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Mise en page 1 - Algérie news quotidien national d'information

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A C T U5Djilali Hadjadj, Présid<strong>en</strong>t de l’Association algéri<strong>en</strong>ne de la lutte contre la corruptionFarid Bedjaoui a sollicité laprotection des AméricainsLe réseau bancaire qui auraitservi au blanchim<strong>en</strong>t descommissions dans l’affaireSonatrach 2 est plus complexequ’il n’y parait.Géographiquem<strong>en</strong>t, il ne selimite pas à la Suisse etMonaco, mais atteint des payset contrées lointaines à l’instarde Hong-Kong, Singapour et lePanama. Ce sont desrévélations faites hier, par leprésid<strong>en</strong>t de l’Associationalgéri<strong>en</strong>ne de la lutte contre lacorruption, Djilali Hadjadj, danscet <strong>en</strong>treti<strong>en</strong> qui nous aaccordé. Il a estimé que lemontant des commissions,rétro-commissions et autrespots-de-vin ne cesse de grossir.De 200 millions d’euros, il y aquelques jours, à 300 millionsd’euros aujourd’hui.Plus de 27500 demandeursd’emploi ont été <strong>en</strong>registrésdurant le premier semestre del’année <strong>en</strong> cours, auprès desag<strong>en</strong>ces locales que compte lawilaya.Les offres d’embauche, exprimées parles employeurs des secteurs public etprivé, sont inférieures à 6700. Le plande redéploiem<strong>en</strong>t de l’Anem aura, néanmoins,permis de placer plus de 4800 chômeursri<strong>en</strong> que dans le système classique.La courbe du chômage, si elle a fléchi à TiziOuzou, selon les déclarations officielles,l’arrivée massive des diplômés sur le marchéde l’emploi chaque année fait de lagageure de l’ag<strong>en</strong>ce de wilaya, l’Awem, unemission trop difficile à m<strong>en</strong>er. Des actionsnotables ayant été effectivem<strong>en</strong>t réalisées,sous l’impulsion du nouveau directeur del’Awem, Rabah Kheloui, sout<strong>en</strong>u notamm<strong>en</strong>tpar son expéri<strong>en</strong>ce de communiquantau sein de la direction de l’emploi, mais laforte demande annuelle des nouveaux arrivésau marché de l’emploi, conjuguée dramatiquem<strong>en</strong>tavec la faiblesse des rares bassinséconomiques dans la wilaya de TiziOuzou, fait que beaucoup de chômeurs<strong>Algérie</strong> News : Quels sont les nouvellesdes investigations des juges itali<strong>en</strong>s àMilan dans le dossier Sonatrach ?Djilali Hadjadj : Les juges itali<strong>en</strong>s continu<strong>en</strong>t<strong>en</strong> toute indép<strong>en</strong>dance et malgré demultiples pressions, leurs <strong>en</strong>quêtes etchaque jour apporte son lot de révélationspour ce qui est du dossier Sonatrach-Eni-Saipem. Effectivem<strong>en</strong>t le montant des commissions,rétro-commissions et autres potsde-vinne cesse de grossir : de 200 millionsd’euros, il y a quelques semaines, on <strong>en</strong> est àplus de 300 millions d’euros aujourd’hui,toujours au profit de Farid Bedjaoui, ChakibKhelil et des dirigeants d’Eni et Saipem, etleurs proches, et la «collaboration» de l’anci<strong>en</strong>patron de Saipem <strong>Algérie</strong> avec les jugesmilanais est très fructueuse. Il y a confirmationde placem<strong>en</strong>ts occultes dans une sériede paradis fiscaux dont principalem<strong>en</strong>t leTerritoire de Hong-Kong, Singapour, lePanama et les Îles Vierges britanniques. Lesjuges itali<strong>en</strong>s <strong>en</strong> charge de cette <strong>en</strong>quêtecontinu<strong>en</strong>t de déplorer le peu de coopérationsde leurs homologues algéri<strong>en</strong>s.Le secteur économique reste avare <strong>en</strong> offresperdur<strong>en</strong>t dans l’inactivité. Ri<strong>en</strong> n’est plussombre, néanmoins, si l’on ti<strong>en</strong>t comptedes objectifs assignés par la direction <strong>national</strong>ede l’emploi à l’ag<strong>en</strong>ce de wilaya somméede placer 8100 demandeurs avant la finde l’année <strong>en</strong> cours. En six mois, cettecontrainte statistique est réalisée à hauteurde 60%. « Bi<strong>en</strong> que nous faisons face aucrucial problème de la rareté de certainesqualifications, à l’instar des diplômés d’Etat<strong>en</strong> architecture et <strong>en</strong> génie civil, deux spécialitésqui sont de plus <strong>en</strong> plus demandéespar le secteur du BTPH à Tizi Ouzou, nousnous efforçons de réduire au maximum ladurée d’att<strong>en</strong>te dans la situation d’inactivitéde tous les demandeurs d’emploi quine rechign<strong>en</strong>t pas sur le lieu et l’<strong>en</strong>treprisequi lui sont proposés», dira Rabah Kheloui.Sur les 6688 offres d’emploi expriméespar les employeurs durant ce premiersemestre, 2000 rest<strong>en</strong>t toujours <strong>en</strong> instance<strong>en</strong> raison du désintéressem<strong>en</strong>t des candidats.