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uRésultat régional LANGUEDOC-ROUSSILLONLES 2 VITESSES DE SYCODÉSMesurer les améliorations & analyser la pathologieTous les ans dans le cadre des travaux de l'Observatoire dela qualité de la construction, l'Agence qualité construction(AQC) présente les indicateurs d'évaluation de la sinistralitédans le Tableau de bord Sycodés.Ces indicateurs ont pour rôle de mesurer l'impact des effortsdes professions du bâtiment pour maîtriser les désordres dansla construction en France. L'enjeu est de taille : les non qualitésreprésentent un coût annuel de l'ordre de 10 % du chiffred'affaires du secteur, qu'elles soient ou non prises en chargepar l'assurance construction – et ce, sans compter les nuisancesde tous ordres qu'elles occasionnent.Parallèlement, avec le soutien de la Direction Générale del'Urbanisme, de l'Habitat et de la Construction (DGUHC),l'AQC propose dans chaque région un travail complémentaire.Il s'agit de l'étude de la répartition des désordres et del'analyse des situations sinistrantes, à partir de Sycodés. Cettedéclinaison régionale de l'Observatoire est préalable à la miseen œuvre d'une politique de prévention de la sinistralité,conduite par les Directions Régionales de l'Équipementintéressées par le sujet.Avec le temps, les indicateurs de la sinistralité des Tableauxde bord Sycodés 2008, 2009 et suivants devront refléterle fruit des actions d'amélioration et de prévention, soutenuesdans le pays et dans notre région. Il permettra aussi de voirl'effort qui reste à accomplir pour atteindre l'engagement prispar toutes les professions du bâtiment réunies au sein del'AQC : réduire le coût de la sinistralité de 30 % à l'horizon2009.M e s u r e r l e s a m é l i o r a t i o n su TABLEAU DE BORD SYCODÉSLeTableau de bord Sycodés propose des statistiques uniquessur la sinistralité en regard du marché de la construction,par référence aux coûts de construction (Coût relatif desdésordres), corrigés par les effectifs annuels des mises en chantier(Sitadel). Soit par référence aux coûts de construction(Coût relatif des désordres), soit par référence aux effectifsannuels des mises en chantier (Fréquence d'apparition desdésordres, dans le résidentiel uniquement).A n a l y s e r l a p a t h o l o g i eRÉSULTAT RÉGIONALuSycodés régional exploite l'échantillon de désordres qui leconcerne dans Sycodés, par référence à l'échantillon nationaltotal. Ainsi, les chiffres dessinent un profil régionalde la pathologie de la construction. Ici, les désordres sontprésentés par année d'apparition des désordres (et non pluspar année de construction des bâtiments sinistrés).3AQCEn outre, il offre une vision des évolutions par annéede construction, qui révèle les impacts des améliorationsdu secteur, qu'elles soient issues de progrès techniques, demodifications réglementaires ou de toute autre variation.Au-delà des indicateurs eux-mêmes, ce sont les progressionsqu’ils dessinent qui vont être suivies avec intérêt... carle but est de livrer des évolutions, incitant chacun à améliorerses pratiques et orientant l'action préventive de tous.La pathologie est caractérisée globalement puis est préciséepour les trois principales destinations de construction :la maison individuelle, le logement collectif et les locauxd'activité. Elle est décrite et analysée à dire d'expert. Resteà concevoir les actions d'amélioration, avec le concoursdes professionnels.Sycodés régional L A N G U E D O C - R O U S S I L L O N2007


uRésultat régionalRemerciementsCet Observatoire existe grâceaux données signalées à l'AQC par les experts construction,et avec le soutien de la CFEC, de la FFSA, du GEMA et du SNEIC.Remerciements particuliersà Maurice DUVAL et Alain LASSERRE.La conception et le développement des indicateurs Sycodésont été effectuéspar Michel MOUILLART,professeur d’économie à l’université de Paris X – Nanterreet Michel FANTON,enseignant chercheur en informatique –contributeur aux exploitations statistiques régionalesde Sycodés.Aude – Gard – HLozère – Pyrén20074AQCSycodés régional L A N G U E D O C - R O U S S I L L O N


uLANGUEDOC-ROUSSILLONSommaireSYCODÉSLANGUEDOC-ROUSSILLONDÉSORDRES PARGÉNÉRATION DE CONSTRUCTIONDÉSORDRES PARANNÉE D’APPARITIONDÉSORDRES PARDESTINATIONraultCONCLUSIONP A G E6711131622263031ANNEXESées-Orientales5AQCLa base de données p 6Les échantillons p 6Le marché p 7Les caractères régionaux p 8Coût Relatif de Désordre – CRD p 11Coût moyen de réparation p 12Fréquence d'Apparition des Désordres – FAD p 12Coût moyen de réparation p 13Manifestations p 14Dysfonctionnements p 15MAISON INDIVIDUELLEEffectif p 17Coût de réparation p 18Coût moyen de réparation p 20Délais d'apparition p 20LOGEMENT COLLECTIFEffectif p 22Coût de réparation p 23Coût moyen de réparation p 24Délais d'apparition p 24LOCAUX D’ACTIVITÉEffectif p 26Coût de réparation p 27Coût moyen de réparation p 28Délais d'apparition p 28Points d'alerte p 30Au-delà des causes techniques... p 30Lexique p 31Nomenclature D de Sycodés p 32Sycodés régional L A N G U E D O C - R O U S S I L L O N2007


uRésultat régionalLA BASE DE DONNÉES SYCODÉSL'AQC dispose d'un outil de connaissance et d'observation statistique :SYcodés, le système de COllecte des DÉSordres,riche de plus de 200 000 désordres expertisés et signalés à l'Observatoire de la qualité de la construction depuis 1986.Mais quels désordres ? Tout naturellement, de par le lien de l'AQC à l'assurance construction,ce sont ceux faisant l'objet d'une déclaration de sinistre à caractère décennal – domaine des responsabilitésdéfinies par la loi du 4 janvier 1978 – qui entrent dans Sycodés.Le fonctionnement du système est simple : il est alimenté pardes fiches remplies par les experts construction dans le cadrede leur mission. Chaque fiche est la traduction anonymeet simplifiée des constatations relatives à un seul désordre,c'est-à-dire une seule cause technique affectant une seuleopération de construction et dont les coûts de réparation sontcompris entre 762 € et 250 000 € HT. Jusqu'en juin 2006,la collecte était aléatoire, basée sur le principe de la contributionvolontaire des experts construction, qui partagent leur retourd'expérience sur la pathologie avec tous les acteurs dusecteur. Depuis juillet 2006, une convention entre l'Assurance,l'Expertise et l'AQC garantit le signalement exhaustif desconclusions d'expertises conduites en Dommages-Ouvragepour compte commun (DO – CRAC).Données d'entrée : échantillons issus de SycodésUn désordre, une opération de construction, une cause technique: tous ces paramètres sont renseignés dans Sycodés.À ces informations s'ajoutent la destination du bâtimentsinistré, la date à laquelle il a été réalisé, sa localisationgéographique, le profil de son maître d'ouvrage, son coût deconstruction, la date à laquelle le désordre est survenu,le montant des réparations à effectuer, l'ouvrage cause dudésordre, le dysfonctionnement qui a induit le dommageet la manifestation de ce dommage en termes d'usage.L'Observatoire régional peut disposer de toutes ces informationsmême si, dans cette première édition, seules les plusutiles à l'analyse sont présentées.Les résultats par génération de construction (indicateurs duTableau de bord annuel présentés pages 11 et 12), portantsur les désordres en France, ont été calculés à partir d'unéchantillon de près de 75 000 désordres sur travaux neufs,signalés entre le 01/01/1995 et le 31/12/2006. Les bâtimentssinistrés ont été construits durant le même intervalle – ce quipermet de pondérer les résultats en fonction des effectifs etdes surfaces mises en chantier durant toute cette période.Ainsi, les résultats sont corrigés pour atténuer les conséquencesdes fluctuations du marché de la construction.6AQCCette exigence nécessite d'exploiter un échantillon restreint(bâtiments sinistrés construits entre 1995 et 2006).C'est pourquoi, parallèlement, un échantillon plus largea été observé (bâtiments sinistrés construits depuis 1986),afin de vérifier les tendances.Les résultats par année d’apparition des désordres ont étécalculés à partir de l’échantillon de plus de 145 000 désordres,dont un peu plus de 7 900 apparus en Languedoc-Roussillonentre 1995 et 2006, dans des bâtiments construits entre 1986et 2006 et réparés pour un coût total de plus de 32 millionsd’euros. Ces désordres représentent un coût moyen deréparation de 4 042 € – contre 4 244 € pour le coût moyend’une réparation en France.Rappelons que Sycodés ne prend pas en compte le coût degestion des désordres par l'assurance ou encore les impactsimmatériels induits, pas plus que les dépenses effectuées endehors de l'assurance – par les entreprises intervenant directementen-deçà des franchises, tels les SAV par exemple.Les valeurs présentées ici sont donc uniquement relativesaux coûts de réparation, hors taxes. Les moyennes sontpondérées et présentées en euros courants (actualisées parl'ICC moyen 2006).Sycodés régional L A N G U E D O C - R O U S S I L L O N2007


uLANGUEDOC-ROUSSILLONLE MARCHÉUNITÉS MISES EN CHANTIER EN IMMOBILIER RÉSIDENTIEL(part de la région dans l'ensemble de la France métropolitaine en %)10864201996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005MOYENNES GLISSANTES1086420SURFACES MISES EN CHANTIER DANS LES LOCAUX D’ACTIVITÉ(part de la région dans l’ensemble de la France métropolitaine en % )1010864201996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005MOYENNES GLISSANTES7AQC86420Sycodés régional L A N G U E D O C - R O U S S I L L O N2007


