Le shortage dans la montre mécanique est une illusion L'ego - L'Agefi
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22 mercredi 16 mai 2012<br />
EUROPE-MONDE<br />
Confiance<br />
des ménages<br />
en baisse<br />
JAPON. L’indice général<br />
de confiance a régressé<br />
de 0,3 point en avril.<br />
L’indice général de confiance des<br />
consommateurs japonais (exprimé<br />
en données corrigées des variations<br />
saisonnières) s’<strong>est</strong> établi à<br />
40,0 points le mois dernier, contre<br />
40,3 points pour le précédent, selon<br />
des chiffres calculés sur des<br />
bases révisées instaurées en mars.<br />
Cet indicateur du moral des citoyens<br />
avait fortement dévissé<br />
après le séisme et le tsunami du<br />
11 mars 2011, catastrophe qui a<br />
fait quelque 19.000 morts et provoqué<br />
un très grave accident nucléaire<br />
<strong>dans</strong> <strong>une</strong> centrale de Fukushima.<br />
<strong>Le</strong> moral des citoyens s’<strong>est</strong> redressé<br />
depuis mais continue d’être<br />
fragilisé par <strong>une</strong> situation intérieure<br />
erratique et les aléas de<br />
l’économie internationale.<br />
Un résultat inférieur à 50 indique<br />
que les particuliers qui redoutent<br />
<strong>une</strong> dégradation de l’environnement<br />
économique sont plus nombreux<br />
que ceux qui entrevoient<br />
<strong>une</strong> amélioration.<br />
L’indicateur d’avril, qui <strong>montre</strong><br />
que <strong>la</strong> majorité des Nippons r<strong>est</strong>ent<br />
encore inquiets, a été calculé<br />
à partir d’<strong>une</strong> étude menée le 15<br />
du mois auprès de 6720 foyers<br />
<strong>dans</strong> l’archipel, dont 75% ont répondu.<br />
<strong>Le</strong>s principales qu<strong>est</strong>ions<br />
portaient sur quatre thèmes: perception<br />
du bien-être économique<br />
en général, croissance des revenus,<br />
marché de l’emploi et intention<br />
d’achat de biens durables.�<br />
Déclin des IDE<br />
en Chine<br />
<strong>Le</strong>s inv<strong>est</strong>issements directs étrangers<br />
(IDE) en Chine ont baissé en<br />
avril pour le sixième mois consécutif,<br />
un déclin s’expliquant par<br />
un recul des IDE en provenance<br />
d’Europe, selon le Ministère du<br />
commerce.<br />
En avril, les IDE en Chine se sont<br />
élevés à 8,4 milliards de dol<strong>la</strong>rs,<br />
en baisse de 0,7% sur un an.<br />
Pour l’ensemble des quatre premiers<br />
mois de l’année, les inv<strong>est</strong>issements<br />
directs étrangers en<br />
Chine ont atteint 37,9 milliards de<br />
dol<strong>la</strong>rs, en baisse de 2,4% par rapport<br />
à <strong>la</strong> même période en 2011.<br />
<strong>Le</strong>s inv<strong>est</strong>issements en provenance<br />
des pays de l’Union européenne<br />
ont reculé entre janvier et<br />
avril de 27,9% sur un an à 1,9 milliard<br />
de dol<strong>la</strong>rs, par rapport à <strong>la</strong><br />
même période de l’an dernier.<br />
Ceux en provenance des Etats-<br />
Unis ont en revanche pour leur<br />
part augmenté de 1,9% sur <strong>la</strong> période,<br />
à 1,05 milliard de dol<strong>la</strong>rs.<br />
La grande majorité des inv<strong>est</strong>issements<br />
directs étrangers en Chine<br />
viennent d’Asie, à savoir du Japon,<br />
de Corée du Sud, de Hong Kong,<br />
Macao et de Taïwan, ainsi que de<br />
cinq pays d’Asie du Sud-Est (Singapour,<br />
Ma<strong>la</strong>isie, Thaï<strong>la</strong>nde, Philippines<br />
et Indonésie).<br />
La baisse des inv<strong>est</strong>issements<br />
étrangers en Chine s’inscrit <strong>dans</strong><br />
un mouvement plus général de<br />
