11.08.2012 Views

Le shortage dans la montre mécanique est une illusion L'ego - L'Agefi

Le shortage dans la montre mécanique est une illusion L'ego - L'Agefi

Le shortage dans la montre mécanique est une illusion L'ego - L'Agefi

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

PAGE<br />

6 mercredi 16 mai 2012<br />

SUISSE<br />

<strong>Le</strong>s deux tiers<br />

des emplois<br />

supprimés<br />

LTSW. La société<br />

de maintenance d’avions<br />

coupe drastiquement<br />

<strong>dans</strong> ses effectifs à Bâle.<br />

La société de maintenance d’avions<br />

Lufthansa Technik Switzer<strong>la</strong>nd<br />

(LTSW) supprime 222 des 304<br />

emplois qu’elle compte à Bâle. En<br />

2008, cette entité du groupe allemand<br />

Lufthansa, maison mère de<br />

Swiss, occupait encore quelque<br />

500 col<strong>la</strong>borateurs à l’aéroport de<br />

Bâle-Mulhouse.<br />

LTSW se concentrera à l’avenir sur<br />

son activité de base, <strong>la</strong> maintenance<br />

et les services logistiques pour ses<br />

compagnies courantes. Elle abandonne<br />

<strong>la</strong> maintenance des avions<br />

d’affaires privés et les domaines<br />

composants et moteurs.<br />

Pour 22 des personnes concernées<br />

par cette énième suppression d’emplois<br />

par LTSW à l’EuroAirport de<br />

Bâle, un emploi potentiel a été<br />

trouvé auprès de Swiss <strong>dans</strong> <strong>la</strong><br />

maintenance de moteurs à Bâle,<br />

mais hors de <strong>la</strong> structure de Lufthansa<br />

Technik, précise le communiqué<br />

publié hier.<br />

LTSW invoque notamment <strong>une</strong><br />

demande en baisse <strong>dans</strong> <strong>la</strong> maintenance<br />

de court-courriers régionaux<br />

et <strong>la</strong> vigueur du franc pour<br />

justifier <strong>la</strong> r<strong>est</strong>ructuration. Compte<br />

tenu des faibles réserves de travail,<br />

«<strong>la</strong> majeure partie des suppressions<br />

d’emplois prendront effet à <strong>la</strong> fin<br />

de ce mois déjà». Selon LTSW, les<br />

employés licenciés seront mis au<br />

bénéfice d’un p<strong>la</strong>n social.<br />

<strong>Le</strong> syndicat SEV-GATA, branche<br />

aviation du Syndicat des transports<br />

publics SEV, regrette que LTSW<br />

ne soit pas revenu sur sa décision.<br />

Il dit avoir tout de même pu obtenir<br />

quelques améliorations par rapport<br />

au p<strong>la</strong>n social originel. Et il salue<br />

le fait que les apprentis<br />

concernés pourront terminer leur<br />

formation chez Swiss.<br />

«<strong>Le</strong>s suppressions d’emplois liées<br />

à nos décisions sont extrêmement<br />

douloureuses pour l’entreprise»,<br />

selon le patron de LTSW Rainer<br />

Lindau. Mais «seul ce recentrage<br />

sur <strong>une</strong> activité-clé permettra de<br />

maintenir LTSW sur le site de<br />

Bâle», ajoute-t-il. Cette r<strong>est</strong>ructuration<br />

avait été annoncée à <strong>la</strong> fin<br />

mars déjà, où il avait été qu<strong>est</strong>ion<br />

de <strong>la</strong> suppression de 276 emplois.<br />

Lufthansa Technik Switzer<strong>la</strong>nd <strong>est</strong><br />

née des activités de maintenance<br />

de l’ancienne compagnie aérienne<br />

régionale Crossair, basée à Bâle.<br />

A l’échelle mondiale, Lufthansa<br />

Technik occupe 26.000 personnes.<br />

– (ats)<br />

INTEROUTE: extension<br />

du réseau en Asie<br />

Interoute, annonce l’extension de<br />

son réseau fibre optique jusqu’à<br />

Hong Kong. Ce nouveau point de<br />

présence (PoP) compte accueillir<br />

les clients asiatiques et constitue<br />

<strong>une</strong> extension du réseau paneuropéen,<br />

qui s’étend de Washington<br />

DC, à l’ou<strong>est</strong> jusqu’à l’Afrique<br />

du Sud. Désormais, l’opérateur<br />

propriétaire de l’<strong>une</strong> des p<strong>la</strong>teformes<br />

principales de services cloud<br />

d’Europe atteint donc Hong<br />

Kong. Cette ville internationale<br />

permet aux sociétés locales et internationales<br />

<strong>une</strong> connectivité directe<br />

vers 29 autres pays de <strong>la</strong> p<strong>la</strong>nète.<br />

<strong>Le</strong> spin off c<strong>la</strong>rifié<br />

par le management<br />

METALL ZUG. La présentation des directions des deux futures entités était attendue.<br />

