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Le 1er salon de l - Association des Surintendants de Golf du Québec

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Dans l’ordre habituel sur la photo, Dérek Vokey, surintendant au club <strong>de</strong> golf <strong>de</strong> Cowansville et récipiendaire 2009;Richard Larochelle, le lauréat <strong>du</strong> Prix Roger Prix Roger Baccichetet Robert Bergeron, prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> club <strong>de</strong> golf Cap-Rouge.RéciprocitéSi Richard Larochelle ne tarit pas d’éloges àl’endroit <strong>de</strong> son prési<strong>de</strong>nt, Robert Bergeron, et<strong>du</strong> professionnel en titre au club <strong>de</strong> Cap-Rouge,François Sauvé, l’inverse est aussi vrai. En poste<strong>de</strong>puis <strong>de</strong>ux ans, à titre <strong>de</strong> prési<strong>de</strong>nt, RobertBergeron a passé les sept <strong>de</strong>rnières années ausein <strong>de</strong> conseil d’administration et il y était aussi,auparavant, à titre <strong>de</strong> responsable <strong>du</strong> terrain. Sesrencontres avec le surintendant <strong>de</strong> Cap-Rougeétaient presque quotidiennes. « Pour se lever à02h45 <strong>du</strong> matin et travailler presque 7 jours sur7, il faut aimer ce que l’on fait et c’est l’une <strong>de</strong>sprincipales qualités <strong>de</strong> Richard, son amour pourson travail. Depuis 20 ans, il a fait progresser leclub <strong>de</strong> façon incroyable en faisant passer sesidées tout en respectant les limites <strong>du</strong> budgetqui lui est accordé. Ce fut notre premier surintendantà temps plein, il a donc assuré une bellecontinuité <strong>de</strong>puis 20 ans, ce que tout club <strong>de</strong>golf recherche ». Toujours selon Robert Bergeron,Richard Larochelle a su, au fil <strong>de</strong>s ans, trouver<strong>de</strong> nouvelles façons <strong>de</strong> faire afin <strong>de</strong> répondreaux défis et aux nouvelles réalités auxquels lesclubs <strong>de</strong> golf sont confrontés. L’expérience <strong>de</strong>Richard Larochelle et son sens <strong>de</strong> l’organisationfurent d’un grand secours en 2005 lors <strong>du</strong> début<strong>de</strong>s grands travaux visant entre autres à refairecomplètement le trou numéro 7, les verts <strong>du</strong> 6 et<strong>du</strong> 13 et à apporter plusieurs autres améliorationsréalisées juste à temps pour le 50e anniversaire<strong>du</strong> club en 2009, d’ajouter le prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> clubqui a encore quelques projets dans ses cahiers.humains avec les différents surintendants quej’ai connus dans mes déplacements à travers lagran<strong>de</strong> région <strong>de</strong> Québec et l’Est <strong>du</strong> Québec.Mais lorsqu’en 1991 j’apprends qu’un poste <strong>de</strong>surintendant était disponible au club <strong>de</strong> golfCap-Rouge, ça m’a tout <strong>de</strong> suite intéressé. J’enai discuté avec le surintendant sortant, à l’époque,Lionel Langevin, qui m’a appuyé dans madémarche. Encore là, j’ai posé ma candidatureet les autorités <strong>du</strong> club m’ont choisi. Il faut biense rendre à l’évi<strong>de</strong>nce que leur choix n’était passi mauvais puisque j’y suis encore. J’amorce, en2011, ma vingtième année à titre <strong>de</strong> surintendantau club <strong>de</strong> golf Cap-Rouge ».Une fiertéRichard Larochelle est fier, et avec raison, <strong>du</strong> travailqu’il a accompli et qu’il continue d’accomplirsaison après saison. Sa fierté repose aussi surle fait qu’il a su « <strong>du</strong>rer », pour reprendre sonexpression, <strong>du</strong>rant toutes ces années traversantquelques tempêtes ici et là à l’occasion, etaussi d’avoir contribué, à sa façon (et celle <strong>de</strong>ses équipes) au succès <strong>de</strong>s clubs qui lui ont faitet qui lui font confiance. « Tout est une question<strong>de</strong> respect et <strong>de</strong> confiance au bout <strong>de</strong> la ligne.J’ai vu plusieurs surintendants ne pas s’entendreavec certains dirigeants <strong>de</strong> club, et vice versa,parce que le respect et l’appui n’étaient pas auren<strong>de</strong>z-vous d’un côté ou <strong>de</strong> l’autre. Pour réussirdans cette profession, il faut, selon moi, possé<strong>de</strong>rune soli<strong>de</strong> formation et ce dans plusieursdomaines (sols, plantes, physiologie, hydraulique,mécanique, gestion <strong>du</strong> personnel, relations humaines,fertilisants et pro<strong>du</strong>its antiparasitaires,gestion <strong>de</strong> l’eau), miser sur une bonne équipe etpouvoir compter sur les innovations importantesà plusieurs niveaux (informatique, machinerie,systèmes d’irrigation, pro<strong>du</strong>its). Je