant que prési<strong>de</strong>nt<strong>de</strong> la FFGE est celle <strong>du</strong> groupementd’employeurs,qui va se généraliser.Ilperm<strong>et</strong> à <strong>de</strong>s p<strong>et</strong>itesentreprises <strong>de</strong> mutualiser les servicesd’un qualiticien,d’un spécialisteexport… Pour les salariés,c’est un temps plein plus sûr ques’il dépendait d’une seule entreprise.Enun mot,la flexi-sécurité.« Les conseils régionaux <strong>et</strong> les« De nombreux lycées professionnelsne disposent pas <strong>de</strong>séquipements correspondantaux technologies actuelles.Mieux vaudrait assurer ces formationsen entreprise <strong>et</strong> recentrerl’école sur les savoirs généraux.Il faudrait un “Grenelle”pour définir ce qui relève <strong>de</strong>l’É<strong>du</strong>cation nationale <strong>et</strong> <strong>de</strong>sentreprises. »chambres consulaires soutiennentdéjà ce type d’initiatives.LeFonds social européen complète.Mais l’État ne doit surtout pasintervenir ! Il n’a plus d’argent <strong>et</strong>ne connaît pas les problèmes quise posent à Maubeuge ou à Figeac.»Lorsqu’il s’agit d’offrir<strong>de</strong>s opportunités, l’artisanatn’a pas à rougir <strong>de</strong>son bilan. Grâce à lui, laFrance compte 50 000chefs d’entreprise <strong>de</strong> plusqu’il y a dix ans.Du côté <strong>de</strong>l’emploi salarié, il afficheun <strong>de</strong>mi-million <strong>de</strong> créationsd’emploi n<strong>et</strong>tes.Sanscompter la formation régulière<strong>de</strong> la majorité <strong>de</strong>s apprentis…Tandis que la mondialisationlamine l’in<strong>du</strong>strie àcoup <strong>de</strong> délocalisations,l’artisanat répond à une <strong>de</strong>man<strong>de</strong><strong>de</strong> qualité <strong>et</strong> <strong>de</strong>proximité <strong>de</strong> plus en plusforte.Pour celui qui s’y engage,sesmétiers offrent lasatisfaction <strong>de</strong> comprendrele sens <strong>de</strong> son travail.L’artisanat serait-il naturellementimmunisé contr<strong>et</strong>ous les maux ? Bien sûrque non.Le secteur doit bénéficierd’un environnementqui lui perm<strong>et</strong>te <strong>de</strong>résister aux mutations <strong>de</strong>notre modèle social.Le p<strong>et</strong>it sous-traitant d’Airbus,le charcutier voisind’une gran<strong>de</strong> surface, leTrois candidats sur le travail, l’emploi <strong>et</strong> la p<strong>et</strong>ite entDRSégolène Royal (PS)« Je propose <strong>de</strong>s ateliers <strong>de</strong> lacréation où chaque personne quicrée sa p<strong>et</strong>ite entreprise reçoitun chèque <strong>de</strong> 2 000 euros à10 000 euros plus un relais surle micro-crédit. »« Pénurie d’informaticiens, d’ingénieurs,dans le domaine <strong>de</strong>l’artisanat, dans le bâtiment… Sil’on donne à chacun <strong>de</strong>s3 millions <strong>de</strong> Français exclus <strong>du</strong>marché <strong>du</strong> travail la formationprofessionnelle nécessaire, il n’ya pas <strong>de</strong> fatalité dans le ralentissement<strong>de</strong> la croissance. »« Le CDI doit re<strong>de</strong>venir la norme ;donnons aux entreprises <strong>de</strong> l’agilitépar un allègement <strong>de</strong>s cotisationssociales en fonction <strong>de</strong>l’embauche <strong>de</strong> salariés sansqualification, <strong>de</strong> jeunes, <strong>de</strong> chômeurs<strong>de</strong> longue <strong>du</strong>rée ou <strong>de</strong> salariésâgés. »DR16LE MONDE DES ARTISANS / JANVIER-FÉVRIER 2007


teur <strong>de</strong> l’ascenseur socialprothésiste <strong>de</strong>ntaireconcurrencé par la pro<strong>du</strong>ctionasiatique ne peuventpas se battre avec lesmêmes armes que les multinationales.Ilsn’atten<strong>de</strong>nt<strong>de</strong>s pouvoirs publics ni subventionsni protection contrela concurrence. Ils souhaitenttout simplementvoir leurs qualités valorisées<strong>et</strong> les règles <strong>du</strong> jeu adaptéesà leur taille, afin <strong>de</strong> rétablirl’égalité <strong>de</strong>s chances entreDavid <strong>et</strong> Goliath.Leur présence au cœur <strong>de</strong>squartiers, <strong>de</strong>s villes <strong>et</strong> <strong>de</strong>scampagnes leur perm<strong>et</strong>d’offrir <strong>de</strong> nombreux emplois<strong>de</strong> proximité. Encorefaut-il que les salariés ne préfèrentpas faire 15 km <strong>de</strong>plus pour bénéficierd’une crèche ou d’une mutuelledans une gran<strong>de</strong> société.Lerôle <strong>de</strong> la puissancepublique consiste ici encoreà leur offrir l’environnementréglementaire, fiscal<strong>et</strong> d’accompagnement quileur perm<strong>et</strong>tra <strong>de</strong> mutualiser<strong>de</strong>s avantages sociauxdignes <strong>de</strong>s grands groupes.Thomas HubertrepriseFrançois Bayrou (UDF)« La première mesure que je proposeest la simplification administrative.Jevoudrais que les textes,les lois <strong>et</strong> les décr<strong>et</strong>s puissent êtrecompris <strong>de</strong> tous.»« Je suis favorable à ce que nousoffrions à toutes les entreprisesfrançaises la possibilité <strong>de</strong> créer<strong>de</strong>ux emplois nouveaux sans chargependant cinq ans,sauf 10 % <strong>de</strong>charges au titre <strong>de</strong>s r<strong>et</strong>raites.»Wahid Oudjani(à gauche), taxi àClermont-Ferrand.« Je me suis implanté dans unezone franche urbaine dont j’étaisoriginaire. Je me suis ren<strong>du</strong>compte que dans ce quartier, <strong>de</strong>nombreuses personnes mala<strong>de</strong>s« L’Adie reçoit chaque année50 000 <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> chômeursqui veulent créer leurentreprise, mais n’a les moyensd’en financer que 7 000 : onpeut donc faire mieux.« Bien que le cadre réglementaireait été considérablementassoupli, il faudrait rendre lesprocé<strong>du</strong>res encore plus simplesau moment <strong>de</strong> la création.« Je souhaite que l’heure supplémentaireporte prime <strong>de</strong> 25 %pour tous les salariés <strong>de</strong> toutes lesentreprises.C<strong>et</strong>te prime <strong>de</strong>vra êtredéfalquée <strong>de</strong>s charges sociales <strong>de</strong>l’entreprise.»« Si le CNE fonctionne,je suis favorableà son maintien.»Nicolas Sarkozy (UMP)« Je suis favorable à l’exonération<strong>de</strong>s charges sur les heuressupplémentaires. »« Je voudrais qu’une réflexionsoit engagée sur le contrat <strong>de</strong>DRDAVID DELAPORTE« Un métierouvert à tous »Wahid Oudjani,taxi à Clermont-Ferrand,lauréat <strong>du</strong> concours Talents <strong>de</strong>s cités 2006ou en difficulté utilisent le taxi. Cesont les organismes sociaux quifinancent ces courses, je neprends aucun client dans la rueou dans les gares. Bien sûr, monquartier connaît <strong>de</strong>s problèmes,toujours les mêmes conflits.Mais avec mes clients, tout sepasse bien.Les banques sont encorefrileusesPatrick Sapy,directeur <strong>du</strong> développement <strong>de</strong> l’Associationpour le droit à l’initiative économiqueÀ chaque nouvelle loi sur l<strong>et</strong>ravail, les gouvernements pensentd’abord à l’emploi salarié<strong>et</strong> jamais aux entrepreneurs.Dans l’imaginaire collectif,l’entreprise, c’est encore leCAC40.« Côté financement, 70 % <strong>de</strong>scréateurs démarrent sans. Lesbanques considèrent l’entreprisecomme quelque chose <strong>de</strong>travail unique. J’en ai assez <strong>de</strong> labataille entre le CDD assimilé àl’enfer <strong>et</strong> le CDI comparé au paradis.Je me <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si lameilleure solution ne consisteraitpas à m<strong>et</strong>tre en place uncontrat <strong>de</strong> travail unique dont lesdroits sociaux augmenteraientau prorata <strong>de</strong> l’ancienn<strong>et</strong>é. »« Je suis persuadé que la flexibilitén’est pas opposée à la sécuritéque <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt vos salariés.La sécurité, ce n’est pas se battrepour défendre <strong>de</strong>s emploisqui sont condamnés. »« Ma profession est ouverte àtous : pas <strong>de</strong> diplôme, juste unmois <strong>de</strong> formation avec la préfecture.Par contre, les mairiespourraient faciliter l’attribution<strong>de</strong>s licences pour les gens quihabitent ces quartiers : si on veutl’ach<strong>et</strong>er, les banques ne suiventpas. »compliqué <strong>et</strong> risqué. Pourtant,l’Adie a montré qu’avec un accompagnement,les personneséloignées <strong>de</strong> l’emploi remboursentaussi bien que les autres.« Nous nous passons <strong>de</strong> l’Étatpour le crédit, mais la puissancepublique a un rôle à jouerdans l’accompagnement, ainsique <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s entreprises socialementresponsables. »LMA17LE MONDE DES ARTISANS / JANVIER-FÉVRIER 2007


Il a su…1. Innover sur le service.Maumon & Maumon offre la possibilité à sesclients <strong>de</strong> choisir eux-mêmes, par Intern<strong>et</strong>,l’heure <strong>de</strong> passage <strong>du</strong> technicien. Unlogiciel m<strong>et</strong> à jour en temps réel le planning<strong>de</strong> l’entreprise.2. Développer sa notoriété.Journées portes ouvertes, publi-reportagesdans la presse, sponsoring <strong>de</strong> la météo surFrance 3 régional, campagnes <strong>de</strong> publicitéaccrocheuses (avec ses salariés nus !)Maumon & Maumon investit massivementpour se faire connaître.3. Fidéliser la clientèle. Gagner<strong>de</strong>s clients, c’est bien. Les conserver c’estencore mieux. Gérard Maumon ne lésinedonc pas sur les p<strong>et</strong>ites attentions, quipeuvent faire la différence : calendriers,magn<strong>et</strong>s...18LE MONDE DES ARTISANS / JANVIER-FÉVRIER 2007


Casd’entrepriseGérard Maumon a fondé,avec son frère Christian,la société Maumon & Maumon,spécialisée en plomberie,chauffage, couverture. 35 salariés.CA : 3 000 000 euros.« Dans la peau<strong>de</strong> mes clients »Pour damer le pion à la concurrence, Maumon & Maumon, prestataire en chauffage,plomberie <strong>et</strong> couverture n’hésite pas à bousculer les traditions.Démonstration.Intern<strong>et</strong> tient une gran<strong>de</strong> placedans l’entreprise <strong>de</strong> GérardMaumon. Ses clients prennentren<strong>de</strong>z-vous sur la toile par l’intermédiaire<strong>de</strong> son site qui nemanque pas d’humour : « Plusbesoin d’aller en Pologne pourtrouver un plombier sympa »,précise le site.DRGérard Maumon,PDG <strong>de</strong> la sociétéMaumon & Maumon,est d’un naturel empathique.Une qualité dont il a fait sabotte secrète pour développer lasociété <strong>de</strong> chauffage, plomberie<strong>et</strong> couverture,qu’il a fondée avecson frère Christian dans le milieu<strong>de</strong>s années soixante-dix.« J’ai prisl’habitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> me glisser dans lapeau <strong>du</strong> client pour i<strong>de</strong>ntifierses attentes <strong>et</strong> ses besoins <strong>et</strong> êtreainsi en mesure <strong>de</strong> mieux le satisfaire», explique l’homme, âgé<strong>de</strong> 46 ans. Les particuliers se plaignent<strong>du</strong> manque <strong>de</strong> disponibilité<strong>de</strong>s plombiers ? Gérard Maumonen prend acte.Ce prestataire,dont la <strong>de</strong>vise « tout, tout <strong>de</strong>suite » est sans équivoque,garantitainsi un délai d’intervention<strong>de</strong> 24 heuresau maximum enplomberie.Le clientchoisit lui-mêmeson heure<strong>de</strong> ren<strong>de</strong>z-vousAutre astuce qu’il a imaginéepour se démarquer <strong>de</strong> la concurrence: la possibilité pour lesclients <strong>de</strong> fixer eux-mêmes, parIntern<strong>et</strong>,la date <strong>et</strong> l’heure <strong>de</strong> passage<strong>du</strong> technicien.« L’internauteremplit une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> ren<strong>de</strong>z-vousen ligne, qui se téléchargeautomatiquement dansle planning <strong>de</strong> l’entreprise.Il reçoitensuite un mail <strong>de</strong> confirmation», explique Gérard Maumon.C’est ce qu’on appelle lesens <strong>du</strong> service !Mais la stratégie n’est pas innocente.«Il s’agit <strong>de</strong> rivaliser avecles mastodontes <strong>du</strong> secteur, quivont prochainement entrer dansla course, avec l’ouverture <strong>du</strong>marché <strong>de</strong> l’énergie aux particuliers», reconnaît l’entrepreneur.INFAUMON, LEBOÎTIER QUI VAFAIRE RÉVOLUTIONGérard Maumona <strong>de</strong> la suite dansles idées. Il a misau point un boîtierrévolutionnaire, qu’ila pris soin <strong>de</strong> fairebrev<strong>et</strong>er. Infaumon,p<strong>et</strong>it outil <strong>de</strong>stinéà prendre placeprès <strong>de</strong> la chaudière,offre plusieursfonctionnalités.À la manièred’un dictaphone,il perm<strong>et</strong> autechniciend’enregistrervocalement l’obj<strong>et</strong><strong>de</strong> son interventionchez le client.Infaumon s<strong>et</strong>ransforme ainsien carn<strong>et</strong> d’entr<strong>et</strong>ienparlant. Le boîtiercomporteégalement <strong>de</strong>sinstructions utilespour m<strong>et</strong>tre lachaudière en route.Il fournit en outreles consignes <strong>de</strong>sécurité à respecteren cas <strong>de</strong>fonctionnementanormal <strong>de</strong> lachaudière.La touche« dépanneur »indique enfinvocalement lescoordonnées<strong>du</strong> technicien.L’accès auxinformations n’estpossible qu’à l’ai<strong>de</strong>d’une cléspécialementparamétrée. Idéalpour fidéliserla clientèle.Encore à l’état<strong>de</strong> proj<strong>et</strong>, le boîtierInfaumon seraven<strong>du</strong> auxparticuliers avecles contratsd’entr<strong>et</strong>ien ou à<strong>de</strong>s distributeursd’énergie.Une stratégie <strong>de</strong>communication bétonPour élargir son portefeuilleclients,ce plombier hors normea également misé sur une stratégie<strong>de</strong> communication offensive.«Depuis ma rencontre avecle publiciste girondin AlainPinault, en 1982, je poursuismon apprentissage dans ce domaine», s’enthousiasme-t-il.Tant <strong>et</strong> si bien qu’il maîtrise désormaispresque toutes les ficelles<strong>de</strong> la discipline. « Nousmenons chaque année unecampagne publicitaire axéesur l’humour, à grand renfortd’affiches 4 X 3 placardéesdans le centre ville <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux<strong>et</strong> sur les bus <strong>de</strong> l’agglomération»,raconte Gérard Maumonqui joue sur le côté décalé.« Nous avons pris le parti <strong>de</strong>m<strong>et</strong>tre en scène les salariés,tantôt déguisés, tantôt dévêtus», s’amuse-t-il.Pour capter <strong>de</strong> nouveauxclients, Gérard Maumon achèteégalement <strong>de</strong>s encarts publicitairesdans la presse régionale,les gratuits locaux <strong>et</strong> les Pagesjaunes. « Je suis pru<strong>de</strong>nt sur lechoix <strong>de</strong>s supports ainsi quesur l’emplacement <strong>de</strong> la publicité», confie-t-il.Sa priorité : les ban<strong>de</strong>aux <strong>de</strong> couverture<strong>et</strong> les pages people, qu<strong>et</strong>out le mon<strong>de</strong> lit.Le budg<strong>et</strong> consacréà la communication,qui avoisine150 000 euros par an,est certescolossal ; mais c’est sans doutece qui a permis à l’entreprise <strong>de</strong>gagner <strong>de</strong>s parts <strong>de</strong> marché <strong>et</strong>d’afficher <strong>de</strong>s performances à fairepâlir ses concurrents.Fin 2005,Maumon & Maumonaffichait un chiffre d’affaires<strong>de</strong> 3 millions d’euros <strong>et</strong>30 000 clients sous contrat.Ann-Karen Bartoszewski19LE MONDE DES ARTISANS / JANVIER-FÉVRIER 2007


