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Statut juridique, gouvernance et performance des institutions - CEREG

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IMF. C<strong>et</strong>te dernière explication ne se r<strong>et</strong>rouve pas au niveau <strong>des</strong> coopératives parce que leprincipe de base au niveau de la majeure partie d’entre elles est celui de l’épargne avant crédit.Elles disposent donc en général, dès le début de leurs opérations, <strong>des</strong> infrastructures nécessaires àla collecte <strong>des</strong> dépôts.La méthodologie de prêt par les banques villageoises est positivement <strong>et</strong> significativementcorrélée avec les ratios charges d’exploitation/portefeuille <strong>et</strong> charges d’exploitations/actif <strong>des</strong> ONG <strong>et</strong> <strong>des</strong>sociétés privées. En d’autres termes, les ONG <strong>et</strong> les Sociétés privées prêtant par le bais debanques villageoises ont tendance présenter <strong>des</strong> charges d’exploitations plus élevées que les IMFutilisant d’autres méthodologies. Ce résultat est d’autant surprenant que la méthodologie <strong>des</strong>banques villageoises s’accompagne en général d’une grande délégation <strong>des</strong> activités <strong>et</strong> <strong>des</strong>opérations du crédit au groupe de emprunteurs (allocation <strong>des</strong> crédits aux individus,recouvrement <strong>des</strong> crédits, <strong>et</strong>c…), on s’attendrait donc plutôt à une relation négative entre l’usagede la méthodologie de la banque villageoise <strong>et</strong> les charges d’exploitation.Les sociétés privées prêtant par le bais <strong>des</strong> banques villageoises <strong>et</strong> de groupe solidaires allouentplus d’actif au crédit que celles effectuant du crédit individuelEn ce qui concerne les variables de contrôle on constate que l’âge a un impact positif <strong>et</strong>significatif sur l’allocation <strong>des</strong> actifs par les sociétés privées. Plus une société privée est âgée pluselle consacre ses ressources au crédit.La taille influence négativement <strong>et</strong> significativement le ratio charges d’exploitation/actif au sein <strong>des</strong>sociétés privées <strong>et</strong> <strong>des</strong> ONG. Ces deux types d’IMF semblent dont être plus aptes à bénéficier<strong>des</strong> économies d’échelle que les Coopératives.Toutefois, l’eff<strong>et</strong> de taille se manifeste positivement <strong>et</strong> significativement sur la capacité <strong>des</strong>coopératives à allouer leurs ressources au crédit. Ce résultat va à l’encontre de l’hypothèse selonlaquelle une grande taille serait propice à une multiplication <strong>des</strong> comportements opportunistes dela part <strong>des</strong> dirigeants, pouvant notamment se traduire par une mauvaise affectation <strong>des</strong> ressourcessous leur contrôle.L’efficacité <strong>des</strong> coopératives ne semblent pas être influencée par la zone géographique danslaquelle elles agissent. Toutefois, on constate que les coopératives œuvrant en Afrique ontsignificativement tendance à moins allouer les ressources financières à l’activité de crédit quecelles œuvrant dans d’autres zones.40

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