© 2010 - Ubifrance et les Missions économiquesOffre étrangèreRépartition <strong>des</strong>approvisionnements en <strong>vins</strong>(en volume)Italie15,8%2009France30,8%États-Unis11,9%16,0%34,5%10,9%12,2%2008Chili14,4%8,8%7,0%5,1%AllemagneAutres 1,8%3,4%Espagne10,4%Argentine6,1%Australie5,4%Source : Douanes <strong>Japon</strong>aises<strong>Le</strong>s appellations Borde<strong>au</strong>x,Bourgogne et Be<strong>au</strong>jolaisreprésentent près de la moitié denos expéditions en volumeUn <strong>marché</strong> de plus en plus concurrentiel<strong>Le</strong>s importations japonaises de <strong>vins</strong> se sont élevées pour l’année 2009 à unpeu plus de 1,88 Mio. d’hl. en h<strong>au</strong>sse de +4,5 % par rapport à 2009 ; les <strong>vins</strong>mousseux représentent 10,9% de ce total.Sept fournisseurs se partagent désormais plus de 90% de l’approvisionnementde ce <strong>marché</strong>. La France demeure le leader avec une part de <strong>marché</strong> en 2009de 30,8% en volume (-3,7 pts/2008) et 55,7% en valeur (-7,0 pts/2008),même si ces positions se sont érodées en 2009 essentiellement du fait du netrepli <strong>des</strong> ventes de nos AO tranquilles et de l’ensemble de nos mousseux (cf.infra), <strong>au</strong> profit, pour les tranquilles, <strong>des</strong> VdP et VdT.Parmi les <strong>au</strong>tres fournisseurs, on soulignera essentiellement :• la confirmation de la croissance régulière <strong>des</strong> exportations espagnoles,bien portée par une gastronomie ibère à la mode <strong>au</strong> <strong>Japon</strong>,• la nette percée de <strong>vins</strong> chiliens, sous l’effet d’une part d’un excellentrapport qualité/prix supporté par un t<strong>au</strong>x de change $/¥ favorable (en<strong>com</strong>paraison avec €/¥) et, d’<strong>au</strong>tre part d’un accord de libre échange signéentre <strong>Japon</strong> et Chili, devant annuler les droits de douanes à un horizon2019.Evolutions <strong>des</strong> ventes de <strong>vins</strong> français <strong>au</strong> <strong>Japon</strong> (en Hl.)2008 2009 Var. (en %)TOTAL VINS EFFERVESCENTS 71 844 55 225 -23,13%TOTAL VQPRD TRANQUILLES 332 523 281 873 -15,20%Dont : ALSACE 2 917 3 062 4,97%BEAUJOLAIS ROUGE/ROSE 59 187 51 083 -13,69%BORDEAUX 140 115 115 526 -17,55%BOURGOGNE 58 483 53 986 -7,69%CÔTES DU RHÔNE 12 735 10 439 -18,03%LANGUEDOC ROUSSILLON 19 141 14 408 -24,73%PROVENCE ROUGE/ROSE 1 472 1 085 -26,29%VAL DE LOIRE 10 744 8 678 -19,23%AUTRES VQPRD 27 622 23 606 -14,54%VINS DE PAYS
© 2010 - Ubifrance et les Missions économiquesUne régionalisation forte….Tokyo et Osaka concentreraientprès de 80 % <strong>des</strong> ventes de <strong>vins</strong>,même si de réelles opportunitésexistent dans <strong>des</strong> villes de provincesecondaires.Une reprise espérée ?La consommation se situe <strong>au</strong>jourd’hui à environ 2 l./hab./an., soitsensiblement <strong>au</strong> même nive<strong>au</strong> que ceux enregistrés avant 98. Abstractionfaite de la conjoncture actuelle, il est difficile d’évaluer l’évolution future surle long terme de la consommation japonaise même si <strong>des</strong> discoursvolontaristes font état d’une consommation proche de 3l./hab./an dans lesprochaines années.<strong>Le</strong> « rouge » majoritaire …..<strong>Le</strong> <strong>Japon</strong> fut longtemps considéré <strong>com</strong>me un pays consommateur de vinblanc par son type de gastronomie. A mesure que le vin est devenu uneboisson plus familière, la consommation du vin rouge s’est développée, bienappuyée, par les vertus « santé » associées à la consommation de <strong>vins</strong> rouges("French Paradox"). <strong>Le</strong>s <strong>vins</strong> rouges français représentent environ 63% <strong>des</strong>exportations françaises. A l’opposé, les « rosés » demeurent toujours <strong>au</strong>ssianecdotiques dans la consommation.SegmentationUne baisse de gamme : <strong>des</strong>importations qui restent toujourssoutenues en volume….mais uneforte pression sur les prix d’achatUne baisse en gamme très sensibleA l’image du <strong>marché</strong> alimentaire en général, 2009 <strong>au</strong>ra enregistré une trèsforte contraction <strong>des</strong> ventes de <strong>vins</strong> en valeur, sous l’effet double d’unconsommateur nippon plus soucieux de ses dépenses et d’une « guerre <strong>des</strong>prix » chez les distributeurs, alimentant la déflation ambiante.<strong>Le</strong> cœur de <strong>marché</strong> se situe désormais en <strong>des</strong>sous du seuil psychologique <strong>des</strong>1000 yen/col, davantage <strong>au</strong>tour de 800 à 900 yen/col. La catégorie « 500-1.000¥ » a ainsi progressé de 36,2% par rapport à 2008. C’est la seule tranchede prix à avoir évolué positivement.On a ainsi assisté à une très forte pression sur les prix à l’import de <strong>vins</strong> en2009 : les importations japonaises de <strong>vins</strong> (en valeur et exprimées en Yen)ont été en recul de -26,9% par rapport à 2008 (-21,2% pour « lestranquilles », -42,9% pour les « mousseux »), ce recul n’étant imputable quepour un faible partie à l’appréciation du Yen par rapport à l’€uro ou <strong>au</strong> USD.Segmentation du <strong>marché</strong> <strong>des</strong> <strong>vins</strong> tranquilles importés <strong>au</strong> <strong>Japon</strong>54,8%23,8%8,1% 8,6%1,1%2,6%0,9% 0,2%< 500 ¥ 500 -1000 ¥1000 -1500 ¥1500 -2000 ¥2000 -3000 ¥3000-5000 ¥5000 -10000 ¥> 10000 ¥Source : Wand<strong>Le</strong> prix, la « <strong>com</strong>posante » phare<strong>des</strong> politiques d’achatsactuelles…….Même si le <strong>Japon</strong> demeure un <strong>des</strong> <strong>marché</strong>s « clefs » pour les produits deniche « h<strong>au</strong>t de gamme », il n’en demeure pas moins vrai qu’<strong>au</strong>jourd’hui une<strong>des</strong> « clefs » d’entrée de ce <strong>marché</strong> pour <strong>des</strong> nouve<strong>au</strong>x intrants demeure <strong>au</strong>ssila capacité à présenter une offre « produit » en phase avec les nive<strong>au</strong>x de prixactuels demandés. Pour résumer : « de la différenciation, toujours ; de laqualité, nécessairement ; du prix, évidemment ».MISSION ECONOMIQUE – UBIFRANCE DE TOKYO- 3 -