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VOL. 70, NO. 1 Janvier-- January 2011 - AAFI-AFICS, Geneva - UNOG

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d’un fonds de pensions qui arrive à maturité et dont les résultats des évaluationsactuarielles futures seront plus étroitement liés aux rendements des placements.Je tiens à ajouter que la Caisse entreprendra prochainement une nouvelle étude de lagestion actif-passif, qui constitue une composante majeure de son mécanisme de suivi durendement de ses placements et de sa politique de gestion du risque. Les résultatspermettront de veiller à la solvabilité à long terme de la Caisse et aideront la Division de lagestion des investissements de la Caisse et le Secrétaire général, qui a la responsabilitéfiduciaire du placement des actifs de la Caisse, à prendre les décisions relatives auxstratégies optimales de répartition à long terme des actifs et de couverture du risque dechange afférent aux placements. Les résultats et les recommandations issus de l’étudedevraient être prêts au printemps <strong>2011</strong>.L’ESPRIT DE GENÈVEDans son article sur « <strong>AAFI</strong>-<strong>AFICS</strong> fête ses <strong>70</strong> ans « notre ami Aamir Ali se réfère au triomphe deL’Esprit de Genève dans le sens d’un esprit de conciliation et de compromis constructif concernantles relations entre l’<strong>AAFI</strong>-<strong>AFICS</strong> et les associations d’anciens fonctionnaires d’organisations tellesque le BIT, l’OMS et autres agences des Nations Unies.Dans un article paru dans le Refugee Survey Quarterly (2007, Vol. 26, Issue 4) du HCR, leprofesseur P. H. Dembinski et le journaliste M. Farroh attribuent le terme « L’esprit de Genève » àl’écrivain suisse Robert de Traz, qui a publié un livre avec ce titre en 1929. Cette parution a donceu lieu après la première guerre mondiale, à la suite de la création de la Société des Nations (SDN)en 1919 (et de l’OIT) qui a suscité alors une foi et une espérance dont peu d’organisations ontbénéficié par la suite.Installée à Genève, grâce au Président Woodrow Wilson, la SDN incarnait les espoirs,malheureusement utopiques, de mettre fin aux guerres, en soumettant les relationsinternationales à un ensemble de règles juridiques propres à limiter, sinon à abolir le recours à laviolence entre les Etats souverains : une nouvelle religion de la paix par le Droit. Le mouvement desoutien à la SDN a connu ses plus notables succès en Grande-Bretagne, et a reçu en Francel’adhésion d’une élite politique et intellectuelle, dont Aristide Briand et René Cassin.Pour de Traz, l’esprit de Genève s’inspirait de la légitimité démocratique et de la légitimitéprophétique ancrée dans une loi morale universelle. Du christianisme, l’esprit de Genève retientl’aspiration à l’universalité, du protestantisme, une individualisation de la morale.Si l’esprit de Genève est presque oublié, la Genève internationale, siège de l’Office européen desNations Unies, des organisations de la Croix-Rouge internationale et de nombreuses institutionsspécialisées des Nations Unies, est devenue la capitale mondiale de la « soft governance », c’est-àdirede la coopération internationale volontaire dans les domaines sociaux, économiques etsurtout humanitaires, avec la présence et le soutien des ONGs, en contraste avec la realpolitik dusiège politique de l’ONU à New York. On est passé de l’utopie pacifiste des années 1920 et 1930 àune conception plus réaliste du potentiel et des limites de l’internationalisme.9

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