ralentissement de <strong>la</strong> croissance<br />
<strong>dans</strong> <strong>la</strong> deuxième économie mondiale,<br />
lié notamment aux difficultés<br />
de ses exportateurs face à <strong>la</strong><br />
crise de l’Europe.�<br />
La récession <strong>est</strong> évitée<br />
mais le spectre r<strong>est</strong>e<br />
ZONE EURO. Une croissance nulle a été enregistrée au cours du premier trim<strong>est</strong>re.<br />
La zone euro a échappé de peu à<br />
<strong>la</strong> récession au premier trim<strong>est</strong>re,<br />
sans pour autant dissiper les craintes<br />
pour <strong>la</strong> croissance, un sujet qui<br />
devrait être au coeur des discussions<br />
mardi entre le nouveau président<br />
français François Hol<strong>la</strong>nde<br />
et <strong>la</strong> chancelière allemande Ange<strong>la</strong><br />
Merkel.<br />
Selon <strong>une</strong> première <strong>est</strong>imation<br />
publiée hier par l’office européen<br />
de statistiques Eurostat, <strong>la</strong> zone<br />
euro a enregistré <strong>une</strong> croissance<br />
nulle (0,0%) au cours des trois<br />
premiers mois de l’année en cours,<br />
après <strong>une</strong> baisse de son produit intérieur<br />
brut de 0,3% au trim<strong>est</strong>re<br />
précédent.<br />
Ce chiffre, meilleur que prévu par<br />
les analystes (-0,2%), permet à <strong>la</strong><br />
zone euro d’échapper de justesse<br />
à <strong>la</strong> récession, qui <strong>est</strong> constatée<br />
lorsque le PIB se contracte pen-<br />
GRANDE-BRETAGNE.<br />
<strong>Le</strong> découvert a atteint<br />
8,6 milliards de livres.<br />
Un peu moins qu’attendu.<br />
<strong>Le</strong> déficit commercial britannique<br />
<strong>est</strong> r<strong>est</strong>é inchangé en mars,<br />
avec toutefois <strong>une</strong> creusement<br />
du déficit vis-à-vis des pays européens<br />
qui témoigne des difficultés<br />
des exportateurs à trouver<br />
des débouchés <strong>dans</strong> <strong>la</strong> zone euro<br />
en crise.<br />
<strong>Le</strong> déficit a atteint 8,6 milliards de<br />
livres (environ 10,7 milliards<br />
d’euros), faisant un peu moins<br />
bien que ce qui était attendu par<br />
les économistes, selon un bulletin<br />
de l’Office des statistiques nationales<br />
(ONS) publié mardi<br />
<strong>Le</strong> chiffre <strong>est</strong> stable par rapport<br />
aux 8,6 milliards de livres de février,<br />
un chiffre revu à <strong>la</strong> baisse<br />
après <strong>une</strong> précédente <strong>est</strong>imation<br />
de 8,8 milliards.<br />
<strong>Le</strong>s exportations de biens ont augmenté<br />
de 5,8% à 26,4 milliards<br />
mais essentiellement vers des pays<br />
en dehors de l’Europe, avec plus<br />
de produits chimiques et de voitures<br />
vendus aux Etats-Unis, en<br />
Chine, en Russie et aussi en Allemagne.<br />
<strong>Le</strong>s importations ont<br />
dant deux trim<strong>est</strong>res consécutifs.<br />
Mais il cache surtout des disparités<br />
importantes entre pays de <strong>la</strong><br />
zone euro: alors que l’Allemagne<br />
a vu son PIB progresser de 0,5%,<br />
dépassant toutes les attentes, grâce<br />
aux exportations et à <strong>la</strong> consommation,<br />
<strong>la</strong> France a connu <strong>une</strong><br />
croissance nulle (0%) et l’Italie<br />
s’<strong>est</strong> enfoncée <strong>dans</strong> <strong>la</strong> récession<br />
(-0,8%).<br />
<strong>Le</strong>s Pays-Bas ont eux aussi enregistré<br />
<strong>une</strong> mauvaise performance<br />
(-0,2%). Quant à <strong>la</strong> Grèce, elle a<br />
enregistré <strong>une</strong> chute du PIB de<br />