ne suis pasun maniaque <strong>de</strong> l’ordinateur mais je dois avouerqu’il facilite mon travail et me permet <strong>de</strong> mieuxm’informer donc à mieux performer. Tout changerapi<strong>de</strong>ment y compris la machinerie, les systèmesd’irrigation, la communication, les pro<strong>du</strong>its, etc ».L’avenir…Avec tous les changements sociaux et économiquessurvenus au cours <strong>de</strong>s cinquante <strong>de</strong>rnièresannées, sans compter le réchauffement climatique,le vieillissement <strong>de</strong> la population et biend’autres, bien malin celui qui peut prédire avecexactitu<strong>de</strong> ce que l’avenir réserve aux terrains <strong>de</strong>golf et au métier <strong>de</strong> surintendant. Selon RichardLarochelle, les <strong>de</strong>ux sont évi<strong>de</strong>mment étroitementliés. L’avenir <strong>de</strong>s terrains <strong>de</strong> golf reposeraessentiellement sur la capacité <strong>de</strong>s dirigeants àinvestir dans leurs infrastructures mais surtoutdans le capital humain qui les entoure. Quant aumétier <strong>de</strong> surintendant, il est en mutation seloncelui <strong>de</strong> Cap-Rouge. « Je crois que le nombre <strong>de</strong>terrains <strong>de</strong> golf a connu son apogée et que certainsseront appelés à être transformés dans unavenir prochain. Aussi, les dirigeants <strong>de</strong>s clubs <strong>de</strong>golf préfèrent voir maintenant les surintendantscomme <strong>de</strong>s gestionnaires histoire <strong>de</strong> rendre lesopérations plus efficaces. Si j’avais un conseil àdonner à la relève, ce serait d’acquérir une bonneformation <strong>de</strong> base afin <strong>de</strong> se donner l’assurancedont elle aura besoin dans ses relations avec lesdirigeants <strong>du</strong> club où elle travaillera ».Country ClubNiché sur les hauteurs <strong>de</strong> cette pointe <strong>de</strong> terre quis’avance dans le fleuve Saint-Laurent le Club <strong>de</strong>golf <strong>de</strong> Cap-Rouge a vu le jour en 1959 afin <strong>de</strong>répondre à un besoin très senti <strong>de</strong>s rési<strong>de</strong>nts <strong>de</strong>Sainte-Foy, Sillery et Cap-Rouge <strong>de</strong> pouvoir pratiquerleur sport favori à proximité <strong>de</strong> leur domicile.L’idée d’implanter un «country club» (parcours <strong>de</strong>golf, courts <strong>de</strong> tennis, piscine, ski <strong>de</strong> fond) à Cap-Rouge est née à la fin <strong>de</strong>s années cinquante suiteà une conversation entre le maire <strong>de</strong> Cap-Rouge<strong>de</strong> l’époque, Jean-Charles Cantin (premier prési<strong>de</strong>nt<strong>du</strong> club 1959-1961) et le docteur Wilfrid Caron.Peu <strong>de</strong> temps après, <strong>de</strong>ux groupes d’hommesd’affaires appuyés par la Chambre <strong>de</strong> Commerce<strong>de</strong> Sainte-Foy et les responsables <strong>du</strong> comité <strong>de</strong>sloisirs proposaient l’acquisition d’un terrain <strong>de</strong> 8millions <strong>de</strong> pieds carrés. C’est ainsi qu’au débutd’août 1959 la première soirée officielle se tenait auclub <strong>de</strong> golf <strong>de</strong> Cap-Rouge mais sous une tente.Au fil <strong>de</strong>s ans, la piscine et les courts <strong>de</strong> tennissont disparus.Rési<strong>de</strong>nce d’étéA l’époque où les Nordiques <strong>de</strong> la Ligue nationale<strong>de</strong> Hockey étaient rois et maîtres à Québec (1979-1995), la plupart <strong>de</strong>s joueurs et entraîneurs choisissaientla ville <strong>de</strong> Cap-Rouge pour s’installeravec leur petite famille. <strong>Le</strong> plus célèbre «coach»<strong>de</strong> l’histoire <strong>de</strong>s Nordiques, Michel Bergeron,qui a livré <strong>de</strong>s matchs passionnants au club <strong>de</strong>golf <strong>de</strong> Cap-Rouge, pourrait vous parler pendantlongtemps <strong>de</strong>s allées coudées, <strong>de</strong>s verts surprenantset <strong>de</strong>s quelques dollars qu’il a gagnés ouper<strong>du</strong>s sur ce parcours presque situé dans la courarrière <strong>de</strong> sa rési<strong>de</strong>nce. L’un <strong>de</strong>s pères fondateur<strong>de</strong>s Nordiques, Marius Fortier, y a tenu pendantplusieurs années un tournoi qui portait son nom,sans compter les nombreux joueurs <strong>du</strong> Fleur <strong>de</strong>Lysé qui insistaient pour y jouer gratuitement misantsur leur immense popularité. Si le Colisée <strong>de</strong>Québec était le domicile <strong>de</strong>s Nordiques en hiver,le club <strong>de</strong> golf <strong>de</strong> Cap-Rouge s’est avéré, entreautres, leur rési<strong>de</strong>nce d’été.Printemps 2011 27

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