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Le français dans les institutions européennes - Secrétariat général ...

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<strong>Le</strong> <strong>français</strong><strong>dans</strong> <strong>les</strong><strong>institutions</strong><strong>européennes</strong>République <strong>français</strong>ePremier ministre - SGAEministère des affaires étrangèresministère de la culture et de la communication(délégation <strong>général</strong>e à la langue <strong>français</strong>e et aux langues de France)


PréfaceLa construction européenne s’est faite <strong>dans</strong> le respect de ladiversité des États qui la composent. Ce principe s’appliqueégalement à la diversité culturelle et linguistique de notrecontinent, à laquelle la France attache une importance touteparticulière.En effet, depuis l’élargissement à 10 nouveaux États membres,la promotion de notre langue constitue un enjeu renouvelépour la préservation de l’identité et des intérêts de la France,condition essentielle pour que <strong>les</strong> citoyens continuent de sereconnaître <strong>dans</strong> le projet européen et d’y adhérer.C’est pourquoi la France et ses partenaires des pays ayant le<strong>français</strong> en partage, très attachés au respect du statut de lalangue <strong>français</strong>e <strong>dans</strong> <strong>les</strong> organisations internationa<strong>les</strong>, ontengagé un effort de promotion de l’usage de notre langue ets’emploient à répondre aux demandes de formation expriméespar nos partenaires.<strong>Le</strong>s Français ayant des relations avec <strong>les</strong> <strong>institutions</strong> del’Union européenne trouveront <strong>dans</strong> ce guide des informationsjuridiques et pratiques sur leur langue, dont ils doivent systématiquementprivilégier l’usage. Cet attachement concret à lalangue <strong>français</strong>e, qui n’est pas exclusif de l’emploi des différenteslangues de l’Union, contribuera à faire vivre la diversitéculturelle et linguistique de l’Europe.Dominique de VillepinPremier ministre


Vade-mecum en 10 pointsUsage du <strong>français</strong> <strong>dans</strong> <strong>les</strong> <strong>institutions</strong>de l’Union européenne1. <strong>Le</strong> <strong>français</strong> est langue officielle et languede travail des <strong>institutions</strong> de l’Unioneuropéenne, conformément au règlement CEn° 1/1958 du 6 octobre 1958.2. Dans <strong>les</strong> réunions, <strong>les</strong> représentants de laFrance s’expriment en <strong>français</strong>, qu’il y aitou non interprétation.3. Toute circonstance rendant impossible l’emploidu <strong>français</strong> doit faire l’objet, à tout le moins,d’une observation au procès-verbal et d’uncompte rendu aux autorités <strong>français</strong>es.4. Si nécessaire, le report de la réunion peut êtredemandé.5. Aux étapes importantes de l’examen d’un textesa version <strong>français</strong>e doit être disponible.6. Il convient, en tout état de cause, de refuserqu’une décision juridique soit prise sur un textedont la version définitive en <strong>français</strong> ne seraitpas disponible.7. <strong>Le</strong> Conseil des ministres de l’Union européennene délibère et ne décide que sur la basede documents et de projets établis <strong>dans</strong> <strong>les</strong>langues officiel<strong>les</strong> et donc en <strong>français</strong>.8. Lors des réunions informel<strong>les</strong>, <strong>les</strong> représentants<strong>français</strong> s’expriment exclusivement <strong>dans</strong> leurlangue.9. Ils s’assurent qu’il n’y a pas d’abus de réunionsinformel<strong>les</strong> sans interprétation.10. Dans <strong>les</strong> relations bilatéra<strong>les</strong> informel<strong>les</strong>,il convient d’utiliser le <strong>français</strong> ou, à défaut,la langue maternelle de l’interlocuteur chaquefois que la diversité linguistique peut êtreencouragée.


<strong>Le</strong>s principes générauxLa construction européenne s’est faite <strong>dans</strong> le respect de ladiversité des États qui la composent. Ce principe s’appliqueégalement à la diversité culturelle et linguistique de notrecontinent, à laquelle la France attache une importance touteparticulière.En effet, depuis l’élargissement à 10 nouveaux États membres,la promotion de notre langue constitue un enjeu renouvelépour la préservation de l’identité et des intérêts de la France,condition essentielle pour que <strong>les</strong> citoyens continuent de sereconnaître <strong>dans</strong> le projet européen et d’y adhérer.C’est pourquoi la France et ses partenaires des pays ayant le<strong>français</strong> en partage, très attachés au respect du statut de lalangue <strong>français</strong>e <strong>dans</strong> <strong>les</strong> organisations internationa<strong>les</strong>, ontengagé un effort de promotion de l’usage de notre langue ets’emploient à répondre aux demandes de formation expriméespar nos partenaires.<strong>Le</strong>s Français ayant des relations avec <strong>les</strong> <strong>institutions</strong> del’Union européenne trouveront <strong>dans</strong> ce guide des informationsjuridiques et pratiques sur leur langue, dont ils doivent systématiquementprivilégier l’usage. Cet attachement concret à lalangue <strong>français</strong>e, qui n’est pas exclusif de l’emploi des différenteslangues de l’Union, contribuera à faire vivre la diversitéculturelle et linguistique de l’Europe.Dominique de Villepin


