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Nouvelle référence annoncée à Genève Ce que signifie - L'Agefi

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SUISSE lundi 23 avril 2012 PAGE 3<br />

SUISSE<br />

La compagnie la mieux capitalisée<br />

MOBILIÈRE. La couverture du ris<strong>que</strong> pur dans la LPP est appropriée. Une solvabilité économi<strong>que</strong> (SST) de 300% environ <strong>à</strong> fin 2011.<br />

PHILIPPE REY<br />

En comparaison des autres groupes<br />

et conglomérats d’assurances<br />

suisses, La Mobilière reste celui qui<br />

est le mieux capitalisé. Sa marge<br />

de solvabilité I (statutaire) s’élevait<br />

<strong>à</strong> fin 2011 <strong>à</strong> 539% et son taux<br />

d’autofinancement ou part des<br />

fonds propres au total du bilan, <strong>à</strong><br />

23,3%. La marge de solvabilité économi<strong>que</strong><br />

(SST) se situe aux environs<br />

de 300%, selon Markus Hongler,<br />

CEO, et Peter Brawand,<br />

CFO du groupe Mobilière, qui a<br />

son siège <strong>à</strong> Berne et son centre de<br />

compétences <strong>à</strong> Nyon dans l’assurance<br />

vie.<br />

Les fonds propres du groupe suivent<br />

une tendance haussière. Ils<br />

sont ainsi passés de 2,75 milliards,<br />

fin 2007, <strong>à</strong> près de 3,5 milliards<br />

de francs <strong>à</strong> fin 2011. La capacité<br />

bénéficiaire s’avère stable, même<br />

si le bénéfice annuel consolidé a<br />

reculé l’an dernier <strong>à</strong> 331,3 millions<br />

(408,6 millions en 2010), du fait<br />

de l’augmentation des dommages<br />

naturels, du renforcement des provisions<br />

dans le secteur vie, nécessité<br />

par le niveau des taux d’intérêt,<br />

et d’amortissements d’avoirs<br />

en actions. Le rendement des<br />

fonds propres a atteint 9,8%<br />

(13,1%).<br />

Une politi<strong>que</strong> prudente de souscription<br />

du ris<strong>que</strong> et de dotation<br />

de provisions techni<strong>que</strong>s ainsi <strong>que</strong><br />

de comptabilisation des coûts d’acquisition<br />

et des frais de projets IT,<br />

une satisfaction des clients et des<br />

collaborateurs au-dessus de la<br />

moyenne, une véritable proximité<br />

de la clientèle sur tout le territoire<br />

suisse ainsi qu’un statut de coopérative<br />

permettent Mobilière de<br />

poursuivre sa croissance rentable.<br />

Par ailleurs, le rendement de ses<br />

placements de capitaux fait bonne<br />

figure au regard de l’ensemble de<br />

la branche d’assurances.<br />

Sa forte capitalisation lui permet<br />

parfois d’agir de manière contraire<br />

avec ses investissements, notamment<br />

en ce qui concerne l’acquisition<br />

d’actions, notamment lors<br />

de l’été 2011. La part de celles-ci<br />

se montait ainsi <strong>à</strong> 7,4% des actifs<br />

investis par le groupe <strong>à</strong> fin 2011.<br />

Les placements de capitaux représentaient<br />

95,4% des actifs du bilan<br />

du groupe.<br />

Sa forte capitalisation lui procure<br />

plus de flexibilité en matière d’allocation<br />

du capital, en particulier<br />

la possibilité de saisir des opportunités<br />

de croissance <strong>que</strong> d’autres assureurs<br />

ne peuvent pas. Dans les<br />

affaires de prévoyance professionnelle,<br />

Mobilière se concentre sur<br />

la couverture des ris<strong>que</strong>s biométri<strong>que</strong>s<br />

d’institutions de prévoyance<br />

et ne couvre donc pas<br />

l’épargne, ce qui <strong>signifie</strong> un besoin<br />

en capital plus petit <strong>que</strong> pour les<br />

Clarification inattendue<br />

du président de UBS<br />

FISCALITÉ.<br />

La Suisse est victime<br />

d’une véritable guerre<br />

économi<strong>que</strong> selon Sergio<br />

