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D'apras les trente 6tudiants consult~s, les autres, selon toute
vraisemblance, vivaient ailleurs dans le pays, od ils avaient dO trouver du
travail. A leur avis, et malgrg la situation actuelle de l'1conomie, tras peu
de leurs anciens condisciples et amis du Proj.t de Transfert de Technologie
devalent 6tre au ch8mage. En r~sum4, il ne semble donc pas exister a 1'heure
actuelle de problame de ch8mage pour les dipl8nis du TTP.
Comme il est indiqug plus haut, la plupart des dipl6m4s du Projet de
Transfert de Technologie avec lesquels nous avons pu rentrer en contact
avaient trouv6 un emploi. Dans chaque ,as, pratiquement, ces dipl8m~s de
retour au pays s'appuyaient sur un r~seau informel d'amis ou de membres de
leur famille pour rep~rer les occasions d'embauche.
En ragle g~n~rale, il n'6tait pas fait appel aux services d'assistance du
Bureau National pour l'Emploi des Cadres (BNEC), non plus qu'aux diverses
branches du Bureau R~gional de l'Emploi (BRE), en raison, nous a-t-on dit, de
leur lenteur et de leur inefficacit6. R6seaux informels et d6marches
individuelles semblent 6tre la regle pour l'ensemble des Tunisiens a la
recherche d'un emploi.
3.4.3 Emploi et Dfmarches pour en trouver
Les organismes du GOT virtuellement concernes par le placement des
4tudiants du Projet de Transfert de Technologie sont:
Le MESRS - responsable de l'enseignement sup6rieur et de la recherche.
Le placement des dipl8m~s n'entre pas, semble-t-il, dans le
cadre de ses activit~s.
La MUST - responsable de la gestion du Projet de Transfert de
Technologie au niveau des participants. La MUST, en fait,
procure conseils et informations aux 6tudiants de retour au
pays; cette fonction peut 8tre d~velopp~e.
Le BNEC
et le BRE - aux yeux des employeurs, comme de l'avis des futurs
employ6s, les agences de placement d~pendant du Ministare
des Affaires Sociales ne paraissent pas appropri~es au
placement des ing~nieurs.
I1 ressort de nos entretiens avec les employeurs que, dans l'ensemble, les
postes sont obtenus par relations, par candidatures volontaires, et parfois
(surtout dans les Ministares) par insertion d'annonces dans la presse.
Certains employeurs restent 6galement en contact avec les universit~s
tunisiennes, et l'on constate l'organisation de quelques stages d'4t6 r~serv~s
aux 6tudiants. Dans un certain nombre de cas, ceux-ci d~bouchent sur des
emplois permanents. En ragle g~n6rale, les employeurs sont plut6t satisfaits
des m6thodes actuelles de recrutement, et ils s'estiment par la en mesure de
trouver le personnel dont ils ont besoin.
De la part des employ6s interrog6s, et du personnel bien inform6 de la
MUST et du MESRS, on obtient une description des d~marches effectu~es pour
trouver
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