<strong>Le</strong>s principes généraux<strong>Le</strong> cadre national<strong>Le</strong> <strong>français</strong> est à la fois la « langue de la République » (article 2de la Constitution de 1958) et l’une des langues officiel<strong>les</strong> etde travail de l’Union européenne.Tout Français a donc le droit d’employer sa langue <strong>dans</strong> l’ensemblede ses relations écrites et ora<strong>les</strong> avec l’Union, et le devoir defaire respecter son statut de langue officielle et de travail.Il convient en toutes circonstances, de privilégier l’expression<strong>dans</strong> notre langue et de rappeler aux <strong>institutions</strong> <strong>européennes</strong>qu’el<strong>les</strong> doivent se conformer à leurs obligations.<strong>Le</strong>s agents publics ont, encore plus que <strong>les</strong> autres, des responsabilitésen ce domaine.Des circulaires rappellent régulièrement ce devoir d’exemplaritéde la fonction publique <strong>français</strong>e, en France comme àl’étranger. 1<strong>Le</strong> <strong>français</strong>, langue officielle et de travail<strong>dans</strong> <strong>les</strong> <strong>institutions</strong> de l’Union<strong>Le</strong> règlement CE n° 1/1958 du 6 octobre 1958 fixe le régimelinguistique de l’Union européenne. Il définit <strong>les</strong> langues officiel<strong>les</strong>de l’Union, dont seul le nombre a été adapté mécaniquementlors des élargissements successifs.Article premier<strong>Le</strong>s langues officiel<strong>les</strong> et <strong>les</strong> langues de travail des <strong>institutions</strong>de l’Union sont l’espagnol, le tchèque, le danois, l’allemand,l’estonien, le grec, l’anglais, le <strong>français</strong>, l’italien, leletton, le lituanien, le hongrois, le maltais, le néerlandais, lepolonais, le portugais, le slovaque, le slovène, le finnois etle suédois.Article 2<strong>Le</strong>s textes adressés aux <strong>institutions</strong> par un État membre oupar une personne relevant de la juridiction d’un État membresont rédigés au choix de l’expéditeur <strong>dans</strong> l’une deslangues officiel<strong>les</strong>. La réponse est rédigée <strong>dans</strong> la mêmelangue.1. Circulaires du 21 mars et du 20 avril 1994 (publiées au JORF du 31 mars 1994)et du 14 février 2003 (publiée au JORF du 21 mars 2003).Article 3<strong>Le</strong>s textes adressés par <strong>les</strong> <strong>institutions</strong> à un État membreou à une personne relevant de la juridiction d’un État membresont rédigés <strong>dans</strong> la langue de cet État.Article 4<strong>Le</strong>s règlements et <strong>les</strong> autres textes de portée généra<strong>les</strong>ont rédigés <strong>dans</strong> <strong>les</strong> vingt langues officiel<strong>les</strong>.Article 5<strong>Le</strong> Journal officiel de l’Union européenne paraît <strong>dans</strong> <strong>les</strong>vingt langues officiel<strong>les</strong>.Article 6<strong>Le</strong>s <strong>institutions</strong> peuvent déterminer <strong>les</strong> modalités d’applicationde ce régime linguistique <strong>dans</strong> leurs règlementsintérieurs.Dans cet ensemble, le <strong>français</strong> tient une place privilégiée ausein de certaines instances de l’Union :Il est l’une des trois langues de travail effectives de laCommission.<strong>Le</strong> manuel des procédures opérationnel<strong>les</strong> de cette institutionprévoit ainsi que « <strong>les</strong> documents soumis à l’approbation de laCommission en séance (…) doivent être disponib<strong>les</strong> au moins<strong>dans</strong> <strong>les</strong> langues nécessaires aux besoins des membres de laCommission (<strong>français</strong>, anglais, allemand) ». <strong>Le</strong> manuel précisequ’ « après approbation de la Commission, <strong>les</strong> documents nesont transmis par le <strong>Secrétariat</strong> <strong>général</strong> <strong>dans</strong> une versionfinale aux autres <strong>institutions</strong>, que si <strong>les</strong> vingt versions linguistiquessont disponib<strong>les</strong> ».<strong>Le</strong> <strong>français</strong> est également l’une des trois langues de travail duComité des Représentants Permanents (Coreper). Issue à l’origined’un simple usage, cette pratique a été confirmée par unarrangement agréé au Coreper en décembre 2003.Enfin, le <strong>français</strong> est la langue du délibéré <strong>dans</strong> le système juridictionnelcommunautaire. <strong>Le</strong>s arrêts et <strong>les</strong> avis de la Cour dejustice des Communautés <strong>européennes</strong> et du Tribunal de pre-2. Voir en annexe, <strong>les</strong> dispositions pertinentes du règlement intérieur du Conseilet du règlement intérieur du Parlement européen.6 7


