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Atlas Tomodensitométrique des Voies de Dérivation ...

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IntroductionLes voies <strong>de</strong> dérivations dportosystémiquesconstituent le signe direct<strong>de</strong> l’HTPlen imagerie, leur pronostique est dominé par le risqued’hémorragie digestive , notamment oesogastique. . Leurcartographie peut ai<strong>de</strong>r aux décisions dthérapeutiques ou prévenircertaines complications chirurgicales.L’objectif <strong>de</strong> ce travail est <strong>de</strong> décrire dles différentes voies <strong>de</strong>dérivationportosystémiquesrencontrées es quotidiennement enradiologie afin <strong>de</strong> participer au bilan diagnostique, pronostique etthérapeutique <strong>de</strong> l’HTPlHTP


PhysiopathologieApproche AnatomiqueDescription RadiologiqueConclusionBibliographieContacts


Approche Anatomique du Système Porte et <strong><strong>de</strong>s</strong><strong>Voies</strong> <strong>de</strong> DérivationDPortosystémiquesSystème PorteAnastomoses PortosystémiquesPhysiologiquesPrincipales <strong>Voies</strong> <strong>de</strong> DérivationDPortosystémiques


Description Radiologique <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>Voies</strong> <strong>de</strong> DérivationDPortosystémiquesdans l’HTPlI. Groupe à Drainage Cave SupérieurII. Groupe à Drainage Cave InférieurIII. <strong>Voies</strong> <strong>de</strong> Dérivations DExceptionnelles


I. Groupe à Drainage Cave Supérieur1/ Veine Gastrique Gauche2/ Veines Gastriques Courtes3/ Veine Gastrique Postérieure4/ Varices Gastriques5/ Varices Oesophagiennes et Paraoesophagiennes


II. Groupe à Drainage Cave Inférieur1/ Shunts Gastrorénalet Splénornorénalnal2/ Veine Paraombilicale3/ Shunts Rétropéritonéaux4/ Varices MésentMsentériques5/ Varices VésiculairesV6/ Varices Omentales


II. Groupe à Drainage Cave Inférieur1/ Shunts Gastrorénalet Splénornorénalnal1.1/ Shunt Gastrorénal1.2/ Shunt Splénornorénalnal Direct1.3/ Shunt Splénornorénalnal Indirect Ces différents shunts sont observées es chez 55 % <strong><strong>de</strong>s</strong> patients ayant une HTP. Les shunts <strong>de</strong> gros calibre sont souvent associés à une encéphalopathiehépatique.


II. Groupe à Drainage Cave Inférieur4/ Varices MésentMsentériquesAnastomoses MésentéricogonadiquesVarices RectalesVarices Coliques et JéjunoiléalesVarices DuodénalesVarices Stomiales


Physiopathologie <strong>de</strong> l’HTPl L’HTPest définie dpar l’augmentation l<strong>de</strong> la pression portale au-<strong><strong>de</strong>s</strong>sus <strong>de</strong> 10mmHg, , ou par un gradient <strong>de</strong> pression entre la veine porte et la veine cavesupérieurà 5 mmHg. Au cours <strong>de</strong> la cirrhose, l’HTPlrésulte <strong>de</strong> l’augmentation l<strong><strong>de</strong>s</strong> résistances rintrahépatiqueset <strong>de</strong> l’hypercinlhypercinésie circulatoire. L’augmentation du gradient <strong>de</strong> pression portocave entraîne ne une dilatation <strong><strong>de</strong>s</strong>veines en amont <strong>de</strong> l’obstacle let/ou le développement dd’une dcirculation collatéraleportosystémiquemique. Jusqu’àprésent la seule hypothèse retenue était celle d’une douverture passive <strong><strong>de</strong>s</strong>voies <strong>de</strong> dérivation <strong>de</strong>n réponse rà l’augmentation <strong>de</strong> la pression portale.Récemment, , <strong>de</strong>ux étu<strong><strong>de</strong>s</strong> menées es par Fernan<strong>de</strong>z et al. ont montré que ledéveloppement <strong>de</strong> la circulation portosystémiqueétait dûdégalement en partieà l’angiogenèseinduite essentiellement par le VEGF (vascular(endothelial growthfactor).


Anatomie du Système PorteD’après le NetterCirculation porte :TP = tronc porte,VS = veine splénique,VMS = v. mésentmsentérique supérieure,VMI = v. mésentmsentérique inférieure,VGG = v. gastrique gauche,VGD = v. gastrique droite,VGC = v. gastriques courtes,VGOm = v. gastroomentales,VPD = v. pancréaticoduodaticoduodénales,VC = v. cystique,VJ = v. jéjunales, j junales,VI = v. iléales,ales,VIC = v. iléocoliqueocolique,VCD = v. colique droite,VCM = v. colique moyenne,VCG = v. colique gauche,VSig = v. sigmoïdiennedienne,VRS = v. rectale supérieure,VPO = v. paraombilicaleCirculation systémique :VAz = v. azygosVO = v. oesophagiennes,VEI = v. épigastrique inférieureVRP = v. rétropéritonéales.VRM = v. rectale moyenne,VRI = v. rectale inférieure,


