Nouvelle référence annoncée à Genève Ce que signifie - L'Agefi
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4 lundi 23 avril 2012<br />
SUISSE<br />
CREDIT SUISSE: effets collatéraux<br />
de la nationalisation de YPF<br />
Selon Bloomberg, Credit Suisse ferait partie des ban<strong>que</strong>s ayant accordé<br />
un prêt au groupe Petersen, qui détient 25% des actions de la<br />
compagnie pétrolière argentine YPF. Depuis l’annonce de la nationalisation<br />
de YPF par l’expropriation de la majorité des actions du groupe<br />
espagnol Repsol, le groupe Petersen se retrouverait en difficulté pour<br />
honorer ses dettes, estimées <strong>à</strong> plus de deux milliards de dollars. Le<br />
groupe argentin, détenu par la famille du millionnaire Eskenazi, comptait<br />
sur le paiement des dividendes pour rembourser les prêts contractés<br />
auprès de Repsol (1.45 milliards de dollars) et d’un groupe de<br />
ban<strong>que</strong> (680 millions de dollars). Bloomberg a par ailleurs précisé<br />
qu’un accord signé en 2008 existait entre Repsol et Petersen, selon<br />
le<strong>que</strong>l le groupe espagnol s’engagerait <strong>à</strong> racheter les parts de la famille<br />
Eskenazi si Repsol perdait le contrôle de la majorité des actions de YPF.<br />
CREDIT SUISSE: Urs Rohner évo<strong>que</strong> les changements<br />
Après les crises des dernières années, Credit Suisse est entièrement différent<br />
d’il y a cinq ans, estime son président Urs Rohner. Les actifs<br />
pondérés du ris<strong>que</strong> ont été réduits de moitié et le numéro deux bancaire<br />
suisse s’est retiré de plusieurs activités trop exigeantes en capitaux. Plus<br />
personne ne conteste le fait qu’avant la crise les ban<strong>que</strong>s n’avaient pas<br />
assez de fonds propres et recouraient trop fortement <strong>à</strong> l’effet de levier,<br />
observe M. Rohner dans une interview parue samedi dernier dans Le<br />
Temps. «Notre modèle d’affaires a été réorganisé autour des flux d’activités<br />
des clients» et comprend moins d’activités risquées mobilisant<br />
beaucoup de capital. L’établissement reste fidèle <strong>à</strong> l’approche de ban<strong>que</strong><br />
intégrée universelle axée autour de la gestion de fortune, rappelle M.<br />
Rohner. Il se dit convaincu <strong>que</strong> la Suisse, en tant <strong>que</strong> leader du marché<br />
de la gestion de fortune, va rester attrayante pour les clients. – (ats)<br />
POSTFINANCE: la licence bancaire d’ici douze mois<br />
Hansruedi Köng, CEO de PostFinance, s’est dit convaincu <strong>que</strong> cet institut<br />
financier de La Poste Suisse recevra sa licence bancaire au plus<br />
tard dans une année, d’ici avril 2013. Jusqu’<strong>à</strong> cette date, la loi sur la<br />
poste devra entrer en vigueur, ainsi <strong>que</strong> la loi sur son organisation.<br />
<strong>Ce</strong>tte nouvelle étape dans le développement de PostFinance nécessitera<br />
aussi la sortie de la maison-mère, un processus complexe, rapportait<br />
vendredi dernier un article publié dans la NZZ (édition du<br />
20 avril) où le directeur s’exprime. Hansruedi Köng est le nouveau<br />
CEO de PostFinance depuis le 1 er janvier 2012.<br />
Qualification des services acquis<br />
FISCALITÉ. L’impôt<br />
sur les acquisitions<br />
a remplacé l'impôt<br />
sur les APSE (acquisition<br />
de prestations de services<br />
en provenance de<br />
l’étranger). Mais les<br />
principes demeurent.<br />
ALEXANDRE SADIK<br />
LAURE MORI*<br />
Depuis l’abrogation de l’ancienne<br />
loi régissant la taxe sur la valeur<br />
ajoutée, le 31 décembre 2009,<br />
l’impôt sur les «APSE», n’existe<br />
plus. Toutefois, le principe même<br />
de cette perception demeure sous<br />
l’égide de la nouvelle loi régissant<br />
la taxe sur la valeur ajoutée du 12<br />
juin 2009 (ci-après: LTVA), en vigueur<br />
depuis le 1er janvier 2010,<br />
sous l’appellation: impôt sur les<br />
acquisitions.<br />
Dans un passé récent, «APSE» signifiait<br />
