L’actualité politique4Fraternité Matin / Vendredi <strong>25</strong> <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>Contribution“Holà à la folie meurtrière”PARP r OURAGA OBOU (*)C’était l’horreur, le jeudi 3 <strong>mars</strong><strong>2011</strong>. Des femmes auraient étélâchement assassinées dans lacommune d’Abobo. Cette imageinsoutenable a ému la communauténationale et internationale. Etcomme si le sort s’acharnait contrenous, une autre femme parmi d’autresvictimes, a succombé. Elle a étésauvagement brûlée vive dans lamême commune le 6 <strong>mars</strong>, soit troisjours après. Tuer délibérément cellesqui nous donnent la vie estabominable et ignominieux.Mais on aurait pu éviter ces dramesodieux, si nous nous étions empressésde condamner au quotidien etsystématiquement toutes les tueries,notamment celles des personnesbrûlées vives au Centre émetteurd’Abobo. Mais aussi surprenant soitil,la montée de la culture de la violenceest telle que chacun de nousest devenu indifférent à ces imageseffroyables. Curieusement, on estinsensible à ces violentes horreurs.En fait, reléguée au rang d’un banalfait divers, la mort n’émeut personne.Autrefois rarissime et affligeante,désormais elle fait partie de notrevécu quotidien. Elle rôde autour denous. Dorénavant, la vie n’a plus desens.Espérons que la mort scandaleuseet insupportable de ces femmesnous rappellera à quel point nousavons inconsciemment et insensiblementfranchi le Rubicon. La bêtisehumaine est à son comble. Labestialité est en nous. Mais au-delàde ces morts violentes, les effets collatérauxrésultant des fermeturesdes banques et des entreprises ainsique l’embargo sur les médicamentset des produits d’exportation (café etcacao) feront davantage de victimesinnocentes dans la population ivoirienne.Indistinctement ou sans distinctiond’appartenance politique, laLa Cour pénaleinternationale s’estautosaisie. On peut seféliciter de cette autosaisine.Pourvu que sesinvestigations, loin d’êtresélectives, discriminantes,s’étendent à tous les casde violation des droits del’homme en Côte d’Ivoire.mort devient inévitable pour tous. Lapauvreté aura aussi ses morts. Leprix à payer est excessif. La sanctionpunitive disproportionnée est inacceptable.Car comment comprendrecette autre mort lancinante, irrésistible,donc inévitable ? Comment lemonde civilisé, traditionnellementplus attentif à la question des droitsde l’homme, arrive-t-il à concilierces sanctions avec le respect dudroit à la vie et auquel il est coutumièrementet profondément attaché?Heureusement, pour mettre fin à laviolation des droits de l’homme et àl’impunité en Côte d’Ivoire, la Courpénale internationale s’est autosaisie.On peut se féliciter de cetteauto-saisine. Pourvu que ses investigations,loin d’être sélectives, discriminantes,s’étendent à tous lescas de violation des droits de l’hommeen Côte d’Ivoire. Car toutes lesmorts se valent en droit. Discrimineren la matière, reviendrait à hiérarchiserles morts. Etablir une inégalitéentre les morts serait une manièrede nier aux autres victimes la qualitéd’homme. Ces violations massivesdes droits de l’homme sont enfait dues à l’effet de cette guerreabsurde, que nul ne comprend.En règle générale, la guerre est laphase ultime de la violence. Et, leconflit ne seconvertit ou nedégénère enguerre quelorsque dans saforme d’agressiviténon contenue,il sélectionneles excès,intègre ou faitsien le summumde la violence.Phénomène barbare,immoral etinsensé, la guerrese traduitinexorablementpar l’affrontementde deux forces,qui s’éprouventjusqu’à épuisement, humiliation ouanéantissement