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Éliminatoires Can et J.O. au Ghana, coûtde la délocalisation, succession à la Fif...Jacques AnoumaVendredi <strong>25</strong> <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> 46 e année / N°13912 www.<strong>fratmat</strong>.<strong>info</strong>Prix: 200 F • Cedeao, Cameroun, Gabon : 300 fcfa • France: 1,10 €PREMIER QUOTIDIEN IVOIRIEN D’INFORMATIONS GÉNÉRALESdit toute la véritéP. 8Mission de l’Onu en Côte d’IvoireParis en désaccord aveccertains paysP. 2Salaires des fonctionnaires et agents de l’État110 800 payés sur120 593 transférésP. 5Le Cema du Béninà ses soldats avant leurdépart à Abidjan“Vous n’allezpas pour fairela guerre”Nicolas Sarkozy (à droite) et Ban Ki-moon, Sg de l’Onu.PHOTO: AFPVisibilité de la Rti à l’extérieurLe Cnca met fin au monopolede Canal+ Horizons P. 10Embargo sur les médicaments,violences post-électoralesL’appel de Mgr KutwaP. 3


L’actualité politiqueFraternité Matin / Vendredi <strong>25</strong> <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>DémocratieLa communauté internationale, nouvelle race de grands électeursL’élection présidentielle enCôte d’Ivoire aura révéléune autre race d’électeuravec laquelle les paysafricains devront désormaiscompter : la communautéinternationale. Alorsque les Ivoiriens se sont massivementrendus aux urnesaussi bien au premier tour(plus de 80% de taux de participation)qu’au second (plusde 70%) et ont fait leur choix.Alors qu’ils ont accordé 51,45% de leurs voix à LaurentGbgabo et 48,55% à son rival,Alassane Ouattara au secondtour, la communauté internationale(dont personne ne saitle taux de participation), elle,a décidé que le résultat duscrutin soit autre. La Franceet Nicolas Sarkozy, les Etats-Unis d’Amérique et BarackObama, l’Onu et Ban Kimoon,qui ont trouvé desalliés naturels en Afrique, telsles présidents BlaiseCompaoré du Burkina Faso,Abdoulaye Wade du Sénégalet Jonathan Goodluck duNigeria, sont, depuis l’annoncedes résultats par le Conseilconstitutionnel, à l’œuvrepour rappeler les électeursivoiriens à l’ordre. La communautéinternationale, pourainsi dire, a reconnu le candidatde son choix : AlassaneDramane Ouattara, comme leprésident élu de la Côted’Ivoire. Qui se trouve être lecontre choix des Ivoiriens.L’Union africaine, qui a consacréun panel à la question, n’apu se départir du choix de lacommunauté internationale. Aquelques heures de l’ouverturede la réunion du Conseil depaix et de sécurité de l’Ua le10 <strong>mars</strong> à Addis-Abeba,Barack Obama n’a-t-il pasrappelé que le PrésidentLaurent Gbagbo doit partir ?Un rappel dont le Cps ne pouvaitque prendre en compte.Mais quelle mouche a bien puDans un appel à la nationdont une copie nous estparvenue hier, l’archevêqued’Abidjan, MgrJean-Pierre Kutwa, lanceun appel pressant aux leaderspolitiques protagonistes de lacrise « pour l’arrêt immédiatdes tueries, des agressions etautres formes de violences;pour donner une instructionurgente à leurs états- majors etmilitants pour l’apaisement descœurs». Le prélat a par ailleursinvité les populations à rejeter laNicolas Sarkozy, Barack Obama, Ban Ki-moon : la face visible de la communauté internationale quiveut imposer son choix à la Côte d’Ivoire.piquer les Ivoiriens pour qu’ilsaillent dans le sens contrairede la communauté internationale?Quelle mouche a bienpu piquer le Conseil constitutionnelpour qu’il annonce unrésultat contraire à son choix?Comment les Ivoiriens, dansleur majorité, ont-ils pu reconnaîtreLaurent Gbagbocomme le Président élu ? Dequel droit la Côte d’Ivoireconteste-t-elle le choix de lacommunauté internationale?Le grand électeur ne veut passe le faire conter. Il a doncdécidé de prouver non seulementaux Ivoiriens, mais aussià tous les autres pays africains,qu’il demeure le maîtredu jeu. Celui dont la voixcompte plus que celles desélecteurs africains. Qu’unefois qu’il reconnaît quelqu’uncomme étant élu Président, lepeuple africain n’a qu’à seplier. Nicolas Sarkozy, BarackObama, Ban Ki-moon et leursalliés africains ont donc décidéde tout mettre en œuvrepour que le candidat qu’ilsreconnaissent comme le présidentélu, le soit par tous lesviolence sous toutes ses formes,éviter de répandre lesrumeurs et d’entretenir lessuspicions. Une adresse a égalementété faite aux médias, leurdemandant d’éviter les discourset écrits haineux et l’incitation àla violence.L’archevêque d’Abidjan a aussiexhorté toutes les forces militaireset para-militaires à assurer lasécurité des personnes et desbiens et la protection de toutesles populations dans les différentsquartiers, villages et villesIvoiriens. A défaut, il leur seraimposé par tous les moyens,y compris par la force desarmes. L’astuce est toutetrouvée: il y a déjà en Côted’Ivoire, une opération del’Onu et une force françaiseappelée Licorne. En plus, etpeut-être surtout, il y a dansce pays qui ne veut pasreconnaître le présidentreconnu par la communautéinternationale, une rébellionarmée, principalement animéepar des Ivoiriens et quipourra exécuter tous les ordreset faire respecter le choixdu grand électeur. Les autresEtats africains doivent lesavoir. Il faudra désormaisdemander l’avis de la communautéinternationale avant dedéclarer tel ou tel candidat éluprésident de telle ou telleRépublique. Et les différentscandidats à l’élection présidentielledans ces pays doiventcomprendre qu’ils onttout intérêt à faire campagneauprès de la communautéinternationale. Qui, dans tousles cas, ne reconnaîtracomme président élu que lede l’intérieur, afin d’éviter lescomités d’auto-défense quitransforment les jeunes en justiciersprompts à des exécutionsextrajudiciaires.Au nom du droit à la santé, MgrKutwa a lancé un appel àl’Union européenne, pour qu’ellelève l’embargo sur les médicaments.Il a ensuite félicité lesfrères musulmans pour la hauteurd’esprit dont ils ont fait preuve,en appelant les fidèles aucalme, à la suite des actes devandalisme perpétrés dans lescandidat dont le programmede gouvernement garantira lemieux sa prospérité.«Qu’on l’aime ou qu’on ledéteste, qu’on soit socialisteou libéral, nous ne pouvonspas faire le choix d’un présidentivoirien à la place desIvoiriens eux-mêmes. Ils ontélu Monsieur LaurentGbagbo pour un mandatconstitutionnellement légal decinq ans. Respectons cetteexpression démocratique desIvoiriens et que tous les candidats,y compris MonsieurAlassane Ouattara, se préparentpour les échéances de2015, dans la paix et l’unitédu pays, le respect de laConstitution et du code électoralde ce pays, le respect dela souveraineté internationaleet des habitants de la Côted’Ivoire». Voilà la conclusionà laquelle aboutit EmmanuelNkunzumwami, essayiste etexpert, dans une minutieuseanalyse du scrutin du 28novembre 2010 en Côted’Ivoire publiée sur le net.PASCAL SORO• Mgr Jean-Pierre Kutwa demande aux protagonistesl’arrêt immédiat des tueries et la levée de l’embargodifférents lieux de culte. Et particulièrementaprès la mort tragiqued’imams et de fidèles.«Nous dénonçons ces actes devandalisme et nous nous joignonsà vous pour demanderque les auteurs soient retrouvéset mis à la disposition de la justice».Il a rappelé la prière communedes religieux adressée àDieu : «Que jamais cette criseivoirienne ne bascule sur le terrainreligieux».M.A.DJIDJÉVisite aux déplacés d’AboboMarie-Odette Lorougnon (Offpi): “Soyez forts”Le député d’Attécoubé etsecrétaire nationale del’Organisation des femmesdu Front populaire ivoirien(Offpi), Marie-OdetteLorougnon, a rendu visite auxdéplacés d’Abobo sur le sitede Lemania, aux II Plateaux.Elle leur a demandé de continuerde résister, d’être forts. «Nous sommes en guerre. Onest déplacé dans son proprepays. Et même dans la capitale,le cœur de la nation, nousavons des déplacés. C’est tristeet c’est regrettable. Soyezforts, c’est un passage obligé.Des grandes nations ontconnu ces mêmes difficultés.Donc, nous devons continuerde résister», a-t-elle lancé auxdéplacés. Sur ce site, environ3500 personnes sont recensées,selon le préfet d’Abidjan,Sam Etiassé, coordonnateurdu comité de gestion desdéplacés internes. «Tout débutest difficile, on fait chaque jourdes efforts pour améliorer lesdispositifs de prise en charge.Au début on faisait préparerune demi-tonne de riz par jour.Maintenant, on prépare 2 tonnespar jour. Un groupe defemmes préparent la nourriturepour les enfants, les femmesenceintes et les personnesâgées et un autre groupe s’occupede la cuisine du grandnombre», a-t-il souligné. Puisle préfet a appelé les Ivoiriensà manifester leur solidarité auxdéplacés.Pour mieux coordonner lesactions, le préfet d’Abidjan prévoitd’aménager un autre sitedans les jours à venir, grâce àAl’appel du DrBabatunde Lee,ambassadeur de lafédération pour la paixinternationale, les leadersdes ressortissants despays de la Cedeao vivant enCôte d’Ivoire devaient seretrouver hier à la bibliothèquenationale. L’objectifde cette rencontre était deconvenir de la date d’ungrand rassemblement pourdire à leurs différents Chefsd’Etat, et surtout à celui duNigeria, qu’ils s’opposent àtout recours à la force dansla résolution de la crise postélectoraleen Côte d’Ivoire.Malheureusement, cetterencontre n’a pu avoir lieu,à cause d’un fâcheuxcontretemps qui ne leur apas permis d’avoir accès àla salle que l’ambassadeurde la fédération pour la paixinternationale avait réservéeOdette Lorougnon.3l’appui d’une société de téléphoniemobile de la place. Cepassage obligé, selon MmeLorougnon, doit aboutir sur lechemin de la liberté, une nouvelleCôte d’Ivoire. « Tenonsbon, nous allons accoucherd’une nouvelle Côte d’Ivoire.Car la bataille engagée par laCôte d’Ivoire est celle de l’affirmationde sa souveraineté etcelle de la libération de toutel’Afrique du joug des impérialistes»,a-t-elle exhorté.Comme à Duékoué, avant dequitter le site de Lemania, ellea fait don d’une tonne de riz(20 sacs de 50kg), de 10 sacsde sel et de ballots de vêtementset chaussures pourenfants, femmes et hommes.Tous ces dons ont été réceptionnéspar le coordonnateurdu comité de gestion desdéplacés internes.GERMAINE BONI• Des ressortissants de la Cedeaodisent non au recours à la forceà la bibliothèque nationale.Toutefois, l’initiateur de larencontre, Dr BabatundeLee, trouvé sur place,explique les motivations deson action : « Nous sommesen Côte d’Ivoire depuisplusieurs décennies, certainsde nos parents sontmême nés ici. Nous y avonstous nos biens et toutes nosaffaires. En gros, toute notrevie se trouve ici en Côted’Ivoire. Si ce pays brûle,nous allons tous perdre. Ilest clair que nous ne pouvonsassister, impuissants,à notre mort programmée.C’est ce message que nousallons livrer au PrésidentGoodluck Jonathan et auxautres Chefs d’Etat de laCedeao que nous allonsrencontrer prochainement».MARC YEVOU


L’actualité politique4Fraternité Matin / Vendredi <strong>25</strong> <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>Contribution“Holà à la folie meurtrière”PARP r OURAGA OBOU (*)C’était l’horreur, le jeudi 3 <strong>mars</strong><strong>2011</strong>. Des femmes auraient étélâchement assassinées dans lacommune d’Abobo. Cette imageinsoutenable a ému la communauténationale et internationale. Etcomme si le sort s’acharnait contrenous, une autre femme parmi d’autresvictimes, a succombé. Elle a étésauvagement brûlée vive dans lamême commune le 6 <strong>mars</strong>, soit troisjours après. Tuer délibérément cellesqui nous donnent la vie estabominable et ignominieux.Mais on aurait pu éviter ces dramesodieux, si nous nous étions empressésde condamner au quotidien etsystématiquement toutes les tueries,notamment celles des personnesbrûlées vives au Centre émetteurd’Abobo. Mais aussi surprenant soitil,la montée de la culture de la violenceest telle que chacun de nousest devenu indifférent à ces imageseffroyables. Curieusement, on estinsensible à ces violentes horreurs.En fait, reléguée au rang d’un banalfait divers, la mort n’émeut personne.Autrefois rarissime et affligeante,désormais elle fait partie de notrevécu quotidien. Elle rôde autour denous. Dorénavant, la vie n’a plus desens.Espérons que la mort scandaleuseet insupportable de ces femmesnous rappellera à quel point nousavons inconsciemment et insensiblementfranchi le Rubicon. La bêtisehumaine est à son comble. Labestialité est en nous. Mais au-delàde ces morts violentes, les effets collatérauxrésultant des fermeturesdes banques et des entreprises ainsique l’embargo sur les médicamentset des produits d’exportation (café etcacao) feront davantage de victimesinnocentes dans la population ivoirienne.Indistinctement ou sans distinctiond’appartenance politique, laLa Cour pénaleinternationale s’estautosaisie. On peut seféliciter de cette autosaisine.Pourvu que sesinvestigations, loin d’êtresélectives, discriminantes,s’étendent à tous les casde violation des droits del’homme en Côte d’Ivoire.mort devient inévitable pour tous. Lapauvreté aura aussi ses morts. Leprix à payer est excessif. La sanctionpunitive disproportionnée est inacceptable.Car comment comprendrecette autre mort lancinante, irrésistible,donc inévitable ? Comment lemonde civilisé, traditionnellementplus attentif à la question des droitsde l’homme, arrive-t-il à concilierces sanctions avec le respect dudroit à la vie et auquel il est coutumièrementet profondément attaché?Heureusement, pour mettre fin à laviolation des droits de l’homme et àl’impunité en Côte d’Ivoire, la Courpénale internationale s’est autosaisie.On peut se féliciter de cetteauto-saisine. Pourvu que ses investigations,loin d’être sélectives, discriminantes,s’étendent à tous lescas de violation des droits de l’hommeen Côte d’Ivoire. Car toutes lesmorts se valent en droit. Discrimineren la matière, reviendrait à hiérarchiserles morts. Etablir une inégalitéentre les morts serait une manièrede nier aux autres victimes la qualitéd’homme. Ces violations massivesdes droits de l’homme sont enfait dues à l’effet de cette guerreabsurde, que nul ne comprend.En règle générale, la guerre est laphase ultime de la violence. Et, leconflit ne seconvertit ou nedégénère enguerre quelorsque dans saforme d’agressiviténon contenue,il sélectionneles excès,intègre ou faitsien le summumde la violence.Phénomène barbare,immoral etinsensé, la guerrese traduitinexorablementpar l’affrontementde deux forces,qui s’éprouventjusqu’à épuisement, humiliation ouanéantissement de l’autre. Cela estsi évident que tuer un ennemi entemps de guerre devient un «devoirmoral». Ce seuil d’intolérance s’affranchitostensiblement dans laguerre civile.Dans ce combat fratricide, nourri parla haine réciproque et toutes lespassions (politiques, ethniques etreligieuses), l’on voit dans son ennemi,un traître, avec qui tout compromiset toute cohabitation sont désormaisimpossibles. Dans cette barbarieoù l’éthique n’a plus de sens, lesexpéditions punitives sont devenueslégion. On se nourrit de la hainepour piller à souhait les biens de sonennemi. On croit soulager sa conscienceen allant détruire systématiquementet impunément ce quiappartient à son ennemi. Dans cettedérive collective déraisonnée, certainss’attaquent aux édifices etresponsables religieux pour donnerà cette guerre une coloration religieuseet ethnique.Hideuse, affreuse par essence, laguerre civile où la fin justifie lesmoyens, s’apparente à l’affrontementle plus meurtrier, le plus féroce,de sorte que nul n’ose la risquer.Au mépris de la morale, elle nousramène à la barbarie primaire. Carl’extrême déshumanisation de la violencequi en résulte accroît inéluctablementle nombre des victimes,notamment les pertes en vieshumaines. Certaines de ses victimessont parfois avilies (viol desfemmes, notamment des filles etépouses de ses ennemis en vue deles humilier, etc.).Et pourtant, malgré sa cruauté et saférocité, la guerre, quelle qu’ellesoit, obéit nécessairement à desrègles impératives, connues sousl’appellation de «Droit de la guerre».Ce principe d’humanisation est destinéà protéger les civils, les faibles(femmes, enfants, malades, personneshandicapées, âgées, réfugiés etdéplacés de guerre, etc.), les blessés,les vaincus, les prisonniers deguerre, etc. «Ne pas faire plus demal qu’il n’est permis». «Ne pasdétruire ni imposer de souffrancesau-delà de ce que requiert le butrecherché». En fait, il faut éviter auxvictimes, des traitements humiliants,inhumains et dégradants. C’est direque les belligérants n’ont pas unles zones decombat ! Queldéshonneur pources femmes ethommes apeuréset traumatisés !droit absolu de nuisance (interdictiond’empoisonner les aliments et coursd’eau, interdiction de mettre le feu àdes habitations, interdiction de s’attaqueraux écoles et hôpitaux, interdictionde brûler les victimes deguerre, etc.).A la limite, il s’agit de circonscrirel’ampleur de ces violences, afin d’éviterdes cruautés inutiles en périodede conflit armé. A fortiori, «même laguerre a des limites». Or, dans cetteguerre civile où l’on tue presqueaveuglement, sans discernement,les combattants sont peu enclins aurespect de ces principes relevant duDroit humanitaire. Et pourtant,selon notre Constitution, la viehumaine est sacrée. De ce fait, elleabolit la peine de mort ainsi que toutesles formes d’exécutions sommaireet extrajudiciaire. Elle interditles violences physiques et toutesles formes d’avilissement de l’êtrehumain. Ce qui constitue une formede régulation de la violence.«Limitée, la guerre a aussi une fin».En effet, la réalité est que le peupleivoirien est pris au piège de cetteguerre cruelle. Dans ce cas, quedevient pour lui le droit à la vie,lorsque l’horizon est totalementfermé ? En témoigne, le nombre enaugmentation croissante des réfugiéset déplacés de guerre. Quelletristesse pour ces populations déshonoréesethumiliées dansCertains sontcontraints de fuir.D’autres, malgréeux, abandonnentleurs domiciles.Contre leurgré, ils troquentleur liberté contre la cession forcéede leurs biens chèrement acquis.L’exode urbain se poursuit.Désormais, coincé entre la vie et lamort, qu’est-ce que ce peuple peutattendre encore de ses hommespolitiques et de la communautéinternationale ? Pris dans un étau,il n’a plus d’autre alternative, si«avancer, c’est mourir, reculer c’estmourir». Alors, que faire ?Au-delà de nos clivages politiqueset religieux, nombreux étaient ceuxqui, angoissés et profondémentmeurtris par cette guerre que nul nepeut justifier, attendaient de lamédiation de l’Union africaine, lapaix salvatrice des braves. Cellepour laquelle, il n’y a ni vainqueur nivaincu.Logiquement, légitimement, maisnaïvement, nos yeux étaient tousrivés sur Addis-Abeba d’où devaitjaillir la paix. Mais rien n’y fit. Lemiracle n’a pas eu lieu. La paix desbraves qui semblait à notre portéeest encore fuyante et introuvable. Ladécision inextricable de l’Union africainesonne le glas de notre espérance.De façon subtile, elle ruseavec le droit puis elle nous renvoiedans un cul-de-sac. Ainsi, avecnotre complicité, synonyme d’inertieet d’incompréhension réciproque, lepiège se referme progressivementsur nous. La paix s’éloigne de nous.L’attente devient insupportable.En fait, on se moque de nous. Onnous pousse à la faute. Mais sanssourciller, sans lucidité, on s’accusemutuellement. On s’active à rivaliserdans le mal. On s’entretue inutilement.Obstinément, on multipliesciemment les obstacles et on rejettetout ce qui peut nous unir. Onexalte ce qui nous désunit. Pris dansl’engrenage du syndrome hystérique,et dans l’attente d’une intercessiondivine, on se réfugie dansles hallucinations collectives, pourmasquer la réalité. Tandis que laCôte d’Ivoire, celle pour laquelle oncroit se battre, va à vau-l’eau. Quefaire ?Seule l’humilité démocratique peutencore nous sortir de cette impasse.Quant à l’orgueil narcissique, il nousperdra. Seul l’amour du prochainpeut encore nous éviter le pire. Danscette chaîne d’irresponsabilité collective,nous est-ce encore possiblede mettre un «holà à la folie meurtrière»? Oui ! Mais à condition dele vouloir. Car vouloir, c’est pouvoir.Toutefois, si le mauvais vouloir nouscondamne à la guerre, dépendreLa décision inextricablede l’Union africaine sonnele glas de notre espérance.De façon subtile, elle ruseavec le droit, puis elle nousrenvoie dans un cul-de-sac.entièrement et indéfiniment du bonvouloir des autres nous déresponsabilise.Donc vouloir, consisterait ànous imposer sans condition l’arrêtimmédiat des combats. C’est le cessez-le-feu. Pouvoir, reviendrait àrechercher sans arrière-pensée unesolution de compromis.A nos leaders politiques ! Le peuplede Côte d’Ivoire, convaincu de votresens élevé du devoir républicain,vous supplie. Si vous croyez encorel’aimer, alors épargnez-lui les nombreusessouffrances et pertes envies humaines .Vouloir la paix, c’estaccepter de se rencontrer, de s’écouteret discuter. Ramener la paix,c’est mettre un «holà à la folie meurtrière».En accédant à cette demande,votre mérite sera grand etincommensurable. Quant au peuple,il vous sera éternellement reconnaissant.Abidjan, le 21 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>(*) AVOCAT, PROFESSEUR DE DROITCONSTITUTIONNEL ETDE SCIENCE POLITIQUE