OutilsGestionEN BREFENTREPRENDREEn solo ? Chiche !À la fois force <strong>de</strong> vente, managers<strong>de</strong> leurs propres compétences <strong>et</strong>exécutants, les solos ont le venten poupe <strong>et</strong> leur statut fait rêverbon nombre <strong>de</strong> Français. Maisattention aux len<strong>de</strong>mains quidéchantent faute <strong>de</strong> s’être poséles bonnes questions avant <strong>de</strong> selancer. C’est justement l’objectif<strong>de</strong> Travailler en solo qui y répondavec précision.Ses conseils d’experts reconnus,ses informations pratiquesimmédiatement applicables vousperm<strong>et</strong>tent d’i<strong>de</strong>ntifier vos réellesmotivations, vos atouts <strong>et</strong> surtoutles moyens <strong>de</strong> définir un cadreprofessionnel efficace <strong>et</strong>épanouissant.Se choisir un statut, les bonnesraisons <strong>de</strong> <strong>de</strong>venir solo, trouver<strong>de</strong>s clients, gérer sa charge <strong>de</strong>travail, se faire payer, s’assurerune bonne structure <strong>de</strong> travail,se motiver, se former… autant <strong>de</strong>thèmes ou questions traités parles auteurs, Sandrine Chesnel <strong>et</strong>Frédéric Mélot, journalistes <strong>et</strong>auteurs <strong>de</strong> plusieurs gui<strong>de</strong>ssur l’emploi, l’entreprise <strong>et</strong>la formation. Frédéric Mélotcollabore d’ailleurs <strong>de</strong>puis peuau Mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s artisans.Travailler en solo,Collection « 100 conseils <strong>de</strong> pros »L’Express 125 p. 10,50 euros TTC.Charges Allègement Smic : que gagne-t-on ?Le gouvernement a annoncé pour 2007 une « suppression <strong>de</strong>s cotisations patronalesau niveau <strong>du</strong> Smic pour les TPE ». Quel impact sur les finances <strong>de</strong> l’artisan employeur ?Si votre entreprise comportemoins <strong>de</strong> 20 salariés,vous aurezdroit à la ré<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> chargesprogrammée pour le1 er juill<strong>et</strong> 2007.Reste à calculer ceque cela vous apporte <strong>de</strong> plus queles allègements déjà en place.1. Quelles sont lescotisations concernées ?Les lignes assurance maladie,assurancevieillesse (plafonnée <strong>et</strong>déplafonnée) <strong>et</strong> allocations familialesvont enfin tomber à zérol’été prochain. Il s’agit <strong>de</strong>s cotisationsUrssaf sur lesquelles portaitdéjà l’allègement « Fillon » entreune fois <strong>et</strong> 1,6 fois le Smic.Les autres cotisations patronales(acci<strong>de</strong>nts <strong>du</strong> travail, contributionssolidarité autonomie,logement,chômage,prévoyance,formation,<strong>et</strong>c.) ne seront pas supprimées.2. Comment en bénéficier ?Il faudra attendre la publication<strong>de</strong>s textes m<strong>et</strong>tant en place lamesure pour connaître les détails<strong>de</strong> son application administrative.Dansl’allègement Fillon,il fautcalculer les cotisations à tauxpleins, puis la ré<strong>du</strong>ction à laquellel’employeur a droit,<strong>et</strong> indiquerle tout sur le bull<strong>et</strong>in <strong>de</strong>salaire.Avec <strong>de</strong>s taux ré<strong>du</strong>its à zéro, ceserait l’occasion <strong>de</strong> supprimerces calculs. Même si le gouvernementne va pas jusque-là, aumoins les calculs seront-ils simplifiéspar c<strong>et</strong>te exonération totale<strong>de</strong> plusieurs cotisations.Et au-<strong>de</strong>là <strong>du</strong> Smic ?Coût mensueld’un salarié au SmicExemple fictif : les cotisations complémentaires peuventvarier d’un métier à l’autre (acci<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> travail, action sociale…).Renseignez-vous auprès <strong>de</strong> votre Urssaf, votre organisationprofessionnelle ou <strong>de</strong> votre expert-comptablepour effectuer les calculs correspondant à votre situation.Actuellement(allègement Fillon)1 566,51 €Autres charges(acci<strong>de</strong>nts <strong>du</strong> travail,autonomie, r<strong>et</strong>raite,complémentaire,chômage...)285,86 €CotisationsUrssafconcernées26,34 €Salaire brut1 254,31 €Juill<strong>et</strong> 20071 540,17 €3. Combien gagne-t-on ?Aux taux actuels, les cotisationsconcernées s’élèvent à 26,34 €par mois pour un salarié au Smicà 35 heures, puisqu’elles sontdéjà fortement ré<strong>du</strong>ites par lesallègements Fillon. En supprimantc<strong>et</strong>te charge mensuelle, legouvernement vous offre une« ristourne » d’environ 1,7 % surle coût total d’un salarié au Smicpour votre entreprise. T. H.Dès l’annonce <strong>de</strong> la suppression <strong>de</strong> certaines cotisations patronales au niveau <strong>du</strong> Smic, les organisationsreprésentatives <strong>de</strong> l’artisanat ont <strong>de</strong>mandé son extension au-<strong>de</strong>là <strong>du</strong> salaire minimum. Selonl’Union professionnelle artisanale, « la mesure <strong>de</strong> suppression <strong>de</strong>s charges au niveau <strong>du</strong> Smic aura peud’impact sur les entreprises artisanales sachant que la gran<strong>de</strong> majorité <strong>de</strong>s branches professionnelles<strong>de</strong> l’artisanat a revalorisé les grilles <strong>de</strong>s salaires ces <strong>de</strong>rnières années ». « En conséquence, les artisansrémunèrent leurs salariés à un niveau supérieur au Smic. »Depuis, l’Assemblée permanente <strong>de</strong>s chambres <strong>de</strong> métiers <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’artisanat a obtenu l’assurance<strong>de</strong> Renaud Dutreil, ministre <strong>de</strong>s PME, que la mesure s’appliquerait « en siffl<strong>et</strong> » jusqu’à 1,6 fois le Smic.Concrètement, seules les cotisations patronales <strong>de</strong>s salariés au Smic seront ré<strong>du</strong>ites à zéro,mais les salaires supérieurs bénéficieront <strong>de</strong> ré<strong>du</strong>ctions plus intéressantes que l’allègement Fillon existant.20LE MONDE DES ARTISANS / JANVIER-FÉVRIER 2007


UnExpert-Comptableça comptepour réussir ...Nicolas Fasquel,Patron d’une entreprise <strong>de</strong> maçonnerie <strong>de</strong>puis 10 ans.“ Mon expert-comptable m’a conseillé dansla gestion sociale <strong>de</strong> mes salariés “.Sir<strong>et</strong> 776 038 077 00025 - Crédit photo : MasterfileMon expert-comptable. Mon expert-conseilsAu<strong>de</strong> . Aveyron . Gard . Hérault . Lozère . Pyrénées-Orientaleswww.oec-montpellier.org


outilsinfo-docEN BREFLIVREUn gui<strong>de</strong> originalpour créerson entreprisePascal Le Guern <strong>et</strong> Jacky Isabellosont <strong>de</strong>s écrivains engagés. La« nano-entreprise », ils y croient.Leur p<strong>et</strong>it livre, à la fois pédagogique<strong>et</strong> dérangeant,aura donc<strong>de</strong>ux types <strong>de</strong>lecteurs : l’apprenti-créateur,qui y trouvera <strong>de</strong>quoi nourrirsa réflexion, sonproj<strong>et</strong>, puissa réussite ; <strong>et</strong> aussi tous ceux qui,ces temps-ci, tentent <strong>de</strong> nous fairecroire que pour rendre le sourireà ce pays, il suffit <strong>de</strong> quelquesmilliards <strong>de</strong> plus. Comme le CNE(70 000 emplois créés sansun euro <strong>de</strong> subvention), leurs« trente propositions pour la nanoéconomie» partent d’un principe :elles ne doivent rien coûter à l’État.Lisez-les, c’est rafraîchissant !Créer son entreprise. Éditions Jacob-Duvern<strong>et</strong>.212 pages. 11 euros.NOUVEAU SITELe Salon <strong>de</strong>s entrepreneursen ligneEntrepreneurs, vous n’êtes plusseuls ! Avec son nouveau site,le Salon <strong>de</strong>s entrepreneurs peutvous ai<strong>de</strong>r à répondre à tout momentà vos questions.La nouvelle architecture <strong>du</strong> sitevous perm<strong>et</strong>, entre autres, <strong>de</strong> :■ r<strong>et</strong>rouver en un lieu unique,via le web, tous les partenairesincontournables <strong>de</strong> la création,reprise ou <strong>du</strong> développement<strong>de</strong> votre entreprise ;■ accé<strong>de</strong>r à <strong>de</strong>s offres <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>its<strong>et</strong> services personnalisés ;■ bénéficier d’un contenu <strong>et</strong> d’uneactualité technique <strong>et</strong> pratique selonvotre profil ;NOM DU FICHIER :www.salon<strong>de</strong>sentrepreneurs.comExport Du concr<strong>et</strong> !Les marchés extérieurs vous tentent ? Vous avez lu le dossier export <strong>du</strong> Mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>sArtisans (voir n° 51) <strong>et</strong> vous vous sentez l’âme d’un conquérant ? Un conseil: ne partezpas seul.Depuis six ans,Ubifrance,l’organismechargé d’accompagnerles entreprises françaisesà l’étranger,dispose d’unemission artisanat TPE.Son responsable,François-XavierBrun<strong>et</strong>,estconscient que l’action <strong>de</strong>s pouvoirspublics en faveur <strong>de</strong>s entreprisesexportatrices doit s’adapterà l’artisanat.Avec un premierobjectif :faire connaître sestalents. « Il faut sortir <strong>de</strong> la légen<strong>de</strong>:“Ces savoir-faire que <strong>lemon<strong>de</strong></strong> nous envie.”Dans la plupart<strong>de</strong>s cas, les étrangers ne lesconnaissent pas <strong>et</strong> n’envientdonc rien <strong>du</strong> tout. » Concrètement,son service se proposed’accompagner l’artisan tournévers l’export tout au long d’unitinéraire bien balisé.Qui contacter ?Grâce à un accord avec les chambres<strong>de</strong> métiers <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’artisanat,Ubifrance participe à la créationd’un véritable service exportdans les CMA.Si ce service n’existepas encore dans votre département,vous pouvez interrogerdirectement la mission artisanatTPE d’Ubifrance sur les possibilitésd’accompagnement.TémoignageL’entreprise <strong>de</strong>Marie-FranceDamamme,restauratrice <strong>de</strong>tapisseries, abénéficié d’unstand tricolore auSalon Denkmal<strong>de</strong> Leipzig(Allemagne).ARTISANS VOYAGEURSShanghai (Chine) l’été <strong>de</strong>rnier, Leipzig (Allemagne) en octobre…Les artisans français <strong>de</strong>viendraient-ils a<strong>de</strong>ptes <strong>du</strong>voyage en groupe ? Sur les 70 participants à l’exposition« France, maisons à vivre » dans la capitale économiquechinoise, 24 étaient artisans.Outre-Rhin, ce sont les spécialistes <strong>de</strong> la restauration <strong>du</strong>patrimoine qui ont fait le déplacement. « Nous avons eu <strong>de</strong>très bons contacts sur notre stand dont certains <strong>de</strong>vraientaboutir », raconte Marie-France Damamme, restauratrice<strong>de</strong> tapisseries. Un bon départ pour un premier Salon à l’étranger.« Et nous avons eu l’honneur d’être récompenséspar une médaille d’or <strong>du</strong> Salon Denkmal ! »CONTACTS : Votre chambre <strong>de</strong> métiers<strong>et</strong> <strong>de</strong> l’artisanat : 0825 36 36 36Ubifrance : www.ubifrance.fr/matLa labellisationEn ouvrant un « pavillon français »sur certains Salons internationaux,Ubifranceperm<strong>et</strong> aux artisans<strong>de</strong> venir y exposer sans arriverseuls en terrain inconnu (voirencadré).Les inscriptions se font<strong>de</strong> manière collective,par l’intermédiaired’une CMA ou d’une organisationprofessionnelle.Il s’agit<strong>de</strong> montrer <strong>de</strong> quoi l’artisanatfrançais est capable <strong>et</strong> d’établir<strong>de</strong>s contacts.Le groupementd’exportateursLorsque plusieurs entreprises serassemblent pour abor<strong>de</strong>r ensembleun marché étranger, l’associationou la CMA qui pilote legroupement peut profiter gratuitement<strong>de</strong>s conseils d’Ubifrance<strong>et</strong> obtenir jusqu’à 20 000 eurosd’ai<strong>de</strong> pour faire avancer le proj<strong>et</strong>.Et pourquoi ne pas envoyerun volontaire international en entrepriseen mission <strong>de</strong> prospection? Ces jeunes diplômés au statutavantageux ont désormais ledroit <strong>de</strong> se partager entre plusieursentreprises.Le Si<strong>de</strong>xLe soutien indivi<strong>du</strong>alisé à la démarcheexport (Si<strong>de</strong>x) est uneai<strong>de</strong> financière directe pour vousai<strong>de</strong>r à boucler un proj<strong>et</strong> bien défini.Maisla plupart <strong>de</strong>s ai<strong>de</strong>s auxentreprises relèvent <strong>du</strong> niveaurégional.Pour y avoir accès,votremeilleure alliée reste donc laCMA. T. H.LMA22LE MONDE DES ARTISANS / JANVIER-FÉVRIER 2007


OutilsPro<strong>du</strong>itsTERMINALDE PAIEMENTSAdaptezvos couleursGrâce à un système exclusif<strong>de</strong> clips mo<strong>du</strong>lables, disponibleen 7 coloris, Odyssé, le terminalpoint <strong>de</strong> vente conçu par AuresTechnologies, <strong>et</strong> son imprimantecoordonnée, l’ODP 200, s’adaptentau style <strong>de</strong> votre environnementcommercial <strong>et</strong> sert votreimage <strong>de</strong> marque. En rupture avecles lignes droites <strong>et</strong> anguleuses<strong>de</strong>s matériels d’encaissementclassiques, les courbes elliptiques<strong>de</strong> la gamme Odyssé imposent un<strong>de</strong>sign inédit <strong>et</strong> contemporain.Aures : 01 69 11 16 60Bosch sans fil Puissance, autonomie <strong>et</strong> longévitéDéjà très éprouvée pour sesapplications dans la téléphoniemobile, les ordinateursportables <strong>et</strong> les appareilsphotos, la technologie Lithium-Ion trouve naturellement une utilisationdans les outils électroportatifs.Toutefois,siun nombrecroissant <strong>de</strong> fabricants propose<strong>de</strong>s outils sans fil alimentés par<strong>de</strong>s batteries Lithium-Ion,toutesles technologies ne se valent pas.Bosch, quant à elle, sait utiliserc<strong>et</strong>te technologie <strong>et</strong> propose <strong>de</strong>soutils toujours plus performants<strong>et</strong> d’une excellente longévité.Bosch vient <strong>de</strong> lancer <strong>de</strong>ux nouvellescatégories d’outils électroportatifs:les 10,8 <strong>et</strong> 36 volts.Avecle marteau perforateur sans filGBH 36V-LI Professionnal,Boschoffre un outil sans fil 36 volts aussipuissant qu’un outil filaire.Quant au plus p<strong>et</strong>it tournevissans fil au mon<strong>de</strong>, <strong>de</strong>stiné auxprofessionnels <strong>du</strong> bâtiment, leGSR 10,8 V-LI Professionnal, ilprouve que les outils Lithium-IonContactconsommateurs :Tél. :0 800 05 50 51.E-mail :conseiller.bosch@fr.bosch.compeuvent développer une puissanceéquivalente à celle <strong>de</strong>s appareilstraditionnels,tout en étant<strong>de</strong>ux fois moins encombrants.Ces performances s’expliquentpar la technologie ECP (Electroniccell protection) qui protègeles cellules contre la surcharge,la décharge complète <strong>et</strong> la surchauffe.Ces outils sont disponibleschez les reven<strong>de</strong>urs spécialisésBosch.DR


OutilsPro<strong>du</strong>itsEN BREFDREMELIl prolongevotre mainFort d’une conceptionnouvelle, ergonomique<strong>et</strong> pratique, leStylus Lithium-Ion est un outilmultifonctions léger, compact <strong>et</strong>sans fil. Il est donc confortable <strong>et</strong>facile à utiliser. Dremel l’a conçucomme un véritable prolongement<strong>de</strong> la main, afin <strong>de</strong> garantir un positionnementoptimal <strong>de</strong> l’outilpour assurer la précision nécessairepour tous les travaux complexes<strong>de</strong> gran<strong>de</strong> finesse.Sans fil, sa batterie Lithium-Ionest constamment rechargeablesans eff<strong>et</strong> mémoire ni déchargeautomatique. Le variateur <strong>de</strong> vitesse(5 000 à 25 000 tours/mn)perm<strong>et</strong> <strong>de</strong> choisir la vitesse adaptéeau travail en cours. L’interrupteurmarche/arrêt perm<strong>et</strong> <strong>de</strong>conserver le réglage <strong>de</strong> vitesse.Dremel livre le Stylus avec un supportchargeur qui intègre un rangementpour les accessoires. Livréen kit avec 15 accessoires incluantune fraise haute vitesse,une meule en carbure <strong>de</strong> silicium,un tampon à polir imprégné, <strong>de</strong>sdisques à tronçonner <strong>et</strong> un polissoirabrasif.Prix conseillé : 79,99 euros TTC.www.dremel.comOutillage Ces manches ont une âme !Fin 2005, PSP Peugeot<strong>et</strong> Muller Outils se rejoignent.Depuis, les<strong>de</strong>ux marques combinentleur savoir-faire pour<strong>de</strong>venir <strong>de</strong>s acteurs majeurssur le marché <strong>de</strong>l’outillage à mains. Aujourd’hui,Muller Outilslance une nouvelle gamme<strong>de</strong> manches.Tri matières, ces <strong>de</strong>rnierssont équipés d’une âmeen fibre <strong>de</strong> verre <strong>et</strong> sontétudiés pour résister auxdifférentes contraintesauxquelles ils sont soumis.C<strong>et</strong>te gamme est complète<strong>et</strong> regroupe six références<strong>de</strong> qualité : manchemass<strong>et</strong>te, manchemarteau bâtiment, manchemasse, manche piocheœil rond,manche piocheœil ovale <strong>et</strong> manchepelle.La composition <strong>du</strong> manch<strong>et</strong>ri matières lui procurerobustesse <strong>et</strong> capacitéFruits <strong>de</strong> trois ans <strong>de</strong> rechercheau Japon puis<strong>de</strong> <strong>de</strong>ux années <strong>de</strong> développementen France,les ciments technologiquesSensium <strong>de</strong> Lafargecombinent trois innovations:la technologie sanspoussière, un nouveauprocessus <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction<strong>et</strong> <strong>de</strong>s propriétés innovantes.Ils se déclinent en <strong>de</strong>uxpro<strong>du</strong>its spécifiques,Sensiumpour mortier <strong>et</strong> Sensiumpour béton. Ils sontplus propres : sans poussière,ils offrent plus <strong>de</strong>confort à l’utilisation <strong>et</strong> l<strong>et</strong>ravail est plus soigné. Ilsd’absorption <strong>de</strong>s vibrations:une âme en fibre <strong>de</strong>verre, <strong>du</strong> polypropylène<strong>et</strong> <strong>de</strong>l’élastomère.Chez lesdistributeursPeugeot-Muller.Tél. : 03 81 21 14 50Maçonnerie Des ciments sans poussièreoffrent plus <strong>de</strong> facilité :plus maniables <strong>et</strong> plussouples pour le mortier,plus flui<strong>de</strong>s <strong>et</strong> plus facilesà étaler pour les bétons,ils <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt moins d’effortsà la mise en œuvre<strong>et</strong> ré<strong>du</strong>isent ainsi la pénibilité<strong>du</strong> travail sur chantier.Ilssont plus efficaces,<strong>du</strong>rcissant plus vite, <strong>et</strong>étant plus résistants. Unsubstantiel gain <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ctivitésur le chantier.Lafarge Ciments.Tél. : 01 49 11 40 4025LE MONDE DES ARTISANS / JANVIER-FÉVRIER 2007