de l’autre. Cela estsi évident que tuer un ennemi entemps de guerre devient un «devoirmoral». Ce seuil d’intolérance s’affranchitostensiblement dans laguerre civile.Dans ce combat fratricide, nourri parla haine réciproque et toutes lespassions (politiques, ethniques etreligieuses), l’on voit dans son ennemi,un traître, avec qui tout compromiset toute cohabitation sont désormaisimpossibles. Dans cette barbarieoù l’éthique n’a plus de sens, lesexpéditions punitives sont devenueslégion. On se nourrit de la hainepour piller à souhait les biens de sonennemi. On croit soulager sa conscienceen allant détruire systématiquementet impunément ce quiappartient à son ennemi. Dans cettedérive collective déraisonnée, certainss’attaquent aux édifices etresponsables religieux pour donnerà cette guerre une coloration religieuseet ethnique.Hideuse, affreuse par essence, laguerre civile où la fin justifie lesmoyens, s’apparente à l’affrontementle plus meurtrier, le plus féroce,de sorte que nul n’ose la risquer.Au mépris de la morale, elle nousramène à la barbarie primaire. Carl’extrême déshumanisation de la violencequi en résulte accroît inéluctablementle nombre des victimes,notamment les pertes en vieshumaines. Certaines de ses victimessont parfois avilies (viol desfemmes, notamment des filles etépouses de ses ennemis en vue deles humilier, etc.).Et pourtant, malgré sa cruauté et saférocité, la guerre, quelle qu’ellesoit, obéit nécessairement à desrègles impératives, connues sousl’appellation de «Droit de la guerre».Ce principe d’humanisation est destinéà protéger les civils, les faibles(femmes, enfants, malades, personneshandicapées, âgées, réfugiés etdéplacés de guerre, etc.), les blessés,les vaincus, les prisonniers deguerre, etc. «Ne pas faire plus demal qu’il n’est permis». «Ne pasdétruire ni imposer de souffrancesau-delà de ce que requiert le butrecherché». En fait, il faut éviter auxvictimes, des traitements humiliants,inhumains et dégradants. C’est direque les belligérants n’ont pas unles zones decombat ! Queldéshonneur pources femmes ethommes apeuréset traumatisés !droit absolu de nuisance (interdictiond’empoisonner les aliments et coursd’eau, interdiction de mettre le feu àdes habitations, interdiction de s’attaqueraux écoles et hôpitaux, interdictionde brûler les victimes deguerre, etc.).A la limite, il s’agit de circonscrirel’ampleur de ces violences, afin d’éviterdes cruautés inutiles en périodede conflit armé. A fortiori, «même laguerre a des limites». Or, dans cetteguerre civile où l’on tue presqueaveuglement, sans discernement,les combattants sont peu enclins aurespect de ces principes relevant duDroit humanitaire. Et pourtant,selon notre Constitution, la viehumaine est sacrée. De ce fait, elleabolit la peine de mort ainsi que toutesles formes d’exécutions sommaireet extrajudiciaire. Elle interditles violences physiques et toutesles formes d’avilissement de l’êtrehumain. Ce qui constitue une formede régulation de la violence.«Limitée, la guerre a aussi une fin».En effet, la réalité est que le peupleivoirien est pris au piège de cetteguerre cruelle. Dans ce cas, quedevient pour lui le droit à la vie,lorsque l’horizon est totalementfermé ? En témoigne, le nombre enaugmentation croissante des réfugiéset déplacés de guerre. Quelletristesse pour ces populations déshonoréesethumiliées dansCertains sontcontraints de fuir.D’autres, malgréeux, abandonnentleurs domiciles.Contre leurgré, ils troquentleur liberté contre la cession forcéede leurs biens chèrement acquis.L’exode urbain se poursuit.Désormais, coincé entre la vie et