Mémoire CC Demarque - INRA Montpellier
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Les paramètres utilisés pour le diagnostic de conduite sont présentés en bleu dans le schéma<br />
suivant:<br />
Richesse du sol<br />
Fertilisation<br />
azotée<br />
Nutrition :<br />
Teneur en azote<br />
Figure 5. Paramètres mobilisés pour le suivi de culture.<br />
Etat sanitaire :<br />
Protection phytosanitaire<br />
Pression en maladies et<br />
ravageurs<br />
Fonctionnement de<br />
la plante<br />
Architecture :<br />
Entretien de la culture<br />
Charge en fruits<br />
Fructification :<br />
Rendement<br />
Maturité<br />
Les paramètres étudiés font l’objet d’une mesure quantitative lorsque cela est possible, sinon ils<br />
sont évalués qualitativement à partir d’une grille de critères.<br />
Pour la fertilisation, nous prenons en compte la dose d’azote apportée avant l’implantation de la<br />
culture et durant la phase de production. Pour les fumiers organiques à teneur en azote inconnue, le<br />
calcul est basé sur la table de l’annexe K. L’azote organique est affecté d’un coefficient de<br />
minéralisation de 70% et les amendements (teneur en azote inférieure à 3%) d’un coefficient de<br />
50%. Tous les producteurs ne calculent pas une dose précise, ils peuvent raisonner en « nombre de<br />
sacs ou de brouettes ». Dans ce cas la dose a été estimée avec eux. En maraîchage sous abri, on sait<br />
que la fourniture du sol (stock et minéralisation en cours de culture) peut être importante sur culture<br />
de tomate, mais difficile à mesurer (Bressoud , 2007). Une estimation du niveau de nutrition de la<br />
plante est donc réalisée via la teneur en azote des bourgeons, pour compléter l’évaluation de la<br />
fertilisation. Les analyses de feuilles récemment référencées sont plus destructives. Elles n’ont pas<br />
été mobilisées car elles peuvent entraîner des pertes de rendement pour le producteur.<br />
Il est demandé à chaque producteur de comptabiliser les traitements effectués sur la culture<br />
avec le nom du produit. Les traitements sont comptabilisés jusqu’au 15 août, date qui correspond<br />
généralement à l’arrêt des traitements. Ces informations font l’objet d’une discussion avec le<br />
producteur aussi régulièrement que possible pour comprendre le raisonnement qui a conduit au<br />
traitement et déterminé la nature préventive ou curative de celui-ci. Pour enrichir cette discussion, la<br />
pression en maladies et ravageurs est évaluée qualitativement chaque quinzaine (grille de<br />
notation en annexe M) et confrontée aux observations faites par le producteur.<br />
Lorsque la récolte est disponible, 30 à 60 fruits sont pesés pour évaluer leur poids moyen. Celuici<br />
peut baisser en cours de production, aussi la pesée est réalisée autour du pic de production, au<br />
moment le plus représentatif. Le stade de maturité à récolte est évalué qualitativement (grille en<br />
annexe M) en même temps que la pesée. Il peut lui aussi évoluer avec l’avancement de la culture et<br />
les impératifs de vente. Nous ne retenons qu’un indicateur global pour toute la saison.<br />
L’entretien des cultures comporte plusieurs tâches présentées dans la figure 6. Le niveau<br />
d’entretien dépend de la régularité des ces taches. La tomate étant une culture indéterminée à<br />
croissance constante en tête, il est possible de retracer l’historique des interventions manuelles et<br />
des récoltes. A chaque visite, le niveau d’entretien est évalué sur l’ensemble de la parcelle. Ces<br />
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