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40 / N°182 / novembre 2010 / la terrassedanseMCJP_noism_terrasse_122Lx182H_C2:Projet 19/10/10 12:32 Page 1CONCEPTION GRAPHIQUE · Graphique-lab / PHOTO · © Kishin ShinoyamaEn somme !chorégraphie Marion Lévytexte Fabrice MelquiotCie Didascalie12|11 20|11Le Monfort | ThéâtreÉtablissem<strong>en</strong>t culturelde la Ville de Paris106, rue Brancion, 75015 Paris01 56 08 33 88 | www.lemonfort.frterrasse-somme.indd 1 14/10/10 15:43:01JEUDI 2> SAMEDI 4DÉC 201020HNINASACRIFICEMATÉRIALISÉ(VER. BLACK)MAISON DE LA CULTUREDU JAPON À PARIS101bis, quai Branly75015 ParisM° Bir-HakeimRER Champ de Marswww.mcjp.frRéservation >01 44 37 95 95AVEC LE SOUTIEN DETHE TOKYO CLUB, SHISEIDO CO., LTD.ET DE L’ASSOCIATION POUR LA MCJPCHORÉGRAPHIE > Jô KanamoriNoism 1chorégraphe a écouté les bruissem<strong>en</strong>ts de la citérésonner dans les corps, les a reliés à des s<strong>en</strong>sationsphysiques, à la spatialité de la mémoire. Sur le plateaunu, les huit danseurs boug<strong>en</strong>t et sont bougés,transform<strong>en</strong>t la scène <strong>en</strong> zone instable où les gestes,déplacem<strong>en</strong>ts et métamorphoses r<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t visible cetinvisible mouvant de la ville.Gw. DavidGiant City, chorégraphie de Mette Ingvarts<strong>en</strong>.Du 18 au 20 novembre 2010, à 20h30, dans le cadredu Festival d’Automne à Paris. Théâtre de la Citéinternationale, 17 boulevard Jourdan, 75014 Paris.R<strong>en</strong>s. 01 43 13 50 50 et www.theatredelacite.comou 01 53 45 17 17 et www.festival-automne.com.Résistanceau droit////// François B<strong>en</strong> Aïm ////////////////////////////////////////////////Une pièce de François B<strong>en</strong> Aïm quianime notre propre capacité àrésister dans le grondem<strong>en</strong>t et letumulte de la vie.Un groupe aux prises avec la posture du guerrier selonFrançois B<strong>en</strong> Aïm.Engagés dans un parcours de compagnie àdouble tête, Christian et François B<strong>en</strong> Aïm n’<strong>en</strong>mèn<strong>en</strong>t pas moins des projets de création personnels.Initiée par Christian avec You’re a bird, now !,et conduite par François sur cette Résistance audroit, cette libre échappée ne trahit pas les fondem<strong>en</strong>tsde la compagnie : une danse basée sur uncorps physiquem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>gagé, un propos qui puisedans des actes, des histoires, des événem<strong>en</strong>ts.Résistance au droit invite quatre danseurs et unfilm à parler des attitudes de chacun d’<strong>en</strong>tre nousà faire valoir son bon droit, et pr<strong>en</strong>d la postureinverse. Mais résister à son droit, c’est aussi danscette pièce se glisser dans la peau d’un guerrier,comme une « espèce <strong>en</strong> voie de disparition »,prompte à tous les débordem<strong>en</strong>ts que peut offrirle plateau.N. YokelRésistance au droit, de François B<strong>en</strong> Aïm,le 26 novembre à octobre à 20h30 à la Ferme deBel ébat, 1 place de Bel-ébat, 78000 Guyancourt.Tél. 01 30 48 33 44.Le <strong>La</strong>cdes Cygnes////// Ballet de l’Opéra de Paris /////////////////////////////////////Depuis 1895, la figure du cygnehante l’imaginaire de la danseuseclassique.Le <strong>La</strong>c des cygnes par le Ballet de l’Opéra national de//// pour recevoir la terrasse par internet, <strong>en</strong>voyez