mière instance sont ainsi rendus en <strong>français</strong>, des traductionsétant ensuite disponib<strong>les</strong> <strong>dans</strong> toutes <strong>les</strong> autres langues.Dans tous <strong>les</strong> cas, le <strong>français</strong> doit être utilisé comme langueofficielle et de travail.La mise en œuvre d’un plurilinguisme maîtriséSi, en droit, il ne remet pas en cause le régime du multilinguisme,l’élargissement réalisé le 1 er mai 2004 a constitué unchangement de contexte important conduisant à mettre l’accentsur la question du plurilinguisme. <strong>Le</strong> souci de préserver ladiversité linguistique s’est manifesté par l’attribution expresseà un commissaire de la responsabilité du multilinguisme.L’élargissement a conduit à de nouveaux arrangements au seindu Conseil :le Coreper est convenu en décembre 2002 d’une liste limitativede documents devant faire l’objet d’une traduction systématique<strong>dans</strong> l’ensemble des langues de travail (cf. liste enannexe) ;des arrangements ont été définis en décembre 2003 pour l’interprétation<strong>dans</strong> <strong>les</strong> instances préparatoires du Conseil, avec:- d’une part, une extension du nombre des groupes sans interprétation.Conformément à l’usage, <strong>les</strong> délégués s’y exprimenten <strong>français</strong> et/ou en anglais, comme c’est égalementl’usage <strong>dans</strong> le cadre de la politique extérieure et de sécuritécommune ;- d’autre part, l’application d’un système d’interprétation à lademande <strong>dans</strong> une large majorité des groupes de travail. <strong>Le</strong> <strong>français</strong>y fait systématiquement l’objet d’une interprétation active etpassive; le coût financier correspondant est partagé entre le<strong>Secrétariat</strong> <strong>général</strong> du Conseil et <strong>les</strong> autorités <strong>français</strong>es;- <strong>dans</strong> <strong>les</strong> autres groupes, un régime d’interprétation complèteest maintenu (voir en annexe <strong>les</strong> arrangements linguistiquesen vigueur <strong>dans</strong> chacun des groupes).Dans ce contexte, la France s’efforce de promouvoir la diversitélinguistique et culturelle. C’est l’objet du « Plan d’actionpour le <strong>français</strong> <strong>dans</strong> l’Union européenne », signé en janvier2002 entre la France, le Luxembourg, la Communauté<strong>français</strong>e de Belgique et l’Agence intergouvernementale de laFrancophonie (AIF).Ce plan vise à consolider la place de la langue <strong>français</strong>e ausein des <strong>institutions</strong> <strong>européennes</strong>, par l’intermédiaire d’actionsde formation et de promotion, et à développer l’usagedes technologies de l’information et de la communication pourla diffusion du <strong>français</strong> en Europe.Un rappel des principa<strong>les</strong> offres de formation au <strong>français</strong>figure en annexe.L’utilisation du <strong>français</strong> comme langue de travail est par ailleurssoutenue par la mise à disposition des <strong>institutions</strong> <strong>européennes</strong>d’un logiciel d’aide à la rédaction en <strong>français</strong>(« Prolexis 4 »).<strong>Le</strong>s règ<strong>les</strong> pratiques<strong>Le</strong>s réunions officiel<strong>les</strong><strong>Le</strong>s réunions officiel<strong>les</strong> sont programmées <strong>dans</strong> le calendrierde l’institution ou de l’organisme et ont un caractère décisionnel(séances plénières et réunions des ministres, groupes detravail du Conseil, comités relevant de la Commission, etc.).Ces réunions doivent toujours bénéficier d’un système d’interprétationsimultanée.<strong>Le</strong>s représentants <strong>français</strong> ne s’expriment qu’en <strong>français</strong> ycompris lorsqu’ils président une réunion.Sous réserve des arrangements particuliers agréés au sein duConseil (cf. annexe), <strong>les</strong> documents préparatoires, <strong>les</strong> textesofficiels et <strong>les</strong> comptes rendus doivent être disponib<strong>les</strong> simultanément<strong>dans</strong> chacune des langues officiel<strong>les</strong> de l’Union.Il appartient aux représentants <strong>français</strong> de faire <strong>les</strong> rappels àl’ordre qui s’imposent, de refuser qu’une décision juridiquedéfinitive soit prise sur un texte dont la version <strong>français</strong>e neserait pas disponible, voire de surseoir à la discussion d’un8 9


point de l’ordre du jour pour lequel <strong>les</strong> documents en <strong>français</strong>n’auraient pas été distribués en temps utile.Toute circonstance rendant impossible l’emploi du <strong>français</strong>doit faire l’objet d’une protestation inscrite au procès-verbal etd’un compte rendu au ministère des Affaires étrangères et auxautres administrations concernées.L’interprétation étant la condition du maintien du plurilinguisme<strong>dans</strong> <strong>les</strong> <strong>institutions</strong> internationa<strong>les</strong>, <strong>les</strong> délégationsdoivent veiller à ce qu’elle soit correctement assurée endemandant au besoin le report d’une réunion.Lorsque la réunion officielle se poursuit après l’heure dudépart des interprètes, il convient de procéder comme pour<strong>les</strong> réunions informel<strong>les</strong> (voir ci-après).Aucune décision ne peut être définitivement acceptée par ladélégation <strong>français</strong>e tant que son texte <strong>français</strong> n’a pas été diffusé.En particulier, <strong>dans</strong> le cas d’accords mixtes(Communauté et Etats membres), il convient non seulementde disposer d’une version <strong>français</strong>e, mais de veiller égalementà ce que cette version fasse foi, faute de quoi des raisonsconstitutionnel<strong>les</strong> en empêcheraient la ratification.<strong>Le</strong>s réunions multilatéra<strong>les</strong> informel<strong>les</strong>Ces réunions ne présentent pas de caractère décisionnel(groupes de réflexion ou de travail préparatoire). Il s’agit, leplus souvent, de réunions qui se tiennent <strong>dans</strong> l’Etat membrequi exerce la présidence, en présence de représentants desEtats membres et des instances de l’Union. <strong>Le</strong>s partenairessociaux européens peuvent être associés le cas échéant auxdiscussions. En <strong>général</strong>, <strong>les</strong> échanges de vues qui y sont organiséspermettent à la présidence de fixer <strong>les</strong> orientations deson programme de travail.<strong>Le</strong>s représentants <strong>français</strong> s’expriment <strong>dans</strong> leur langue etincitent <strong>les</strong> autres participants à faire de même. En tout état decause, ils s’assurent qu’il n’y a pas d’abus de réunions informel<strong>les</strong>sans interprétation.<strong>Le</strong>s relations bilatéra<strong>les</strong> informel<strong>les</strong>Dans <strong>les</strong> relations avec <strong>les</strong> représentants des délégations desautres Etats membres, il convient de privilégier l’emploi du<strong>français</strong> chaque fois qu’il est compréhensible par le ou <strong>les</strong>interlocuteurs.À défaut, le représentant <strong>français</strong> s’exprimera de préférence<strong>dans</strong> la langue maternelle de son interlocuteur s’il la connaît.<strong>Le</strong>s relations avec <strong>les</strong> <strong>institutions</strong> en dehors des réunionsTout représentant <strong>français</strong> utilise la langue <strong>français</strong>e lors deses contacts avec l’une des <strong>institutions</strong> de l’Union européenne: courrier, téléphone, télécopie, courrier électronique,etc.<strong>Le</strong>s représentants <strong>français</strong> rédigent <strong>les</strong> documents en <strong>français</strong>et demandent à recevoir en <strong>français</strong> tout document de l’Unioneuropéenne <strong>dans</strong> <strong>les</strong> conditions rappelées par la circulaire du30 novembre 1994 (jointe en annexe V).<strong>Le</strong>s contrats conclus entre une personne morale de droitpublic ou une personne privée exécutant une mission de servicepublic et une institution européenne sont rédigés conformémentaux dispositions de l’article5 de la loi 94-665 du4 août 1994 (jointes en annexe V).Différents régimes linguistiques ont cours au sein des agenceset autres organismes communautaires :• utilisation d’un régime linguistique spécifique défini <strong>dans</strong> lerèglement institutif ou le règlement intérieur de l’organisme ;• utilisation du régime linguistique commun des instances<strong>européennes</strong> par le renvoi au règlement n° 1/1958 <strong>dans</strong> lerèglement de création ou le règlement intérieur de l’organisme;• absence de précision du régime linguistique. Dans ce cas,<strong>les</strong> trois langues de travail de la Commission doivent pouvoirêtre utilisées ou, à défaut, le régime sans interprétation(anglais / <strong>français</strong>).10 11