Anastomoses PortosystémiquesPhysiologiques A l’éxtrlxtrémité inférieure <strong>de</strong> l’œl’œsophageles veines oesophagiennes sontdrainées soit vers le système azygos (système systémique) soit vers la veinegastrique gauche (système porte). Dans la région ranorectale les veines rectales supérieures (réseau porte via laveine mésentmsentérique inférieure) s’anastomosent savec les veines rectales moyenneset inférieures (réseau systémique via les veines pu<strong>de</strong>ndales et iliaques internes). Dans la région rpériombilicalela veine paraombilicale (système porte)s’anastomose avec les veines <strong>de</strong> la paroi abdominale antérieure (= les veinesépigastriques, système systémique). Dans la région rrétropéritonéale<strong><strong>de</strong>s</strong> branches, provenant <strong>de</strong> la veinesplénique, <strong><strong>de</strong>s</strong> veines pancréatiques atiques et mésentmsentériques, peuvent s’anastomosersavec la veine rénale rgauche ou la veine cave inférieure. Des branches provenant<strong><strong>de</strong>s</strong> veines coliques (système porte) peuvent s’anastomoser savec <strong><strong>de</strong>s</strong> branches<strong><strong>de</strong>s</strong> veines lombaires (réseau systémique).


Anastomoses PortosystémiquesPhysiologiquesCACirculation porte :TP = tronc porte,VS = veine splénique,VMS = v. mésentmsentérique supérieure,VMI = v. mésentmsentérique inférieure,VGG = v. gastrique gauche,VGC = v. gastriques courtes,VRS = v. rectale supérieure,VPO = v. paraombilicaleCirculation systémique :DVAz = v. azygosVO = v. oesophagiennes,VEI = v. épigastrique inférieureVRP = v. rétropéritonéales.VRM = v. rectale moyenne,VRI = v. rectale inférieure,BD’après le NetterA = extrémitmité inférieur <strong>de</strong> l’œl’œsophageB = régionanorectaleC = région ombilicaleD = régionrétropéritonéale


I. Groupe à Drainage Cave Supérieur1/ Veine Gastrique Gauche La veine gastrique gauche est la voie <strong>de</strong> dérivation dla plus fréquemmentdécouverte en TDM en cas d’HTPd(80 % <strong><strong>de</strong>s</strong> cas). Physiologiquement elle draine la majeure partie <strong>de</strong> la région roeso-cardialeetune partie <strong>de</strong> la région rfundique puis elle rejoint le tronc porte. Elle chemine lelong <strong>de</strong> la petite courbure gastrique entre la face antérieure <strong>de</strong> l’estomac let la facepostérieure du lobe gauche du foie. En cas d’HTPdHTP, , son flux peut s’inverser. s Elle se divise en <strong>de</strong>ux branches : une branche antérieurequi pénètre pdans la paroi gastrique au niveau ducardia (2 à 3 cm en <strong><strong>de</strong>s</strong>sous <strong>de</strong> la jonction oesogastrique) et donne <strong><strong>de</strong>s</strong>branches cardiales sous muqueuses, à l’origine <strong><strong>de</strong>s</strong> varices cardiales. Lesvarices cardiales se poursuivent avec les varices sous muqueuses du basœsophage. Une branche postérieureest à l’origine <strong><strong>de</strong>s</strong> varices paraoesophagiennes.


I. Groupe à Drainage Cave Supérieur1/ Veine Gastrique Gauche Elle rejoint le système cave supérieur dans 78 % <strong><strong>de</strong>s</strong> cas, par l’intermlintermédiaire <strong><strong>de</strong>s</strong>varices oesophagiennes et paraoesophagienne. Plus rarement (12% <strong><strong>de</strong>s</strong> cas) elle rejoint le système cave inférieur via la veinephrénique inférieure gauche, la veine surrénaliennepuis la veine rénale r(shuntgastrorénalnal). Plus rarement encore, la veine gastrique gauche peut rejoindre directement dlaveine cave inférieure. Dans environ 10 % <strong><strong>de</strong>s</strong> cas, il n’existe npas d’issue dnettement i<strong>de</strong>ntifiée.e. Lorsque son diamètre est supérieurà 5-66 mm ou que son flux est hépatofugeelle doit faire suspecter une HTP.


Veine Gastrique GaucheReconstruction coronale en MIP(a) et en VR (b). . Visualisationd’une veine gastrique gauche (),(),d’aspect serpigineux, prenantnaissance du tronc porte ()() etse terminant par <strong><strong>de</strong>s</strong> varicesoesophagiennes etparaoesophagiennes ().Un autre exemple (c et d) montreune veine gastrique gauchebeaucoup plus tortueuse.


I. Groupe à Drainage Cave Supérieur2/ Veines Gastriques Courtes Les veines gastriques courtes sont au nombre <strong>de</strong> 4 ou 5. Elles drainent le fundus <strong>de</strong> l’estomac let la partie gauche <strong>de</strong> la gran<strong>de</strong> courburegastrique, elles traversent le ligament gastrospléniqueet se jettent dans laveine splénique ou l’une l<strong>de</strong> ses branches. En cas d’HTPdHTP, , leur flux peut s’inverser set être à l’origine <strong><strong>de</strong>s</strong> varicesgastriques, essentiellement fundiques. Elles rejoignent le système cave supérieur dans environ 84% <strong><strong>de</strong>s</strong> cas, parl’intermédiaire <strong><strong>de</strong>s</strong> varices oesophagiennes. Dans environ 18% <strong><strong>de</strong>s</strong> cas, elles rejoignent le système cave inférieur via laveine rénale rgauche (shunt splénogastrornogastrorénal).