acquisition de prestations<br />
de services en provenance de<br />
l’étranger, et quicon<strong>que</strong> faisait l’acquisition<br />
de certaines prestations<br />
de services, <strong>à</strong> tout le moins <strong>à</strong> partir<br />
de 10.000 francs par an, y était<br />
soumis.<br />
Aujourd’hui, ce principe trouve<br />
son écho dans l’impôt sur certaines<br />
acquisitions. Il s’agit en réalité<br />
d’une TVA frappant quicon<strong>que</strong><br />
acquiert des prestations (aussi bien<br />
et surtout des prestations de services<br />
<strong>que</strong> certaines livraisons de<br />
biens très spécifi<strong>que</strong>s) d’une entreprise<br />
ayant son siège <strong>à</strong> l’étranger<br />
et n’étant pas enregistrée dans<br />
le registre TVA sur le territoire<br />
suisse. L’acquéreur en <strong>que</strong>stion<br />
doit imposer lui-même au taux de<br />
8% ces prestations par le mécanisme<br />
de l’auto-taxation <strong>à</strong> tout le<br />
moins si leur montant global dépasse<br />
10.000 francs par an et <strong>que</strong><br />
l’acquéreur n’est pas assujetti. En<br />
effet, ne l’oublions pas, l’AFC a<br />
non seulement la compétence de<br />
percevoir la TVA sur les prestations<br />
fournies sur le territoire<br />
suisse mais également l’impôt sur<br />
les acquisitions. Il relève par<br />
contre de la compétence de l’Administration<br />
Fédérale des Douanes<br />
(AFD) de prélever l’impôt sur<br />
les importations.<br />
L’impôt sur les acquisitions trouve<br />
sa justification dans le but de créer<br />
une neutralité concurrentielle. En<br />
effet, si ce dernier n’existait pas,<br />
les prestataires de services suisses<br />
seraient pénalisés puis<strong>que</strong> leurs<br />
prestations seraient plus chères<br />
<strong>que</strong> celles en provenance de<br />
l’étranger, car grevées de TVA<br />
suisse. C’est donc un leurre de<br />
croire pouvoir échapper <strong>à</strong> l’impôt<br />
en faisant appel <strong>à</strong> un prestataire<br />
étranger.<br />
Quand sommes-nous en présence<br />
d’une prestation qui se doit d’être<br />
auto-taxée et les<strong>que</strong>lles doivent<br />
être <strong>annoncée</strong>s <strong>à</strong> l’AFC? En effet,<br />
s’il est impératif de pouvoir les<br />
identifier, toutes ne doivent cependant<br />
pas être soumises <strong>à</strong> la<br />
TVA suisse.<br />
Une prestation sera soumise <strong>à</strong><br />
l’impôt sur les acquisitions lors<strong>que</strong>,<br />
par exemple, une personne<br />
morale suisse acquiert un conseil<br />
d’un avocat domicilié en Allemagne,<br />
reçoit une facture pour certains<br />
services de publicité d’une<br />
entreprise établie en Italie, loue<br />
du personnel <strong>à</strong> une société tierce<br />
basée en France ou acquiert certains<br />
services informati<strong>que</strong>s d’une<br />
entité néerlandaise. En outre,<br />
comme par exemple dans ce dernier<br />
cas, le moyen de transmission<br />
du service pourra être déterminant.<br />
Si par exemple un pro-<br />
L’implantation d’un groupe<br />
pétrolier va renforcer le hub<br />
TRADING. La compagnie indépendante américaine Hess Corporation devrait prochainement s’installer <strong>à</strong> <strong>Genève</strong>.<br />
OLIVIER PELLEGRINELLI<br />
La compagnie pétrolière américaine<br />
Hess Corporation, membre<br />
du S&P 500, vient de s’inscrire au<br />
registre du commerce genevois.<br />
L’entité Hess Energy Trading<br />
Company International est enregistrée<br />
comme filiale de la maison<br />
mère basée dans le Delaware,<br />
aux Etats-Unis.<br />
Fondée en 1933 par un livreur de<br />
carburant du New Jersey, Leon<br />
Hess, la société est depuis devenue<br />
un acteur majeur du secteur pétrolier<br />
américain. Classé n° 74 au<br />
classement Fortune 500 des plus<br />
grandes sociétés américaines, Hess<br />
Corporation a réalisé en 2011 un<br />
chiffre d’affaires de 38 milliards<br />
