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Le Rayonnement, sa mesure et son rôle Modélisation du ... - Cesbio

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LE TRANSFERT RADIATIF 128MODELISATION DES MESURES DE TELEDETECTIONIGENERALITESL’atmosphère affecte beaucoup les <strong>mesure</strong>s de télédétection. <strong>Le</strong>s quantités mesurées <strong>son</strong>tdes luminances en général qualifiées de TOA (Top of the Atmosphere) pour les distinguerdes luminances qui pourraient être mesurées au bas de l’atmosphère (BOA : Bottom of theAtmosphere), au-dessus des surfaces terrestres. L'impact de l'atmosphère sur lesluminances mesurées affecte donc les images recueillies, ce qui peut fausser l’informationextraite de ces images. Ceci est en particulier evrai pour ce qui les analyses qui s’appuientsur des quantités physiques (e.g., réflectance) caractéristiques des surfaces terrestres <strong>et</strong> nonsur des valeurs relatives de pixels au sein d’une image ou entre plusieurs images. Ceserreurs surviennent par exemple lors <strong>du</strong> calcul de paramètres de surface tels que le LAI(indice foliaire), le taux de couverture arboré ou le fAPAR (fraction de rayonnementphotosynthétiquement actif). Ces remarques soulignent l’intérêt de la correctionatmosphérique, c’est à dire l’opération qui transforme la <strong>mesure</strong> TOA en une <strong>mesure</strong> BOA.Ce chapitre présente une méthode de calcul de la luminance ascendante au somm<strong>et</strong> del'atmosphère. L’impact de l’atmosphère sur les <strong>mesure</strong>s <strong>sa</strong>tellitaires dépend de la quantitéde matière atmosphérique présente <strong>et</strong> de ses propriétés optiques. Il dépend donc de ladensité <strong>et</strong> des sections efficaces d'absorption <strong>et</strong> de diffusion des gaz <strong>et</strong> aérosol<strong>sa</strong>tmosphériques. <strong>Le</strong> calcul des propriétés optiques atmosphériques est très complexe enrai<strong>son</strong> de la très grande variabilité spectrale de l'absorption gazeuse. Il est en généralsimplifié en suppo<strong>sa</strong>nt que les mécanismes d'absorption gazeuse <strong>son</strong>t découplés des autresmécanismes d'interaction (i.e., diffusion des gaz <strong>et</strong> des aérosols, <strong>et</strong> absorption de<strong>sa</strong>érosols). Ces derniers peuvent être représentés par des fonctions continues de la longueurd'onde. Ainsi, la section efficace de diffusion des gaz (diffusion de Rayleigh) varie en ≈λ -4 ,<strong>et</strong> en ≈λ -β pour les aérosols, avec β compris entre 0 <strong>et</strong> 4 selon la dimension des aérosols.<strong>Le</strong>s gaz à l'origine de la majeure partie de la diffusion atmosphérique <strong>son</strong>t les gaz les plusnombreux, c'est à dire l'azote <strong>et</strong> l'oxygène. Par contre, dans le domaine optique, les deuxgaz à l'origine des principales absorptions gazeuses <strong>son</strong>t le CO 2 <strong>et</strong> H 2 O. Ils interviennentsurtout au-delà de 0.94µm, c'est à dire dans un domaine spectral où la diffusion gazeuse estnégligeable, <strong>du</strong> moins par rapport à la diffusion des aérosols.<strong>Le</strong> découplage "Absorption gazeuse - autres mécanismes" est justifié par la faibleproportion <strong>du</strong> rayonnement qui est absorbé après avoir été diffusé, surtout dans les fenêtre<strong>sa</strong>tmosphériques (i.e., bandes spectrales utilisées pour l'observation spatiale des surfacesterrestres). Il en résulte que l'absorption gazeuse sur le traj<strong>et</strong> "Soleil - Terre - Capteur" estreprésentée par un terme A g (Ω s ,Ω v ) indépendant des autres mécanismes <strong>et</strong> qui par suite estune combinai<strong>son</strong> de l'absorption A g (Ω s ) <strong>et</strong> A g (Ω v ) qui survient le long des traj<strong>et</strong>s (Ω s :"Soleil - Terre") <strong>et</strong> (Ω v : "Terre - Capteur"). <strong>Le</strong>s transmittances associées <strong>son</strong>t T g (Ω s ) = 1-A g (Ω s ) <strong>et</strong> T g (Ω v )=1-A g (Ω v ). Par suite, la probabilité de non interception d’un photon quitraverse l’atmosphère selon une direction Ω (angle zénithal θ ; angle azimutal Φ) estT g (Ω).e -τ/cosθ , où τ est l'épaisseur optique (diffusion gazeuse + interception des aérosols).IIMODELES ATMOSPHERIQUESDeux modèles atmosphériques <strong>son</strong>t présentés : MODTRAN (MODerate resolutionTRANsmission) <strong>et</strong> 6S (Second Simulation of the Satellite Signal in the Solar Spectrum).

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