Veine Gastrique CourteReconstruction en MIP coronale (a) et axiale (b,c). Visualisation d’une veine gastrique courte() qui naît du hile splénique, remonte le long du bord interne <strong>de</strong> la rate, pénètre dans laparoi gastrique et se termine par <strong><strong>de</strong>s</strong> varices gastriques sous muqueuses (). Le sang estensuite drainé par la veine phrénique inférieure gauche () qui se jette dans la veine rénalegauche () réalisant ainsi le shunt splénogastrorénal.


I. Groupe à Drainage Cave Supérieur3/ Veine Gastrique Postérieure Le terme « postérieure» lui a été attribué par K. Kimura et al. en 1990. Habituellement, elle est grêle, sans véritable vterritoire <strong>de</strong> drainage, elle<strong>de</strong>vient une large voie <strong>de</strong> dérivation ddans l’HTPldans environ 42 % <strong><strong>de</strong>s</strong> cas. Elle est située e entre la veine gastrique gauche et les veines gastriques courtes,elle naît t <strong>de</strong> la veine splénique et remonte en arrière re <strong>de</strong> l’estomac lpour former<strong><strong>de</strong>s</strong> varices gastriques fundiques essentiellement. Elle rejoint la veine cave supérieure, dans environ 81% <strong><strong>de</strong>s</strong> cas, parl’intermédiaire <strong>de</strong> varices oesophagiennes. Dans environ 23 % <strong><strong>de</strong>s</strong> cas, elle rejoint la veine cave inférieure via la veinerénale gauche (shunt gastrorénalnal).


I. Groupe à Drainage Cave Supérieur4/ Varices Gastriques Dans la paroi gastrique, il existe <strong>de</strong>ux réseaux rvariqueux communiquant par <strong><strong>de</strong>s</strong>veines perforantes à travers la musculeuse, le réseau rsous muqueux (=varicesgastriques sousmuqueuses), et le réseau radventiciel (=varices périgastriques). Les varices gastriques sont généralement gdivisées en varices cardiales et varicesfundiques. Les varices cardiales sont alimentées es par la veine gastrique gauche, qui par sabranche antérieure pénètre pdans la paroi <strong>de</strong> l’estomac lsous la jonctionoesogastrique. Elle donne <strong><strong>de</strong>s</strong> branches sous muqueuses, à l’origine <strong><strong>de</strong>s</strong> varicescardiales se poursuivant avec les varices sous muqueuses du bas œsophage. Ellesrejoignent essentiellement le système cave supérieur. Les varices fundiques sont principalement alimentées es par les veines gastriquescourtes et la veine gastrique postérieure, parfois par la veine gastrique gauche ;elles sont plus souvent associéesà un shunt gastrorénalnal. . Elles rejoignentessentiellement le système cave inférieur via la veine phrénique inférieure gauchepuis la veine rénale rgauche.


I. Groupe à Drainage Cave SupérieurConséquences cliniques4/ Varices Gastriques Leur prévalenceest estimée à 25% <strong><strong>de</strong>s</strong> mala<strong><strong>de</strong>s</strong> ayant une HTP. Les VG peuvent apparaître pour un gradient <strong>de</strong> pression plus faible que celuiobservé pour les varices oesophagiennes (inférieurà 10 mmHg). les hémorragieshpar rupture <strong>de</strong> varices gastriques représentent environ 10 % <strong>de</strong>l’ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> hémorragies hdigestives hautes en cas d’HTPdHTP. Classiquement, il est admis que les varices gastriques saignent moinssouvent que les varices oesophagiennes (25 % vs 64 %), mais que leurrupture est plus sévère sen terme <strong>de</strong> pronostic vital . La mortalité chez les patients porteurs <strong>de</strong> varices gastriques est estimée à 45 %. Comparativement aux varices oesophagiennes, les varices gastriques notammentfundiques, , lorsqu’elles sont larges, sont plus souvent associéesà un shunt gastrorénalet donc à une encéphalopathie hépatique. h


Varices Gastriques / Veine GastriqueGaucheCoupes axiales en MIP. Visualisation <strong>de</strong> varicesgastriques sous muqueuses cardiales () etfundiques (). La réplétion hydrique permet unebonne visualisation <strong>de</strong> ces structures variqueuses.Varices périgastriques (). A noter une veinegastrique gauche () <strong>de</strong> gros calibre pénétrantdans la paroi gastrique au niveau du cardia.Varices Gastriques / VeineGastrique GaucheReconstruction en MIP coronale.Visualisationd’une veine gastrique gauche() prenant naissance du tronc porte ()() etse terminant par <strong><strong>de</strong>s</strong> varices gastriquesfundiques sous muqueuses ().


Varices Gastriques/Veine Gastrique CourteReconstruction en MIP coronale (a) et axiale (b). Visualisation d’une veine gastrique courte() qui naît du hile splénique, remonte le long du bord interne <strong>de</strong> la rate, pénètre dans laparoi gastrique et se termine par <strong><strong>de</strong>s</strong> varices gastriques fundiques sous muqueuses (). Lesang est ensuite drainé par la veine phrénique inférieure gauche () qui se jette dans la veinerénale gauche () réalisant ainsi le shunt splénogastrorénal. A noter une voie <strong>de</strong> dérivationmésentéricorénale vue partiellement ().