« Nous n’arrivons pas à pourvoir les2000 offres qui sont <strong>en</strong> quasi majorité de labranche du BTPH. Les candidats évoqu<strong>en</strong>tsoit l’éloignem<strong>en</strong>t des sites des chantiers deleur lieu de résid<strong>en</strong>ce, soit ils refus<strong>en</strong>t carrém<strong>en</strong>tde travailler dans ce secteur d’activité», explique le directeur de l’ag<strong>en</strong>ce de wilayaALGERIE NEWS Jeudi 19 septembre 2013Est-il vrai que Farid Bedjaoui, recherchépar la justice algéri<strong>en</strong>ne et la justice itali<strong>en</strong>nedans le cadre du scandale de corruptionà Sonatrach, a sollicité les autoritésaméricaines pour bénéficier de leur protection?Effectivem<strong>en</strong>t, les informations <strong>en</strong> notrepossession et recoupées, issues de plusieurssources différ<strong>en</strong>tes, font état de contactsinformels, depuis plusieurs mois déjà, <strong>en</strong>treFarid Bedjaoui et des émissaires américains,contacts à son initiative et très att<strong>en</strong>dus parles ag<strong>en</strong>ts d’Obama. Pour Farid Bedjaoui, iln’y a que les Américains qui pourrai<strong>en</strong>t luigarantir une certaine protection, d’autantplus qu’il comm<strong>en</strong>ce à être <strong>en</strong>combrantpour le pays du Golfe où il séjourne ouséjournait. Parmi les argum<strong>en</strong>ts de FaridBedjaoui pour ne pas se prés<strong>en</strong>ter devant lesjuges algéri<strong>en</strong>s, nous retrouvons la nonindép<strong>en</strong>dancede la justice algéri<strong>en</strong>ne etl’abs<strong>en</strong>ce de garantie d’un procès équitable.Pourquoi Chakib Khelil n'a-t-il pas été affichéà Interpol?A ce sujet, les informations sont contradictoires:même Interpol affirme une choseet son contraire. Premièrem<strong>en</strong>t, l'exercicedu mandat d'arrêt inter<strong>national</strong> dans lecadre d'affaires de corruption obéit à desrègles : la justice algéri<strong>en</strong>ne, si elle a réellem<strong>en</strong>témis ce mandat, le transmet au Bureau<strong>national</strong> d'Interpol <strong>en</strong> <strong>Algérie</strong> qui l'<strong>en</strong>registrepuis transmet une «Note rouge» àInterpol, dont le siège est à Lyon. Interpol lediffuse à toutes les polices du monde (cellesqui sont adhér<strong>en</strong>tes à Interpol, ce qui est lecas pour presque toutes les polices <strong>national</strong>es,hormis 6 ou 7 petits pays). Mais s’il estarrêté dans un de ces pays, l'extradition n'estpas automatique et peut ne pas aboutir. Il ya aussi une autre procédure qui obéit auxrègles de la coopération judiciaire inter<strong>national</strong>edirecte <strong>en</strong>tre deux pays, et ce, parexemple dans le cadre de la Conv<strong>en</strong>tion desNations unies contre la corruption, surtoutlorsque les deux pays ont ratifié cetteConv<strong>en</strong>tion, comme c'est le cas <strong>en</strong>trel'<strong>Algérie</strong> et les USA. Même lorsque ces deuxpays n'ont pas de traité bilatéral d'extradition,cette Conv<strong>en</strong>tion des Nations uniesévoque très longuem<strong>en</strong>t le dispositif d'extradition,pour peu qu'il y ait une volonté politiquedes deux pays, les choses peuv<strong>en</strong>t allertrès vite. Autre possibilité : la justice américainetraite seule l'affaire du ressortissantaméricain Chakib Khelil, <strong>en</strong> vertu de la loiaméricaine de 1997 pénalisant la corruptionde ressortissants américains.Beaucoup parl<strong>en</strong>t <strong>en</strong> <strong>Algérie</strong> d'un vice deprocédure. Qu’<strong>en</strong> dites-vous ?Il serait étonnant qu’il y ait eu vice deprocédure. Le plus gros vice de procédure,c’est qu’il ait quitté le territoire <strong>national</strong> sansêtre inquiété.de l’emploi. Celui-ci souligne égalem<strong>en</strong>t lafaiblesse du portefeuille des diplômés <strong>en</strong>métiers de bâtim<strong>en</strong>t, tels les maçons et coffreurs: « C’est la raison pour laquelle uneconv<strong>en</strong>tion interministérielle a été signée<strong>en</strong>tre le ministère du Travail et celui de laFormation et de l’Enseignem<strong>en</strong>t professionnelafin d’<strong>en</strong>courager les appr<strong>en</strong>ants