lamort, qu’est-ce que ce peuple peutattendre encore de ses hommespolitiques et de la communautéinternationale ? Pris dans un étau,il n’a plus d’autre alternative, si«avancer, c’est mourir, reculer c’estmourir». Alors, que faire ?Au-delà de nos clivages politiqueset religieux, nombreux étaient ceuxqui, angoissés et profondémentmeurtris par cette guerre que nul nepeut justifier, attendaient de lamédiation de l’Union africaine, lapaix salvatrice des braves. Cellepour laquelle, il n’y a ni vainqueur nivaincu.Logiquement, légitimement, maisnaïvement, nos yeux étaient tousrivés sur Addis-Abeba d’où devaitjaillir la paix. Mais rien n’y fit. Lemiracle n’a pas eu lieu. La paix desbraves qui semblait à notre portéeest encore fuyante et introuvable. Ladécision inextricable de l’Union africainesonne le glas de notre espérance.De façon subtile, elle ruseavec le droit puis elle nous renvoiedans un cul-de-sac. Ainsi, avecnotre complicité, synonyme d’inertieet d’incompréhension réciproque, lepiège se referme progressivementsur nous. La paix s’éloigne de nous.L’attente devient insupportable.En fait, on se moque de nous. Onnous pousse à la faute. Mais sanssourciller, sans lucidité, on s’accusemutuellement. On s’active à rivaliserdans le mal. On s’entretue inutilement.Obstinément, on multipliesciemment les obstacles et on rejettetout ce qui peut nous unir. Onexalte ce qui nous désunit. Pris dansl’engrenage du syndrome hystérique,et dans l’attente d’une intercessiondivine, on se réfugie dansles hallucinations collectives, pourmasquer la réalité. Tandis que laCôte d’Ivoire, celle pour laquelle oncroit se battre, va à vau-l’eau. Quefaire ?Seule l’humilité démocratique peutencore nous sortir de cette impasse.Quant à l’orgueil narcissique, il nousperdra. Seul l’amour du prochainpeut encore nous éviter le pire. Danscette chaîne d’irresponsabilité collective,nous est-ce encore possiblede mettre un «holà à la folie meurtrière»? Oui ! Mais à condition dele vouloir. Car vouloir, c’est pouvoir.Toutefois, si le mauvais vouloir nouscondamne à la guerre, dépendreLa décision inextricablede l’Union africaine sonnele glas de notre espérance.De façon subtile, elle ruseavec le droit, puis elle nousrenvoie dans un cul-de-sac.entièrement et indéfiniment du bonvouloir des autres nous déresponsabilise.Donc vouloir, consisterait ànous imposer sans condition l’arrêtimmédiat des combats. C’est le cessez-le-feu. Pouvoir, reviendrait àrechercher sans arrière-pensée unesolution de compromis.A nos leaders politiques ! Le peuplede Côte d’Ivoire, convaincu de votresens élevé du devoir républicain,vous supplie. Si vous croyez encorel’aimer, alors épargnez-lui les nombreusessouffrances et pertes envies humaines .Vouloir la paix, c’estaccepter de se rencontrer, de s’écouteret discuter. Ramener la paix,c’est mettre un «holà à la folie meurtrière».En accédant à cette demande,votre mérite sera grand etincommensurable. Quant au peuple,il vous sera éternellement reconnaissant.Abidjan, le 21 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>(*) AVOCAT, PROFESSEUR DE DROITCONSTITUTIONNEL ETDE SCIENCE POLITIQUE
