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Dossier Les Larmes amères - CEMEA Basse-Normandie

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RésuméPetra Von Kant, styliste de mode très cotée, femme d’affaire indépendante et ambitieuse, a suimposer son nom dans le monde de la mode. Une réussite professionnelle qui parvient à cacher pourun temps le gouffre émotionnel laissé par la perte d’un premier mari et la séparation d’avec le second.C’est dans un univers exclusivement féminin qu’évolue notre protagoniste, entourée de samère, de sa fille, de son amie Sidonie et de Marlène, son factotum et bonne à tout faire qui lui esttotalement soumise.L’apparente tranquillité familiale est bouleversée par l’arrivée de Karine, dont Petra tombeamoureuse, elle s’attache à elle en lui promettant de faire d'elle un mannequin. Incarnation d’unebeauté et d’une jeunesse non perverties, elle correspond à l’idéal d’amour candide et désintéressé, surlequel Petra projette tous ses désirs. On assiste alors à la naissance d’une passion perverse quideviendra le révélateur des nostalgies et des cynismes, le détonateur d’une explosion de l’amertumeexistentielle.« Si à la fin, Marlène quitte Petra, ce n’est pas à monavis parce qu’elle veut sa liberté, mais parce qu’ellecherche une autre place où elle pourra être esclave.Il serait bien trop optimiste et utopique de croire,comme beaucoup, que quelqu’un qui a docilementobéi aux autres pendant trente ans peut tout à coupchoisir d’être libre. »R. W. Fassbinder, 1973Le dernier volet du triptyqueLe Village en Flammes qui constitue le premier volet de ce triptyque est une œuvre de jeunesse quilaisse entrevoir la vision pessimiste de Fassbinder quant à la relation maladive que les Hommes entretiennentavec le pouvoir. Dans ce premier volet, Fassbinder fait cohabiter le pouvoir avec la bêtise, le mauvais goût et lalaideur dans un univers masculin et machiste.Avec <strong>Les</strong> larmes amères de Petra Von Kant, Fassbinder creuse sa réflexion, affirme son pessimismequant à l’immuabilité des Hommes mais cette fois il orchestre un nouveau jeu de domination dans un huis closamer et exclusivement féminin, où pouvoir rime avec intelligence, glamour et beauté.


Note d’intentionR.W. Fassbinder & Petra Von Kant : les héros de la sentimentalité,en quête de la vieL’histoire des <strong>Larmes</strong> amères de Petra Von KantPetra Von Kant, styliste très cotée, femme d’affaire indépendante et ambitieuse, a su imposerson nom dans le monde de la mode. Une réussite professionnelle qui parvient à cacher pour un tempsle gouffre émotionnel laissé par la perte d’un premier mari et la séparation d’avec le second.C’est dans un univers exclusivement féminin qu’évolue notre protagoniste, entourée de samère, de sa fille, de son amie Sidonie et de Marlène, son factotum et bonne à tout faire qui lui esttotalement soumise.L’apparente tranquillité est bouleversée par l’arrivée de Karine, dont Petra tombe amoureuse,elle s’attache à elle en lui promettant de faire d'elle un mannequin. Incarnation d’une jeunesse nonpervertie,elle correspond à l’idéal d’amour candide et désintéressé, sur lequel Petra projette tous sesdésirs et son rêve d’amour sans homme, ni barrière de classe, ni barrière d’âge.On assiste alors à la naissance d’une passion perverse qui deviendra le révélateur desnostalgies et des cynismes, le détonateur d’une explosion de l’amertume existentielle.Le proposArtificialité et authenticitéPetra c’est l’histoire d’une femme qui se réveille au beau milieu de l’échec de sa vie. Une vieremplie de relations fantasmatiques, de sentiments déshumanisés, de rapports de fascinationdomination,une existence abîmée par un combat entre artificialité et authenticité.Avec <strong>Les</strong> larmes amères de Petra Von Kant, Fassbinder donne corps à la cruauté sociale àtravers la relation de soumission masochiste entre Petra et Marlène ; il regarde avec tendresse lacruauté des relations familiales qui lient Petra, sa mère et sa fille ; et il laisse se déployer la cruautéamoureuse à travers la relation dangereuse que Petra et Karine entretiennent.Par opposition à ces relations pernicieuses mais authentiques, la Baronne Sidonie, l’amie dePetra, apparaît comme une caricature de femme artificielle, une sorte de marionnette sociale sans âmeni état d’âme, à l’image des mannequins de coutures qui habitent avec Petra.