de dollars. Déj<strong>à</strong> présent <strong>à</strong> Paris et<br />
Londres, où il a installé son siège<br />
européen, le pétrolier américain<br />
viserait <strong>à</strong> consolider sa présence<br />
européenne en établissant un bureau<br />
de trading genevois. Contacté<br />
par l’Agefi, le porte-parole de la<br />
promotion économi<strong>que</strong> genevoise<br />
n’a pas souhaité commenter l’arrivée<br />
de Hess.<br />
gramme est fourni <strong>à</strong> l’entreprise<br />
suisse au moyen d’une dis<strong>que</strong>tte,<br />
il n’y aura pas de prestation soumise<br />
<strong>à</strong> l’impôt sur les acquisitions,<br />
mais importation de biens avec la<br />
TVA suisse <strong>à</strong> payer <strong>à</strong> l’AFD.<br />
Par contre, si le programme peutêtre<br />
téléchargé sur internet par<br />
la même entreprise, il y aura véritablement<br />
une prestation sujette<br />
<strong>à</strong> l’impôt sur les acquisitions <strong>à</strong> déclarer<br />
<strong>à</strong> l’AFC. L’impôt sur les acquisitions<br />
frappe même la renonciation<br />
totale ou partielle <strong>à</strong> exercer<br />
une activité prévue contractuellement<br />
contre rémunération ainsi<br />
<strong>que</strong> les redevances de licences!<br />
Qui a dit <strong>que</strong> la TVA était facile?<br />
Tous les services susmentionnés,<br />
parmi tant d’autres, doivent obligatoirement<br />
faire l’objet d’une<br />
auto-taxation de la part du récipiendaire<br />
suisse qui les acquiert,<br />
<strong>à</strong> partir du 1er franc s’il est assujetti,<br />
<strong>à</strong> partir de 10.000 francs par<br />
an s’il ne l’est pas. Les acquéreurs<br />
de telles prestations non-assujettis<br />
pourront les annoncer <strong>à</strong> l’AFC<br />
au moyen d’une simple lettre et<br />
payer une TVA au taux de 8% sur<br />
le montant déclaré. <strong>Ce</strong>tte charge<br />
sera définitive et non récupérable.<br />
Quant <strong>à</strong> ceux inscrits dans le Registre<br />
des contribuables TVA, ils<br />
devront annoncer ces prestations<br />
dans leur décompte TVA. Ils<br />
pourront par contre, en principe,<br />
récupérer cette TVA due dans le<br />
même décompte <strong>à</strong> titre d’impôt<br />
préalable pour autant <strong>que</strong> ces assujettis<br />
puissent prouver non seulement<br />
le but commercial du service<br />
acquis, mais également son<br />
affectation <strong>à</strong> du chiffre d’affaires<br />
imposable. Le cas échéant, la<br />
charge deviendra également définitive.<br />
Attention toutefois <strong>à</strong> ne pas payer<br />
deux fois de la TVA sur le même<br />
service. En effet, si un prestataire<br />
Au cours des trois dernières décennies,<br />
Hess Corporation a<br />
connu un développement soutenu<br />
basé sur le modèle d’intégration<br />
verticale des majors. Elle a<br />
multiplié la prise de participations<br />
dans des projets d’exploration et<br />
de production sur tous les continents,<br />
devenant un acteur international<br />
discret mais au réseau logisti<strong>que</strong><br />
de plus en plus<br />
performant. Fort de ses actifs de<br />
production, de stockage et de<br />
transport répartis dans prati<strong>que</strong>ment<br />
toutes les zones pétrolifères<br />
du monde, ses opportunités d’arbitrage<br />
deviennent de plus en plus<br />
intéressantes. Une présence <strong>à</strong> <strong>Genève</strong><br />
lui permettrait de se rapprocher<br />
des sociétés de négoce internationales,<br />
des clients potentiels<br />
devenus incontournables.<br />
Hess produit du brut en Russie,<br />
en mer du nord, en Asie du Sud-<br />
Ouest, en Lybie, en Algérie et dans<br />
le golfe du Mexi<strong>que</strong>. Même si sa<br />
production totale de brut en 2011<br />
n’a atteint <strong>que</strong> 266.000 barils par<br />
jour, soit un peu plus de 10% de<br />
la production d’Exxon, son réseau<br />
étranger est inscrit sur le territoire<br />
suisse en tant qu’assujetti, les prestations<br />
qu’il fournit ne seront pas<br />