<strong>Le</strong>s autorités <strong>français</strong>es s’attachent, lors des négociations durèglement intérieur d’une nouvelle agence, à faire prendre encompte la dimension linguistique et à faire viser le règlementn° 1 de 1958 ou, à défaut, <strong>les</strong> langues de travail de laCommission (<strong>français</strong>, anglais, allemand). El<strong>les</strong> refuseront<strong>dans</strong> tous <strong>les</strong> cas que le texte institutif d’un organisme privilégiel’usage d’une langue au détriment des autres. Une mêmeexigence doit s’appliquer aux textes européens instituant desdocuments officiels.<strong>Le</strong>s bibliothèques, <strong>les</strong> centres de documentationet <strong>les</strong> sites internet<strong>Le</strong> <strong>français</strong> étant langue officielle et de travail au sein del’Union européenne, <strong>les</strong> ouvrages en <strong>français</strong> doivent tenir uneplace importante <strong>dans</strong> <strong>les</strong> bibliothèques et centres de documentationdes <strong>institutions</strong> de l’Union et des organismes de laCommunauté.<strong>Le</strong>s Français peuvent, par conséquent, réclamer l’acquisitionde publications ainsi que l’abonnement à des bases, des fondsou banques de données en langue <strong>français</strong>e nécessaires à leurtravail.Cette démarche est essentielle si l’on désire enrichir <strong>les</strong> centresde documentation et <strong>les</strong> bibliothèques de données en langue<strong>français</strong>e.<strong>Le</strong>s sites internet des <strong>institutions</strong> <strong>européennes</strong> sont des outilsde communication privilégiés avec <strong>les</strong> citoyens des pays del’Union. <strong>Le</strong>s informations disponib<strong>les</strong> sur ces sites doiventdonc tenir compte de la diversité linguistique propre à l’Europeet comporter ainsi une version <strong>français</strong>e de nature à fournirune information complète aux internautes.Une veille numérique des portails officiels des <strong>institutions</strong> aété mise en œuvre <strong>dans</strong> le cadre du « Plan d’action pour le<strong>français</strong> <strong>dans</strong> l’Union européenne » afin de veiller au respectdu plurilinguisme sur <strong>les</strong> sites internet des <strong>institutions</strong> <strong>européennes</strong>.AnnexesLa construction européenne s’est faite <strong>dans</strong> le respect de ladiversité des États qui la composent. Ce principe s’appliqueégalement à la diversité culturelle et linguistique de notrecontinent, à laquelle la France attache une importance touteparticulière.En effet, depuis l’élargissement à 10 nouveaux États membres,la promotion de notre langue constitue un enjeu renouvelépour la préservation de l’identité et des intérêts de la France,condition essentielle pour que <strong>les</strong> citoyens continuent de sereconnaître <strong>dans</strong> le projet européen et d’y adhérer.C’est pourquoi la France et ses partenaires des pays ayant le<strong>français</strong> en partage, très attachés au respect du statut de lalangue <strong>français</strong>e <strong>dans</strong> <strong>les</strong> organisations internationa<strong>les</strong>, ontengagé un effort de promotion de l’usage de notre langue ets’emploient à répondre aux demandes de formation expriméespar nos partenaires.<strong>Le</strong>s Français ayant des relations avec <strong>les</strong> <strong>institutions</strong> del’Union européenne trouveront <strong>dans</strong> ce guide des informationsjuridiques et pratiques sur leur langue, dont ils doivent systématiquementprivilégier l’usage. Cet attachement concret à lalangue <strong>français</strong>e, qui n’est pas exclusif de l’emploi des différenteslangues de l’Union, contribuera à faire vivre la diversitéculturelle et linguistique de l’Europe.Dominique de Villepin12