I. Groupe à Drainage Cave Supérieur5/ Varices Oesophagiennes et Paraoesophagiennes Dans la paroi oesophagienne, il existe quatre couches veineuses : les veinesintraépithpithéliales, , le plexus veineux superficiel, les veines sous muqueuses profon<strong><strong>de</strong>s</strong>et les veines adventicielles (= veines périoesophagiennes).p Habituellement, la majeure partie <strong>de</strong> la région roeso-cardialese draine dans lesystème porte via la veine gastrique gauche, une partie rejoint la veine cavesupérieure via le système azygos. En cas d’HTPdHTP, les varices oesophagiennes sont alimentées es essentiellement par laveine gastrique gauche mais aussi par les veines gastriques courtes et postérieure. La branche antérieure <strong>de</strong> la veine gastrique gauche pénètre dans la paroigastrique au niveau du cardia et donne <strong><strong>de</strong>s</strong> branches cardiales sous muqueuse, àl’origine <strong><strong>de</strong>s</strong> varices cardiales, qui se poursuivent avec les varices sous muqueusesdu bas œsophage. Les veines paraoesophagiennes sont alimentées es par la branche postérieure <strong>de</strong> laveine gastrique gauche.


I. Groupe à Drainage Cave Supérieur5/ Varices Oesophagiennes et Paraoesophagiennes Un gradient <strong>de</strong> pression supérieurà 10 mmHg est nécéssaireàl’apparition <strong><strong>de</strong>s</strong> varices oesophagiennes et le risque <strong>de</strong> rupture apparaparaîtpour un gradient supérieurà 12 mmHg. Les VO sont présentes chez environ 55 % <strong><strong>de</strong>s</strong> patients lors du diagnosticinitial <strong>de</strong> cirrhose. Les hémorragies hpar rupture <strong>de</strong> varices oesophagiennesreprésentent 70 % <strong><strong>de</strong>s</strong> hémorragies hdigestives au cours <strong>de</strong> la cirrhose. Leur taux <strong>de</strong> mortalité est <strong>de</strong> 30 à 40 % lors du premier épiso<strong>de</strong> enl’absence <strong>de</strong> traitement.


Varices OesophagiennesCoupes axiales en MIP (a,b). Visualisation <strong>de</strong> varices oesophagiennes () au sein <strong>de</strong> la paroioesophagienne sous la forme d’un réhaussement protrusif dans la lumière oesophagienne(a). Les varices périoesophagiennes () sont bien visualisées au pourtour <strong>de</strong> la paroioesophagienne, dans l’adventice et communiquant avec les varices oesophagiennes (par <strong><strong>de</strong>s</strong>perforantes). Les varices paraoesophagiennes () sont bien visualisées en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> la paroioesophagienne, elles sont souvent <strong>de</strong> gros calibre, tortueuses.


VaricesParaoesophagiennesReconstruction en MIP axiale (a,b,c) et sagittale (d). En contrastespontané (a), les varicesparaoesophagiennes ()peuvent simuler un syndrome <strong>de</strong>masse tissulaire du médiastin mpostérieur.Après s injection <strong>de</strong>produit <strong>de</strong> contraste (b,c et d),au temps portal, les varicesparaoesophagiennes sont bienvisualisées en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> la paroioesophagienne, d’aspect dserpigineux, souvent <strong>de</strong> groscalibre, remontant <strong>de</strong> façonparallèlele à l’œsophage ().(. Onnote la visualisation <strong>de</strong> varicesgastriques ().(


II. Groupe à Drainage Cave Inférieur1.1/ Shunt Gastrorénal Il se forme entre les veines gastriques (veines gastrique gauche,postérieure et courtes) et la veine rénale rgauche via <strong><strong>de</strong>s</strong> varices gastriqueset périgastriques, , en empruntant, le plus souvent, la veine phréniqueinférieure gauche (la veine phrénique inférieure gauche rejoint la veinesurrénaliennedu même coté avant <strong>de</strong> se jeter dans la veine rénale rgauche). Le shunt gastrorénalest i<strong>de</strong>ntifié le long du bord latéral du pilierdiaphragmatique gauche jusqu’àla veine rénale. r Ils exposent au risque d’hémorragie ddigestive par rupture <strong>de</strong> varicesgastriques.


Shunt GastrorénalReconstruction coronale en MIP (a,b). Visualisation d’un shunt gastrorénal représenté par laveine phrénique inférieure gauche () drainant le sang <strong><strong>de</strong>s</strong> varices gastriques () et se jetantdans la veine rénale gauche (). Ce shunt est alimenté par une veine gastrique gauche ()prenant son origine au niveau du tronc porte ().


II. Groupe à Drainage Cave Inférieur1.2/ Shunt Splénornorénalnal Direct Il fait communiquer la veine splénique avec la veine rénale rgauchepar <strong><strong>de</strong>s</strong> anastomoses partant directement <strong>de</strong> la veine splénique,parfois à travers la capsule splénique et rejoignant directement laveine rénale. r Il est i<strong>de</strong>ntifié entre le pôle inférieur <strong>de</strong> la rate et le bord externe durein. C’est le shunt le plus fréquemment associé à une encéphalopathiehépatiqueet ne présentant pas <strong>de</strong> risque d’hémorragie ddigestive.


Shunt Splénorénal DirectReconstruction en MIP coronale (a) et axiale (b), en VR coronale (c). Visualisation d’un shuntsplénorénal direct () partant du hile splénique () et rejoignant directement la veine rénalegauche (). On note un aspect ectasique <strong>de</strong> la veine rénale gauche () en aval du shunt.