OutilsPrix Goût <strong>et</strong> Santé 2007 De bonnes r<strong>et</strong>ombéespour les artisans <strong>de</strong> l’alimentaireVous êtes artisan <strong>de</strong> l’alimentaire,les pro<strong>du</strong>itsque vous créez sont bons au goût <strong>et</strong> bons pour la santé ?Faites-les connaître en participant au prix Goût <strong>et</strong> Santé2007 <strong>de</strong> MAAF Assurances.Récompenser les artisans<strong>de</strong> bouche qui réussissentà allier excellencegustative,innovation <strong>et</strong>qualités nutritionnelles.C’étaitle souhait <strong>de</strong> l’assureurhistorique <strong>de</strong> l’artisanat,MAAF Assurances,lorsqu’il alancé le prix Goût <strong>et</strong> Santévoici trois ans.Chaque année désormais,TémoignagesLES LAURÉATS VOUS PARLENT…un jury <strong>de</strong> gastronomes <strong>et</strong><strong>de</strong> professionnels, présidépar le Dr Jean-Marie Bourre,nutritionniste<strong>et</strong> membre<strong>de</strong> l’Académie nationale <strong>de</strong>mé<strong>de</strong>cine,décerne à quatreartisans auteurs d’une rec<strong>et</strong>teoriginale,un prix dansles catégories « sucré »,« salé » <strong>et</strong> un prix spécial,chacun doté <strong>de</strong> 5 000 eurosLes vainqueurs successifs sont tous d’accord :être l’un <strong>de</strong>s lauréats <strong>du</strong> prix Goût <strong>et</strong> Santé <strong>de</strong> MAAFAssurances, perm<strong>et</strong> <strong>de</strong> doper ses ventes, en faisantbénéficier le pro<strong>du</strong>it primé d’un véritable label<strong>de</strong> qualité nutritionnelle.(2 500 euros pour le prixspécial <strong>du</strong> jury).Au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong>s qualités gastronomiques<strong>de</strong> leurs préparations(elles ont jusque-là ététrès le haut <strong>de</strong> gamme !),lesartisans candidats doiventfaire état d’une véritable recherched’équilibre nutri-CommeChristopheRousselle,vous pouvezprésenter<strong>de</strong>s spécialitéssucrées (ici unp<strong>et</strong>it gâteau auchocolat bio)…tionnel, ou d’apports nécessairesà l’alimentation.Mais l’effort en vaut la chan<strong>de</strong>lle: le prix a, comme entémoignent les anciens lauréats,<strong>de</strong>s r<strong>et</strong>ombées médiatiques<strong>et</strong> commercialesimportantes. Alors, pourquoine pas participer ?…ou saléesà l’image<strong>de</strong>s confitsd’endives<strong>de</strong> Saint-Marmitin.DRDRMo<strong>de</strong> d’emploi COMMENT PARTICIPER ?« Grâce à ce prix,j’ai eu un reportage sur TF1 »Pierre Cotard, maître artisancharcutier, lauréat 2004 en catégorie« salé » pour son boudin,le Vertillais : « Après ceprix, j’ai eu beaucoup <strong>de</strong> r<strong>et</strong>ombéesmédiatiques : dans lapresse, à la radio <strong>et</strong> je suismême passé sur TF1 ! Avec les5 000 euros que j’ai gagnés, j’aipu développer une cellule <strong>de</strong>pro<strong>du</strong>ction dédiée à mon boudin,le Vertillais, pour le vendreau niveau national. »DR« Ce prix rassurele consommateur »Jean-Marc Casteigt, maître artisansaurisseur, lauréat 2005pour son saumon fumé entièrementnaturel : « Ce prix rassurele consommateur, c’est un gage<strong>de</strong> qualité <strong>et</strong> <strong>de</strong> bénéfice pour lasanté ! J’ai mis le logo sur mesemballages. Ce qui m’intéressaitdans ce prix, c’est qu’il y a <strong>de</strong>sspécialistes <strong>de</strong> la nutrition dansle jury. Je peux désormais prouverà mes clients les bienfaits <strong>du</strong>saumon fumé artisanalement. »■ En plus <strong>de</strong> la reconnaissance <strong>et</strong> <strong>de</strong>s r<strong>et</strong>ombées médiatiques,DES PRIX DE 5 000 ET 2 500 EUROS ■ Attention à la date limite<strong>de</strong>s r<strong>et</strong>ours <strong>de</strong> dossiers : le 30 AVRIL 2007.DRConditions :Étre artisan <strong>de</strong> bouche, avoir mis au pointune spécialité sucrée ou salée, ou un procédé<strong>de</strong> fabrication ré<strong>du</strong>isant les facteurs<strong>de</strong> risque (sucres, graisse, cholestérol…), seul ou avec <strong>de</strong>s collègues,tout en maintenant un niveau élevé <strong>de</strong> qualité gustative.Mo<strong>de</strong> d’emploi :■ Deman<strong>de</strong>z un dossier, soit à votre chambre <strong>de</strong> métiers <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’artisanat,soit directement à MAAF Assurances. Tél. : 05 49 34 35 04ou sur www.maaf.fr/pro■ Déposez votre dossier avant le 30 avril 2007.■ En juin 2007, un préjury sélectionnera sur dossier neuf finalistesqui recevront chacun un soutien financier pour leur participation àla finale.■ En octobre 2007, les neuf finalistes seront auditionnés à Parispar un jury composé <strong>de</strong> nutritionnistes, <strong>de</strong> gastronomes<strong>et</strong> <strong>de</strong> représentants <strong>de</strong> l’artisanat, qui désignera <strong>de</strong>ux lauréats(sucré, salé). Un prix spécial <strong>du</strong> jury pourra être aussi décerné.■ Chaque lauréat se verra rem<strong>et</strong>tre un chèque <strong>de</strong> 5 000 euros(2 500 euros pour le prix spécial). C’est un <strong>de</strong>s prix les plus richementdotés <strong>de</strong> toutes les récompenses artisanales.N’atten<strong>de</strong>z pas ! Deman<strong>de</strong>z dès maintenant votre dossier d’inscriptionMAAF Assurances – Prix Goût <strong>et</strong> Santé – Tél. : 05 49 35 35 04www.maaf.fr/pro – E-mail : concours.prix_gout_sante@maaf.fr26LE MONDE DES ARTISANS / JANVIER-FÉVRIER 2007


DOSSIERBien menerun entr<strong>et</strong>iend’embaucheVotre activité artisanale a besoin <strong>de</strong> sang neuf ? Mais,vousle savez, recruter <strong>de</strong>s collaborateurs qualifiés <strong>et</strong> surtoutcompétents,relève <strong>du</strong> casse-tête pour les p<strong>et</strong>itesstructures.L’enquête <strong>de</strong> conjoncture annuelle réalisée parBNP Paribas Lease Group en janvier 2006 auprès <strong>de</strong>100 000 patrons <strong>de</strong> PME, en France notamment, établitd’ailleurs un constat sans appel : 42 % <strong>de</strong>s dirigeantsd’entreprises <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 20 salariés estiment que recruterest très difficile pour eux.Parmi les raisons invoquées,leurs moindres moyens par rapport aux plus grossesstructures, mais surtout leur manque <strong>de</strong> formation <strong>et</strong> donc<strong>de</strong> technique pour mener à bien c<strong>et</strong>te tâche chronophagequ’ils doivent souvent assumer seuls. C<strong>et</strong>te étape estpourtant cruciale pour l’avenir <strong>de</strong> leur activité.Dans cedossier, vous trouverez les conseils <strong>de</strong> base pour meneravec succès l’étape clé <strong>de</strong> votre processus <strong>de</strong> recrutement:l’entr<strong>et</strong>ien d’embauche. Bien préparer, mener <strong>et</strong> finaliser ceren<strong>de</strong>z-vous perm<strong>et</strong>tra <strong>de</strong> détecter <strong>et</strong> <strong>de</strong> convaincre lesbons profils.Et,pourquoi pas,envisager une pério<strong>de</strong> d’essaiavec le meilleur d’entre eux ?RecrutementDossier réalisé par Frédéric MélotPRÉPAREREntr<strong>et</strong>ien d’embauche :« Se poser <strong>de</strong>squestions clés »Lire page 28MENERLes clés d’un entr<strong>et</strong>ienbien con<strong>du</strong>itLire page 29FINALISERDernière ligne droite :qu’il est difficile<strong>de</strong> choisir !Lire page 3027LE MONDE DES ARTISANS / JANVIER-FÉVRIER 2007


DOSSIERPréparerEntr<strong>et</strong>ien d’embauche« Se poser<strong>de</strong>s questions clés »Coach <strong>de</strong> professionnels,consultante associée <strong>de</strong> la société <strong>de</strong> conseil en management Acteüs,Isabelle Harlé estime qu’un entr<strong>et</strong>iend’embauche réussi est celui qui vous fournira assez d’informations pour déci<strong>de</strong>r si vous allez ou non envisager une pério<strong>de</strong> d’essai.Le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s artisans : Unbon entr<strong>et</strong>ien d’embauche,c’est quoi ?Isabelle Harlé : L’entr<strong>et</strong>ien estréussi quand la récolte d’informationsest suffisante pour envisager<strong>de</strong> proposer une pério<strong>de</strong>d’essai.Cela implique bien sûr untravail <strong>de</strong> préparation en amont.Et notamment <strong>de</strong> se poser <strong>de</strong>squestions clés.LMA : Quelles sont-elles ?I. H. : Celle <strong>de</strong> sa posture parexemple. Ce moment d’échangessera pollué si on l’abor<strong>de</strong>comme une corvée ou un jeugagnant/perdant <strong>et</strong> sera mieuxpréservé si on l’abor<strong>de</strong> commeun moment fondamentalementutile pour l’activité.Autre exemple:définir les besoins dans lesdimensions techniques <strong>et</strong> relationnelles<strong>du</strong> poste offert. Leplan technique dépendra <strong>du</strong>métier. Quant aux aspects relationnels,ils peuvent porter sur<strong>de</strong>s thèmes comme l’autonomie: le bon candidat <strong>de</strong>vra-t-ilavoir un profil d’entrepreneur,d’apporteur d’idées,ou <strong>de</strong>vra-tilobéir ?LMA : À ce titre, l’entr<strong>et</strong>iensera un précieux révélateur.Il peut arriver que <strong>de</strong>scandidats posent <strong>de</strong>squestions embarrassantespour le recruteur, sur leursperspectives d’évolution àtrois ans, sur la stabilitéfinancière <strong>de</strong> l’entreprise…I. H. : Il n’y a pas <strong>de</strong> raison d’êtreembarrassé. Je propose <strong>de</strong> prendreces questions « embarrassantes» comme une tentative <strong>du</strong> candidat<strong>de</strong> parler <strong>de</strong> ces suj<strong>et</strong>s, davantagequ’une recherche <strong>de</strong> réponses« définitives ».C’est sa manière<strong>de</strong> collecter <strong>de</strong> l’information,luiaussi,pour déci<strong>de</strong>r s’il accepteravotre éventuelle offre.Etl’on peut s’en servir pour rebondir:« Vos perspectives <strong>de</strong> carrièrechez nous dépen<strong>de</strong>nt aussi <strong>de</strong>vous. Par contre, je peux vousdonner ma vision à terme <strong>de</strong> monentreprise… ».LMA : Après l’entr<strong>et</strong>ien, est-ilbon <strong>de</strong> prendre d’autres avisen interne, pour limiter lesrisques ?I. H. : Oui.Multiplier les regardsperm<strong>et</strong> <strong>de</strong> compenser la zoneaveugle <strong>du</strong> recruteur in<strong>du</strong>ite parson bagage personnel.Les autresinterviewers peuvent remarquerd’autres aspects importants.Maisla décision définitive doit revenirau recruteur.Ce que dit la loiLes limites à ne pas franchirQue ce soit lors <strong>de</strong> l’entr<strong>et</strong>ien,dans la rédaction <strong>de</strong> l’annonce,la discrimination à l’embaucheest punie par la loi.LMABien que votre liberté soit gran<strong>de</strong> dans votre démarche <strong>de</strong>recrutement, vous <strong>de</strong>vez respecter un cadre légal bien précis<strong>de</strong>puis la rédaction <strong>du</strong> texte <strong>de</strong> votre offre d’emploi, jusqu’aurespect <strong>de</strong> la vie privée dans vos questions, en passant par lestests ou questionnaires que vous soum<strong>et</strong>triez à votre candidat.DiscriminationEn tant que recruteur, il vous est interdit <strong>de</strong> baser votredécision sur le sexe <strong>de</strong>s candidats, leur apparence physique,leur âge, leur situation familiale, leurs mœurs ou orientationsexuelle, leur état <strong>de</strong> santé, leur handicap, le fait qu’unecandidate soit enceinte, leur appartenance à une <strong>et</strong>hnie, unerace ou une nation particulière, leurs convictions religieuses, activités syndicales ou politiques.Si vous rédigez une offre d’emploi, elle doit être écrite en français, ne mentionner ni limite d’âge, nisexe, ni situation familiale, ni mentions discriminatoires.L’entr<strong>et</strong>ienVous ne <strong>de</strong>vez poser au candidat que <strong>de</strong>s questions qui vous perm<strong>et</strong>tront exclusivement <strong>de</strong> juger <strong>de</strong> sacapacité à occuper le poste que vous offrez, ou d’estimer ses aptitu<strong>de</strong>s professionnelles. De ce fait,vous ne pouvez pas interroger le candidat sur sa vie privée (sexualité, situation matrimoniale,profession <strong>du</strong> conjoint…). Exemples <strong>de</strong> questions à ne jamais poser : « Quelle religion pratiquezvous? Préférez-vous porter <strong>de</strong>s bas ou <strong>de</strong>s collants ? À quelle formation politique appartenez-vous ?Êtes-vous souvent enceinte, combien d’enfants avez-vous ou voulez-vous ? »Tests <strong>et</strong> questionnairesVous <strong>de</strong>vez informer tout candidat <strong>de</strong>s techniques d’embauche utilisées, <strong>et</strong> à plus forte raison si vouslui faites passer <strong>de</strong>s tests psychologiques, techniques, graphologiques ou le soum<strong>et</strong>tez à <strong>de</strong>squestionnaires. Dans ce cas, sachez que le candidat est en droit <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r <strong>et</strong> d’obtenir sesrésultats.DR28LE MONDE DES ARTISANS / JANVIER-FÉVRIER 2007


DOSSIERMenerMétho<strong>de</strong> Les clésd’un entr<strong>et</strong>ien bien con<strong>du</strong>itBien abor<strong>de</strong>r <strong>et</strong> bien con<strong>du</strong>ire votre entr<strong>et</strong>ien estcrucial pour la qualité <strong>du</strong> recrutement.En structurer ledéroulement autour d’un réel échange vous perm<strong>et</strong>trad’atteindre votre objectif: trouver le bon profil.Vous avez rédigé votre offre,l’avezdiffusée.Vous avez reçu<strong>de</strong>s candidatures, les avez triéesen fonction <strong>de</strong>s critèrestechniques <strong>et</strong> humains <strong>du</strong> posteoffert.Au final, vous avez convoquéun candidat ;<strong>et</strong> l’entr<strong>et</strong>ien démarre…dans dix minutes. À cesta<strong>de</strong>,vous avez au préalable couchésur le papier la définition <strong>du</strong>poste (titre,position hiérarchique,contraintes, missions, autonomie…),les raisons <strong>du</strong> recrutement(création,poste permanent,provisoire,délai d’embauche…),les conditions (type <strong>de</strong> contrat,lieu,mobilité,horaires,rémunération…).Vousvous êtes aussi ren<strong>du</strong>disponible pour ce ren<strong>de</strong>zvous<strong>et</strong> vous êtes assuré <strong>de</strong> ne pasêtre dérangé : réservez une sallecalme, au moins sans téléphone.Vous avez donc dix minutes pourrelire le curriculum vitae <strong>du</strong> candidat<strong>et</strong> préparer vos questions.Avis d’expertIsabelle Harlé,coach <strong>de</strong>professionnels« INSTAURERUNE RELATIOND’ÉCHANGE »« L’entr<strong>et</strong>ienrevêt un enjeu <strong>de</strong>taille pour lerecruteur <strong>et</strong> pourle candidat. Il fautdonc luiconsacrer unevraie fenêtre <strong>de</strong>temps sansperturbationsextérieures, danslaquelle un vraiéchange vapouvoirs’installer. Pourmoi, un entr<strong>et</strong>ienresté trop« mécanique »n’est passuffisant pourrévéler lesinformationsnécessaires. Parcontre, quan<strong>du</strong>ne relationd’échange réussità s’instaurer au<strong>de</strong>là<strong>du</strong> terrainbalisé, lepronostic est bonpour la suite. »Faites connaissance !Le candidat est maintenant arrivé: l’entr<strong>et</strong>ien débute.Vos premièresimpressions, comme lessiennes,seront <strong>du</strong>rables.L’entréeen matière est donc déterminante.Présentez-vousen précisant votrefonction <strong>et</strong> votre position dansla hiérarchie. Indiquez le libellé<strong>du</strong> poste à pourvoir, le déroulement<strong>et</strong> la <strong>du</strong>rée <strong>de</strong> l’entr<strong>et</strong>ien.Invitez ensuite le candidat à argumenterautour <strong>de</strong>s informationsinscrites sur son curriculum vitae.Posez-luiles questions préparées: « Pourquoi ces choix dansson parcours ? », « Qu’a-t-il r<strong>et</strong>iré<strong>de</strong> c<strong>et</strong>te expérience, professionnellement,humainement ? »,« Pourquoi quitte-t-il l’entreprisedans laquelle il exerce actuellement? », « Qu’est-ce qui l’intéressele plus <strong>et</strong> le moins dans le posteoffert ? ». Mais aussi <strong>de</strong>s questionshors champ :« À ce sta<strong>de</strong> <strong>de</strong>l’entr<strong>et</strong>ien, quel est votre sentiment? ». L’essentiel étant <strong>de</strong> favoriserun réel échange dont le butest <strong>de</strong> récolter les informations nécessairesà votre prise <strong>de</strong> décision.Après c<strong>et</strong> échange <strong>de</strong> vingt minutes,présentez en un quart d’-heure maximum votre organisation,votre(ou vos) métier(s),vospro<strong>du</strong>its,vos clients,vos objectifs,vos valeurs, <strong>de</strong>s chiffres clés. Reprenezensuite le dialogue avecvotre candidat en lui présentantles détails <strong>du</strong> poste. Un momentidéal pour juger son esprit <strong>de</strong> repartie,sacapacité <strong>de</strong> conviction <strong>et</strong>ses autres qualités atten<strong>du</strong>es pourle poste.C’est aussi l’occasion <strong>de</strong>lui offrir une bonne indication <strong>du</strong>mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> communication encours dans l’entreprise.Il faut conclureLa conclusion est primordiale :elle laissera au candidat <strong>et</strong> à vousmêmela <strong>de</strong>rnière impression qui,comme la première,sera <strong>du</strong>rable.Reformulez ce qui a été évoqué,invitez le candidat à synthétiserce qui le motive dans le poste offert.Sivous le souhaitez,donnezluiun premier sentiment. Danstous les cas,annoncez-lui les prochainesétapes (autre entr<strong>et</strong>ien,tests) <strong>et</strong> prom<strong>et</strong>tez-lui <strong>de</strong> le tenirinformé sous huit à quinze jours.Bien sûr,tenez parole !LMA29LE MONDE DES ARTISANS / JANVIER-FÉVRIER 2007