ÉconomieFraternité Matin / Vendredi <strong>25</strong> <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> 5Salaires de février Démarré difficilement, le paiement des traitements des fonctionnaires etagents de l’Etat relocalisés dans les banques d’Etat a connu du succès, mais des agents sont toujours attendus.Bilan: 110 803 fonctionnaires payés,plus de 9700 attendus parles banquesM. Eugène Amonkon, Dg de Bni.Le ministre de l’Economie et des Finances, Désiré Dallo.M. Souleymane Dogoni,Dg de Bhci.<strong>mars</strong>. Mais ici, il faut certainements’attendre à un léger retarddans le virement qui pourraits’expliquer par la création demeilleures conditions par lesbanques pour éviter les désagrémentsqui ont émaillé l’opérationprécédente.GOORÉ BI HUÉPrix alimentairesLa Fao va aiderles gouvernements à affronterl’envoléeEn réponse à la hausse actuelledes prix des denrées alimentaires,l’Organisation desNations Unies pour l’alimentationet l’agriculture (Fao) vaorganiser, en collaboration avecd’autres partenaires, une série deséminaires dans les régionsAfrique, Asie-Pacifique, Asie centrale,Europe, Amérique latine etProche-Orient. Ce, afin d’aider lesgouvernements à prendre desdécisions en connaissance decause sur la manière de les affronter.Les prix mondiaux des denréesalimentaires ont augmentépour le huitième mois d’affilée enfévrier. Selon l’Indice Fao desprix des produits alimentaires, lescours de tous les groupes de produitsde base examinés étaient enhausse, à l’exception du sucre. Ons’attend donc à un resserrementdu bilan de l’offre et de la demandemondiale de céréales en2010/11. Le but de ces séminairesest de tirer la leçon des expériencesde la crise de 2007/08, et de sefamiliariser avec les pour et lescontre des diverses mesures énoncéesdans un guide récemmentactualisé par la Fao, le «Guide forpolicy and programmatic actionsat country level to address highfood prices». «La Fao estime qu’ilest essentiel que les pays examinentleurs options de politique etne prennent pas de décisions susceptiblesd’exacerber lasituation», a déclaré son sousdirecteurgénéral, Changchui He.«Durant la dernière crise, lasituation a été aggravée par certainspays qui ont imposé des restrictionsd’exportation ou déclenchédes achats de panique».Participeront à l’atelier, desresponsables des ministères compétents(Agriculture, Commerceet Finances) de 20 pays, des représentantsdes associations d’agriculteurset d’autres parties prenantesdont le secteur privé, desorganes régionaux et des partenairesde développement. Des représentantsde haut niveau de laBanque asiatique de développement,de l’Asean, de l’Unioneuropéenne, de l’Associationd’Asie du Sud pour la coopérationrégionale et du gouvernement desEtats-Unis y participeront également.De même que d’autres partenairesde la Fao comme laCommission économique etsociale de l’Onu pour l’Asie et lePacifique (Cesap), le Programmedes Nations Unies pour le développement(Pnud), le Fonds desNations Unies pour l’enfance(Unicef), le Programme alimentairemondial (Pam) et le Japon.Les séminaires régionaux de deuxjours se tiendront de <strong>mars</strong> à juin<strong>2011</strong>. Le premier aura lieu àBangkok les 9 et 10 <strong>mars</strong>. Ils ontpour but de faire prendre consciencedes différentes options depolitique et concevoir des actionsimmédiates et spécifiques pourchaque pays contre la hausse desprix des produits alimentaires.C. FIANKAN-BOKONGACORRESPONDANCE PARTICULIÈREPORT AUTONOME D’ABIDJANUne référence internationaleCertifié ISO 9001, version 2008Jean Claude Ametchi (Dg deVersus Bank).La situation du paiement dessalaires du mois de février desfonctionnaires et agents del’Etat assuré par les cinqbanques nationales se présentaitau 14 <strong>mars</strong> dernier commesuit : sur un total de 120 593fonctionnaires et agents transférésdans lesdits établissements àla suite de la fermeture des autresbanques, plus de 110 803 ont étépayés au 17 <strong>mars</strong> dernier.L’analyse par établissement montreque qu’au niveau de la Banquenationale d’investissement (Bni),sur les 24 046 fonctionnaires etagents transférés (relocalisés), 20577 sont effectivement passés à lacaisse du début de l’opérationjusqu’au 17 <strong>mars</strong> passé.Concernant la Bhci qui en a reçuTendancePETROLE. Le baril de pétrolecontinue sur sa tendance àla hausse. Il a atteint, hier, surle marché américain, 106,4dollars pour une livraison prévuepour mai. L’or noir aligneainsi une quatrième séance dehausse. Les analystes expliquentle phénomène par lerenforcement des craintesliées à la poursuite de la guerreen Libye.Marcellin Zahui (Dg de la Cnce)24 068, il lui restait à payer à ladate sus indiquée, 2.007 fonctionnaireset agents de l’Etat. Mais sadirection générale indiquait qu’aulundi 21 <strong>mars</strong> dernier, le nombrerestant à payer avait été ramené à1.309 fonctionnaires et agents del’Etat. Soit, 22 759 payés. Quantà Versus bank qui recevait 26.817fonctionnaires dans le cadre decette vaste opération de relocalisation,elle a pu traiter 24.381parmi ces nouveaux clients etattendait toujours à ses guichets(le 17 <strong>mars</strong>) les 2 436 restants.Selon des <strong>info</strong>rmations glanéesçà et là pour consolider le tableauà nous fourni par le ministère del’Economie et des Finances, laCaisse nationale des caisses d’épargne(Cnce), elle, n’attend plusque 962 fonctionnaires et agentsde l’Etat transférés dans ses livressur les 21 639 qu’elle devaitpayer. De la Banque de financementde l’agriculture (Bfa) quis’est vu confier le paiement dessalaires de février de 24 023 fonctionnaireset agents, elle continueraitencore d’attendre 1.316bénéficiaires.Qu’est-ce qui peut expliquer quedes travailleurs qui sont de natureprompts à se présenter à leurbanque ou à utiliser leurs cartesde retraits bancaires à la fin dumois ne soient pas pressés deWenceslas Appia (Dg de la Bfa).(PHOTOS FRATERNITÉ MATIN)récupérer leur dû ? Comme nousl’écrivions il y a quelques jours,plusieurs raisons peuvent l’expliquer.Soit cette opération de paiementà la caisse des cinq banques,sans que l’Etat ne s’y attende, apermis de mettre à nu des agentsfictifs ; soit certains agents ayantprobablement égaré leur certificatde prise de service cherchent unesolution à ce problème pour sefaire payer. Mais à y voir de près,les quelque 9.790 fonctionnaireset agents de l’Etat qui ne se sontpas encore signalés aux guichetsdes banques devraient être constituésen majorité d’agents fictifs.En tout état de cause, l’opérationd’envergure que vient de réussirle gouvernement de laRépublique de Côte d’Ivoire,sous la houlette du Pr Aké N’Gboet du ministre de l’Economie etdes Finances, Désiré Dallo, apparaîtcomme un indicateur pour lestraitements salariaux à venir.Pour les banques publiques, lepaiement des salaires du mois defévrier aura montré leur capacitéà conduire, avec un peu plus d’effortorganisationnel, le marchébancaire ivoirien éprouvé par lafermeture de quinze des vingtbanques qu’il comptait au 14février dernier.L’autre défi pour ces banques etpour l’Etat reste les salaires deAVIS À LA CLIENTELE DU PAAPour toute <strong>info</strong>rmation, merci de joindre les contacts ci-dessousBP V 85 ABIDJAN, Tel : (+<strong>25</strong>5) 21 23 80 00 ;Fax : (+<strong>25</strong>5) 21 23 80 80- SERVEUR VOCAL INTERACTIF : (+<strong>25</strong>5) 21 21 62 00- LIGNE VERTE : 80 00 88 88- SITE WEB : http// www.paa-ci.org- E-mail : <strong>info</strong>@paa-ci.orgCellule de crise de veille commerciale :- Superviseur + 2<strong>25</strong> 05 100 162- Coordonnateur + 2<strong>25</strong> 05 018 185- Autres lignes + 2<strong>25</strong> 21 23 84 29+ 2<strong>25</strong> 21 23 82 63


6SociétéJustice Quatre attachés et douze secrétaires des services de justice ont prêté serment hier devantle tribunal de Yopougon qui les a renvoyés à l’exercice de leurs nouvelles responsabilités.Seize nouveaux greffiers prennent fonctionLe greffe du tribunal de premièreinstance de Yopougon s’est enrichidepuis hier avec l’entrée enfonction de seize nouveauxgreffiers. Présidée par MmeZunon Henriette, l’audience solennellede prestation de serment quiconsacre officiellement les impétrantsen qualité de greffiers titulaires,a eu pour cadre la grande salled’audience du Palais de laditeJustice.Composés de quatre attachés etdouze secrétaires des services judiciaires,les impétrants ont chacun, lamain levée, prononcé devant le tribunal,la formule sacramentale parlaquelle ils s’engagent désormais àservir avec loyauté et dans lerespect de la loi la fonction de greffier.Avant de demander au tribunalde renvoyer ces nouveaux greffiersà l’exercice de leurs fonctions, lesubstitut du procureur de laRépublique et représentant le parquetà l’audience, M. Kpa OmeléMathias, a tenu à leur rappeler l’essencemême du serment qu’ils ontprêté. Ce magistrat du parquet,connu dans le milieu judiciaire poursa propension à la défense desdroits des membres de sa corporation,a particulièrement invité lesnouveaux membres du greffe àexercer leur métier dans les règlesde l’art. En se détournant des mauvaisespratiques qui, plus que desentraves au fonctionnement de lajustice, frisent tout simplement ladélinquance. « Nous avons enmémoire des cas où des greffierspeu scrupuleux ont eu pour desintérêts égoïstes à falsifier des<strong>info</strong>rmations judiciaires en changeantdes dates, ou même en soustrayantdes pièces dans des dossiersdont ils ont la charge», a-t-il déploré.Le substitut Kpa Omelé, loin devouloir jeter le discrédit sur la noblecorporation des greffiers, invitechacun à jouer pleinement sa partitionpour relever le pays, «que lesmauvais comportements ont contribuéà dépérir graduellement».Mme Zunon Henriette, présidentedu tribunal, a également prodigué àses nouveaux collaborateurs desconseils avisés. Et ce, par le rappeldu rôle et de l’importance du greffier,quand elle affirme: «Vous êtesdes fonctionnaires de justice etvotre principale mission est l’assistancedu juge et l’authentificationdes actes juridictionnels. Vous êtesdes techniciens de la procédure etconcourez quotidiennement aufonctionnement de la justice. Il nesaurait y avoir de fonctionnementeffectif et efficace de la justice sansJournée mondiale de lutte contre la tuberculoseles greffiers», a-t-elle insisté. MmeZunon, tout en demandant aux nouveauxgreffiers de s’imprégnerrésolument dans l’exercice de leursfonctions des vertus de probité, dediscipline, de rigueur et de respectdes règles et de la hiérarchie, leur aconseillé: «La valorisation devotre métier dépend du respect parvous-mêmes des règles qui vousrégissent, de votre sens de responsabilitéet votre conscience professionnelle.Ce qui implique que vousne communiquiez à l’extérieuraucune <strong>info</strong>rmation relevant dusecret professionnel ».La cérémonie qui s’est achevéedans une ambiance festive avec lesnombreux parents et amis des promusa été rehaussée par la présencedes plus hauts dirigeants du tribunalde Yopougon.LANDRY KOHONLe nombre de malades a augmenté en Côte d’IvoireCette année, la Journée mondialede lutte contre la tuberculosen’a pas fait l’objet de festivités,ni de déclaration de la part dugouvernement.En revanche, la maladie qui était en2006 à un taux de prévalence de117 cas pour 100 000 personnes vacrescendo pour afficher, en 2009,300 cas pour 100 000. Devant ceconstat, et avec la crise post- électoraleet ses effets collatéraux quiinteragissent sur l’approvisionnementen médicaments, il importe detirer la sonnette d’alarme.Un tour effectué hier au Centre antituberculeuxd’Adjamé a permis deconstater que ce centre de référencenational n’a pas l’affluenceescomptée. Les raisons ?Sans nul doute, les problèmes liésau déplacement des malades en vue(PHOTO:SCE GREFFE)16 nouveaux greffiers à savoir 4 attachés et 12 secrétaires des services de justice, ont prêté serment hier.L’hommage des greffiers à GbagboNous, greffiers de Côted’Ivoire, profitons de cettecérémonie solennelle deprestation de serment pourrendre publiquement hommageau Président LaurentGbagbo et lui exprimer toute notregratitude pour sa sollicitudeenvers notre corporation ». Cespropos sont de Me DohoulouJean-Pierre, greffier en chef du tribunalde première Instance deYopougon. Entouré de ses collaborateurs,il a tenu ainsi à remercierle Chef de l’Etat qui vient dede s’y rendre. Selon Dr BambaBouaké, médecin généraliste trouvésur les lieux, la tuberculose est uneinfection provoquée par une mycobactérieappelée mycobacteriumtuberculosis hominus. Le chercheurallemand qui a découvert l’agent dela maladie lui a attribué son nom :le bacille de koch. Il existe plusieurssortes de tuberculose. Latuberculose pulmonaire et la tuberculoseextra pulmonaire : telle quela pleurésie- qui signifie la présencede liquide dans les poumons. Latuberculose extra-pulmonaire peuts’attaquer à des organes tels que lecœur, l’abdomen, l’os de la colonnevertébrale.La tuberculose est une maladiecontagieuse. Par exemple, une personnesaine peut la contracterquand une malade tousse. Et même,lever la suspension qui frappaitl’ordonnance portant statut desgreffiers.Le gouvernement, réagissant dansun passé récent à un arrêt injustifiéde travail décidé par la structuresyndicale des greffiers pour desrevendications corporatistes, avaitdécidé de la suspension de l’ordonnanceportant sur leur statutparticulier. Et c’est à cette suspensionde nature à entamer gravementles intérêts des membres dela corporation que le Président dela République, faisant preuve deplusieurs personnes présentes danscet environnement peuvent en êtreatteints (entre 20 et 30 individus).Pour réduire le risque d’être atteintpar cette maladie, il existe un vaccin: le Bacille de Koch et guérin.(Bcg).Avec l’infection au Vih/Sida, latuberculose s’est révélée commeune des maladies opportunistes.Elle est favorisée chez les personnesinfectées par le virus à cause dela défaillance de leur système dedéfense immunitaire.Pour Dr Bamba Bouaké, la tuberculosen’est pas une maladie honteusemais une maladie comme toutes lesautres. On peut en guérir, pourvuque l’on se présente à temps dansun centre antituberculeux pour sefaire dépister et avoir des soins adéquats.Au bout d’un traitement de 6grande magnanimité, a décidé demettre fin sans tambour ni trompette.En attendant que des voixplus autorisées que la sienne lefassent, Me Dohoulou, tient àexprimer au nom de ses collaborateurs,au Président LaurentGbagbo, leurs remerciements. Etlui rappeler que les greffiers déjàsatisfaits de savoir que leur revalorisationsalariale est prévue aubudget de <strong>2011</strong>, sont dans l’attentedu décret d’application.L. KOHONmois, le malade guérit en général.Le Dr Bamba précise que les soinsde la tuberculose sont gratuits enCôte d’Ivoire. Pourvu que le patientcontribue en payant le timbre duComité national de lutte contre latuberculose qui coûte 5000 Fcfa. Ilest alors soumis au traitement standardconstitué d’antibiotiques spécifiquesappelés antituberculeux quis’étend sur une période 6 mois. Sapremière phase, le traitement d’attaque,se fait avec une combinaisonde 4 médicaments. Après le deuxièmemois de traitement, un contrôleest effectué le 4 et 6 è mois. Un autretraitement est enclenché aprèscontrôle au rifampicine et à l’isomiazode.Au bout de 6 mois, lessignes de la tuberculose disparaissentet le malade est guéri.CISSÉ MAMADOUFraternité Matin / Vendredi 24 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>Secteur privéDanièle Boni propose un régimecomplémentaire de retraiteLa ministre de la Femme, de laFamille et de l’Enfant, MmeDanièle Boni Claverie, a effectué,hier, une visite de travail ausiège de la Caisse générale deretraite des agents de l’Etat (Cgrae)sis au Plateau. Mme Boni Claveriea, après une visite des lieux, échangéavec le personnel avant d’avoirune séance de travail à huit closavec les responsables. Elle s’estréjouie des acquis indéniables. Ils’agit, entre autres, du prompt paiementdes pensions, de l’aménagementd’un cadre agréable en vue derecevoir les pensionnés, de l’organisationmise en place afin d’éviterle désordre. Elle a par ailleurs félicitéle Conseil d’administration etla direction générale pour le cheminparcouru, parfois dans desconditions difficiles et ce, malgrél’asphyxie économique dont estvictime la Côte d’Ivoire. Pour laministre de tutelle, outre ces acquis,des améliorations doivent êtreapportées pour une bonne gestiondes retraités. C’est pourquoi elle asalué la mise en place du comitéinterministériel chargé de réformerla Cgrae. En effet, il est impératif, àen croire Mme Boni Claverie, derestructurer l’institution. Acet effet,elle propose la mise en place d’unrégime complémentaire de retraiteà l’effet d’assurer une vie confortableaux travailleurs. Elle a égalementévoqué le relèvement de lacotisation du travailleur.Bien avant, la ministre de laFemme, de la Famille et del’Enfant, le directeur général de laCgrae, Jean Jacques Aho, et le présidentdu Conseil d’administration(Pca), Fagnidi Gustave, ont plaidéEducation nationalepour le changement de statut decette structure. Qui, de sociétéd’Etat, veut devenir une Institutionde prévoyance sociale (Ips). A encroire le directeur général, les cotisationsannuelles s‘élèvent à 75milliards de Fcfa tandis que lesprestations tournent autour de 121,5 milliards. «Il résulte de laconfrontation des recettes et chargesun déficit de 46,5 milliards de FCfa». Qui serait lié aux difficultésde gestion et d’exploitation queconnaît la Cgrae, tant aux plansjuridique, financier et opérationnel.D’où les sollicitations faites àl’Etat. Lesquelles ont reçu un échofavorable auprès de la tutelle quipromet d’aider les responsablespour que l’institution soit restructurée,repensée et prospère.MARIE CHANTAL OBINDÉDes enseignants attendent les élèvesMalgré l’appel lancé par leprésident de l’alliance desjeunes patriotes, Charles BléGoudé, pour la reprise dutravail et des cours, certainslycées et collèges de Treichville,Plateau et Cocody sont restés fermés.Hier, au collège moderne duPlateau, où nous sommes arrivésaux environs de 11h 30mn, uncalme plat régnait. Le portailfermé, nous pouvions apercevoir àtravers les claustras que toutes lesclasses étaient fermées.Cap sur Treichville, au collègemoderne de l’autoroute. Mêmeconstat. Aucun élève n’est visiblequelque part dans la cour. Enrevanche, certains enseignants etresponsables étaient présents.Assis sous un arbre, ceux-ci préparaientune réunion avec la principaledu collège. Après que nousnous sommes présentés, ils n’ontpas manqué de nous faire savoirqu’ils attendaient les élèves. L’und’entre eux nous oriente vers MmeEffoly Delphine, la principale ducollège et le censeur, Mme Adayé,pour plus d’<strong>info</strong>rmations. Selonelles, ce sont les parents qui retiennentvolontairement leurs enfants àla maison, compte tenu de la situationque traverse la Côte d’Ivoire.«L’école ne s’est jamais fermée.Tous les enseignants et le personnelsont en place, mais les élèvesne viennent pas. Alors qu’il y a unesécurité. Nous invitons les élèves àreprendre le chemin des classesdans les brefs délais pour unereprise effective des cours, car il ya les examens de fin d’années àpréparer», ont-elle exhorté. M.Silué, coordonnateur au lycéemoderne de Treichville, en compagniede quelques censeurs, attendlui aussi ses élèves. Il a indiquéque quelques enseignants étaientprésents, mais les élèves ne viennentpas. Cela est dû au fait qu’ilshabitent des zones chaudes tellesque Koumassi, Abobo etYopougon. L’accès à l’écoledevient donc difficile pour certains.Il a fait savoir qu’une réunion avecle dDirecteur régional del’Education nationale et la Fesciest prévue en vue de la reprise descours.Au collège moderne de Cocody,même scénario. Les élèves étaientabsents. Quand quelques encadreursprésents se tournaient lespouces.Par contre au lycée classiqued’Abidjan et à Sainte Marie deCocody, des élèves étaient présents.Certains, interrogés, ontaffirmé qu’ils ont eu cours.GRACE OUATTARA