Shunt Splénorénal DirectReconstruction coronale en MIP (a) et en VR (b). Visualisation d’un shunt splénorénaldirect () partant <strong>de</strong> la veine splénique () et rejoignant directement la veine rénalegauche (). Il réalise un important enchevêtrement dans la région sous splénique. Onnote une ectasie <strong>de</strong> la veine rénale gauche en aval <strong>de</strong> ce shunt.


II. Groupe à Drainage Cave Inférieur1.3/ Shunt Splénornorénalnal Indirect Il fait communiquer la veine splénique et la veine rénale rgauche àtravers les veines gastriques courtes et la veine gastrique postérieure. A partir <strong><strong>de</strong>s</strong> varices gastriques et périgastriques, , le sang emprunte, leplus souvent, la veine phrénique inférieure gauche puis la veinesurrénaliennepour rejoindre la veine rénale r(shunt splénono-gastro-phrénono-surrénalo-rénal). Parfois, le shunt emprunte directement la veine surrénaliennesanspasser par la région rgastrique (shunt splénosurrnosurrénalorénal). Ils exposent au risque d’hémorragie ddigestive par rupture <strong>de</strong>varices notamment gastriques.


Shunt Splénorénal Indirect ou Spléno-Gastro-RénalReconstruction coronale en MIP (a) et en VR (b). Visualisation d’un shunt spléno-gastro-rénalconstitué par une veine gastrique courte () à l’origine <strong><strong>de</strong>s</strong> varices gastriques et périgastriques() et se drainant dans la veine rénale gauche () par l’intermédiaire <strong>de</strong> la veine phréniqueinférieure gauche (). On note la présence d’une veine gastrique gauche () et d’une ectasie<strong>de</strong> la veine rénale en regard <strong>de</strong> l’abouchement <strong>de</strong> ce shunt.


Shunt Splénorénal Indirect ou Spléno-Surrénalo-RénalReconstruction en MIP coronale (a) et axiale (b). Visualisation d’un shuntsplénosurrénalorénal () partant <strong>de</strong> la veine splénique () et empruntant ensuite la veinesurrénalienne gauche () avant <strong>de</strong> se jeter dans la veine rénale (). On note la présenced’une veine phrénique inférieure gauche () participant un shunt gastrorénal associé.


II. Groupe à Drainage Cave Inférieur2/ Veine Paraombilicale La veine paraombilicale naît t <strong>de</strong> la branche gauche du tronc porte et cheminedans le sillon du ligament falciforme puis accompagne le ligament t rond jusqu’àla région rombilicale oùoelle rejoint les veines épigastriques supérieures ouinférieures. Elle peuvent être multiples (une à trois). Elle constitue une voie <strong>de</strong> dérivation dfréquenteen cas d’HTPd(43%). Elle peut être vue chez un sujet normal, cependant, un diamètre supérieurà2-33 mm et surtout la constatation d’un dflux hépatofugecontinu sont <strong><strong>de</strong>s</strong>éléments diagnostiques d’HTPdavérée. C’est une voie acceptable <strong>de</strong> dérivation <strong>de</strong>n terme <strong>de</strong> décompressiondnaturelle du système porte, elle n’est npas associée à un risque d’hémorragieddigestive. En revanche, exceptionnellement elle peut se rompre dans la cavitépéritonéale,une vingtaine <strong>de</strong> cas ont été répertoriés s dans la littérature.


II. Groupe à Drainage Cave Inférieur2/ Veine Paraombilicale On distingue les veines épigastriques profon<strong><strong>de</strong>s</strong>, , situéesà la faceprofon<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> muscles droits <strong>de</strong> l’abdomen let les veines épigastriquessuperficielles, situées dans le tissu graisseux sous cutanée e <strong>de</strong> la paroiabdominale antérieure. Les veines épigastriques supérieuresrejoignent les veinesthoraciques internes puis le système cave supérieur. Les veines épigastriques inférieuresse jettent dans les veinesiliaques externes ou les veines fémorales fpour rejoindre le système caveinférieur. Au maximum, lorsqu’il existe <strong>de</strong> multiples veines dilatées irradiant <strong>de</strong>l’ombilic (<strong><strong>de</strong>s</strong> varices sous cutanées), elles réalisent rle syndrome <strong>de</strong>Cruveilhier-Baumgarten(tête <strong>de</strong> méduse). m


Veine ParaombilicaleReconstruction coronale en MIP (a,b) et en VR (c). Visualisation <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux veines paraombilicales() prenant naissance <strong>de</strong> la branche portale gauche () et se dirigeant vers l’ombilic enempruntant le ligament falciforme puis le ligament rond. Dans la région ombilicale, elles sepoursuivent par les veines épigastriques inférieures profon<strong><strong>de</strong>s</strong> () et superficielles () qui sejettent dans les veines iliaques externes ().


Tête <strong>de</strong> MéduseReconstruction en MIP axiale (a) et VR coronale (b).Visualisation d’une veine paraombilicale () se terminantdans la région ombilicale en multiples veines pariétalesnotamment sous cutanées réalisant un aspect en « tête <strong>de</strong>méduse » ().Veine ParaombilicaleReconstruction coronale en MIP.Visualisation d’une veineparaombilicale () ayant untrajet uniquement sus ombilicalet se poursuivant par les veinesmammaires internes.