DOSSIERFinaliserDernière ligne droiteQu’il est difficile <strong>de</strong> choisir !Après avoir vu plusieurs candidats en entr<strong>et</strong>ien, vient le moment <strong>du</strong> choix final. Vous <strong>de</strong>vez alors être en mesure<strong>de</strong> les départager.Autant l’avouer,c’est un moment difficile car potentiellement lourd <strong>de</strong> conséquences pour vous,votre activité<strong>et</strong> ces candidats.Il faut donc synthétiser pour trancher.C’est le moment <strong>de</strong> choisir leprofil gagnant.Vousêtes le seul à trancher.L’avenir<strong>de</strong> vot-votre candidat, pro-Pour bien choisirj<strong>et</strong>ez-le dans les tâchesque vous allezre entreprise dépendraen partie <strong>de</strong> ce choix. lui confier.Rassurez-vous : à ce sta<strong>de</strong>,vousdétenez toutes les informationsutiles sur les quelquescandidats r<strong>et</strong>enus.Compatibilité relationnelleQuelques règles cependant.Toutd’abord,ne proj<strong>et</strong>ez pas vos propresdéfauts <strong>et</strong> qualités.Par exemple,sivous êtes un battant,votre a priorisera plutôt positif si l’un <strong>de</strong>s profilsprésélectionnés « en veut ». Àl’inverse, si vous êtes en permanenceconvaincu d’être le meilleur,vous aurez <strong>du</strong> mal à accepter uncandidat imbu <strong>de</strong> sa personne,même s’il présente toutes les qualitéstechniques (diplômes, qualifications,compétences)requises.N’oubliez pas avant <strong>de</strong> faire votrechoix final qu’à compétences professionnellesquasi équivalentesentre <strong>de</strong>ux candidats, il vaut toujoursmieux opter pour la personnalitéqui sera le plus à même <strong>de</strong>s’intégrer au mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> fonctionnement<strong>et</strong> <strong>de</strong> communication <strong>de</strong> votreentreprise. Les pério<strong>de</strong>s d’essaine vont pas à leur terme surtoutà cause <strong>de</strong> problèmes <strong>de</strong> compatibilitérelationnelle.Le « mouton à cinq pattes »n’existe pasAutre règle importante :prenez l<strong>et</strong>emps <strong>de</strong> synthétiser par écrit lesdifférents avis émis (le vôtre <strong>et</strong>ceux <strong>de</strong>s autres personnes ayantparticipé aux entr<strong>et</strong>iens :conjoint,maître d’apprentissage…) en dressantpar exemple un tableau <strong>de</strong>sévaluations <strong>de</strong>s candidats reprisespar critère.Pour être efficace,c<strong>et</strong>exercice doit intégrer tous les avis,y compris <strong>et</strong> même peut-être surtout,lesplus négatifs.ConseilMULTIPLIEZ LESAVIS EN INTERNEPlus vous aurezmultiplié lesregards sur uncandidat, plusgran<strong>de</strong> seral’assurance <strong>de</strong> lejuger avecjustesse. Ainsi,vous pouvezorganiserplusieursentr<strong>et</strong>iensd’embauche queferont passerd’autrescollaborateurs,qui aurontéventuellementsous leurresponsabilitédirecte lapersonnerecrutée. Toutregard estsubjectif. À plusforte raison s’il yen a plusieurs.Mais s’ilsconvergent versun même but - levôtre -, qui seraitici d’estimerl’adéquation d’unprofil avec lesbesoins <strong>du</strong> posteoffert <strong>et</strong> ceux <strong>de</strong>votre entreprise,votre capacité àjuger <strong>et</strong> à vali<strong>de</strong>rvotre bonneimpression sur uncandidat serad’autant plus fine.Avec d’autantmoins <strong>de</strong> risques<strong>de</strong> vous tromper.Dernière règle :trancher en faveurd’un seul candidat est un peu risqué.En eff<strong>et</strong>, mieux vaut lister<strong>de</strong>ux ou trois profils susceptiblesd’être embauchés,juste au cas où.Quoi qu’il arrive,le « mouton à cinqpattes » n’est pas <strong>de</strong> ce mon<strong>de</strong>.Et seuls plusieursmois <strong>de</strong> travail avecla personne choisiepour le poste, voireplusieursannées,vous serontnécessairespour vérifier sioui ou non,vous avez faitle bonchoix.LMAN’oubliez pas <strong>de</strong>…Recouper lesinformationsVous êtes sé<strong>du</strong>it par un bon profil,autant sur les plans techniques querelationnels, c’est déjà très prom<strong>et</strong>teur.Mais, votre sens critique doit gar<strong>de</strong>r lamaîtrise <strong>du</strong> jeu (qui n’en est pas un !).N’hésitez donc pas à contacter cinq ousix anciens collègues <strong>et</strong> patrons <strong>du</strong>candidat dont vous lui aurez <strong>de</strong>mandéles coordonnées lors <strong>de</strong> l’entr<strong>et</strong>ien.L’objectif est <strong>de</strong> recouper lesinformations délivrées par le candidat,d’en vérifier certaines données quivous auraient paru douteuses, oumême au contraire, intéressantes !L’autre utilité <strong>de</strong> ces prises <strong>de</strong> contactsest aussi d’enrichir votre réflexiond’autres éclairages sur la personnalité<strong>du</strong> candidat. De quoi confirmer ouinfirmer vos raisons d’être sé<strong>du</strong>it parson profil.Maintenant, c<strong>et</strong>te étape est rarementutilisée, souvent par manque <strong>de</strong> temps.Et, il faut bien adm<strong>et</strong>tre que dans laplupart <strong>de</strong>s cas, lorsque la premièreimpression fut très bonne, basée sur<strong>de</strong>s données visiblementcohérentes <strong>et</strong> maîtrisées par lecandidat, ces recoupementsd’informations n’auront eud’utilité que celle <strong>de</strong> vousavoir conforté dans votresentiment.Il convient <strong>de</strong> vérifiercertaines données quivous paraissentdouteuses, voireau contraire,intéressantes.30LE MONDE DES ARTISANS / JANVIER-FÉVRIER 2007DR


enquêteConcernant ce numéro,1. avez-vous lu...❏ Tous les articles ou presque❏ Environ la moitié <strong>du</strong> magazine❏ Quelques articles seulement❏ Vous l’avez seulement feuill<strong>et</strong>éAprès avoir lu Le Mon<strong>de</strong>2. <strong>de</strong>s artisans...❏ Vous le j<strong>et</strong>ez❏ Vous le conservez quelques jours❏ Vous l’archivezEn <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> vous,3. combien d’autres personnesont lu ou feuill<strong>et</strong>é ce numéro<strong>du</strong> Mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s artisans ?❏ 1 personne❏ 2 personnes❏ 3 personnes ou plusAimeriez-vous recevoir4. Le Mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s artisans ?❏ Tous les mois❏ Tous les 2 mois❏ Tous les 3 moisPour vous, Le Mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s artisans5. doit-il traiter plus souventles suj<strong>et</strong>s suivants ?Les manifestations artisanalesdans le département : ........ ❏ Oui ❏ NonReportages sur les entreprises artisanales<strong>du</strong> département : ................ ❏ Oui ❏ NonLes ai<strong>de</strong>s financièresà l’artisanat : ...................... ❏ Oui ❏ NonL’apprentissage : ................. ❏ Oui ❏ NonLes questions fiscales : ....... ❏ Oui ❏ NonLes questions sociales : ...... ❏ Oui ❏ NonLes actions <strong>de</strong>s institutions<strong>de</strong> l’artisanat : .................... ❏ Oui ❏ NonLes actions <strong>de</strong>s syndicatsprofessionnels : .................. ❏ Oui ❏ NonAutres (précisez) : ..............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................D’un point <strong>de</strong> vue général,6. pensez-vous que Le Mon<strong>de</strong><strong>de</strong>s artisans donne une bonne image...De l’artisanat en général...... ❏ Oui ❏ NonDes entreprises artisanales... ❏ Oui ❏ NonDe l’apprentissage............... ❏ Oui ❏ NonDes institutions <strong>de</strong> l’artisanat... ❏ Oui ❏ NonLecteur<strong>du</strong> Mon<strong>de</strong><strong>de</strong>sartisansVotreavisnousintéresseAmis lecteurs,votre opinion nousintéresse. Il estimportant pourla rédaction <strong>de</strong> bienconnaître vos attentesafin <strong>de</strong> mieux lessatisfaire.Aussi, nousvous remercions<strong>de</strong> consacrerquelques minutesà ce questionnaire <strong>et</strong><strong>de</strong> nous le r<strong>et</strong>ournerrempli sous enveloppeou par fax à l’adressesuivante :Edimétiers - Le Mon<strong>de</strong><strong>de</strong>s artisans84, Bd <strong>de</strong> Sébastopol75003 ParisFax : 01 42 74 28 35Toutes vos remarques,questions ou suggestionssont les bienvenues.Vos coordonnées,si vous le souhaitez. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .lecteursPouvez-vous nous dire7. ce que vous pensez <strong>de</strong>s aspectssuivants <strong>du</strong> magazine...Le magazine dans son ensembleLes reportages sur les entreprises artisanalesL’actualité générale <strong>de</strong> l’artisanatL’actualité locale <strong>de</strong> l’artisanatLes dossiers <strong>et</strong> articles pratiquesLes informations sur les nouveaux pro<strong>du</strong>itsou servicesPouvez-vous dire8. si la lecture<strong>de</strong> ce numéro vous a été utilesur les points suivants...Le magazine dans son ensembleLes reportages sur les entreprises artisanalesL’actualité générale <strong>de</strong> l’artisanatL’actualité locale <strong>de</strong> l’artisanatLes dossiers ou articles pratiquesLes informations sur les nouveaux pro<strong>du</strong>itsou servicesQuelle appréciation9. donneriez-vous à propos<strong>de</strong>s aspects suivants <strong>du</strong> magazine...Le choix <strong>de</strong>s suj<strong>et</strong>sLa longueur <strong>de</strong>s articlesL’esthétique <strong>et</strong> la mise en pageLa couvertureLes photosL’équilibre textes-photosET AUSSI, POUR MIEUX VOUS CONNAÎTRE...Personnellement, lisez-vous les10. magazines suivants...❏ Un quotidien national (Le Figaro, Le Mon<strong>de</strong>, Libération…)❏ Un quotidien régional (Var Matin, La Marseillaise…)❏ Un quotidien sportif❏ Un hebdomadaire (L’Express, Le Point, Match…)❏ Un magazine <strong>de</strong> télévision (Télérama,Télé 7 jours…)❏ Un magazine automobile❏ Un magazine professionnel artisanal<strong>de</strong> votre secteur❏ Un magazine d’entreprise(Management, Défis, L’Expansion…)❏ Un homme11. Vous êtes ? ❏ Une femmeQuel est12. votre âge ? ................... ans❏ Régulièrement13.Vous êtes ?❏ Chef d’entreprise❏ Conjoint❏ Salarié❏ Très bon❏ Bon❏ Moyen❏ Passable❏ Insuffisant❏ Très utile❏ Utile❏ Moyennementutile❏ Pas très utile❏ Pas utile<strong>du</strong> tout❏ Très bon❏ Bon❏ Moyen❏ Passable❏ Insuffisant❏ De tempsen temps❏ Jamais14. Quel est votre secteur d’activité ?❏ Bâtiment ❏ Alimentaire ❏ Services ❏ Pro<strong>du</strong>ctionAutre, précisez : ......................................................................................Combien <strong>de</strong> salariés (hors apprentis) emploie votre entreprise ?........................Combien d’apprentis emploie votre entreprise ? .......................................Votre conjoint (e) travaille-t-il (elle) avec vous ? ❏ Oui ❏ NonEn quelle année vous êtes vous mis à votre compte ? ...............................En quelle année avez-vous ouvert c<strong>et</strong>te entreprise ?..................................Est-ce à la suite ? ❏ d’une création ❏ d’une reprise d’entreprise15. Quel est le co<strong>de</strong> postal <strong>de</strong> votre commune ?...............................................................................................................31LE MONDE DES ARTISANS / JANVIER-FÉVRIER 2007


DOSSIERDroit indVous aveCombien êtes-vous à dire quevous avez <strong>du</strong> mal à trouver <strong>du</strong>personnel qualifié, que vousn’avez pas le temps <strong>de</strong> formervos salariés ? Le DIF (ou droit indivi<strong>du</strong>elà la formation) est sûrementla solution à ces questions.Certes,il s’agit encore d’une obligationà respecter pour le chefd’entreprise, nous direz-vous,mais l’anticiper vous perm<strong>et</strong>trad’en tirer bon nombre <strong>de</strong> profitspour votre activité.Le droit indivi<strong>du</strong>el à la formation (DIF) :vous en avez enten<strong>du</strong> parler, mais peu d’entre vouss’en sont déjà préoccupé. Vous avez pourtant, en tantque chef d’entreprise, <strong>de</strong>s obligations envers vos salariés.P<strong>et</strong>it rappel <strong>de</strong>s droits <strong>de</strong> vos salariés, <strong>de</strong> vos <strong>de</strong>voirs<strong>et</strong> nos conseils pour vous ai<strong>de</strong>r à les appréhen<strong>de</strong>r.Rappel : le DIFqu’est-ce que c’est ?■ Le droit indivi<strong>du</strong>el à la formationest, comme son nom l’indique,un droit pour le salarié<strong>de</strong> bénéficier chaque annéed’un crédit <strong>de</strong> formation <strong>de</strong>20 heures, qu’il peut cumulerpendant 6 ans. Sont concernéstous les salariés en CDI ayant auminimum un an d’ancienn<strong>et</strong>é,ainsi que ceux en contrat à <strong>du</strong>réedéterminé ayant travaillé4 mois dans les 12 <strong>de</strong>rniers mois(le nombre d’heures <strong>de</strong> formationauxquelles ils ont droit estalors calculé au prorata <strong>du</strong>temps travaillé).■ Le DIF concerne aussi les employésà temps partiel.La <strong>du</strong>rée<strong>du</strong> DIF est,dans ce cas aussi,calculéeau prorata <strong>du</strong> temps passédans l’entreprise :un employé àmi-temps aura droit à 10 heures<strong>de</strong> formation par an. Dans cecas, le plafond <strong>de</strong> 120 heuresreste inchangé <strong>et</strong> le salarié pourracumuler ses heures <strong>de</strong> DIFpendant 12 ans.■ Le DIF ne s’applique pas auxapprentis bien sûr, ni aux personnesembauchées en contrat<strong>de</strong> professionnalisation.Concrètementcomment ça se passe ?C’est le salarié qui doit prendrel’initiative en adressant par écritsa <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> formation à l’em-32LE MONDE DES ARTISANS / JANVIER-FÉVRIER 2007


ivi<strong>du</strong>el à la formationz <strong>de</strong>s obligationsployeur. Ce <strong>de</strong>rnier a un mois,plus exactement 30 jours calendaires(<strong>de</strong> date à date), à compter<strong>de</strong> la réception <strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong>,pourlui répondre.Attention,l’absence <strong>de</strong> réponse dans cedélai vaut acceptation.Le DIF perm<strong>et</strong><strong>de</strong>s formationscourtes en <strong>de</strong>hors<strong>de</strong>s heures<strong>de</strong> travail.Puis-je le refuser ?Le DIF est un droit.À ce titre,il nepeut normalement être refusé.Cependant, la loi spécifie que leDIF ne peut être pris sans l’accord<strong>de</strong> l’employeur.Vous pouvezdonc refuser à un salarié laformation qu’il vous <strong>de</strong>man<strong>de</strong>(pour <strong>de</strong>s raisons <strong>de</strong> pério<strong>de</strong> inopportune,<strong>de</strong> cohérence avecson emploi par exemple) maisvous ne pourrez pas l’empêcher<strong>de</strong> prendre les heures <strong>de</strong> formationqu’il a acquises.À noter :si vous la refusez <strong>du</strong>rant<strong>de</strong>ux années consécutives,la <strong>de</strong>man<strong>de</strong>est transférée au Fongecif,organismequi gère les congésindivi<strong>du</strong>els <strong>de</strong> formation,où ellesera prioritaire.ConseilsAnticiper pour mieux gérerSalariés présents, formations courtes en accord avec vos besoins : le DIF est une opportunité pourvotre entreprise… à condition <strong>de</strong> ne pas se laisser dépasser <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’anticiper.■ Obligation d’informerLa loi oblige l’employeur à informer au moins une fois par an le salarié <strong>de</strong> ses droits acquis au titre<strong>du</strong> DIF. Le support d’information n’est pas spécifié. Cela peut être fait par courrier, l’informationpeut être mentionnée sur le bull<strong>et</strong>in <strong>de</strong> paie…Bien qu’aucune sanction ne soit prévue par la loi pour le chef d’entreprise qui ignore c<strong>et</strong>te obligation,mieux vaut y souscrire, en cas <strong>de</strong> litige futur, notamment, avec l’un <strong>de</strong> vos salariés. De plus « oublier »c<strong>et</strong>te obligation n’est pas forcément un bon calcul : en eff<strong>et</strong>, mieux vaut peut-être que vos salariés seforment régulièrement plutôt que d’attendre <strong>et</strong> que l’employé cumule ses heures <strong>de</strong> formation…■ Mieux vaut justifier votre refusSi vous avez décidé <strong>de</strong> refuser la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> DIF faite par votre salarié, <strong>et</strong> bien que ce ne soit pas uneobligation fixée par la loi, il est préférable que vous justifiiez ce refus. Cela perm<strong>et</strong>tra à votre salarié<strong>de</strong> comprendre pourquoi - vous éviterez ainsi d’éventuels ressentiments - <strong>et</strong> d’adapter sa <strong>de</strong>man<strong>de</strong>.■ Anticipez : proposez !Mieux : plutôt que d’attendre <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> vos salariés qui ne correspon<strong>de</strong>nt peut-être pas àvos besoins, suggérez vous-même les formations utiles à votre entreprise.Lorsque vous informez votre salarié <strong>de</strong> ses droits acquis au titre <strong>du</strong> DIF, n’hésitez pas par exemple, à proposersur le même document les formations auxquelles il pourrait prétendre. Vous serez alors sûr qu’ellessont en parfaite adéquation avec vos attentes <strong>et</strong> cela sera perçu <strong>de</strong> manière positive par votre employé.Accords <strong>de</strong> branchePensez-y !Les modalités d’application <strong>du</strong> DIFsont aménagées dans certainsmétiers par <strong>de</strong>s accords<strong>de</strong> branche. Rapprochez-vous<strong>de</strong> votre organisationprofessionnelle. En eff<strong>et</strong>, certainsaccords <strong>de</strong> branche donnentau salarié plus d’avantagesque ceux prévus par la loi,d’autres établissent <strong>de</strong>s listes<strong>de</strong> formations prioritaires,d’autres prévoient le transfert<strong>du</strong> DIF d’une entreprise à l’autreau sein d’une même branche.Une nouveautéLa formation suivie dans le cadre<strong>du</strong> DIF se déroule normalementen <strong>de</strong>hors <strong>du</strong> temps <strong>de</strong> travail:le soir,<strong>du</strong>rant les congés…Un système intéressant pourl’entreprise (le salarié ne s’absentepas) <strong>et</strong> motivant pour lesalarié (il perçoit une rémunérationsupplémentaire).RémunérationSi la formation se déroule <strong>du</strong>rantle temps <strong>de</strong> travail,le salariégar<strong>de</strong> son salaire. Si elle se dérouleen <strong>de</strong>hors, l’employeurdoit verser une allocation <strong>de</strong> formationégale à 50 % <strong>de</strong> son salairen<strong>et</strong>. C<strong>et</strong>te allocation estexonérée <strong>de</strong> charges socialestant patronales que salariales(CSG <strong>et</strong> CRDS comprises).En cas <strong>de</strong> départ<strong>de</strong> l’entreprise ?Si vous licenciez votre salarié,sachez que, sauf si le motif enest une faute grave ou lour<strong>de</strong>,vous ne pouvez pas refuser laformation qu’il vous <strong>de</strong>man<strong>de</strong>dans le cadre <strong>de</strong> ses droits auDIF,s’il vous en fait la <strong>de</strong>man<strong>de</strong>avant la fin <strong>de</strong> son préavis.Vous <strong>de</strong>vez d’ailleurs indiquer,dans le courrier <strong>de</strong> licenciement,lesdroits qu’il a acquis.En cas <strong>de</strong> démission, votre salarié<strong>de</strong>vra obtenir votre accordpour exercer ses droits au DIF<strong>et</strong> la formation qu’il a choisie<strong>de</strong>vra commencer avant la fin<strong>de</strong> la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> préavis.S’il nefait aucune <strong>de</strong>man<strong>de</strong>,ses droitssont annulés.Les droits acquis au titre <strong>du</strong> DIFsont logiquement per<strong>du</strong>s encas <strong>de</strong> départ à la r<strong>et</strong>raite.33LE MONDE DES ARTISANS / JANVIER-FÉVRIER 2007