Fraternité Matin / Vendredi <strong>25</strong> <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>RégionsKorhogo Le retrait des organisations humanitaires, dans la localité, pénalise fortement les structures chargéesde corriger les carences alimentaires des bébés aux parents démunis.La situation nutritionnelle des enfants se dégradeLe Centre Nutritionnel thérapeutique(Cnt) de la Croix-RougeMme Coulibaly, le docteur pédiat-même situation. DiarrassoubaC’est donc les cœurs contristé que ture. Le Centre social 2 vit lareçoit les femmes enceintes,re Bachir Touré qui encadre Issouf a aussi reconnu que leallaitantes, porteuses ou noml’Unité du Chr et Diarrassouba départ du Pam, en novembre dernier,a ralenti la fréquentation dudu Vih/Sida des accompagnantes.Issouf déplorent le départ du PamCes femmes reçoivent uneéducation nutritionnelle et lesenfants… malnutris sont pris encharge en médicament et nutriment.et l’Acf. «Le Pam nous donnaitdes vivres et nous permettait decanaliser les parents. Mais depuisdécembre, avec le départ du Pam,centre, notamment celle des femmestraitant la malnutrition. «LePam a joué un important rôle parson appui alimentaire. Ces vivresLes enfants souffrant denous n’avons plus d’aliments. Et fortifiés soulageaient beaucoup lesmalnutrition sévère et leursles femmes ne viennent plus. Elles femmes. Mais depuis son départ,accompagnantes venant des villagessont hébergés et pris en chargeparfois pendant deux mois. Lesaccompagnantes des enfants nonhébergés sont aussi pris en chargepuisqu’ils restent au centre jusqu’à16 heures pour que les enfantspuissent prendre leurs différentsrepas et médicaments. Le centre aune capacité d’accueil de 24 litsrépartis dans 4 salles. Pour l’annéesacrifient ainsi la vie de leursenfants. C’est un cri du cœur quenous lançons à l’endroit de lacommunautaire humanitaire, auxautorités et aux bonnes volontés.Ces enfants qui n’ont pas demandéà naître ont droit à la vie», souligneMme Coulibaly. Elle expliquecette attitude par le fait que « lesparents qui fréquentent le centresont des démunis. C’est la prise ennous n’avons plus d’aliments et lesfemmes se font de plus en plusrares», a-t-il expliqué. Il souhaitealors ardemment que cette structuredes services de l’Onu reprenneses activités, même s’il reconnaîtque le départ du Pam ne constituepas un handicap à leurs activités.«Nous continuons de traiter lescas de malnutrition comme avant,avec les produits locaux. Nous2010, ce centre a suivi 126charge qui les retenait».nous adaptons à la réalité du terrain»,révèle Diarrassouba Issouf.enfants… malnutris sévères. Ilbénéficiait de l’appui de l’opérationExamens payants Malheureusement, ce sont ces pro-Licorne qui offrait quelquesduits locaux que les femmes nesacs de lait et du Pam (ProgrammeAvec le départ de ACF, l’Unité est peuvent acheter.alimentaire mondial) qui offrait L’unité nutritionnelle du Chr ne dispose plus de moyens adéquats pour sauver les enfants depuis le départ de moins en moins fréquentée, fait Il faut rappeler que la région norddes vivres.du Pam. (PH:N.MARTIAL)aussi remarquer Dr Touré. A notre a le taux d’enfants malnutris lepassage, il n’y avait que deux plus élevé du pays. Ce taux qui estRevus à la baissela région. Depuis la crise, le Pam été initiée et ouverte en 2007 par Croix-Rouge avec un suivi médical.Elle a aussi une capacité d’ac-explique que maintenant les exa-en 2008, selon une enquête nutri-enfants. Le docteur Bachir Touré passé de 11,6% en 2006 à 17,5%fournissait à ce centre des vivres l’Ong Action Contre la Faim (Acf)Le Pam a aussi assisté le Centre pour 200 enfants malnutris et 500 pour avoir relevé les indices de la cueil de 24 lits. Les examens mens médicaux sont payants car tionnelle conjointe Pam/social 2 de Koko, selon femmes allaitantes. A partir de juin malnutrition dans la région. Elle a médicaux et les vivres étaient pris lorsque l’enfant malnutri présente Unicef/Pnn/Ministère de la santéDiarrassouba Issouf, le responsablede l’équipe de la protection baisse et sont respectivement pas-malnutris pendant l’année 2010. dans les villages pour ramener les des examens avec un minimum de ment au-dessus du seuil d’urgence2010, ces chiffres ont été revus à la suivi plus de 500 cas d’enfants en charge par l’Acf qui tournait des complications, il lui faut faire menée en juillet 2008, est large-familiale. Il a indiqué que c’est «le sés à 100 et 200.Elle offre aussi gratuitement les enfants malnutris qu’elle détectait. 10.000 F de frais à payer pour la qui est de 10%.plus grand centre de nutrition» de L’Unité nutritionnelle du Chr a mêmes prestations que le Cnt de la L’enfant et sa mère y séjournaient consultation. Maintenant aussi, lespendant une semaine. L’Acf se femmes hébergées doivent seMARTIAL NIANGORANchargeait aussi de leur retour. prendre en charge pour leur nourri-CORRESPONDANT RÉGIONALDuékoué /gestion des dons aux déplacésLes bénéficiaires jugent les actions menéesDes affrontements inter communautaires,on s’en souvient,ont endeuillé la villede Duékoué, il y a un mois.36 personnes y ont trouvé lamort et 417 habitations ont étédétruites. Les populations, parmilliers, ont trouvé refuge à lamission catholique, à l’égliseUeeso, au carrefour et dans 15villages environnants. A la suitede ce malheur, une chaîne de solidarités’est tissée et a trouvé unécho favorable auprès des autoritéset Ong. Ce qui a permis derécolter de nombreux dons. DuChef de l’Etat en passant par sonépouse, le gouvernement, le présidentdu Conseil national dessages de la filière café-cacao,Bléhoué Aka, ainsi que des anonymes,tous ont accouru au chevetdes sinistrés les mains chargéesde vivres et non vivres et dedons en espèces. Plus d’un moisaprès ce drame, la répartition deces dons, selon les victimes, laisseà désirer.À la belle étoileDion Kpazai Nestor qui a vu samaison pillée puis incendiéepense qu’ils sont distribués paraffinité.”Je dors à la belle étoileavec ma femme. Nous avons 5 kgde riz tous les deux jours. Si tun’as pas d’ami parmi le personnelchargé de la distribution, tues lésé”, déplore-t-il. Au dire dedame Taha S, les vieillards etmalades qui doivent bénéficierdes abris dorment en plein air audétriment des jeunes gens et deleurs femmes. A la mairie, nousavons rencontré M. ÉtienneBayé, vice-président du comitéd’aide d’action humanitaire, pouren savoir davantage sur le supposédétournement de dons. Selonlui, le comité créé par arrêté préfectoralest supervisé par le préfetreprésenté par le s/p centralAbion Élie.Les responsables desdifférents sites accueillant lesdéplacés et des cadres siègentégalement en son sein. “Nousavons reçu 70t de riz, des cartonsde savons et huile, des habits...del’argent en estimé à 2 millions”,soutien-il. Au dire de celui-ci, leprincipe de distribution est acquisau cours de la réunion hebdomadaireen présence de l’autoritépréfectorale. “Les dons sont proportionnelsà la populationdéplacée de chaque site.Cependant, un stock de 3t estconservé pour les nouveaux arrivéset les cas sociaux». Le viceprésidentdu comité note que plusieurscadeaux sont faits directementpar des personnes sur lessites. Lorsque nous lui parlonsdes prétendus détournements, ilsourit et déclare: “Les gens veulentnous salir». Avant de d’interroger:“Comment pouvons-nousdétourner les dons réservés à nosparents, nous les cadres? Ce sontdes non sinistrés qui s’excitent.”Par ailleurs, à la mission catholiquequi accueille le plus grandnombre de déplacés, 15000 environ,de nouvelles tentes ont étéinstallées après la première pluie.Dame Doué Josiane, une déplacée,souhaite qu’on les aide plutôtà reconstruire leurs maisonsdétruites. Quand Sio Nestor suggèrequ’on les aide à se relogeren ville parce qu’ils n’ont pas lesmoyens d’avoir une nouvellemaison. Concernant le nouveausite d’accueil, il pense qu’il estloin et ils seront vite oubliés. Lepère Cyprien Ahouré, vicaire dela paroisse, pour sa part, nous faitvisiter les magasins où sont stockésles dons. “Nous avons crééune coordination au niveau del’église sur les conseils de laCaritas pour gérer les différentsproblèmes à travers 4 commissions”,assure-t-il. Ce sont lescommissions santé, logistique,eau et assainissement et habitationprotection. Il signifie quecompte tenu du grand nombre dedéplacés, les dons sont distribuésselon le nombre de personnescomposant chaque famille et surla base de la liste de la Croix-Rouge. “Nous avons croisé laliste de la Croix Rouge et celledes délégués des déplacés, plusieursfraudes ont été constatées”,fait savoir l’homme deDieu. Selon lui, les dons reçussont gérés sur le long terme. Unegestion rigoureuse et méticuleusequi pousse des gens à les accuserde détournement.SAINT-TRA BICORRESPONDANT RÉGIONAL•Les populations demandent plus de sécuritéLa sécurisation des villages etle retour des populations àleurs domiciles respectifs.C’est en priorité ce que préconisele père Martin, curé dela paroisse Sainte Thérèse deDuékoué. Qui a accueilli le plusgrand nombre de déplacés à lasuite de l’attaque du 3 au 8 janvierdernier. L’<strong>info</strong>rmation a étédonnée par le curé lui-mêmedans une interview accordée àFraternité Matin.La secrétaire d’Etat chargée dela Solidarité, de laReconstruction et de la Cohésionsociale, Anne Gnahouret, quiétait sur les lieux dès les premièresheures de la crise, soutient,pour sa part, que les populationslui ont exprimé leur souhait d’êtresécurisées par l’Etat. Ellesouligne cependant « qu’aujourd’hui,on ne peut pas parlerde sécurité, tant que la crise quenous vivons depuis 2002 perdure.On avait espéré qu’avec lesélections, on en viendrait àbout. Malheureusement, lasituation s’est aggravée. Et c’esttoujours que l’on signale destueries. Nous ne savons pascombien de temps cela va encoredurer. L’Etat s’évertue à jugulercette crise. Quand on y auratrouvé une solution, on pourraparler de sécurisation globale». Pour le membre du gouvernement,tant que les populationsne sont pas sûres qu’elles sont ensécurité, avec la protection del’Etat, cela ne sert à rien qu’ellesretournent chez elles. AnneGnahouret rappelle que la rébellionest également installée àMan et Guiglo. « Est-ce dansl’intérêt des populations sortiesde Guiglo depuis le second tourde la présidentielle de les yramener ?», a-t-elle interrogé.Avant d’indiquer que l’Etat arenforcé l’effectif des Fds àDuékoué ville, ainsi que dans lesvillages, où les déplacés ont dûabandonner leurs plantationsaujourd’hui occupées par lesrebelles. «Quand on aura régléla crise entre les deux belligérants,on pourra demander à larébellion de désarmer, afin depermettre aux populations deregagner leurs terres »,explique-t-elle. Le projet dereconstruction n’est, selon sesdires, pas écarté. « Pour lespopulations qui sont à Duékouéville et dont les habitations ontété détruites, nous avons fait despropositions pour leur venir enaide. Notamment avec des tôles,du ciment, du matériel local afinqu’elles se bâtissent des toits, enattendant que les choses deviennentnormales. L’opération ne selimite pas seulement à Duékoué,elle s’étend aux autres régionssinistrées, comme Sinfra qui aenregistré les premières victimesd’incendie le jour du vote, le 28novembre», poursuit-elle. Tousces sites seront pris en comptedans le cadre d’une tournée globalelorsque le problème de lafermeture des banques sera7réglé.Quant au secrétaire d’Etat chargédes Victimes de guerre,Dosso Charles Rodel, il a promisd’effectuer une tournée pourévaluer la situation sécuritaire àDuékoué et dans les villagesenvironnants. Avant de lancerune campagne pour préparer leretour des populations.Abondant dans le même sensque la secrétaire d’Etat chargéede la Solidarité, de laReconstruction et de la Cohésionsociale, Dosso Charles Rodelindique que dans cette situationd’aide d’urgence, chacun peutdonner ce qu’il a.Il a insisté sur la nécessité demettre en place un comité quiintègre tout le monde, et qui permettrad’orienter les uns et lesautres vers les urgences. Le chefdu département de la promotionhumaine chargé de la coordinationhumanitaire de la Caritas,Jean Djoman, a déjà un projetde reconstruction avec le Rotary.Une subvention a été signée avecl’organisation, pour intervenirdans toutes les zones sinistréesdu pays. Il reconnaît cependantque ce projet va au-delà de lacoordination humanitaire. «Onpasse à la solution durable. Il vafalloir intégrer les autoritéslocales, le préfet, le sous-préfet,la mairie, les acteurs de développementlocaux, les cadres àcette coordination».MARIE-ADÈLE DJIDJÉ


8SportsFraternitéMatin / Vendredi <strong>25</strong> <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>Can et JO 2012 Ce week-end, les Eléphants seniors disputeront un match essentiel dans leur marche vers la phase finale de la Can 2012.Quant aux Olympiques, ils en découdront avec leurs homologues du Liberia . A48 h de ces oppositions, Jacques Anouma, le président de la Fif, se prononce.“Le football a la magie de réconcilierles peuples”M. Le président, la Côte d’Ivoireest obligée, pour des raisons desécurité, d’aller à ses frais, organiser,à l’étranger, deux rencontrescruciales dans le cadre deséliminatoires de la Can et desJ.O 2012. Comment vous sentezvousface à une telle situation ?Je suis un peu amer parce qu’onva priver les Ivoiriens de voir leuréquipe nationale, équipe qui estaujourd’hui le socle de notreunité. C’est vraiment à mon corpsdéfendant que j’ai accepté que laCôte d’Ivoire se produise à l’étranger.Compte tenu de la situationet malgré les garanties donnéesici et là par les responsablesque nous sommes, la Caf et laFifa ont décidé que nous jouions,soit les deux matchs dans les paysde nos adversaires, ou que nouschoisissions un pays neutre. Nousavons donc retenu le Ghana pourabriter nos deux rencontres. Lefait que nous ayons adhéré volontairementà la Caf et à la Fifa nouscontraint de respecter les statutsde ces institutions.C’est une décision qui s’imposeà vous...C’est une décision non négociablequi s’impose à nous. Ma tâcheest d’autant plus difficile que jesuis membre des instances dedécisions de ces institutions. Jesuis donc solidaire de mes collèguesqui ont pris une telle décision.Même si je suis minoritairesur la question, je suis obligé del’appliquer.Que disent les textes de ces institutions?Les textes disent qu’en cas d’impossibilitéde jouer dans un paysà la suite d’une guerre ou de problèmesd’insécurité, lorsqu’il s’agitdes clubs, les matches sejouent en une partie unique chezl’adversaire, et en ce qui concerneles équipes nationales, étantdonné que ce sont des matchs depoule, dans un pays neutre. En cequi nous concerne, nous avonschoisi le Ghana.Pourquoi ce pays?Nous avions le choix entre leGhana, le Togo ou le Bénin.Mais, nous avons choisi le Ghanapour des problèmes de proximité;ce qui permet aux supporters d’yaller.Quand s’impose ce genre desituation, à laquelle des partiesincombent les frais des matchs?Même si le match se jouait enCôte d’Ivoire, le Bénin et leLiberia seraient à notre charge.Dans ce cas de figure, nous prenons,non seulement, en chargeles deux équipes ivoiriennes;mais également celles du Bénin etdu Liberia en ce qui concerne leurhébergement et tous les fraisd’organisation qui en découlent.C’est donc dans ce cadre quenous avons déplacé, depuis vendredidernier, une équipe à Accra.Nous sommes fixé sur les coûts.Les Ghanéens nous apportent unappui logistique, mais qui a uncoût qu’il nous faut intégrer dansnotre budget. Nous avons laresponsabilité de gérer 300 personnesdans un pays étranger.A combien de francs s’élève lebudget global de cette organisation?Il faut tenir compte du fait que90% des éléments de l’équipenationale viennent de l’Europe.Le coût du transport internationalest à prendre en compte. Avec lesfrais d’organisation, nous ne sommespas loin de 400 millions denos francs.C’est un montant non négligeablepour un pays comme la Côted’Ivoire, dans un contextepareil…Oui, c’est vrai. Et je ne vouscache pas que tout le monde faitdes pieds et des mains pour réunircette somme. Nous répondronsprésent pour honorer nos engagementsdans le cadre de ces deuxrencontres.M. le président, une questions’impose forcément à toutIvoirien qui s’intéresse au football: que vaut l’équipe nationaleaujourd’hui ? Question d’autantplus importante que lesEléphants, malgré leur participationà de grands rendez-vous(Can et Mondial) ont, à chaqueédition des grandes compétitionsinternationales, donné à voir desprestations peu mémorables. Etpourtant, cette équipe rassembledes joueurs de renommée internationale.En sélection A, nous sommesconsidérés comme la deuxièmeéquipe africaine au classementFifa. Nous sommes égalementdans le top <strong>25</strong> mondial. Nousavons un rang à défendre et notreobjectif aujourd’hui est la qualificationpour les J.O de 2012 àLondres. On aurait préféré jouernotre premier match de qualificationici, mais on fera tout pourêtre à Londres en 2012, surtoutque nous y étions déjà en 2008.Les Ivoiriens ont tant besoind’argent pour des raisons plusvitales en ce moment… Quegagne la Côte d’Ivoire en organisantde telles rencontres,quand on sait les besoins essentielspays qui n’arrête pas decompter ses morts?Le dimanche, quand les équipesseront en train de jouer, le pays vaarrêter de tourner. ChaqueIvoirien sera devant sa télévision.Ce que nous faisons n’a pas deprix. Tous les pays du monde fonten sorte d’être présents auxgrands rendez-vous. C’est vraique 400 millions, c’est beaucoupen cette période; mais vous savez,quand le peuple traverse desmoments tourmentés, il faut pouvoirlui ouvrir des parenthèses derépit en lui offrant des momentsde respiration. Le football a lamagie nécessaire pour aider àcela, pour réconcilier les peuples.Je ne souhaite pas qu’on déclareforfait à ce niveau-là parce qu’ona des problèmes financiers. Unetelle situation sera mal perçue etmal acceptée par les Ivoirienseux-mêmes.M. Jacques Anouma, sincèrementque valent les Eléphantsaujourd’hui?Il suffit de regarder tout ce qui sepasse les week-ends en Europe,dans les pays du Golfe poursavoir qu’ils tiennent leur rang.De ce côté, je crois que lesIvoiriens devraient être fiers deleur équipe. Il nous manque seulementle trophée de la couped’Afrique que tout le monde souhaitevoir revenir en Côted’Ivoire. Sur ce point, je resteconstant sur ma position en affirmantque cela ne dépend pas demoi. Je peux mettre tout en œuvrepour que l’équipe se prépare dansles meilleures conditions. Mais,la décision de gagner une Candépend des joueurs et de l’environnement.Même si je restequinze ans à la tête de la fédération,je n’ai aucune garantie quece trophée-là vienne en Côted’Ivoire. Ma conviction est quecette coupe reviendra dans notrepays, que ce soit avec moi oumon successeur. Nous sommesune nation de football. L’équipede la Côte d’Ivoire est bien cotéeet a encore de la valeur.Vous parlez de votre successioncomme si vous étiez en train departir…Je ne dis pas que je suis en trainde partir. Mais je suis réaliste, carmon mandat finit fin <strong>mars</strong>. Etmême si je suis encore candidat,je peux être battu.Etes-vous candidat à votre succession?Pour l’instant, je n’y pense mêmepas. Ma priorité, c’est Accra.Ensuite, nous allons travailler surles textes de la Fédération ivoiriennede football (Fif) parce