AnnexesAnnexe IRèglement intérieur du Conseil (extraits) 3Article 14Délibérations et décisions sur la base de documents et projetsétablis <strong>dans</strong> <strong>les</strong> langues prévues par le régime linguistique envigueur1. Sauf décision contraire prise par le Conseil à l’unanimité etmotivée par l’urgence, le Conseil ne délibère et ne décideque sur la base de documents et projets établis <strong>dans</strong> <strong>les</strong> languesprévues par le régime linguistique en vigueur.2. Chaque membre du Conseil peut s’opposer au délibéré si letexte des amendements éventuels n’est pas établi <strong>dans</strong> cel<strong>les</strong>des langues visées au paragraphe 1 qu’il désigne.Annexe IIRèglement intérieur du Parlement européen (extraits)Article 28Publicité des décisions du Bureau, de la Conférence desprésidents1. <strong>Le</strong>s procès-verbaux du Bureau et de la Conférence des présidentssont traduits <strong>dans</strong> <strong>les</strong> langues officiel<strong>les</strong>, impriméset distribués à tous <strong>les</strong> députés et sont accessib<strong>les</strong> aupublic, à moins qu’à titre exceptionnel, le Bureau ou laConférence des présidents n’en décide autrement pour préserverle secret, pour <strong>les</strong> raisons définies à l’article 4, paragraphes1 à 4, du règlement (CE) n° 1049/2001 duParlement européen et du Conseil, en ce qui concerne certainspoints des procès-verbaux.Article 57Communication de la position commune du Conseil1. La communication de la position commune du Conseil, conformémentaux artic<strong>les</strong> 251 et 252 du traité CE, a lieu lorsque le3. 2004/338/CE, Euratom14Président en fait l’annonce en séance plénière. <strong>Le</strong> Présidentprocède à l’annonce, après réception des documents contenantla position commune proprement dite, de toutes <strong>les</strong>déclarations faites au procès-verbal du Conseil lorsque celui-cia adopté la position commune, des raisons qui ont conduit leConseil à l’adopter et de la position de la Commission, dûmenttraduits <strong>dans</strong> <strong>les</strong> langues officiel<strong>les</strong> de l’Union européenne.L’annonce par le Président est faite au cours de la période desession suivant la réception de ces documents.Article 134Urgence2. Dès que le Président est saisi d’une demande de discussiond’urgence, il en informe le Parlement. <strong>Le</strong> vote sur cettedemande a lieu au début de la séance suivant celle au coursde laquelle la demande a été annoncée, à condition que laproposition sur laquelle porte la demande ait été distribuée<strong>dans</strong> <strong>les</strong> langues officiel<strong>les</strong>. Lorsqu’il y a plusieurs demandessur un même sujet, l’adoption ou le rejet de l’urgenceporte sur toutes <strong>les</strong> demandes se rapportant à ce sujet.Article 138Langues1. Tous <strong>les</strong> documents du Parlement sont rédigés <strong>dans</strong> <strong>les</strong> languesofficiel<strong>les</strong>.2. Tous <strong>les</strong> députés ont le droit, au Parlement, de s’exprimer<strong>dans</strong> la langue officielle de leur choix. <strong>Le</strong>s interventions<strong>dans</strong> une des langues officiel<strong>les</strong> sont interprétées simultanément<strong>dans</strong> chacune des autres langues officiel<strong>les</strong> et <strong>dans</strong>toute autre langue que le Bureau estime nécessaire.3. L’interprétation est assurée, au cours des réunions de commissionet de délégation, à partir des langues officiel<strong>les</strong> utilisées etexigées par <strong>les</strong> membres titulaires et suppléants de la commissionou de la délégation concernée, et vers ces langues.4. Au cours des réunions de commission ou de délégation endehors des lieux habituels de travail, l’interprétation estassurée à partir des langues des membres qui ont confirméleur assistance à la réunion, et vers ces langues. Ce régime15