às’inscrire dans les métiers du bâtim<strong>en</strong>t. Unefois sortis des c<strong>en</strong>tres de formation, l’Anemleur garantit une formation appliquée etdes embauches systématiques », a t<strong>en</strong>u àpréciser M. Kheloui. Au-delà des bilans des<strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>ts fournis dans le cadre du plande redéploiem<strong>en</strong>t de l’Anem à travers le territoirede la wilaya de Tizi Ouzou, danslaquelle il faut souligner un réel bouleversem<strong>en</strong>tdes pratiques, l’Awem qui passe de 6 à9 ag<strong>en</strong>ces locales, <strong>en</strong>tièrem<strong>en</strong>t modernisées,offr<strong>en</strong>t un climat très accueillant. Choseque la plupart des demandeurs, r<strong>en</strong>contréshier et avant-hier à l’ag<strong>en</strong>ce locale de Tiziouzou, s’accord<strong>en</strong>t à reconnaître. Notrepassage, lundi à l’ag<strong>en</strong>ce locale d’Azazga, etmardi à celle de Tizi Ouzou, nous ont permisde constater un vrai changem<strong>en</strong>t dansla prise <strong>en</strong> charge des demandeurs d’emploi,bi<strong>en</strong> que certains d’<strong>en</strong>tre eux affirm<strong>en</strong>tl’abs<strong>en</strong>ce de solution que l’ag<strong>en</strong>ce peut leurIl y a un article de code de procédure,concernant un ex-ministre, qui stipule quec'est le Conseil d'Etat qui devait instruirel’affaire vu le statut particulier du justiciable,et dans ce cas, il s’agit d’un ex-ministredont les faits remont<strong>en</strong>t à l’époque où ilétait <strong>en</strong> poste. Est-ce exact ?Non, c’est le Code de procédure pénalequi évoque dans son titre VIII ( loi n°90-24du 18 août 1990) , intitulé «Crimes et délitscommis par des membres du gouvernem<strong>en</strong>t,les modalités des poursuites judiciaires àl’<strong>en</strong>contre de faits commis dans l’exercice oupar l’exercice» des fonctions d’un ministre :«le procureur de la République saisi de l’affaire,transmet le dossier, par voie hiérarchique,au procureur général près la Coursuprême qui désigne un membre de la Coursuprême aux fins de procéder à une information»,puis «lorsque l’instruction est terminée,le magistrat instructeur r<strong>en</strong>d, suivantle cas, une ordonnance de non-lieu ou transmetle dossier dans les conditions ci-après :dans le cas d’un délit, l’inculpé est r<strong>en</strong>voyédevant la juridiction compét<strong>en</strong>te, à l’exceptionde celles dans le ressort de laquelle l’inculpéexerçait ses missions». Mais pour quela Cour suprême puisse être saisie, il fautbi<strong>en</strong> que Chakib Khelil se prés<strong>en</strong>te au moinsune première fois devant la justice afin quel’on lui signifie que des poursuites judiciairessont lancées à son <strong>en</strong>contre, or l’intéressélui-même reconnaît qu’il a été convoquéet qu’il ne s’est pas prés<strong>en</strong>té devant lajustice. Il est par conséqu<strong>en</strong>t tout à fait dansles procédures légales que la justice lance unmandat d’arrêt à l’<strong>en</strong>contre d’un justiciablequi n’est plus ministre. Ce n’est pas à la Coursuprême de lancer ce type de mandat. SiChakib Khelil n’est pas <strong>en</strong>t<strong>en</strong>du au moinsune première fois, le procureur de laRépublique saisi de l’affaire ne peut ri<strong>en</strong>transmettre au procureur général près laCour suprême.Entreti<strong>en</strong> réalisé parMohammed ZerroukiL’Anem de Tizi Ouzou booste les placem<strong>en</strong>tsoffrir afin de dénicher un poste d’emploistable.Rabah Kheloui, qui nous a accordé hierune <strong>en</strong>trevue, n’a pas nié les difficultés quer<strong>en</strong>contr<strong>en</strong>t certains demandeurs d’emploidans les ag<strong>en</strong>ces « tant le vieux reflexe debureaucratie et de mépris qu’affich<strong>en</strong>t certainspersonnels à l’égard du chômeur esttoujours prés<strong>en</strong>t. » « Je vous garantis quedepuis mon installation à l’Awem au derniertrimestre de l’année écoulée, la plupartdes ag<strong>en</strong>ces ont carrém<strong>en</strong>t changé deméthode de travail, notamm<strong>en</strong>t d’accueil etd’ori<strong>en</strong>tation. Et c’est sur cette base que jevous fais la promesse de dépasser de loinl’objectif que ma direction générale m’aimposé <strong>en</strong> terme de placem<strong>en</strong>t », s’est<strong>en</strong>gagé M. Kheloui sur un ton ferme.Pour lui, tant que la déperdition ayantlongtemps prévalu à l’ag<strong>en</strong>ce locale deBoghni est définitivem<strong>en</strong>t remédiée, « aprèstrois mois d’efforts et d’épuration », ri<strong>en</strong> nepeut résister à l’obligation faite aux fonctionnairesd’assister les demandeurs d’emploi,« ne serait-ce que pour atténuer leseffets néfastes du chômage qui persist<strong>en</strong>tmalheureusem<strong>en</strong>t faute d’investissem<strong>en</strong>tséconomiques d’<strong>en</strong>vergures dans la wilaya. »M.A.T


