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DIMANCHE 6 JANVIERLe Monde 31Dimanche 30 - Lundi 31 décembre 2007a 23.05 FRANCE 3Les mystères de L’Arche de ZoéMAGAZINEPièces à convictionLe document que propose ce soir lemagazine « Pièces à conviction »devait être diffusé le 21 décembre.Mais ce jour-là débutait à N’Djamena,au Tchad, devant la cour criminelle,le procès des six Françaisimpliqués dans l’« affaire » de L’Archede Zoé. Le magazine avait étédéprogrammé par France 3, qui préféraitattendre la fin du procès pourle diffuser, de peur que les documentsprésentés soient retenus àcharge contre les Français.Pourtant, il ne s’agit pas d’un réquisitoirecontre les membres de L’Archede Zoé. Une équipe de France 3 estallée au Tchad pour tenter de comprendrecomment l’association, devenuesur place Children Rescue, a pupasser pour une ONG, obtenir deslaissez-passer, et l’aide des différentesautorités. Une autre équipe s’est intéresséeau volet français de l’affaire,en s’interrogeant sur les différentssoutiens dont aurait pu disposerl’équipe auprès des autorités.Mais c’est surtout le troisièmereportage qui pouvait interférer avecle procès. Marie-Agnès Péleran, journalisteà France 3, a en effet vécutoute l’« aventure » de l’intérieur.Elle avait pris contact avec L’Archecar elle souhaitait avant tout devenirfamille d’accueil, et a tout filmé,a 11.00 FRANCE MUSIQUEDans le monde de Jacques PrévertRADIOLes greniers de la mémoire« Seuls les critiques, disait-il, savent ceque c’est que la poésie ; les poètes sontles seuls qui l’ignorent. Et le cinéma, estceun art ? oui, mais, qu’est-ce qu’unart ? » Poète, scénariste, Jacques Prévertn’aimait pas se définir ni se livrer– il était la discrétion même, selonArletty – et, pour les deux émissionsqu’elle lui consacre, Karine Le Bail n’apu tirer des archives de l’INA qu’unentretien avec Georges RibemontDessaigne, en 1950, consacré au cinémaet un autre, de 1959, avec AlbertRiera. Il s’agit en fait d’une autobiographiepréalablement écrite et lue àl’antenne selon l’usage du temps.Mais cela nous vaut des souvenirsd’enfance qui vont bien au-delà del’anecdote. Ainsi cet ivrogne croisé aubois et qui hurlait : « Dépêchez-vous demanger sur l’herbe, un jour ou l’autre,c’est l’herbe qui mangera sur vous. »Ou bien : « C’étaient toujours les ruesLundi 24 décembre : Alain Péligat, Emilie Lelouch et Eric Breteau,de L’Arche de Zoé, à leur sortie du tribunal de N’Djamena. AFPdepuis le début. Les premières réunionsavec les familles d’accueil, lespréparatifs, l’avion pour le Tchad,l’arrivée et l’installation du villagepour enfants à Abéché. Puis l’arrivéedes « orphelins », les liens qui senouent. Peu à peu, elle laisse apparaîtreses doutes concernant les motivationsréelles de l’équipe. Lesenfants viennent-ils réellement duSoudan voisin ? Sont-ils bien orphelins? Ceux qui les amènent dans lecamp savent-ils leur véritable destination? Eric Breteau et EmilieLelouch, les deux principaux acteursde L’Arche, sont-ils seulement naïfs,Il écrivait des poèmes et Kosma,Auric, Eisler, Bessières ou Grollachoisissaient ceux qui les inspiraient.STUDIO LIPNITZKI/ROGER-VIOLLETdes plus pauvres quartiers qui avaientles plus jolis noms. [...]C’étaient sûrementles pauvres qui les avaient trouvés,ces noms, pour embellir les choses. »Toute sa vie, Prévert a préservé cetteingénuité du regard. « Il est le gardienont-ils été manipulés, ou leur démarches’inscrit-elle dans une opérationplus complexe ?Le témoignage de Marie-AgnèsPéleran ne permet pas de trancher,mais la journaliste ne peut cependantdissimuler son malaise et préfère cesserde filmer le dernier jour, celui, enprincipe, de l’évacuation vers la Francedes 103 enfants, mais qui seracelui de l’arrestation des membres deL’Arche par la police tchadienne.Marie-Agnès Péleran répondra auxquestions d’Elise Lucet sur le plateaude « Pièces à conviction ».Olivier Zilbertinde notre enfance, disait Jean-Louis Barraultdans une présentation historiquequi ouvre l’émission. Il a le couragede ne pas respecter ce qui n’est pasrespectable. »Sa première chanson, Les Animauxont des ennuis, mise en musique en1928 par une amie d’enfance, ChristianeVerger, ne doit pas faire croire àune activité de parolier. Prévert écrivaitdes poèmes et les compositeurs(Kosma, Auric, Eisler, Bessières,Grolla) choisissaient ceux qui les inspiraient.Une affinité plus profondedevait le lier avec Joseph Kosma dès1935 avec une chanson dont la musiqueterriblement tranquille contrasteavec la véhémence du propos, Alabelle étoile, qui trouvera place dansLe Crime de M. Lange. Aux côtésd’une cinquantaine de mélodies(Les Feuilles mortes, Barbara), on doitplacer Le Tendre et Dangereux Visagede l’amour, de Maurice Thiriet, immortaliséaussi par Cora Vaucaire.Gé. C.a 1.20 FRANCE 3La BelleEspionneFILMRaoul Walsh (EU, 1953, v.o.,90 min). Avec Yvonne De Carlo,Rock Hudson, Maxwell Reed.En 1803, Napoléon(Gérard Oury) s’apprêteà envahir l’Angleterre.A Guernesey, île anglonormande,le pêcheurGilliatt (Rock Hudson),qui fait de la contrebande,accepte de mener enFrance, à la place du loucheRantaine (MaxwellReed), une jeune femme,Drouette (Yvonne de Carlo),qui trouve un prétexteromanesque pour cevoyage. Mais, en venantprendre une livraisonde cognac au châteaud’Avranches, Gilliattdécouvre que Drouettea pris l’identité de lacomtesse de Lemusat,pour obtenir du généralLatour (Keith Pyott), chefdu service d’espionnagefrançais, des informationssur le plan de débarquementen Angleterre. Il laprend pour une espionnefrançaise et la kidnappepour la renvoyer au capitainedu port de Guernesey.Mais elle revient.Le scénario de BordenChase pour ce film d’aventuresintitulé Sea Devilsfait vaguement référenceaux Travailleurs de la mer,de Victor Hugo, avecle nom de Gilliatt et desallers et retours en mer.Du point de vue historique,il est abracadabrantavec ses quiproquos, unpersonnage de traître etdes mensonges à ne pluss’y retrouver.Mené dans le rythmedynamique cher à RaoulWalsh, le film prend nettementparti pour l’Angleterre.Gérard Oury enNapoléon et le surréalisteJacques B. Brunius enFouché, ce n’est pastriste ! Ce divertissementest relevé par de bellesimages en Technicolor,la composition de RockHudson en costaud bronzéet, surtout, la plastique,la séduction et la sensualitéd’Yvonne De Carlo.J. S.

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