uRésultat régionalLES CARACTÈRES RÉGIONAUXDans chaque région de France, la sinistralité présente des caractéristiques propres.Elle est souvent influencée par les conditions géographiques, climatiques,par les matériaux locaux ou les habitudes constructives.La région Languedoc-Roussillon est constituéede l’Aude, du Gard, de l’Hérault, de la Lozère et des Pyrénées-Orientales.Caractéristiques naturellesSituée au sud de la France, la région Languedoc-Roussillonforme un arc en bordure de la mer Méditerranée. Délimitéepar le petit Rhône à l'est, la région Midi-Pyrénées à l'ouest etla frontière espagnole au sud, elle compte environ 2 millionsd’habitants, sur une superficie de 27 430 km 2 . Cependant,55 % de la population régionale se concentre sur le littoral,soit 16 % de la superficie de la région.Véritable amphithéâtre sur les bords de la Méditerranée,le Languedoc-Roussillon présente une diversité de paysageset de climats due aux composantes de son relief : chaînedes Pyrénées, massif des Corbières, plateaux des Cévennes,plaines du littoral.Typiquement méditerranéen (325 jours de soleil par an), leclimat du Languedoc-Roussillon est généralement doux etensoleillé. Malgré tout, ses nombreux reliefs peuvent parfoisoccasionner des variations extrêmes, tels les fameux « épisodescévenoles », orages violents fréquents en automne.La Tramontane, vent dominant, froid, sec et violent, souffle denord-ouest sur le Languedoc et le Roussillon. Le vent s'accélèreen passant entre les Pyrénées et le sud du Massif central.Caractéristiques constructivesLes caractéristiques constructives régionales sont égalementsingulières. Celles qui sont détaillées ci-après sont extraitesde l’ouvrage Les Parts de marché des produits et matériauxde construction dans le résidentiel neuf, publié par l’AQC en2008.Les résultats sont issus de l’analyse des logements autorisésen 2004, 2005 et 2006 (Étude B). Une comparaison avecl’étude du même type réalisée sur les années 1995 à 1998(Étude A) permet d’approcher l’évolution de la fréquenced’utilisation des produits et techniques sur une décennie dansla région.Par région et dans l’étude B : les surfaces moyennes sont assezhomogènes, mais les typologies des maisons et les structuresTYPE Plain-pied Sans sous-sol Prix TTC au m 2(Combles perdus) 2001-2006 habitable (euros)Languedoc-Roussillon 66 % 92 % 990Total France 55 % 82 % 1 0608AQCd’offre régionales entraînent des coûts au m 2 significativementdifférents.Les maisons à combles aménagés diminuent au bénéfice desmaisons de plain-pied ; ceci est dû au développement dumarché dans les régions à faible pente de toiture : Sud etSud-Ouest, tel le Languedoc-Roussillon. Ainsi, les habitationsde plain-pied avec combles perdus y sont majoritaires avecun taux supérieur à celui de l’ensemble du pays. Les habitationssans sous-sol y sont également fortement majoritaires,avec un taux également supérieur à la moyenne nationale.Enfin, le prix TTC au m 2 est légèrement inférieur au prix moyenpratiqué en France.Sycodés régional L A N G U E D O C - R O U S S I L L O N2007


uLANGUEDOC-ROUSSILLONDÉTAIL PAR LOT TECHNIQUEFONDATIONSDans 95 % des cas, elles sont de type « filantes périphériques ».PLANCHER BAS D’INFRASTRUCTURELe dallage sur terre-plein est en forte baisse au bénéfice du vide sanitaire.Les planchers bois sont en forte baisse ; cette chute est en partie due à la diminution des combles aménagés.MURS PÉRIPHÉRIQUESDans l’ensemble du pays, les parpaings de béton perdent quelques points en part de marché, au bénéfice de la brique. Malgréune demande en progression, le bois reste marginal du fait de phénomènes d’offre.En Languedoc-Roussillon, comme dans la grande majorité du pays, la construction en parpaings de béton reste dominante.EN MAISON INDIVIDUELLEMURS PÉRIPHÉRIQUES Parpaings béton Briques AutresLanguedoc-Roussillon 87 % 10 % 3 %Total France 74 % 22 % 4 %Le Languedoc-Roussillon se caractérise en logements collectifs par l’emploi massif du béton banché (avec un taux supérieurà celui de l’ensemble du pays). Viennent ensuite les parpaings béton (toutefois en proportion moindre que la moyennenationale). L’utilisation de la brique y est marginale.EN LOGEMENT COLLECTIFMURS PÉRIPHÉRIQUES Parpaings Briques Briques Béton Panneaux bétonbéton pleines creuses banché préfabriquéLanguedoc-Roussillon 21 % - 5 % 74 % -Total France 30 % 2 % 5 % 60 % 2 %CHARPENTESEn Languedoc-Roussillon, comme dans la grande majorité du pays, les fermettes industrialisées sont utilisées massivement.CHARPENTES Fermettes Traditionnelle Pannes, chevronsindustrialisées bois et autresLanguedoc-Roussillon 87 % 6 % 7 %Total France 72 % 19 % 9 %COUVERTURELa nature de la couverture est essentiellement dépendante de la région.La croissance du marché des tuiles de terre cuite plates et canal est surtout liée au développement du marché dans lesrégions du Sud-Ouest, telles que le Languedoc-Roussillon. Les tuiles canal y recouvrent plus de neuf maisons sur dix.COUVERTURES Tuiles TC Tuiles béton ArdoisesLanguedoc-Roussillon 92 % 5 % 1 %Total France 63 % 17 % 18 %ISOLATION DE LA TOITURECette isolation est constituée à plus de 90 % en laine minérale. Déroulée à plat ou soufflée dans les maisons à comblesperdus (73 % des maisons, de plain-pied ou à étage) ; ou alors posée sous rampants dans les maisons à combles aménagés.9AQCSycodés régional L A N G U E D O C - R O U S S I L L O N2007


uRésultat régionalMENUISERIES EXTÉRIEURESMatériaux des fenêtres et portes-fenêtresEn Languedoc-Roussillon, comme dans la majorité du pays, le PVC est dominant.MATÉRIAUX MENUISERIES PVC Bois AluLanguedoc-Roussillon 81 % 10 % 8 %Total France 71 % 16 % 12 %Matériaux et types des occultationsEn Languedoc-Roussillon, les volets battants en bois sont encore très dominants. Les volets PVC (battants et roulants) et les voletsalu occupent la même place de marché.OCCULTATIONS Volets battants Volets battants Volets roulants Volets roulantsbois PVC PVC aluLanguedoc-Roussillon 61 % 3 % 16 % 18 %Total France 37 % 10 % 42 % 8 %CLOISONS ET MENUISERIES INTÉRIEURESEn Languedoc-Roussillon, les plaques de plâtre sont utilisées massivement et dans une proportion nettement supérieure àla moyenne nationale. Viennent ensuite les plaques sur ossature, tandis que les carreaux de plâtre et les cloisons traditionnellessont inexistants.CLOISONS Types Carreaux Traditionnelles Plaques Plaquesde plâtre de plâtre sur ossatureLanguedoc-Roussillon 2 % 2 % 70 % 24 %Total France 10 % 12 % 39 % 37 %REVÊTEMENTS DE SOLS ET DE MURS34 % des maisons sont maintenant livrées sans les revêtements de sol des pièces sèches (les clients se réservent le lot)…et environ 80 % des maisons sont livrées sans peinture des murs et plafonds.Lorsque les sols sont posés :• Les carrelages représentent près de 100 % des sols des pièces humides et 64 % des sols des pièces sèches ;• Le marché des moquettes a diminué de plus de moitié et correspond maintenant à 12 % des pièces sèches ;• Le marché des parquets bois est en très forte croissance : il est passé, en 9 ans, de 3 % à15 % des pièces sèches.CHAUFFAGE ET VENTILATIONÉnergie de chauffageLe Languedoc-Roussillon utilise massivement l’énergie électrique, dans une proportion nettement supérieure à la moyennenationale. Il faut remarquer que les autres équipements énergétiques présentent un taux supérieur à celui de l’ensemble du pays.EN MAISON INDIVIDUELLEÉNERGIES de chauffage Électricité directe Gaz naturel AutresLanguedoc-Roussillon 74 % 10 % 16 %Total France 66 % 22 % 12 %En logements collectifs, le Languedoc-Roussillon utilise massivement l’énergie électrique (dans une proportion supérieure àla moyenne nationale), bien que le gaz naturel desserve près d’un logement sur trois. Par ailleurs, les équipements destinésà économiser l’énergie : chaudières à condensation, ECS solaire, VMC DF, etc. restent marginaux.EN LOGEMENT COLLECTIFÉNERGIES de chauffage Électricité Gaz naturel AutresLanguedoc-Roussillon 65 % 30 % 4 %Total France 59 % 36 % 4 %10AQCSycodés régional L A N G U E D O C - R O U S S I L L O N2007


uLANGUEDOC-ROUSSILLONDÉSORDRES PAR GÉNÉRATION DE CONSTRUCTIONCoût relatif de désordre (CRD)Coût de réparation par rapport au coût de construction –tous deux actualisés par l'Indice du Coût de la Construction (ICC) moyen 2006.Le CRD est exprimé selon la génération de construction 1996,c’est-à-dire que les bâtiments sinistrés ont été construits en 1996.Coût relatif du désordreT O U S S E C T E U R S E N %1996Viabilité Fondations Structure Couverture Toiture Façade Menuiserie Partition Équipement Autres Ensemblecharpente terrasse revêt. int. climatique équipementsLanguedoc-Roussillon 4,8 17,1 5,8 5,6 4,8 6,0 5,9 2,9 8,0 2,6 6,9France métropolitaine 5,1 10,6 8,7 5,6 2,7 4,9 5,4 5,2 5,3 1,9 5,51996France5,5 %Languedoc-Roussillon6,9 %CRD DES BÂTIMENTS CONSTRUITS EN 1996Les résultats présentés dans le tableau ci-dessus sont les CoûtsRelatifs de Désordre (CRD). Ils représentent la part du coûtde réparation des désordres, exprimée en % du coût deconstruction, dans des bâtiments construits en 1996 et sinistrésentre 1996 et 2006 – c’est-à-dire durant la période de garantiedécennale toute entière. Les calculs sont réalisés toutesdestinations de construction confondues.Globalement, les CRD de la région sont plus élevés que ceuxde l’ensemble du pays : en France, en moyenne 5,5 % du coûtde construction est consacré à la réparation de désordres àcaractère décennal ; en Languedoc-Roussillon, en moyenne6,9 % du coût de construction est consacré à ces réparations– quelle que soit la destination.11AQCCette disparité reflète en partie la représentation des diversesdestinations de construction sur le territoire régional : parexemple, là où le logement individuel et les bâtiments agricolesou de stockage sont plus nombreux, les coûts relatifs dedésordre sont plus élevés – puisque les coûts de constructionsont inférieurs à ceux des autres catégories de construction– comme le montrent les réparations selon les destinationsde construction dans le Tableau de bord Sycodés 2007(page 10).On remarque que dans la région, certains lots présentent unCRD supérieur à celui du pays, tels que les lots « Fondations »,« Toiture-terrasse », « Façade » et « Équipement de génieclimatique ».Sycodés régional L A N G U E D O C - R O U S S I L L O N2007


