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Le Rayonnement, sa mesure et son rôle Modélisation du ... - Cesbio

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LE TRANSFERT RADIATIF 146L'existence de l'eff<strong>et</strong> "point chaud" est liée au fait que selon la direction d'observation il est perçu uneproportion plus ou moins importante d'ombres, c'est à dire de particules recevant un rayonnement plus oumoins atténué. <strong>Le</strong> calcul de la proportion d'ombres, i.e. l'atténuation <strong>du</strong> rayonnement direct, repose sur le faitqu'une particule éclairée par une source mono-directionnelle in<strong>du</strong>it un "cylindre" d'ombre (cylindred'extinction). Ceci n'est plus vrai si l'on a une source éten<strong>du</strong>e vue sous un angle d'ouverture ∆θ s non nul. Dansce cas une particule de rayon a in<strong>du</strong>it un volume conique d'ombre égal à 2π.a 3 /(3.∆θ s ). Avec une densité N departicules la densité volumique d'ombre est donc : 2π.N.a 3 4/(3.∆θ s ) = Ψ/(2.∆θ s ) où Ψ =3 .π.N.a3 . C<strong>et</strong>teproportion doit être supérieure à 0.1 pour que l'eff<strong>et</strong> "point chaud" soit perceptible. C<strong>et</strong>te condition impliqueque Ψ > 0.2 ∆θ s . A la surface terrestre, l'ouverture angulaire solaire est ∆θ s ≈ 0.01. On doit donc avoirΨ > 0.002. Ceci explique pourquoi l'eff<strong>et</strong> "point chaud" ne peut en général être perçu avec des nuages, alorsqu'il est observé sur les sols.Avec des milieux constitués de particules identiques plus grandes que la longueur d'onde on a a e = a, σ e = π.a 2 ,4<strong>et</strong> Ψ =3 .N.π.a3 , si bien que h ≈ - -3 .ln(1-Ψ). On peut avoir Ψ = 0.5 pour des poudres, soit h ≈ 0.26. La demi8largeur angulaire associée, i.e. ≈27°, est en fait très supérieure aux valeurs observées, car les milieux/poudresobservés <strong>son</strong>t constitués de particules de différentes tailles (densité N(a)) ce qui diminue la valeur de h (e.g.7°). L'amplitude de l'eff<strong>et</strong> "point chaud" est d'autre part liée à la dimension des particules. Ainsi, la diffusionin<strong>du</strong>ite par une particule peut résulter de réflexions spéculaires <strong>et</strong> de diffusion volumique. Il en découle queles rayons peuvent entrer <strong>et</strong> sortir de la particule en des points différents, ce qui contribue à diminuer c, <strong>et</strong>par suite l'intensité <strong>du</strong> "point chaud". Un coefficient b o est souvent intro<strong>du</strong>it afin de prendre en compte c<strong>et</strong>eff<strong>et</strong> : b(Ψ sv ) ≈ b o .[1+ 1 h .tan(Ψ sv2 )]-1 . D'autre part, <strong>du</strong> fait de la possibilité d'apparition, au niveau de la diffusionparticulaire, de phénomènes ré<strong>son</strong>nants, glory <strong>et</strong> eff<strong>et</strong>s de coin, <strong>du</strong>s à la structure des agglomérats departicules, le terme b o peut être supérieur à 1.

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