Petra, l’amoureuse tragiqueAvant d’être une artiste de renom, une mère, une fille, avant presque d’être une femme, Petraest une amoureuse tragique. Elle trône au milieu d’une toile cauchemardesque qu’elle a elle-mêmetissée afin d’immobiliser et de posséder ceux qui se trouvent autour d’elle mais dont elle est devenue lapropre proie.Petra est hantée par l’hybris des héros tragiques, c’est une Médée ou une Phèdre,démesurément vouée à sa passion.Petra a trop d’amour à donner. Elle se tue d’en avoir trop. Car dans <strong>Les</strong> larmes amères de PetraVon Kant, c’est bien de l’amour que traite Fassbinder, d’un amour ravageur qu’il va nous faire suivre dulever au coucher, du coup de foudre à la déraison.« C’est une mauvaise époque pour les sentiments, je crois. »L’exploitation des sentiments dans les relations humaines est un des thèmes principaux deFassbinder. Fassbinder déclinera obsessionnellement ce thème tout au long de sa vie.Le premier film de Fassbinder s’appelait « L’amour est plus froid que la mort ». Si ce titre sonnecomme le postulat, <strong>Les</strong> larmes amères de Petra Von Kant en est une parfaite démonstration. C’est unepièce maîtresse de son œuvre prolifique au cours de laquelle un splendide jeu de l’amour et de latorture se déroule comme une vivisection qui décortique les relations humaines.Dans l’œuvre de Fassbinder, nos sentiments sont comme un vital et fatal. Un poison qui mèneles personnages à leur propre perte car chez Fassbinder l’amour est bel et bien plus froid et plusravageur que la mort.


La mise en scèneScénographie/costumes : Fabien Persil et Morgane MangardLumière : Thierry VareillePetra évoluera dans une scénographie haute couture où costumes, corps, décor et mobilierseront comme des fantômes du passé de la vie de Petra et de l’humanité toute entière, suaires depaillettes de ceux qui ont laissé leur peau dans cette folie humaine.Et au milieu de ce charnier glamour, Petra tente de survivre, telle une héroïne de lasentimentalité menant sa guerre contre l’artificialité des relations humaines.Fabien et Morgane sont deux artistes qui se connaissent depuis longtemps mais n’avaientjamais collaboré ensemble auparavant. Plasticienne et créatrice de costumes et d’œuvres textilesMorgane a réalisé les rêves mégalomaniaques de Cédric Tanguy (le lieu Unique à Nantes). Le costumeétant central dans la pièce, il est normal qu’il soit lié à la scénographie. Issu de l’univers extravagant etdémesuré de Petra. Il sera son espace d’évasion et sa prison. Son univers et son sanctuaire.Thierry Vareille créera les lumières.Tous ces artistes plasticiens vont œuvrer pour créer l’univers glamour, synthétique artificiel,irréel et glacial dans lequel baigne Petra, en quête de l’authenticité et de la vie.Un univers extraordinairement attirant, esthétique et envoûtant au début de la pièce mais quifinira par être absolument irrespirable.« Je crois que l’homme est ainsi fait,il a besoin de l’autre,mais il n’a pas appris à être deux »R.W Fassbinder(<strong>Les</strong> larmes amères de Petra Von Kant)