uRésultat régionalDÉSORDRES PAR GÉNÉRATION DE CONSTRUCTIONCoût moyen de réparationCoût moyen de réparation des bâtiments construits en 1996et sinistrés durant dix ans.Coût moyen de réparation T O U S S E C T E U R S1996Viabilité Fondations Structure Couverture Toiture Façade Menuiserie Partition Équipement Autres Ensemblecharpente terrasse revêt. int. climatique équipementsLanguedoc-Roussillon 5 417 14 992 5 751 3 517 4 157 4 166 2 463 3 385 3 896 3 892 5 227France métropolitaine 5 861 11 644 7 871 4 101 5 811 4 012 3 353 5 358 3 948 3 559 5 353S E C T E U R R É S I D E N T I E L1996Viabilité Fondations Structure Couverture Toiture Façade Menuiserie Partition Équipement Autres Ensemblecharpente terrasse revêt. int. climatique équipementsLanguedoc-Roussillon 5 382 14 941 5 704 3 432 4 027 4 160 2 335 3 194 3 874 3 869 5 167France métropolitaine 5 642 11 561 7 799 3 924 5 778 3 970 3 224 5 189 3 656 3 462 5 232Les tableaux ci-dessus présentent les coûts moyens deréparation des désordres par génération de construction.Les coûts sont signalés par les experts construction ; ils sontmentionnés hors taxes (HT) et actualisés par l’indice du coûtde la construction (ICC moyen 2006).On distingue les coûts moyens de réparation des désordresglobaux (tous secteurs confondus – premier tableau) etles coûts moyens de réparation relatifs au secteur résidentiel(deuxième tableau). Dans les deux cas, on constate quele coût moyen de réparation est inférieur dans la région aucoût moyen de réparation à l’échelle nationale, quelle quesoit la période de construction de bâtiments sinistrés.12AQCSycodés régional L A N G U E D O C - R O U S S I L L O N2007


uLANGUEDOC-ROUSSILLONDÉSORDRES PAR ANNÉE D’APPARITIONCoût moyen de réparationCoût moyen de réparationT O U S S E C T E U R SPAR ANNÉE D’APPARITIONLanguedoc-RoussillonFrance1995-2000 2001-2006 Ensemble 1995-2000 2001-2006 Ensemble11 Fondations profondes 20 036 17 195 17 763 18 636 14 773 15 63410 Fondations superficielles 13 893 17 715 16 067 16 295 16 977 16 69423 Plancher courant 10 152 3 611 9 008 5 703 4 441 5 04789 Autre équipement de génie climatique 12 465 7 513 8 851 7 020 6 979 6 9996 Mur de soutènement (hors emprise du bâtiment) 9 843 4 328 7 574 11 345 8 278 9 7050 Aucun ouvrage 10 671 7 140 7 142 6 752 5 510 5 95026 Dallage sur terre-plein 3 865 9 613 7 113 6 841 9 628 8 52153 Façade à base de petits éléments spéciaux (éléments avec isolant, incorporé éléments en béton cellulaire...) 2 897 8 587 6 633 3 820 3 370 3 6374 Assainissement autonome 2 881 10 006 6 534 4 652 4 625 4 63520 Ossature poutres poteaux (hors charpente) 6 373 4 241 5 093 7 628 4 975 6 11388 Climatisation 4 259 5 734 5 068 8 270 8 283 8 27844 Autre type de toiture-terrasse non accessible 1 524 6 530 5 031 3 252 2 830 2 89881 Générateur de chaleur individuel 4 817 5 035 4 928 3 893 5 485 4 77212 Mur enterré ou de soubassement 4 191 5 682 4 905 4 654 4 775 4 71683 Distribution et émission de chaleur 2 886 5 875 4 609 2 707 3 060 2 94459 Autres éléments particuliers de façade (non étanchés) 7 310 2 867 4 552 3 761 3 644 3 68774 Revêtement de sol intérieur 3 798 4 960 4 528 4 827 5 780 5 48980 Générateur de chaleur (fioul, gaz...) - 4 500 4 500 4 019 8 373 6 44514 Étanchéité de piscine 2 641 4 527 4 402 6 736 7 878 7 64645 Toiture-terrasse accessible 5 442 3 593 4 333 4 198 3 783 3 945TOTAL 3 931 4 108 4 042 4 158 4 297 4 244Le tableau ci-dessus montre les coûts moyens de réparationdes désordres selon leur année d’apparition. Les coûts sontsignalés par les experts construction. Ils sont mentionnés horstaxes (HT) et actualisés par l’indice du coût de la construction(ICC moyen 2006).Ces coûts moyens de réparation sont répartis selon les 20éléments d’ouvrage qui ont causé les sinistres les plus coûteuxà réparer dans la région.Les calculs sont réalisés toutes périodes de construction desbâtiments sinistrés et toutes destinations confondues.Deux périodes sont distinguées pour présenter l’évolutiondes coûts. Dans la région et en France, les résultats sont comparés: dans chacun des cas, la première colonne montreles coûts moyens de réparation des désordres apparus entre1995 et 2000 ; la seconde colonne montre ces coûts pour desdésordres apparus entre 2001 et 2006 ; la troisième colonnemontre ces coûts pour des désordres apparus durantl’ensemble des années 1995 à 2006.Le « Total » présente les coûts moyens de réparation parpériode et par lieu, quel que soit l’élément d’ouvrage mis encause.13AQCGlobalement, le coût moyen de réparation dans la région estde 4 042 € – soit inférieur à celui du pays (4 244 €).Parmi les principaux éléments d’ouvrages cause de désordre,certains présentent un coût moyen de réparation non seulementparmi les plus lourds, mais aussi les plus chers dans la régionque dans le reste du pays. Il s’agit principalement desfondations profondes, des plancher courants, des autreséquipements de génie climatique, des façades à base depetits éléments spéciaux (éléments avec isolant incorporé,élément en béton cellulaire), des systèmes d’assainissementautonomes.Notons tout de même que depuis dix ans, en France commedans la région, l’évolution des coûts moyens de réparation estrelativement faible.La stabilité de ces coûts moyens de réparation est fragile :un désordre exceptionnellement cher une année suffiraà modifier la hiérarchie des causes et ce, d’autant plus quel’échantillon des désordres signalés dans la région sera maigre.Prudence donc à la lecture de ces valeurs qui reflètentparfois fortement les éventuels accidents d’alimentation deSycodés.Sycodés régional L A N G U E D O C - R O U S S I L L O N2007


uRésultat régionalDÉSORDRES PAR ANNÉE D’APPARITIONRépartition par manifestationRépartition par manifestationT O U S S E C T E U R SPAR ANNÉE D’APPARITIONLanguedoc-RoussillonFrance métropolitaine1995-2000 2001-2006 Ensemble 1995-2000 2001-2006 Ensemble2 Défaut d'étanchéité à l'eau 58,3 65,2 63,3 54 56,9 569 Autre manifestation 15,9 14,9 15,2 22,5 19,5 20,41 Défaut de stabilité 13,9 9,1 10,4 11,1 9,1 9,75 Sécurité d'utilisation 7,1 6,5 6,7 6,7 9,9 8,93 Condensation à l'intérieur du bâtiment 1,6 1,6 1,6 1,7 1,4 1,54 Défaut d'étanchéité à l'air 1,1 0,9 1 1,3 1,1 1,28 Problème lié à la température intérieure des locaux 1,1 0,8 0,9 1,6 1,3 1,47 Défaut d'isolation acoustique 0,7 0,5 0,6 0,6 0,3 0,46 Sécurité incendie 0,1 0,3 0,2 0,4 0,5 0,4TOTAL 100 100 100 100 100 10010987654321063,3 56,0 15,2 20,4Défautd'étanchéitéà l'eauAutresmanifestationsDéfautde stabilitéLanguedoc-Roussillon ■Sécuritéd'utilisation■ FranceCondensationà l'intérieurdu bâtimentDéfautd'étanchéitéà l'airProblème lié àla températureintérieuredes locauxDéfautd’isolationacoustiqueSécuritéincendie109876543210Le tableau ci-dessus présente la répartition du nombre dedésordres en %, selon leur manifestation.Les calculs sont réalisés toutes périodes de construction desbâtiments sinistrés et toutes destinations confondues.Deux périodes sont distinguées pour présenter l’évolutiondes répartitions selon les manifestations. Dans la région eten France, les résultats sont comparés : dans chacun des cas,la première colonne totalise le nombre de désordres apparusentre 1995 et 2000 ; la seconde colonne rend compte desdésordres apparus entre 2001 et 2006 ; la troisième colonne14AQCprésente les effectifs des désordres apparus durant l’ensembledes années 1995 à 2006.Comme pour la moyenne nationale, on constate que le défautd’étanchéité à l’eau est le désordre le plus fréquent dansla région (dans 63,3 % des cas contre 56 % en France).Entre les deux périodes d’observation, on observe uneaugmentation de l’effectif (58,3 % entre 1995 et 2000contre 65,2 % entre 2001 et 2006) ; à l’inverse, la sécuritéd’utilisation y est moins caractéristique (6,7 % des cas contre8,9 % en France).Sycodés régional L A N G U E D O C - R O U S S I L L O N2007