6 > A C T UMétéoUn BMS pourle week-<strong>en</strong>dDes pluies parfois, sous formed’averses orageuses localem<strong>en</strong>tassez marquées, affect<strong>en</strong>t depuishier soir et se prolongerontaujourd’hui sur plusieurs wilayas dupays, a indiqué hier l’Office <strong>national</strong>de la météorologie dans un bulletinmétéorologique spécial. Il s’agit deswilayas de Nâama, El-Bayadh,Laghouat, Djelfa et M’sila, a préciséla même source, qui a ajouté que ceBMS restait valide du mercredi à 18hjusqu’à jeudi à 06h. Pour les wilayasde Biskra, Batna, Oum El- Bouaghi,Kh<strong>en</strong>chela et Tébessa la validité dubulletin court de jeudi <strong>en</strong>tre 03h et18 heures. Les cumuls estimésatteindront ou dépasserontlocalem<strong>en</strong>t les 50 mm, ajoute lamême source.Avocats du Bassinméditerrané<strong>en</strong>Conclave à OranLa ville d’Oran a été choisie pouraccueillir la septième édition de laConfér<strong>en</strong>ce des présid<strong>en</strong>ts desBarreaux de la Méditerranée, a-t-onappris hier auprès du bâtonnierd’Oran, M e Lahouari Ouahrani. Lechoix d’Oran pour abriter cetévénem<strong>en</strong>t, <strong>en</strong> septembre 2014, aété adopté à l’issue de la 6 eConfér<strong>en</strong>ce, t<strong>en</strong>ue <strong>en</strong> septembrecourant à Taormina (Italie), a préciséà l’APS Me Ouahrani, ajoutant que laville algéri<strong>en</strong>ne a été préférée à troisautres candidates, à savoirBarcelone, Istanbul et Le Pirée. "A lademande du Bâtonnat d’Oran, lacandidature de la capitale de l’Ouestalgéri<strong>en</strong> a été proposée et ret<strong>en</strong>ue àl’unanimité par les représ<strong>en</strong>tantsdes conseils des avocats des paysde la Méditerranée", a-t-il expliqué.Cette r<strong>en</strong>contre, a-t-il rappelé, réunitl’<strong>en</strong>semble des institutionsd’avocats des deux rives du Bassinméditerrané<strong>en</strong> autour de l’échanged’expéri<strong>en</strong>ces <strong>en</strong> matière de gestion,de formation, de déontologie etd’autres questions d’intérêtcommun.Tlemc<strong>en</strong>114 kilos de kifsaisis <strong>en</strong> 48 hDeux t<strong>en</strong>tatives d’introduction de114, 81 kilogrammes de kif traité <strong>en</strong>prov<strong>en</strong>ance du Maroc ont étédéjouées, <strong>en</strong> 48 heures d’intervallesà Tlemc<strong>en</strong>, a-t-on appris mardi soirauprès de la direction régionale desDouanes de Tlemc<strong>en</strong>. La premièret<strong>en</strong>tative d’introduction de 81 kg dekif traité a été mise <strong>en</strong> échec mardipar les ag<strong>en</strong>ts de la brigade duposte de surveillance des Douanesdit "Puits 5", <strong>en</strong> collaboration avecla brigade des douanes d’El Abedrelevant de l’inspection divisionnairede Tlemc<strong>en</strong>. La marchandiseprohibée saisie était dissimulée àl’intérieur d’un véhicule léger, a-t-onajouté. Dans la seconde opération,qui a eu lieu le 15 septembre dernierpar la brigade motorisée desDouanes et la brigade mobile desDouanes de Tlemc<strong>en</strong>, <strong>en</strong>coordination avec la G<strong>en</strong>darmeri<strong>en</strong>ationale, 33,815 kg de kif traité ontété saisis au niveau du carrefour dela RN 35, a-t-on indiqué. Cettequantité de drogue était dissimuléeà l’intérieur d’un véhicule légerappart<strong>en</strong>ant à une ag<strong>en</strong>ce delocation de voitures, a ajouté lamême source signalant que leconducteur de la voiture incriminéea été prés<strong>en</strong>té à la justice.OuarglaSonatrach réalise unedécouverte de tight gazLe groupe pétrolier Sonatrach a fait une découverte de ’’tight gaz’’ à Rhourde Ennoss,dans la wilaya de Ouargla, a annoncé mardi son vice-présid<strong>en</strong>t, Saïd Sahnoun.