un mail à : la.terrasse@wanadoo.fr <strong>en</strong> objet : recevoir la terrasse ////ParisEn 1895, Marius Petipa repr<strong>en</strong>d la partition du <strong>La</strong>cdes Cygnes de Tchaikovski, créée <strong>en</strong> 1877. Il <strong>en</strong> faitun chef-d'œuvre, dont la version de Noureev – queprés<strong>en</strong>te aujourd’hui le Ballet de l’Opéra – donne unelecture freudi<strong>en</strong>ne : le prince Siegfried, qui fuit la réalité,découvre un lac imaginaire et tombe amoureuxd’Odette, transformée <strong>en</strong> cygne blanc par un mauvaisgénie. Il jure de l’épouser. Mais il tombe <strong>en</strong>suitedans le piège d’Odile, la fille du génie, qui pr<strong>en</strong>dl’allure d’un cygne noir : trompé par la ressemblancedes deux femmes, il lui offre son amour et provoquela mort d’Odette. <strong>La</strong> danseuse principale incarned’abord la femme-cygne, <strong>en</strong> pleine métamorphose,<strong>en</strong>tre deux états ; puis elle devi<strong>en</strong>t Odile et investit uncaractère on ne peut plus différ<strong>en</strong>t. Un défi physiqueet dramatique, qui donne toute la mesure du tal<strong>en</strong>tdes interprètes. M. ChavanieuxLe <strong>La</strong>c des cygnes, par le Ballet de l’Opéra nationalde Paris, du 29 novembre au 5 janvier à l’OpéraBastille, 75012 Paris. Tél. 08 92 89 90 90<strong>en</strong>treti<strong>en</strong> / Marion LévyEn somme !Marion Lévy ne dort pas. D’un trouble quotidi<strong>en</strong>, elle a imaginé unspectacle <strong>en</strong> collaboration avec l’auteur Fabrice Melquiot. Un voyagecomme un rêve, propice à l’abandon…<strong>La</strong> thématique du spectacle est pour chacuntrès évocatrice. Mais comm<strong>en</strong>t avez-vousimaginé son pot<strong>en</strong>tiel artistique ?Marion Lévy : C’est <strong>en</strong> écoutant les médecins, quim’ont raconté les symptômes des troubles du sommeil,et leur manifestations physiques : la cataplexie,les chutes, la narcolepsie, les apnées du sommeil, lesyndrome des jambes sans repos… J’ai essayé detransposer cela <strong>en</strong> mouvem<strong>en</strong>ts, à partir des termessci<strong>en</strong>tifiques. Il s’agissait de voir comm<strong>en</strong>t je pouvaisles digérer et les restituer avec mon métier.Après ce travail de corps, pourquoi avoir faitappel à un auteur ?M. L. : Depuis très longtemps je travaille avecdes metteurs <strong>en</strong> scène de théâtre. Il m’a sembléassez évid<strong>en</strong>t d’associer un auteur, pour transformercette matière sci<strong>en</strong>tifique dont je m’abreuvais<strong>en</strong> matière poétique. Fabrice Melquiot a d’abordcomm<strong>en</strong>cé à m’<strong>en</strong>voyer des textes. Mais assezvite il a eu <strong>en</strong>vie de travailler différemm<strong>en</strong>t – sansrépondre à une commande sur la narcolepsie oula cataplexie –, désirant que le texte naisse des© Phil Journécorps. On s’est donc mis <strong>en</strong>semble <strong>en</strong> studio. Sontexte est sorti de nos mouvem<strong>en</strong>ts.Comm<strong>en</strong>t utilisez-vous cette matière surscène ?M. L. : Le spectacle comm<strong>en</strong>ce par une confér<strong>en</strong>cesci<strong>en</strong>tifique. Petit à petit il va de plus <strong>en</strong> plus dansle corps, comme vers la nuit profonde, les cauchemars,et la part d’animalité qui peut surgir. Il y a troisdanseurs et deux