uLANGUEDOC-ROUSSILLONDÉSORDRES PAR ANNÉE D’APPARITIONRépartition par dysfonctionnement à l’origine des désordresRépartition par dysfonctionnementT O U S S E C T E U R SPAR ANNÉE D’APPARITIONLanguedoc-RoussillonFrance métropolitaine1995-2000 2001-2006 Ensemble 1995-2000 2001-2006 Ensemble2 Défaut d'exécution 82 87,5 86 76,6 79,8 78,81 Défaut de conception 12,6 7,1 8,6 15,1 10,7 12,14 Vice de matériau ou de procédure 3,3 2,3 2,6 4,2 3,8 3,95 Défaut d'entretien ou d'utilisation 0,7 1,1 1 1 1,5 1,46 Aucun dysfonctionnement imputable 0,5 1 0,8 0,8 0,9 0,99 Autres dysfonctionnements 0,3 0,5 0,5 1,4 2,7 2,33 Incident de chantier 0,5 0,4 0,4 0,7 0,6 0,6Tous dysfonctionnements 100 100 100 100 100 10086 78,8109876543210Défautd'exécutionDéfautde conceptionLanguedoc-Roussillon ■Vicede matériauou de procédure■ FranceDéfautd'entretien oud'utilisationAucundysfonctionnementimputableAutresdysfonctionnementsIncidentde chantier109876543210Le tableau ci-dessus présente la répartition du nombre dedésordres en %, selon le dysfonctionnement à l’origine dusinistre.Les calculs sont réalisés toutes périodes de construction desbâtiments sinistrés et toutes destinations confondues.Deux périodes sont distinguées pour présenter l’évolutiondes répartitions selon les dysfonctionnements. Dans la régionet en France, les résultats sont comparés : dans chacun descas, la première colonne totalise les désordres apparus entre1995 et 2000 ; la seconde colonne rend compte des désordres15AQCapparus entre 2001 et 2006 ; la troisième colonne présenteles désordres apparus durant l’ensemble des années 1995à 2006.Dans la région, environ 86 % des désordres ont pour origineun défaut d’exécution – soit 7 % de plus qu’à l’échellenationale. À l’inverse, le défaut de conception y est moins misen cause (8,6 % des désordres expertisés dans la région,contre 12,1 % en France). Les répartitions entre les autresdivers types de dysfonctionnement sont de même ordre degrandeur pour la région et pour l’ensemble du pays.Sycodés régional L A N G U E D O C - R O U S S I L L O N2007


uRésultat régional LANGUEDOC-ROUSSILLONDÉSORDRESPAR DESTINATIONDE CONSTRUCTIONLes résultats par année d'apparition des désordres sont présentés par destination de construction.Cela permet de restituer plus précisément la pathologie car schématiquement,chaque destination regroupe une typologie homogène de cadres de réalisation et de systèmes constructifs,que ce soit dans la région ou dans le reste du pays.LA MAISONINDIVIDUELLEL’échantillon est de 4 043 désordres ;le coût moyen de réparation estde 4 137 € contre 4 329 € en France.LE LOGEMENTCOLLECTIFL’échantillon est de 2 551 désordres ;le coût moyen de réparation estde 3 451 € contre 3 813 € en France.LES LOCAUXD'ACTIVITÉL’échantillon est de 400 désordres ;il est trop infime pour êtrestatistiquement représentatif.Les résultats sont donnés à titre indicatif.16AQCSycodés régional LANGUEDOC-ROUSSILLON2007


MAISON INDIVIDUELLEuPathologie de la MAISON INDIVIDUELLEOUVRAGES CAUSE DES DÉSORDRESen pourcentage de l’effectifPourcentage de l’effectifPAR ANNÉE D’APPARITIONLanguedoc-RoussillonFrance métropolitaine1995-2000 2001-2006 Ensemble 1995-2000 2001-2006 Ensemble31 Couverture en petits éléments 28,8 33,8 32,2 13 12,8 12,851 Façade à base de maçonnerie en blocs de béton 7,4 10,1 9,2 10,8 11,9 11,590 Réseaux d’eau intérieurs au bâtiment 6,2 5,8 6 4,7 8,2 72 Réseaux extérieurs au bâtiment 4,1 5,3 4,9 4,2 4,7 4,510 Fondations superficielles 5,6 4,2 4,7 5 4,5 4,712 Mur enterré ou de soubassement 5,6 3,2 4 9,7 5,7 7,130 Charpente-arc-portique 3,5 3,3 3,4 3,6 3,7 3,750 Façade à base de maçonnerie en éléments de terre cuite 3,6 2,9 3,2 3,5 3,4 3,574 Revêtement de sol intérieur 3,5 2,4 2,8 5,2 7,6 6,860 Fenêtre et porte-fenêtre (hors toiture) 3,5 2 2,5 3,8 3,2 3,426 Dallage sur terre-plein 1,8 2,1 2 3 2,9 2,959 Autres éléments particuliers de façade (non étanchés) 1,5 1,8 1,7 1,3 1,7 1,5Autres inférieurs à 2 %TOTAL 100 100 100 100 100 10010987654321032,2 12,8Couvertureen petitsélémentsFaçadeà base demaçonnerieen blocsde bétonRéseauxd’eauintérieursau bâtimentRéseauxextérieursau bâtimentLanguedoc-Roussillon ■FondationssuperficiellesMur enterréou desoubassement17AQC■ FranceCharpentearc-portiqueFaçadeà base demaçonnerieen élémentsde terre cuiteRevêtementde solintérieurFenêtre etporte-fenêtre(hors toiture)Dallagesurterre-plein109876543210Autresélémentsparticuliersde façade(non étanchés)Le tableau ci-dessus présente la répartition en % du nombredes 12 éléments d’ouvrage cause des désordres, qui sontles plus fréquents parmi les désordres signalés dans la régionpour les maisons individuelles.Les désordres sont présentés par année d’apparition, quelleque soit l’année de la construction du bâtiment sinistré –entre 1986 et 2006. Les résultats régionaux sont comparés àceux de l’ensemble du pays.Les désordres les plus nombreux concernent les couverturesen petits éléments. Ils représentent plus de 30 % de l’effectiftotal des désordres régionaux sur les dix ans – soit une proportionsupérieure à celle observée à l’échelle nationale (12,8 %).On constate leur légère augmentation entre les deux périodesd’observation, passant de 28,8 % en 1995/2000 à 33,8 %en 2001/2006.Ces désordres se manifestent par des infiltrations aux pointssinguliers des couvertures en tuiles, principalement (faîtage,noue, rive, élément de zinguerie, …). C’est le défaut d’exécutionqui est majoritairement à l’origine de ce type de désordre.Viennent ensuite les façades à base de maçonnerie en blocs debéton – fissuration, parfois infiltrante (9,2 %) – et les réseauxd’eau intérieurs au bâtiment (6 %).Sycodés régional L A N G U E D O C - R O U S S I L L O N2007


uPathologie de la MAISON INDIVIDUELLEOUVRAGES CAUSE DES DÉSORDRESen pourcentage du coût de réparation globalPourcentage du coût de réparationPAR ANNÉE D’APPARITIONLanguedoc-RoussillonFrance métropolitaine1995-2000 2001-2006 Ensemble 1995-2000 2001-2006 Ensemble31 Couverture en petits éléments 25,7 26,9 26,5 9,3 9 9,110 Fondations superficielles 22,4 22,4 22,4 21 19,5 20,151 Façade à base de maçonnerie en blocs de béton 7,8 6,5 7 7 7,5 7,312 Mur enterré ou de soubassement 6,9 5 5,6 10,7 6,6 8,190 Réseaux d’eau intérieurs au bâtiment 2,5 7,2 5,6 2,1 4,8 3,826 Dallage sur terre-plein 2,8 3,5 3,3 5,6 6,4 6,174 Revêtement de sol intérieur 2,9 2,9 2,9 4,7 10,5 8,330 Charpente-arc-portique 3,8 2 2,6 3,6 3,8 3,711 Fondations profondes 0,8 2,8 2,1 0,6 1,3 150 Façade à base de maçonnerie en éléments de terre cuite 2,3 2,1 2,1 2,3 2,6 2,52 Réseaux extérieurs au bâtiment 1,3 2,1 1,8 2,8 2,8 2,845 Toiture-terrasse accessible 2,9 1,3 1,8 1,3 0,8 1Autres inférieurs à 2 %TOTAL 100 100 100 100 100 10010987654321026,5 22,4 20,1Couvertureen petitsélémentsFondationssuperficiellesFaçadeà base demaçonnerieen blocsde bétonMur enterréou desoubassementLanguedoc-Roussillon ■Réseauxd’eauintérieursau bâtimentDallagesurterre-plein■ FranceRevêtementdesol intérieurFondationsprofondesFaçadeà base demaçonnerieen élémentsde terre cuiteRéseauxextérieursau bâtimentCharpentearc-portiqueToitureterrasseaccessible109876543210Le tableau ci-dessus présente la répartition en % du coût deréparation des 12 éléments d’ouvrage cause des désordres,dont les montants de réparation sont les plus importants parmiles coûts signalés dans la région pour les maisons individuelles.Les désordres sont présentés par année d’apparition, quelleque soit l’année de la construction du bâtiment sinistré –entre 1986 et 2006. Les résultats régionaux sont comparés àceux de l’ensemble du pays.Sur dix ans, 26,5 % du coût total des réparations de la régiona été affecté aux désordres de couverture en petit éléments– couverture tuile, infiltrations au droit des points singuliers(faîtage, noue, rive, élément de zinguerie, …), avec une constanceentre les deux périodes – 1995/2000 (25,7 %) et 2001/200618AQC(26,9 %) – alors qu’en France, cette pathologie utilise 9,1 %des montants de réparation affectés aux maisons individuelles.En seconde position viennent les réparations de fondationssuperficielles (22,4 % sur dix ans contre 20,1 % en France).Les désordres proviennent souvent de solutions inadaptéesau sol existant ou au sol argileux. Les causes sont majoritairementles tassements différentiels, entraînant généralementdes fissurations, des désolidarisations et des défauts de fonctionnement.Les façades à base de maçonnerie en blocs debéton (fissuration parfois infiltrante) viennent en troisièmeposition, avec 7 % des montants affectés aux réparations desmaisons individuelles dans la région. Les désordres correspondentà des fissurations de façade, parfois infiltrantes.Sycodés régional L A N G U E D O C - R O U S S I L L O N2007