soumises <strong>à</strong> l’impôt sur les acquisitions<br />
puis<strong>que</strong> dans ce cas, le prestataire<br />
dispose d’un Nº TVA et<br />
<strong>que</strong> par consé<strong>que</strong>nt, les services<br />
fournis seront facturés par ce prestataire<br />
avec de la TVA Suisse au<br />
taux de 8%. Il sera donc inutile<br />
et erroné de les déclarer comme<br />
prestations soumises <strong>à</strong> l’impôt sur<br />
les acquisitions et de payer de la<br />
TVA sur la TVA.<br />
Attention également <strong>à</strong> ne pas<br />
payer de la TVA sur des services<br />
ne représentant pas des prestations<br />
soumises <strong>à</strong> l’impôt sur les acquisitions<br />
et ne devant pas être déclarés<br />
<strong>à</strong> l’AFC. Il s’agit par<br />
exemple de l’administration d’un<br />
bien immobilier situé hors du territoire<br />
suisse ou en matière bancaire<br />
et financière, notamment de<br />
courtage.<br />
D’une manière générale, toutes<br />
les prestations de services et les livraisons<br />
sur le territoire suisse acquises<br />
de l’étranger et relevant de<br />
l’article 8 alinéa 1 LTVA doivent<br />
faire l’objet d’une auto-taxation,<br />
puisqu’elles sont imposables au<br />
lieu du destinataire.<br />
En définitive, s’il n’est pas toujours<br />
aisé de déterminer la qualification<br />
des services acquis, il n’en<br />
demeure pas moins un ris<strong>que</strong><br />
considérable d’un point de vue<br />
TVA, si cette <strong>que</strong>stion est prise <strong>à</strong><br />
la légère et ne fait pas l’objet d’une<br />
analyse approfondie. En effet, il<br />
est constant <strong>que</strong> les inspecteurs de<br />
Berne portent un intérêt particulier<br />
<strong>à</strong> aborder cette <strong>que</strong>stion lors<br />
des contrôles effectués par leur administration.<br />
Mieux vaut se préparer<br />
avant <strong>que</strong> l’ours de Berne<br />
ne se réveille.<br />
* PricewaterhouseCoopers<br />
lui permet de réagir rapidement<br />
aux mouvements de prix locaux,<br />
et d’arbitrer en temps réel un<br />
grand nombre d’opportunités de<br />
ventes. A l’instar des majors, Hess<br />
investit plusieurs milliards de dollars<br />
par année dans l’exploration<br />
et la production, les activités devenues<br />
les plus rentables, avec un<br />
bénéfice net de 2,7 millions de<br />
dollars enregistré l’année dernière.<br />
A l’opposé, ses activités de raffinage<br />
et de distribution lui ont fait<br />
perdre 584 millions de dollars.<br />
Dès lors, une part grandissante de<br />
la production de brut sera écoulée<br />
directement sur les marchés<br />
RUBIK. La taxation<br />
des avoirs non déclarés<br />
au fisc variera entre<br />
21% et 41%. Le Conseil<br />
fédéral donne des<br />
précisions sur l’Autriche.<br />
L’accord fiscal conclu avec le<br />
Royaume-Uni et transmis mercredi<br />
par le Conseil fédéral au Parlement<br />
a été modifié. Londres a<br />
obtenu les conditions applicables<br />
<strong>à</strong> l’Allemagne pour régulariser les<br />
avoirs non déclarés au fisc: la taxation<br />
variera entre 21 et 41%.<br />
L’accord signé avec la Grande-Bretagne<br />
prévoyait une fourchette de<br />
19 <strong>à</strong> 34%. Mais le pays a obtenu<br />
l’application de la clause de la nation<br />
la plus favorisée incluse dans<br />
le protocole de modification signé<br />
le 20 mars, a communiqué vendredi<br />
le Secrétariat d’Etat aux<br />
<strong>que</strong>stions financières internationales<br />
(SFI).<br />
Les nouveaux taux correspondent<br />
<strong>à</strong> ceux appliqués aux avoirs allemands<br />
selon l’accord passé avec<br />
Berlin. La modification ne<br />
concerne pas les personnes domiciliées<br />
en Grande-Bretagne, mais<br />
qui son non-résidentes. Le taux de<br />
34% continuera d’être valable<br />
pour cette catégorie de contribuables.<br />
Le reste de l’accord est inchangé.<br />
Le Conseil fédéral a en outre transmis<br />
vendredi le message manquant<br />
concernant le traité signé<br />
