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m6canique par les 6tudiants fr~quentant les 6tablissements frangais. Au
troisidme rang dans 1'ordre d'importance, on trouve une combinaison de g~nie
minier et gdologique.
Tout comme les am~ricains, les franqais ont commenc6 a s'interroger sur le
bien-fond6 de la formation ainsi dispens6e, eu 6gard aux besoins de la Tunisie
pour son d6veloppement. Nos conversations avec les membres du Service
Culturel et de Coop6ration nous ont ainsi permis d'apprendre que la France
envisage de r~duire d'envircn 50 pour cent le nombre des bourses d'6tudes
alloudes dans le domaine de l'innierie, a compter de 1'ann~e universitaire
1987-1988.
I1 ne faut pas non plus oublier qu'il existe au sein des universit~s
frangaises un fort contingent d'6tudiants tunisiens qui ne sont pas concern6s
par ce programme de bourses d'6tudes. Nous ne disposons pas d'informations
pr6cises sur leur ncmbre ni sur les disciplines auxquelles ils se consacrent.
Canada
Le Programme Canadien d'Allocation de Bourses d'Etudes demeure
relativement modeste, ne concernant A 1'heure actuelle (1987) qu'environ 100
Studiants, inscrits dans diverses disciplines, mais effectuant toutefois en
majorit6 des 6tudes d'ing~nieur. Bien que 'on envisage un l6ger
accroissement des effectifs, le Canada semble surtout s'orienter vers le
d~veloppement d'actions concert~es entre les universit~s canadiennes et
tunisiennes. Le Canada offre 6galement, sur la base de concours, des bourses
d'6tudes au niveau des Provinces.
Autres Donateurs
La Tunisie est aussi engag(e dans des programmes de coop6ration bilat~raux
ou multilat6raux d'allocation de bourses d'6tudes pour les 6lves-ing~nieurs
aupras de pays tels que la Su~de, la Belgique, l'Union Sovi6tique, le Japon,
l'Allemagne de 1'Ouest, et d'autres. Envisagges individuellement, ces
activit~s ont tendance A ne representer qu'une contribution modeste, et
certaines d'entre elles ne sont sanctionnees par aucun dipl~me, comme par
exemple les programmes allemands et japonais. En raison de leur volume
r~duit, elles ne font guare l'objet d'une attention syst~matique de la part du
MESRS et de leurs Ambassades respectives. Toutefois, parce qu'elles
concernent 1'attribution de bourses, et parce que leur financement cst trait6
comme tel par le MESRS, nous avons fait figurer tous ces programmes restreints
dans nos bilans et dans nos projections.
Ii est probable que la contribution totale de ces programmes restreints
soit surestim6e, 6tant donn6 qu'ils visent, dans un certain nombre de cas, au
recyclage d'ing~nieurs d~jA en activit6, ou encore A l'acquisition de leur
part.de sp6cialisations particulieres par la biais de stages de courte cur~e.
A l'issue de nos entretiens avec les repr4sentants des Ambassades concernges,
il est apparu que personne ne pr~voit d'extension des programmes actuels,
hormis peut-6tre les stages 'e courte dur6e organisgs par les allemands. D'une
certaine manidre, ces programmes restreints rentrent plut~t sous la rubrique
des formations assur~es sur le lieu de travail que sous celle des
contributions essentielles A 'accroissement des effectifs des ing6nieurs en
Tunisie.
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