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SOMMAIRE DU CATALOGUE 380 - Librairie historique Clavreuil

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37, rue Saint-André-des-Arts, Paris (6 è ) 151DIX-NEUVIÈME SIÈCLE899- [AUTOGRAPHE] - BONAPARTE (Napoléon J.-Ch.-P., « Plon-Plon »). L.A.S. à Madame Cornu. Paris,ce dimanche, s.d., in-8, 1 pp. ; signée « Napoléon Bonaparte ». (a). {153743} 800 €Lettre adressée à Madame Cornu, filleule de l’Empereur et à son mari, peintre.« Madame, je n’ai pu avoir que des billets des tribunes hautes et j’en suis désolé, je vous en envoie deux. La commissionprésente mon rapport demain (...) ».On peut penser que cette lettre est de 1855, le Prince est alors président de l’exposition universelle, et présente un volumineuxrapport sur celle-ci. Étant toujours resté républicain de cœur, Monsieur Cornu bien que bénéficiaire de la manne impériale,se targue d’opposition. Madame Cornu, elle aussi est républicaine, et boude l’Empereur depuis le coup d’état, mais sansdoute ont-ils des relations moins au moins épistolaires. Cernuschi est évoqué ici.900- [AUTOGRAPHE] - BONAPARTE (Pierre Napoléon). L.A.S. à son imprimeur. Paris, 185-, in-12,1 pp. Sous chemise annotée. (a). {155717} 150 €Lettre à son imprimeur donnant quelques dernières précisions pour une publication :« Je pris Mr Dumaine de vouloir bien donner l’ordre qu’on retire l’ordonnance, de manière que, quelque soit la page où onl’ouvre, le livre reste bien ouvert. Je désirerai aussi qu’on laissât le plus de marge possible. »Fils cadet de Lucien Bonaparte, Pierre Bonaparte (1815-1881) faisait figure d’aventurier dans la famille. Après une jeunesserévolutionnaire notamment contre les pontificaux, on le retrouve en France en 1848 portant une fervente adhésion à lajeune République comme député d’extrême-gauche. Puis il demande à intégrer l’armée avec le grade de chef de bataillon,qu’il prétend avoir possédé jadis en Colombie. Il est affecté en Algérie, à la Légion étrangère dans les rangs de laquelle ilcombat courageusement en prenant part au combat de Zaatcha. Il en revient sans permission et se fit destituer. Il publieracet épisode dans Un mois en Afrique en 1850. Attaqué par certains journaux, il se battit en duel notamment avec le duc deRovigo. Il revient ensuite à l’Assemblée législative, réélu par la Corse et l’Ardèche, mais rentre à nouveau dans la vie privéeà l’avênement de l’Empire.Cependant, le turbulent cousin sera définitivement écarté de la Cour après son mariage en 1867 avec la fille d’un ouvrierfondeur, sa maitresse depuis 1852, et surtout le scandale de l’affaire Victor Noir en 1870. Ses relations avec l’Empereurseront si mauvaises, qu’il lui sera interdit de faire usage de son second prénom, « Napoléon », malgré son titre de princedonné en 1856. Il aura deux enfants dont Roland Bonaparte (1858-1924).Pierre Napoléon s’était depuis longtemps adonné à plusieurs travaux littéraires, et diverses publications.Joint une carte de visite du prince.La préparation de l’expédition d’Espagne901- [AUTOGRAPHE] - BORDESSOULLE (E. comte de) et L.-Ph. de COURTIVRON. 2 P.S. concernantla Garde Royale. Paris, 1823, in-4, 2 pp. déreliée d’un cahier. (a). {153379} 150 €2 pièces manuscrites concernant la Garde Royale, la veille de l’expédition d’Espagne.1. P.S. en date du 3 février 1823, du lieutenant général comte de Bordessoulle, commandant la première division de cavaleriede la Garde, s’adressant à son chef d’état-major (le comte d’Hautefeuille) sur les directives données par le ministre de laguerre (le maréchal duc de Bellune) lors d’une réunion-rapport.Concernant les 4 Régiments de la Garde, le ministre « a répondu que chaque colonel partant en campagne, emmenent sonchirurgien-Major. A la demande « d’armer de lances, deux escadrons du 2e de Cuirrassiers », le ministre d’abord rallié à cetavis, a finalement « répondu que l’armée ne se battrait pas, et qu’alors ce ne serait qu’un embarras. »Etienne Tardif de Pommeroux, comte de Bordessoule (1771-183-) entra dans la carrière militaire et servit de 1792 à l’arméedu Rhin, jusqu’en 1814 pendant la campagne de France, commandant notamment le 1er corps de cavalerie en Champagne.Il se rallie cependant à la Restauration, suit Louis XVII à Gand, et devient chef d’état-major du duc de Berry fin juin,puis commandant la 1ère Division de Cavalerie de la Garde Royale. Membre de diverses commissions dont celle chargéed’examiner la conduite des officiers pendant les Cent-Jours, il est nommé en 1823 commandant en chef des troupes de laGarde Royale à l’armée d’Espagne où il prend une part active ; en juin 1823, il est à la tête de la 1ère colonne mobile enAndalousie, fait bombarder Cadix, et sert à la prise du Trocadéro en août. Pair de France à son retour d’Espagne, il est plustard membre du Conseil supérieur de la Guerre en 1828, chevalier du Saint-Esprit en 1830.2. L.A.S. de Louis-Philippe de Courtivron, sous forme de rapport au 6e Régiment d’Infanterie de la Garde Royale.Curieuse note où l’officier rend compte de sa visite de prison du 18 au 19 février : « Rien de nouveau que des détenus quiriaient, chantaient, mangeaient et demandaient à aller en Espagne. »Louis-Philippe-Marie Le Compasseur-Créqui-Montfort, marquis de Courtivron (1781-1865) entra aux chevau-légers dela Garde Royale comme chef d’Escadron. En 1823, il suivit en Espagne le marquis de Talaru comme attaché d’ambassade.902- [AUTOGRAPHE] - BOURBAKI (Général). L.S. et annoté du général Bourbaki adressé au généralcommandant Valence. Lyon, 1873, in-4, 1 pp. sur double feuille, en-tête du 6e Corps d’Armée, numérotén°138. (a). {154034} 200 €Lettre datée du 18 janvier 1873 de Lyon :« (...) En raison de l’absence de tout colonel pouvant vous remplacer dans votre commandement, j’ai décidé que vousresteriez à Valence jusqu’à l’arrivée de votre successeur (...) ».Le général Bourbaki indique en note : « Le général de Montarby doit être arrivé aujourd’hui à Valence. »Bourbaki (1816-1897) brillant officier d’origine grecque, appartient au corps des zouaves, dont il devient le colonel en1851. Il combat en Algérie où il est blessé et participe à la guerre d’Orient. Il se distingue à Inckermann et permet d’assurerla victoire. Il commande la subdivision de Gironde puis repart en Algérie en 1857, et le 12 août, il est nommé général de

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