«Cette semaine, legroupe a réaliséune découverte detight gaz (gaz piégésdans un réservoir) à RhourdeEnnoss <strong>en</strong> faisant produire unpuits sans recourir aux techniquesles plus adaptées’’, a indiquéM. Sahnoun à la presse <strong>en</strong>marge des journées d’étude surles gaz non conv<strong>en</strong>tionnels organiséespar l’Institut algéri<strong>en</strong> dupétrole. Le puits testé produit400.000 m3/jour, a-t-il dit.’’L’évaluation du périmètre est<strong>en</strong>core <strong>en</strong> cours’’, a-t-il précisésans donner plus de détails.L’<strong>Algérie</strong> a donné <strong>en</strong> 2013 le feuvert à l’exploitation de gaz deUniversité de BéjaiaPrès de 1500 étudiants hors des citésschiste après l’am<strong>en</strong>dem<strong>en</strong>t de laloi sur les hydrocarbures qui aintégré pour la première fois l’explorationet la production de cegaz non conv<strong>en</strong>tionnel.Les réserves de gaz nonconv<strong>en</strong>tionnel <strong>en</strong> <strong>Algérie</strong> avoisin<strong>en</strong>tles 700 TCF (trillion cubicfeet), selon des évaluations commandéespar le groupe Sonatrachauprès de cabinets de consultinginternationaux, a indiquéMohamed Kaced, directeur deprojets ressources non conv<strong>en</strong>tionnellesde Sonatrach au coursde cette r<strong>en</strong>contre. Des 700 TCF,500 TCF sont des réserves récupérablesque Sonatrach est <strong>en</strong>mesure d’extraire. Avec un telniveau, l’<strong>Algérie</strong> est au coude àcoude <strong>en</strong> termes de réserves avecles Etats-Unis où le développem<strong>en</strong>tdu gaz de schiste a connuun essor considérable, a-t-ilexpliqué. Cette estimation se rapprochede celle faite par l’Ag<strong>en</strong>ceinter<strong>national</strong>e de l’énergie, selonlui. A l’exception de Reggane etTindouf, tout le domaine minieralgéri<strong>en</strong> susceptible de cont<strong>en</strong>irdes hydrocarbures non conv<strong>en</strong>tionnelsa été évalué, selon lesdonnées fournies au cours decette r<strong>en</strong>contre. L’<strong>Algérie</strong> est"assez avancée" pour proposerdes projets concrets d’hydrocarburesnon conv<strong>en</strong>tionnels, avaitindiqué le ministre de l’EnergiePrès de 1500 étudiants ontété rayés des effectifs desrésid<strong>en</strong>ces universitairesde Béjaïa, déboutés de leur droità l’hébergem<strong>en</strong>t, soit pour leurretard scolaire ou leur âgeavancé, ou parce que ne justifiantpas de la qualité d’étudiant,selon le directeur des œuvres universitaires. Cettemesure a été arrêtée au termed’une "opération d’assainissem<strong>en</strong>tdes fichiers, <strong>en</strong>taméedepuis le mois de juin dernier,au cours de laquelle des actes devandalismes ont été perpétrésdans quelques cités par des individus,présumés non étudiantsou n’ouvrant pas droit à l’hébergem<strong>en</strong>t",a précisé, BoudraaAbdelhak. "Ce travail a permisde débusquer quelque 800 personnesqui n’avai<strong>en</strong>t aucun rapportavec l’université", a r<strong>en</strong>chéripour sa part, dimanche, lewali de Bejaia, à l’occasion d’unesession de l’APW, consacrée à lar<strong>en</strong>trée universitaire, <strong>en</strong> se félicitantde cet "assainissem<strong>en</strong>t" qui,de fait, "éloigne le spectre de lasurcharge des effectifs <strong>en</strong> résid<strong>en</strong>ceuniversitaire"."La situation est désormaisgérable", a t<strong>en</strong>u à souligner, nonsans une pointe de soulagem<strong>en</strong>t,le directeur des œuvres universitaires,qui <strong>en</strong> plus de l’ampleurrelativem<strong>en</strong>t réduite du flux desnouveaux bacheliers demandeursde chambres, va pouvoirsouffler du fait de la dérogationaccordée par le ministère del’Habitat, pour l’utilisationjusqu’à l’été prochain d’une citéet des Mines, Youcef Yousfi dansl’allocution d’ouverture de cesjournées <strong>en</strong> affirmant que desblocs d’exploration de gaz deschiste sont déjà id<strong>en</strong>tifiés. "Noussommes assez avancés pour proposerdes projets concrets d’hydrocarburesnon conv<strong>en</strong>tionnels(tight gas, shale gas et oil gas)", a-t-il déclaré."Nous avons déjà id<strong>en</strong>tifié desblocs pour l’exploration des shalegas (gaz de schiste) et nous avonsdemandé conformém<strong>en</strong>t à la loisur les hydrocarbures, les accordsnécessaires pour le lancem<strong>en</strong>t dece type de projets", a indiqué leministre.B. Mohamedde logem<strong>en</strong>ts sociaux, à Sidi-AliLebhar, exceptionnellem<strong>en</strong>tmobilisée, <strong>en</strong> 2012, pour faireface à la demande estudiantine<strong>en</strong> la matière. Pour cette année,sur 6563 étudiants pédagogiquem<strong>en</strong>tinscrits, 4301 ontintroduit des dossiers d’hébergem<strong>en</strong>t,soit 65,5 % des nouveauxeffectifs, qui vont pouvoirbénéficier de places dans les dixrésid<strong>en</strong>ces universitaires quecompte la wilaya. Pour rappel,certains cités universitairesavai<strong>en</strong>t connu au mois de maidernier des incid<strong>en</strong>ts très gravesayant occasionné des dégâtsmatériels importants.Le flot de sortants, quant àlui, est quasim<strong>en</strong>t équivalant,augurant d’une situation allégée,contrairem<strong>en</strong>t aux prévisionsde juillet qui tablai<strong>en</strong>t sur"un scénario catastrophe", d’autantqu’aucune des résid<strong>en</strong>cesuniversitaires <strong>en</strong> construction,notamm<strong>en</strong>t à El-Kseur, n’étai<strong>en</strong>tau r<strong>en</strong>dez-vous.R.AALGERIE NEWS Jeudi 19 septembre 2013