✁Emploi <strong>Bouches</strong>-<strong>du</strong>-RhôneEnquête Connaître vos besoins en recrutementLa chambre <strong>de</strong> métiers <strong>et</strong><strong>de</strong> l’artisanat va m<strong>et</strong>treen place à court terme,un dispositif emploi,pour accompagner les artisansdans leur recherche <strong>de</strong>salariés.Grâce au soutien <strong>du</strong>Conseil général <strong>de</strong>s <strong>Bouches</strong>-<strong>du</strong>-Rhône,la sectionemploi <strong>de</strong> la CMA 13 sera laclé d’entrée <strong>de</strong> l’artisan versles différents services <strong>et</strong>dans ses étapes <strong>et</strong> démarches<strong>de</strong> recrutement.Ai<strong>de</strong>z la CMA 13 à apporterun service adapté aux particularités<strong>de</strong>s entreprises artisanales!Participez <strong>et</strong> r<strong>et</strong>ournez lequestionnaire ci-<strong>de</strong>ssous.L’artisanat <strong>de</strong>s <strong>Bouches</strong>-<strong>du</strong>-RhôneUn secteur lea<strong>de</strong>r<strong>de</strong> la création d’emploiAvec une croissance <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 20 % <strong>de</strong> sa population active en cinq ans,l’artisanat <strong>de</strong>s <strong>Bouches</strong>-<strong>du</strong>-Rhône est à la tête <strong>de</strong>s secteurs quiembauchent. Cependant, 32 % <strong>de</strong>s artisans connaissent <strong>de</strong> plus en plus<strong>de</strong> difficultés <strong>de</strong> recrutement <strong>de</strong> leur personnel.Questionnaire Quels sont vos besoins en recrutement ?Nom :...................................................................... Prénom :.............................................................................Activité :.................................................................. Clientèle : ...........................................................................Sir<strong>et</strong> :......................................................................................................................................................................Adresse :.................................................................................................................................................................Téléphone : ................................... Fax : ..................................... Courriel : .....................................................Effectif <strong>de</strong> l’entreprise (y compris le chef d’entreprise) : ............................................................................................SalariésApprentisFemmes Hommes Femmes HommesFonction administrative ❐ ❐ ❐ ❐Fonction pro<strong>du</strong>ction ❐ ❐ ❐ ❐Fonction commerciale ❐ ❐ ❐ ❐Total ❐ ❐ ❐ ❐Sur un poste <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction1) Avez-vous l’intention d’embaucher ?Un(e) salarié(e) ❐ Oui ❐ Débutant(e)❐ Non ❐ Avec expérienceUn(e) apprenti(e) ❐ Oui ❐ NonSur un poste commercial (vente)2) Avez-vous l’intention d’embaucher ?Un(e) salarié(e) ❐ Oui ❐ Débutant(e)❐ Non ❐ Avec expérienceUn(e) apprenti(e) ❐ Oui ❐ NonSur un poste administratif3) Avez-vous l’intention d’embaucher ?Un(e) salarié(e) ❐ Oui ❐ Débutant(e)❐ Non ❐ Avec expérienceUn(e) apprenti(e) ❐ Oui ❐ Non4) Si oui, dans quel délai ?❐ à 6 mois ❐ à 1 an ❐ à 2 ans <strong>et</strong> plusMerci <strong>de</strong> bien vouloir découper ce document <strong>et</strong> le renvoyer par courrier ou par fax avant le 20 mars 2007.<strong>Chambre</strong> <strong>de</strong> métiers <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’artisanat <strong>de</strong>s <strong>Bouches</strong>-<strong>du</strong>-Rhône - Section CAD/Emploi5, boulevard Pèbre - 13008 Marseille.Fax : 04 91 32 24 25.34LE MONDE DES ARTISANS / JANVIER-FÉVRIER 2007


Offres d’apprentissage Artisans :votre apprenti vous attendCONTACT : Centre d’ai<strong>de</strong> à la décision,VÉRONIQUE CAMBORNAC ET LILIANE CASANA.Tél. : 04 91 32 24 63. Fax : 04 91 32 24 25.E-mail : bra@cm-marseille.frLe centre d’ai<strong>de</strong> à la décision (CAD) facilite la rencontre entre les candidats au contrat d’apprentissage <strong>et</strong> leur futuremployeur. Il intègre l’ancien bureau <strong>de</strong> recrutement <strong>de</strong>s apprentis (BRA) bien connu <strong>de</strong>s ressortissants <strong>de</strong> la CMA 13.Engagé dans une démarche <strong>de</strong> labellisation,le service CAD est aussi <strong>et</strong> avant tout,une offre élargie <strong>de</strong> la CMA 13aux artisans eux-mêmes,pour les ai<strong>de</strong>r à recruter l’apprenti adapté à leurs besoins.Pour ce faire, il est essentielque les artisans <strong>de</strong>s<strong>Bouches</strong>-<strong>du</strong>-Rhône transm<strong>et</strong>tentleurs offres d’apprentissagesà la CMA 13,unegarantie pour <strong>de</strong>s « mariages »réussis entre chefs d’entreprise<strong>et</strong> apprentis.Le CAD est le dispositif d’accueil,d’information,d’orientation<strong>et</strong> d’ai<strong>de</strong> au recrutementimaginé par les chambres<strong>de</strong> métiers <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’artisanat.Ceuxqui l’animent <strong>et</strong> quidoivent,avant tout,ai<strong>de</strong>r leurspublics – les artisans,les candidatsà l’apprentissage <strong>et</strong>leurs parents,les partenaires– sont <strong>de</strong> réels « missionnaires» pour démontrer que l’apprentissageest la voie d’accèsprivilégiée aux métiers<strong>de</strong> l’artisanat <strong>et</strong> à l’emploi,une réponse atten<strong>du</strong>e <strong>et</strong> enten<strong>du</strong>eaux attentes <strong>de</strong>s chefsd’entreprises artisanales.Des services àl’artisan-employeurSur la base <strong>de</strong>s offres d’apprentissagesadressées parles artisans employeurs à laCMA 13,le CAD a pour but<strong>de</strong> faciliter <strong>et</strong> concrétiser unrecrutement <strong>de</strong>s apprentis,adapté au besoin <strong>de</strong>s artisans.Aprèsl’examen <strong>de</strong>s désirs,<strong>de</strong>s proj<strong>et</strong>s professionnels,<strong>de</strong>s profils <strong>de</strong>s jeunes<strong>et</strong> <strong>de</strong>s attentes <strong>de</strong> l’employeur,leCAD conseille lesentreprises pour le recrutement<strong>et</strong> la formation <strong>et</strong> m<strong>et</strong>en relation l’artisan <strong>et</strong> les apprentispotentiels.« Un patronn’a pas le temps <strong>de</strong>rencontrer <strong>de</strong>s apprentis,alors on lui facilite le travail,expliquent VéroniqueCambornac <strong>et</strong> Liliane Casana,conseillères en recrutementd’apprentis <strong>de</strong> laCMA 13.On analyse son besoin,on sélectionne troisou quatre candidats, on lesm<strong>et</strong> en relation, on les informe<strong>et</strong> on les accompagnesur les formalités à accomplir.»Ce dispositif CAD a été bâtisur la longue expérience <strong>et</strong>la soli<strong>de</strong> conviction, que laCMA 13 partage avec lechef d’entreprise artisanale<strong>et</strong> son futur apprenti,queplus on s’y prend tôt, pluson a <strong>de</strong> chances <strong>de</strong> réussirson contrat d’apprentissage<strong>et</strong> un « mariage » employeur-apprentiefficace <strong>et</strong><strong>du</strong>rable.Informerpour bien orienterAu service <strong>de</strong>s artisans, leCAD a évi<strong>de</strong>mment pour vocation<strong>de</strong> nouer un contactprivilégié avec les jeunes :informer sur les métiers(parcours <strong>de</strong> formation,possibilitésd’emploi, perspectives<strong>de</strong> carrière) <strong>et</strong>, en filigrane,assurer leur promotionvia <strong>de</strong>s sessions d’informationdans les lycées <strong>et</strong> collèges,parexemple.Mais surtout,chaque mercredi estl’occasion <strong>de</strong> recevoir à laCMA 13 les jeunes intéressés,<strong>de</strong> 14 h 00 à 15 h 00(plus <strong>de</strong> 900 participants en2006).En eff<strong>et</strong>, un jeune bien informé,bien orienté est unapprenti vite <strong>et</strong> <strong>du</strong>rablementintégré au mon<strong>de</strong> <strong>du</strong> travail.Un accompagnement permanent<strong>du</strong> CAD, pour biensûr développer un emploifort <strong>et</strong> stable mais aussi,parfois,pour tout simplement,porter la bonne parole… <strong>et</strong>rassurer.Responsable <strong>de</strong> la sectionCAD/Emploi <strong>de</strong> la CMA 13,Laurent Giordanengo sesouvient <strong>de</strong> ce couple,elleprofesseur <strong>de</strong> français <strong>et</strong> luiingénieur, inqui<strong>et</strong> parceque le fils voulait être électricien.« Je vous ai aussiamené mon mari parcequ’il a besoin d’être rassuré», disait la dame. Lejeune,lui-même,vit parfoisdifficilement la perspective<strong>de</strong> l’apprentissage ; il aalors besoin d’orientation<strong>et</strong> d’accompagnement, <strong>de</strong>définir un proj<strong>et</strong> professionnelprécis. Les spécialistes<strong>du</strong> CAD ne se priventpas d’offrir écoute <strong>et</strong> compétences,<strong>et</strong> <strong>de</strong> rappelerqu’un jeune, après sa formation,pourra s’épanouir<strong>et</strong> très bien gagner sa viedans l’artisanat.Métierama Un Salonpour présenter l’artisanatLa CMA 13, fidèle au ren<strong>de</strong>z-vous, dans la démarche partenariale <strong>et</strong>dans l’engagement fort construits autour <strong>de</strong> l’association Métierama.Les 25, 26 <strong>et</strong> 27 janvier <strong>de</strong>rniers, lors <strong>de</strong> la 28 e édition <strong>du</strong> Salon <strong>de</strong>smétiers <strong>et</strong> <strong>de</strong>s formations, la CMA 13 a accueilli plus <strong>de</strong> 600 jeunesvisiteurs sur son stand !L’objectif : rencontrer les jeunes, les conseiller sur les métiers <strong>de</strong>l’artisanat <strong>et</strong> les orienter dans la voie <strong>de</strong> l’apprentissage.Des jeunes visiteurs se sont vus proposer une découverte dynamique<strong>de</strong>s métiers <strong>et</strong> <strong>de</strong>s formations, via un logiciel d’orientation interactif.Le « p<strong>et</strong>it plus » c<strong>et</strong>te année : l’accent mis sur l’égalité <strong>de</strong>s chances <strong>et</strong>sur la lutte contre les discriminations.35LE MONDE DES ARTISANS / JANVIER-FÉVRIER 2007


Météo<strong>de</strong>s artisans69 % interrogéspar l’Ifoppour Fi<strong>du</strong>cial en octobreaffirment toujoursrencontrer <strong>de</strong>s difficultés<strong>de</strong> recrutement ; 18 %ont toutefois réussià embaucher au3 e trimestre 2006.62 %<strong>de</strong>s artisansvoteraientpour NicolasSarkozy face à SégolèneRoyal, qui récolterait 36 %<strong>de</strong> leurs suffrages, selon lebaromètre Fi<strong>du</strong>cial-Ifop <strong>de</strong>sTPE d’octobre <strong>de</strong>rnier.Tous lesautres candidats déclarés ousupposés sont loin <strong>de</strong>rrière.TABLEAU DE BORDSocial■ Smic : 8,27 €/heure, soit1 254,28 €/mois (35 heures)■ Minimum garanti : 3,17 €■ Plafond mensuel <strong>de</strong> la sécurité sociale :2 589 €■ Barêmes 2006 <strong>de</strong> frais <strong>de</strong> repas :7,80 € ; repas en déplacement : 15,80 € ;logement <strong>et</strong> p<strong>et</strong>it déjeuner : 42 € (56,80 €à Paris <strong>et</strong> dans les départements 92,93 <strong>et</strong> 94)■ Taux <strong>de</strong> chômage en septembre : 8,8 %Prix■ Indice <strong>de</strong>s prix à la consommation enseptembre : 114,34 (- 0,2 % sur un mois)Ensemble <strong>de</strong>s ménages, tabac inclus, base 100 en 1998■ Indice <strong>du</strong> coût <strong>de</strong> la construction au2 e trim. 2006 : 1 366 (+ 7,05 % sur un an)Finance■ Taux d’intérêt Euribor 3 mois(20 novembre) : 3,604■ Taux d’intérêt Euribor 12 mois(20 novembre) : 3,745Ces taux servent <strong>de</strong> base au calcul <strong>de</strong>s financements proposéspar les banques à l’in<strong>de</strong>xation <strong>de</strong>s crédits à taux variable.■ Taux fiscal <strong>de</strong>s intérêts <strong>de</strong> r<strong>et</strong>ard : 0,75 %par mois (9 %/an)À VOS AGENDAS■ 15 janvier : artisans employeurs :paiement <strong>de</strong>s cotisations Urssaf <strong>et</strong> Assedic<strong>de</strong>s salariés pour le quatrième trimestre2006.■ 15-19 décembre : déclaration CA3sur la TVA <strong>de</strong> décembre <strong>et</strong> paiement.■ 31 janvier : artisans employeurs :déclaration annuelle <strong>de</strong>s salaires versésen 2006 (DADS1).■ 15 février : premier tiers provisionnel<strong>de</strong> l’impôt sur le revenu.■ 15 février : paiement <strong>de</strong>s cotisationsUrssaf personnelles pour le 4 e trimestre2006.■ 15 février : versement <strong>de</strong> la contributionformation <strong>de</strong>s indépendants.■ 15-19 février : déclaration CA3 sur la TVA<strong>de</strong> janvier <strong>et</strong> paiement.■ 28 février : versement <strong>de</strong> la contributionformation <strong>de</strong>s salariés.LMAL’APCM <strong>et</strong> l’UPA ont vertementrappelé à l’Insee, qui avait jugédans son portrait social annuelque la France comptait « moinsd’artisans », que leur nombreest en augmentation constante.L’institut avait simplementoublié <strong>de</strong> comptabiliser les artisansn’utilisant pas le statut d’entrepreneurindivi<strong>du</strong>el…Ils ont dit…« Ma responsabilité n’est pas d’être une ve<strong>de</strong>tte <strong>de</strong> la politique mais au contraireun artisan <strong>de</strong> la politique, un mécanicien, un horloger, un boulanger. C’est dire qu’il fautm<strong>et</strong>tre la main dans le moteur <strong>et</strong> la main dans la pâte. » Dominique <strong>de</strong> Villepin,Premier ministre, au congrès <strong>de</strong> l’UPA.« Combien d’artisans, surmontant <strong>de</strong>s difficultés économiques sans nom, ont connuune promotion sociale qu’ils n’auraient pas vécue dans la gran<strong>de</strong> entreprise ? »François Hollan<strong>de</strong>, secrétaire général <strong>du</strong> Parti socialiste, au congrès <strong>de</strong> l’UPA.Baromètre Bon en avantÉvolution <strong>du</strong> CA artisanal3 e trimestre 20054 e trimestre 20051 er trimestre 20062 e trimestre 20063 e trimestre 2006Emploi Les réformes atten<strong>du</strong>esPour embaucher, les <strong>de</strong>ux tiers<strong>de</strong>s artisans interrogéspar I + C pour l’UPA atten<strong>de</strong>nt<strong>de</strong> la prochaine majorité qu’elleréforme l’assi<strong>et</strong>te <strong>de</strong>s cotisationspatronales. Bonne nouvelle :la mesure est au programme<strong>de</strong> la plupart <strong>de</strong>s candidats.D’une manière plus générale,les artisans privilégientune clarification <strong>de</strong>s règlesfiscales (44 %) sur une réforme<strong>du</strong> droit <strong>du</strong> travail (32 %). Lasimplification <strong>de</strong> la fiche <strong>de</strong> paye<strong>et</strong> l’accès aux marchés publicsviennent au second plan.+2%+ 2,5 %+ 2,5 %+3%Simplifier la réglementation<strong>du</strong> travail 9 %Améliorerla qualification <strong>de</strong>s jeunes<strong>et</strong> l’employabilité<strong>de</strong>s chômeurs15 %Un représentant <strong>de</strong>s artisans(Pierre Burban, UPA) continueraà prési<strong>de</strong>r l’Acoss, la caissenationale <strong>de</strong>s Urssaf. Sonmandat a été renouvelé le18 octobre. Du côté <strong>de</strong>s caissesd’allocations familiales, c’estune conjointe d’artisan (RoselyneLecoultre, UPA également) qui prési<strong>de</strong>désormais la Cnaf.+4%LMAAssouplir la réglemenationsur la <strong>du</strong>rée <strong>du</strong> travail 9 %La croissance <strong>de</strong>l’activité artisanales’accélère au troisièm<strong>et</strong>rimestre, selon l’étu<strong>de</strong>UPA/I + C. Le bâtimentreprend la tête <strong>du</strong> pelotonavec 7,5 %d’augmentation<strong>de</strong> son chiffre d’affaires,<strong>et</strong> les quatre grandssecteurs <strong>de</strong> l’artisanatsont tous à la hausse.L’alimentation présenteune croissance <strong>de</strong>s ventes<strong>de</strong> 1 % sur les douze<strong>de</strong>rniers mois pourla première fois <strong>de</strong>puisplusieurs années.Pour favoriser l’embauche, il faudrait…Autres 1 %Réformer l’assi<strong>et</strong>te<strong>de</strong>s cotisationspatronalesen allégeantle coût <strong>du</strong> travail66 %SOURCE : UPA/I + CSOURCE : FIDUCIAL/IFOP36LE MONDE DES ARTISANS / JANVIER-FÉVRIER 2007