6,2% au premier trim<strong>est</strong>re, selon<br />
<strong>une</strong> première <strong>est</strong>imation officielle.<br />
Ces disparités <strong>montre</strong>nt que «<strong>la</strong><br />
région r<strong>est</strong>e très dépendante de<br />
l’Allemagne», souligne Jennifer<br />
McKeown, de Capital Economics.<br />
«Un grand merci à <strong>la</strong> progression<br />
meilleure que prévu du<br />
<strong>Le</strong> déficit commercial<br />
s’<strong>est</strong> stabilisé en mars<br />
également progressé de 4,2% à<br />
34,9 milliards, avec notamment<br />
<strong>une</strong> facture pétrolière en hausse.<br />
<strong>Le</strong> déficit s’<strong>est</strong> creusé avec les pays<br />
de l’Union européenne mais s’<strong>est</strong><br />
réduit avec le r<strong>est</strong>e du monde.<br />
En tenant compte des services, traditionnellement<br />
excédentaires au<br />
Royaume-Uni, le déficit total s’<strong>est</strong><br />
réduit à 2,7 milliards de livres en<br />
mars, contre 2,9 milliards en février<br />
- un chiffre également révisé<br />
à <strong>la</strong> baisse depuis <strong>la</strong> première <strong>est</strong>imation<br />
publiée le mois dernier.<br />
<strong>Le</strong>s derniers chiffres du déficit<br />
britannique témoignent de <strong>la</strong> difficulté<br />
du pays, qui a récemment<br />
plongé en récession, à faire reposer<br />
<strong>la</strong> reprise sur les exportations<br />
comme l’espère le gouvernement.<br />
Elles souffrent en effet de<br />
<strong>la</strong> situation en zone euro, le premier<br />
partenaire commercial du<br />
Royaume-Uni, même si elles ont<br />
progressé ailleurs.<br />
«L’aggravation de <strong>la</strong> crise <strong>dans</strong> <strong>la</strong><br />
zone euro ces derniers jours suggère<br />
que les perspectives r<strong>est</strong>ent<br />
mauvaises à court terme pour les<br />
exportations, en particulier<br />
compte-tenu du renforcement de<br />
<strong>la</strong> livre sterling», a ainsi souligné<br />
Vicky Redwood, économiste chez<br />
Capital Economics.�<br />
ALLEMAGNE: chute du moral des inv<strong>est</strong>isseurs<br />
<strong>Le</strong> moral des inv<strong>est</strong>isseurs allemands s’<strong>est</strong> nettement dégradé en mai<br />
en raison de <strong>la</strong> crise <strong>dans</strong> <strong>la</strong> zone euro, l’indice Zew enregistrant sa première<br />
chute en six mois. <strong>Le</strong> Zew, qui mesure les attentes des inv<strong>est</strong>isseurs<br />
pour <strong>la</strong> première économie européenne sur les six prochains<br />
mois, a reculé en mai de 12,6 points, à 10,8 points. C’<strong>est</strong> <strong>une</strong> chute bien<br />
plus élevée que ce qu’attendaient les analyses (19,8 points), et le Zew<br />
<strong>est</strong> bien en-deçà de sa moyenne de long terme (24,3 points). Alors que<br />
l’Allemagne vient de publier <strong>une</strong> première <strong>est</strong>imation f<strong>la</strong>tteuse de sa<br />
croissance au premier trim<strong>est</strong>re (+0,5%), le Zew jette <strong>une</strong> ombre au<br />
tableau, «les risques économiques ayant augmenté ces dernières semaines<br />
selon les experts des marchés financiers, sur fond de crise des<br />
dettes souveraines en zone euro», notait le président de l’institut Wolfgang<br />
Franz, <strong>dans</strong> un communiqué. Outre l’indice des attentes pour<br />
l’économie allemande, r<strong>est</strong>é malgré tout en territoire positif, l’institut<br />
Zew livre un indice des attentes pour <strong>la</strong> zone euro, qui a chuté de<br />
15,5 points et s’<strong>est</strong> retrouvé sous le zéro, à -2,4 points. La publication<br />