Façade maritime Ouest de la capitaleLes travaux d’aménagem<strong>en</strong>tdéclarés d’utilité publique> C A P I T A LBOOM7L'opération relative aux travaux de protection de la bande côtière Ouest (prom<strong>en</strong>ade,plage et piscines naturelles de Bab El Oued), a été déclarée d'utilité publique. Lesinfrastructures jugées d'intérêt général ont motivé cette décision des autorités locales.Le caractère d'utilité publiqueconcerne les bi<strong>en</strong>s immeubles et/oules droits réels immobiliers servantd'emprise à des travaux de protectionde la bande côtière Ouest (prom<strong>en</strong>ade, plageet piscines naturelles de Bab El Oued),notamm<strong>en</strong>t à la prom<strong>en</strong>ade à l'aménagem<strong>en</strong>tdu boulevard Mira ; aux équipem<strong>en</strong>ts dedét<strong>en</strong>te et aux autres dép<strong>en</strong>dances. Ces terrains,qui représ<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t une superficie de 25hectares, sont situés sur le territoire de lacommune de Bab El Oued.La consistance des travaux à <strong>en</strong>gager autitre de travaux de protection de la bandecôtière Ouest (prom<strong>en</strong>ade, plage et piscinesnaturelles de Bab El Oued), est la réalisationd'ouvrages de protection du rivage (épis etbrise-lames) ; création d'une plage artificielle;création de 7 piscines naturelles pourdiffér<strong>en</strong>tes classes d'âge ; rénovation des trois(3) piscines existantes (piscines El Kettani) ;création d'une prom<strong>en</strong>ade et aménagem<strong>en</strong>tdu boulevard Mira. Les crédits nécessairesaux indemnités à allouer au profit des intéresséspar les opérations d'expropriation desbi<strong>en</strong>s et droits réels immobiliers nécessairesaux travaux de protection de la bande côtièreOuest doiv<strong>en</strong>t être disponibles et consignésauprès du Trésor public. Aussi, l'opérationrelative aux travaux de protection et d'aménagem<strong>en</strong>tde la bande côtière (prom<strong>en</strong>ade etplage de la baie d'Alger) est déclarée d'utilitépublique <strong>en</strong> raison du caractère d'infrastructured'intérêt général et d'<strong>en</strong>vergure <strong>national</strong>eet stratégique de ces travaux.Les terrains évoqués représ<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t unesuperficie de 67 hectares, dont 27 gagnés surla mer, sont situés dans les territoires descommunes de Belouizdad, Hussein Dey etEl Harrach.Il s’agit de la création d'une prom<strong>en</strong>adepiétonne de 4,5 km de long sur une largeurd'<strong>en</strong>viron 60 mètres, gagnée sur la mer, allantdu Jardin d'Essais jusqu'à l'embouchure deOued EI Harrach. Et de la réalisation d'ouvragesde protection (épis et brise-lames) etcréation de plages artificielles.F. A. A.Gaz naturelCoupures programmées à l’OuestLa Société algéri<strong>en</strong>ne de gestiondu réseau de transportdu gaz (GRTG), a annoncéque des coupures programméesde gaz naturel dans certaineslocalités de l’ouest du paysseront effectuées pour permettrela réhabilitation d’une canalisationde gaz tout <strong>en</strong> assurant lasécurité des personnes et desbi<strong>en</strong>s. Des travaux de réhabilitationeffectués sur des gazoducsd’approvisionnem<strong>en</strong>t desouvrages gaziers de la Sociétéalgéri<strong>en</strong>ne de gestion du réseaude transport du gaz (GRTG)affecteront temporairem<strong>en</strong>tl’alim<strong>en</strong>tation <strong>en</strong> gaz naturel dequelques localités de l’ouest dupays. Ils sont r<strong>en</strong>dus nécessairespour assurer la sécurité des personnes,des bi<strong>en</strong>s et l’intégritédes infrastructures gazières. Cestravaux s’étaleront du 18 au 19septembre 2013 et seront répartis<strong>en</strong> deux phases.L’interv<strong>en</strong>tion de la 1 re phasedébutera le 18/09/2013 à 4hpour une durée prévisionnellede 18 heures et <strong>en</strong>g<strong>en</strong>drera uneinterruption de la fourniture degaz au niveau des postes de