STÉPHANE GACHET<br />

ZURICH<br />

<strong>Le</strong> groupe diversifié zougois a publié<br />

hier <strong>la</strong> configuration managériale<br />

des deux futures entités indépendantes<br />

du groupe, <strong>dans</strong> <strong>la</strong><br />

perspective d’<strong>une</strong> scission des activités<br />

industrielles et immobilières,<br />

présentée il y a plus d’<strong>une</strong> année.<br />

Une configuration qui devra<br />

encore passer par le vote des actionnaires<br />

en assemblée générale<br />

le 22 juin prochain. La direction<br />

de Metall Zug apporte ainsi les c<strong>la</strong>rifications<br />

essentielles attendues<br />

depuis l’annonce du spin off des<br />

affaires immobilières, dont <strong>la</strong> cotation<br />

<strong>est</strong> prévue début juillet.<br />

L’opération impose naturellement<br />

<strong>une</strong> nouvelle structure opérationnelle,<br />

construite entièrement sur<br />

des solutions internes. Stephan<br />

Wintsch, actuel président exécutif<br />

de Metall Zug prendra <strong>la</strong> direction<br />

de <strong>la</strong> division immobilière,<br />

Zug Estates Holding. L’actuelle<br />

directrice financière de <strong>la</strong> filiale<br />

MZ Immobilien (le groupe<br />

compte encore deux autres filiales<br />

immo, Hotelbusiness Zug et<br />

ZEW Immobilien) conserve sa<br />

fonction au niveau de <strong>la</strong> nouvelle<br />

entité. Concernant le conseil d’administration,<br />

Heinz Buhofer, pré-<br />

Metall Zug (6 mois)<br />

-1,04% hier.<br />

Bloomberg<br />

30<br />

25<br />

20<br />

15<br />

sident de Metall Zug, assurera<br />

également <strong>la</strong> présidence de Zug<br />

Estates Holding. Une décision<br />

tout à fait en ligne avec <strong>la</strong> composition<br />

actionnariale, <strong>la</strong> famille Buhofer<br />

détenant <strong>la</strong> majorité de Metall<br />

Zug, avec <strong>une</strong> participation<br />

de plus de 67% à travers Buhofer<br />

Trust.<br />

C’<strong>est</strong> surtout <strong>la</strong> reconfiguration<br />

du management de Metall Zug<br />

qui a été commentée hier par <strong>la</strong><br />

communauté des analystes. La<br />

proposition présentée hier a d’ailleurs<br />

c<strong>la</strong>irement convaincu, apparaissant<br />

comme <strong>une</strong> c<strong>la</strong>rification<br />

nécessaire de <strong>la</strong> pondération<br />

des différentes activités. Une pondération<br />

que <strong>la</strong> valorisation actuelle<br />

ne <strong>la</strong>issait plus transparaître<br />

depuis longtemps. Dans les<br />

faits, <strong>la</strong> filiale V-Zug, <strong>la</strong> plus active<br />

<strong>dans</strong> les activités industrielles, <strong>est</strong><br />

mise très en avant et confirme<br />

ainsi qu’il r<strong>est</strong>e le cœur des activi-<br />

Hausse du dividende<br />

pour les créanciers<br />

SWISSAIR. <strong>Le</strong> taux<br />

maximal <strong>est</strong> toutefois<br />

soumis à certaines<br />

conditions.<br />

Plus de dix ans après l’immobilisation<br />

de <strong>la</strong> flotte de Swissair et <strong>la</strong><br />

faillite du groupe de transport aérien,<br />

<strong>la</strong> liquidation suit son cours.<br />