uPathologie de la MAISON INDIVIDUELLEOUVRAGES CAUSE DES DÉSORDRESanalyse à dire d’expertVoirie et réseauxAssainissement individuelFuites sur les réseaux d’assainissement individuel – à noter aussi sur les évacuations des eaux pluviales.On constate des désordres dus aux tassements différentielsdes sols d’assise de fondation, en particulier dans le casde bâtiment réalisés sans étude préalable de sol, sur desterrains de nature argileuse (en particulier dans les Pyrénées-Orientales).FondationFondation superficielleCouvertCouverture en ardoisesLes infiltrations de couvertures de bâtiments en petits élémentssont caractéristiques dans la région. Elles se produisent sur descouvertures en tuiles romanes à emboîtement, au niveau despoints singuliers : liaisons entre versants (faîtages, noues, arêtiers),liaisons entre versants et murs (solins) et bordures de versants(rives latérales, égout).Les désordres constatés trouvent leur origine dans des défautsd'exécution tels que : défaut de fixation des éléments de riveet d'égout ; oubli d'un solin ; absence de protection de la têtede solin contre le ruissellement le long de la paroi ; utilisationd'un matériau inadapté (ciment au lieu de mortier bâtard) pourles solins en mortier ; absence ou réalisation défectueuse del'engravure des solins en zinc ; relevé insuffisant des noues etFaïençage ou fissuration, parfois infiltrante, de façade enmaçonnerie de blocs de béton, en particulier au droit des rivesde plancher ou des allèges. L’enduit monocouche, généralementapposé en surface, ne résiste pas aux déformations.19AQCcouloirs ; recouvrement insuffisant de la première rangée surnoue. Parfois aussi, ils viennent d’un défaut de conception,soit une mauvaise exposition du faîtage aux vents de pluiedominants, soit un défaut de dimensionnement des noues etdes chéneaux.À ces pénétrations continues s'ajoutent celles qui sont discontinues,dues aux petits ouvrages isolés : souches de cheminées,lanterneaux d'éclairage, jouées de lucarnes, chiens-assis, …(cf. « Fiche pathologie » n° CO1).Le défaut de scellement des tuiles, en particulier des tuiles derive, dans les zones ventées du littoral, peut aussi être en cause,dans une région où les pluies sont parfois très intenses surune courte période.Fuite par fenêtre de toit, dont l’habillage extérieur a été posé sur les éléments de couverture – au lieu de dessous.FaçadeFaçade en maçonnerie de blocs de bétonLes sollicitations des vents et des pluies sont des contraintesaggravantes du phénomène de fissuration – et par voie deconséquence, d’infiltration.Sycodés régional L A N G U E D O C - R O U S S I L L O N2007


uPathologie de la MAISON INDIVIDUELLEOUVRAGES CAUSE DES DÉSORDRESen coût moyen de réparationCoût moyen de réparationPAR ANNÉE D’APPARITIONLanguedoc-RoussillonFrance métropolitaine1995-2000 2001-2006 Ensemble 1995-2000 2001-2006 Ensemble31 Couverture en petits éléments 3 000 3 023 3 015 2 739 3 040 2 91551 Façade à base de maçonnerie en blocs de béton 3 687 3 143 3 333 2 696 2 817 2 77190 Réseaux d’eau intérieurs au bâtiment 1 783 5 421 4 148 2 182 2 634 2 5212 Réseaux extérieurs au bâtiment 1 881 3 448 2 864 2 866 2 785 2 81510 Fondations superficielles 13 472 19 165 16 743 16 154 16 845 16 56012 Mur enterré ou de soubassement 4 050 6 477 5 175 4 798 5 107 4 94730 Charpente-arc-portique 3 377 2 426 2 825 3 962 4 021 3 99950 Façade à base de maçonnerie en en éléments de terre cuite 2 493 3 055 2 821 3 104 3 591 3 40374 Revêtement de sol intérieur 3 621 5 326 4 584 4 006 6 041 5 43960 Fenêtre et porte-fenêtre (hors toiture) 2 203 3 292 2 814 2 524 2 583 2 55526 Dallage sur terre-plein 4 143 9 404 6 880 6 924 8 592 7 92459 Autres éléments particuliers de façade (non étanchés) 2 442 2 327 2 368 2 999 3 025 3 015MOYENNE 3 763 4 364 4 137 4 210 4 407 4 329Le tableau ci-dessus présente les coûts moyens de réparationdes 12 éléments d’ouvrage cause des désordres, qui sont lesplus importants en maison individuelle dans la région.Les désordres sont présentés par année d’apparition, quelleque soit l’année de la construction du bâtiment sinistré – entre1986 et 2006. Les résultats régionaux sont comparés à ceuxde l’ensemble du pays. Sans surprise, on retrouve parmiles désordres les plus coûteux les fondations superficielles,dont le coût moyen de réparation est de 16 743 € (contre16 560 €en France).OUVRAGES CAUSE DES DÉSORDRESDélais d’apparitionDélais d’apparitionPOURCENTAGE DES EFFECTIFSA N N É E D ’ A P P A R I T I O N D U D É S O R D R E1 re 2 e 3 e 4 e 5 e 6 e 7 e 8 e 9 e 10 e >10 e Tous délais14,6 22,8 13,9 11,0 9,7 8,3 6,5 4,9 4,5 3,7 0,0 10015,7 21,3 13,9 11,3 9,9 8,2 6,8 5,3 4,3 3,3 0,1 100100100806040200POURCENTAGE DU COÛT DE RÉPARATION GLOBALA N N É E D ’ A P P A R I T I O N D U D É S O R D R E1 re 2 e 3 e 4 e 5 e 6 e 7 e 8 e 9 e 10 e >10 e Tous délais20,3 20,9 13,5 13,9 8,7 6,3 5,2 3,5 5,2 2,5 0,1 10021,2 20,2 12,3 10,7 9,0 7,5 6,7 4,8 4,2 3,2 0,1 100Languedoc-Roussillon ■Les deux tableaux ci-dessus présentent la répartition desdésordres selon leur année d’apparition en maison individuelle,quel que soit l’élément d’ouvrage mis en cause et quelle quesoit l’année de la construction du bâtiment sinistré – entre1986 et 2006. Les résultats régionaux sont comparés à ceuxde l’ensemble du pays.Dans le premier tableau, on trouve les parts des effectifs en% des désordres apparus chronologiquement durant les dix20AQC■ Franceannées de garantie. Dans le second tableau, on trouve la partdes montants de réparation dépensés chaque année, parrapport au montant total des réparations engagées sur dixans, en %.Le graphique présente les effectifs cumulés croissants desdésordres durant les dix années de la garantie. Dans les deuxcas, les effectifs et les délais d'apparition sont similaires enrégion et à l’échelle nationale.806040200Sycodés régional L A N G U E D O C - R O U S S I L L O N2007


uPathologie de la MAISON INDIVIDUELLEOUVRAGES CAUSES DES DÉSORDRESanalyse à dire d’expertÉquipementsCanalisations encastrées en cuivreLes canalisations sanitaires ou de chauffage, noyées dansune dalle béton, font l'objet de sinistres de fuites d'eau dusau percement du métal qui les constitue (cuivre).Ces percements sont la conséquence d'une corrosion(phénomène chimique), d'une abrasion (phénomène mécanique)et parfois des deux. La corrosion apparaît sous formede piqûres ou pitting. La corrosion externe est relativementfréquente. Elle provient du passage de l'eau par les arases degaines au niveau du sol ou par les raccords de gaine deprotection non étanches. L'eau provient des lavages de solet contient donc des produits de nettoyage (présence dechlorures et de sulfates). La concentration de ces selsagressifs dans les points bas entraîne une attaque rapide etcaractéristique. La corrosion interne peut être due à plusieursfacteurs qui rendent complexe le phénomène (cf. « Fichespathologie » n°EO3).21AQCSycodés régional L A N G U E D O C - R O U S S I L L O N2007


LOGEMENT COLLECTIFuPathologie du LOGEMENT COLLECTIFOUVRAGES CAUSE DES DÉSORDRESen pourcentage de l’effectifPourcentage de l’effectifPAR ANNÉE D’APPARITIONLanguedoc-RoussillonFrance métropolitaine1995-2000 2001-2006 Ensemble 1995-2000 2001-2006 Ensemble54 Façade à base de béton banché 7,7 14,1 12,8 6,0 7,3 7,090 Réseaux d’eau intérieurs au bâtiment 10,7 11,5 11,3 10,6 14,0 13,031 Couverture en petits éléments 12,2 9,6 10,2 5,7 5,7 5,759 Autres éléments particuliers de façade (non étanchés) 8,1 5,5 6,0 5,8 5,5 5,651 Façade à base de maçonnerie en blocs de béton 4,1 4,5 4,4 3,8 4,9 4,660 Fenêtre et porte-fenêtre (hors toiture) 4,9 4,3 4,4 4,6 3,4 3,774 Revêtement de sol intérieur 2,3 4,6 4,1 6,1 8,1 7,52 Réseaux extérieurs au bâtiment 4,9 3,5 3,8 2,5 2,8 2,712 Mur enterré ou de soubassement 4,1 3,1 3,3 4,0 3,4 3,640 Toiture-terrasse avec isolant et protection rapportée 1,1 3,6 3,1 2,5 2,5 2,545 Toiture-terrasse accessible 1,1 2,9 2,5 4,2 4,0 4,187 Ventilation 3,0 2,2 2,4 2,3 1,6 1,8Autres inférieurs à 2 %TOTAL 100 100 100 100 100 10010987654321012,8 11,3 13,0Façadeà basede bétonbanchéRéseauxd’eauintérieursau bâtimentCouvertureen petitsélémentsAutresélémentsparticuliersde façade(non étanchés)Languedoc-Roussillon ■Façadeà base demaçonnerieen blocsde bétonFenêtre etporte-fenêtre(hors toiture)Le tableau ci-dessus présente la répartition en % du nombredes 12 éléments d’ouvrage cause des désordres, qui sont lesplus fréquents parmi les désordres signalés dans la régionpour les logements collectifs.Les désordres sont présentés par année d’apparition, quelleque soit l’année de la construction du bâtiment sinistré –entre 1986 et 2006. Les résultats régionaux sont comparés àceux de l’ensemble du pays.Les désordres les plus nombreux concernent les façades àbase de béton banché. Ils représentent 12,8 % du total desdésordres régionaux en logement collectif sur les dix ans –22AQC■ FranceRevêtementde solintérieurRéseauxextérieursau bâtimentMur enterréou desoubassementToitureterrasseavec isolantet protectionrapportéeToitureterrasseaccessibleVentilationsoit une proportion près de deux fois supérieure à celleobservée à l’échelle nationale (7 %). Ces éléments d’ouvrageportent un taux en croissance entre les deux périodesd’observation, passant de 7,7 % en 1995/2000 à 14,1 % en2001/2006. Les causes de désordre portent majoritairementsur les fissurations, parfois infiltrantes, principalement duesau défaut d’exécution.Viennent ensuite les réseaux d’eau intérieurs au bâtiment(principalement des fuites de canalisations encastrées encuivre : 11,3 %) et les couvertures en petits éléments(infiltrations au droit des points singuliers : 10,2 %).109876543210Sycodés régional L A N G U E D O C - R O U S S I L L O N2007