Ermotti. Le monde<br />

politi<strong>que</strong> sous-estime<br />

l’enjeu et fait trop<br />

de concessions.<br />

Pour le patron d’UBS Sergio Ermotti,<br />

les assauts contre le secret<br />

bancaire helvéti<strong>que</strong> ne sont rien<br />

d’autre qu’une guerre économi<strong>que</strong>.<br />

La Suisse est attaquée depuis<br />

2008, et le but est d’affaiblir la<br />

place financière suisse, dit-il dans<br />

une interview publiée par la<br />

SonntagsZeitung.<br />

<strong>Ce</strong>s atta<strong>que</strong>s visent en particulier<br />

<strong>à</strong> affaiblir les deux grandes ban<strong>que</strong>s<br />

qui ont du succès sur le plan<br />

international. <strong>Ce</strong>ci doit une fois<br />

être dit, estime M. Ermotti. Selon<br />

lui, non seulement les politiciens<br />

étrangers ont intérêt <strong>à</strong> lancer des<br />

atta<strong>que</strong>s contre la Suisse, mais<br />

aussi «nos concurrents». «Nos ban<strong>que</strong>s<br />

gèrent 2200 milliards de<br />

francs de fonds étrangers. <strong>Ce</strong>rtaines<br />

ban<strong>que</strong>s concurrentes ainsi<br />

<strong>que</strong> des places financières étrangères<br />

veulent s’arroger de nouvelles<br />

parts de marché», poursuit le<br />

directeur d’UBS. Plusieurs acteurs<br />

ont un intérêt <strong>à</strong> voir la Suisse plier.<br />

Aux yeux de Sergio Ermotti, la<br />

Suisse a déj<strong>à</strong> dû faire trop de<br />

concessions. Nous avons fait une<br />

erreur sur un point: le changement<br />

s’est effectué trop rapidement,<br />

on aurait dû prendre plus<br />

de temps pour s’adapter. Le modèle<br />

d’affaires en place jusqu’ici<br />

s’est développé au cours des 60<br />

dernières années. Et il faut maintenant<br />

tout changer en une année.<br />

De nombreux politiciens sous-es-<br />

SERGIO ERMOTTI. La Suisse va<br />

perdre 20.000 places de travail.<br />

timent les consé<strong>que</strong>nces économi<strong>que</strong>s<br />

du «revirement» sur la<br />

Suisse et sa place financière.<br />

D’après Ermotti, elle va perdre<br />

près de «20.000 places de travail»,<br />

soit 20%, dans les prochaines années.<br />

Le directeur d’UBS ne veut pas<br />

proposer l’échange d’information<br />

automati<strong>que</strong> dans les négociations<br />

avec d’autres Etats. La Suisse a<br />

choisi l’imposition <strong>à</strong> la source et<br />

ce serait une erreur de changer de<br />

stratégie au milieu des discussions,<br />

estime-t-il. <strong>Ce</strong>pendant, il admet<br />

<strong>que</strong> «l’échange d’information<br />

reste une option pour le futur.»<br />

Pour lui, l’accord fiscal avec l’Allemagne<br />

doit être mis de côté si ce<br />

dernier est rejeté par le Parlement<br />

allemand. Bien sûr, il faut une solution<br />

sur le long terme avec le<br />

voisin du nord, et si ce n’est pas<br />

pour cette fois, ce sera pour la prochaine,<br />

<strong>à</strong> un moment plus propice,<br />

complète-t-il. Quant au conflit fiscal<br />

avec les Etats-Unis, «il est terminé<br />

pour nous», se réjouit Sergio<br />

Ermotti.<br />

<strong>Ce</strong> n’est pas le cas pour les autres<br />

ban<strong>que</strong>s et la ministre des finances<br />

Eveline Widmer-Schlumpf.<br />

La conseillère fédérale s’est entretenue<br />

samedi <strong>à</strong> Washington pour<br />

déblo<strong>que</strong>r le différent fiscal avec<br />

les Etats-Unis, en marge de la réunion<br />

de printemps du FMI.<br />

BLOOMBERG<br />

Elle a rencontré le ministre de la<br />

justice Eric Holder et le ministre<br />

des finances Timothy Geithner.<br />

Les discussions ont été «constructives»<br />

et ont aidé <strong>à</strong> décrisper <strong>que</strong>l<strong>que</strong><br />