Selon le rapport d’activité 2011 du<br />

liquidateur, le dividende maximal<br />

pour les créanciers de 3 e c<strong>la</strong>sse de<br />

SAirGroup devrait s’établir à<br />

18,1%.<br />

Toutefois, ce taux <strong>est</strong> soumis à <strong>la</strong><br />

condition que toutes les actions en<br />

cont<strong>est</strong>ation de l’état de collocation<br />

encore pendantes soient rejetées et<br />

que les créances différées ne soient<br />

reconnues qu’à hauteur de 40%,<br />

écrit hier le liquidateur Karl Wüthrich<br />

<strong>dans</strong> son 9 e rapport d’activité.<br />

Dans le cas contraire, le dividende<br />

minimum s’élèvera à 10,8%.<br />

Il y a un an, le dividende était <strong>est</strong>imé<br />

entre 10,7 et 17,9%. L’amélioration<br />

reflète en particulier le<br />

succès rencontré <strong>dans</strong> le recouvrement<br />

de créances contre des débiteurs<br />

en Suisse et à l’étranger. Un<br />

montant de près de 28,5 millions<br />

de francs a pu être encaissé, principalement<br />

après le règlement d’actions<br />

révocatoires contre Deutsche<br />

Bank et PricewaterhouseCoopers<br />

(PwC).<br />

Suite au rejet en août par le Tribunal<br />

fédéral des recours des deux<br />

parties, le jugement du Tribunal<br />

de commerce de Zurich approuvant<br />

l’action révocatoire contre<br />

Deutsche Bank pour des montants<br />

de quelque 1,58 million de francs<br />

et 20,17 millions d’euros concernant<br />

des échanges d’actions <strong>est</strong> devenu<br />

définitif. La banque allemande<br />

a honoré ses engagements<br />

conformément au verdict.<br />

L’action révocatoire envers PwC<br />

s’<strong>est</strong> finalement achevée sur un règlement<br />

transactionnel entre les<br />

parties. Dans le cadre de <strong>la</strong> transaction,<br />

qui porte uniquement sur<br />

le règlement des prétentions révocatoires<br />

de SAirGroup à l’encontre<br />

de <strong>la</strong> société de conseils et d’audit<br />

comptable, celle-ci a versé un<br />

montant net de 1,7 million de<br />

francs.<br />

Au total, quatre actions révocatoires<br />

ont pu être réglées par transaction<br />

ou jugement exécutoire.<br />

Une dernière procédure portant<br />

sur le paiement de commissions<br />

contre Credit Suisse r<strong>est</strong>e pendante.<br />

Aucun accord n’a pu être<br />

trouvé lors des conciliations.<br />

Jusqu’à présent, les actions révocatoires<br />

closes ont permis de réaliser<br />

un montant de 458 millions.<br />

A cette procédure viennent s’ajouter<br />

celles visant à faire valoir des<br />

prétentions en responsabilité à l’encontre<br />

des anciens organes de SAir-<br />

Group, <strong>la</strong> holding qui chapeautait<br />

alors l’ensemble des activités du<br />

groupe Swissair.<br />

Avec les acomptes déjà versés, les<br />

créanciers de 3 e c<strong>la</strong>sse ont reçu<br />

7,4% de leurs prétentions, lesquelles<br />

se montent à un total de 48,9<br />

milliards de francs. Sur ce montant,<br />

les créances reconnues se chiffrent<br />

à 10,15 milliards, alors que<br />

des actions en justice sont en cours<br />

pour des demandes de 3,15 milliards.�<br />

tés industrielles (qui comportent<br />