peut être exceptionnellement assoupli avec l’accord desmembres de l’un ou de l’autre de ces organes. En cas dedésaccord, le Bureau tranche.Lorsqu’il apparaît, après la proclamation des résultats d’unvote, que <strong>les</strong> textes rédigés <strong>dans</strong> <strong>les</strong> différentes langues nesont pas exactement concordants, le Président décide de lavalidité du résultat proclamé en vertu de l’article 164, paragraphe5. S’il valide le résultat, il détermine la version qui doit êtreconsidérée comme adoptée. La version originale ne peut toutefoispas toujours être considérée comme le texte officiel,étant donné qu’il peut arriver que <strong>les</strong> textes rédigés <strong>dans</strong> <strong>les</strong>autres langues diffèrent tous du texte original.Article 191Droit de pétition3. <strong>Le</strong>s pétitions doivent être rédigées <strong>dans</strong> une des languesofficiel<strong>les</strong> de l’Union européenne.Annexe IIIListe des documents essentiels du Conseil devant fairel’objet d’une traduction systématique <strong>dans</strong> <strong>les</strong> languesde travail- Projets législatifs, à certaines étapes importantes 4 de leurélaboration ;- <strong>Le</strong>s ordres du jour du Conseil ;- <strong>Le</strong>s notes point « A » et leurs addenda ;- <strong>Le</strong>s documents adressés au Conseil pour adoption ou discussionet dont le numéro de référence figure à l’ordre du jourdu Conseil 5 ;4. Outre la présentation de la proposition en question par la Commission<strong>dans</strong> toutes <strong>les</strong> langues, ce point concerne <strong>les</strong> étapes importantes lors del’examen de la proposition par le groupe de travail et chaque fois que ledossier est adressé au Coreper et au Conseil, pour autant que <strong>les</strong> délaisfixés par le règlement de procédure soient respectés.5. Ce point concerne tous <strong>les</strong> projets de conclusions et de textes législatifs,<strong>les</strong> positions communes <strong>dans</strong> <strong>les</strong> procédures de codécision et de coopérationainsi que la motivation du Conseil pour leur adoption, et <strong>les</strong> initiativesd’États membres individuels, mais pas <strong>les</strong> documents purement informatifs,pour autant que <strong>les</strong> délais fixés par le règlement de procéduresoient respectés.- <strong>Le</strong>s avis du service juridique ;- <strong>Le</strong>s procès-verbaux des sessions du Conseil 6 ;- <strong>Le</strong>s réponses du Conseil à des questions écrites duParlement ou à des questions ora<strong>les</strong> avec débat ;- <strong>Le</strong>s déclarations de la présidence au nom de l’Union ;- Dans la mesure du possible, <strong>les</strong> communiqués de pressepour <strong>les</strong> sessions du Conseil ;- <strong>Le</strong>s télex envoyés <strong>dans</strong> le cadre de la procédure écrite ;- <strong>Le</strong>s manuels destinés à l’usage des services nationaux desÉtats membres 7 ;- <strong>Le</strong>s conclusions de la présidence du Conseil européen.Par dérogation à l’article 14 du règlement intérieur, <strong>les</strong> documentsénumérés ci-après ne sont pas traduits <strong>dans</strong> toutes <strong>les</strong>langues :- Programmes des travaux et rapports annuels produits par <strong>les</strong>instances et agences de l’UE. Ces documents ne sont fournisque <strong>dans</strong> <strong>les</strong> langues <strong>dans</strong> <strong>les</strong>quel<strong>les</strong> <strong>les</strong> agences en question<strong>les</strong> transmettent ;- Ordres du jour commentés pour <strong>les</strong> conseils ou comités d’associationou de coopération et autres réunions avec des paystiers. Ces documents doivent être fournis <strong>dans</strong> la langue deleur rédaction ;- Réponse à des demandes d’accès à des documents présentéespar des particuliers. Ces documents sont disponib<strong>les</strong><strong>dans</strong> leur langue de rédaction et <strong>dans</strong> celle de la personne àqui la réponse est envoyée ;- Sauf <strong>dans</strong> quelques cas dûment justifiés, <strong>les</strong> documents nonlégislatifs classés CONFIDENTIEL UE ou ayant un niveau declassification supérieur. <strong>Le</strong> but est de diminuer la vulnérabilitéde ces documents. Il appartiendra aux directeurs générauxde déterminer <strong>dans</strong> quels cas il est justifié de traduireces textes.6. Mais pas <strong>les</strong> procès-verbaux des sessions des Conseils d’association etde coopération.7. Par exemple, l’Instruction consulaire commune adressée aux représentationsdiplomatiques et consulaires de carrière et le Manuel commun pourle contrôle des frontières extérieures.16 17


Annexe IVRégimes d’interprétation au sein des instances préparatoiresdu Conseil- Régime complet d’interprétation C ;- Régime d’interprétation à la demande D ;- Régime trois langues (<strong>français</strong>, anglais, allemand) T ;- Régime sans interprétation S (<strong>français</strong> et/ou anglais selon l’usage).Comités institués par <strong>les</strong> traitésComité des représentants permanents (Coreper)A. 1 a. 2 e partieb. 1 re partieRégimeA. 2 Comité économique et financier TA. 3 Comité de l’emploi TComité de l’article 133a. Membres titulaires CA. 4 b. Membres suppléants Dc. Experts (texti<strong>les</strong>, services, acier, véhicu<strong>les</strong> Dà moteur, reconnaissance mutuelle)A. 5 Comité politique et de sécurité SA. 6 Comité de l’article 36 CA. 7 Comité de la protection sociale TTA.15 Groupe Mertens SA.16 Groupe des Amis de la présidence SA.17 Groupe ad hoc sur <strong>les</strong> perspectives financières SConseillers/attachésRégimeA.18 Conseillers/Attachés SAffaires généra<strong>les</strong>RégimeB.1 Groupe « Affaires généra<strong>les</strong> » SB.2 Groupe « Élargissement » SB.3 SuppriméB.4 Groupe à haut niveau « Asile et migration » CB.5 Groupe horizontal « Drogue » CB.6 Groupe « Actions structurel<strong>les</strong> » DB.7 Groupe « Régions ultrapériphériques » SB.8 SuppriméB.9 Groupe « Questions atomiques » Da. Groupe ad hoc « Sûreté nucléaire »Comité institué par décision intergouvernementaleRégimeB.10 Groupe « Statistiques » DA. 8 Comité spécial Agriculture (CSA) CB.11 Groupe « Information » SComité institué par acte du conseilRégimeB.12 Groupe « Informatique juridique » DA.9 Comité militaire (CMUE) SA.10 Comité chargé des aspects civils de la gestiondes crisesA.11 Comité de politique économique TA.12 Comité des services financiers DA.13 Comité de sécurité SGroupes étroitement associés au COREPERSRégimeA.14 Groupe Antici SB.13 Groupe « Communications électroniques » SB.14 Groupe « Codification législative » DB.15 Groupe des juristes-linguistes SB.16 Groupe « Cour de justice » DB.17 Groupe « Statut » SB.18 Groupe « Nouveaux immeub<strong>les</strong> » SB.19 Groupe ad hoc sur le suivi des conclusions Sdu Conseil du 26 avril 2004 concernant Chypre18 19