uPathologie du LOGEMENT COLLECTIFOUVRAGES CAUSE DES DÉSORDRESen pourcentage du coût de réparation globalPourcentage du coût de réparationPAR ANNÉE D’APPARITIONLanguedoc-RoussillonFrance métropolitaine1995-2000 2001-2006 Ensemble 1995-2000 2001-2006 Ensemble59 Autres éléments particuliers de façade (non étanchés) 32,1 9,2 18,7 6,3 5,6 5,931 Couverture en petits éléments 5,8 10,1 8,3 4,3 5,4 5,054 Façade à base de béton banché 8,0 8,6 8,3 4,7 5,6 5,390 Réseaux d’eau intérieurs au bâtiment 1,6 10,8 7,0 9,3 13,6 12,22 Réseaux extérieurs au bâtiment 7,8 3,7 5,4 2,2 2,4 2,312 Mur enterré ou de soubassement 5,3 4,7 4,9 3,7 3,2 3,420 Ossature poutres poteaux (hors charpente) 9,8 0,3 4,3 2,2 0,8 1,260 Fenêtre et porte-fenêtre (hors toiture) 5,0 3,6 4,2 3,1 1,8 2,223 Plancher courant 5,6 0,4 2,6 2,7 1,4 1,874 Revêtement de sol intérieur 1,2 3,7 2,6 10,2 10,9 10,791 Équipement sanitaire 0,2 4,0 2,4 1,4 1,7 1,630 Charpente-arc-portique 0,1 3,7 2,2 0,5 0,5 0,5Autres inférieurs à 2 %TOTAL 100 100 100 100 100 10018,7109876543210Autresélémentsparticuliersde façade(non étanchés)Couvertureen petitsélémentsFaçadeà basede bétonbanché12,2Réseauxd’eauintérieursau bâtimentLanguedoc-Roussillon ■Réseauxextérieursau bâtimentMur enterréou desoubassement■ FranceOssaturepoutrespoteaux(horscharpente)Fenêtre etporte-fenêtre(hors toiture)PlanchercourantRevêtementde solintérieurÉquipementsanitaireCharpentearc-portique109876543210Le tableau ci-dessus présente la répartition en % du coût deréparation des 12 éléments d’ouvrage cause des désordres,dont les montants de réparation sont les plus importants parmiles coûts signalés dans la région pour les logements collectifs.Les désordres sont présentés par année d’apparition, quelleque soit l’année de la construction du bâtiment sinistré –entre 1986 et 2006. Les résultats régionaux sont comparés àceux de l’ensemble du pays. Sur dix ans, 18,7 % du coût totaldes réparations de la région a été affecté aux désordresdes autres éléments particuliers de façade – infiltrations par23AQCles balcons – alors qu’en France, cette pathologie n’utilise que5,9 % des montants de réparation affectés aux logementscollectifs.En seconde position viennent les réparations des couverturesen petits éléments – infiltrations aux points singuliers descouvertures en tuiles (8,3 % sur dix ans contre 5 % en France).Les façades à base de béton banché – fissuration, parfoisinfiltrante – viennent en troisième position, avec 8,3 % desmontants affectés aux réparations des logements collectifsdans la région (contre 5,3 % pour la France).Sycodés régional L A N G U E D O C - R O U S S I L L O N2007


uPathologie du LOGEMENT COLLECTIFOUVRAGES CAUSE DES DÉSORDRESen coût moyen de réparationCoût moyen de réparationPAR ANNÉE D’APPARITIONLanguedoc-RoussillonFrance métropolitaine1995-2000 2001-2006 Ensemble 1995-2000 2001-2006 Ensemble54 Façade à base de béton banché 7 555 1 593 2 325 3 244 2 783 2 90090 Réseaux d’eau intérieurs au bâtiment 1 867 2 261 2 216 2 813 3 370 3 21331 Couverture en petits éléments 2 745 2 764 2 759 3 051 4 056 3 72159 Autres éléments particuliers de façade (non étanchés) 21 646 3 841 9 260 4 174 3 998 4 05851 Façade à base de maçonnerie en blocs de béton 1 213 1 964 1 752 2 821 2 658 2 70260 Fenêtre et porte-fenêtre (hors toiture) 6 433 2 140 3 189 2 884 2 402 2 60174 Revêtement de sol intérieur 3 408 2 283 2 435 5 598 5 248 5 3512 Réseaux extérieurs au bâtiment 8 533 2 431 4 276 4 325 3 588 3 78912 Mur enterré ou de soubassement 6 314 3 170 4 083 3 164 3 578 3 42140 Toiture-terrasse avec isolant et protection rapportée 3 705 1 828 1 904 3 078 3 309 3 23745 Toiture-terrasse accessible 3 135 2 217 2 287 3 783 3 421 3 53591 Équipement sanitaire 1 304 3 507 3 329 1 901 2 317 2 181MOYENNE 6 493 2 591 3 452 3 714 3 862 3 813Le tableau ci-dessus présente les coûts moyens de réparationdes 12 éléments d’ouvrage cause des désordres, qui sont les plusimportants en logement collectif dans la région. Les désordressont présentés par année d’apparition, quelle que soit l’annéede la construction du bâtiment sinistré – entre 1986 et 2006.Les résultats régionaux sont comparés à ceux de l’ensemble dupays. Les autres éléments particuliers de façade (non étanchés)comptent parmi les éléments les plus coûteux, avec un coûtmoyen de réparation de 9 260 €, soit plus du double que dansl’ensemble du pays (4 058 €). Les réseaux extérieurs aubâtiment viennent en deuxième position, avec un coût de réparationmoyen de 4 276 €, supérieur à la moyenne nationale(3 789 €). Toutefois, on observe leur baisse exponentielle :passant de 8 533 € en 1955/2000 à 2 431 € en 2001/2006.Délais d’apparitionOUVRAGES CAUSE DES DÉSORDRESdélais d’apparitionPOURCENTAGE DES EFFECTIFSA N N É E D ’ A P P A R I T I O N D U D É S O R D R E1 re 2 e 3 e 4 e 5 e 6 e 7 e 8 e 9 e 10 e >10 e Tous délais6,9 22,6 13,7 12,8 9,9 10,4 8,0 6,8 4,4 4,5 0,0 1007,1 26,0 14,9 11,9 10,7 9,2 7,2 5,6 4,4 3,0 0,0 100100806040200POURCENTAGE DU COÛT DE RÉPARATION GLOBALA N N É E D ’ A P P A R I T I O N D U D É S O R D R E1 re 2 e 3 e 4 e 5 e 6 e 7 e 8 e 9 e 10 e >10 e Tous délais11,8 25,0 24,1 8,8 7,9 7,1 6,2 3,9 3,0 2,3 0,0 10012,8 31,4 14,0 9,8 7,7 8,7 6,1 4,0 3,1 2,4 0,0 100Languedoc-Roussillon ■Les deux tableaux ci-dessus présentent la répartition des désordresselon leur année d’apparition en logement collectif,quel que soit l’élément d’ouvrage mis en cause et quelle quesoit l’année de la construction du bâtiment sinistré – entre1986 et 2006. Les résultats régionaux sont comparés à ceuxde l’ensemble du pays. Dans le premier tableau, on trouveles parts des effectifs en % des désordres apparus chronologiquementdurant les dix années de garantie. Dans le secondtableau, on trouve la part des montants de réparation24AQC■ Francedépensés chaque année, par rapport au montant total desréparations engagées sur dix ans, en %. Le graphique présenteles effectifs cumulés croissants des désordres durant les dixannées de la garantie. En effectifs, les désordres apparaissentmoins rapidement dans les logements collectifs régionaux quedans ceux du reste du pays les huit premières années. Bienque les coûts de réparation soient légèrement inférieurs enrégion les deux premières années, 60 % des dépenses y sontengagées avant la fin de la troisième année.100806040200Sycodés régional L A N G U E D O C - R O U S S I L L O N2007