LE PROJETDepuis plusieurs spectacles déjà, Yann Dacosta et la compagnie du Chat Foin explorent le rapport entrethéâtre et cinéma. R.W Fassbinder est un précurseur de cette question. Durant la saison 2008-2009,Yann Dacosta et la Compagnie du Chat Foin ont mené un laboratoire de recherche autour de l’œuvrelittéraire et cinématographique de R.W. Fassbinder au Théâtre des deux rives - Centre DramatiqueRégional de Rouen.Pour les saisons 2011-2012 et 2012-2013, la Compagnie propose un triptyque afin d’explorer lesgrandes questions humanistes que posait Fassbinder en période d’après guerre, mais qui restentinoxydables.Trois spectacles de Fassbinder seront alors proposés:1. LE VILLAGE EN FLAMMES (d’après Lope de Vega)Création le 20 octobre 2011 – Le Volcan – Le HavreLe pouvoir, la bêtise et la laideur: Le village en Flammes est une comédie féroce et terrifiante deFassbinder. Elle reprend un fait historique relatant le soulèvement populaire et solidaire du peuple deFuente Ovejuna. Lorsque le Roi, les juges et les bourreaux demanderont « Qui l’a fait ? » Le peuplerépondra « C’est Fuente Ovejuna ».2. LES LARMES AMERES DE PETRA VON KANTCréation le 14 février 2013 – DSN – Dieppe Scène NationaleLe pouvoir, l’intelligence et la beauté : <strong>Les</strong> larmes amères de Petra Von Kant est une vivisection quidécortique les relations humaines et les rapports dominant/dominé dans les relations amoureuses,professionnelles et familiales. Cette exploration froide et presque chirurgicale n’a jamais été aussiincisive, précise et visionnaire que dans cette pièce qui devient ainsi une clé importante qui ouvre unegrande porte sur l’œuvre de Fassbinder et sur le fonctionnement de l’âme humaine.3. LE BOUC Saison 2011-2012 et 2012-2013Action artistique et pédagogique en lien avec les deux créations. Lieux d’actions possibles :établissements scolaires, centres sociaux, etc…Le groupe : En menant un travail de recherche théâtrale, à la fois exigeant et ludique, la compagnieamènera un groupe d’élèves à réfléchir autour de la notion du « groupe » et à prendre conscience de ladimension politique qu’il représente. Nous aborderons le thème du bouc émissaire et du rejet del’autre. En fonction du temps dégagé pour ces actions les projets aboutiront à des restitutions plus oumoins élaborées, théâtrales et/ou vidéo, qui constitueront des moments de dialogue entre la jeunessed’aujourd’hui et la jeunesse de Fassbinder.


R. W. Fassbindercinéma dit « politique ».R.W Fassbinderconstruit son discourspolitique à travers des genrespopulaires tels que lemélodrame, le film degangsters, la série téléviséeou le western qui sont auxantipodes du traditionnelMort à 37 ans, R. W. Fassbinder compte pourtant à sonactif 44 films, une série TV, des téléfilms, des notes, des essaiset une quinzaine de pièces de théâtre qui ne posent qu’uneseule et même question : « Comment l’humanité a-t-elle apuen arriver au IIIème Reich ? ».Son œuvre quasi-balzacienne propose des portraits depersonnages destinés à réinterroger l’Homme d’après-guerrequant à l’intolérance, au fascisme, à la lutte des classes et dessexes, à la place des minorités, des étrangers et de la femmedans la société. Ses personnages marginaux, bourgeois,homosexuels, émigrés, juifs, prostitués, syndicalistes ethommes d’affaires deviennent les protagonistes d’une tragédiequi explore l’âme humaine.Pourtant, aussi sombre que cela puisse paraître, lespulsions destructrices des personnages sont aussi mêlées àleur désir de reconstruire un autre monde. R.W. Fassbinderveut changer radicalement l’individu et l’éducation, lutter pourla fin des tabous et du conformisme dans une société qui créela peur. Il rejette tout : la Gauche et la Droite, extrémistes etlibéraux, ordre et anarchie, maîtres et esclaves... Puis il enarrive à ce triste constat : les Hommes ne savent pas vivreseuls mais ils ne savent pas vivre ensemble non plus.« Je fais des mises en scène auThéâtre comme si c’était du cinéma.Et puis je tourne mes filmscomme si c’était du théâtre ».R. W. Fassbinder1945 : Munich : Naissance de R.W.Fassbinder1965 : Premier court métrage : Leclochard.1967 : Intègre Action Teater, une troupede théâtre expérimentale1969 : réalise son premier film L’amourest plus froid que la mort où il interprètele rôle principal et pour lequel il reçoitplusieurs prix.Cette même année, il réalise Le Bouc,une des premières pièces qu’il a écrite.Il enchaîne de nombreuses réalisationspour le cinéma, le théâtre et la télévision.1970 : il écrit Le Village en Flammes.1971 : il écrit <strong>Les</strong> <strong>Larmes</strong> amères dePetra Von Kant1974 : il prend la codirection du Teaterund Turn de Francfort et créé sa propremaison de production Tango Films.1976 : il fait parler de lui avec sa pièceL’ordure, la ville et la mort et estcondamné par la critique comme« fasciste de gauche » et antisémite.1978 : il tourne Le mariage de MariaBraun1981 : Lola, une femme allemande1982 : Le secret de Veronika Voss, quiobtient l’Ours d’or au festival de Berlin.Dans la même période, il réalise pour latélévision une œuvre spectaculaire dequatorze épisodes Berlin Alexanderplatz.Il meurt cette même année à l’âge de 37ans à Munich.