II. Groupe à Drainage Cave Inférieur3/ Shunts Rétropéritonéaux Ils sont le plus souvent développdveloppés à partir <strong><strong>de</strong>s</strong> veines mésentmsentériques et se drainent dans lesveines rénales rou directement dans la veine cave inférieure, plus rarement ils se développent<strong>de</strong>ntre les veines mésentmsentériques ou splénique et les veines iliaques.Shunt Mésentérico-CaveShunt Mésentérico-RénalShunt Mésentérico-IliaqueShunt Splénono-Iliaque Ces shunts pour être fonctionnels s’accompagne sd’une dinversion du flux dans la veinemésentérique concernée.e. Ils sont souvent <strong>de</strong> gros calibre et augmentent le risque d’enc<strong>de</strong>ncéphalopathiehépatique. Ils ne sont pas associés à un risque d’hémorragie ddigestive, par contre, ils peuvent seromprent dans l’espace lrétropéritonéalet leur issue peut être fatale.


Shunt Mésentérico-Supérieur-CaveReconstruction en MIP axiale (b,c) et en VR coronale (a). Visualisation <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux shuntmésentéricocaves enchevêtrés () développés à partir <strong><strong>de</strong>s</strong> branches iléocaecales () et se jetant() dans la veine cave inférieure (). Les branches iléo-caecales proviennent <strong>de</strong> la veinemésentérique supérieure (). On note l’ectasie <strong>de</strong> la veine cave inférieure à l’endroit <strong>de</strong>l’abouchement du shunt ().


Shunt Mésentérico-Inférieur-CaveReconstruction coronale en MIP (a,b) et en VR (c), axialeen MIP (d). Visualisation d’un shunt mésentéricocave ()provenant <strong>de</strong> la veine mésentérique inférieure () etrejoignant () la veine cave (). La veine splénique ()et la veine mésentérique supérieure () sont bienvisualisées.


Shunt Mésentérico-Supérieur-RénalReconstruction coronale en MIP (a, b,c) et en VR (d).Visualisation d’un shunt mésentéricorénal () provenantd’une branche jéjunale <strong>de</strong> la veine mésentérique supérieure() et rejoignant la veine rénale gauche (). La veinesplénique () et le tronc porte () sont bien visualisés. Onnote un aspect légèrement ectasique <strong>de</strong> la veine rénalegauche et <strong>de</strong> la veine cave inférieure () en aval <strong>de</strong>l’abouchement <strong>de</strong> ce shunt.


Shunt Mésentérico-Inférieur-RénalReconstruction coronale en MIP (a,b) et en VR (c). Visualisation d’ un shuntmésentéricorénal () provenant <strong>de</strong> la veine mésentérique inférieure et rejoignant la veinerénale gauche (). La veine splénique() et la veine mésentérique supérieure () sont bienvisualisées.


Shunt Mésentérico-IliaqueReconstruction coronale en MIP (a) et en VR (b), axiale en MIP (c). Visualisation d’un shuntmésentéicoiliaque () provenant <strong>de</strong> la branche colique gauche (), <strong>de</strong> la veine mésentériqueinférieure () et rejoignant la veine iliaque primitive gauche () en réalisant unenchevêtrement dans la région sous splénique. La veine splénique () et le tronc porte ()sont bien visualisés. On note la présence d’une veine gastrique gauche ().


Shunt Spléno-IliaqueReconstruction axiales en MIP (a,b,c). Visualisation d’une voie <strong>de</strong> dérivation splénoiliaque() développée à partir <strong>de</strong> la veine splénique (), contournant la rate, suivant la paroiabdominale latérale puis postérieure et rejoignant la veine iliaque interne gauche ().


II. Groupe à Drainage Cave Inférieur4/ Varices MésentMsentériques– 4.1/ Varices Mésentéricogonadiques Souvent, ce sont les veines iléocoliquesdroites, branches <strong>de</strong> la veinemésentérique supérieure, qui s’anastomosent savec la veine gonadiquedroite par l’intermlintermédiaire d’un dpeloton veineux dilaté. Plus rarement, l’anastomose lse fait avec la veine gonadique gauche parl’intermédiaire d’un dpeloton veineux au niveau du mésocolongauche,développé à partir <strong>de</strong> la veine mésentmsentérique inférieure. Lorsque leur flux est élevé, , le retour veineux peut emprunter la veinegonadique controlatérale rale via un réseau rvariqueux péri-utérin. Elles peuvent être associéesà <strong><strong>de</strong>s</strong> varices iléocaecalesou coliques,responsables d’hémorragie ddigestive.


Varices MésentéricogonadiquesReconstruction axiale en MIP (a) et coronale en VR (b). Visualisation d’un peloton veineux ()développé en regard du mésosigmoï<strong>de</strong>, anastomosant <strong><strong>de</strong>s</strong> branches sigmoïdiennes (branches<strong>de</strong> la veine mésentérique inférieure) avec la veine gonadique gauche (). Le retour sanguin sefait ensuite vers la veine rénale gauche () d’une part et à travers un plexus veineux utérin ()vers la veine gonadique controlatérale () d’autre part, qui se jette dans la veine caveinférieure ().