quenous sommes complètement enretard à ce niveau. Lorsque toutsera fait, il va falloir fixer unedate pour les élections à la Fif.Beaucoup de candidats se manifestentdéjà, mais il appartiendraaux clubs de décider de l’avenir.Pour le moment, on ne parle pasdu tout de remettre ma candidatureen jeu. Avec la situation danslaquelle nous vivons, ce n’est pasune priorité.La Côte d’Ivoire, dites-vous, estune nation de football. Commentun pays peut-il être une « nationde football » avec un footballnational qui n’existe pas?Dans des pays comme le Liberia,la Somalie, il y a des équipesnationales qui existent…Pourquoi cherchez-vous vosréférences dans des pays qui,eux-mêmes, cherchent leursmarques?J’ai pris l’exemple de ces paysparce qu’ils étaient dans unesituation où le championnatnational n’était pas possible.Certes, nous ne sommes pas enguerre comme ces Etats le furent,mais je fais référence à ces payspour dire qu’ils ont toujours sumaintenir allumée la flamme deleurs équipes nationales, alorsque le championnat ne se jouaitplus. Il faut peut-être préciser quedans le cas de notre pays, lesclubs qui animent le championnat,ont souhaité, dans leur grandemajorité, qu’il soit reportéparce qu’ils n’arrivent pas àréunir tous leurs joueurs pourreprendre les entraînements. Or,s’il n’y a pas d’entraînement, iln’y a pas de match. Quand vousêtes au niveau qui est le mien,vous avez une grosse responsabilitévis-à-vis de ces clubs, 80 autotal, qui sont engagés dans lechampionnat de D1, D2, D3. Celafait près de 2.000 personnes àdiriger. Je crois qu’il faut êtreprudent. Ce n’est pas la premièrefois que le championnat nationalse jouera au mois de <strong>mars</strong> ouavril. L’Asec nous a récemmentdonné l’exemple que même sanschampionnat, une équipe bienpréparée peut avoir un bon résultat.Mais nous faisons tout afinqu’au moment de l’accalmie, lechampionnat puisse rapidementreprendre.Vous avez été récemment élu aucomité exécutif de la Fifa. Votreprésence au sein de cette institutioninflue-t-elle sur le footballivoirien?Je n’ai pas été élu pour le footballivoirien. La Fifa est une sorte degouvernement mondial du football.Blatter a l’habitude de direque «c’est un gouvernement danslequel vous siégez pour prendreles grandes décisions du footballmondial ». Nous sommes quatreAfricains à représenter le footballafricain. Il nous appartient dedéfendre ce continent. Nous sommestrès occupés parce qu’il y aune vingtaine de commissions àanimer. Il y a les réunions ducomité exécutif de la Fifa et vousêtes en même temps membre ducomité exécutif de la Caf. Celafait beaucoup. Je ne connaissaispas ce milieu mais je le trouveexaltant parce que vous y débattezde sujets et même de chosesdont on parle dans les foyers. Jen’y défends pas seulement lefootball ivoirien, mais si ma positionpeut permettre au footballafricain d’avoir des retombées surson environnement, il est de mondevoir de faire ce que je dois.Et la Caf alors...C’est pareil. De par ma positionau comité exécutif de la Fifa, jesuis aussi membre du comité exécutifde la Caf. A ce niveau, nousdéfendons le football africain. Jene suis pas élu au comité exécutifde la Caf, mais en tant que membrede l’exécutif de la Fifa, jesiège à la Caf avec le collègueuniquement à la Caf.Que peut-on attendre des compétitionsdu week-end?Nous sommes déjà à la troisièmejournée des éliminatoires de laCan. Une troisième victoire signifieraitun très bon parcours parceque nous avons deux victoires. Etsi nous gagnons le dernier matchdes compétitions aller, cela nouspositionne pour le Gabon et laGuinée Equatoriale. Mais il fauttenir compte du fait que le Béninsouhaite être aussi présent à cettecompétition. Le match desOlympiques est tout aussi importantparce que je souhaite quepour la deuxième fois consécutive,la Côte d’Ivoire soit présenteaux J.O. Nous nous sommesdonné les moyens d’y être, et larelève est assurée. C’estd’ailleurs cela ma satisfaction.Les Ivoiriens vivront-ilsun week-end radieux?Je souhaite justement que ceweek-end, nos footballeursapportent de la gaieté dans lecœur des Ivoiriens comme ilssavent le faire. Dans ce matchdirect d’élimination, je ne suispas inquiet. C’est toujours dansles phases finales que la déceptionarrive. Pour la plupart desjoueurs, ce sera leur dernièrechance de gagner un trophée. Jepense qu’ils en sont conscients. Jecrois qu’ils feront tout pour honorernotre rang.INTERVIEW REALISÉEPAR AGNES KRAIDY


SportsFraternité Matin / Vendredi <strong>25</strong> <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> 9Can 2012 L’opposition Sénégal-Cameroun dans legroupe E s’annonce très ouverte.La foi de Samuel Eto’oSamuel Eto’o, le capitaine desLions du Cameroun, est redoutépar tous ses adversaires. A24 h de l’opposition Sénégal-Cameroun comptant pour la 3 ejournée des éliminatoires de laCoupe d’Afrique des Nations (Can)2012 dans le groupe E, les Lions dela Téranga tentent de mettre unestratégie en place pour contrer l’attaquantde l’Inter Milan.Mais, le quadruple Ballon d’or africainn’est nullement perturbé.Eto’o, comme à l’accoutumée,entend sortir le grand jeu pour offrirla victoire à son pays. « Je necrains pas le Sénégal. Nous entendonsjuste réaliser une grosse performance,même si nous savons quela tâche s’annonce difficile devantune belle équipe constellée d’excellentsjoueurs. J’ai foi aux LionsIndomptables. Je n’ai pas choisi denaître camerounais ni même deporter ce beau maillot. Mais, monamour pour ce pays reste inconditionnel.C’est pourquoi, je me bats,à chaque fois, pour faire honneur àmon peuple. Mon affection pourcette nation me permet de garder latête froide devant n’importe quellesituation. Je pense que leCameroun triomphera à Dakar»,confie-t-il à l’Agence française deEmmanuel Adebayor, le buteurtogolais du Real Madrid(photo Presse-Sports), a faitsavoir mercredi qu’il ne sortiraitpas de sa retraite internationale.Il ne jouera donc pas contrele Malawi, dimanche en éliminatoiresde la CAN 2012, même s’il a étéretenu dans le groupe par son sélectionneur.L’ancien Monégasque avait décidéd’arrêter la sélection en avril dernier,choqué par les évènements quis’étaient produits lors de la CAN2010 en Angola, quand le bus togolaisavait été attaqué. «Je n’aijamais promis que je reviendraisdans l’équipe pour le match contrele Malawi, a déclaré Adebayor à laBBC. Si j’avais voulu jouer cetterencontre, je serais déjà parti. Or, jepresse (Afp). Et d’ajouter que c’estun beau challenge pour lui de sedéplacer au pays de Jules FrançoisBocandé (l’une de ses idoles), et dedisputer ce match à Dakar, et dedécouvrir cette belle ville. « Je n’aijamais eu l’occasion d’y jouer oumême de la visiter auparavant ».Il faut rappeler que Samuel Eto’oest actuellement l’un des footballeursafricains qui brillent dans lesTogoAdebayordit non aux Eperviers•Algérie-Marocviens juste de terminer l’entraînementavec le Real Madrid et je nerejoindrai pas l’équipe du Togocompétitions européennes. Il est lemeilleur canonnier avec 8 buts auterme des huitièmes de finale de laLigue des Champions d’Europe.C’est donc un Lion indomptable enpleine confiance qui débarque auSénégal pour défier Moussa Sow,Mamadou Niang et leurs coéquipiers.Ça promet!pour ce match».Des blessés lors de la vente des billetsPrès de 50 personnes, dont cinqpoliciers, ont été blessées mercredidans des bousculades àAnnaba lors de la vente debillets pour le match de qualificationà la Can 2012 entrel’Algérie et le Maroc, a rapporté lapresse hier. Parmi les blessés, deuxpersonnes ont été sérieusement touchéesà l’arme blanche, selon lequotidien El-Watan. Mercredi dès 5heures, de nombreux supporters desVerts ont commencé à faire laqueue devant le stade du 19 Mai1956, unique point de vente des 45000 billets destinés au public algérien,une heure et demi avant l’ouverturedes guichets. A la suite desbousculades, les policiers sontintervenus avec des canons à eau,rapporte la même source. 51 000spectateurs, dont 3 000 Marocains,sont attendus dimanche pour lematch entre les Fennecs et les Lionsde l’Atlas. Actuellement, l’Algérieoccupe la dernière place du groupeD avec un point alors que le Marocest coleader (4 pts) avec laRépublique centrafricaine.AFPJEAN-BAPTISTE BEHIExpressAFPGHANA. Blessé à une chevillecontre Tottenham en Ligue deschampions, le milieu de l’ACMilan, Kevin-Prince Boateng,est contraint de déclarer forfaitpour les deux matches duGhana, dimanche en éliminatoiresde la Coupe d’Afrique desnations face au Congo puismardi en amical à Wembleycontre l’Angleterre.MINISTERE DE L'ECONOMIEET DES FINANCES-----------DIRECTION GENERALEDES IMPOTS-----------Le Directeur GénéralREPUBLIQUE DE COTE D'IVOIREUnion - Discipline - TravailCOMMUNIQUÉ DE LA DIRECTIONGÉNÉRALE DES IMPÔTSLe Directeur général des Impôts rappelle auxpropriétaires de véhicules automobiles, motos etbateaux que la date limite légale de paiement desvignettes est fixée au 31 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>.Ils sont par conséquent invités à se rendre dans lesRecettes des Impôts ou dans les trésoreries pourpayer leurs vignettes.Par ailleurs, le Directeur général précise que, conformémentaux dispositions légales en vigueur, aucunevisite technique ou toutes autres formalités relativesaux véhicules, ne peuvent être accomplies sans laprésentation préalable de la vignette de l'année <strong>2011</strong>.Service CommunicationDirection générale des ImpôtsCOMMUNIQUÉCOLINA VIE Côte d’Ivoire a le plaisir d’<strong>info</strong>rmerses adhérents que ses bureaux d’Abidjan etde province sont ouverts du lundi au vendredide 7 h 45 à 16 h 45.Dans le souci de vous permettre d’assurer la régularitéde vos cotisations, COLINA VIE Côte d’Ivoireinvite son aimable clientèle dont les primes n’ont puêtre précomptées du fait de la fermeture de certainesbanques, à se présenter à ses bureaux ou à nouscontacter au 20 <strong>25</strong> 97 00 / 35 91 40 44 / 32 77 23 48 /30 64 04 17 / 20 <strong>25</strong> 37 00.COLINA VIE Côte d’Ivoire vous remercie pour votreconfiance renouvelée et se tient à vos côtés dans cesmoments de turbulences.La Direction Générale.


10L’exploitation des activités dedistribution de services deradiodiffusion sonore et de télévisionpar câble et par satellitedans les communes d’Abidjanet les villes de l’intérieur ne seraplus le seul fait d’un partenaire.Mercredi dernier, en procédant à lasignature de la convention avec lesopérateurs que sont Cbs et Sidic, laCôte d’Ivoire, par le truchement duConseil national de la communicationaudiovisuelle (Cnca), accroît lenombre des opérateurs exerçantdans ce domaine.Après donc la suspension de laRadiodiffusion télévision ivoirienne(Rti) du bouquet de Canalsathorizon, les nombreux téléspectateursd’ici et d’ailleurs peuvent seréjouir de ce partenariat qui met finau monopole. Ainsi le Sidic, dont leresponsable est Isaac Morisson, sechargera de la diffusion des émissionsdu média d’Etat par câble etsatellite et le second opérateur, àsavoir le Cbs représenté par AssaSerges, se consacrera à la transmissionpar câble exclusivement.A cette occasion, le président duCnca, Franck Anderson Kouassi, afait remarquer que l’exploitationdes réseaux de distribution de servicesde radiodiffusion sonore et detélévision par câble ou par satelliteen Côte d’Ivoire est soumise,comme le stipule la loi du n°2004-CultureFraternitéMédias Le Cnca a procédé, mercredi, à son siège, à la signature de la conventionde distribution de services de radiodiffusion et de télévision par câble et par satellite.Deux opérateurs pourdiversifierles titulaires de la distributionAvec ce partenariat, le Cnca dirigé par Franck Anderson Kouassi entend mettre fin au monopole.Bonnes feuilles(*)Le temps du divorce à Sol BéniTrès tard dans la nuit, Willym’appelle pour m’<strong>info</strong>rmer dela volonté de Jean-Marc, aprèsentretien avec Roger, de quittercomme nous le souhaitons(Didier et moi), l’Asec. La nouvellebizarrement ne m’enchante pas.Elle ne me déplaît pas non plus.Les divorces ont ceci de particulieret de paradoxal qu’ils peinentet attristent, même quand ils sontsuscités par nous-mêmes. Je mesens fade, peut-être parce que jem’y attendais. J’étais persuadéque Jean-Marc l’avait déjà décidé.Il est ainsi fait, ce Monsieur querien ne surprend, pour la simpleraison qu’il a toujours une solutionde rechange à chaque fois qu’il setrouve confronté à un problème.Ses capacités d’anticipation sontlargement au-dessus de la moyenne.C’est un chat. Il retombe toujourssur ses pieds et n’est jamaispris de court. Je me suis mêmedemandé s’il ne préparait pas lessolutions avant l’avènement desproblèmes. Et ses solutions sonttellement idoines que j’en suis àpenser qu’il est lui-même leconcepteur des problèmes.Willy me rapporte que Jean-Marcet Roger au Plateau, dans leslocaux de l’Asec, ont failli en arriveraux mains. Sur quoi la discussiontourné? Il n’a pas encore touchéle retour sur investissement,alors que trois transferts deMaestro, Aruna et Copa ont étéopérés en 2000. Il plaint, Rogermenace de le vider de l’Académie,de lui en interdire l’accès, demême que celui du territoire ivoirien.Ce que Jean-Marc ignore,c’est qu’il a déjà l’aval de Lambertet Carlos qui ont assuré être enmesure de poursuivre l’opérationune fois le Blanc dehors.Jean-Marc et Roger ne sont pasd’accord. C’est clair.Les deux hommes discutent, sedisputent la paternité des résultats.Le ton monte. La colère aussi.Roger ne mâche pas ses mots etJMG n’est pas en reste. Les motsne mentent pas. Les mots sont vifset violents, ils cinglent l’ego del’un et l’autre:- Je vais te faire bouger d’ici, jetteRoger Ouégnin.- Tu es malhonnête, réplique JMG.- Répète, réagit Roger Ouégnin.Comme le verbe ne flagelle passuffisamment, ils en viennent auxmains. Roger quitte le fauteuilqu’il occupe. JMG part à sa rencontre.Les deux hommes sontmenaçants. Ignorants du temps quiles a atteints, ils en reviennent àleur instinct : frapper pour prouversa force, sa supériorité. Une raison: celle de chacun. Il s’agit bien decela. Le plus fort aura tout :l’Académie, le blé, la reconnaissance,les honneurs. Ce qui à leursens ne peut être partagé.Roger saisit JMG qui fait demême. Une chemise hors de prixse froisse le poing de JMG. Unemain vole qui voudrait trouver unejoue. Les fronts se rencontrent, lesyeux deviennent aiguisés commeles dents qui se serrent sous l’effort.Mais JMG est un peu lourd àse détendre et ne peut atteindrel’autre. Les souffles se mêlent, lessenteurs aussi. Mais il n’est pasquestion d’amour. On reste à une644 du 14 décembre 2004 portantrégime juridique de la communicationaudiovisuelle, à l’autorisationdu Conseil national de la communicationaudiovisuelle. A cet effet, ilest le seul habilité à donner l’autorisationd’exploitation. Or, il s’avèreque des individus opèrent illégalementdans ce secteur d’activités.Ayant donc fait ce constat, il veutprendre des mesures de répressioncontre tous ceux qui s’y adonnent.Il ajoutera : «Ce phénomène qui aatteint une ampleur considérable,désorganise manifestement le secteurde la communication audiovisuelleet engendre un véritable préjudicefinancier, aussi bien pour lespersonnes morales légalementconstituées, intervenant dans cesecteur, que pour l’Etat de Côted’Ivoire».MARIE CHANTAL OBINDÉprise de catch: beaucoup de spectacle,et aucun coup porté. Rogerétouffe mais n’abandonne pas.Perdre aujourd’hui serait avouéses incapacités. C’est drôlecomme un moment peut résumer àlui seul tout un état d’esprit ! Maisnos protagonistes se secouent dansla pièce. Dehors, on ne perçoit pasle son sourd des mains qui se tiennent,des cous sanglés dans lescols pris, des vêtements qui sefroissent. Lambert ose. Il est leseul d’ailleurs à le pouvoir. Il estamoureux de l’un et hyper disponiblepour l’autre, les deux sontses maîtres. Il les sépare.JMG est rouge. De colère? Parl’effort. Roger peine à respirer. Il ya longtemps qu’il a couru sur unterrain, il ne connaît plus les quatrevingt dix minutes après le ballonrond. Il s’en rend compte encherchant son souffle. Lambertregarde les deux hommes et ne saitque faire. Quand il me rapporte lascène, je ressens sa gêne dans lesmots légers et graves qu’ilemploie. «Ils ont failli se battre.Ah l’argent!»...PAR MICHEL KOFFI(*) Extraits de Les secrets del’Académie, Michel Alex Kipré,Frat-Mat Éditions, 2010,PP. 370-371L’Académie des sciences, desarts, des cultures d’Afrique etdes diasporas africaines (Ascad)s’organisait pour s’exprimer surla crise postélectorale qui affligenotre pays, selon ses procédureshabituelles et en conformité avecsa mission : « la promotion de lascience et la réhabilitation desarts et de la culture en Côted’Ivoire (...), l’initiative ou lafacilitation des missions de paix... » (art 6 des statuts).Quelle ne fut donc pas la grandesurprise de ses membres de voirqu’un texte a été malencontreusementpublié dans votre journalle 10 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> et lui a été attribuéà tort?Il vous apparaîtra que ce texten’est pas signé et qu’il porte surtoutpréjudice à l’image del’Ascad, en tant que sociétésavante, par sa forme qui faitbon marché de la rigueur habituellede ses publications.Aussi venons-nous, par la présente,protester contre la manièredont ce dossier a été traité parvos collaborateurs.Il demeure cependant quel’Ascad, attachée au droit à laHéroïne de La chatte sur untoit brûlant ou encore deCléopâtre, elle a tournédans La Vénus au vison,Qui a peur de VirginiaWoolf, Une Place au soleil,Giant, etc. Depuis le 23 <strong>mars</strong>,c’est … écran noir pour ElisabethTaylor, celle qui est affectueusementappelée Liz Taylor. La dernièrestar de l’âge d’or hollywoodienvient ainsi de s’éteindre àl’âge de 79 ans, à l’hôpital de LosAngeles. Elisabeth Taylor dont lacarrière a été auréolée par deuxoscars, le premier reçu en 1960pour La Vénus au vison et lesecond en 1968 pour Qui a peurde Virginia Woolf, souffrait d’uneMatin / Vendredi <strong>25</strong> <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>Droit de réponse Ascadvie, à l’éducation, à la santé, à lasécurité, à une vie décente etdigne, ne peut rester indifférenteaux souffrances tragiques denotre peuple.L’Ascad invite tous les protagonistesde cette crise à faire preuved’humilité et de dépassementpour transcender leurs rancœursafin de ne pas obstruer les voiesdu compromis et de la réconciliation.Elle appelle la communautéinternationale à plus de discernementpour s’éloigner du principedangereux de la responsabilitécollective et encourage lesIvoiriens à résister à tous lesappels à la violence.Elle remercie enfin tous ceux quifont preuve d’humanisme etcontribuent à soulager les souffrancesde nos compatriotes.L’Ascad vous saura gré depublier cette lettre de protestation.Veuillez agréer, Monsieur leDirecteur général, l’expressionde notre considération distinguée.POUR L’ASCAD, LE PRÉSIDENTKOTCHY BARTHÉLÉMYAge d’or d’HollywoodElisabeth Taylor,la dernière starn’est plusinsuffisance cardiaque depuisdeux ans, selon le site 20 minutes.fr. Sa dernière parution augrand écran remonte à 1994 avecle film Les Pierrafeu. Mais après,l’actrice s’est contentée de jouerdans des séries et téléfilms.Et pourtant, sa carrière avaitcommencé comme un conte defées.Née de parents américains, marchandsd’art, à Londres, enAngleterre, le 27 février 1932,Elizabeth Rosemonde Taylorpose ses petons sur le sol américainà l’âge de sept ans et décrocheson premier contrat avecUniversal Pictures à 10 ans.There’s One Born Every Minuteest son premier film. C’est avecla MGM que l’enfant précoce ducinéma américain va poursuivresa carrière. En 1943, elle incarnePriscilla dans Lassie, chien fidèleet un an plus tard, elle obtientson premier grand rôle dans LeGrand national, aux côtés deMickey Rooney.Liz Taylor laisse quatre enfantsissus de relations différentes.M. C. OBINDÉSOURCE: 20minutes.frEn coulisseLITTÉRATURE. A l’initiativede l’Association des jeunesécrivains de Côted’Ivoire (Ajeci), le professeurSéry Bailly animera uneconférence le mercredi 30<strong>mars</strong> à 10h00, à la FondationHarris Mémel Fotê, sise àCocody II Plateaux, sur lethème: Littérature ivoirienneet crise.