Relations extérieures/Sécurité et défense/DéveloppementRégimeC. 1 Groupe des conseillers pour <strong>les</strong> relations extérieuresa. Sanctions SC. 2 Groupe « Droit international public »a. Cour pénale internationale (CPI) SC. 3 Groupe « Droit de la mer » SC. 4 Groupe « Nations Unies » SC. 5 Groupe « OSCE et Conseil de l’Europe » SC. 6 Groupe « Droits de l’homme » SC. 7 Groupe « Relations transatlantiques » SC. 8 Groupe « Europe centrale et du Sud-Est » SC. 9 Groupe « Europe orientale et Asie centrale » SC. 10 Groupe « AELE » SC. 11 Groupe « Région des Balkans occidentaux » SC. 12 Groupe ad hoc « Processus de paix au Moyen-Orient » SC. 13 Groupe « Moyen-Orient/Golfe » SC. 24 Groupe « Politique européenne de l’armement » SC. 25 Groupe politico-militaire SC. 26 Groupe de travail militaire (groupe CMUE) SC. 27 Groupe « Questions commercia<strong>les</strong> » DC. 28 Groupe « Système de préférences <strong>général</strong>isées » DC. 29 Groupe « Crédits à l’exportation » DC. 30 Groupe « Coopération au développement » SC. 31 Groupe « Préparation des conférencesinternationa<strong>les</strong> sur le développement »C. 32 Groupe « Aide alimentaire » SC. 33 Groupe « Produits de base » SC. 34 Groupe « Affaires consulaires » SC. 35 Groupe « Affaires administratives et protocole PESC » SC. 36 Groupe Nicolaïdis SC. 37 suppriméC. 38 Groupe ad hoc sur l’harmonisation SSC. 14 Groupe « Mashreq/Maghreb » SAffaires économiques et financièresRégimeC. 15 Groupe « Afrique » SC. 16 Groupe « ACP » SC. 17 Groupe « Asie/Océanie » SC. 18 Groupe « Amérique latine » SC. 19 Groupe « Terrorisme (aspects internationaux) » SC. 20 Groupe « Non-prolifération » SC. 21 Groupe « Exportations d’armes conventionnel<strong>les</strong> » SC. 22 Groupe « Désarmement global et maîtrisedes armements »C. 23 Groupe « Biens à double usage » DSD.1 Groupe « Questions financières »a. Ressources propres DD.2 Groupe des conseillers financiers SD.3 Groupe « Services financiers » CD.4 Groupe « Questions fisca<strong>les</strong> » CD.5 Groupe « Code de conduite (fiscalité des entreprises) » CD.6 Groupe de haut niveau DD.7 suppriméD.8 Comité budgétaire DD.9 Groupe « Lutte anti-fraude » D20 21


Justice et affaires intérieuresRégimeF.3 Groupe « Questions agrofinancières » DE.1 Comité stratégique sur l’immigration,<strong>les</strong> frontières et l’asile (CSIFA)E.2 Groupe « Migration et éloignement » CE.3 Groupe « Visas » DE.4 Groupe « Asile » CE.5 CIREFI DE.6 Groupe « Frontières » CE.7 Comité sur <strong>les</strong> questions de droit civil CE.8 Groupe « SIS/SIRENE » DE.9 Groupe « SIS-TECH » DE.10 Groupe « Coopération policière » CE.11 Groupe « Europol » CE.12 Groupe « Terrorisme » DE.13 Groupe « Coopération douanière » DE.14 Groupe « Coopération en matière pénale » CE.15 Groupe « Droit pénal matériel » CE.16 Groupe « Évaluation collective » DE.17 Groupe « Évaluation de Schengen » DE.18 Groupe « Acquis de Schengen » DE.19 Groupe multidisciplinaire « Criminalité organisée » CE.20 Groupe « Réseau judiciaire européen » DE.21 Groupe « Protection civile » DCF.4 Groupe « Promotion des produits agrico<strong>les</strong> » DF.5 Groupe « Ressources génétiques agrico<strong>les</strong> » DF.6 Groupe « Questions agrico<strong>les</strong> » DF.7 Groupe « Produits d’origine animale » DF.8 Groupe « Grandes cultures » DF.9 Groupe « Produits végétaux spécialiséset fibres texti<strong>les</strong> »F.10 Groupe « Forêts » DF.11 Groupe « Fruits et légumes » DF.12 Groupe « Marchandises hors annexe i » DF.13 Groupe « Huile d’olive » DF.14 Groupe des chefs des services phytosanitaires DF.15 Groupe « Phytosanitaire » DF.16 Groupe « Qualité des aliments » DF.17 Groupe « Sucre et isoglucose » DF.18 Groupe « Vins et alcools » DF.19 Groupe des chefs des services vétérinaires DF.20 Groupe des experts vétérinaires DF.21 Groupe « Coordination » DF.22 Groupe « Codex Alimentarius » DF.23 Groupe « Politique extérieure de la pêche » DF.24 Groupe « Politique intérieure de la pêche » DDAgriculture/PêcheRégimeF.25 Groupe des directeurs généraux de la pêche DF.1 Groupe « Structures agrico<strong>les</strong> et développement rural » DF.26 Groupe à haut niveau « Réforme de la PAC » DF.2 Groupe « Questions agrico<strong>les</strong> horizonta<strong>les</strong> » D22 23