ÉconomieFraternité Matin / Vendredi <strong>25</strong> <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> 5Salaires de février Démarré difficilement, le paiement des traitements des fonctionnaires etagents de l’Etat relocalisés dans les banques d’Etat a connu du succès, mais des agents sont toujours attendus.Bilan: 110 803 fonctionnaires payés,plus de 9700 attendus parles banquesM. Eugène Amonkon, Dg de Bni.Le ministre de l’Economie et des Finances, Désiré Dallo.M. Souleymane Dogoni,Dg de Bhci.<strong>mars</strong>. Mais ici, il faut certainements’attendre à un léger retarddans le virement qui pourraits’expliquer par la création demeilleures conditions par lesbanques pour éviter les désagrémentsqui ont émaillé l’opérationprécédente.GOORÉ BI HUÉPrix alimentairesLa Fao va aiderles gouvernements à affronterl’envoléeEn réponse à la hausse actuelledes prix des denrées alimentaires,l’Organisation desNations Unies pour l’alimentationet l’agriculture (Fao) vaorganiser, en collaboration avecd’autres partenaires, une série deséminaires dans les régionsAfrique, Asie-Pacifique, Asie centrale,Europe, Amérique latine etProche-Orient. Ce, afin d’aider lesgouvernements à prendre desdécisions en connaissance decause sur la manière de les affronter.Les prix mondiaux des denréesalimentaires ont augmentépour le huitième mois d’affilée enfévrier. Selon l’Indice Fao desprix des produits alimentaires, lescours de tous les groupes de produitsde base examinés étaient enhausse, à l’exception du sucre. Ons’attend donc à un resserrementdu bilan de l’offre et de la demandemondiale de céréales en2010/11. Le but de ces séminairesest de tirer la leçon des expériencesde la crise de 2007/08, et de sefamiliariser avec les pour et lescontre des diverses mesures énoncéesdans un guide récemmentactualisé par la Fao, le «Guide forpolicy and programmatic actionsat country level to address highfood prices». «La Fao estime qu’ilest essentiel que les pays examinentleurs options de politique etne prennent pas de décisions susceptiblesd’exacerber lasituation», a déclaré son sousdirecteurgénéral, Changchui He.«Durant la dernière crise, lasituation a été aggravée par certainspays qui ont imposé des restrictionsd’exportation ou déclenchédes achats de panique».Participeront à l’atelier, desresponsables des ministères compétents(Agriculture, Commerceet Finances) de 20 pays, des représentantsdes associations d’agriculteurset d’autres parties prenantesdont le secteur privé, desorganes régionaux et des partenairesde développement. Des représentantsde haut niveau de laBanque asiatique de développement,de l’Asean, de l’Unioneuropéenne, de l’Associationd’Asie du Sud pour la coopérationrégionale et du gouvernement desEtats-Unis y participeront également.De même que d’autres partenairesde la Fao comme laCommission économique etsociale de l’Onu pour l’Asie et lePacifique (Cesap), le Programmedes Nations Unies pour le développement(Pnud), le Fonds desNations Unies pour l’enfance(Unicef), le Programme alimentairemondial (Pam) et le Japon.Les séminaires régionaux de deuxjours se tiendront de <strong>mars</strong> à juin<strong>2011</strong>. Le premier aura lieu àBangkok les 9 et 10 <strong>mars</strong>. Ils ontpour but de faire prendre consciencedes différentes options depolitique et concevoir des actionsimmédiates et spécifiques pourchaque pays contre la hausse desprix des produits alimentaires.C. FIANKAN-BOKONGACORRESPONDANCE PARTICULIÈREPORT AUTONOME D’ABIDJANUne référence internationaleCertifié ISO 9001, version 2008Jean Claude Ametchi (Dg deVersus Bank).La situation du paiement dessalaires du mois de février desfonctionnaires et agents del’Etat assuré par les cinqbanques nationales se présentaitau 14 <strong>mars</strong> dernier commesuit : sur un total de 120 593fonctionnaires et agents transférésdans lesdits établissements àla suite de la fermeture des autresbanques, plus de 110 803 ont étépayés au 17 <strong>mars</strong> dernier.L’analyse par établissement montreque qu’au niveau de la Banquenationale d’investissement (Bni),sur les 24 