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Vivre Ensemble -Octobre 2007 - Créteil

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MémoireCristoliens depuis 50 ans !Envoyezvos témoignagespar courrier :Créteil se raconte,Bibliothèquemunicipale22, rue de Meslyou par mél :creteil-se-raconte@wanadoo.fr“Et oui, en cet été <strong>2007</strong>, cela fait 50 ans(un demi-siècle) que nous sommescristoliens ! C’est en septembre 1957,qu’après plus de 12 mois passés à troisdans une chambre d’hôtel à Paris, nous avons enfintrouvé un appartement à Créteil, au 18, rue duDocteur-Plichon. Cet illustre médecin qui a donné sonnom à notre rue était, et est encore aujourd’hui, inconnuhors de Créteil ! Il est devenu fameux dans notreRentrée scolaire 1960 : Aldo Uzzan accompagne ses filles.famille ! Nous étions enfin logés, dans du neuf etconfortable, au lieu-dit «Parc de Créteil». Il ne nousrestait plus qu’à nous installer chez nous, à quatre,avec nos filles Annick et Odile. Ces dernières devaientêtre scolarisées dans un collège. Mais, dans le Créteilde l’époque, il n’y avait pas d’établissement du secondaire.Le plus proche, le lycée Marcellin-Berthelot setrouvait de l’autre côté de la Marne, à Saint-Maur.Aussi devaient-elles, pour s’y rendre, aller à piedjusqu’à l’autre rive pour trouver le bonbus. Anecdote amusante : en cette fin desannées 50, le censeur de ce lycée, monsieurCassar, avait été mon propre surveillantgénéral au collège de Sousse, enTunisie, dans les années 1935-40.De mon côté, je commençais une nouvellecarrière professionnelle dans un institutscientifique du 7 e arrondissement, prèsdes Invalides. Pour m’y rendre, il nefallait pas moins d’une heure et demie,entre bus, métro et marche à pied, matinet soir. La tête de la ligne 8 du métroétait alors à Charenton-École.En ces années 1950, Créteil était unvillage de quelques milliers d’habitants,avec une grande rue centrale, la rue duGénéral-Leclerc, l’école Victor-Hugo,un seul cinéma, quelques magasins etla célèbre église Saint-Christophe. Avecaussi, bien entendu, au cœur du village,notre chère mairie, le marchécentral, les bains-douches,des cafés et des commercesdont certains existent encore.Dès l’été, c’est dans la Marnetoute proche que nousallions nous baigner : unecarte postale de l’époque memontre jouant au pingpongsur l’aire de loisirs dece site festif. Un autre lieupopulaire du quartier étaitla salle Jean-Cocteau. Avecla Croix-Rouge, nous yavons préparé notre brevetde secouriste. J’y ai prisaussi mes premières leçonsde guitare !”Aldo UzzanEn 1957, sur l’île Sainte-Catherine, les bords de Marne étaient un lieu de baignade et de loisirs.La suite de ce texte serapubliée dans un prochainnuméro de <strong>Vivre</strong> <strong>Ensemble</strong>.26 • VIVRE ENSEMBLE N° 275

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