CommerçantsInstaller une enseigneEn tant que commerçant(e),vous aurez tôt ou tard besoind’installer une enseigne, une pré-enseigne, un storeou une rampe lumineuse. Vous <strong>de</strong>vez obligatoirementobtenir l’autorisation <strong>du</strong> maire.Charcuterie Totof1 allée <strong>de</strong>s fusains77500 ChellesVotre dossier est à envoyer en <strong>de</strong>ux exemplairesà la mairie <strong>de</strong> votre commune où l’on doit vous rem<strong>et</strong>treun récépissé. Le maire a alors quinze jourspour vous indiquer la date <strong>de</strong> notification <strong>de</strong> sa décision.S’il ne vous fait aucune notification dans cedélai annoncé, cela vaut autorisation.Chelles, le 12 décembre 2006À M. le maire <strong>de</strong> ChellesMairie <strong>de</strong> Chelles8 avenue Chappe77500 ChellesL<strong>et</strong>tre recommandée avec avis <strong>de</strong> réceptionAttention : installer une enseigne àfaisceaux <strong>de</strong> rayonnement laser estsoumis à autorisation <strong>du</strong> préf<strong>et</strong>, <strong>et</strong>non <strong>du</strong> maire.Joignez obligatoirement à votre dossier<strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> une copie <strong>de</strong> l’extrait k bis <strong>du</strong>registre <strong>du</strong> commerce ou <strong>de</strong>s métiers, unephoto <strong>de</strong> votre actuelle <strong>de</strong>vanture, un plan<strong>de</strong> votre faça<strong>de</strong> à l’échelle, <strong>et</strong>, si possible,une représentation graphique <strong>de</strong> l’enseigneque vous souhaitez installer.M. le maire,Je soussigné Totof Vladimir, domicilié 1 allée<strong>de</strong>s fusains 77500 Chelles, propriétaire d’unecharcuterie au 1 allée <strong>de</strong>s fusains 77500 Chelles,sollicite <strong>de</strong> votre part l’autorisationd’installer une enseigne <strong>de</strong> nature lumineuse <strong>de</strong>couleur rouge, d’une dimension <strong>de</strong> 5 x 0,40 mètre,fixée sur <strong>de</strong>s supports métalliques rivésau mur, <strong>et</strong> mentionnant « Vladimir Totof – Maîtreartisan ».Veuillez trouver ci-joint toutes les piècesnécessaires à l’examen <strong>de</strong> mon dossier.Veuillez croire, M. le maire, à l’expression<strong>de</strong> mes salutations distinguées.Vladimir TotofL’excé<strong>de</strong>nt brut d’exploitationest le résultat<strong>de</strong> la dé<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> tousvos frais <strong>de</strong> fonctionnementquotidiens <strong>du</strong> montant<strong>de</strong> vos ventes. En partant<strong>de</strong> la valeur ajoutée(ventes – achats utilisés– autres achats <strong>et</strong> chargesexternes), l’EBE se calculeen ôtant les chargesd’exploitation (VA – impôtsIndicateur L’excé<strong>de</strong>nt brut d’exploitationDans Le Mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s Artisans n° 52, nous avions abordé le calcul <strong>de</strong> la valeur ajoutée qui fait partie<strong>de</strong>s sol<strong>de</strong>s intermédiaires <strong>de</strong> gestion (SIG).L’excé<strong>de</strong>nt brut d’exploitation (EBE) en fait aussi partie.Et c’est le plus important d’entre eux.<strong>et</strong> taxes – charges <strong>de</strong> personnel= EBE).L’EBE mesure ainsi la capacité<strong>de</strong> votre affaire à engendrer,parson activité quotidienne,les surplus <strong>de</strong>trésorerie qui vous perm<strong>et</strong>trontd’investir. Et bien sûr,<strong>de</strong> payer l’impôt sur les bénéfices,si vous êtes une société.L’EBE est donc à surveillerrégulièrement.37LE MONDE DES ARTISANS / JANVIER-FÉVRIER 2007


MAAF ASSURANCESÊTRE À VOS CÔTÉS, c’est aussiévaluer <strong>et</strong> répondre à l’intégralité <strong>de</strong> vos besoins.• MULTIRISQUEPROFESSIONNELLE➜ Assurez la continuité <strong>de</strong> votre activitéen cas <strong>de</strong> sinistre (envoi <strong>de</strong> prestataires24h/24, 7j/7, remise d’un chèque d’acompte<strong>et</strong> in<strong>de</strong>mnisation sous 48 h maximum dèsréception <strong>de</strong> votre accord).• A SSURANCE AUTO➜ Choisissez une assurance surmesure qui inclut l’Assistance0 km avec prêt d’un véhicule sinécessaire.• PROTECTION DUCHEF D’ENTREPRISE➜ Maintenez votre niveau <strong>de</strong> vieà tout moment grâce à nos assurancesComplémentaire Santé, Prévoyance <strong>et</strong> R<strong>et</strong>raite,tout en bénéficiant d’avantages fiscaux.• V IE PRIVÉE➜ Habitation, épargne,assurance scolaire…Protégez également votre vie privéeavec les assurances MAAF.MAAF Assurances S.A. - SOCIÉTÉ ANONYME AU CAPITAL DE 160 000 000 Euros entièrement versé - R.C.S. NIORT B 542 073 580ENTREPRISE RÉGIE PAR LE CODE DES ASSURANCES - Adresse : Chauray - 79036 NIORT Ce<strong>de</strong>x 9 - www.maaf.fr - Réf A4GQR - 05/06Pour rencontrer un conseiller en clientèle Professionnelle<strong>et</strong> obtenir gratuitement une étu<strong>de</strong> personnalisée.➜ Appelez lewww.maaf.fr


Savoir-faire <strong>Bouches</strong>-<strong>du</strong>-RhôneParole d’élu,Philippe Nembi : « Le temps,il faut savoir le gérer »Parole d’apprentiMarc Nazar<strong>et</strong>hian, apprenticoiffeur : « l’apprentissageen famille »« J’ai su très vite que je voulais <strong>de</strong>venircoiffeur ; ce qui me plaisaitdans ce métier c’était être aucontact <strong>de</strong>s gens,rendre service…l’esprit d’équipe aussi.Tout ça nes’apprend pas qu’à l’école <strong>et</strong> la formule<strong>de</strong> l’apprentissage,avec l’alternance<strong>de</strong> cours en CFA <strong>et</strong> <strong>de</strong> pratiqueen entreprise,me convenaittrès bien.J’ai eu la chance <strong>de</strong> tombersur un patron cool qui m’a bienformé sur les coupes hommes commesur les coupes femmes.La clientèle aussi était sympa avec « l’apprenti».J’ai maintenant mon CAP mais il y a toujours <strong>de</strong> nouvelles chosesà apprendre : nouvelles techniques <strong>de</strong> mèche,nouveaux pro<strong>du</strong>its <strong>et</strong>matériels,nouveaux gestes.Il y a toujours <strong>du</strong> renouveau ! Plus je travaille<strong>et</strong> mieux je me sens : je connais bien la clientèle <strong>et</strong> puis j’évolue,j’ai décidé <strong>de</strong> me spécialiser dans les coupes homme.J’envisaged’ailleurs <strong>de</strong> passer mon brev<strong>et</strong> professionnel <strong>et</strong>,à terme,avec un peuplus <strong>de</strong> maturité,d’expérience <strong>et</strong> <strong>de</strong> budg<strong>et</strong>,d’ouvrir mon salon.Commemon frère jumeau fait le même métier <strong>et</strong> que ma sœur veut faire unapprentissage en esthétique,on fera peut-être ça en famille ! »«Spécialiste <strong>de</strong> la menuiseriealuminium, j’aimonté ma propre entreprise,Nad,enten<strong>de</strong>z:Nouveaux ateliers <strong>de</strong> décoration,en 1994. J’aime monmétier : installation <strong>de</strong> portes,fenêtres, vérandas, protectionssolaires… Il s’agitd’un travail d’ajustage <strong>et</strong> <strong>de</strong>précision pour la plus gran<strong>de</strong>satisfaction <strong>de</strong> ma clientèle.Passionné <strong>de</strong> créationcontemporaine <strong>et</strong> <strong>de</strong> <strong>de</strong>sign,j’ai rapi<strong>de</strong>ment fait évoluermon savoir-faire vers <strong>de</strong> ladécoration intérieure.J’ai diversifiémon activité pourlaisser parler mes rêves. Jecrée <strong>de</strong>s éléments <strong>de</strong> décorationou d’architecture intérieure,<strong>de</strong>sagencements <strong>de</strong>salle <strong>de</strong> bain ou <strong>de</strong> cuisine,<strong>de</strong>s sculptures ou <strong>de</strong>s luminairesoriginaux <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>sdimensions… au grè d’uneinspiration qui allie le métal,le verre <strong>et</strong> le bois.Et je donneun nom à chacune <strong>de</strong> mesréalisations,telle une touche<strong>de</strong> mystère ou d’exotisme,pour leur donner sens <strong>et</strong> vie.Tout cela nécessite <strong>du</strong>temps pour créer mais aussipour promouvoir. Je suisheureux d’avoir ouvert monmétier d’artisan à <strong>de</strong>s ciblesplus larges <strong>et</strong> <strong>de</strong> voir ou <strong>de</strong>savoir certaines <strong>de</strong> mes œuvresà Marseille,Paris ou encoreà Ryad !La vie est courte alors autantbien la remplir.Chantiers <strong>et</strong>instants créatifs ne m’empêchentpas d’assumer mesresponsabilités pour la défense<strong>de</strong> l’artisanat. Je pensebien évi<strong>de</strong>mment aux artisans<strong>du</strong> bâtiment, en tantque prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la section« Menuiserie aluminium » <strong>de</strong>la Capeb.Mais je parle aussi<strong>de</strong> tous les artisans, touscorps <strong>de</strong> métiers confon<strong>du</strong>s,par mes fonctions, <strong>de</strong>puis2005, d’élu <strong>et</strong> <strong>de</strong> prési<strong>de</strong>nt<strong>de</strong> la « commission communication» <strong>de</strong> la chambre <strong>de</strong>métiers <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’artisanat <strong>de</strong>s<strong>Bouches</strong>-<strong>du</strong>-Rhône.Le temps,on en trouve toujours,ilsuffit <strong>de</strong> savoir le gérer.Ilfaut savoir gar<strong>de</strong>r le p<strong>et</strong>itcreux dans son emploi <strong>du</strong>temps,pour s’informer <strong>et</strong> seformer, pour s’impliquer <strong>et</strong>se responsabiliser.Une règled’or pour évoluer ! »Parole d’artisan Cécile P<strong>et</strong>it, artisan fleuriste : « Nous avonsjoué à fond la carte formation »« Quand nous avons ouvert L’Atelier Fleuri, il ya <strong>de</strong>ux ans, nous savions, mon associéeRoxanne Farrugia <strong>et</strong> moi, que nous étionshyper complémentaires : Roxanne avait quatreannées <strong>de</strong> métier mais peu <strong>de</strong> formation,<strong>et</strong> moi j’avais un bac Action commerciale…mais aucune expérience <strong>de</strong> terrain !Pour nous donner toutes les chances <strong>de</strong> réussir,nous avons joué à fond la carte formationpendant la première année d’activité :Roxanne s’est formée un peu à la bureautique<strong>et</strong> j’ai enchaîné les stages. À la chambre<strong>de</strong> métiers, j’ai suivi quatre formationsprofessionnelles <strong>de</strong> très bon niveau : développer<strong>et</strong> conserver sa clientèle ; développerson chiffre d’affaires ; créer, animer <strong>et</strong> motiverson équipe ; créer son site web commercial.Moi, la formation, j’adore : on apprendplein <strong>de</strong> choses <strong>et</strong> surtout on rencontre <strong>de</strong>sgens dans notre secteur ou en <strong>de</strong>hors. Nousnous sommes aussi formées toutes les <strong>de</strong>uxà un logiciel <strong>de</strong> comptabilité pour pouvoirassurer l’une ou l’autre c<strong>et</strong>te obligation. Être<strong>de</strong>ux est d’ailleurs un sacré plus : on se remplace,on peut assurer une permanence pluslongue au magasin <strong>et</strong> offrir plus <strong>de</strong> servicesaux clients comme le déplacement à domicile.Et en cas <strong>de</strong> besoin, on se soutient ! »39LE MONDE DES ARTISANS / JANVIER-FÉVRIER 2007


Savoir-faireVos contactsService formation <strong>de</strong> votre CMA : 0825 36 36 36Votre organisation professionnelleQui dit nouvelle année ditbonne volonté.Et si vousen profitiez pour vousinscrire enfin au stage quevous repoussez <strong>de</strong>puis silongtemps… Pouri<strong>de</strong>ntifier vos besoins,entourez la réponse quivous vient naturellement<strong>et</strong> le plus rapi<strong>de</strong>ment à lalecture <strong>de</strong> chaquequestion.Test FormationVos résolutions pour 20071. Mes cartes <strong>de</strong> vœux 2007 ?A. Je les achète chez M<strong>et</strong>ro.B.Tout mon carn<strong>et</strong> d’adresses les a reçuesautomatiquement par mail.C. L’imprimeur <strong>du</strong> quartier les fabrique à partir<strong>de</strong> mes photos numériques.2. Un <strong>de</strong>vis avec <strong>de</strong>ux tarifs <strong>de</strong> main-d’œuvre,trois fournisseurs <strong>et</strong> <strong>de</strong>ux taux <strong>de</strong> TVA :A. Je le laisse à la concurrence.B. Ça me prend la nuit.C. Et avec ceci, vous prendrez bien un p<strong>et</strong>itcontrat <strong>de</strong> maintenance ?5. Mon banquier vient <strong>de</strong> m’appeler :A. Je suis encore à découvert !B. Ma <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> crédit avec cautionnementmutuel est acceptée.C. Il voulait connaître mes proj<strong>et</strong>s.6. La prévention <strong>de</strong>s risquesdans mon entreprise ?A.Avec les ai<strong>de</strong>s <strong>de</strong> la Sécu, j’assure.B. Chacun fait attention à soi.C. Mon document unique n’attend plusque les suggestions <strong>de</strong> mes salariés.Test réalisé par Thomas HubertVous avezune majorité <strong>de</strong> ◆Prioritaire al’informatiqueVous pourriez améliorerl’efficacité <strong>de</strong> votre entrepriseen m<strong>et</strong>tant à profit lespossibilités <strong>de</strong> votreordinateur. Opérationsbancaires par Intern<strong>et</strong>,relations client par e-mail,utilisation <strong>de</strong> modèles pour vos<strong>de</strong>vis, courriers <strong>et</strong> factures,comptabilité informatisée…Sans vous prendre pour ungénie <strong>de</strong> la N<strong>et</strong>-économie,vous pouvez sans doute fairebeaucoup <strong>de</strong> progrès.Votre objectif c<strong>et</strong>te année :suivre au moins un stage eninformatique parmi ceux quepropose votre chambre <strong>de</strong>métiers <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’artisanat.3. Un confrère m’assure qu’il va faireun tabac avec sa <strong>de</strong>rnière innovation.A. Je note ça dans un coin pour y regar<strong>de</strong>r<strong>de</strong> plus près.B. Encore un vantard, ça ne marchera jamais !C. J’ai déjà un dossier sur le suj<strong>et</strong>.4. La <strong>de</strong>rnière fois qu’un clients’est plaint…A. Ça fait si longtemps, je ne m’en souviensmême pas !B. Ça m’a permis <strong>de</strong> m’améliorer.C. Ça arrive tout le temps, mais les râleursont tort.7. Pour rédiger un courrier professionnel…A. J’ouvre une page vierge dans un traitement<strong>de</strong> texte.B. Je l’écris à la main.C. Je pioche dans ma bibliothèque <strong>de</strong> modèlesWord.8. Les ratés <strong>et</strong> les refaits ?A. Ça me prend souvent mes soirées.B. Nul n’est parfait, mais c’est raredans mon entreprise.C. Je maîtrise le temps <strong>et</strong> l’argent queme coûtent mes erreurs.9. Moi, mes e-mails…A. Je les reçois sur mon mobile.B. J’y réponds le soir, tranquillement.C. Promis, j’aurai bientôt une adresse.Cochez vos réponses dans le tableau ci-<strong>de</strong>ssous <strong>et</strong> reportez-vous au portrait correspondantQUESTIONS A B C1 ◆ ■ ●2 ● ◆ ■3 ● ■ ◆4 ● ◆ ■5 ● ■ ◆6 ◆ ● ■7 ■ ◆ ●8 ■ ● ◆LMA9 ■ ● ◆LMAVous avez une majorité <strong>de</strong> ■Gagnez en technicitéLe mon<strong>de</strong> évolue, votre métier aussi ! Êtesvousbien certain que les techniques apprises<strong>du</strong> temps <strong>de</strong> votre apprentissage sont toujoursles plus adaptées ? Vos concurrents ne risquent-ils pas <strong>de</strong> vous <strong>de</strong>vanceravec une offre qui correspond mieux aux <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong>s consommateurs? Vos réflexes professionnels ne profiteraient-ils pas d’une p<strong>et</strong>iterévision <strong>et</strong> d’une confrontation avec les métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong>s autres ?En 2007, vous pouvez arriver au niveau <strong>de</strong>s meilleurs. Il vous suffit<strong>de</strong> suivre les formations proposées par votre organisation professionnelle.LMAVous avez une majorité <strong>de</strong> ●Opération gestionPas <strong>de</strong> doute, vous êtes un pro dans votre métier, <strong>et</strong>pourtant vous avez parfois <strong>du</strong> mal à joindre les <strong>de</strong>uxbouts. Une p<strong>et</strong>ite mise à niveau s’impose dans la métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> pilotage quevous appliquez à votre entreprise. Vous avez besoin <strong>de</strong> mieux maîtrisercertains outils comptables afin <strong>de</strong> construire votre tableau <strong>de</strong> bord… <strong>et</strong>d’éviter les icebergs. Si vous avez <strong>de</strong>s salariés, une initiation aux ressourceshumaines vous perm<strong>et</strong>trait <strong>de</strong> les motiver <strong>de</strong> façon plus efficace.Bref, avec une ou <strong>de</strong>ux sessions <strong>de</strong> formation auprès <strong>de</strong> votre centre <strong>de</strong>gestion ou <strong>de</strong> votre chambre <strong>de</strong> métiers <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’artisanat c<strong>et</strong>te année,vous <strong>de</strong>vriez faire briller vos galons <strong>de</strong> capitaine.40LE MONDE DES ARTISANS / JANVIER-FÉVRIER 2007