peu la situation, a estimé la<br />

conseillère fédérale devant les médias.<br />

«Lors des discussions, j’ai eu<br />

le sentiment qu’on veut une solution<br />

et qu’il n’y a pas d’intérêt pour<br />

une escalade», a-t-elle déclaré dans<br />

une interview <strong>à</strong> la SonntagsZeitung.<br />

Par contre, «les opinions ne<br />

sont en partie pas encore unies»<br />

sur le type de solution envisagée.<br />

Les deux pays divergent encore<br />

surtout sur l’identification des informations<br />

bancaires et sur les<br />

sommes qui devront être payées<br />

par la Suisse dans le cadre d’un accord<br />

global, a dit Eveline Widmer-<br />

Schlumpf.<br />

La présidente de la Confédération<br />

a réaffirmé son objectif de parvenir<br />

<strong>à</strong> un accord global d’ici la fin<br />

de l’année.<br />

Les Etats-Unis veulent <strong>que</strong> les<br />

ban<strong>que</strong>s suisses leur fournissent<br />

des informations sur les fonds non<br />

déclarés de citoyens américains.<br />

Berne compte sur un accord global<br />

avec Washington pour régler<br />

le cas de onze ban<strong>que</strong>s dans le collimateur<br />

du fisc américain. Afin<br />

d’y parvenir, le Parlement vient<br />

d’accepter un complément <strong>à</strong> la<br />

convention de double imposition<br />

avec les Etats-Unis qui autorise<br />

les demandes groupées d’assistance<br />

administrative. – (ats)<br />

LES DISCUSSIONS AVEC<br />

TIMOTHY GEITHNER<br />

CE WEEK END ONT AIDÉ<br />

À DÉCRISPER<br />

LES RELATIONS<br />

AVEC LES ETATS-UNIS.<br />

MARKUS HONGLER. Le modèle<br />

d’entreprise particulier est un avantage<br />

dans un marché saturé.<br />

assureurs offrant une couverture<br />

complète.<br />

De par son statut de coopérative,<br />

Mobilière n’est pas exposé <strong>à</strong> la<br />

pression <strong>à</strong> court terme du marché<br />

des capitaux. Le compte de valeur<br />

ajoutée du groupe reflète cela, avec<br />

une part de 64,5% allant aux<br />

clients sous la forme de participations<br />

aux excédents.<br />

Mobilière se révèle chef de file du<br />

marché suisse de l’assurance cho-<br />

ses et, dans les affaires vie, de l’assurance<br />

ris<strong>que</strong>. Son évolution est<br />

qualifiée de réjouissante dans toutes<br />

les branches d’assurances, en<br />

particulier les véhicules <strong>à</strong> moteur<br />

et assurances vie pour particuliers.<br />

Grâce notamment <strong>à</strong> un cross-selling<br />

avec la clientèle existante qui<br />

comporte encore un potentiel<br />

considérable.<br />

<strong>Ce</strong>tte croissance ne s’effectue pas<br />

au détriment d’une tarification<br />

disciplinée. L’évolution du ratio<br />

combiné (taux de frais + sinistralité<br />

pour compte propre + taux autres<br />

frais techni<strong>que</strong>s pour compte<br />

propre) est toujours resté sensiblement<br />

au-dessous de 100% depuis<br />

2007, <strong>à</strong> tout le moins, en particulier<br />

92,8% en 2011. En vie, le<br />

résultat techni<strong>que</strong> s’est révélé négatif<br />

<strong>à</strong> -71,6 (-50,6) millions, mais<br />

après parts aux excédents de<br />

144,1 (159,2) millions versés aux<br />

assurés.�<br />

SECRET BANCAIRE: l’évocation des fondamentaux<br />

Le préposé fédéral <strong>à</strong> la protection des données Hanspeter Thür soutient<br />