deux autres filiales appareils ménagers,<br />

Sibir et Gehrig, également<br />

Belimed et Schleuniger). Jürg<br />

Werner, à <strong>la</strong> tête de V-Zug devrait<br />

occuper <strong>la</strong> présidence exécutive<br />

du futur Metall Zug. Robert Berlinger,<br />

directeur financier de V-<br />

Zug, devient directeur financier<br />

du groupe. Urs Wälchli, à <strong>la</strong> tête<br />

du département juridique de V-<br />

Zug, devient head legal (et ressources<br />

humaines) du groupe.<br />

La direction a toujours présenté<br />

l’opération comme <strong>une</strong> recherche<br />

d’optimisation des deux activités.<br />

<strong>Le</strong> marché s’attend surtout à percevoir<br />

<strong>la</strong> vraie valorisation des activités<br />

industrielles, invisibles au<br />

niveau actuel du titre, qui<br />

s’échange à près de 1,7 milliard de<br />

francs, soit près de deux fois <strong>la</strong> valeur<br />

des fonds propres. Un niveau<br />

qui reflète surtout <strong>la</strong> valeur patrimoniale<br />

du groupe.�<br />

LA PROPOSITION<br />

PRÉSENTÉE HIER<br />

APPARAÎT COMME<br />

UNE CLARIFICATION<br />

NÉCESSAIRE DE LA<br />

PONDÉRATION DES<br />

DIFFÉRENTES ACTIVITÉS.<br />

Presque tous<br />

les employés<br />

concernés<br />

AFG. La hausse<br />

des horaires se généralise<br />

en Suisse alors qu’<strong>une</strong><br />

centaine de personnes<br />

sont toujours au chômage<br />

partiel <strong>dans</strong> le groupe.<br />

<strong>Le</strong> groupe industriel diversifié<br />

thurgovien AFG Arbonia Forster,<br />

qui vient d’annoncer qu’il<br />

étendait à pratiquement l’ensemble<br />

de ses sa<strong>la</strong>riés suisses <strong>une</strong><br />

hausse hebdomadaire du temps<br />

de travail, n’en continue pas<br />

moins à maintenir <strong>une</strong> centaine<br />

de personnes au chômage partiel.<br />

Révélé par le Blick hier, le procédé<br />

choque les syndicats. Nico Lutz,<br />

un représentant d’Unia cité par le<br />

journal, parle de «cochonnerie»,<br />

ajoutant que le syndicat n’avait<br />

jusqu’ici pas eu connaissance de<br />

cas simi<strong>la</strong>ires.<br />

En tout état de cause, Unia va regarder<br />

si cette manière de faire <strong>est</strong><br />

légale.<br />

Une centaine d’employés en<br />

Suisse du segment tubes en acier<br />

d’AFG sont au chômage partiel<br />

depuis décembre 2011, faute de<br />

commandes suffisantes.<br />

Mais parallèlement, depuis janvier,<br />

mille employés ont dû accepter<br />

de travailler 44 heures hebdomadaires<br />

au lieu des 42<br />

contractuellement prévues, et dès<br />

le mois d’août quelque 600 autres<br />

devront les imiter. Selon AFG, ces<br />

hausses de pensums hebdomadaires<br />

sans contrepartie sa<strong>la</strong>riale devraient<br />

durer au maximum<br />

jusqu’à fin 2013. – (ats)<br />

L’obtention du <strong>la</strong>bel<br />

LECLANCHÉ. <strong>Le</strong>s cellules<br />

lithium-ion ont passé<br />

avec succès les t<strong>est</strong>s<br />

de sécurité au niveau<br />

international.<br />

<strong>Le</strong> groupe spécialisé <strong>dans</strong> les batteries<br />

<strong>Le</strong>c<strong>la</strong>nché annonce que ses<br />

cellules lithium-ion ont passé avec<br />