Fraternité Matin / Vendredi <strong>25</strong> <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>Le processus démocratique auTchad vient de prendre duplomb dans l’aile avec le boycottannoncé de la présidentielledu 24 avril par les principauxopposants au régime du PrésidentIdriss Deby Itno. Tirant les leçonsdes législatives de février –remportéespar ce dernier et qualifiées de «mascarade » par l’opposition – lestrois adversaires de poids du Chefde l’Etat ont échoué à obtenir denouvelles cartes d’électeur, l’impressionde bulletins de vote numériséset sécurisés, la sécurisation dumatériel de vote et de son acheminement,le réaménagement de lacommission électorale et le respectpar les autorités des dispositionsrelatives au trafic d’influence et àl’utilisation du symbole des biensde l’Etat.D’où la décision de Saleh Kebzabo,Wadal Abdelkader Kamougué etNgarlejy Yorongar d’appeler à «boycotter massivement la fraudehistorique du 24 avril pour manifesterle rejet d’un système de 20ans ». Initialement prévu pour le 3avril, le premier tour du scrutin présidentiela été reporté de troissemaines parce que les opposantsestimaient que les conditions de sonorganisation n’étaient pas réunies. «Nous y avons cru, nous avons vouluy croire mais, malheureusement,nous constatons à notre corpsLe Mali recherche six personnessoupçonnées d’être impliquéesdans l’affaire d’un avion chargéde cocaïne qui avait atterri ennovembre 2009 dans la régionde Gao (nord), ont indiqué jeudi àl’AFP des sources proches de l’enquête,après l’interpellation de deuxsuspects.Les six suspects sont en fuite et certainsd’entre eux sont de richissimescommerçants, ont indiqué différentessources sécuritaires suivant l’enquêteet des personnes très prochesdu dossier.Pour le moment, “nous avons écoutéet relâché des élus, des protagonistes.Personne ne sera protégé, legouvernement nous a donné le feuLe Président Idriss Deby Itno.défendant que c’était un marché dedupes », assure Kamougué, leaderde l’Union pour la démocratie et lerenouveau (Udr, 7 sièges à l’issuedes législatives de février), en référenceaux accords conclus en 2007entre le pouvoir et l’opposition. «Aujourd’hui, Deby a la Commissionélectorale nationale indépendante(Ceni) qu’il veut. Il y a des fraudes.L’administration travaille pour leparti. Il y a un déploiement insolentd’argent alors que le peuple vitvert sur l’affaire”, a déclaré unenquêteur, sans donner de nombre.Mercredi, plusieurs sources avaientrévélé à l’AFP l’arrestation de deuxhommes considérés comme de“grands suspects” dans le cadre del’enquête, sans indiquer leur identiténi la date de leur interpellation.Sur des photos prises après leurarrestation et montrées à l’AFP, onvoit un quinquagénaire chauve etun quadragénaire à la petite moustache,tous deux de peau claire, vêtusde boubous.Il s’agit de “Didi Ould Mohamed,originaire du Sahara occidentalayant également la nationalité malienne,et Mohamed Ould SidiHamed, de nationalité malienne”, aÉtrangerTchad Les poids lourds de l’opposition ont décidé de boycotter le scrutin présidentiel dont le premiertour est prévu le 24 avril, mettant en cause sa transparence. Un couac dans l’application des accords de 2007.Le processus de démocratique en périlMali“Avion de la drogue”: six suspects recherchésCentrafriqueAncien ministre limogé en 2007,Abdou Karim Meckassoua,qui a été directeur de cabinetde François Bozizé, s’est retirédu 2e tour des législatives dedimanche en raison du non-respectdu code électoral, a-t-il annoncéjeudi dans un communiqué parvenuà l’AFP.Après le rejet de leurs recours par laCour constitutionnelle, les principauxopposants et leurs formationsavaient décidé dès la mi-février deboycotter le second tour des législatives,fixé au 27 <strong>mars</strong>. La campagneélectorale ouverte le 14 <strong>mars</strong> s’achèvele <strong>25</strong> <strong>mars</strong> à minuit.“Je retire ma candidature par laforce des évènements et je suis doncPHOTO: AFPprécisé jeudi à l’AFP une des sourcesproches du dossier.Les deux hommes se présentaientcomme des commerçants.Didi Ould Mohamed, natif deLâayoune (Sahara occidental),vivait entre les camps de Tindouf(extrême sud-ouest algérien) et leMali, où il a de la famille, selon lesdifférents interlocuteurs interrogéspar l’AFP. Il maîtrise “parfaitementl’espagnol” et “l’enquête cherche àconfirmer son rôle entre cartel dedrogue latino-américain et filière detrafiquants en Afrique de l’Ouest”, aexpliqué une des sources.Un ministre limogé en 2007 se retire des législativescontraint de me désister (...)L’organisation et le déroulement deces élections législatives n’ayantpas respecté les termes mêmes ducode électoral”, affirme M.Meckassoua, qui était en ballottagedans le 3e arrondissement deBangui. “Le grave dysfonctionnementque constitue le lancement dela campagne du 2e tour avant mêmela proclamation des résultats définitifs,est inacceptable (...) Je ne puiscautionner de tels errements quidécrédibilisent toutes nos institutions,ainsi que l’ensemble de laclasse politique”, écrit-il.Ancien ministre d’Etat aux Affairesétrangères, puis à l’Enseignement,pendant la transition (2003-2005),AFPAbdou Karim Meckassoua avait éténommé directeur de cabinet deFrançois Bozizé au lendemain de laprésidentielle de 2005, puis ministred’Etat à la Communication, sondernier poste.Il a été limogé du gouvernement en2007 à la suite de la diffusion d’unfilm sur l’ancien président duBurkina Faso Thomas Sankara, intitulé“Sankara le rebelle”, dans lecadre d’un festival international dufilm sur les droits de l’homme parrainépar son ministère.Ce film avait été jugé “offensant” àl’égard du régime de l’actuel présidentdu Burkina Blaise Compaoré,selon les autorités centrafricaines.AFPPHOTO: AFPdans la misère », critique-t-il. Lesaccords de 2007 avaient permisd’organiser, en février dernier, lespremières élections non boycottéesdu pays depuis 2002. A ces électionsremportées par le parti présidentiel,le Mouvement patriotiquedu salut (Mps) avec 113 sièges (sur188), l’Union nationale pour ladémocratie et le renouveau (Undr,principal parti de l’opposition) deSaleh Kebzabo a obtenu 9 sièges,l’Urd 7 et la Fédération action pourla République (Far) de Yorongar 4.Cette décision des trois gros calibresde l’opposition n’est pas officiellementcommentée dans lecamp présidentiel. « Nous déploronscette décision, mais la porten’est pas totalement fermée. Il peuty avoir des négociations et on espèreque les trois candidats reviendrontà de meilleurs sentiments », aaffirmé une source sous couvert del’anonymat.L’opposition n’est pas fermée à d’éventuellesnégociations, mais celles-cine pourront avoir lieu quesous certaines conditions. « Ce quiest certain, c’est qu’on n’ira pas auvote avec les anciennes cartes. Ilfaut un report de l’élection de plusieursmois », soutient Kamougué.Pour lui, l’impératif du respect de laConstitution opposé par lePrésident Deby à la demande dereport ne tient pas, d’autant, rappelle-t-il,que « quand cela l’arrangeait,il n’a pas hésité à faire changerla Constitution pour supprimerla limitation des mandats, en2005». De fait, l’opposant estimeque tout est encore possible poursauver les meubles. « Il n’est pastrop tard pour bien faire. Nous sommesprêts à accepter un prolongementde son mandat du nombre demois qu’il faut », promet-il.Si les choses en restaient là, leTchad renouerait avec un passétumultueux marqué par des contestationssystématiques des différentsscrutins et le boycott de la présidentiellede 2006 par l’opposition, ce,depuis la prise du pouvoir d’IdrissDeby Itno, en 1990.CYPRIEN TIESSÉSOURCE: AFPGuerre en LibyeLe coût des canons de l’armée françaiseDéjà plusieurs centaines d’heuresde vol, des dizaines de sortiesd’avions de chasse et desurveillance, et - à l’heure qu’ilest - quatre blindés neutralisésen tout et pour tout. Depuis ledéclenchement de l’interventionmilitaire en Libye, l’armée françaisea mobilisé des moyens conséquentspour un bilan - en apparence - limité.Hier, les Rafale du porte-avionsCharles-de-Gaulle, positionné enMéditerranée, ont effectué un premier«vol de reconnaissance» dansl’espace aérien libyen, avant deregagner le navire sans difficulté, aindiqué Paris. Tout ça pour ça ?L’état-major rétorque que l’efficacitéde l’action militaire ne se mesurepas au nombre de frappes. La résolution1973 de l’ONU prévoit lamise en place d’une zone d’exclusionaérienne et autorise le recours àla force pour assurer la protectiondes populations civiles. Samedi, lesraids de l’aviation française près deBenghazi, suivis quelques heuresplus tard par d’autres bombardementsde la coalition dans le mêmesecteur, ont fait reculer les forcespro-Kadhafi. «Nous avons évité unbain de sang à Benghazi», se félicitele ministre des Affaires étrangères,Alain Juppé. Mais depuis, plusrien. «Cela peut être interprétécomme un succès», note Jean-Pierre Maulny, spécialiste des questionsde défense à l’Institut des relationsinternationales et stratégiques(Iris) à Paris. Hier, devant les députés,le ministre de la Défense, GérardLonguet, a déclaré : «A ce jour,aucun hélicoptère ou avion de combatsous l’autorité du gouvernementde Tripoli ne vole à cet instant etn’est vraisemblablement en mesurede voler.»Le séisme et le tsunami destructeurqui l’a suivi le 11 <strong>mars</strong> dernieront fait un total de plus de27.000 morts et disparus dans lenord-est du Japon, selon un dernierbilan établi jeudi, près de deuxsemaines après la catastrophe.Selon ce bilan établi jeudi à 21H00locales (12H00 GMT) par la policejaponaise, et qui pourrait encores’alourdir, 9.811 morts ont étécomptabilisés et 17.541 personnessont officiellement déclarées disparues.En outre 2.779 personnes ontété blessées tandis que des centainesde milliers de personnes n’ontplus de logement. Il s’agit de lacatastrophe naturelle la plus meurtrièreà avoir frappé le Japon depuis1923, lorsqu’un séisme avait faitplus de 142.000 morts.AFPMais dans un contexte économiqueoù l’Etat réduit ses dépenses tousazimuts, notamment au sein desarmées (8 000 suppressions de postesprévues cette année), et en l’absencede but de guerre bien défini, laquestion du coût des opérationscommence à poindre. D’après lesexperts, une heure de vol d’unRafale (hors carburant) est de l’ordrede 10 000 à 13 000 euros, et celledu Mirage 2000 entre 10 000 et 11000 euros. «Mais qu’ils volentdans le ciel français au cours d’entraînementou lors de missions, cesvols ont de toute façon un coût»,assure un expert. S’y ajoutent, dansle cas de l’intervention en Libye, lesdépenses en carburant. Même si lamajorité des aéronefs mobilisés sontdésormais stationnés à Solenzara(Corse-du-Sud), où s’est rendu hierNicolas Sarkozy, ils doivent êtreravitaillés en vol pour mener à bienleur mission d’une durée de deuxheures à deux heures et demie audessusde la Libye. Par ailleurs, deuxRafale chargés de missions dereconnaissance décollent de la basede Saint-Dizier (Haute-Marne).L’arrivée à proximité des côteslibyennes du porte-avions Charlesde-Gaulledevrait réduire ce postede dépense.Cité par l’AFP, Eric Dénécé, duCentre français de recherche sur lerenseignement, souligne de son côtéque «ce qui coûte cher, ce sont lesbombes, tout ce qu’on largue».Selon l’état-major, les appareils tricoloressont équipés de bombes guidéeslaser (GBU12), de fabricationaméricaine, et de missiles de moyenneportée AASM, produits parSagem. Ces derniers valent entre300 000 et 350 000 euros l’unité.LIBÉRATION.FR11JaponLe bilan du séisme et du tsunamidépasse 27.000 morts et disparusLe globe tourneISRAËL. Le ministre israélien dela Défense Ehud Barak a estiméjeudi que les révoltes dans les paysarabes étaient un “phénomèneextrêmement positif” à “longterme”. Israël doit être vigilantquant à l’instabilité dans les paysarabes, mais “à long terme il s’agitd’un phénomène extrêmementpositif”, a déclaré M. Barak lorsd’une conférence de presse avec lesecrétaire américain à la DéfenseRobert Gates. Le ministre israéliena également qualifié la vague derévoltes populaires de “phénomèneémouvant et exaltant”.