Compétitivité(marché intérieur, industrie, recherche)RégimeH.5 Groupe « Télécommunications et sociétéde l’information »DG.1 Groupe « Compétitivité et croissance » DG.2 Groupe « Marchés publics » DG.3 Groupe « Propriété intellectuelle »a. Marques Db. Brevets Cc. Droit d’auteur DG.4 Groupe « Droit des sociétés » DG.5 Groupe « Assurances » DG.6 Groupe « Établissement et services » DG.7 Groupe « Harmonisation technique » DG.8 Groupe « Responsabilité du faitdes produits défectueux »G.9 Groupe « Union douanière » DG.10 Groupe « Protection des données » DDH.6 Groupe « Postes » DH.7 Groupe « Énergie » DEmploi et politique sociale/ Santé et consommationRégimeI.1 Groupe « Questions socia<strong>les</strong> » DI.2 Groupe « Santé publique » DI.3 Groupe « Protection et informationdes consommateurs »I.4 Groupe « Produits pharmaceutiqueset dispositifs médicaux »EnvironnementCDRégimeGroupe « Environnement »J.1 a. Aspects internes du développement Ddurable liés à l’environnementJ.2 Groupe « Environnement International » DG.11 Groupe « Denrées alimentaires » DÉducation, jeunesse et cultureRégimeG.12 Groupe « Libre circulation des personnes » DG.13 Groupe « Concurrence » DG.14 Groupe « Recherche » DG.15 Groupe conjoint « Recherche/Questions atomiques » DK.1 Comité de l’éducation DK.2 Groupe « Jeunesse » DK.3 Comité des affaires culturel<strong>les</strong> DK.4 Groupe « Audiovisuel » DG.16 CREST DG.17 Groupe ad hoc « Produits chimiques » DTransports/Télécommunications/ÉnergieRégimeH.1 Groupe « Transports terrestres » DH.2 Groupe « Transports maritimes » DH.3 Groupe « Aviation » DH.4 Groupe « Transports - Questions intermoda<strong>les</strong>et réseaux »D24 25


Annexe VCirculaire du 30 novembre 1994 relative à l’emploi de la langue<strong>français</strong>e <strong>dans</strong> <strong>les</strong> relations internationa<strong>les</strong> (extrait)C. Dans <strong>les</strong> organisations internationa<strong>les</strong>b) Langue écrite1. <strong>Le</strong>s documents et correspondances émanant des délégations<strong>français</strong>es sont rédigés en <strong>français</strong>. Ils peuvent être,lors de leur envoi ou de leur diffusion, accompagnés de leurtraduction <strong>dans</strong> d’autres langues.aux personnes engagées <strong>dans</strong> des carrières <strong>européennes</strong>:- prise en charge de la formation de diplomates des missionset représentations permanentes à Bruxel<strong>les</strong> au Centre européende langue <strong>français</strong>e de Bruxel<strong>les</strong> ;- formation, <strong>dans</strong> leurs capita<strong>les</strong>, des experts amenés à siéger <strong>dans</strong><strong>les</strong> groupes du Conseil qui souhaitent apprendre le <strong>français</strong>;- formations individualisées des commissaires européens,directeurs généraux, directeurs et membres de cabinets quien font la demande ;- cette offre s’adresse également aux interprètes et traducteurs,aux journalistes accrédités auprès de l’Union européenneainsi qu’aux candidats francophones aux concoursde la fonction publique européenne.Loi n° 94-665 du 4 août 1994 relative à l’emploide la langue <strong>français</strong>e (extrait)Art. 5. - Quels qu’en soient l’objet et <strong>les</strong> formes, <strong>les</strong> contrats auxquelsune personne morale de droit public ou une personne privée exécutantune mission de service public sont parties sont rédigés en langue<strong>français</strong>e. Ils ne peuvent contenir ni expression ni terme étrangerslorsqu’il existe une expression ou un terme <strong>français</strong> de mêmesens approuvés <strong>dans</strong> <strong>les</strong> conditions prévues par <strong>les</strong> dispositionsréglementaires relatives à l’enrichissement de la langue <strong>français</strong>e.Ces dispositions ne sont pas applicab<strong>les</strong> aux contrats concluspar une personne morale de droit public gérant des activités àcaractère industriel et commercial, la Banque de France ou laCaisse des dépôts et consignations et à exécuter intégralementhors du territoire national.<strong>Le</strong>s contrats visés au présent article conclus avec un ou plusieurscocontractants étrangers peuvent comporter, outre larédaction en <strong>français</strong>, une ou plusieurs versions en langueétrangère pouvant également faire foi. Une partie à un contratconclu en violation du premier alinéa ne pourra se prévaloird’une disposition en langue étrangère qui porterait préjudice àla partie à laquelle elle est opposée.Pour toute information complémentaire :Cellule « Présence <strong>français</strong>e<strong>dans</strong> <strong>les</strong> <strong>institutions</strong> <strong>européennes</strong> »Représentation permanente de la Franceauprès de l’Union européenne14, Place de Louvain1 000 Bruxel<strong>les</strong>+32 (0) 2 229 86 36courrier.bruxel<strong>les</strong>-dfra@diplomatie.gouv.frAnnexe VI<strong>Le</strong>s offres de formation au <strong>français</strong>Dans le cadre du « Plan pluriannuel pour le <strong>français</strong> <strong>dans</strong> l’Unioneuropéenne », divers programmes de formation sont proposés26 27


SommairePréface p. 1Vade-mecum p. 2Principes généraux p. 5<strong>Le</strong>s principes généraux p. 6<strong>Le</strong>s règ<strong>les</strong> pratiques p. 9Annexes p. 13Annexe I p. 14Annexe II p. 14Annexe III p. 16Annexe IV p. 18Annexe V p. 26Annexe VI p. 2628


Février 2006

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