Yann DacostaMetteur en scèneAprès une formation en cinéma et audiovisuel il intègre le ConservatoireNational de Région de Rouen d’où il sort en 2000 avec le 1er Prix d'Art Dramatiqueobtenu avec « Félicitations du Jury ».Avec une partie de la promotion issue du CNR, il fonde la Compagnie Le ChatFoin et met en scène Le baiser de la femme araignée de Manuel Puig (2007) ; Unevisite inopportune de Copi (2004) ; Eva Peron de Copi (2001); <strong>Les</strong> précieusesridicules de Molière (2000). Depuis 2003, il travaille comme assistant à la mise enscène auprès d’Alfredo Arias: <strong>Les</strong> Noces de l’Enfant Roi (2006) ; Le Palais de la Reine(2005) ; Mambo mistico (2005) ; Incrustations (2004) ; Concha Bonita (2003) ; Mariade Buenos Aires (2003).Avec l’Unité Nomade de Formation à la mise en scène au CNSAD de Paris il part à Moscou faire un stageauprès de Kama Guinkas au Théâtre d’Art de Moscou (Mkhat) ; puis un stage avec Pierre Debauche. En 2006, ilintègre le Master 2 Mise en scène et dramaturgie à l’Université Nanterre Paris X où il continue de se former (AlainFrançon ; Théâtre Ouvert…). Tout en montant ses propres projets il répond à des commandes : le chorégrapheSylvain Groud lui confie la direction d’acteurs de Bataille Intime (2006) d’après R. Topor ; en 2005, le jazzmandéjanté Laurent Dehors le charge de mettre en scène une version jazz et rock de Carmen.Il revient très régulièrement à la réalisation audiovisuelle sans quitter le théâtre. Il réalise undocumentaire sur Daniel Mesguich intitulé Corneille, Mesguich: L´aventure de la langue, ainsi que plusieursautres films vidéos et captations de spectacles vivants.Le cinéma ainsi que la musique restent toujours ses grandes passions, elles l’amèneront donc toutnaturellement au Baiser de la Femme araignée de Manuel Puig, hymne musical à la liberté, hommage aucinéma et au pouvoir des histoires.En 2009 il créé Drink me, Dream me (Alice au Pays des Merveilles)es) de Lewis Carroll ; spectaclemusical conçu comme un opéra parlé.Début 2009, il s’oriente naturellement vers celui qui a traité le théâtre comme du cinéma et le cinémacomme du théâtre : R.W. Fassbinder. Au CDR de Haute <strong>Normandie</strong>/Théâtre des deux Rives, il présente en mai2009 la première étape de travail Le Village en Flammes et un documentaire théâtral sur l’œuvre de Fassbinderintitulé Feu.En 2010, L’Opéra de Rouen fait appel à lui et lui confie la mise en scène de l’opéra bouffe L’île deTulipatande Jacques Offenbach qui sera créé en juin 2010.En février 2013, il mettra en scène une autre œuvre lyrique : L’enlèvement au Sérail de Mozart àl’Opéra de Rouen.En 2010 il met en scène Le Tableau de Victor Slavkine, qui sera présenté dans le cadre du Festivald’Avignon off 2011.Pour les saisons 2011-2012 et 2012-2013, il travaille autour d’un Triptyque Fassbinder. Le premiervolet, Le Village en Flammes a été créé le 20 octobre 2011 au Volcan – Scène Nationale du Havre. <strong>Les</strong> <strong>Larmes</strong>amère de Petra Von Kant seront créées en février 2013 à DSN – Dieppe Scène Nationale. Une action artistiqueet pédagogique autour du Bouc sera menée tant dans les établissements scolaires que sociaux autour de laquestion du groupe et du bouc émissaire.