Infos service12ETUDE DE MAITRE LOUISEHOUMANNOTAIREBP 1277 DALOA Tel 32-78-16-32Cel 07-211-31/ Fax 32-78-16-28CONSTITUTION DE SOCIETEAux termes de la DNSV et des Statuts reçuspar Maître Louis EHOUMAN, Notaire àDALOA, le 8/02/<strong>2011</strong>, il a été constitué uneSociété Anonyme avec Conseild'Administration dénommée "LAPAILLOTE DE L'EVECHE ", parabréviation "LA PAILLOTE", ayant pourOBJET: - La gestion, l'administrationd'hôtels et de tous lieux de loisirs; - Larestauration; L'organisation de jeux, despectacles et de toutes activités culturelles,et de circuits touristiques; - L'acquisitionde tous terrains destinés à la constructiond'immeubles ou de groupes d'immeubles,soit pour son propre compte, soit pour lecompte de tiers; La vente de terrains nus etbâtis; - L'acquisition de tous biens meubleset immeubles; - La réalisation de tousprogrammes d'urbanisme; -Laconstruction et la vente d'immeubles; - Lapromotion immobilière; - L'étude, laréalisation de tous travaux de viabilité, degénie civil, de voirie et réseaux divers(VRD), d'équipement, d'assainissement, deréfection de bâtiments; - Tous travauxd'aménagement; - L'emprunt de toutessommes et en garantie l'affectationhypothécaire ou le nantissement de tout oupartie des biens de la société; - La prise departicipation dans toutes entreprises ousociétés existantes ou à créer ayant un objetsimilaire ou connexe; - Et plusgénéralement, toutes opérationscommerciales, financières, industrielles,mobilières et immobilières, pouvant serattacher directement ou indirectement àl'objet social ou à tous objets similaires ouconnexes susceptibles d'en faciliterl'extension ou le développement. - SIEGESOCIAL: Daloa, Quartier Evêché, BP <strong>25</strong>83DALOA. DUREE: 99 ans. CAPITAL:10 000 000 F CFA divisé en 1000 actionssociales de 10000 F CFA chacunenumérotées de 1 à 1000, toutes souscrites ennuméraire et libérées du quart (1/4). Sontnommés en qualité de premiersAdministrateurs: Madame AKA AmananVéronique, Monsieur BRA Yves LaurentDaleba, Monsieur BRA Jean ConstantZéré, Monsieur BRA Kanon StéphaneKapoua, Mademoiselle BRA ChristelleDenise Brogoré ; en qualité deCommissaires aux comptes: titulaireCabinet EICI, représenté par MonsieurAKA Hoba, Expert comptable diplômé,Gérant, BP 828 CIDEX 03 Abidjan Riviera,suppléant: Monsieur André ROSSE,Expert comptable diplômé, BP 828 CIDEX03 Abidjan Riviera.Suivant procès-verbal de la premièreréunion du Conseil d'Administration ténuele 28/02/<strong>2011</strong>, Monsieur Bra Jean ConstantZéré, Administrateur, a été nommé enqualité de Directeur Général de laditeSociété. Dépôt au Greffe du T.P.I de Daloale 28/02/<strong>2011</strong> sous le n° 241,Immatriculation au RCCM le 28/02/<strong>2011</strong>sous le n°CI-DAL-<strong>2011</strong>-B -1856.Pour AvisLe Conseil d'AdministrationEt le notaireETUDE DE MAITRE Didier DOUGOUENOTAIREABIDJAN-COCODY-ANGRE-BOULEVARD DES MARTYRS -IMMEUBLE LES PIERRES CLAIRES28 BP 1642 ABIDJAN 28 - TEL: (2<strong>25</strong>) 2<strong>25</strong>2 74 59 - FAX: 22 42 87 08Adresse e-mail: didierdougoue@yahoo.frCONSTITUTION DE SOCIETEPar acte du 04/03/<strong>2011</strong>, il a été établi lesstatuts d'une S.A.R.L Unipersonnelle dontles caractéristiques suivent : OBJET: - Laconception, la réalisation, l'aménagement,la construction sur tous terrains deAnnonces légalesprogrammes immobiliers et de bâtimentsen tous genres, notamment à usaged'habitation, commercial, industriel ouprofessionnel pour en faire la location, lagérance ou la vente; la réalisation de toustravaux annexes y afférents: -Etgénéralement toutes opérations connexes;Dénomination: "TTS PROMOTIONIMMOBILIERE "; - Siège Social: Abidjan-Cocody- Les Deux Plateaux, 28 BP 1642Abidjan 28 ; Durée: 99 ans; - Capital Social:1.000.000 F CFA divisé en 100 parts de10.000 F CFA chacune, représentatifd'apport en Numéraire, ainsi qu'il résultede la DNSV du 04/03/<strong>2011</strong>; - GérantStatutaire: M. ZOROM NonguemegaMady. Dépôt au Greffe du tribunal depremière instance d'Abidjan-Plateau le22/03/<strong>2011</strong> sous le n° 458 Immatriculée auRCCM d'Abidjan-Plateau le 22/03/<strong>2011</strong>sous le n° CI-ABJ-<strong>2011</strong>-B-1264.Pour Avis:Le Notaire & le GérantPRICEWATERHOUSECOOPERS TAX &LEGAL Immeuble " Alpha 2000 " 20èmeétageRue Gourgas-Plateau01 BP 3173 Abidjan 01Tel: 20 31 54 60 / Fax: 20 31 54 61/62POLARIS DISTRIBUTION SARLSociété à Responsabilité Limitée au capitalde 20 000 000 F CFASiège social: Abidjan, Rue des Foreurs -Zone 301 BP 12<strong>25</strong> Abidjan 01RCCM Abidjan N° CI-ABJ-1997-B-219460CESSION DE PART SOCIALEMODIFICATION DES STATUTSNOMINATION D'UN NOUVEAUGERANTAux termes du procès-verbal des décisionsde l'Associé unique en date du 19 décembre2010, enregistré à Abidjan le 09 février<strong>2011</strong>, Reg S.S.P, Vol 34, F°28, N°459, Bord73/08, l'associé unique de la sociétéPOLARIS DISTRIBUTION S.A.S décidéce qui suit:- La modification des statuts de laditesociété qui est devenue une SARLUnipersonnelle à l'issue de la cession del'unique part sociale de Monsieur PatrickFOREST à la société SOUTHCOMPPOLARIS S.A.S ;- La nomination, en remplacement deMonsieur Patrick FOREST, de MonsieurAly TOURE, demeurant à Abidjan, enqualité de Gérant pour la durée restant àcourir du mandat de Monsieur PatrickFOREST, soit jusqu'aux décisions del'associé unique appelée en <strong>2011</strong>, à statuersur les comptes de l'exercice clos au 31décembre 2010.Deux exemplaires originaux; timbrés etenregistrés, du procès-verbal susvisé, ontété déposés au greffe du Tribunal dePremière Instance d'Abidjan, le 22 <strong>mars</strong><strong>2011</strong>, sous le numéro Dépôt N° 461.Pour avisETUDE DE MAITRE BEUGRE GUYROGERNOTAIRE(26, Boulevard de la République, audessusdu restaurant "PARK AVENUE ")ABIDJAN-PLATEAU BP 72 POSTENTREPRISETEL 20-33-56-43 / FAX: 20-33-55-52AFRICA HOME TVSUARL AU CAPITAL DE 5.000.000 FCFAAugmenté de 345.000.000 F CFASIEGE SOCIAL: ABIDJAN, COCODY -II-PLATEAUX01 Boîte Postale 3566 ABIDJAN 01RCCM : ABIDJAN N° CI-ABJ-2009-B-4393AUGMENTATION DU CAPITALSOCIALIl résulte du procès verbal des délibérationsde l'associé unique de la SUARL "AFRICAHOME TV" en date du trente août deuxmil dix, reçu par Maître BEUGRE Guy-Roger, Notaire à Abidjan, que l'associéunique de ladite société a décidé del'augmentation du capital social pour leporter de 5.000.000 DE FRANCS CFA à350.000.000 DE FRANCS CFA par lacréation de 34.500 parts nouvellessouscrites et libérées en numéraire.Une déclaration notariée de souscription etde versement reçue au rang des minutesdudit Notaire, en date du trente août deuxmil dix, a constaté la souscription et lalibération des 34.500 parts nouvelles soit lasomme de 345.000.000 DE FRANCS CFA.Les articles sept et huit des statuts setrouvent ainsi modifiés.Dépôt au Greffe le trente août deux mil dixsous le numéro CI-ABJ-2010-D-10269 Bis.L'inscription modificative au RCCMrésultant de ce qui précède a été effectuée àAbidjan le trente et un août deux mil dixsous le numéro CI-ABJ-2010-M2-10314 Bis.POUR AVIS, Le Notaire et le GérantETUDE DE MAITRE N'GUESSAN A.JOSEPHINENOTAIRE55, Bd CLOZEL, FACE PALAIS DEJUSTICEImmeuble SCI LA RESERVE1er étage Porte n°3,(04 BP 32 ABIDJAN 04)TEL: 20 21 39 1520 21 39 1005 05 99 60E-mail: maitrenguessannotaire@aviso.ciSARL BERET-CI:AUGMENTATION DE CAPITAL -TRANSFERT DE SIEGE SOCIALCHANGEMENT DE DENOMINATIONETREDUCTION DE L'OBJET SOCIAL.Aux termes d'une Assemblée GénéraleExtraordinaire (AGE) de la sociétéBERET-CI en date du 05/01/11, les associésont décidé d'augmenter le capital de 1 000000 F CFA pour le porter à 2 000 000 F CFApar la création de 100 parts socialesnouvelles de 10 000 F CFA chacune. Auxtermes d'une Déclaration Notariée deSouscription et de Versement (DNSV) du05/01/11 l'augmentation de capital a étéréalisée. En outre, aux termes d'1 AGE endate du 05/01/11 les associés ont décidé detransférer le siège social désormais àABIDJAN, COCODY LES 2 PLATEAUX,23 BP 2894 ABIDJAN 23. Par AGE du09/02/11 les associés ont aussi décidé dechanger la dénomination de la société quisera désormais BERGERIE DESENTREPRISES DE LA TRINITE COTED'IVOIRE par abréviation" BERET-CI"et de réduire l'objet social à: Gardiennage;Télésurveillance; Vidéo surveillance;Assistance; Garde rapprochée. Enconséquence les statuts ont été mis enharmonie conformément au traité del'OHADA Dépôt de 6 expéditions des AGE,DNSV et mise en harmonie au Greffe duTribunal de 1ère Instance d'ABIDJAN-PLATEAU, le 10/03/<strong>2011</strong> sous le n° 438.Inscription modificative au Registre deCommerce et du Crédit Mobilierd'ABIDJAN le 10/03/<strong>2011</strong> sous le n° CI-ABJ-<strong>2011</strong>-M-1192.Pour AvisLe Notaire.Petites AnnoncesOffre d’emploiSTRUCTURE EN CONSEILLERScrédits (H/F) niv, tle retrait pochette2000F CCIA 13e étage porte 11 tél : 2021 44 58/ 46 59 39 01JEU 96 348AutosLOCATION DE VOITURES APARTIR DE <strong>25</strong>000 F/j, tél : 01 11 5000.MAR 96308LOCATION DE VOITURES à partirde <strong>25</strong> 000F/J tél : 01 11 50 00JEU 96 308CoursBACHELIERS EN ATTENTE,COMMENT sauver votre année ? 0299 02 77 / 07 80 21 81.Ven 96 349NécrologieLa grande famille Kakouhoa àNakiahio, sous-préfecture deNahio; les familles Koré, Oly,Gnako, Lognon, Blé, Ossoulo,leurs enfants et petits-enfants àNahio, Abidjan et en Europe,les enfants Koré : Guy Etienne,Marie dite Maman Ogoh,Béatrice, Léa, Jean Marc, leursfrères et sœurs, leurs conjoints,enfants, petits-enfants ainsi queleurs amis et familles alliées;Ouayou José, Lago LaureJoëlle, leurs frères et sœurs,leurs conjoints ainsi que leursenfants, la Mefka et sonprésident Lognon DizoClément ; MM. Blé NadjéJustin. Gohou Zirihi Luc etleurs familles à Nahio et enFrance; la famille GbogboGuikoé à Guibouo, souspréfecturede Gagnoa etl'ensemble de la communautévillageoise de Guibouo, lafamille Dignan Bailly à Gagnoaet Abidjan ont la profondedouleur d'annoncer le décèssubit de leur fille, sœur, mère,grand-mère, nièce, cousine etamie :KORÉ ROBÉ HÉLÈNEInfirmière à ParisLe programme des obsèquess'établit ci-après:Samedi 26 <strong>mars</strong>: veillée de14h à 20h à la place C<strong>P1</strong> àYopougon Sicogi.Vendredi 1 er avril: 2 ème etdernière veillée au même lieu.Samedi 2 avril: levée du corps àIvosep Treichville suivie del'inhumation au cimetière deYopougon.Les condoléances sont reçuestous les jours de 15h à 20h audomicile de Olv GnakoAlphonse à Yopougon Sicogiderrière la cathédrale SaintAndré.Frat-Mat N° 93 228Fraternité Matin/Vendredi <strong>25</strong> <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>NécrologieIN MEMORIAM<strong>25</strong> <strong>mars</strong> 2008<strong>25</strong> <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>Seule l'assurance de te savoir auprès du Père Eternelnous rassure et nous console.3 ans qu'il a plu au Seigneur de rappeler à lui sa bienaimée:KOUATE N'GO Anta Marie Christine" Bébé".En ce jour anniversaire de son départ pour la demeureéternelle, que tous ceux qui l'ont croisée au détourd'une rue aient une pensée pieuse et affectueuse pourelle.Dieu vous bénisse !Frat-Mat N° 93 191La grande famille Diokhanéà Abidjan, Dakar, Diourbel,Mbacké, veuve AlarbaDiokhané née Thiam etenfants Daba, Mass,Coumba, Yacine, Badara,Seynabou, Mamadou,Amadou et Bara, à Abidjan,Dakar, New-York, etLondres, la famille N'diayeBocar et enfants à Abidjanet Dakar, la famille de feupape Sow à Abidjan etDakar, la famille de papeThiam à Abidjan et Dakar, la famille de AbdoulayeThiam à Dakar, la famille de feu Médoune Cissé àAbidjan et Dakar, la famille de feu dame Thiam àDakar, le personnel de Solarcom à Dakar et Abidjan, lesfamilles Cissé, Sali, Ly, Ouattara, Niang, Coulibaly, Sy,Aoussou Koffi, Abonoua Kouassi, Goba, Loubao,Dingui ont la profonde douleur d'annoncer le décès de:NDIAMÉ DIOKHANÉCadre retraité de la compagnie air Afrique,Officier et porte drapeau de l'Ordre national duMérite Français,survenu le 16 février <strong>2011</strong> à l'Institut de cardiologied'Abidjan.L'inhumation a eu lieu le samedi 19 février <strong>2011</strong> àTouba, Sénégal et vous <strong>info</strong>rment par la même occasionde la cérémonie du 40 e jour le dimanche 27 <strong>mars</strong> àpartir de 9 heures au domicile familial sis à Biétryvers école primaire la Volière.Al Fatiha + 11 ikhlass.Frat-Mat N° 93 189


Fraternité Matin/Vendredi <strong>25</strong> <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>Infos serviceNÉCROLOGIE13AVIS DEREMERCIEMENTM. le ministre et MmeAuguste Miremont et leursenfants, M. Paul d'Almeidaet Mme née YvonneKouassi et leurs enfants,Mme Julienne Kouassi etenfants, Mme Liliane RoseKouassi et enfants, M.Roger Kouassi et enfants,M. Patrick Kouassi, Mme etenfants, M. Michel Roger etMme née Angeline Kouassi et leurs enfants à TahitiPolynésie Française), la famille Paul Monnet, M. leministre Ange- François Barry-Battesti, les petitsenfants,arrière et arrière-arrière-petits-enfants en Côted'Ivoire, France, Angleterre et Canada, M. et MmeVinci Etté et leurs enfants en France, M. Joher Yassineet famille, frère Epiphane Mensah de la Congrégationdes Frères Franciscains, les familles Amichia et Bobin,les familles Sapeu, Touadogo, Gouanda et Goulin àAbidjan, Danané et Bin-Houye (Katouo et Tapleu), lesgrandes familles N'guessan-Borba et Assemian, lesfamilles Ntua et Kouamelan en Côte d'Ivoire et auGhana, les familles alliées et amies: Morel, Dro, Vabre,Vicens, d'Almeida, N'Gom, N'da Pierre, Koutouan,Veh Sodet, en Côte d'Ivoire, France, Togo et Sénégal,sincèrement touchés par les marques d'attention etd'affection qui leur ont été portées lors du décès,survenu le lundi 28 février <strong>2011</strong>, de leur mère, bellemère,grand-mère, arrière-grand-mère, sœur, tante etamie :KOUASSI-JANOH ANTOINETTE,manifestent leur gratitude à tous ceux et à toutes celles,très nombreux, qui les ont entourés de leurcompassion, de leur fraternité, de leur amitié, de leursolidarité si nécessaire en ces moments douloureux.Dans l'impossibilité de toucher chacun d'entre eux, ilsleur disent tout simplement, mais profondément:Merci, mille fois merci.Le Seigneur saura les récompenserpour tout ce qu'ils ont fait.Frat-Mat N° 93213La famille de feuDiomandé Tiécoura,enfants, petits-enfants àAbidjan et en France, lagrande famille Mominé àGbonké, Man et Abidian,MM. Tia Koné, KesséFeh, Tia Gbonké Martin,Mominé Alphonse,Mominé Jeannot,Diomandé Mamadou,Bleu Vouah, DiomandéTiémoko et leurs épouses,Mmes Diomandé Marie, Diomandé Mariam,Diomandé Assétou, Diomandé Aminata et leursépoux, les enfants de feu Lebahi, Lebahi Serge etLebahi Murielle, ont la profonde douleur d'annoncerle décès de leur fille, mère, sœur, cousine et tante :DIOMANDE KARIDJA,Ex-assistante médicale à la Pisam,survenu le 14 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> au Chu de Treichville.Le programme des obsèques est le suivant:Jeudi 24 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> de 12h30 à 13h30: levée ducorps à Ivosep Treichville, suivie de l'inhumation à14h au cimetière de Williamsville.Dimanche 27 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> à partir de 8h00:cérémonie du 7è jour dans la cour familiale auquartier Biafra, avenue 1 Treichville.Frat-Mat N°93176M. Kouamé Paul-Marie,Préfet honoraire, enfantset petits-enfants, ont laprofonde douleurd'annoncer le rappel àDieu de leur épouse, mèreet grand-mère :WANGAH AMONROSALIESurvenu le 14 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>.Le programme des obsèques sera communiquéultérieurement.Frat-Mat 93 224Dr Yaye Dion Robert,président de l'Eglise BaptisteŒuvres et Missions etfamille à Doulé et Abidjan,M. Siki Blon Blaise, HauteAutorité pour leDéveloppement du GrandOuest, M. Oulaï TiémokoProsper, maire de laCommune de Sangouiné, M.Gogon Denis, chef de CantonGouan à Gotongouiné 1, M.Goman Jean, chef du villagede Gotongouiné 2, le chef dela communauté du CantonBlouno à Abidjan, M. Dizo Pascal et ses notables, lafamille Sadia à Gotongouiné, Sangouiné et Abidjan, veufSadia Gueu Pascal Adonis et enfants "Didier, Nadège,Eudès, Rachelle, Marius, Gislain, Angélique, MarieSerge, Richard, Dominique et Amandine" à Abidjan, ZioliGomba Désiré, Commandant des Eaux et Forêts et familleà Doulé, Abidjan et Prikro, Colonel Gueu Félix et familleà Daloa, Commissaire Dely Gueu Michel et famille àAbidjan et Paris, le Médecin colonel à la retraite TanBangaly et famille à