avec l’Autriche. Il prévoit une<br />
fourchette de 15 <strong>à</strong> 38% pour régulariser<br />
les fonds placés «au noir».<br />
Le taux variera selon les montants<br />
placés et la durée de la relation<br />
bancaire.<br />
Outre le règlement du passé, les<br />
trois traités prévoient une imposition<br />
<strong>à</strong> la source des futurs rendements<br />
des capitaux. <strong>Ce</strong> modèle<br />
permet au contribuable de rester<br />
anonyme, la taxe sera prélevée par<br />
les ban<strong>que</strong>s suisses et reversée au<br />
pays concerné. <strong>Ce</strong>lui qui refuse de<br />
régulariser ses comptes et dépôts<br />
sera tenu de les fermer.<br />
Dans le cas autrichien, les rendements<br />
des capitaux placés en<br />
Suisse seront ponctionnés <strong>à</strong> hauteur<br />
de 25%. Selon le message<br />
transmis aux Chambres fédérales,<br />
internationaux, plutôt qu’en<br />
downstream. Dans cette perspective,<br />
les activités de trading de<br />
Hess seront de plus en plus importantes,<br />
d’où un besoin de présence<br />
dans les grands centres de<br />
négoce tels <strong>que</strong> <strong>Genève</strong> renforcé.�<br />
LA PRÉSENCE D’UN<br />
NOUVEL ACTEUR<br />
MAJEUR DE L’ÉNERGIE<br />
CONFIRME LE STATUT<br />
INCONTOURNABLE DE<br />
LA PLACE GENEVOISE.<br />
Londres obtient les mêmes<br />
conditions <strong>que</strong> Berlin<br />
les recettes de l’impôt anticipé devraient<br />
reculer de 11 <strong>à</strong> 15 millions<br />
de francs par an.<br />
Pour l’Allemagne et la Grande-<br />
Bretagne, le man<strong>que</strong>-<strong>à</strong>-gagner fiscal<br />
pourrait aller de 150 <strong>à</strong> 210 millions<br />
de francs. Les rendements<br />
des capitaux allemands devront<br />
être imposés <strong>à</strong> hauteur de<br />
26,375% et ceux des fonds britanni<strong>que</strong>s<br />
entre 27 et 48%. <strong>Ce</strong>s valeurs<br />
correspondent grosso modo<br />
<strong>à</strong> l’imposition prévue par les pays<br />
concernés.<br />
Berne a négocié une avance de 2<br />
milliards de francs, Londres un<br />
acompte de 500 millions, Vienne<br />
ne l’a pas demandé. La Suisse et<br />
l’Autriche vont en revanche lever<br />
d’importants obstacles <strong>à</strong> la fourniture<br />
de prestations financières<br />
transfrontalières et alléger les<br />
conditions d’octroi des concessions<br />
bancaires en Autriche. Enfin, la<br />
commercialisation des fonds en<br />
valeurs mobilières sera simplifiée.<br />
Des solutions ont été trouvées<br />
pour ne pas toucher <strong>à</strong> la taxation<br />
des revenus de l’épargne (35%) appliquée<br />
depuis 2005 en vertu d’un<br />
accord avec l’UE. La Commission<br />
européenne juge d’ailleurs les accords<br />
passés avec l’Allemagne et<br />
la Grande-Bretagne conformes au<br />
droit communautaire.<br />
<strong>Ce</strong>s deux textes s’appli<strong>que</strong>nt aussi<br />
aux successions avec une imposition<br />
de respectivement 50 et 40%.<br />
Les héritages autrichiens ne sont<br />
en revanche pas concernés car<br />
Vienne ne les impose pas. L’Autriche<br />
n’a pas réclamé non plus d’entraide<br />
administrative élargie, allant<br />
au-del<strong>à</strong> du minimum prévu<br />
par l’OCDE, pour déceler des<br />
fraudeurs éventuels.<br />
Le fisc allemand devrait en revanche<br />
pouvoir contrôler les données<br />
d’un contribuable en demandant<br />
<strong>à</strong> Berne s’il détient ou détenait, au<br />
cours de la période de taxation, un<br />
compte en Suisse. Il ne sera pas nécessaire<br />
d’indi<strong>que</strong>r le nom de la<br />
ban<strong>que</strong>.<br />
<strong>Ce</strong>s demandes devront se fonder<br />
sur des faits plausibles et leur nombre<br />
sera limité <strong>à</strong> 1300 sur deux ans<br />
dans un premier temps. Une pêche<br />
aux informations reste exclue.<br />
Même concept pour le fisc britanni<strong>que</strong><br />
mais avec un plafond initial<br />
de 500 requêtes par an. – (ats)