Thierry VareilleCréateur LumièresPassionné par la dramaturgie de la scénographie et de la lumière, ilmène une réflexion sur une utilisation de la vidéo projetée commetechnique d’éclairage ou de scénographie, et sur l’animation de la lumièrepar la projection de motifs abstraits peints sur verre.Il collabore comme scénographe ou réalisateur lumière notamment avec Danielle Boutillon(Chanteuse lyrique), Didier Capielle (Cie Barbaroque), Violaine de Carné (Cie Le T.I.R. et la Lyre) MarevaCarrassou, Ahala Ghosn (Cie La Poursuite), Léonore Chaix (Cie de la Demoiselle), Marianne Clevy(Théâtre Avril), Alban Couleau (Cie O’navio), CRMT du Limousin (Olivier Durif), Yann Dacosta (Cie duChat Foin), Adrien Ledoux (cie Labadi), Michel Deneuve et Marc-Antoine Millon (ensemble Hope), PierreDeschamps (conteur), Filip Forgeau (La Cie du Désordre), Colette Froidefond (Théâtre du Sorbier),Thomas Gornet (Cie du Dagor), Yann Karakio et Maryline Lagrafeuil (Cie Chamboulive), Didier Kowarsky(conteur), Adrien Ledoux (Cie L'abadis), Jean-Marie Lejude (Cie L’œil du Tigre), Le Maxiphone (collectifde musiciens), Lionel Parlier (Cie de l’Arc), Philippe Ponty et Marie-Pierre Bézanger (Bottom théâtre),Fred Pouget (compositeur) Damien Ricour (théâtre de l'Aiguillon), Laurent Savalle (Cie ça va aller),Nieke Swennen (Cie Invivo), Dominique Wittorski (auteur, réalisateur, cie La Question du Beurre) …Environs 80 créations, théâtre, danse, musique...Il œuvre également dans le domaine des Arts Plastiques avec le Festival d'art plastique « Qu'Artiers Libres 2003 » à la Souterraine. Projet Trobar 2002 : mise en lumière et installations lumières de13 espaces et édifices sur 13 communes de la Haute Corrèze, en qualité d'assistant du plasticien MarcOliviero. Château de Grignan 2006 (Drôme) : mise en lumière automatisée d'une exposition de fauteuilsd'époques ; de l'Architectureavec la réalisation d'une étude de plan lumière pérenne de plusieursédifices et sites historiques pour le compte du syndicat mixte de Mont et Barrages en Haute Vienne ; del'Expositionavec la mise en lumière d'exposition : Georges Rousse, Patrick Faigenbaum, VincentFloderer, Exposition décentralisée du Musée du Quai Branly au château de Sédières : « Masques »,« Peintures Aborigènes d'Australie ».


