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2 Le MondeDimanche 30 - Lundi 31 décembre 2007DOSSIERLes « hits »de la rentréeFictions, divertissements, magazine : Médiamétrie et NOTAont obervé, sur les écrans de neuf pays, les programmesqui ont le plus séduit ou surpris les téléspectateursLE téléspectateurprend le pouvoir.L’étude menée dansneuf pays (France,Allemagne, Australie,Espagne, Etats-Unis, Italie, Pays-Bas, Royaume-Uni et Suède) parMédiamétrie avec NOTA, le servicede veille des nouveaux programmesdans le monde, montreque l’explosion du Web contraintla télévision à introduire plusd’interactivité dans ses programmes.En 2008, la chaîne américaineNBC lancera « QuarterLife », la première série visibleuniquement sur le Net.Par son caractère ludique, ledivertissement facilite la participationdu public et se prête doncparticulièrement à l’interactivité.La nouveauté de la saison2007-2008 consiste à solliciterles téléspectateurs chez eux. Plusbesoin de venir sur les plateaux.En Suède, la série de STV2,« Sanningen om Marika » proposeainsi au public de décrocherson mobile ou de pianotersur Internet pour retrouver Marika,l’épouse d’un homme politique,disparue le soir de son mariage.Chacun participe à l’enquête,depuis son fauteuil.Dans le registre de la fiction, lesfemmes crèvent l’écran. Agents secretsen 2004, ménagères désespéréesen 2005, elles sont cette saisonà la fois sex-symbols et libérées.Aux Etats-Unis, le succès dela rentrée, « Samantha Who ? »,met en scène une jeune femme devenueamnésique après un accidentet qui doit recommencer savie. Elle découvre ainsi qu’elleétait une vraie garce et tente deconcilier ce qu’elle a été et cequ’elle voudrait être…Les riches font toujours recette.Mais plus question de verserdans les drames familiaux façon« Dallas ». Aux Etats-Unis,des séries comme « Dirty SexyMoney » (ABC) ou encore « GossipGirl » (CW) décortiquent surun ton décalé, les petits soucisde la haute société.Les minorités au sens largesont présentes dans « Chuck »(NBC, Etats-Unis) avec les« nerds », des génies de l’informatiqueasociaux tendance« geeks ». Enfin, vampires etcréatures aux dons surnaturelsne passent pas de mode. Dans« Pushing Daisies » (ABC, Etats-Unis), Ned joue de son pouvoirpour ressusciter les morts…Nicolas Benard« Dirty Sexy Money », une série diffusée sur ABC, aux Etats-Unis,et qui devrait bientôt arriver en France sur Canal+.Un avocat au serviced’une famille douteuseLES RICHES ont bien des soucis.« Dirty Sexy Money » (« Argentsale et sexy »), série de fictiondiffusée aux Etats-Unis sur ABC, etqu’on devrait découvrir bientôt enFrance sur Canal+, suit les turpitudesd’une famille de la haute sociéténew-yorkaise. La richissimetribu des Darling offre 10 millionsde dollars à l’avocat NicholasGeorge (Peter Krause, vudans « Six Feet Under » et « SpinCity ») pour gérer ses affaires.Le jeune idéaliste découvre leguêpier que constitue cette famille,qui a le chic pour se fourrer dansles pires situations. Le patriarche,Tripp Darling, est incarné par unhilarant Donald Sutherland («Commander in Chief ») ; Patrick(William Baldwin), le fils aîné,est candidat au poste de sénateurde New York et amoureux d’untranssexuel ; Karen (Natalie Zea),la fille, accumule les divorces,tandis que le révérend Brian Darling(Glenn Fitzgerald) déverseson puritanisme tous azimuts…Le pauvre Nic George se retrouvehomme à tout faire auservice de cette famille aux mœursdouteuses. Parallèlement, ilenquête sur les circonstancesmystérieuses de la disparitionde son père, jadis au service desDarling… aQuand le téléspectateurmène l’enquête« Sanningen om Marika », diffusé sur la chaîne suédoise SVT2. SVT2MARIKA, la jeune épouse d’uncélèbre homme politique, disparaîtle soir de son mariage. Gestecriminel ? Fugue ? Vengeance politique? Une enquête est ouvertepour la retrouver. Tel est le pointde départ de « Sanningen om Marika», diffusé sur la chaîne suédoiseSVT2. L’originalité duconcept, qui mêle fiction et divertissement,tient au fait que letéléspectateur est invité à participeraux recherches et à livrer lefruit de ses investigations par téléphoneou Internet. Tous les élémentssont étudiés au cours d’undébat et d’un jeu qui clot chaqueépisode. a