<strong>à</strong> 100% le secret bancaire. <strong>Ce</strong>tte prati<strong>que</strong> permet de protéger la<br />

sphère privée des clients des ban<strong>que</strong>s, expli<strong>que</strong>-t-il dans une interview<br />

publiée dans la NZZ am Sonntag. Le secret bancaire est l’expression<br />

d’un principe fondamental de l’Etat de droit helvéti<strong>que</strong>: la protection<br />

de la sphère privée, <strong>à</strong> la<strong>que</strong>lle la protection de la sphère privée<br />

financière appartient, déclare M. Thür dans l’hebdomadaire dominical.<br />

Mais ceux qui ont eu recours <strong>à</strong> ce principe l’ont utilisé de manière<br />

absurde, relève-t-il, pointant du doigt les ban<strong>que</strong>s suisses. La protection<br />

de la sphère privée n’est pas un laisser-passer pour des<br />

agissements punissables. «Nous ne parlons pas ici de cas particuliers,<br />

mais d’un système», dit-il. Le préposé fédéral <strong>à</strong> la protection des données<br />

rejette en outre l’échange automati<strong>que</strong> des informations. Par ce<br />

moyen, les autorités fiscales peuvent voir les comptes bancaires de<br />

n’importe qui. Un Etat qui pense qu’un fraudeur potentiel se cache<br />

derrière cha<strong>que</strong> citoyen ne peut plus faire confiance <strong>à</strong> ses citoyens,<br />

estime M. Thür. – (ats)<br />

SPHÈRE PRIVÉE:<br />

le jugement du TAF<br />

Les certificats des employés relatifs<br />

<strong>à</strong> leur deuxième pilier sont<br />

couverts par la protection de la<br />

sphère privée. La Fondation de<br />

prévoyance AXA s’est vu dénier<br />

le droit de les envoyer aux entreprises<br />

pour <strong>que</strong> celles-ci puissent<br />

prendre connaissance de leur<br />

contenu. Le Tribunal administratif<br />

fédéral (TAF) donne raison sur<br />

ce point au Préposé fédéral <strong>à</strong> la<br />

protection des données et <strong>à</strong> la<br />

transparence (PFPDT). Il s’était<br />

opposé <strong>à</strong> ce qu’AXA communi<strong>que</strong><br />

les certificats de prévoyance<br />

directement aux entreprises dont<br />

elle gère le deuxième pilier. Dans<br />

une recommandation datée du 8<br />

juillet 2009, le préposé fédéral<br />

exige de la Fondation de prévoyance<br />

AXA qu’elle envoie ses<br />

certificats aux employés assurés,<br />

afin de protéger la sphère privée<br />

de ceux-ci. – (ats)<br />

VAUDOISE: nouvel<br />

administrateur proposé<br />

Le conseil d’administration de la<br />

Vaudoise Assurances proposera<br />

d’élire Javier Fernandez-Cid<br />

comme nouvel administrateur lors<br />

de la prochaine assemblée générale<br />

du groupe le 22 mai 2012. Fernandez-Cid<br />

est actuellement président<br />

exécutif de Mapfre Internacional.<br />

AGENDA<br />

LUNDI 23 AVRIL<br />

Gottex Fund:Trading Update T1<br />

Swiss Deluxe Hotels: CP annuelle, Zurich<br />

Hupac: CPB 2011, Zurich<br />

Gurit: chiffre d’affaires T1+AG,<br />

Pfäffikon/SZ<br />

AMS: résultats T1<br />

Association suisse du textile: CP annuelle,<br />

Zurich<br />

BC de Bâle-Campagne:AG<br />

Santhera:AG

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