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a 20.45 CINECINEMA CLASSICMonsieurVerdouxFILMCharles Chaplin (EU, 1946, N., v.m., 120 min).Avec Charles Chaplin, Martha Raye, IsabelElsom.Une pierre tombale dans un cimetière: « Henri Verdoux 1880-1937 ».La voix off du mort annonce sonhistoire. Dans le nord de la France,la famille Couvais s’inquiète de neplus avoir de nouvelles d’une dessœurs, Thelma, qui a épousé uninconnu, dont elle avait envoyé unephoto, et qui a vidé son compte enbanque. Dans la région de Nice, uncertain M. Varnay (CharlesChaplin) cueille les roses de sonjardin tandis qu’une fumée noires’élève d’un incinérateur.Varnay reçoit la visite d’une grandebourgeoise parisienne, M me Grosnay(Isabel Elsom), qui veut acheterune maison de campagne. Varnaylui fait des avances amoureusesqu’elle décline, offusquée. Puis,ayant besoin d’argent pour une affairede Bourse, ledit Varnay s’en va àCorbeil, chez sa revêche épouse,Lydia (Margaret Hoffman), qu’ilconvainc de retirer sa fortune de labanque, sous prétexte d’un krach.Le lendemain matin, il n’y aura plusqu’une tasse sur la table du petitdéjeuner…a 20.40 FRANCE ÔPas dequartierSPECTACLEKarim Samai (Fr., 2007).Dans le grand festival Chaplin,offert par la chaîne câblée, on peuts’attarder sur Monsieur Verdoux,premier film où l’auteur-acteur sesépare de son mythique personnagede Charlot pour une « comédie demeurtres » dont Orson Wellesaurait eu l’idée. Mais Chaplin avaitl’habitude de travailler seul et ils’inspira, en la changeant d’époque,de l’histoire de Landru.Caissier de banque pendant trenteans et réduit au chômage, époux deMona (Mady Correll) paralysée desjambes, et père d’un petit garçon,Henri Verdoux, depuis un magasinde meubles à Paris, combine, sousdes faux noms, des mariages avecdes veuves riches qu’il dépouillede leur argent et fait disparaître.De la rue à la scène...Né dans la rue il y a prèsde trente ans, le hip-hop necesse de se renouveler. Lesjeunes danseurs privés delieu investissent les esplanades,les abords des centrescommerciaux, les gares.Quelques aînés se sont faitune place sur les scènesdes centres chorégraphiquesou les plateaux desémissions de variétés. Tousévoluent en permanence,comme en témoigne ladiversité des musiques utilisées,du funk au répertoiretraditionnel arabe ou africain,du rap à la musiqueclassique occidentale.Pas de quartier, le spectaclefilmé au Festival offd’Avignon, conçu et dirigépar Eric Checco, ressembleà une comédie musicale hiphop,une revue dansée oùdéfilent d’excellents interprètes,dans une mise en scèneefficace et carrée.Plusieurs composantes de laculture hip-hop s’y retrouvent: plastique, avec l’interventionde graffeurs, sonoreavec les textes scandés et lesboîtes à rythmes humaines,chorégraphique avec laVENDREDI 4 JANVIERCharlie Chaplin en Monsieur Verdoux, gentleman serial killer, commandedes fleurs chez sa fleuriste pour séduire sa prochaine victime…breakdance, le smurf et lesmultiples figures virtuosesdu genre. A l’instar de cemouvement artistique, Pasde quartier mélange desinterprètes aux couleurs dela danse urbaine – blacks,blancs, beurs.La comédie déroule quatrethèmes historiques, enquatre tableaux, depuisl’époque coloniale jusqu’àaujourd’hui. Les premièresimages jouent sur les clichés,avec des personnagesA part l’incinérateur du début, Chaplinn’a pas montré la fameuse cuisinièrede Gambais et il ne prend quetrois identités différentes dont celled’un officier de marine, le capitaineBonheur, qui n’arrive pas – ce sera saperte – à supprimer l’increvable Annabelle(jouée par Martha Raye, la femmecollante du cinéma américain).Transformé en élégant dandy,Chaplin, malgré quelques cabrioleset grimaces, a réalisé, en fait, unesorte de tragédie où il se vengeaitdes « ligues de vertu » féminineslancées à ses trousses et s’en prenaità une société fondée sur les affaires,le crime et la guerre. Cette colèreet cette amertume sont encore plusévidentes aujourd’hui.Jacques Siclierde tirailleurs sénégalais à latenue et au sourire Banania.Les sourires cèdent rapidementplace aux grimaces,quand les blessés rentrentau bled.Autre époque, autre scène: l’arrivée des immigrésrecrutés massivement dansles années 1960. Valises enmain, heureux ou inquiets,ils dansent leur entrée dansla vie nouvelle. Clin d’œil :deux personnages de jeunesfilles musulmanes, voiléesjusqu’aux ongles, retroussentleur masse de tissuspour entamer une danseespiègle et ondulante.Les derniers tableaux sesituent aujourd’hui. Desimages de barres HLM quis’effondrent à coups dedynamite défilent tandisque les hip-hoppeurs s’affrontentdans les « battles», ces défis chorégraphiquesbien réglés. Un mondes’écroule, un autre se batpour exister.Catherine BédaridaLe Monde 23Dimanche 30 - Lundi 31 décembre 2007a 22.45 FRANCE 2Musiquesau cœurcinq étoilesMAGAZINEPour cette période de fêtes,Eve Ruggieri reçoit lamezzo-soprano CeciliaBartoli, la sopranoNatalie Dessay et leténor Roberto Alagna. Cesgrands du chant lyriqueaccompagnent la nouvelleformule de l’émissiond’Eve Ruggieri. Désormais,à la place durendez-vous du lundi soir,« Musiques au cœur »sera diffusée seulementtous les deux mois, endeuxième partie de soirée,à une heure moins tardive.Ces trois vedettes,qu’Eve Ruggieri a suiviesdepuis plusieurs années,et une demi-douzained’autres artistes invités,dont Patricia Petibon et levioloniste Laurent Korcia,parlent de leur métier, deleur passion. NatalieDessay évoque le trac, quila limite et l’aiguillonne àla fois : « Dans ma salle debain, je chante hyper-bien,mais sur scène… »Cecilia Bartoli affirme lanécessité d’un apprentissagerigoureux, afin de nepas rester prisonnière de latechnique. « Il faut beaucouptravailler la techniquepour l’oublier. Quand onchante, on fait de la musique.Le chant, c’est de lapeinture, on cherche des couleurs,des ombres. Et on nepeut pas le faire, si l’on n’apas cette technique. »Malicieusement, entrediscussions et momentsmusicaux, Eve Ruggierisoumet ses invités à unpetit jeu. Elle leur passe enaveugle un extrait d’opéra.A eux de deviner qui estl’interprète. On sourit envoyant ces adultes célèbreset recherchés dans le mondeentier se prendre aujeu. Tout à coup, desexpressions d’enfancepassent sur leur visage.Dans la salle, des spectateursleur soufflent leursréponses, comme à l’école.Et Roberto Alagna n’estpas peu fier de gagner…C. Ba

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