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Le 1er salon de l - Association des Surintendants de Golf du Québec

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Prix Implication communautaireBernard <strong>Le</strong>febvre, l’hommequi donne au suivantAlors que l’été bat son plein, ce surintendant est, comme ses collègues, harnaché au travail. Mais il consacrenéanmoins ses soirées à <strong>de</strong> jeunes footballeurs pour lesquels le football <strong>de</strong>vient une école <strong>de</strong> vie et, quelquefois, ungar<strong>de</strong>-fou...Par François Huot« Vous ne connaissez pas Bernard <strong>Le</strong>febvre? Cen’est pas grave : dans le groupe là-bas, c’est leplus grand et le plus costaud, vous ne pouvezpas le rater. » C’est vrai. Cet homme est aisémentrepérable en raison <strong>de</strong> son physique imposantauquel s’ajoute un visage indiquant unair résolument affable... S’il faisait <strong>du</strong> cinéma,il pourrait jouer le rôle <strong>du</strong> célèbre Frère Tuck,ce compagnon <strong>de</strong> Robin <strong>de</strong> bois, qui, en plusd’être un homme d’Église était aussi un amateur<strong>de</strong> bonne chère et un excellent bagarreur; sachantmanier le bâton comme pas un, il prenaitun malin plaisir à rosser les hommes <strong>de</strong> main <strong>du</strong>méchant Shérif <strong>de</strong> Nottingham. Bernard <strong>Le</strong>febvren’est pas comédien, bien que Daniel Melançon<strong>de</strong> golf Mag, chroniqueur et animateur <strong>de</strong> lasoirée lui trouve <strong>de</strong>s ressemblances avec JamesGandolfini alias...Tony Soprano, mais il sait luiaussi conjuguer différentes activités. Surintendant<strong>du</strong> club <strong>de</strong> golf Country Club <strong>de</strong> Montréal<strong>de</strong>puis cinq ans, il consacre une gran<strong>de</strong> partie<strong>de</strong> ses soirées estivales à jouer le rôle <strong>de</strong> coachen chef <strong>de</strong> l’organisation <strong>de</strong> football <strong>Le</strong>s diablos<strong>de</strong> Laprairie. C’est ce travail qui lui a valu le 22février <strong>de</strong>rnier <strong>de</strong> recevoir le prix <strong>de</strong> l’engagementcommunautaire <strong>de</strong> l’ASGQ.Être instructeur <strong>de</strong> football ne s’improvise pas,car ce sport est non seulement physiquementexigeant, mais il peut être dangereux s’il estmal enseigné. Qu’à cela ne tienne, dans uneautre vie, celle <strong>de</strong> sa prime jeunesse, Bernard<strong>Le</strong>febvre a connu une carrière <strong>de</strong> footballeurqui l’a amené aux portes <strong>du</strong> footballprofessionnel canadien, car il a œuvré <strong>de</strong>uxans (1982 et 1983) au sein <strong>du</strong> club-école <strong>de</strong>sConcor<strong>de</strong>s <strong>de</strong> Montréal.Des temps forts <strong>de</strong> sa vie sportive où ses sixpieds et <strong>de</strong>ux pouces (1,88 m) déplaçaient une40 Printemps 2011

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