Formation <strong>Bouches</strong>-<strong>du</strong>-RhôneStages courts Évoluer est indispensableêtes artisan, conjoint ou salarié d’artisan <strong>et</strong>Vvous voulez acquérir <strong>de</strong>s outils simples, pratiques<strong>et</strong> adaptés à votre entreprise. La CMA 13 vous propose<strong>de</strong>s formations gratuites, <strong>de</strong> courte <strong>du</strong>rée, <strong>de</strong>stinéesà vous donner <strong>de</strong>s réponses précises <strong>et</strong> immédiatespour développer votre clientèle, analyservotre situation financière, ou encore… créervotre site Intern<strong>et</strong> !Savoir développer <strong>et</strong> conserver sa clientèleSavoir réaliser son étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> marché pour déterminer sastratégie <strong>de</strong> croissance.Durée : trois jours collectifs + une <strong>de</strong>mi-journée <strong>de</strong> suiviindivi<strong>du</strong>alisé en entreprise.Prochaines sessions :■ 11,18,25 avril 2007■ 26 septembre,3,10 octobre 2007Développer son chiffre d’affairesMaîtriser les techniques <strong>de</strong> vente <strong>et</strong> les astuces <strong>de</strong> lanégociation pour améliorer son efficacité commerciale.Utiliser les outils <strong>et</strong> les supports <strong>de</strong> la communicationcommerciale.Durée :quatre jours collectifs + une <strong>de</strong>mi-journée <strong>de</strong> suiviindivi<strong>du</strong>alisé en entreprise.Prochaines sessions :■ 2,9,16 <strong>et</strong> 23 mai 2007■ 24,31 octobre <strong>et</strong> 7,14 novembre 2007Réussir sa gestion: gagner plus <strong>et</strong> mieuxComprendre les documents comptables <strong>et</strong> financiers <strong>de</strong>son entreprise pour mieux en contrôler la situationfinancière - mieux communiquer <strong>et</strong> négocier.Durée :quatre jours collectifs + une <strong>de</strong>mi-journée <strong>de</strong> suiviindivi<strong>du</strong>alisé en entreprise.Prochaine session :■ 15,22,29 mai <strong>et</strong> 5 juin 2007■ 10,17,24 septembre <strong>et</strong> 1 er octobre 2007■ 26 novembre <strong>et</strong> 3,10,17 décembre 2007Du bon recrutement à l’organisation optimale <strong>du</strong> travail:créer,animer <strong>et</strong> motiver son équipe.Mieux appréhen<strong>de</strong>r le recrutement <strong>de</strong> ses salariés ou <strong>de</strong>ses apprentis,mieux mobiliser <strong>et</strong> motiver son équipe.Durée : quatre jours collectifs + une journée <strong>de</strong> suiviindivi<strong>du</strong>alisé en entreprise.Prochaines sessions :■ 7,14,21 <strong>et</strong> 28 mars 2007■ 6,13,20 <strong>et</strong> 27 juin 2007■ 28 novembre,5,12 <strong>et</strong> 19 décembre 2007Créer son site web commercialMaîtriser les métho<strong>de</strong>s <strong>et</strong> les outils <strong>de</strong> la création <strong>de</strong> sonsite Intern<strong>et</strong>. Le créer à moindre coût en l’adaptant à sesbesoins <strong>et</strong> ses objectifs commerciaux.Durée :cinq jours collectifs.Prochaines sessions :■ 14,21,28 mai <strong>et</strong> 4,11 juin 2007■ 18,25 juin <strong>et</strong> 2,9,16 juill<strong>et</strong> 2007■ 3,10,17,24 septembre <strong>et</strong> 1 er octobre 2007■ 8,15,22,29 octobre <strong>et</strong> 5 novembre 2007■ 12,19,26 novembre <strong>et</strong> 3,10 décembre 2007Anglais commercialNiveaux : 1 - Initiation, 2 - Intermédiaire, 3 - Perfectionnement.Durée : dix <strong>de</strong>mi-journées <strong>de</strong> 4 heures par semaine, parniveau.Prochaines sessions “ Initiation ”:■ 20,27 avril,4,11,25 mai,1,8,15,22 <strong>et</strong> 29 juin 2007■ 1 er , 8, 15, 22, 29 octobre, 5, 12, 19, 26 novembre <strong>et</strong>3 décembre 2007Prochaines sessions “ Intermédiaire ”:■ 16,23 avril,14,21,28 mai,4,11,25 juin,2 <strong>et</strong> 9 juill<strong>et</strong> 2007■ 1 er , 8, 15, 22, 29 octobre, 5, 12, 19, 26 novembre <strong>et</strong>3 décembre 2007Prochaines sessions “ Perfectionnement ”:■ 16,23 avril,14,21,28 mai,4,11,25 juin,2 <strong>et</strong> 9 juill<strong>et</strong>■ 5, 12, 19, 26 octobre, 9, 16, 23, 30 novembre, 7,14 décembre 2007.InformatiqueDurée <strong>de</strong>s stages informatiques : une journée à troisjournées.Sessions :chaque stage est organisé une fois par trimestre.■Windows initiation - Comprendre les composantes <strong>de</strong>base d’un ordinateur,gérer les dossiers…■ Word initiation - Acquérir les principes <strong>de</strong> base <strong>de</strong> Word :créer une l<strong>et</strong>tre,insérer une image…■ Word perfectionnement - Créer <strong>de</strong>s documents, <strong>de</strong>stableaux,réaliser <strong>de</strong>s publipostages…■ Excel initiation - Découvrir Excel,concevoir une feuille <strong>de</strong>calcul,éditer <strong>de</strong>s tableaux professionnels…■ Excel perfectionnement - Créer <strong>de</strong>s tableaux <strong>de</strong> bord,créer <strong>de</strong>s bases <strong>de</strong> données…■ Ciel comptabilité - Saisir ses écritures comptables,calculerautomatiquement sa déclaration <strong>de</strong> TVA…■ Ciel gestion commerciale - Créer <strong>de</strong>s <strong>de</strong>vis,<strong>de</strong>s factures,gérer ses stocks,analyser ses ventes…Deman<strong>de</strong>z les programmes <strong>et</strong> les modalités d’inscription :CONTACT : SERVICE FORMATION PROFESSIONNELLE.Tél. : 04 91 32 24 71 ou 04 91 32 24 20.E-mail : formation@cm-marseille.fr41LE MONDE DES ARTISANS / JANVIER-FÉVRIER 2007


BEAU KALForumLMA50_NL_18_JJ 14/12/05 12:19 Page 18MétierOn compte 3 000 artisansphotographes en France.Ils étaient 6 000 il y a 10 ans.USavoir-fairePhotographe : un métier…La vocation <strong>de</strong> notre magazineest bien évi<strong>de</strong>mment<strong>de</strong> soutenir, danstous les secteurs, la spécificité<strong>de</strong> l’activité artisanale.Ceciest particulièrementvrai <strong>du</strong> métier <strong>de</strong>photographe.Nousavons, à ce suj<strong>et</strong>d’ailleurs,consacréPhotographe :vers l’artisanat d’art ?Que ce soient les organes <strong>de</strong> presse ou les particuliers, faire appel à un photographe professionnel <strong>de</strong>vient l’exception.Principal facteur mis en cause: le numérique.En réaction,le métier semble s’orienter vers l’artisanat d’art.ne naissance, un mariage, financières. Pour ceux qui ontune inauguration… lorsque évolué avec la technique,l’achatl’on veut une photo réussie, <strong>du</strong> matériel coûte très cher : lesmieux vaut faire appel à un appareils photos, puis le matérielinformatique <strong>et</strong> les logiciels,photographe professionnel.Avecle développement <strong>de</strong>s appareils sans compter les éventuelles formationsinformatiques. Mais lesnumériques, <strong>de</strong> moins en moins<strong>de</strong> personnes ont ce réflexe. raisons sont également commerciales.Le numérique <strong>et</strong> lesEn passant <strong>de</strong> 6 000 artisans il y a10 ans à seulement 3 000 aujourd’hui,lemétier <strong>de</strong> photogra-l’accès <strong>de</strong> la photographie à unoutils informatiques facilitentphe artisanal traverse une phase large public. L’électronique perm<strong>et</strong>à tout un chacun <strong>de</strong> difficile.Les raisons sont d’abordprendreChristian<strong>de</strong> Brosses,artisanphotographe à Paris<strong>de</strong>puis 20 ans « C’estla photo elle-mêmequ’il faut réhabiliter »Le Mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s Artisans : Qui sont vos clients ?Christian <strong>de</strong> Brosses:J’ai longtemps travaillé pour lapresse, mais elle fait <strong>de</strong> moins en moins appel aux pros <strong>de</strong> laphoto. Aujourd’hui, je m’oriente vers le travail en studiopour les particuliers <strong>et</strong> les entreprises. Cela prend beaucoup<strong>de</strong> temps en démarchage, <strong>et</strong> ce n’est pas toujoursrécompensé. Au moins, le haut <strong>de</strong> gamme fait valoir mescompétences <strong>et</strong> mon expérience <strong>de</strong> 25 ans <strong>et</strong> bat en brèchela banalisation <strong>de</strong> la photographie.LMA : Comment se manifeste c<strong>et</strong>te banalisation ?C. <strong>de</strong> B.:Les fabricants d’appareils photos insistent sur leur simplicitéd’utilisation <strong>et</strong> chaque bipè<strong>de</strong> se croit photographe. Un exemple, mêmeles banquiers ne nous prennent plus au sérieux. Immanquablement, ilsvous re<strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt : « Mais votre métier, c’est quoi?», comme si laphoto ne pouvait être qu’un passe-temps.LMA : Comment donner envie <strong>de</strong> r<strong>et</strong>ourner vers lesartisans photographes ?C. <strong>de</strong> B.:C’est la photo elle-même qu’il faut réhabiliter. Moins <strong>de</strong> 10%<strong>de</strong>s photos numériques qui sont prises sont finalemen tirées surpapier ; <strong>et</strong> sur les 90 % restants, la plupart sont visionnées une seulefois puis oubliées. Faire <strong>de</strong>s photos artistiques, c’est faire <strong>du</strong> supportpapier <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’œil <strong>du</strong> photographe les principaux ingrédients d’une vraiephoto.Les formations<strong>de</strong> photographeen CFAcommencentdès la fin<strong>de</strong> la 3 e avecle CAP. Il exist<strong>et</strong>ous les niveauxjusqu’à Bac + 5.À partir <strong>du</strong> BTS,il s’agit <strong>de</strong>spécialisations :traitement<strong>de</strong> l’image,prise <strong>de</strong> vue,photographiemultimédia,mentioncinéma…Christian <strong>de</strong> Brosses, artisanphotographe : « Maintenantchaque bipè<strong>de</strong> se croitphotographe. Il faut faire <strong>de</strong>l’œil <strong>du</strong> photographe le principalingrédient d’une vraiephoto.»18LE MONDE DES ARTISANS / JANVIER-FÉVRIER 2006<strong>de</strong>s photos somme toute correctes,puis<strong>de</strong> les r<strong>et</strong>oucher par ordinateur.Comme on le regr<strong>et</strong>te auSGMAAP (Syndicat général <strong>de</strong>smaîtres artisans <strong>et</strong> artisans <strong>de</strong> laphotographie), « c’est comme sion n’avait plus besoin <strong>de</strong> nous».Du coup les comman<strong>de</strong>s s’effondrent<strong>de</strong> plus en plus vite,ce quiest fatal pour nombre d’entreprisesartisanales.Ainsi, le travail <strong>du</strong> photographeest totalement déprécié, « commes’il ne s’agissait que d’appuyersur un bouton ».Pourtantle métier <strong>de</strong> photographe estcomplexe <strong>et</strong> délicat :il choisit lelieu (studio ou extérieur),le typed’ambiance, les accessoiresphotographiques (objectifs,éclairages,flashes) puis étudie laprise <strong>de</strong> vue proprement dite.M<strong>et</strong>tre l’accentsur la créativitéFinalement, les clients sont <strong>de</strong>moins en moins prêts à m<strong>et</strong>tre leprix,sans considération pour le savoir-fairemis en œuvre par l’artisanphotographe.Technicien <strong>de</strong> l’imagealors que la technique se démocratise,c’estdésormais dans laprise <strong>de</strong> vue que le photographeexprime son talent <strong>et</strong> sa créativité.Pour m<strong>et</strong>tre en valeur leur savoirfaire,<strong>de</strong>nombreux photographess’orientent donc vers le haut <strong>de</strong>gamme <strong>et</strong> ajoutent à leur techniqueune valeur artistique. Ilsjouent sur l’imagination pourtrouver <strong>de</strong>s cadrages inventifs,<strong>de</strong>s éclairages surprenants <strong>et</strong> <strong>de</strong>sdécors originaux.Charles-A. Thui lierSYNDICAT GÉNÉRAL DES MAÎTRES ARTISANSET ARTISANS DE LA PHOTOGRAPHIE (SGMAAP) :01 47 00 48 77 ■ GROUPEMENT NATIONALDE LA PHOTOGRAPHIE PROFESSIONNELLE (GNPP) :01 42 77 02 25.Dans l’article d’unepage que nous avionsconsacré dans notrenuméro 50 au métier<strong>de</strong> photographe, nousm<strong>et</strong>tions en évi<strong>de</strong>ncequ’un bon outil ne remplacerajamais l’œil <strong>du</strong>photographe.Contact rédactionune pleine page au métier<strong>de</strong> photographe <strong>et</strong> <strong>de</strong> sesévolutions (n° 50 - janvier2006), <strong>et</strong> qui, outre lescoordonnées <strong>de</strong>s organisationsprofessionnelles,<strong>et</strong> lesindications pratiquesconcernantla formation,comportaitune interviewd’un artisanphotographeanalysant avecbeaucoup <strong>de</strong>justesse lesvoies <strong>du</strong> renouveau <strong>de</strong> c<strong>et</strong>teprofession.Il nous semble cependantdifficile <strong>de</strong> nier lesévolutions technologiquesqui perm<strong>et</strong>tent aux artisansd’améliorer leurs outils <strong>de</strong>communication.Les logiciels<strong>de</strong> traitement d’image simplescomme Packshot ont ànos yeux le seul mérite <strong>de</strong>faire prendre conscience àtous les artisans utilisateursÉdimétiers. 84 bd Sébastopol. 75003 Paris. Tél. : 06 18 21 70 50.Fax. : 01 42 74 28 35. E-mail : info@edim<strong>et</strong>iers.com.Coupon à r<strong>et</strong>ournerPrénom, ....................................nom ..............................................Métier.............................................................................................Adresse ..........................................................................................Téléphone.......................................................................................Fax..................................................................................................e-mail.............................................................................................Souhaite être recontacté pour apporter à la rédactionson témoignage sur le(s) suj<strong>et</strong>(s) suivant(s) :■ Stratégie d’entreprise ■ Environnement■ Innovation■ Transmission d’entreprise■ Techniques commerciales ■ Gestion <strong>et</strong> comptabilité■ Fiscalité <strong>et</strong> administration ■ Questions sociales■ Statut <strong>du</strong> conjoint■ Formation continue■ Apprentissage■ Matériels■ Loisirs ■ Autres : ..............................Bonjour,Mes collègues photographes <strong>et</strong> moi-même avonsparticulièrement été froissés par l’articleintitulé « Devenez le photographe <strong>de</strong> vos pro<strong>du</strong>its» en utilisant le concept Packshop paruen page 23 <strong>du</strong> numéro 52 <strong>du</strong> Mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s Artisans.Bien sûr le matériel existe sur le marché <strong>et</strong>personne n’y peut rien, mais comme le savez,le secteur <strong>de</strong> la photographie professionnell<strong>et</strong>raverse actuellement une crise préoccupante<strong>et</strong> nous subissons <strong>de</strong> plein fou<strong>et</strong> uneconcurrence <strong>de</strong> toute part avec l’arrivée <strong>de</strong>tous ces outils numériques. Il nous semblescandaleux que Le Mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s Artisans inciteles artisans à squeezer le photographe professionnelpour <strong>de</strong>s photos <strong>de</strong> qualité « professionnelle» comme le Packshot. Pourquoi nepas leur dire aussi <strong>de</strong> ne plus aller chez leboulanger puisqu’il existe <strong>de</strong>s machines àpain, que les gran<strong>de</strong>s surfaces <strong>de</strong> bricolageorganisent <strong>de</strong>s stages <strong>de</strong> plomberie <strong>et</strong> d’électricité,qu’il existe <strong>de</strong>s imprimantes hightech pour se passer <strong>de</strong>s imprimeurs… ?J. Grossemy,prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> groupement régional <strong>de</strong>s photographesprofessionnels <strong>du</strong> Nord-Pas-<strong>de</strong>-Calais<strong>de</strong> l’intérêt <strong>de</strong> la communicationvisuelle, aprèsquoi il leur appartient,pourbénéficier <strong>de</strong> clichés <strong>de</strong> qualité,<strong>de</strong>faire appel à un véritableprofessionnel <strong>de</strong> l’image,qui soit <strong>de</strong> surcroît leurcollègue.C’est sans doute c<strong>et</strong>aspect,mêlant recherche <strong>de</strong>qualité <strong>et</strong> solidarité professionnelle,qui aurait dû êtreprécisé dans l’article incriminé...NouveauUn répon<strong>de</strong>urpour les artisans<strong>et</strong>… les apprentisLe Mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s artisans <strong>et</strong> Objectif Pro,le bimestriel <strong>de</strong>s apprentis (lire en page 47)sont vos magazines.Sur chaque suj<strong>et</strong>,nous voulons savoir ce que vous pensez.Politique,économie,formation,questions sociales,matériels,gestion,loisirs :comment percevez-vous,au sein <strong>de</strong> votre entreprise,les questions que nous traitonsau fil <strong>de</strong> ces pages ?Pour vous exprimer dans c<strong>et</strong>te rubrique,vous disposiez <strong>de</strong>puis plusieurs numéros<strong>du</strong> courrier,<strong>du</strong> fax,<strong>de</strong> l’e-mail <strong>et</strong> <strong>de</strong> notre coupon-réponse (voir ci-contre).Désormais,vous pourrez également nous laisser un message vocal ou nous envoyer un SMS !En contactant le 06 18 21 70 50*,vous pourrez témoigner,protester,questionner,interpeller,partager vos réflexions.* Répon<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> la rédaction <strong>du</strong> Mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s artisans. Communication facturéeau tarif normal vers un mobile.UNEUNEREMARQUERÉDACTION06 18 21 70 50QUESTIONLes correspondants départementauxCorrespondants : D.Pastot (Aisne),A.Aledda (Alpes-Maritimes),A.Beaufey (Ar<strong>de</strong>nnes),S.Richard (Ariège),M.Lourmière (Au<strong>de</strong>),C.Bonnefous (Aveyron),C.Pradal (Calvados),A.-C.Men<strong>de</strong>z (Corse <strong>du</strong> Sud),B.Charasse (Eure-<strong>et</strong>-Loir),C. Vair<strong>et</strong>ti (Haute-Garonne),M. Fueyo(Gers),S. Legros (Loire-Atlantique),C.Tagliaferri (Lot-<strong>et</strong>-Garonne),J.-M.Chevalier (Lozère),M.Thibert (Nièvre),E.Deschamps (Nord),B.Desessart (Oise),V.Jouineau (Pyrénées-Orientales),M.Garino (Savoie),M. Rodrigues (Seine-<strong>et</strong>-Marne),C.Dellezay (Deux-Sèvres),D. Priest (Var),G.Kleijwegt (Vienne),L.Delafosse (Val-<strong>de</strong>-Marne).??42LE MONDE DES ARTISANS / JANVIER-FÉVRIER 207