des deux autres indicateurs avancés les plus suivis pour l’économie allemande,<br />
l’Ifo qui mesure le moral des entreprises et le GfK celui des<br />
ménages, <strong>est</strong> attendue <strong>la</strong> semaine prochaine.<br />
PIB allemand», renchérit Martin<br />
Van Vliet d’ING. <strong>Le</strong>s chiffres publiés<br />
mardi devraient en tout cas<br />
contribuer à alimenter le débat sur<br />
<strong>la</strong> croissance en Europe, sujet qui<br />
s’<strong>est</strong> imposé peu à peu face au tout<br />
austérité, notamment sous l’impulsion<br />
du président français<br />
François Hol<strong>la</strong>nde.<br />
Ce dernier a rappelé sa position<br />
sur <strong>la</strong> qu<strong>est</strong>ion lors de son discours<br />
d’inv<strong>est</strong>iture mardi matin à l’Elysée.<br />
«A nos partenaires, je proposerai<br />
un nouveau pacte qui alliera<br />
<strong>la</strong> réduction nécessaire des dettes<br />
publiques avec l’indispensable<br />
stimu<strong>la</strong>tion de l’économie», a-til<br />
affirmé.<br />
«Pour surmonter <strong>la</strong> crise qui <strong>la</strong><br />
frappe», a-t-il souligné, «l’Europe<br />
a besoin de projets, elle a besoin<br />
de solidarité, elle a besoin de croissance».�<br />
Bonne tenue<br />
de l’emploi<br />
FRANCE. <strong>Le</strong> nombre<br />
d’emplois créés <strong>dans</strong><br />
les secteurs non agricoles<br />
a évolué positivement<br />
au premier trim<strong>est</strong>re.<br />
Avec 10.200 postes créés, le premier<br />
trim<strong>est</strong>re 2012 marque <strong>une</strong><br />
stabilisation surprenante de l’emploi<br />
sa<strong>la</strong>rié au regard de <strong>la</strong> croissance<br />
quasi-nulle en France, après<br />
deux trim<strong>est</strong>res d<strong>est</strong>ructeurs<br />
d’emplois, selon des données provisoires<br />
de l’Insee.<br />
Ces chiffres en rupture avec <strong>la</strong> tendance<br />
enregistrée depuis mi-2011<br />
sont «étonnamment décorrelés de<br />
l’activité économique réelle», souligne<br />
Mathieu P<strong>la</strong>ne, économiste<br />
à l’Observatoire français des<br />
Conjonctures économiques, en<br />
rappe<strong>la</strong>nt que l’Insee prévoit <strong>une</strong><br />
croissance zéro au premier trim<strong>est</strong>re,<br />
après 0,2% fin 2011.<br />
L’Insee a maintenu en mars sa prévision<br />
pessimiste de 61.000 d<strong>est</strong>ructions<br />
d’emplois au premier sem<strong>est</strong>re<br />
2012 et prévoit <strong>une</strong><br />
aggravation du chômage au premier<br />
sem<strong>est</strong>re avec 9,7% en<br />
France métropolitaine (10,1%<br />
Dom compris).<br />
A court terme, <strong>la</strong> reprise de l’emploi<br />
sa<strong>la</strong>rié <strong>est</strong> «<strong>une</strong> bonne nouvelle<br />
pour les ménages» mais, prévient<br />
M. P<strong>la</strong>ne, ces statistiques<br />
«révèlent <strong>une</strong> perte de compétitivité<br />
pour les entreprises qui ont<br />
encaissé le choc de conjoncture<br />
sans le répercuter immédiatement<br />
par de nouveaux licenciements».<br />
L’économie française avait détruit<br />
22.600 emplois au 4 e trim<strong>est</strong>re<br />
2011 et 31.500 au 3 e trim<strong>est</strong>re.<br />
A moins de renouer avec <strong>une</strong><br />
croissance franche, ce qui n’<strong>est</strong> pas<br />
le scénario envisagé par l’Insee<br />
(0,2% au deuxième trim<strong>est</strong>re), M.<br />
P<strong>la</strong>ne prédit un inévitable «rattrapage»<br />
avec un «boom des d<strong>est</strong>ructions<br />
d’emploi <strong>dans</strong> les prochains<br />