uPathologie du LOGEMENT COLLECTIFOUVRAGES CAUSE DES DÉSORDRESanalyse à dire d’expertCouvertToiture-terrasseLa plupart des sinistres concernant l'étanchéité des toituresterrassesont pour origine les points singuliers, et notammentles relevés. Les décollements et glissements peuvent avoirplusieurs origines : un support humide ; un défaut d'imprégnation; un aspect glacé du support ; un défaut de souduredu revêtement ; l’action de contraintes mécaniques ;l’absence ou le défaut de protection en tête de relevés.Les déchirures proviennent généralement d'une fissurationdu support due à des effets thermiques ; elles peuvent aussisurvenir sous l’action de cisaillements dans les gorges desrelevés dus à des poussées de la protection en dur dela partie courante ou cisaillement dû à des effets thermiquesentre les parties isolées et celles non isolées (acrotère et/ouéquerres métalliques) – (cf. « Fiche pathologie » n° CO3).FaçadeBéton banché ou maçonnerie en blocs de bétonFissuration de retrait, plus ou moins infiltrante, entraînant l’enduit.Attention aux rajouts d’eau lors de la mise en œuvre des bétons.BalconOn constate une pathologie se manifestant par des couluresde sels de calcite au périmètre des acrotères en bétonpréfabriqué et des dalles coulées en place, par infiltrationdes eaux de ruissellement au droit des reprises de bétonnageou des joints ou encore le long d’une descente d’eaupluviale. Le phénomène est aggravé lorsque les balcons sontcarrelés (carrelage collé), que les pentes sont inférieures auxrègles de l’art ou qu’il n’y a pas eu de double encollage : l’eaus’infiltre, s’emprisonne entre les stries de colle et s’accumulesous le revêtement… finissant par s’infiltrer sous les seuilsde porte-fenêtre (ces derniers étant de moins en moinssaillants).Le raccourcissement des délais de construction, les contraintesesthétiques et une mise en œuvre déficiente sont à l'originede la plupart des fissurations et décollements des carrelagesde sol. La mince membrane que constitue le carrelage traduitrapidement les carences de son support et de sa mise en œuvre.Les dommages les plus fréquemment rencontrés sur les surfacescarrelées sont : la fissuration, le décollement et le soulèvement.La fissuration se développe linéairement dans diversesdirections, notamment aux emplacements les plus sensibles.Elle traduit une déformation des couches constituantle support du carrelage. Le décollement des carreaux a pourcauses principales : une mauvaise préparation du mortierde pose, un défaut de dosage ou une mise en œuvre quin'optimise pas l'adhérence, avec une colle ne respectant parfoispas les prescriptions du fabricant. Le soulèvement peutsurvenir de façon brutale après un réchauffement rapide duPartition et revêtementRevêtement de sol carreléÉquipementsCanalisations encastrées en cuivreCf. pathologie en maison individuelle.25AQCcarrelage, alors que le support est encore à une températureinférieure à celui-ci, ou après retrait du gros œuvre dans lespremières années. La cause principale est une mise en compressiondu revêtement. Si à ces différents facteurs s'ajoutentun collage ou un scellement défaillant, le revêtement carrelése soulève par flambement. Enfin restent encore des fissures quiont pour origine l'incorporation de canalisations dans le mortierde pose, une pratique pourtant interdite de longue date.Sycodés régional L A N G U E D O C - R O U S S I L L O N2007


LOCAUX D’ACTIVITÉuPathologie des LOCAUX D’ACTIVITÉOUVRAGES CAUSE DES DÉSORDRESen pourcentage de l’effectifPourcentage de l’effectifPAR ANNÉE D’APPARITIONLanguedoc-RoussillonFrance métropolitaine1995-2000 2001-2006 Ensemble 1995-2000 2001-2006 Ensemble74 Revêtement de sol intérieur 13,1 8,8 9,5 9,6 9,7 9,760 Fenêtre et porte-fenêtre (hors toiture) 6,6 8,8 8,5 5,3 8,1 7,32 Réseaux extérieurs au bâtiment 3,3 7,7 7,0 3,8 5,0 4,726 Dallage sur terre-plein 6,6 6,5 6,5 2,3 2,2 2,241 Toiture-terrasse avec isolant et étanchéité auto protégée 3,3 7,1 6,5 2,5 5,0 4,390 Réseaux d’eau intérieurs au bâtiment 3,3 5,0 4,8 6,0 6,0 6,057 Façade légère 6,6 3,8 4,2 5,6 4,7 5,033 Couverture en grands éléments 6,6 3,2 3,8 5,1 4,8 4,951 Façade à base de maçonnerie en blocs de béton 3,3 3,8 3,8 2,3 2,5 2,41 Voirie - 3,8 3,2 4,1 4,1 4,188 Climatisation 3,3 3,2 3,2 3,4 2,1 2,470 Cloison de distribution 6,6 1,8 2,5 1,6 2,7 2,4Autres inférieurs à 2 %TOTAL 100 100 100 100 100 100109876543210Revêtementde solintérieurFenêtre etporte-fenêtre(hors toiture)Réseauxextérieursau bâtimentDallagesurterre-pleinLanguedoc-Roussillon ■Toitureterrasseavec isolantet étanchéitéauto protégéeRéseauxd’eauintérieursau bâtimentLe tableau ci-dessus présente la répartition en % du nombredes 12 éléments d’ouvrage cause des désordres, qui sont lesplus fréquents parmi les désordres signalés dans la régionpour les locaux d’activité.Les désordres sont présentés par année d’apparition, quelleque soit l’année de la construction du bâtiment sinistré –entre 1986 et 2006. Les résultats régionaux sont comparés àceux de l’ensemble du pays. Les désordres les plus nombreux26AQC■ FranceFaçadelégèreCouvertureen grandsélémentsFaçadeà base demaçonnerieen blocsde bétonVoirie Climatisation Cloison dedistributionconcernent les revêtements de sol intérieur. Ils représentent9,5 % de l’effectif total des désordres régionaux sur les dix ans– soit une part égale à celle observée à l’échelle nationale(9,7 %). On constate une baisse de l’effectif entre les deuxpériodes d’observation, passant de 13,1 % en 1995/2000à 8,8 % en 2001/2006. Les causes de désordre portentmajoritairement sur des décollements et fissurations, dues àdes défauts d’exécution.109876543210Sycodés régional L A N G U E D O C - R O U S S I L L O N2007


uPathologie des LOCAUX D’ACTIVITÉOUVRAGES CAUSE DES DÉSORDRESen pourcentage du coût de réparation globalPourcentage du coût de réparationPAR ANNÉE D’APPARITIONLanguedoc-RoussillonFrance métropolitaine1995-2000 2001-2006 Ensemble 1995-2000 2001-2006 Ensemble10 Fondations superficielles 14,1 22,5 21,7 0,2 1,2 0,874 Revêtement de sol intérieur 6,3 13,6 12,9 5,7 13,0 10,290 Réseaux d’eau intérieurs au bâtiment 2,2 10,9 10,1 2,5 3,8 3,326 Dallage sur terre-plein 1,8 8,3 7,7 0,3 2,8 1,860 Fenêtre et porte-fenêtre (hors toiture) 1,1 7,5 6,9 1,4 8,3 5,62 Réseaux extérieurs au bâtiment 8,4 3,4 3,9 1,9 1,1 1,441 Toiture-terrasse avec isolant et étanchéité auto protégée 0,4 4,0 3,7 0,2 0,8 0,554 Façade à base de béton banché - 3,7 3,3 0,3 1,0 0,892 Installation électrique - 3,3 3,0 3,1 1,6 2,288 Climatisation - 2,9 2,6 12,0 7,8 9,470 Cloison de distribution 18,2 0,8 2,4 1,0 1,6 1,41 Voirie - 1,9 1,7 3,1 2,0 2,4Autres inférieurs à 2 %TOTAL 100 100 100 100 100 10021,7 12,9109876543210FondationssuperficiellesRevêtementde solintérieurRéseauxd’eauintérieursau bâtimentDallagesurterre-pleinLanguedoc-Roussillon ■Fenêtre etporte-fenêtre(hors toiture)Réseauxextérieursau bâtiment■ FranceToitureterrasseavecisolantet étanchéitéauto protégéeFaçadeà basede bétonbanchéInstallationélectriqueClimatisationCloison dedistributionVoirie109876543210Le tableau ci-dessus présente la répartition en % du coût deréparation des 12 éléments d’ouvrage cause des désordres,dont les montants de réparation sont les plus importants parmiles coûts signalés dans la région pour les locaux d’activité.Les désordres sont présentés par année d’apparition, quelleque soit l’année de la construction du bâtiment sinistré –entre 1986 et 2006. Les résultats régionaux sont comparés àceux de l’ensemble du pays.Sur dix ans, 21,7 % du coût total des réparations de la région27AQCa été affecté aux désordres de fondation superficielle, avecune augmentation de la part des dépenses de réparation affectéeà ce lot entre les deux périodes – 1995/2000 (14,1 %)et 2001/2006 (22,5 %) – alors qu’en France, cette pathologieutilise 0,8 % des montants de réparation affectés aux locauxd’activité.En seconde position viennent les réparations des revêtementsde sols intérieurs – sols carrelés (12,9 % sur dix ans contre10,2 % en France).Sycodés régional L A N G U E D O C - R O U S S I L L O N2007


uPathologie des LOCAUX D’ACTIVITÉOUVRAGES CAUSE DES DÉSORDRESen coût moyen de réparationCoût moyen de réparationLe tableau ci-dessus présente les coûts moyens de réparationdes 12 éléments d’ouvrage cause des désordres, qui sont lesplus importants en locaux d’activité dans la région.Les désordres sont présentés par année d’apparition, quelleque soit l’année de la construction du bâtiment sinistré – entre1986 et 2006. Les résultats régionaux sont comparés à ceux del’ensemble du pays. Parmi les réparations les plus lourdes,PAR ANNÉE D’APPARITIONLanguedoc-RoussillonFrance métropolitaine1995-2000 2001-2006 Ensemble 1995-2000 2001-2006 Ensemble60 Fenêtre et porte-fenêtre (hors toiture) 2 294 1 651 1 658 1 840 7 609 5 85074 Revêtement de sol intérieur 1 875 6 385 5 758 8 623 13 099 11 77390 Réseaux d’eau intérieurs au bâtiment 1 999 7 596 7 184 5 831 5 777 5 7931 Voirie - 3 098 3 098 8 732 6 551 7 4742 Réseaux extérieurs au bâtiment 1 772 3 081 2 687 13 305 3 174 5 29133 Couverture en grands éléments 1 996 1 162 1 167 3 273 2 826 3 00640 Toiture-terrasse avec isolant et protection rapportée - 2 901 2 901 3 677 2 226 3 23341 Toiture-terrasse avec isolant et étanchéité auto protégée 953 1 481 1 472 2 749 2 482 2 51157 Façade légère 1 429 1 444 1 443 6 426 4 939 5 34055 Façade à base de panneaux préfabriqués lourds (BA, béton cellulaire, céramique...) - 12 175 12 175 2 646 10 850 4 96251 Façade à base de maçonnerie en blocs de béton 1 152 2 041 1 543 1 830 9 031 8 10888 Climatisation 915 5 472 5 453 20 923 26 098 23 265MOYENNE 2 099 4 382 3 982 8 828 7 975 8 285OUVRAGES CAUSE DES DÉSORDRESdélais d’apparitionon retrouve les désordres de façade à base de panneaux préfabriquéslourds (BA, béton cellulaire, céramique...) qui présententun coût moyen de 12 175 €, très nettement supérieur aucoût moyen en France : 4 962 €. Viennent ensuite les réseauxd’eau intérieurs, dont le coût moyen (7 184 €) est supérieur àla moyenne nationale (5 793 €), et en forte hausse entre les deuxpériodes : 1 999 € en 1995/2000 à 7 596 € en 2001/2006.Délais d’apparition100806040200Les deux tableaux ci-dessus présentent la répartition desdésordres selon leur année d’apparition en locaux d’activité,quel que soit l’élément d’ouvrage mis en cause et quelle quesoit l’année de la construction du bâtiment sinistré – entre1986 et 2006. Les résultats régionaux sont comparés à ceuxde l’ensemble du pays.Dans le premier tableau, on trouve les parts des effectifs en %des désordres apparus chronologiquement durant les dixannées de garantie. Dans le second tableau, on trouve la partPOURCENTAGE DES EFFECTIFSA N N É E D ’ A P P A R I T I O N D U D É S O R D R E1 re 2 e 3 e 4 e 5 e 6 e 7 e 8 e 9 e 10 e >10 e Tous délais7,0 17,8 21,3 15,6 15,2 9,4 7,7 1,6 3,4 0,5 0,0 10011,4 26,3 17,0 13,6 10,7 7,5 4,7 3,6 3,0 2,2 0,0 100POURCENTAGE DU COÛT DE RÉPARATION GLOBALA N N É E D ’ A P P A R I T I O N D U D É S O R D R E1 re 2 e 3 e 4 e 5 e 6 e 7 e 8 e 9 e 10 e >10 e Tous délais8,3 32,8 16,9 9,6 14,1 6,9 7,5 1,3 1,3 1,3 0,0 10016,5 39,1 16,0 8,0 5,4 5,0 1,4 1,3 2,9 4,5 0,0 100Languedoc-Roussillon ■28AQC■ Francedes montants de réparation dépensés chaque année, parrapport au montant total des réparations engagées sur dixans, en %. Le graphique présente les effectifs cumulés croissantsdes désordres durant les dix années de la garantie.En effectif, les désordres apparaissent plus lentement enrégion que dans l’ensemble du pays, jusqu’à la sixième année.Bien que les coûts de réparation soient réduits de moitiéla première année en région, plus de 50 % des dépensesy sont engagées dès la troisième année.100806040200Sycodés régional L A N G U E D O C - R O U S S I L L O N2007