succès les t<strong>est</strong>s de sécurité au niveau<br />

international. <strong>Le</strong>s batteries<br />

produites par <strong>Le</strong>c<strong>la</strong>nché ont répondu<br />

aux normes imposées par<br />

le BATSO (Battery Safety Organization).<br />

<strong>Le</strong>s t<strong>est</strong>s ont été supervisés par le<br />

TÜV Rhein<strong>la</strong>nd, qui <strong>est</strong> un organisme<br />

de contrôle allemand indépendant,<br />

selon un communiqué<br />

publié hier par <strong>Le</strong>c<strong>la</strong>nché. En<br />

outre, <strong>Le</strong>c<strong>la</strong>nché annonce qu’à <strong>la</strong><br />

fin du deuxième trim<strong>est</strong>re 2012,<br />

il débutera <strong>la</strong> production commerciale<br />

de près de un million de<br />

cellules lithium-ion-titanate de<br />

type 35 Ah et d’<strong>une</strong> capacité de<br />

76 MWh. Ces cellules couvriront<br />

<strong>la</strong> surface d’un nouveau site de<br />

production d’<strong>une</strong> surface de 6000<br />

m2 sis à Willstätt, <strong>dans</strong> <strong>la</strong> région<br />

de Baden, en Allemagne. <strong>Le</strong>c<strong>la</strong>n-<br />

L’étape décisive<br />

ché va présenter ses solutions d<strong>est</strong>inées<br />

aux capacités de stockage<br />

lors de <strong>la</strong> prochaine exposition Interso<strong>la</strong>r<br />

du 13 au 15 juin 2012.<br />

«<strong>Le</strong> tournant énergétique ne sera<br />

accompli que lorsque l’énergie<br />

produite de manière fluctuante<br />

par les sources renouve<strong>la</strong>bles<br />

pourra être stockée. <strong>Le</strong>c<strong>la</strong>nché<br />

développe et produit des solutions<br />

de stockage sur <strong>la</strong> base de sa technologie<br />

brevetée de cellules lithium-ion»,<br />

constate Ulrich Ehmes,<br />

CEO de <strong>Le</strong>c<strong>la</strong>nché <strong>dans</strong> le<br />

communiqué. «Avec notre solution<br />

efficace de stockage d’énergie,<br />

nous mettons à disposition le<br />

maillon manquant qui permet<br />

d’utiliser l’énergie, quand on en<br />

a besoin. Notre technologie brevetée<br />

de séparateur à base de céramique<br />

et notre design spécifique<br />

garantissent <strong>une</strong> stabilité<br />

élevée. Celle-ci se traduit également<br />

par <strong>une</strong> grande capacité et<br />

par <strong>la</strong> longue durée de vie de nos<br />

cellules. La modu<strong>la</strong>rité de cette<br />

technologie nous assure en outre<br />

de <strong>la</strong>rges possibilités d’utilisation,<br />

tant pour les solutions stationnaires<br />

que mobiles du stockage de<br />

l’énergie».�<br />

Décrocher le <strong>la</strong>bel «BATSO» était <strong>une</strong> étape décisive pour<br />

<strong>Le</strong>c<strong>la</strong>nché, qui valide ainsi <strong>une</strong> orientation (vers le stockage stationnaire)<br />

prise il y a trois ans et <strong>la</strong> mise au point d’<strong>une</strong> nouvelle<br />

génération de cellules. <strong>Le</strong> groupe basé à Yverdon n’a pas failli à<br />

cet examen de passage exigeant. Heureusement. L’échec n’était<br />

pas <strong>une</strong> alternative étant donné le niveau d’engagement industriel<br />