trim<strong>est</strong>res».<br />
Au total, à fin mars, <strong>la</strong> France<br />
comptait 16,1 millions de sa<strong>la</strong>riés,<br />
selon les chiffres provisoires de<br />
l’Insee.�<br />
<strong>Le</strong> fort ralentissement<br />
des ventes au détail<br />
ÉTATS-UNIS. Une hausse<br />
de 0,1% au mois d’avril.<br />
Au-dessous des prévisions.<br />
<strong>Le</strong>s ventes au détail ont fortement<br />
ralenti aux Etats-Unis en avril, où<br />
elles ont enregistré leur hausse <strong>la</strong><br />
plus faible depuis le début de l’année,<br />
selon des chiffres publiés<br />
mardi à Washington par le département<br />
du Commerce.<br />
Elles ont progressé de 0,1% en<br />
données corrigées des variations<br />
saisonnières et des jours ouvrés<br />
par rapport au mois précédent, indique<br />
le ministère, qui a revu en<br />
baisse de 0,1 point, à 0,7% <strong>la</strong><br />
hausse des ventes de mars, et d’autant<br />
celles de février, à 1,0%.<br />
<strong>Le</strong> ralentissement dont témoignent<br />
ces chiffres <strong>est</strong> plus marqué<br />
que le pensaient les analystes dont<br />
<strong>la</strong> prévision médiane donnait en<br />
hausse de 0,2% l’indice du ministère,<br />
qui mesure les ventes des détail<strong>la</strong>nts<br />
et de <strong>la</strong> r<strong>est</strong>auration.<br />
En glissement annuel, précise le<br />
gouvernement, ces ventes ont<br />
augmenté de 6,4% en avril.<br />
Par rapport à mars, <strong>la</strong> majorité des<br />
composantes de l’indice du ministère<br />
(9 sur 13) ont augmenté. La<br />
plus forte baisse (-1,8%) a été mesurée<br />
<strong>dans</strong> le secteur des matériaux<br />
de construction et de l’équipement<br />
de jardin.<br />
Selon le ministère, les magasins<br />
d’habillement ont vu leur chiffre<br />
d’affaires baisser de 0,7%, et<br />
celui des pompes à essence, très<br />
sensible aux variations des cours<br />
des carburants a reculé de 0,3%.<br />
<strong>Le</strong>s ventes du secteur automobile,<br />
dont le volume représente près de<br />
20% du total de l’indice, ont augmenté<br />
de 0,5% en avril, soit 0,3<br />
point de plus qu’en mars, indique<br />
le gouvernement.<br />
Exclusion faite des ventes du secteur<br />
automobile (qui peuvent<br />
fluctuer fortement d’un mois sur<br />
l’autre) et de celles des pompes à<br />
essence, l’indice du ministère a<br />
connu en avril sa hausse <strong>la</strong> plus<br />
faible depuis le début de l’année<br />
(0,1%, contre 0,8% en mars).<br />
L’indice du ministère donne <strong>une</strong><br />
première idée de l’évolution de <strong>la</strong><br />
consommation des ménages. Cet<br />
aperçu <strong>est</strong> cependant très partiel<br />
<strong>dans</strong> <strong>la</strong> mesure où il exclut <strong>la</strong><br />
grande majorité des services, qui<br />
représentent environ les deux<br />
tiers des dépenses de consommation<br />
des Américains.�<br />
Net recul de l’inf<strong>la</strong>tion en avril<br />
<strong>Le</strong>s prix à <strong>la</strong> consommation ont été stables aux Etats-Unis en avril, et<br />
l’inf<strong>la</strong>tion mesurée sur un an <strong>est</strong> descendue à son niveau le plus bas<br />
depuis février 2011, à 2,3%, selon des chiffres publiés mardi par le<br />
département du Travail.<br />
La progression des prix a été stoppée par <strong>la</strong> baisse des prix de l’énergie<br />
et en particulier de l’essence lors de ce mois, comme le prévoyaient<br />
les analystes. <strong>Le</strong>s prix de l’essence (qui représentent environ 6% de<br />
l’indice des prix à <strong>la</strong> consommation) ont baissé de 2,6% par rapport au<br />