II. Groupe à Drainage Cave Inférieur4/ Varices MésentMsentériques– 4.2/ Varices Rectales Dans la région ranorectale, les veines rectales supérieures(réseau portevia la VMI) sont normalement anastomosées avec les veines rectalesmoyennes et inférieures(réseau systémique via les veines pu<strong>de</strong>ndaleset iliaques internes) dans la sous muqueuse rectale. En cas d’HTPdHTP, , <strong><strong>de</strong>s</strong> collatérales se développent <strong>de</strong>ntre le système porte et lesystème cave inférieur,à l’origine <strong><strong>de</strong>s</strong> varices rectales. Les varices rectales sous muqueuses communiquent avec les veinespérirectalesou adventicielles par l’intermlintermédiaire <strong><strong>de</strong>s</strong> veines perforantes. Les varices rectales sont retrouvées es chez 10 à 20% <strong><strong>de</strong>s</strong> patientscirrhotiques en colonoscopie et dans 7% <strong><strong>de</strong>s</strong> cas en TDM. Elles saignent dans environ 0,5 à 5% <strong><strong>de</strong>s</strong> cas.


Varices RectalesReconstruction sagittale en MIP (a) et coronale en VR(b). Visualisation d’une veine mésentérique inférieure<strong>de</strong> gros calibre () se poursuivant par <strong><strong>de</strong>s</strong> veinesrectales supérieures dilatées () à l’origine <strong><strong>de</strong>s</strong> varicesrectales et périrectales () serpigineuses <strong>de</strong> 3 et 6mm <strong>de</strong> diamètre. La veine splénique () et la troncporte () sont bien visualisés.Varices RectalesCoupes axiales en MIP. Les varicesrectales sous muqueuses ()() sontbien visualisées au sein <strong>de</strong> la paroirectale. Les varices périrectales()sont visualisées en <strong>de</strong>hors du rectum,elles ont un aspect serpigineux.


II. Groupe à Drainage Cave Inférieur4/ Varices MésentMsentériques– 4.3/ Varices Coliques et IléojojéjunalesjunalesAu niveau <strong>de</strong> la région rrétropéritonéale, , <strong><strong>de</strong>s</strong> branches provenant <strong><strong>de</strong>s</strong>veines coliques (système porte) peuvent s’anastomoser savec <strong><strong>de</strong>s</strong> branches<strong><strong>de</strong>s</strong> veines lombaires (réseau systémique).Les varices coliques résultent r<strong>de</strong> la dilatation <strong>de</strong> ces anastomosesphysiologiques à travers le réseau rveineux colique. Elles peuvent seromprent et être à l’origine d’une dhémorragie digestive.Elles sont favorisées par un antécé<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> chirurgieabdominopelvienne avec <strong><strong>de</strong>s</strong> adhérences entre le jéjunum j junum ou l’illiléon etla paoi abdominale.Elles présententun risque d’hémorragie ddigestive (méléna ourectorragie).


Varices JéjunalesReconstruction en MIP coronale (a) et axiale (b). Visualisation <strong>de</strong> varices jéjunales() d’aspect serpigineux, au sein <strong>de</strong> la paroi intestinale.


II. Groupe à Drainage Cave Inférieur4/ Varices MésentMsentériques– 4.4/ Varices Duodénales Elles sont plus souvent liéesà une HTP extrahépatiqueet ellessurviennent dans 40% <strong><strong>de</strong>s</strong> cas chez <strong><strong>de</strong>s</strong> patients aux antécé<strong>de</strong>nts <strong>de</strong>chirurgie abdominale. En cas d’HTPdintrahépatiquepatique, elles représentent un shuntportosystémiquerétropéritonéal. . Il est alimentée e par un vaisseau afférentpouvant être une veine pancréaticoduodaticoduodénaleou mésentmsentériquesupérieure. La veine efférente est drainée e dans la veine cave inférieurevia <strong><strong>de</strong>s</strong> veines lombaires. Les hémorragieshpar rupture <strong>de</strong> varices duodénales sont souventmassives, , avec une mortalité lors du premier épiso<strong>de</strong> proche <strong>de</strong> 40%.


II. Groupe à Drainage Cave Inférieur4/ Varices MésentMsentériques– 4.5/ Varices Stomiales Environ 50% <strong><strong>de</strong>s</strong> patients avec stomie digestive chirurgicale dans uncontexte d’HTPdont <strong><strong>de</strong>s</strong> varices stomiales. Les hémorragiesh<strong>de</strong> varices stomiales sont rarement sévères smaissouvent récidivantes, ravec une inci<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> l’ordre l<strong>de</strong> 27 à 53% etune mortalité d’environ 3 à 4%. Les iléostomieset les colostomies mettent en contact le réseau rveineuxmésentérique (systèmeà haute pression) avec le réseau rveineux <strong>de</strong> laparoi abdominal (systèmeà basse pression), à l’origine dudéveloppement <strong><strong>de</strong>s</strong> varices stomiales. Les varices se développent ddans la région rsous muqueuse et aux bords<strong>de</strong> la stomie.


Varices StomialesReconstruction en MIP coronale (a), sagittale (b) et axiale (d),en VR coronale (c). Visualisation <strong>de</strong> varices stomiales ()provenant d’une branche colique gauche () naissant <strong>de</strong> laveine mésentérique supérieure (), variante anatomique, et sedrainant ensuite dans les veines pariétales () <strong>de</strong> la paroiabdominale antérieure. La veine splénique() et le tronc porte() sont bien visualisés.


Varices StomialesReconstruction coronale en MIP (a) et en VR (b). Visualisation <strong>de</strong> varices stomiales () alimentéespar une branche colique () <strong>de</strong> la veine mésentérique supérieure () et se drainant dans une veineépigastrique inférieure () pour rejoindre la veine iliaque externe droite (). A noter la situation<strong>de</strong> la stomie au sein d’une éventration <strong>de</strong> la paroi abdominale. Le tronc porte () est bien visualisé.