comédi<strong>en</strong>s, dont l’un est zoomorphe,et j’avais <strong>en</strong>vie que tous mes personnages setransform<strong>en</strong>t, évolu<strong>en</strong>t tout au long du spectacle.J’ai essayé de faire se r<strong>en</strong>contrer la musicalité dumouvem<strong>en</strong>t et la musicalité du texte : parfois le texteest dit <strong>en</strong> dansant, ou bi<strong>en</strong> seul, ou projeté… Celacomm<strong>en</strong>ce comme au théâtre, puis le texte r<strong>en</strong>tredans les corps, ou le texte est expulsé des corps.Cela traduit-il quelque chose de votre parcours,où s’éloigne-t-on, avec ces projectionsimaginaires, de l’autobiographie ?M. L. : En traversant d’autres corps que le mi<strong>en</strong>,ça s’est transformé. Avec eux, j’ai ouvert d’autres© Maurizio Petrone / Opéra national de Paris© D. R.© D. R.la terrasse / novembre 2010 / N°182 / 41danseLe <strong>La</strong>cdes Cygnes////// Ballet Tchaikovski de Perm //////////////////////////////////Le chef-d'œuvre de Petipa monté parune étoile du Kirov.Le <strong>La</strong>c des cygnes par le Ballet de Perm. © Anton ZavyalovDeux <strong>La</strong>cs des Cygnes sont à l’affiche au mois d<strong>en</strong>ovembre : celui de l’Opéra de Paris et celui du BalletTchaikovski de Perm. C’est l’occasion de plongerdans l’un des plus grands plaisirs qu’offre le balletclassique : celui de la variation et de la relecture d’uneœuvre, à la fois préservée au sein d’un répertoire,et constamm<strong>en</strong>t réinv<strong>en</strong>tée. <strong>La</strong> compagnie russe,fondée il y a 135 ans, danse Le <strong>La</strong>c des cygnesdepuis 1931, et <strong>en</strong> a monté plusieurs versions différ<strong>en</strong>tes.<strong>La</strong> production qu’elle propose à Pontoiseest signée Natalia Makarova, imm<strong>en</strong>se danseuseétoile qu’on applaudissait notamm<strong>en</strong>t au Kirov : c’esttoute la tradition russe, unissant la rigueur techniqueà la puissance théâtrale et émotionnelle, que nousapporte le Ballet de Perm. M. ChavanieuxLe <strong>La</strong>c des cygnes, par le Ballet Tchaikovski de Perm,le 17 novembre à 20h30 et le 18 novembre à 19h30à l’Apostrophe/Théâtre des Louvrais, place de la Paix,Pontoise. Réservations : 01 34 20 14 14Nuda Vita////// Carlotta et Caterina Sagna ///////////////////////////////////<strong>La</strong> réunion des sœurs Sagna ausein d’une seule et même compagniepr<strong>en</strong>d forme dans cette nouvellecréation.Ensemble ou séparém<strong>en</strong>t, Carlotta et CaterinaSagna ont m<strong>en</strong>é chacune leur barque sur lesrives de la danse et du théâtre, <strong>en</strong> accostantd’ailleurs, très souv<strong>en</strong>t, au Théâtre de la Bastille.« Cela comm<strong>en</strong>cecomme au théâtre,puis le texte r<strong>en</strong>tredans les corps, oule texte est expulsédes corps. » Marion Lévyportes. Il y a eu une souffrance pour moi, maisdepuis le spectacle, je dors beaucoup mieux !On ress<strong>en</strong>t de la difficulté, mais aussi du plaisirà s’allonger dans un grand lit, avec toute la douceurdu duvet, de la couette. <strong>La</strong> scénographieinvite à cela, et petit à petit, les mouvem<strong>en</strong>ts© D. R.On ne change pas un tel équipage, même s’il estdésormais réuni sous le même drapeau. Nuda Vitaest par ailleurs une histoire de famille ou de clan,saisie par quatre personnages. On y bavarde, ony échange des banalités, on