Abidjan, M. Sadia Zingbé Guillaume,adjoint au maire de Sangouiné, Adjudant-chef GbaBernard et famille à Abidjan, Adjudant-chef- major Dangoet famille à Abidjan, M. Ouahou Diomandé et famille àAbidjan, la grande famille Guedé à Man, Divo et Abidjan,Maître Dion et famille à Abidjan, Adjudant-chef- MajorBlé Lohi et famille à Abidjan, M. Siaba Hervé Honoré etfamille à Abidjan, M. Coulibaly Gogninniga, cadre auBNETD et Mme à Abidjan, M. Bonka Diongbeu et familleà Divo et Abidjan, les cadres du Canton Gouan ettravailleurs à Abidjan, la grande famille Kpan àOulaiglaipleu, Abidjan et Tiassalé, la grande famille Tia àMan Abidjan et Paris, la grande famille Kipré à Daloa etAbidjan, la grande famille Bohouo à Guiglo, Abidjan etGuibéroua, la Mutuelle pour le développement de Doulé"MUDEDO", l'Association des ressortissants du CantonGouan "Gouankanou" à Abidjan, l'Association desressortissants de Goagonopleu résident à Abidjan"ARGRA" l'Association des ressortissants deGotongouiné 1 à Abidjan et à l'intérieur ont la profondedouleur d'annoncer à leurs parents, amis et connaissancesle décès de leur fille, sœur, mère, épouse, cousine, bellesœuret amie :BLE épouse TOGBA Marie,survenu le 07 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> au Chu de Treichville à Abidjan,des suites d'une courte maladie.Programme des obsèques :Samedi 26 <strong>mars</strong> au jeudi 31 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> de 6h00 à 19h:Présentation des condoléances au domicile de la défuntesis à Yopougon Jérusalem carrefour "Bar Basile Boly ".Vendredi 01 avril <strong>2011</strong> de 15h00 à 22h: Veilléereligieuse et traditionnelle à l'espace CP2 du bloccélibataire de Yopougon.Samedi 02 avril <strong>2011</strong> à 8h00: Levée du corps au Chu deTreichville suivie de l'enterrement au cimetière Municipalde Yopougon.Contacts: 01-07-74-21/07-15-34-86/45-75-63-22.Frat-Mat N°8153IN MEMORIAM<strong>25</strong> <strong>mars</strong> 2010<strong>25</strong> <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>Déjà une année que Dieu arappelé dans son royaumenotre regrettée mère :Veuve DAKOZAHUI néeDOMORAUD SabaléGnapi MarieMadeleine.En ce jour anniversaire de son départ, les enfantsDako Zahui prient tous ceux et toutes celles qui l'ontconnue et aimée d'avoir une pensée pieuse pour lerepos de son âme.Frat-Mat N°93172La grande famille KpanguiKouamé à Attakro,Mougnan (S/P deDjébonoua), Ahouékro,Kanhankro, Abidjan, l agrande famille Sadia àDompleu-Kplogouin(Man), Abidjan, Dabou,Paris, Mme Diouf SaliaFrançoise, enfants et petitsenfantsà Abidjan, Paris,Mme Kacou Sadia AmaniHélène, époux et famille àAbidjan, Pakobo, M. SaliaSiati Henri, enfants et petits-enfants à Abidjan, M. SadiaKpangui Julien, enfants et petits-enfants à Abidjan,Bouaké, Mme Sadia Affoué Suzanne, enfants et petitsenfantsà Abidjan, Paris, Québec, M. Sadia Oulé Mathieuet enfant à Abidjan, Mme Sadia N'Goran Alexandrine etenfants à Abidjan, M. Salia Claude Henri, Mme etenfants à Abidjan, Mme Sadia Delphine, frères, sœurs,enfants et petits-enfants à Abidjan, Dabou, Paris, M.Badia Yoro Michel, frères, sœurs, enfants, et petitsenfantsà Abidjan, Paris, M. Goueu Anatole, Mme,enfants et famille à Abidjan, M. Seu Yoro Augustin,frère, sœur et famille à Abidjan et Dabou, Mme SiaNépou et enfants à Dompleu et Abidjan, M. Dié SeydouAlexis, Mme, enfants et famille à Abidjan, Mme FlomoHélène, frères, sœurs, enfants, petits-enfants et famille àAbidjan, Man, Paris, les épouses, enfants et petitsenfantsde feu Tiéoulé Georges à Abidjan, Man, Paris,M. Kanga N'Guessan, chef des Saa à Koumassi, M.Kouamé Kouamé Julien, chef des ressortissantsd'Attakro, Mme, frères, sœurs, enfants et petits-enfants àAttakro et Abidjan, M. Yao Djaha, chef de famille, Mme,enfants et petits-enfants à Abidjan, M. Tanoh KouaméLéonard, chef de famille, Mme, frères, sœurs, enfants etpetits-enfants à Attakro et Abidjan, les familles alliéesDiouf, Kacou, Vidjanagni, Gran, Boli, Flomo,Assamoua, Konan, Diomandé, Kouadio, Manglé,Gueman, Fadiga, M. et Mme N'Zi et enfants à Abidjan,Mmes Kouakou Marie, Koffi Kra Philomène,Diarrassouba Solange, époux, frères, sœurs et enfants àAbidjan ont la profonde douleur de vous annoncer ledécès de leur mère, tante, grand-mère, arrière-grandmère,belle-mère :SALIA Pierre née KOUAME AkissiMarie-Thérèse dite M'Man,survenu le 15 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> à Marcory-Abidjan.Programme :Mercredi 23 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>: 16h - 18h: 1ère veilléetraditionnelle (N'zié) sur le terrain de Marcory Sicogiprès de l'Eglise Sainte Bernadette.Jeudi 24 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>: 16h -17h30: veillée religieuse enl'Eglise Sainte Bernadette de Marcory.Samedi 26 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> : 07h30 - 08h30: Levée du corpsà Ivosep VGE Treichville à la Salle Prestige.09h: Messe de requiem en l'église Sainte Bernadette deMarcory suivie de l'inhumation au cimetière deWilliamsville.Les condoléances sont reçues à Marcory Sicogi Est prèsde l'église Sainte Bernadette, appt N° 1798.Frat-Mat N° 93 211Les grandes familles Ogou etAsso, la grande familleGbonon, les enfants, petitsenfantset arrière-petits-enfantsGbonon Monan ont la profondedouleur de vous faire part dudécès de leur fille, sœur,épouse, mère, grand-mère etarrière-grand-mère :VEUVE GBONONMONAN née OGOUAPIE ANTOINETTE,survenu le jeudi 17 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>en France.Le programme des obsèquesvous sera communiquéultérieurement.Frat-Mat 93 171Eminence Bernard CardinalAgré, Archevêque Emérited'Abidjan, la grande familleN'Guetta à Abidjan, Aboisso-Comoé, aux Etats-Unis et Suisse,la Collectivité Mito Alodé deKandevié, Porto-Novo (Bénin) etAbidjan, la grande famille Eyebiyidu Bénin, Togo, Nigéria, Côted'Ivoire et France, la grandefamille Gomez du Togo, Bénin,Nigeria, Côte d'Ivoire, France etUsa, la grande famille Loko JoséeDominique à Abidjan, Bénin etParis, la grande famille SourouZévounou à Abidjan et Porto-Novo(Bénin), la grande famille Niamienà Abidjan, M. et Mme Da SilvaMartin, enfants et petits-enfants,Mme Pascaline Acopovi, enfants etpetits-enfants, Mme DadiéChristine et famille à Abidjan, lesfamilles Assémien Bomou, Kadjo,Niang, Nanan-Boigny,Djivohessoun, Lepry, Anoh,Zando, Kacou, Razacou, Daix,Blegnoua, Ablé, Akegnan,Akoussanh, les familles, parents,alliées et amis ont la profondedouleur de vous annoncer le décèsde leur très chère et regrettée :N'GUETTA BernadettePaula Lokossi néeALODE,rappelée à Dieu le mardi 08 <strong>mars</strong><strong>2011</strong> dans sa 90 ème année.ProgrammeDu lundi 21 au mardi 22 <strong>mars</strong><strong>2011</strong>: Les condoléances sontreçues de 18h00 à 20h00 audomicile de la défunte sis àTreichville, avenue 21 rue 44barrée Villa N° 90.Mercredi 23 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>: Veilléereligieuse en l'Eglise NotreSecours de Treichville de 18h 00 à20h 00.Jeudi 24 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>: Levée ducorps à 9h00 sur le parvis del'Eglise Notre Dame du PerpétuelSecours de Treichville et messe derequiem suivies de l'inhumation aucimetière de Williamsville.Frat-Mat N°93208


Infos service14 Fraternité Matin/Vendredi <strong>25</strong> <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>NécrologieNanan Yao N'Guettia, chefde la province Ahinvié, àZanzan, dans ledépartement de Bondoukou;Nanan Akua Badou, reinemèrede Zanzan; le MinistreAugustin Kouadio Komoéet Mme; le Bureau exécutifet les membres de Kahi-Dabi, association pour ledéveloppement d'Adoum-Kroum(S/Pd'Appimandoum), MmeDjédjé Mama Simone, Directeur Général de lacomptabilité publique et du Trésor; M. Togba Norbert,inspecteur général du Trésor; M. Oscar K. Menzan,Directeur de société à la retraite et Mme;l'Ambassadeur Kouadio Adjoumani, à Genève et Mme;la famille Ettien, à Bondoukou, Bongouanou etAbidjan; la famille Boli Olilo, à Abidjan et àOuragahio ; la famille Da à Abidjan et Bondoukou ; M.Bah Mamadou, chef d'entreprise à Abidjan et Mme; M.Olagboyé Kindé Assani, entrepreneur à Abidjan etMme; M. Appia Guillaume, à Abidjan; M. Bénié PaulPhilippe, à Fraternité Matin, à Abidjan; M. BiniKouakou William, à Paris; M. Téhua Appolinaire,consultant financier à Abidjan; Mlle Téhua Gladys,étudiante à l'ISTC, à Abidjan; Mlle Téhua Diana,étudiante en Suisse; M. Téhua Joris, étudiant à Genève,en Suisse; Mlle Téhua Carelle, élève au Lycée BlaisePascal à Abidjan; M. Téhua Kenneth, à Berlin ont taprofonde douleur d'annoncer le décès de leur fils, frère,cousin, collègue, ami, gendre et père:JAMES YAO TEHUA,Administrateur des services financiers, inspecteurvérificateur principal, précédemment en serviceà l'Inspection Générale du Trésor,survenu le mercredi 02 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> à la Polyclinique del'Indénié, à Abidjan, des suites d'une courte maladie.Les obsèques se dérouleront selon le programme ciaprès:Du mardi 29 <strong>mars</strong> au samedi 02 avril <strong>2011</strong> de 17h à20h, réception des condoléances au domicile du défunt,sis à la Riviera-Bonoumin, en face de l'hôtel-résidenceM'Maya, non loin du Collège André Malraux;Le lundi 04 avril <strong>2011</strong> de 20h à 22h: veillée religieuseà l'église Sainte Famille, à la Riviera;Le mercredi 06 avril <strong>2011</strong> à partir de 15h: veilléetraditionnelle sur le terrain de la cité universitaire de laRiviera 2 ;Le vendredi 08 avril <strong>2011</strong> de 08h30 à 09h30 : levéedu corps à Ivosep, suivie du transfert à Adoum-Kroum(S/P d'Appimandoum), où une veillée est prévue de 21hà l'aube.Le samedi 09 avril <strong>2011</strong> de 08h à 10h: hommage audéfunt; à partir de 10h, messe de requiem suivie del'inhumation au cimetière catholique d'Adoum-Kroum.AVIS DE PRISEDE CONTACTM. Gnanago Toti Christophe,BP V 114 Abidjan, est prié deprendre contact de touteurgence avec l'Etude de MaîtreLouis Ehouman, Notaire àDaloa, sise Route de Man,quartier Commerce après laBceao, villa avant la StationService Total, BP 1277 Daloa,Tél: 32-78-16-32Cel: 07-88-82-10-02-02-52-39 pour affaire leconcernant.Frat-Mat 93 187Frat-Mat N°932<strong>25</strong>La grande famille Attié,Basma, Sayehg, Haïdar,Joher, Ezzedine, Taleb,tous les ressortissants deKana, amis et alliés ont leregret de vous annoncer ledécès de :ROKAYA ABDOUATTIÉ,survenu le mercredi 16<strong>mars</strong> <strong>2011</strong> à Kana auLiban.La cérémonie religieuse aura lieu le vendredi <strong>25</strong><strong>mars</strong> <strong>2011</strong> à 17 heures à la mosquée Al Ghadir àMarcory.Al fatiha.Frat-Mat N° 93 186La grande famille Abognandouà Grand Yapo et Petit Yapo àAgboville, la grande familleAmafi Doffou à Abidjan, PetitYapo et à Grand Yapo, la familleGbagba Alexandre à Agbovilleet Erymacoudjé, veuve DoffouKouassi née Gbagba N'TahoPauline à Agboville, les enfantsde feu Doffou KouassiAugustin: Doffou Joseph,Doffou Antoine, DoffouInnocent et Mme née KouadioPhilomène, Doffou Henriette,Doffou Angeline épouse AnasséRobert, Doffou Jeanne épouse Kuyo Téa Narcisse, DoffouGeorgette, Doffou Emma épouse N'Gbesso Mako, DoffouAristide et Mme née Djédjé Karine, veuve Djédjé née GbagbaChayé Jeanne et enfants à Agboville et Abidjan, Mme DoffouEpie Angeline et enfants Caroline, Cécile épouse SadiaClaudine épouse Koman Clément, les enfants de feu OhouJérôme à Abidjan et Petit Yapo, Ohou Marc, Ohou Henri, OhouBoni Faustin ,Ohou André et Mme, les enfants de feu DoffouYavoh Bernard à Abidjan et Petit Yapo, Mme Bertho néeDoffou Affoua Marie, Doffou Patrice Doffou Nicolas, DoffouLéon, la famille de feu Esso Gbéry Jérôme, à Petit Yapo, MmesGbéry Catherine, Gbéry Claudine, leurs époux, M. GbéryPatrice et Mme à Abidjan, la famille de feu Ekoué Edi Gustave,à Petit Yapo, l'Association des enfants Gueshi Djédjélé à GrandYapo et Petit Yapo, l'Honorable Essoh Latte Bertin, Mme etenfants à Abidjan et aux USA, M. Ayémou Beugré Joseph, etfamille à Abidjan, France et Ebrah , la famille N'Douffou àEbrah, M. Sié Boniface et Mme née Babadji Mathilde etenfants Abidjan, M. et Mme Sié Hilaire et enfants à Abidjan, M.Niamba Akotro Paul et famille à Abidjan, Mme AyadjéMarceline, M. Gbongba Edi Mathieu et Mme à Abidjan, M.Gbongba Doffou Faustin et Mme à Abidjan, GbongaGeneviève et son époux, M. Achy Augustin et famille àAbidjan et Yamoussokro, les frères et sœurs enfants Ariesso,Mme Guigui Germaine à Abidjan et enfant Doffou JocelyneKiki à Paris, Mme Boni Madeleine (Mado) à Abidjan, MmesN'Takpé Odette à Nanterre, N'Tapké Juliette à Paris, M.N'Takpé Raymond à Paris, M. Mansila Justin et Mme née AchyJacqueline, les enfants Essoh Latte Josiane Mamie, AyémouVadjo Marianne, Ayémou Ahou Murielle, les familles: Ekoué,Gbéry, M'bassidjé, Indat, Boraud, Anassé, Kuyo, Kouadio,Ngbesso, Djédjé, Abbé Ould, Achy, N'Takpé, Mansila ont laprofonde douleur de vous faire part du rappel à Dieu de leurregrettée fille, sœur, cousine, nièce belle-sœur et mère :DOFFOU KICHY JULIENNE,Ex- agent booking à la société Bollore Africa Logistics-CI,survenu le dimanche 27 février <strong>2011</strong> à Abidjan.Le programme des obsèques est établi comme suit:Du jeudi 24 <strong>mars</strong> au samedi 2 avril <strong>2011</strong>.Jeudi 24 <strong>mars</strong> cérémonie de prière de 16 h à 19 h à l'église StMichel à Adjamé.Samedi 26 <strong>mars</strong>: Présentations des condoléances, à la famillede 14h à 18 h à la Riviera Golf au complexe Boga Doudou,près de la pharmacie des Ellias.Jeudi 31 <strong>mars</strong> : cérémonie de prière, de 16 h à 19 h à l'égliseSt Michel à Adjamé. Vendredi 01 avril de 13 h 30 à14h : levéedu corps sur le parvis de l'église St Michel à Adjamé, suivie dutransfert à Petit Yapo s/p d'Agboville. - 20h à 23h : veilléereligieuse - 23 h : veillée traditionnelle jusqu'à l'aube.Samedi 2 avril, 10 h : messe de requiem suivie de l'inhumationau cimetière du village.Frat-Mat 93 215Nanan Kouamé Ernest,chef du village deDjorokobité 1, M. YapiAlléchi, notable àDjorokobité, M. YapiKouadio Léon, doyen duvillage de Djorokobité 1,Mmes, Achi AboueuElisabeth, Achi Chi AchiMarie, Achi Appi Agnès àDjorokobité 1, la grandefamille Angoran, àBoudépé, Angorankoi, etAbidjan, M. et Mmes Angoua Boka Michel et enfants,Mme Angoran Apo Elisabeth et enfants, MmeAngoran Api Madeleine et enfants, Mme AngoranKousso Hélène et enfants, M. et Mme Angoran YapiLéonard et enfants, M. Gnangoran Ehué Jean etenfants, Colonel Angoran Cocquit, Mme et enfants,M. et Mme Angoran Pierre, bijoutier et enfants, MmesAngoran Amon, Angoran Sanhon et AngoranN'guessan Dorcas et enfants, M. et Mme BokaPhilippe et enfants, M. Angoran Pierre et enfants, M.et Mmes Angoran Bédé Emile et enfants, M. et MmeAhouti Yapo et enfants, les enfants de feu AngoranApi Rose: Aman Kousso Marceline et enfants, AmanAkaffou Marcelin, Mme et enfants Aman ApoJacqueline et enfants, Inchaud Yapo Justin, Mme etenfants, Inchaud Mambo Clotaire et Mme néeAnongba Edwige et enfants, Inchaud Chioh Germaineet enfants, Aman Brigitte et enfants, la famille AdouAmoikon à Abengourou et Abidjan, la familleM'Bassidjé à Abidjan et Agboville, la famille Nobou àAssinie, Korhogo et Abidjan, veuve Aman née NobouJosée et enfants, Laetitia,Marina ont la profondedouleur de vous annoncer le rappel à Dieu de leur fils,frère, époux, père, beau-fils :AMAN Yoman Jean-Baptiste,Entrepreneur,Ex-projeteur en architecture au cabinet Jean Léon,Ex-chef du service patrimoine à la Caistabd'Abidjan,survenu le 07 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> à Abidjan.Le programme des obsèques s'établit comme suit :Du 28/03/<strong>2011</strong> au 02/04/<strong>2011</strong>: Présentation descondoléances suivie de prières au domicile du défuntau quartier les Rosiers programme 5A de la Rivierapalmeraie près de l'Hôtel Belle Côte rue hibiscus, villan° 212.Le 05/04/<strong>2011</strong>: Veillée religieuse à la paroisse NotreDame de l'Incarnation de la Riviera Palmeraie de 17h00 à 18h 30.Le 09/04/ <strong>2011</strong> : levée du corps à 8h30 sur le parvisde la paroisse Notre Dame de l'Incarnation de laRiviera Palmeraie suivie de la messe de requiem et dutransfert au village de Djorokobité 1, commune deCocody où aura lieu l'inhumation aux environs de11h.Frat-Mat N° 93 227AVIS DE PRISEDE CONTACTMme Anne Marie ChantalBlesson Kohan, est priée deprendre contact de touteurgence avec l'Etude de MaîtreLouis Ehouman, Notaire àDaloa, sise Route de Man,quartier Commerce après laBceao, villa avant la StationService Total, BP 1277 Daloa,Tél: 32-78-16-32 Cel: 07-88-82-10 - 02-02-52-39 pouraffaire la concernant.Frat-Mat 93 188