<strong>Les</strong> ComédiennesLaëtitia BotellaParallèlement à ses études en Lettres Modernes à la Sorbonne Paris IV, elle seforme au Conservatoire du XVème puis au Conservatoire Xème arrondissement deParis. En 2008, elle fonde la Compagnie <strong>Les</strong> Nuits Vertes, avec laquelle elleprésente en 2011 sa première mise en scène Le Chant du tournesol d’Irina Dalle.Elle travaille également au Centre Dramatique Régional de Haute-<strong>Normandie</strong> àRouen avec Brigitte Jacques-Wajeman, Catherine Delattres, Élizabeth Macocco,Laurent Frechuret, Jérôme Hankins (Le Numéro d’équilibre). En 2010 elle estassistante de François Sarhan pour l’opéra de chambre Lear, a King (dans le cadred’automne en <strong>Normandie</strong>). Elle travaille actuellement avec la compagnie MégaPobec, Pierre Grammont, Thomas Germaine, ainsi que Yann Dacosta dans lescréations En attendant la récré et Drink me Dream me. En 2012, elle présentera LeChant du Tournesol d’Irina Dalle qu’elle met en scène.Anne BuffetAprès sa formation au Conservatoire de Rouen ( 1 er prix) , elle travaille sous ladirection de Catherine Delattres des textes de Goldoni et pour le théâtre des DeuxRives, avec Alain Bézu et Catherine Dewitt, Molière et Racine. Elle travailleégalement dans le Limousin avec la Compagnie de David GauchardL’Unijambiste, notamment dans un monologue d’Alan Benett, Talking Heads. Ellepoursuit sa formation aux côtés de Simon Abkarian, Maurice Bénichou, NilsArestrup. En 2002, elle fait l’école Internationale de Mouvement Jacques Lecoq,et entre dans la compagnie de Philippe Awatt : Le Feu Follet, avec qui elle jouedans trois créations (Brecht, Gelderold, Schwartz) Le Roi Nu s’est jouédernièrement au Théâtre de la Tempête en 2010.En 2008 elle entre à la Femis dans la section écriture de scénario de longmétrage,et produit régulièrement des court-métrages qu’elle réalise.Elle a joué également dans plusieurs court-métrage de Franck saint Cast, et en2008 elle tient un rôle récurrent dans une série sur France 2, Mademoiselle, avec Julie Ferrier.Jade CollinetFormée à l’Ecole Supérieure d’Art Dramatique de Paris où elle travaille notammentavec Jean-Claude Cotillard, Marie-Christine Orry, Christophe Patty, le théâtre duMouvement et Paul-André Sagel.Elle participe aux 7èmes Rencontres de l'ARIA en Corse ainsi qu’à différents festivalssous la direction de Jany Gastaldi, Sharmila Roy, Emmanuelle Cordoliani etStéphane Mir. Elle développe quelques numéros de clown (théâtre national d’AbuDhabi 2009), travaille le masque au sein de la compagnie La Strada Dell’Arte(Saint-Cyr, La Grande Dame, Robin des Bois, Un pour tous tous pourris !), et lamarionnette avec Christian Chabaud (La Conférence des Papillons).Elle travaille principalement en création, avec la compagnie Dawa (Apparemmentpas, Le Bonheur, Histoire de Roméo et Juliette) et la compagnie Illico Echo issue de l’école Lecoq (<strong>Les</strong> Piedsdans le Plat - en 2012 au Festival International d’Istanbul)Elle joue sous la direction de Laurent Gutmann (Le Cerceau de Victor Slavkine), Gloria Paris (<strong>Les</strong> Amoureuxde Carlo Goldoni) et Francis Freyburger avec qui elle crée le texte multiprimé de Sabine Tamiser, Sad Lisa.Elle participera prochainement à un projet initié par le philosophe Bruno Latour sur la question de la scienceau théâtre (Gaia Global Circus).


Hélène FrancisciElle s’est formée à l’Ecole du Théâtre national de Chaillot, au Conservatoire àrayonnement régional de Rouen, à l’Ecole du Théâtre des deux rives (Alain Bézu) eta suivi des stages avec Catherine Anne, Pierre Debauche, Robin Renucci, BrigitteJaques-Wajeman, Mario Gonzalès, Claire Lasne, Claudia Stavisky, Michel Lopez etSaskia Cohen Tanugi.Au théâtre, elle travaille sous la direction de L. Berger (Le baladin du mondeoccidental, Le suicidé), Sophie Lecarpentier (Une année sans été, <strong>Les</strong> rencontréesdu bel hasard, Le jour de l’italienne et L’Epreuve), Fabienne Rouby (Orénoque),Catherine Delattres (Le Cid, <strong>Les</strong> serments indiscrets), P. Vial (El Campiello, Lemariage de Figaro), Eric Petitjean (Vous avez dix diablogues, Céleste, gouvernantede Mr. Proust) Yann Dacosta (Drink me, Dream me). Elle est également formatricede lecture à voix haute et intervient au sein des bibliothèques, hôpitaux, en milieu associatif et dans lemonde de l’édition. Avec son Cabaret Littéraire, elle sillonne la France accompagnée par Vincent Bénard aupiano.Lisa PeyronA sa sortie du Lycée Expérimental de Saint Nazaire, Lisa Peyron rencontre le théâtrede rue, et travaille au sein de différentes compagnies.Elle intègre ensuite le théâtre du Jour, école supérieure d'art dramatique etcomédie musicale, théâtre-école Françoise Danell, Pierre Debauche, à Agen. Elle yjoue, notamment sous la direction de Robert Angebaud (La vie parisienne) et PierreDebauche (<strong>Les</strong> amants puérils, Supplément au voyage de Bougainville), chante,met en scène et aborde la création lumière.Elle entre ensuite au compagnonnage, GEIQ théâtre en Haute-<strong>Normandie</strong>, auCentre Dramatique Régional de Haute-<strong>Normandie</strong>, où elle participe à différentsstages et créations théâtrales, avec notamment, Catherine Delattres, Bernard Rozet,Thomas Jolly, Sophie Lecarpentier.Elle jouera tout l'été 2011 dans La Dame de chez Maxim, mis en scène par Bernard Rozet et à partir de lasaison prochaine sous la direction de Jefferson Desmoulin, dans Electre ou la furie des Chiennes.Maryse RaveraComédienne au Théâtre des 2 Rives de 1974 à 1985, Maryse Ravera a jouéMarivaux, Goldoni, Manet, Corneille, Strindberg, Tchekhov, Molière sous la directionde Alain Bézu, Bertrand Bonvoisin, Michel Bézu et Claude Juin.Elle a également travaillé Arthur Schnitzler avec le Théâtre de la Canaille,Tennessee Williams avec le Théâtre de la Chamaille, Roger Vitrac avec La PieRouge, Thomas Bernhard avec Bagages de Sable…A partir de 1991, son activité de comédienne et d’assistante à la mise en scène sedéveloppe essentiellement avec la Compagnie Catherine Delattres qui alterne lespièces du répertoire et les textes contemporains: Léautaud, Carballido, Scarron,Tennessee Williams, Labiche, Sarraute, Goldoni, Marivaux, Gombrowicz,Jouanneau, Tchekhov, Feydeau.