(nouvelle ligne de production haute capacité en<br />

Allemagne) et commercial (partenariats significatifs, en particulier<br />

<strong>dans</strong> le domaine de l’énergie so<strong>la</strong>ire en Chine). L’étape <strong>est</strong><br />

conséquente, s’agissant de gagner visibilité et crédibilité sur un<br />

marché international tendu: le stockage sécurisé apparait c<strong>la</strong>irement<br />

comme le chaînon manquant entre <strong>la</strong> production<br />

d’énergie renouve<strong>la</strong>ble et les réseaux de distribution et, pour<br />

l’instant, le seul débouché industriel envisageable pour <strong>Le</strong>c<strong>la</strong>nché.<br />

Etape conséquente encore, s’agissant de certifier <strong>une</strong> technologie<br />

beaucoup plus innovante et plus sophistiquée qu’il n’en<br />

paraît - très loin de <strong>la</strong> batterie <strong>la</strong>mbda que l’on connait<br />

aujourd’hui. La validation ne surprend ceci dit pas vraiment. La<br />

direction de <strong>Le</strong>c<strong>la</strong>nché a approché l’épreuve de manière très<br />

concertée (le groupe a pris l’habitude de cumuler les expertises<br />

internes et externes depuis le virage vers le lithium-ion haute<br />

capacité) et n’a relevé le t<strong>est</strong> qu’après longue et coûteuse (plusieurs<br />

augmentations de capital ont été engagées) mise au<br />

point.Tous les signaux d’<strong>une</strong> approche long terme à <strong>la</strong>quelle les<br />

inv<strong>est</strong>isseurs se sont maintenant habitués. (SG)<br />

Chiffre d’affaires annuel<br />

et ventes en haussse<br />

HILTI. Toutes les régions<br />

sont en croissance.<br />

En particulier<br />

l’Amérique <strong>la</strong>tine.<br />

<strong>Le</strong> groupe Hilti annonce pour les<br />

quatre premiers mois de 2012 un<br />

chiffre d’affaires de 1315 (1275)<br />

millions de francs, soit en glissement<br />

annuel <strong>une</strong> hausse de 3% en<br />

francs suisses et de 8% en monnaies<br />

locales. «La dynamique positive<br />

de croissance de 2011 a été<br />

maintenue». Toutes les régions<br />

ont contribué à <strong>la</strong> hausse des ventes,<br />

en particulier les marchés en<br />

croissance où le groupe a développé<br />

des capacités supplémentaires<br />

ces dernières années.<br />

C’<strong>est</strong> en Amérique <strong>la</strong>tine que <strong>la</strong><br />

croissance a été <strong>la</strong> plus vigoureuse,<br />

avec en monnaies locales, un taux<br />

de 39% (à 48 millions de francs),<br />

suivie de <strong>la</strong> région Asie/Pacifique<br />

(+12% à 173 millions), de l’Eu-<br />

rope de l’Est/Moyen Orient et<br />

Afrique (+12% à 147 millions). En<br />

Amérique du Nord (+14% à 230<br />

millions) l’évolution des affaires<br />

a été positive, alors qu’en Europe<br />

<strong>la</strong> croissance n’a atteint que 3,5%<br />

(-3,5% en en francs) à 688 millions.<br />

«Nous avons réussi à maintenir<br />

notre croissance organique <strong>la</strong> période<br />

sous revue, les mesures que<br />

nous avons prises pour améliorer<br />

<strong>la</strong> rentabilité ont montré leurs premiers<br />

effets positifs» explique Bo<br />

Risberg, CEO. «La conjoncture<br />

des marchés <strong>est</strong> très hétérogène,<br />

nous continuons de nous concentrer<br />

sur les mesures d’amélioration<br />

de l’efficacité et de <strong>la</strong> rentabilité».<br />

Dans l’appréciation de l’environnement<br />

actuel, le groupe<br />

confirme pour 2012 sa prévision<br />

d’<strong>une</strong> croissance de son chiffre<br />

d’affaires <strong>dans</strong> un taux à un chiffre<br />

en monnaies locales.�

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!