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SOMMAIRE DU CATALOGUE 380 - Librairie historique Clavreuil

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37, rue Saint-André-des-Arts, Paris (6 è ) 49DIX-SEPTIÈME SIÈCLE278- [MANUSCRIT] - LUYNES (Charles d’Albert, duc de). Instruction donnée, / de la main de mons[ieur]/ le connestable à mo- / nsieur de Thoirare / en lannée m. vi.(c). xx. i [feuillet de titre] / mille six cens xxii[sur le plat]. S.l., s.d., (v. 1630), in-folio, [27] ff. mal chiffrés 26, couverts d’une écriture fine et très lisible(environ 20 lignes par page), avec les incipit très bien calligraphiés en gros corps, marges importantes, vélinsouple, titre porté au centre du plat supérieur dans un grand encadrement noir (reliure de l’époque). Belexemplaire. (Bur12). {151167} 6.000 €Ce magnifique manuscrit reproduit à la suite cinq instructions diplomatiques données par Louis XIII sous le« ministérat » du duc de Luynes.Le titre placé au centre du plat supérieur correspond à la première pièce mais il y en a 4 autres à la suite.1. Instruction donnée de la main de mons[ieur] le connestable à monsieur de Thoirare en lannée m. vi.(c). xx. i (ff1-3).Le principal problème posé par ce texte est l’attribution du donneur d’ordres, signalé par le titre de la première partie. Il ya en effet deux dates différentes données pour cet entretien :- d’une part 1621 pour le titre (avec un curieux effacement volontaire du i de m.vi.c.xx.i),- d’autre part 1622 sur le premier platOr, à ces deux dates, le titulaire de la connétablie était différent. Avant la suppression définitive de cet office parl’édit de janvier 1627, les deux derniers connétables de France furent respectivement le duc de Luynes puis le duc deLesdiguières. Le favori du Roi, Charles d’Albert duc de Luynes, exerça brièvement cette charge, du 2 avril 1621 à sa mort,survenue brutalement le 15 décembre 1621, pendant le siège de Monheur. Son successeur, le vieux François de Bonne,duc de Lesdiguières, nommé le 29 août 1622 pour des raisons politiques, fut titulaire de la connétablie jusqu’à sa mort,en septembre 1626. Le rôle éminemment prescripteur joué par le connétable dans cette instruction (et dans l’avis du24 octobre 1621, cf. infra) fait irrésistiblement penser à Luynes, qui entra dans l’intimité de la politique royale, et non pasà Lesdiguières, qui ne joua jamais ce rôle. De surcroît, le même Lesdiguières est nommé à la troisième personne dans lemémoire à Bullion (f. 24 v ), ce qui semble bien l’exclure.Le second problème manifeste de ce manuscrit se trouve dans le lien qu’entretiendraient ces différentes pièces entre elles.Même si le point commun semble bien être la participation de Luynes aux activités diplomatiques de la Couronne, ces5 mémoires apparaissent relativement hétérogènes les uns aux autres :2. Instruction envoiée au sieur de Belesbat le troisième Juin, en lannée mille six c. xx. par le commandement du Roy (ff. 4-7).Il s’agit des affaires de Guyenne et de la pacification des esprits du Parlement de Bordeaux. Belesbat est un nom de terre del’une des branches de la famille Hurault (celle qui a recueilli la succession de Michel de l’Hôpital). « Le sieur de Belesbat fairaentendre au parlement et jurats de Bourdeaux de la part de sa Maiesté que le seul dessein qui a fait partir ledit sieur de Mayenne dela cour, n’a eté que pour s’assurer de la ville de Bourdeaux, ou il a désigné de faire une citadelle et que pour y parvenir il recompenselabbaye de sainte croix qui est le lieu le plus convenable a son dessein ».3. Advis du vingt quatriesme d’octobre à Picquecos en lannée m. vi. c. xxi. (ff. 8-15).Louis XIII avait logé au château de cette petite paroisse de Piquecos, près de Moissac (actuellement dans le Tarn-et-Garonne) pendant le siège infructueux de Montauban qui se déroula du 17 août au 6 novembre 1621. « Commander amonsieur de Vaudemont de faire rompre tous les fours et moulins qui sont sur la frontière et retirer les fourrages et toutes sortes degrains et de bestial dans les villes et de depeupler les villages et la campaigne si tant est que l’armée en dessus ait passé la meuse, etce qui ne se pourra soudainement transporter le faire consommer par le feu ».4. Responce aux artic[les] du sieur de Bullio[n], le septiesme de décem[bre] en lannée mil six c. xx. (ff. 16-23).Le financier Claude de Bullion (1580-1640) avait été envoyé en 1619 comme ambassadeur extraordinaire près la Cour deTurin, qu’il connaissait déjà pour y avoir négocié des alliances matrimoniales en 1609 : revenu à Paris, il soumet diversesdifficultés sur la succession de Mantoue, les affaires des Grisons et de la Valteline, mais aussi sur les menées du duc deGuise, et la conversion éventuelle du duc de Lesdiguières. « Le sieur de Bullion estant arrivé a paris suivant le commandementque le Roy luy en avoit faict donner il fait voir a sa Maj[esté] des memoires qui avoient ete dresscés par Messieurs de Savoye, deGuise et Desdiguieres pour entreprendre sur litalie, Mais le Roy qui avoit dautres desseins ne mit pas en considera[ti]on la susditeproposition ledit sieur de Bullion abregea ses memoires enla forme qui sensuit, auxquelles fut respondu succintement ».5. Pour servir de mémoire à Monsieur de Bullion envoyés d’Abeville le iii janvier 1620 (ff. 24-27). Essentiellement sur laconversion attendue du duc de Lesdiguières, auquel l’office de connétable est promis s’il vient au catholicisme. « Soliciteraledict sieur Duc de s’en venir icy, sur ce subiect et autres affaires importantes le plus promptement quil pourra, et que lintentiondu Roy et quil entre dans tous ses conseilz avec honneur et confiance, et que sa Maiesté luy accorde les appointemens que ledit sieurde Bullion luy a promis de la part de sa dicte Maiesté ».Cachet humide sur les premières gardes, avec le chiffre PL et la devise « Mieux attends ».279- [MASQUE DE FER] - LACROIX (Paul, dit Le Bibliophile Jacob). Histoire de l’homme au masque defer. Nouvelle édition. Paris, H.-L. Delloye, 1840, in-12, 270 pp., avec un portrait-frontispice, basane bleue,dos lisse muet, tranches vertes, gardes doublées de papier fleurdelisé (reliure moderne). Dos insolé. (B347).{169070} 60 €La première édition était parue en 1837. L’érudit bibliophile Jacob y soutenait que le Masque de Fer était le surintendantFouquet, hypothèse qui fut reprise plusieurs fois ensuite.280- [MASQUE DE FER] - POULLAIN DE SAINT-FOIX (Germain-François). Réponse de Monsieur deSaintfoix au R.P. Griffet, et recueil de tout ce qui a été écrit sur le prisonnier masqué. Londres, et se trouveà Paris, chez Ventes, 1770, in-12, [4]-131 pp., basane fauve marbrée, dos lisse cloisonné et fleuronné, piècede titre cerise, simple filet doré sur les coupes, tranches rouges (reliure de l’époque). Petites épidermures surle second plat, mais bon exemplaire. (B346). {169023} 400 €

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