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Il est leseul à le lire « parce qu’il dépouille le magazine<strong>et</strong> archive certains articles ».Il ajoute une remarquesur ce point : « N’oubliez pas qu’unmagazine professionnel est fait pour servirplus tard.Donc les articles utiles sont archivéspar thème.Pensez à ne pas m<strong>et</strong>tre <strong>de</strong>ux articlesimportants en recto verso. Cela évite unephotocopie (pour ceux qui ont un copieur) ».À c<strong>et</strong>te suggestion,juste une remarque :la populationartisanale est,comme ce lecteur le souligneplus loin,d’une gran<strong>de</strong> diversité que ce soiten termes <strong>de</strong> tailles d’entreprise,d’activités <strong>et</strong>c.Les articles qui vous paraissent les moins importants,sont peut-être les plus intéressantspour d’autres. Néanmoins nous essayons <strong>de</strong>toujours mieux hiérarchiser l’information.Il nous suggère ensuite <strong>de</strong> m<strong>et</strong>tre « plus <strong>de</strong> témoignagescompte tenu <strong>de</strong> la variété <strong>de</strong>s activités».Il est vrai que nous essayons d’alternertémoignages <strong>et</strong> exemples d’entreprises <strong>de</strong> secteursdifférents afin que la plupart d’entre vouspuisse se reconnaître dans la majorité <strong>de</strong>s suj<strong>et</strong>s.Cependant,n’oubliezpas que ce n’est pasparce que vous n’exercez pas la même activitéque la personne citée,que son expériencene peut pas vous servir… Vous pouvez peutêtr<strong>et</strong>ransposer ses métho<strong>de</strong>s,la manière dontil s’en est sorti...à votre activité.Ce lecteur nous fait,en outre,une suggestionintéressante :créer,par l’intermédiaire <strong>du</strong> magazine,<strong>de</strong>s groupes <strong>de</strong> travail avec <strong>de</strong>s artisansvolontaires (« tous ne sont pas débordés»,précise-t-il),sur <strong>de</strong>s suj<strong>et</strong>s d’actualité quiconcernent l’artisanat. Une bonne idée à laquellenous réfléchissons…Amis lecteurs, comme lui, n’hésitez pas àrépondre au questionnaire (qui se trouvedans ce numéro, en page 31), faites-nouspart <strong>de</strong> vos souhaits, <strong>de</strong> vos remarques -qu’elles soient positives ou négatives,nous en tiendrons compte.ABONNEZ-VOUS AU MONDE DES ARTISANSBULLETIN D’ABONNEMENT À RENVOYER AVEC VOTRE RÈGLEMENT ÀÉDIMÉTIERS - SERVICE ABONNEMENTS23 RUE DUPONT DES LOGES - 57000 METZOUI, je m’abonne au Mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s artisans pour <strong>de</strong>ux ans(12 numéros) au tarif spécial <strong>de</strong> 8 € seulement*au lieu <strong>de</strong> 12 € (prix au numéro)Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Profession : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Nombre <strong>de</strong> salariés : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .ÉDITIONS DÉPARTEMENTALESThierry Jonquièresdirecteur <strong>de</strong> publicitéTél. : 06 22 69 30 22Fax : 05 61 59 40 07thierry.jonquieres@wanadoo.frAdresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Co<strong>de</strong> postal I – I – I – I – I – I Commune : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Tél. : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . E-mail : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .* Offre valable jusqu’au 30/06/07. En application <strong>de</strong> la loi n° 78-17 <strong>du</strong> 6 juin 1978, vous disposez d’un droit d’accès <strong>et</strong> <strong>de</strong> rectification auxinformations vous concernant repro<strong>du</strong>ites ci-<strong>de</strong>ssus. LMA vous précise qu’elles sont nécessaires au bon traitement <strong>de</strong> votre abonnement43LE MONDE DES ARTISANS / JANVIER-FÉVRIER 2007


Que diriez-vous <strong>de</strong>travailler avec lapremière entreprise<strong>de</strong> France ?Pour insérervotre publicitécontactez Hervé :tél 04 90 84 36 11fax 04 90 84 00 64e.mail : pub@terroirmed.com


Initiatives <strong>Bouches</strong>-<strong>du</strong>-RhôneDocument unique Créateurs, repreneurs :Offre spéciale !nous pouvons vous ai<strong>de</strong>r ! Moins <strong>de</strong> trente places sontNos entreprises subissentla multiplication <strong>de</strong>sagressions,intimidations,p<strong>et</strong>its larcins,effractions,braquages… jusqu’au pire !L’assassinat <strong>de</strong> notre confrèrePatrick <strong>Chambre</strong>, artisan bijoutierà Marseille, en octobre<strong>de</strong>rnier,a fait l’eff<strong>et</strong> d’unélectrochoc. Et combienLe document unique d’évaluation<strong>de</strong>s risquesprofessionnels est obligatoire*.En partenariatavec la DRTEFP,la directionrégionale <strong>du</strong> Travail, <strong>de</strong>l’Emploi <strong>et</strong> <strong>de</strong> la Formationprofessionnelle,la CMA 13est là pour vous accompagnergratuitement ! Encas d’absence <strong>de</strong> ce document,vous encourez <strong>de</strong>ssanctions**.Vous êtes créateurou repreneur <strong>de</strong> moins<strong>de</strong> dix-huit moisVous employez ou proj<strong>et</strong>ezd’embaucher.Quel que soitle secteur d’activité ou lataille <strong>de</strong> votre entreprise,la CMA13 vous proposed’autres victimes <strong>de</strong> l’escala<strong>de</strong><strong>de</strong> c<strong>et</strong>te violence…Renforcer la prévention est lapriorité <strong>de</strong> toute action efficacesur le terrain.En partenariat avec les services<strong>du</strong> préf<strong>et</strong> <strong>de</strong> Police, laCMA13 a adressé, à plus <strong>de</strong>7 000 artisans, une liste <strong>de</strong>s« correspondants/conseilsune visite personnalisée <strong>et</strong>gratuite <strong>de</strong> votre entreprise.Les avantages :l’explication<strong>de</strong> la métho<strong>de</strong> d’évaluation<strong>de</strong>s risques professionnels,la présentation d’exemplesconcr<strong>et</strong>s sur un poste <strong>de</strong>travail, l’accompagnementà la finalisation <strong>de</strong> votre propredocument unique.Objectif sécurité Prévenir les agressionsSocial Un accord sur la diversitéLa discrimination étaitdéjà interdite par la loi,mais c<strong>et</strong>te fois-ci, les organisationsprofessionnelles<strong>et</strong> les syndicats ont signéun accord national pourtranscrire c<strong>et</strong>te bonne intentiondans la réalité <strong>de</strong>sentreprises.Pour les artisans, peu <strong>de</strong>contraintes : leurs représentantsles engagent à respecterle principe <strong>de</strong> diversitédans leur recrutement<strong>et</strong> dansla gestion <strong>de</strong>s carrières<strong>de</strong> leurs salariés.Maisseules lesentreprises <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 50 salariésseront obligées <strong>de</strong> désignerun « correspondant diversité» chargé <strong>de</strong> faire appliquerc<strong>et</strong>te règle.Reste que le mouvement estengagé. Les syndicats continuerontà <strong>de</strong>man<strong>de</strong>rl’extension <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te mesureaux p<strong>et</strong>ites entreprises,comme la CFDT,qui « comptebien imposer la lutte contreles discriminations <strong>et</strong> défendrel’égalité dans l’ensemble<strong>de</strong>s entreprises, quelsL’Union professionnelle artisanale a été parmi les premiers <strong>de</strong>s syndicats patronauxà signer l’accord sur la diversité en entreprise,<strong>de</strong>stiné à favoriser l’emploi <strong>de</strong>s minorités.Les discriminationspeuvent être <strong>de</strong> toutordre : d’âge, <strong>de</strong> sexe,<strong>de</strong> couleur <strong>de</strong> peau…LMAdisponibles d’ici à l’été 2007 !Réservez votre suivi personnalisédès aujourd’hui :CONTACT : Service économiqueRAPHAËLLE LACROIXTél. : 04 91 32 24 45.E-mail :rlacroix@cm13.org(*) Article L. 230-2 <strong>du</strong> Co<strong>de</strong> <strong>du</strong> travail.(**) Une amen<strong>de</strong> <strong>de</strong> 1 500 à 3 000 euros,lors d’un contrôle <strong>de</strong> l’Inspection <strong>du</strong> travail.aux artisans » présents sur ledépartement. R<strong>et</strong>rouvez-lessur notre site Intern<strong>et</strong> :www.cm-marseille.fr, rubrique«Actualités ».Des réunions « sécurité » sonten préparation. Organiséesavec le concours <strong>de</strong> la directiondépartementale <strong>de</strong> la Sécuritépublique sur Marseille,Arles,Salon<strong>et</strong> Venelles,elles proposeront <strong>de</strong>ux heures<strong>de</strong> conseils en matière <strong>de</strong>prévention, en fonction <strong>de</strong>stypologies <strong>de</strong> risques <strong>et</strong> <strong>de</strong>réflexes en cas d’agression.DiscriminationQuelledéfinition ?Selon l’accord <strong>du</strong> 11 octobre,la diversité touche aux questionsliées :■ au sexe,■ à l’orientation sexuelle,■ aux mœurs,■ à l’âge,■ à la situation <strong>de</strong> familleou à la grossesse,■ aux origines,■ à l’appartenance ou non,vraie ou supposée, à une <strong>et</strong>hnie,une nation ou une race,■ aux opinions politiques,■ aux activités syndicalesou mutualistes,■ aux convictions religieuses,■ à l’apparence physique,■ au patronyme,■ à l’état <strong>de</strong> santéou au handicap.que soient leur taille, leursecteur <strong>et</strong> leur situation géographique».Pour l’Union professionnelleartisanale,qui figure parmi lespremiers signataires <strong>de</strong> l’accord,inutile <strong>de</strong> fixer <strong>de</strong>s règlescontraignantes :« les artisanspratiquent la diversitédans leurs entreprises <strong>de</strong> manièrenaturelle <strong>et</strong> permanente,à l’instar <strong>de</strong> M. Jourdainqui faisait <strong>de</strong> la prosesans le savoir ». T. H.45LE MONDE DES ARTISANS / JANVIER-FÉVRIER 2007


Tckéky Karyo évoque l’artisanatMorceaux choisisHomme secr<strong>et</strong> <strong>et</strong> discr<strong>et</strong>,pour Le Mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s Artisans,Tchéky Karyo,entrouvre légèrement les portes<strong>de</strong> son moi <strong>et</strong> promène sur l’artisanat son regard d’artiste passionné.Des mots qui fleurent bon le parfum<strong>du</strong> souvenir <strong>et</strong> où résonnent les notes <strong>de</strong> l’enfance. Morceaux choisis.Le geste« Quand j’étais enfant, j’allaissouvent chez M. Courtin,notre boucher <strong>de</strong> la rue<strong>du</strong> Chemin vert. J’adoraisle voir travailler.J’étais fascinépar ses gestes, la manièredont il attrapait lavian<strong>de</strong>, la <strong>de</strong>xtérité avec laquelleil la tranchait, d’ungeste rapi<strong>de</strong>, précis… J’aimaisaussi voir l’usure <strong>de</strong>son étal, les traces <strong>de</strong> sangqui <strong>de</strong>meuraient dans lesrainures… Toute l’histoireque cela raconte.« Il y a un sens <strong>de</strong> l’esthétiqu<strong>et</strong>rès fort dans l’artisanat.Et le cordonnier ?Vous avez vu comment ilsaisit la chaussure, la r<strong>et</strong>ournesur la forme ? Quelleadresse, quelle précision…Les regar<strong>de</strong>r œuvrer,ça inspire… »L’outilLes mots manquent.Le gesteest là. Le regard lointain, leComédien international,Tchéky Karyo a joué pourles plus grands réalisateurs: <strong>de</strong> Besson à RidleyScott, en passant par Jean-Jacques Annaud, Jeun<strong>et</strong>…En amoureux <strong>du</strong> beau <strong>et</strong> <strong>du</strong>travail bien fait, il vit sonmétier « comme un artisanat: on doit observer, apprendreavant <strong>de</strong> donnervie à la matière ».Une cor<strong>de</strong> à son artOn le savait comédien, il se révèle chanteur. Explorateur <strong>de</strong> l’interprétation,Tchéky Karyo ajoute une cor<strong>de</strong> à son art <strong>et</strong> nous offreses émotions en mélodies. Surprenant. À découvrir absolument.Album « Ce lien qui nous unit » (Mercury)Disponible aussi sur I-Tunes.www.myspace.com/tchekykaryowww.tchekykaryo.frcomédien fait revivre,<strong>de</strong> sesmains agiles, ces mouvementsqui l’ont fasciné enfant.Il évoque le travail <strong>du</strong> menuisier,<strong>du</strong>ferronnier,<strong>du</strong> luthierqui a grandi <strong>et</strong> a démythifiéen même temps sa fascinationpour la guitare, racontecomment il a construitune maison avec sonpère : « On a creusé nousmêmesles fondations, pas<strong>de</strong>s p<strong>et</strong>ites, <strong>de</strong>s vraies… »Ce ne sont plus seulementles mains,c’est tout le corpsqui parle. Puis il attrape unoutil dont se servait son pèreen Turquie.Son nom,il ne leconnaît pas,mais il se plaît àsupposer tout ce que l’on apu faire avec. Dans sesmains, l’obj<strong>et</strong> tourne, pivote,soulève… dévisse <strong>de</strong>sécrous imaginaires.Les valeurs« Un bel artisanat engendreune forme <strong>de</strong> morale.Prenez le compagnonnage.On ne transm<strong>et</strong> pas seulementun savoir-faire, maisaussi un savoir-vivre.Il y aune notion <strong>de</strong> respect dansl’artisanat. Le concept <strong>de</strong>formation, <strong>de</strong> filiation y esttrès important.C’est une valeurà laquelle je suis sensible.L’accompagnement<strong>de</strong>Marc*, je l’ai vécu commeun compagnonnage(NDRL :il emploie d’ailleursle terme dans le livr<strong>et</strong> <strong>de</strong> sonalbum). Le métier <strong>de</strong> comédienimplique aussi <strong>de</strong>s annéesd’apprentissage. C’estce qui fait la différence entrel’être <strong>et</strong> le faire.Chez l’artiste,comme chez l’artisan,on n’est pas dans les paroles,on est dans le faire.Souventd’ailleurs, les acteursse comparent aux artisans.Nous <strong>de</strong>vons nous aussi façonnerla matière.D’un métierappris, chaque artiste yapporte sa patte, sa créativité».Propos recueillis par Claire Tillier(*) NDLR : Marc Lavoine, « révélateur <strong>de</strong> sondésir <strong>de</strong> chanter », qui a guidé le comédiensur les voies <strong>de</strong> la chanson. Merci à lui…PASCALITO46LE MONDE DES ARTISANS / JANVIER-FÉVRIER 2007


www.objectif-pro.com24h/24 <strong>et</strong> 7 jours/7, un vrai magazinepour les apprentis sur le web !L’actu<strong>de</strong> l’apprentissageen liveDes forums pourleurs questions<strong>et</strong> leurs avisTous les articles<strong>du</strong> magazineLes secteursqui recrutentEt bien plus à découvrir...• De l’espace pour présenter ses proj<strong>et</strong>s• Des p<strong>et</strong>ites annonces• Les archives <strong>du</strong> magazine...A vos ordis !


ARTISANS 13PASSION D’AVRILEntrée libre 10h -19h30-31 mars1 er avril 200790 exposantsDéfilés, démonstrationsDégustations, ateliers enfantsL’Arménie, invitée d’Artisans 13Hôtel <strong>du</strong> Département52, avenue <strong>de</strong> Saint-Just13004 MarseilleAltedia public - Photo : © G<strong>et</strong>ty images - Sandrine EcochardPassion d’avril: le tempo est donné ! Pour c<strong>et</strong>te sixième édition d’Artisans 13,le festival <strong>de</strong>s savoir-faire,proposé par la chambre<strong>de</strong> métiers <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’artisanat <strong>et</strong> le Conseil général <strong>de</strong>s <strong>Bouches</strong>-<strong>du</strong>-Rhône, ouvre grand ses portes à tous les amoureux <strong>du</strong> secteur.Au programme <strong>de</strong> ces trois jours: une vingtaine <strong>de</strong> métiers jamais présentés,un espace Arménie,<strong>de</strong> nouvelles animations(pas <strong>de</strong> géant,génération 13 en têtes ou jardin contemporain…) <strong>et</strong> <strong>de</strong>s valeurs « sûres » (performances d’artisans,dégustations,shows <strong>et</strong> défilés…) pour venir prendre le pouls <strong>de</strong> nos métiers,échanger <strong>et</strong> partager <strong>de</strong>s expériences avec vos collègues artisans…

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