Infos servicePHARMACIE15Fraternité Matin/Vendredi <strong>25</strong> <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>Sa Majesté Nanan KangahAssoumou, Roi de Grand-Bassam ; Akou Eloi, chef dela famille Assomôlo deMoossou; Assouan AnvoAntoine, chef de la familleSamandjè de Moossou ; lafamille de feu AllouanAlbert à Assouba etMoossou ; la famille de feuKoblan Huberson Pierre àAbidjan et Bouna; lesenfants et petits-enfants defeu Houénou Ama MarieThérèse à Moossou, Abidjan et en France; M. et MmeKouaty Magloire née Mokoua Jeanne, enfants et petitsenfantsà Abidjan et France; M. et Mme BiléGuillaume, instituteur à la retraite, enfants et petitsenfantsà Moossou, Abidjan, Jacqueville et France; lesenfants de feu Aka N'guessan Alfred et Mme àMoossou et Abidjan; Mme Adama née AssohounThérèse et enfants à Abidjan et France; Mme DjahaElisabeth, enfants et petits-enfants à Abidjan; MmeBrou Ahou Bernadette et enfants à Abidjan; MmeGomez Sika Solange, enfants à Bonoua et Abidjan; M.et Mme Gomez Euloge et enfants à Moossou ; MmeMetens née Niangue Irène à Bruxelles; les enfants etpetits-enfants de feu Koffi N'zian Antoine à Abidjan;Mme Labaz Akabla Pierrette et enfants à Paris; lesfamilles alliées Gomez, Niangue Sampah, Labaz,Adom, au Bénin, Abidjan, Paris, Usa ont la profondedouleur de vous annoncer le décès de leur très chère etregrettée cousine, fille, sœur, tante, mère, grand-mère etarrière-grand-mère :AMONTANOE MASSANErnestine (Agnan)Commerçantesurvenu le 13 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> au Chu de Treichville dessuites d'une longue maladie dans sa 75 e année.Programme des obsèquesSamedi 26 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> à 08h: Levée du corps sur lepréau de la morgue du Chu de Treichville, suivie del'inhumation au cimetière de Moossou (Grand-Bassam).Frat-Mat N° 93 220Sa majesté Nanan BoaKouassi III, Roi del'Indenié, Mamie AmoikonAssoh, Reine mère del'Indenié, Mamie AdomAppiah Julienne, MamieAdom Kangah Bernadette,Nanan Ehoué Aka, chef ducanton de Yakassé Feyassé,Nanan Adou Koffi, chef decanton d'Amélekia, NananKoffi Guillaume, chef decanton de Zaranou, NananBoa Mian Pascal, chef de village de Sankadiokro,Nanan Boa Reste, chef de village d'Adonikro, frères etsœurs, la famille Royale de l'Indenié, l'AmbassadeurBoa Thiémelé Amoakon Edjampa, Président duConseil Général d'Abengourou, l'Ambassadeur KabranEby, Mme Adou Christophe née Boa Thiémelé AmaAnasthasie, la grande famille Kouadio Amboff, lafamille N'guetta Kouao à Adaou, Mme AmoakonAkoua Agnès à la Direction Générale des Impôts etenfants, M. et Mme Dailly Charles, la famille Dailly àAbidjan et Onayo et familles alliées, ont la profondedouleur de vous annoncer le décès de leur fille, mère,belle-mère, cousine, tante :BOA ADON CATHERINE,survenu le vendredi 28 janvier <strong>2011</strong>.Le programme des obsèques est le suivant:Programme :Début des condoléances:Lundi 21 au mardi 22 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> de 17h30 à 18h30:Présentation des condoléances au domicile de M.Dailly Charles, sis aux II Plateaux cité Sideci (à 100mètres du Carrefour Banque SIB) Villa 162NécrologieMercredi 23 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> de 17h30 à 18h30: Veilléereligieuse à l'église Ste Cécile des II PlateauxVendredi <strong>25</strong> <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> de 08h 00 à 09h00: Levée ducorps sur le Parvis de Ste CécileDe 09h00 à 10h00: Messe de requiem suivie dutransfert de la dépouille mortelle à Abengourou21h à l'aube: Veillée religieuse et traditionnelle àAbengourou à la cour RoyaleSamedi 26 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> de 08h30 à 09h30: Cérémonietraditionnelle à la cour RoyaleDe 10h00 à 11h00: Messe de requiem à la Cathédraled'Abengourou - 11h30: Inhumation au cimetière Royald'Adaou (commune d'Abengourou)Toute personne désirant se rendre à Abengourou estpriée de contacter les personnes suivantes:M. Tieya Germain au 07 16 65 30 /60 5 44 83Mlle Geneviève au 07 77 55 13 / 60 50 44 88Frat-Mat N° 8151M. Aka Etin Léonard, chefde la famille Assokopouède Moossou, le chef de lafamille Wlonhou deMoossou, Mme AkoubéVapou et enfants à Bonoua,M. Niango Angbo Louis,Mme, enfants et famille, M.et Mme Boyarm Félix,sœurs, enfants, et petitsenfants,M. Bahi BiMarcelin et enfants à Paris,Mme Salembéré, néeKamon Bibiane et enfants,Mme N'cho, née Kamon Marie Louise et enfants, PrYao Joseph et Madame née Kamon Colette et enfants,M. Kouakou Luc et Mme née Kamon Simone etenfants, M. Ouegnin Guy Daniel et Mme née KamonRaphaëlle et enfants, M. Akoubé Mathias, Mme etenfants, M. Blackson et Mme née Kamou AtouaRaphaëlle et enfants à Paris, M. Sibé Lamine et Mmenée Kamon Anastasie et enfants, M. Ahiman JeanKevin, M. Assoukrou Bilé Lambert, Mme, sœur etenfants, Les enfants Assemien Amon Pierre-Claver,veuve Ahoussi Anan et enfants à Ebra et Abidjan, M.etMme Ali Yoda et famille, M. Ahoussi Adja Edouard,Mme et enfants, M. et Mme Blé Anzouan Gabriel,sœur et enfants, M. Dago Gomis, Mme et enfants, M.et Mme Adouakou et enfants, M. Gadjoro Désiré,Mme et enfants, M. et Mme Bahi Bi Emmanuel,sœurs et frères, Mme Yobouet Odile, époux et enfants,Mlle Diai Geneviève, M. et Mme Beugré Amos, M. etMme Affi Noël, Mme Assi Gina, les familles Ahiman,Koffi Thomas, Blé, Ahoussi, Diai et Aka, les famillesalliées (N'cho, Salemberé, Yao, Kouakou, Ouégnin,Koukoua, Sibé et Bahi Bi), Prophète Kouassi LoukouFrédéric et Mme, le Centre internationald'évangélisation - Mission africaine, les Eglisesalliance biblique missionnaire Côte d'Ivoire, l'Egliseévangélique du souverain Berger, ses amies: Léonie,Loma, Virginie, Nadia, Thérèse et Brigitte, ont laprofonde douleur de vous annoncer le décès survenule 13 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> de leur fille, sœur, mère, cousine,nièce, tante, belle-sœur et amie :KAMON KADJOLIAN DELPHINEMELANIELe programme des obsèques s'établit comme suit:Jeudi 24 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>, de 15h à 17h: veillée à IvosepTreichville.Samedi 26 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>, de 08h à 09h: Levée du corpsà Ivosep Treichville et transfert du corps à Moossou(Grand Bassam).Escale à la cour familiale des Assokopouè, suivie del'inhumation au cimetière dudit village.Les condoléances sont reçues de 16h à 19h audomicile de M. Akoubé (Angré 8 ème tranche Soleil 2villa 62).Frat Mat N°93190SEMAINE DU SAMEDI 19 AU VENDREDI <strong>25</strong> MARS <strong>2011</strong> (PERMANENCE 24 H / 24)ABOBO1. Phcie Ste Odile - M. NiamkéOlivier - Tél.: 24 39 29 97/00 89 -Arrêt de Bus Plateau Dokui - Rte duZoo - 150 m après la clinique l'Amitiéà l'intérieur du quartier Plateau-Dokui.2. Phcie Manzan - Mme AttobraAkpangny Elisabeth - Tél. : 24 39 1496 - Carrefour Alépé Sans Manquervers Abobo Gare.3. Phcie de l'Etoile - Mme ManouanA. Yolande - Tél. : 24 39 11 54 / 08 72- 3 ème rond- point autoroute Abobo Gareprès de la Gendarmerie.4. Phcie N'Gohessé - M. N'GohesséParfait - Tél.: 24 39 94 67 - Plaque I -Entre le Foyer féminin et le marché denuit.5. Phcie Carrefour Anador - M.Adjaffi Ndoua Jean Noël - Tél. : 24 4802 39 / 24 48 03 26 - Abobo Rondpointcarrefour Anandor - Route desRails.6. Phcie Irys - Mme Messou Kraidi A.Marie Merici - Tél : 24 48 48 05 -Abobo Anoukoua Kouté à l'entrée duvillage-place parking.Abobo PK 18 - Phcie Saphir - MlleTolo Awa - Tél. : 24 49 27 76 - PK 18- Route d'Anyama - Derrière pont -Place ancienne boulangerie routeNdotré.ABOBODOUME/LOCODJOROPhcie d'Abobodoumé - M. AkréBeugré Théodore - Tél. 23 45 63 00 -Face nouveau lycée municipald'Attécoubé - Près de la Formationsanitaire Mo Faitai Abobodoumé -Carrefour des gbakas.ADJAME1. Phcie du Forum - M. BoguifoCharles - Tél. : 20 38 13 64/20 38 1386 - A l'intérieur du Forum desMarchés d'Adjamé.2. Phcie Le Belier - Mme Ly SoumaliAwa - Tél. : 20 37 12 16 - Arrêt de busdu Grand Bloc 220 Lgts - Entre Libertéet Fraternité.3. Phcie du Rocher - M. Adon Jean-Jacques - Tél. : 20 37 70 63 - AdjaméNord - marché Bramakoté.ATTECOUBE1. Phcie des Agouas - M. DruidIdibouo - Tél.: 20 37 10 59 - Face à laBoulangerie BBCO.2. Phcie d'Agban - Mme Seri-Gnoléba Fawzillatou - Tél. : 20 37 2230 / 20 37 21 67 - A l'entrée de la citéFairmont.WILLIAMSVILLE1. Phcie Aimess - Mme KouassiJeannette - Tél.: 20 37 21 24 -Williamsville II - Route Macaci faceCRS2. Phcie St Uriel - Mme Affro AkpahJocelyne - Tél. : 20 37 23 75 - Entréerésidence Paillet - Route d'Abobo.ANYAMAPchie du Château - M. DiakitéIbrahima - Tél. : 23 55 93 99/63 28BINGERVILLE1. Phcie du Marché - M. KonanKouamé - Tél. : 22 40 34 642. Phcie St Sylvestre - M. MpouéCarlos - Tél. : 22 40 27 88- Cité Palmaface restaurant Coup de Frein.COCODY - RIVIERARIVIERA1. Phcie Oasis de Paix - Mme Foua-Bi Esther - Tél. : 22 48 92 08 - CocodyBd Mitterrand carrefour école depolice Sotra/ face au dépôt deboissons.2. Phcie St Pierre des Rosées - M.Kouadio Kokora - Tél. : 22 47 42 17 -Route du Lycée Français.3. Phcie Les Rosiers - Mme N'Zi YipoYolande - Tél.: 22 49 21 67 / 66 -Riviera A Palmeraie - RosiersProgramme 3 - Rond point EcoleKouadio Assahoré - Terminus Bus210.COCODY1. Phcie de la Corniche - MmeDaboiko Kouatelay - Tél. : 22 48 73 40- Bd Corniche face siège Nestlé.2. Phcie de la Piété - Mme BambaJoséphine - Tél. : 22 44 45 84 - Face àla PMI/Cocody Val Doyen/CocodySud.II PLATEAUX1 - Phcie Espace Santé - Mme N'DiaKoffi Delphine - Tél. : 22 41 21 03 -Bd Latrille, carrefour route du Zoo.2. Phcie Arc En Ciel - Mme TouréSafiatou - Tél. 22 41 33 90 - IIPlateaux Rue des Jardins - CarrefourCommissariat 12 ème Arrondissement.3. Phcie 7 LYS - Mme Fadiga SoumahYahka - Tél. : 22 42 63 <strong>25</strong> / 07 83 6661 - 100 m de la résidence Bada - 7 èmeTranche route d'Angré Attoban -Carrefour Cité Zinsou - HCR non loindu centre médical La Colombe.4. Phcie Noémie S.A.R.L - MmeAnon Kouamé Sendra M. - Tél. : 2<strong>25</strong>2 20 51 / 48 64 67 64 - Cocody IIPlateaux - Carrefour Les Oscarsderrière le Glacier Les Oscars.5. Phcie La Djibi - Mme DempahBrigitte - Tél. 22 52 23 76 - 3 ème rue àgauche après terminus bus 81 & 82,dans le centre commercial de la Djibi.6. Phcie Ste Marthe - Mme ZadiAgoh Marthe - Tél. : 22 42 33 87 /0777 20 00 / 07 73 99 78 - Angré BdLatrille - Carrefour station Petro Ivoire,tourner à droite, terminus bus 81& 82.KOUMASSI1. Phcie St Georges - M. LokrouMartial - Tél.: 21 36 03 75/76 -Koumassi-Sicogi, près du campcommando.2. Phcie Ehilé - M. Ehilé Roger - Tél.: 21 36 45 44 - Bd du Caire, Koumassi,près du Gd marché, ligne bus 13.3. Phcie Saint Louis - Mme VabreTanoh - Tél.: 21 36 04 15 - Bd duCameroun, face à EPP Baradji, aprèsZone Remblais, entre église StFrançois et église Prodomo, ligne bus05.4. Phcie du Campement - MmeAyépa Christine - Tél.: 21 36 18 91 -Koumassi Nord-Est, face résidencesAgoutis, carrefour campement.5. Phcie de la Bagoé - Mme DiawaraKoné Faty - Tél.: 21 28 64 14 -Koumassi Remblais - Bd duCameroun - Carrefour station Mobil etSodeci Marcory - Face centre médicalLiringMARCORY3. Phcie Leila - Dr Koné Makan - Tél: 21 26 72 94 - Marcory Anoumanbo-Alliodan (Sans Fil) non loin de l'ATCIet de l'Institut Froebel - 150 m ducarrefour Djè Bi Bjè - Bus N° 03 & 31.2. Phcie Ebathe - Mme Ablé Delphine- Tél. : 21 56 77 15 - avenue de la Côted'Ivoire, non loin de la PMI deMarcory.3. Phcie Nouvelle Pergola - M. AkéN'Guessan - Tél.: 21 24 48 27 -Marcory Biétry - Angle Bd deMarseille & Rue Pierre & Marie CuriePLATEAUPchie Chardy - Mme BambaMonique - Tél.: 20 21 66 01 - AvenueChardy près station Shell - Cinéma LeParis entre Lynx Optiques & cinémaLe Paris.PORT-BOUET/VRIDIPhcie du Phare - Mme N'GuessanBoa Françoise - Tél. 21 27 73 73 -Avenue des Caraïbes près du Phare -Terminus bus 12PORT-BOUET-ADJOUFOUPhcie des Plages - M. Niamké Aristide- Tél.: 21 27 74 98 - Port-BouëtAdjoufou - Route de Bassam.TREICHVILLE1. Phcie La Grâce (ex-PhcieNouvelle) - Mme Koréki Michelle -Tél. : 21 35 38 79 - Rue 12 Avenue 142. Phcie Belleville - Mme BahDiénéba - Tél. : 21 <strong>25</strong> 09 32 - HabitatBelleville - Sicogi Craone Arras III Av.27.YOPOUGONNiangon 1 - Phcie Jean Pierre - M.Koua Stéphane - Tél.: 23 46 30 03 -Niangon Sud - Terminus Bus 39 facecarrefour ancien JatakNiangon 2 - Phcie Valors - M. OrsotB. Valentin - Tél. : 23 51 80 41 -Yopougon face nouveau marché dePort-Bouët II.Niangon 3 - Phcie Cité Maroc - M.Hamza Mohamed - Tél. : 23.51.87.58- Quartier Maroc près du collègeAnadorZone PMI -Phcie Wacouboué - M.Yapi Kossa Vincent - Tél. : 23 45 31 89- Angle rue du marché SicogiCHU - Phcie Divine Grâce - MmeCodo Agbo Blandine - Tél. : 23 46 7917 - Entrée Port-Bouët II / CHUYopougonCentre 1 - Phcie Principale - MmeOuattara Cécile Yéo Tenena - Tél. : 2345 07 07 - Yopougon Attié sur le BDprincipal face à Ficgayo arrêt Busstation Esso - Bus 27 - 38 - 40Centre 2 - Phcie Paloma - M. TapéLégrohouan - Tél.: 23 45 15 44 -Yopougon -Gare Sable.Centre 3 Phcie Akadjoba - MmeEhua Elisabeth - Tél.: 23 51 68 06/6807 - Carrefour Niangon Sideci - Nonloin du Palais de Justice.Toit Rouge 1 - Phcie du NouveauQuartier - M. Mensah L. Jonas- Tél. : 23 45 00 85 - Près du stademunicipal de Yopougon et GroupeScolaire V. SchoelcherToit Rouge 2 - Phcie Boissy - MmeBlesso Desrosiers A. Kéthlaine- Tél. : 23 45 65 59 - Yopougon ToitRouge en face du commissariat du19 ème arrondissement - Bus 44 - 37 - 38.Périphérie - Phcie Santé Plus - MmeAdja Bossoma Marguerite - Tél : 2352 58 66 - Yopougon Gesco -Autoroute du Nord près de la stationShell.ABENGOUROU1. Phcie du Marché - M. Sénin DonMello - Tél. 35 91 30 09 - Place du GdMarché - A côté de Telecel2. Phcie du Carrefour - Mme KantéMariam - Tél. : 35 91 35 03 - Châteauvoie principale Dioulakro - Facestation Shell 1ABOISSOPhcie du Marché - M. DialloOusmane- Tél. : 21 30 40 63AGBOVILLEPhcie du Château - M. Djama Albert- Tél. : 23 54 87 21/01 35 34 54AGNIBILEKROUPhcie du Djuablin - Mme N'Da EbaMireille - Tél. : 35 91 03 36BONDOUKOUPhcie Choquet - M. Traoré Brahima -Tél. : 35 91 51 51BOUAFLENlle Phcie de l'Alliance - M. KouadioN'Guessan Pascal - Tél.: 30 68 91 91 -Quartier Commerce.BOUAKE1. Phcie du Commerce - M. KodjoGuy Albert Tebah - Tél.: 31 63 35 73 -Commerce - En face des PTT.2. Phcie Koko - M. Kouassi Raphaël -Tél. : 31 63 10 55 - Route du CHU.3. Phcie St Pierre - M. Youin Norbert- Tél. : 31 61 70 19 - Sokoura entrecinéma Liberté et Maternité Sokoura.4. Phcie TSF - M. Touré Moïse - Tél. :31 63 51 15 - Air France III - A côté ducollège Victor Hugo.DABOUPhcie des Lagunes - M. N'DiayeZoubayrou - Tél. : 23 57 21 45DALOA1. Phcie Des Garages - Mme VaniéKoné Y K. - Tél. : 32 78 71 872. Phcie du Commerce - MmeAssamoi Aka Bernadette- Tél. : 32 78 20 823. Phcie Florel - M. Komenan Amani- Tél. : 32 78 35 78DIVO1. Phcie Sainte Marie - M. Séri GuyGadhout - Tél. : 32 76 09 322. Phcie Espérance - M. N'Cho SékaThéodore - Tél : 32 76 31 043. Phcie Le Dialogue - M. OuattaraOlivier - Tél. : 32 76 31 77DUEKOUEPhcie de la Gare de Duékoué - M.Tahoh Jeremy - Tél. : 33 70 34 12GAGNOA1. Phcie Principale - M. DiabiMamadou - Tél. : 32 77 23 162. Phcie Lafia - M. Diomandé Moussa- Tél. : 32 77 <strong>25</strong> 203. Phcie de Garahio - M. YebouéHenri Léonce - Tél. : 32 77 10 56GRAND-BASSAMPhcie Colombe - M. Ago Kouamé -Tél. : 21 30 38 52GUIGLOPhcie de Guiglo - M. Attoumbré Koffi- Tél. : 33 70 51 61ISSIAPhcie Divine Grâce - M. AffoumouGnangoran Blaise - Tél. : 32 79 01 02OUMEPhcie d'Oumé - Mme HaddadIsmelda - Tél. : 30 68 40 83SAN PEDRO1. Phcie des Mosquées - M. AmonArnaud - Tél.: 34 71 55 662. Phcie du Grand Marché - M.Ocho Yacinth - Tél. : 34 71 55 553. Phcie de la Cité - M. KouaoKouakou - Tél. : 34 71 11 71SINFRAPhcie Kavoudroh - M. Ncho SékaThéodore - Tél. : 30 68 07 11SOUBREPhcie de la Mairie - M. Tah Bi TahRigobert - Tél. : 34 72 03 75 / 52 50 /02 03 49 90TIASSALEPhcie de Tiassalé - M. Akpo Joseph -Tél. : 23 57 50 91YAMOUSSOUKRO1. Phcie Aboh - M. Kouadio Brou P. -Tél. : 30 64 39 762. Phcie Erginal - M. Ehora Téhoa -Tél. : 30 64 62 20 / 30 64 62 213. Notre Dame de Fatima - MmeAmoussou Tra Tiébi Hortense Patricia- Tél : 30 64 57 104. Phcie Azi - M. Allah Kouadio Remi- Tél : 30 64 26 86

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