distributionspubliques de LallaOuda (Chlef), DP1 Relizane(Relizane), Oued El Djemaâ(Relizane) et El Hmadna(Relizane) et des cli<strong>en</strong>ts industriels: ECDE Chlef, ENPC Chlef,Nover Oued Sly (Chlef), SarlCCB Briqueterie Chlef, SarlBriqueterie El Ouars<strong>en</strong>is(Chlef), Sarl Sofap Chlef,Briqueterie El Heumis (Chlef),Ceramit Ténès (Chlef), ORSIMGroupe BCR Oued R’hiou(Relizane). L’interv<strong>en</strong>tion de la2 e phase débutera le19/09/2013 à6h pour une durée prévisionnellede 12 heures et <strong>en</strong>g<strong>en</strong>dreraune interruption de la fourniturede gaz aux localités deMazouna et Oued R’hiou et aucli<strong>en</strong>t BCR Oued R’hiou de lawilaya de Relizane. Dès l’achèvem<strong>en</strong>tdes travaux, les localités etles cli<strong>en</strong>ts industriels privés degaz naturel durant la période deréparation, seront progressivem<strong>en</strong>tréalim<strong>en</strong>tés. GRTG mettra<strong>en</strong> place, durant toute la duréedes travaux, une cellule de crisequi sera chargée de suivre l’évolutiondes paramètres de fonctionnem<strong>en</strong>tdu réseau de gaz etde pr<strong>en</strong>dre toutes les mesuresappropriées pour assurer l’approvisionnem<strong>en</strong>tde la cli<strong>en</strong>tèle<strong>en</strong> gaz naturel.L'indice du s<strong>en</strong>tim<strong>en</strong>t desinvestisseurs <strong>en</strong> Allemagne arebondi plus que prévu <strong>en</strong>septembre à la faveur d'uneamélioration des perspectives pourla zone euro, selon une <strong>en</strong>quêtem<strong>en</strong>suelle, une bonne nouvellepour la chancelière Angela Merkelavant les élections de dimanche.Selon l'<strong>en</strong>quête m<strong>en</strong>suelle del'institut économique ZEW publiémardi, le s<strong>en</strong>tim<strong>en</strong>t des analystes etinvestisseurs allemands estremonté à 49,6, à son plus hautniveau depuis avril 2010, contre un42,0 <strong>en</strong> août. Les économistesatt<strong>en</strong>dai<strong>en</strong>t <strong>en</strong> moy<strong>en</strong>ne l'indiceZEW à 46,0 pour ce mois-ci. Lesanalystes soulign<strong>en</strong>t toutefois quela première économie de la zoneeuro est <strong>en</strong>core confrontée àcertains v<strong>en</strong>ts contraires, commel'ont montré récemm<strong>en</strong>t d'autresindicateurs macro-économiques -production industrielle,exportations - inférieurs auxatt<strong>en</strong>tes.CRASHLe marché automobile europé<strong>en</strong> areculé de 4,9% <strong>en</strong> août, avec686 957 immatriculations contre722 458 un an plus tôt, selon desdonnées publiées par l'Associationdes constructeurs europé<strong>en</strong>sd'automobiles (Acea). Sur les huitpremiers mois de l'année, lesv<strong>en</strong>tes de voitures dans les 27 paysde l'Union europé<strong>en</strong>ne plus ceux del'Association europé<strong>en</strong>ne de libreéchange(Islande, Norvège etSuisse) ont baissé de 5,2% à8 144 714 véhicules. Après uneembellie <strong>en</strong> juillet (+4,9%), lemarché europé<strong>en</strong> continue de secontracter après avoir connu <strong>en</strong>2012 sa plus mauvaise année <strong>en</strong>17 ans. Les dirigeants du secteuront redit au dernier salonautomobile de Francfort qu'ilscontinuai<strong>en</strong>t d'espérer que la fin dudéclin des v<strong>en</strong>tes automobiles <strong>en</strong>Europe était proche et que lesderniers mois de 2013 serai<strong>en</strong>tmarqués par une forme destabilisation.CHIFFRE2 milliardsde dollarsEn 2012, la facture d’importation ducarburant <strong>en</strong> <strong>Algérie</strong> «favorisant lapollution» a atteint 2 milliards dedollars.ALGERIE NEWS Jeudi 19 septembre 2013


8 > P U B L I C I T ERépublique Algéri<strong>en</strong>ne Démocratique et PopulaireMinistère de l’Habitat et l’UrbanismeOffice de Promotion et de Gestion Immobilière de BouiraNuméro d’id<strong>en</strong>tification fiscale (NIF) : 0993 1001 020 66 46Avis aux bureaux d’étudesN° Projet Bureaux d’étudesNote obt<strong>en</strong>ue(..../25 points)<strong>Algérie</strong> News 19-09-2013 Anep 541 954Lot Soumissionnaire ret<strong>en</strong>u Montant TTC (DA)Délaid’exécutionObservation<strong>Algérie</strong> News 19-09-2013 Anep 541 915<strong>Algérie</strong> News 19-09-2013 Anep 541 918ALGERIE NEWS Jeudi 19 septembre 2013