Planning de CréationCréation11 au 18 avril 2012 : Résidence DSN – Dieppe Scène Nationale14 au 19 octobre 2012 : Résidence L’Archipel - Granville27 octobre au 9 novembre 2012 : Résidence Théâtre d’Arras8 au 15 décembre 2012 : Résidence DSN – Dieppe Scène Nationale4 au 13 février 2013 : Résidence DSN – Dieppe Scène NationaleTournéeCréation le jeudi 14 février 2013 – DSN – Dieppe Scène NationaleSaison 2012/2013DSN – Dieppe Scène NationaleThéâtre d’Arras,L’Archipel - GranvillePrintemps de RouenTournée en cours…


Budget de CréationBP <strong>Les</strong> <strong>Larmes</strong> amères de Petra Von KantDEPENSES2 mois de répétitionsBrut Charges Honoraires Total6 artistes interprètes 24 000 13 920 37 9201 metteur en scène 6 000 3 480 9 4801 assistant metteur en scène 4 000 2 320 6 3201 costumière 6 000 4 020 10 0201 créateur lumière 6 000 4 020 10 0201 régisseur 3 000 2 010 5 0101 scénographe constructeur 4 000 2 680 6 6801 scénographe 6 000 6 000Administration - Production 5 000 1 750 6 750Chargée de diffusion 5 000 5 000sous-total 1 58 000 34 200 11 000 103 200Achats, prestations, diversCostumes + maquillage 5 000 5 000Scénographie & Accessoires 10 000 10 000Régie (catering, petit matériel) 2 000 2 000repas+hébergement 27 300 27 300transports 4 000 4 000Communication 3 000 3 000frais administratif (assurances,…) 500 500Sous-total 2 51 800TOTAL CREATION 155 000FINANCEMENTSubventionsDrac Haute-<strong>Normandie</strong> (2012-2013) 40 000 40 000Région Haute-<strong>Normandie</strong> (2012-2013) 40 000 40 000Ville de Rouen 10 000 10 000Conseil Général 76 10 000 10 000Sous-total 1 100 000CoproducteursCoproducteurs en attente 20 000Théâtre d'Arras 10 000DSN - Dieppe Scène Nationale 10 000L'Archipel - GranvilleLe Volcan - Le Havre 15 000Sous-total 2 55 000TOTAL FINANCEMENT 155 000


ContactCompagnie Le Chat Foin18 rue Georges d’Amboise – 76 000 Rouenwww.ciechatfoin.comMarielle Julien Administratrice09 82 39 64 20 /ciechatfoin@live.frClaire Dupont Chargée de diffusion06 66 66 68 82 /claire.dupont@productionstheatrales.com

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