construit ses relationssur une médiocrité acceptée par tous. Mais,comme toujours avec la mécanique Sagna, leschoses bi<strong>en</strong> huilées ou trop conv<strong>en</strong>ues cach<strong>en</strong>t unmal-être lat<strong>en</strong>t. Cette famille bi<strong>en</strong> trop lisse, bi<strong>en</strong>trop familière à nos yeux, verse peu à peu dans lamonstruosité, quand l’être <strong>en</strong>semble produit unemicro-société où même les conv<strong>en</strong>tions socialesou l’éducation n’ont plus lieu d’être. N. YokelNuda Vita, de Carlotta et Caterina Sagna, du 17au 25 novembre à 21h, le dimanche à 17h, relâche le22, au Théâtre de la Bastille, 76 rue de la Roquette,75011 Paris. Tél. 01 43 57 42 14.Bitter sugar////// Raphaëlle Delaunay /////////////////////////////////////////////<strong>La</strong> danseuse et chorégrapheRaphaëlle Delaunay libère lessaveurs douces amères de la dansejazz dans une revue contemporaine.Raphaëlle Delaunay se réapproprie les codes de ladanse jazz.Lindy hop, fox trott, shim sham… ces mots déjàswingu<strong>en</strong>t à tue-tête et forc<strong>en</strong>t l’<strong>en</strong>train des jambespar leur joie communicative. « En découvrant lafameuse scène de danse des lindy hoppers dans lefilm Hellzapoppin (H. C Potter, 1941), j’ai eu le désird’aller visiter les danses sociales de la communautéafro-américaine des années 20/30 » confie RaphaëlleDelaunay. Formée à l’Opéra de Paris, elle s’est frotté<strong>en</strong>otamm<strong>en</strong>t à l’art de Pina Bausch, Jiri Kylianou Alain Platel avant de passer à la chorégraphie.Dans Bitter sugar, elle gratte sous le plaisir virtuosedes danses jazz pour révéler les tonalités insolem-sont contaminés par le décor. De la dureté onpasse à l’abandon. C’est la r<strong>en</strong>contre du trèsintime et du commun, du singulier et du pluriel.On a une relation très intime et très personnelleavec son sommeil, et <strong>en</strong> même temps c’estce qui nous réunit tous. Dans le spectacle ontrouve des mom<strong>en</strong>ts de solitude et des mom<strong>en</strong>tsoù tout le monde est rassemblé dans quelquechose de commun.Propos recueillis par Nathalie YokelEn somme ! de Marion Lévy, du 12 au 20 novembreà 20h30, le dimanche à 16h, relâche le lundi, auMonfort Théâtre, parc Georges Brass<strong>en</strong>s, 106 rueBrançion, 75015 Paris. Tél. 01 56 08 33 88.//// VOUS CHERCHEZ UN JOB éTUDIANT, éCRIVEZ-NOUS SUR la.terrasse@wanadoo.fr //// V<strong>en</strong>dredi 5 novembre à 20h30Michèle-Anne de MeySinfonia eroïcaMercredi 17 novembre à 20h30Gregory Maqoma Southern comfort& Sidi <strong>La</strong>rbi Cherkaoui Bound(création 2010)Samedi 20 novembre à 20h30,Dimanche 21 novembre à 16h30Pierre Rigal – Compagniedernière minute AsphalteRER A - Station Nanterre-VilleInformations 39 92Location par Internetwww.nanterre.fr/Envies/Culture(paiem<strong>en</strong>t sécurisé par carte bancaire)Autres points de v<strong>en</strong>te : magasinsFnac-Carrefour 0892 68 36 22ou www.fnac.comMercredi 15 décembre à 20h30Hiroaki UmedaHaptic & Adapting for distorsionEt aussiles Bobines du mardi à 19h :série de portrait <strong>en</strong> imagesde stars de la danse :Sidi <strong>La</strong>rbi Cherkaoui (mardi9 novembre), Rudolf Noureev(mardi 7 décembre) et PhilippeDécouflé (mardi 11 janvier).8, rue des Anci<strong>en</strong>nes-Mairies 92000 Nanterre

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