mois précédent en données corrigées des variations saisonnières. <strong>Le</strong>s<br />
automobilistes ne s’en sont pas aperçus à <strong>la</strong> pompe: en réalité, le prix<br />
de l’essence a continué d’augmenter, de 1,8%, soit moins que d’habitude<br />
lors du mois d’avril.<br />
En excluant alimentation et énergie, les prix à <strong>la</strong> consommation ont<br />
progressé de 0,2% sur le mois, comme le pariaient les analystes. L’inf<strong>la</strong>tion<br />
sur un an <strong>est</strong> tombée à 2,3% contre 2,7% en mars. Elle était<br />
encore à 3,9% en septembre. Hors alimentation et énergie, l’inf<strong>la</strong>tion<br />
<strong>est</strong> également à 2,3%. Cette inf<strong>la</strong>tion continue à peser sur le pouvoir<br />
d’achat des sa<strong>la</strong>riés. En avril, les sa<strong>la</strong>ires horaires tout comme <strong>la</strong><br />
durée du travail n’ont pas bougé, aboutissant à <strong>une</strong> stagnation du sa<strong>la</strong>ire<br />
réel hebdomadaire, après trois mois consécutifs de baisse.<br />
En tenant compte de l’inf<strong>la</strong>tion, ce sa<strong>la</strong>ire hebdomadaire a baissé de<br />
0,2% depuis un an, et de 1,2% depuis un pic en octobre 2010.�<br />
ÉTATS-UNIS: déstockage des entreprises en mars<br />
La hausse des stocks a été deux fois inférieure en mars à celle des<br />
ventes <strong>dans</strong> les entreprises manufacturières et de distribution aux<br />
Etats-Unis, selon des chiffres publiés par le Département du commerce.<br />
En données corrigées des variations saisonnières, les stocks ont<br />
progressé de 0,3% par rapport au mois précédent, soit autant que le<br />
prévoyaient les analystes. C’<strong>est</strong> nettement moins que l’augmentation<br />
des ventes (+0,6%), ce qui a abouti à un déstockage. D’après les<br />
chiffres du département du Commerce, au premier trim<strong>est</strong>re <strong>la</strong> hausse<br />
des stocks des entreprises a apporté 0,6 point de croissance, soit trois<br />
fois moins que lors du trim<strong>est</strong>re précédent.<br />
ÉTATS-UNIS: bond de l’excédent des flux de capitaux<br />
L’excédent des Etats-Unis <strong>dans</strong> les flux de capitaux inv<strong>est</strong>is à long<br />
terme a rebondi en mars, avec <strong>la</strong> reprise des achats de bons du Trésor<br />
américain par les inv<strong>est</strong>isseurs publics étrangers, selon le Département<br />
du Trésor. Cet excédent <strong>est</strong> remonté à 36,2 milliards de dol<strong>la</strong>rs contre<br />
10,1 milliards le mois précédent. Alors que les inv<strong>est</strong>isseurs privés ont<br />
été vendeurs nets d’actifs financiers américains, pour <strong>la</strong> première<br />
fois depuis décembre, le secteur officiel (banques centrales et fonds<br />
souverains) en a été acheteur, pour 26,3 milliards.<br />
ÉTATS-UNIS: accélération de l’activité à New York<br />
L’activité manufacturière de <strong>la</strong> région de New York s’accélère nettement,<br />
selon l’indice Empire State pour le mois de mai publié par <strong>la</strong> Fed.<br />
Cet indice établi par l’antenne new-yorkaise de <strong>la</strong> Fed a gagné 10,5<br />
points pour s’établir à 17,1, alors que <strong>la</strong> prévision médiane des analystes<br />
le donnait à 8,4. L’activité manufacturière de <strong>la</strong> région de New York<br />
progresse sans discontinuer depuis le mois de novembre. Sa progression<br />
avait fortement ralenti en avril et elle n’a pas encore totalement<br />
retrouvé son al<strong>la</strong>nt du mois de mars, quand l’indice Empire State<br />
avait atteint 20,2, son niveau le plus élevé en plus d’un an et demi.