uPathologie des LOCAUX D’ACTIVITÉOUVRAGES CAUSE DES DÉSORDRESanalyse à dire d’expertFondationDallageOuvrage mal adapté à la configuration et/ou à la nature des terrains.CouvertureToiture-terrasseCf. pathologie en logement collectif.BardageBacs acier – infiltrations aux points singuliers dans les bardages métalliques –vis de fixation, relevés entre les parties horizontales et verticales, relevés entre les bardages et la maçonnerie.Les phénomènes de détérioration sont amplifiés par l’ensoleillement et les pluies averses.RevêtementsCarrelageCf. pathologie en logement collectif.29AQCSycodés régional L A N G U E D O C - R O U S S I L L O N2007


uRésultat régionalPoints d'alerteDans la région, les points d’alerte sont :- à travers les chiffres :• Les désordres de fondations superficielles et dallages enmaison individuelle, générés par des tassements différentiels– surveiller les publications des cartes d’aléa sur le sitewww.argiles.fr ;• Les infiltrations aux points singuliers des couvertures, enparticulier au droit des noues et points singuliers et, de façonglobale, des éléments de zinguerie – éviter l'intégration du lotcouverture dans le lot gros œuvre/maçonnerie ;• Les fuites sur les canalisations encastrées, en cuivre ouPER, en particulier des canalisations d’alimentation eau etchauffage ;• Les fissurations de carrelage, en particulier collé sur résilientphonique (en logement collectif) ;• Les fissurations de façade ;• Infiltrations par les relevés d’étanchéité et les points singuliersen toiture-terrasse, en particulier terrasse accessible,parking ou terrasse végétalisée ; infiltrations par jardinières(souvent liées à la conception inadaptée des évacuations) ;• Les fuites de réseaux (EU et EP) ;• Les infiltrations au droit des balcons et terrasses superposéesou présentant des décalages de niveaux.- à dire d’expert :• Les climatisations air/air – études de dimensionnementet mises en œuvre ;• Respecter les règles parasismiques, partout où elless'appliquent ;• Salissures des façades (calcite et micro-organismes) du faitde leur conception (manque de corniche et/ou couvertures),y compris sous les balcons ;• Pathologie émergente : chauffage par le sol – adéquationdes colles à carrelage avec les chapes anhydrites, pouréviter les décollements de revêtement de sol.Au-delà des causes techniques, le poids des habitudes,le manque de temps – tant pour préparer le projet quepour actualiser les connaissances –, l’allongement des chaînescontractuelles, le manque de vérification en cours de réalisation…les conditions à risque, conduisent immanquablementà des sinistres, plus ou moins nombreux, plus ou moins coûteux.Au-delà des causes techniques...30AQCPour aider à voir où les améliorations sont les plus urgentes,Sycodés a fourni les symptômes : la pathologie du bâtimenten chiffres. Le relais peut maintenant passer entre les mains deceux qui font la construction en Languedoc-Roussillon pouragir sur l’amélioration des résultats : les professionnels. Ensemble,ils sauront choisir les facteurs de prévention les plus adaptés.Sycodés régional L A N G U E D O C - R O U S S I L L O N2007


uLANGUEDOC-ROUSSILLONLEXIQUE■ ViabilitéVoirie, réseaux divers, assainissement autonome et clôtures.■ Mur de soutènementOuvrage de soutènement des terres extérieures aux bâtiments.■ FondationFondation superficielle ou profonde et ouvrage de cuvelage.■ Mur enterréMur de cave, de sous-sol en contact avec les terres.■ StructureOssature poteaux-poutres, mur de refend, escalier intérieur.■ PlancherPlancher d'étage courant, sous terrasse, sous comble, sur vide sanitaire.■ Dallage sur terre-pleinPlancher bas de bâtiment sur terre-plein.■ CharpenteCharpente, arc, portique.■ CouvertureCouverture en petits éléments, en plaques, en feuilles, en bas auto-portants ; couvertures spéciales (souples...),écoulement des eaux pluviales, éclairement.■ FaçadeOuvrage de façade sauf revêtement extérieur (maçonneries, béton banché, préfabriqué...).■ Autres ouvrages de façadeBalcon, terrasse, escalier extérieur, véranda...■ Revêtement extérieurEnduit, revêtement scellé, collé, d'aspect.■ MenuiserieFenêtre, occultation et fermeture, vitrage, garde-corps, portes extérieure et intérieure, menuiserie intérieure.■ PartitionCloison de distribution, cloison de doublage, plafond.■ Revêtement intérieurRevêtement de sol, de mur, de plafond.■ Génie climatiqueChauffage, production d'eau chaude sanitaire, ventilation mécanique, climatisation.■ CheminéeCheminée à feu ouvert, conduit de fumée, souche, ventilation naturelle...■ Autres équipementsÉquipements intérieurs au bâtiment : distribution d'eau froide et chaude, eaux usées, électricité...31AQCSycodés régional L A N G U E D O C - R O U S S I L L O N2007


uRésultat régional LANGUEDOC-ROUSSILLONANNEXESNomenclature D de Sycodésextrait00 Aucun ouvrage01 Voirie02 Réseaux extérieurs au bâtiment04 Assainissement autonome05 Clôture06 Mur de soutènement (hors emprise du bâtiment)10 Fondations superficielles11 Fondations profondes12 Mur enterré ou de soubassement13 Cuvelage14 Étanchéité de piscine15 Étanchéité de cuve ou de réservoir20 Ossature poutres poteaux (hors charpente)21 Mur de refend22 Plancher sur vide sanitaire23 Plancher courant26 Dallage sur terre-plein27 Escalier intérieur30 Charpente-arc-portique31 Couverture en petits éléments33 Couverture en grands éléments34 Couverture spéciale35 Évacuation des eaux pluviales36 Éclairement37 Ouvrages sous couverture : écran, isolation…40 Toiture-terrasse avec isolant et protection rapportée41 Toiture-terrasse avec isolant et étanchéité auto-protégée42 Toiture-terrasse sans isolant et avec protection rapportée43 Toiture-terrasse sans isolant et avec étanchéité auto-protégée44 Autre type de toiture-terrasse non accessible45 Toiture-terrasse accessible46 Toiture-terrasse accessible aux véhicules47 Toiture-terrasse jardin48 Ouvrages particuliers49 Écoulement des eaux pluviales, éclairement50 Façade à base de maçonnerie en éléments de terre cuite51 Façade à base de maçonnerie en blocs de béton52 Façade à base de maçonnerie en pierre32AQC53 Façade à base de petits éléments spéciaux (élémentsavec isolant incorporé, éléments en béton cellulaire...)54 Façade à base de béton banché55 Façade à base de panneaux préfabriqués lourds(BA, béton cellulaire, céramique...)56 Autre (colombage bois...)57 Façade légère58 Système d’isolation thermique par l’extérieur59 Autres éléments particuliers de façade (non étanchés)60 Fenêtre et porte-fenêtre (hors toiture)63 Porte extérieure64 Fermeture65 Vitrage67 Autres menuiseries68 Autre menuiserie extérieure70 Cloison de distribution71 Cloison de doublage72 Autre type de cloison73 Plafond74 Revêtement de sol intérieur75 Revêtement de mur intérieur76 Revêtement de plafond80 Générateur de chaleur (fioul, gaz…)81 Générateur de chaleur individuel82 Production d'eau chaude sanitaire83 Distribution et émission de chaleur84 Cheminée85 Conduit de fumée87 Ventilation88 Climatisation89 Autre équipement de génie climatique90 Réseaux d’eau intérieurs au bâtiment91 Équipement sanitaire92 Installation électrique93 Installation de gaz94 Transport mécanique95 Vide-ordures99 Équipements diversSycodés régional L A N G U E D O C - R O U S S I L L O N2007


www.qualiteconstruction.comConception graphique : Frédéric Reynaud : 06 60 77 66 02.Agence Qualité Construction9, boulevard Malesherbes75008 PARISTél. : 01 44 51 03 51Fax : 01 47 42 81 71E-mail : aqc@qualiteconstruction.comASSOCIATION LOI 1901OBSERVATOIRE DE LA QUALITÉ DE LA CONSTRUCTION

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