046 fonctionnaires etagents transférés (relocalisés), 20577 sont effectivement passés à lacaisse du début de l’opérationjusqu’au 17 <strong>mars</strong> passé.Concernant la Bhci qui en a reçuTendancePETROLE. Le baril de pétrolecontinue sur sa tendance àla hausse. Il a atteint, hier, surle marché américain, 106,4dollars pour une livraison prévuepour mai. L’or noir aligneainsi une quatrième séance dehausse. Les analystes expliquentle phénomène par lerenforcement des craintesliées à la poursuite de la guerreen Libye.Marcellin Zahui (Dg de la Cnce)24 068, il lui restait à payer à ladate sus indiquée, 2.007 fonctionnaireset agents de l’Etat. Mais sadirection générale indiquait qu’aulundi 21 <strong>mars</strong> dernier, le nombrerestant à payer avait été ramené à1.309 fonctionnaires et agents del’Etat. Soit, 22 759 payés. Quantà Versus bank qui recevait 26.817fonctionnaires dans le cadre decette vaste opération de relocalisation,elle a pu traiter 24.381parmi ces nouveaux clients etattendait toujours à ses guichets(le 17 <strong>mars</strong>) les 2 436 restants.Selon des <strong>info</strong>rmations glanéesçà et là pour consolider le tableauà nous fourni par le ministère del’Economie et des Finances, laCaisse nationale des caisses d’épargne(Cnce), elle, n’attend plusque 962 fonctionnaires et agentsde l’Etat transférés dans ses livressur les 21 639 qu’elle devaitpayer. De la Banque de financementde l’agriculture (Bfa) quis’est vu confier le paiement dessalaires de février de 24 023 fonctionnaireset agents, elle continueraitencore d’attendre 1.316bénéficiaires.Qu’est-ce qui peut expliquer quedes travailleurs qui sont de natureprompts à se présenter à leurbanque ou à utiliser leurs cartesde retraits bancaires à la fin dumois ne soient pas pressés deWenceslas Appia (Dg de la Bfa).(PHOTOS FRATERNITÉ MATIN)récupérer leur dû ? Comme nousl’écrivions il y a quelques jours,plusieurs raisons peuvent l’expliquer.Soit cette opération de paiementà la caisse des cinq banques,sans que l’Etat ne s’y attende, apermis de mettre à nu des agentsfictifs ; soit certains agents ayantprobablement égaré leur certificatde prise de service cherchent unesolution à ce problème pour sefaire payer. Mais à y voir de près,les quelque 9.790 fonctionnaireset agents de l’Etat qui ne se sontpas encore signalés aux guichetsdes banques devraient être constituésen majorité d’agents fictifs.En tout état de cause, l’opérationd’envergure que vient de réussirle gouvernement de laRépublique de Côte d’Ivoire,sous la houlette du Pr Aké N’Gboet du ministre de l’Economie etdes Finances, Désiré Dallo, apparaîtcomme un indicateur pour lestraitements salariaux à venir.Pour les banques publiques, lepaiement des salaires du mois defévrier aura montré leur capacitéà conduire, avec un peu plus d’effortorganisationnel, le marchébancaire ivoirien éprouvé par lafermeture de quinze des vingtbanques qu’il comptait au 14février dernier.L’autre défi pour ces banques etpour l’Etat reste les salaires deAVIS À LA CLIENTELE DU PAAPour toute <strong>info</strong>rmation, merci de joindre les contacts ci-dessousBP V 85 ABIDJAN, Tel : (+<strong>25</strong>5) 21 23 80 00 ;Fax : (+<strong>25</strong>5) 21 23 80 80- SERVEUR VOCAL INTERACTIF : (+<strong>25</strong>5) 21 21 62 00- LIGNE VERTE : 80 00 88 88- SITE WEB : http// www.paa-ci.org- E-mail : <strong>info</strong>@paa-ci.orgCellule de crise de veille commerciale :- Superviseur + 2<strong>25</strong> 05 100 162- Coordonnateur + 2<strong>25</strong> 05 018 185- Autres lignes + 2<strong>25</strong> 21 23 84 29+ 2<strong>25</strong> 21 23 82 63