II. Groupe à Drainage Cave Inférieur5/ Varices VésiculairesV Elles sont présentes chez environ 12% <strong><strong>de</strong>s</strong> patients ayant une HTP maissont plus fréquentes en cas d’HTP<strong>de</strong>xtra hépatique hoùoelle peuventatteindre un fréquence <strong>de</strong> 30%. Elles constituent une dérivationdportosystémiqueentre la veinecystique (branche du tronc porte) et le système veineux <strong>de</strong> la paroiabdominale antérieure (système cave). A noter qu’elles peuvent constituer une dérivation dportoportale, , en casd’une thrombose du tronc porte (cavernome(portal), ou résulter r<strong>de</strong> lasimple augmentation <strong>de</strong> pression dans le système porte. Elles peuvent se romprent et être à l’origine d’une dhémobilie, , d’une dhémorragie digestive, d’une dhémorragiehintrapéritonritonéaleou même d’une drupture vésiculaire vmettant en jeu le pronostic vital.


Varices VésiculairesReconstruction en MIP axiale (a) et coronale (b). Visualisation <strong>de</strong> varices vésiculaires () ausein et aux pourtours <strong>de</strong> la vésicule biliaire ().


II. Groupe à Drainage Cave Inférieur6/ Varices Omentales Multiples voies <strong>de</strong> dérivation dpeuvent emprunter le grand omentum avant<strong>de</strong> rejoindre la circulation systémique. Elles sont le plus souvent <strong>de</strong> petites taille. Ces structures sont bien visualisées en tomo<strong>de</strong>nsitométrie trie en raison <strong>de</strong>leur réhaussementau temps portal au sein d’un dmilieu graisseux.


Voie <strong>de</strong> Dérivation empruntant l’OmentumReconstruction en MIP coronale (a) et axiales (b,c), en VRcoronale (d). Visualisation d’une voie <strong>de</strong> dérivation ()provenant <strong>de</strong> la veine splénique (), empruntant le grandomentum et se poursuivant avec la graisse omentale au seind’une hernie inguinale droite (). En remontant, cette voie<strong>de</strong> dérivation reçoit une collatérale () provenant <strong>de</strong> laveine mésentérique supérieure pour finir en pénétrant dansla paroi gastrique () à l’origine <strong>de</strong> varices gastriques.


III. <strong>Voies</strong> <strong>de</strong> Dérivation DExceptionnelles Splénono-Gonado-Rénalenale : <strong>de</strong> la veine spl<strong>de</strong> la veine splénique vers la veine rénale rgauche puis rejoint la veine cave inférieure en empruntant une veine gonadique. Paraombilico-IliaqueIliaque-InterneInterne : <strong>de</strong> la veine<strong>de</strong> la veine paraombilicale vers la veineiliaque interne en empruntant par exemple un réseau rvariqueux périvésicale. Splénoazygos: <strong>de</strong> la veine splénique vers la veine hémiazygosou vers lesveines pariétales postérieures. Peritonéaleet Pleuropéricardialericardiale : veines <strong>de</strong> Sappey du foie au diaphragme. De la veine gastrique gauche ou splénique vers la veine pulmonaire inférieuregauche, vers la veine péricardiacophréniqueou vers <strong><strong>de</strong>s</strong> veines intercostales. Des veines pancréaticoduodaticoduodénalesvers la veine hémiazygos.


Splénono-Gonado-RénalenaleReconstruction en coronale MIP et VR. Visualisation d’un dshunt splénono-Gonado-Rénalnalprovenant du hile splénique (),(, longeant la paroi abdominale latérale, se poursuivant ausein d’une dhernie inguinale gauche ()(et remontant en empruntant la veine gonadique ()(pour se jeter dans la veine rénale rgauche ().(


Voie <strong>de</strong> Dérivation Paraombilicoiliaque InterneReconstruction en MIP coronale (a) et axiale (c), en VR coronale (b). Visualisation d’uneveine paraombilicale () se poursuivant dans la région ombilicale () par une veineépigastrique inférieure droite () à l’origine d’un réseau variqueux périvésicale (). Ceréseau variqueux se jette dans le système veineux iliaque interne () <strong>de</strong> façon bilatérale.Habituellement, la veine paraombilicale rejoint le système veineux iliaque externe.


ConclusionLe scanner multidétecteurstecteurs permet une bonne illustration <strong><strong>de</strong>s</strong> voies <strong>de</strong> dérivation dportosystémiquesqui constituent le signe direct <strong>de</strong> l’HTPlen imagerie.Il participe au bilan diagnostique, pronostique et thérapeutique <strong>de</strong> l’HTPlsous réserve rd’une bonne connaissance <strong>de</strong> l’anatomie let <strong>de</strong> la physiopathologie du système porte.La plupart <strong><strong>de</strong>s</strong> structures viscérales et pariétales abdominales peuvent servir <strong>de</strong>passage entre le réseau rveineux porte et systémique.La voie <strong>de</strong> dérivation dla plus fréquemment rencontrée e en TDM est la veine gastriquegauche.Les plus menaçantes antes (risque d’hémorragie ddigestive) pour le patient sont les varicesoesophagiennes et gastriques.L’encéphalopathie hépatique hsurvient le plus souvent en cas <strong>de</strong> shunt splénornorénal.La veine paraombilicale est une voie acceptable <strong>de</strong> dérivation <strong>de</strong>n terme <strong>de</strong>décompression naturelle du système porte et <strong>de</strong> complications.


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