C O U P S D E P R O J E C T E U RILS ONT OSÉ LE DIRE En hausseRafael Correa9>El Hachmi Sahnouni« Lors des précéd<strong>en</strong>tes consultationspolitiques, nous avions conseillé lePrésid<strong>en</strong>t d'unifier les rangs de l'ANP. Ledernier remaniem<strong>en</strong>t qui a touché lesservices de r<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t sont naturels etnormaux. »Porte-parole à poilsCela ne risque pas de changer sonhumeur, mais la célèbre Grumpy Cat aconclu un accord pour faire lapromotion d'une marque de nourriturepour chat. Nestle Purina PetCare aannoncé mardi que la chatte à la mouer<strong>en</strong>frognée qui fait s<strong>en</strong>sation surInternet, dont le vrai nom est TardarSauce, est maint<strong>en</strong>ant la porte-parolede Friskies. L'<strong>en</strong>treprise établie àSt. Louis, au Missouri, n'a pas fournide détails sur l'<strong>en</strong>t<strong>en</strong>te. Les photos deGrumpy Cat sont dev<strong>en</strong>ues monnaiecourante sur Facebook et d'autresmédias sociaux, où elles sont souv<strong>en</strong>taccompagnées de messages comme«Je déteste les jours qui finiss<strong>en</strong>t par«i» et « J'écoute, mais je m'<strong>en</strong> fous ».Elle est aussi l'une des plus grandesvedettes des vidéos de félins quipullul<strong>en</strong>t sur le Web.Vahid Halilhodzic« Je veux affronter le Burkina Faso au stade5-Juillet devant c<strong>en</strong>t mille spectateurs maisce que je crains le plus, c'est de revivre lesmêmes scandale et cauchemar que ceuxque nous avions vécus <strong>en</strong> match amicalface à la Bosnie. »Le monde de l’insoliteIl avait vu justeIsaac Asimov avait le nez creux. Le16 août 1964, <strong>en</strong> marge de l'Expositionuniverselle de New York, celui quicompte parmi les plus grands auteursde sci<strong>en</strong>ce-fiction de tous les tempss'essayait à prédire ce que serait lemonde 50 ans plus tard - soit <strong>en</strong> 2014.Près d'un demi-siècle après leurrédaction, les pronostics de l'écrivains'avèr<strong>en</strong>t extrêmem<strong>en</strong>t proches de laréalité, comme l'explique aujourd'huiL'Express. Dès 1964, Asimov prévoyaitqu'« <strong>en</strong> 2014, seuls des vaisseaux sanséqui<strong>page</strong> humain auront atterri surMars, même si une expédition humainesera <strong>en</strong> préparation et une coloniemarti<strong>en</strong>ne déjà imaginée ». Résultat :<strong>en</strong> août 2012, la navette Curiosity,conçue par la Nasa, atterrit sans aucunpassager sur la planète rouge, dans lecadre de la mission Mars Sci<strong>en</strong>ceLaboratory.H<strong>en</strong>ry Kissinger« Un départ précipité du présid<strong>en</strong>t syri<strong>en</strong>,Bachar al-Assad, mènera vers la débandade.Un action militaire sans une solution derechange serait suicidaire et conduirait larégion <strong>en</strong>tière à une guerre confessionnellequi pourrait durer des années. »Un clown nocturneUn clown au sourire sadique sème lapanique dans la ville anglaise deNorthampton. Chaque soir depuis lev<strong>en</strong>dredi 13 septembre, il resteimmobile dans différ<strong>en</strong>ts coins de rueet regarde fixem<strong>en</strong>t les rares passants,les saluant de la main dans unmouvem<strong>en</strong>t l<strong>en</strong>t et pétrifiant.> >Le présid<strong>en</strong>t de l’Equateur a appelé mardià un boycott mondial du géant pétrolieraméricain Chevron, <strong>en</strong> litige avec legouvernem<strong>en</strong>t de Quito pour un cas depollution <strong>en</strong> Amazonie. « Les outils qu<strong>en</strong>ous allons utiliser pour combattreChevron sont la vérité et l'appel solidaireaux citoy<strong>en</strong>s du monde à ne pas acheterles produits de Chevron », a annoncé M.Correa, <strong>en</strong> lançant une campagne contrela multi<strong>national</strong>e depuis Aguarico, unelocalité de la province de Sucumbios.En baisseAbdelatif BabaAhmedLa r<strong>en</strong>trée scolaire n'a pas livré tous sessecrets. En effet et à cause de lasurcharge des classes que le ministrecontinue d'ignorer, plusieurs élèves dusecondaire n'ont pas pu refaire l'année.Autre décision qui suscite l'ire despar<strong>en</strong>ts, c'est l'interdiction d'apporterdes <strong>en</strong>cas ou goûters. A croire que lescantines scolaires suffis<strong>en</strong>t <strong>en</strong> quantité et<strong>en</strong> qualité !Youcef YousfiLe ministre de l'Energie et des Minesrisque de faire face à un mouvem<strong>en</strong>tsocial sans précéd<strong>en</strong>t. On annonce desgrèves à la Sonatrach et dans certainscomplexes et raffineries du nord du payset le retour des protestations des jeunesdu Sud qui s'estim<strong>en</strong>t être lésés <strong>en</strong>matière d'emploi. A suivre avec att<strong>en</strong>tion.ALGERIE NEWS Jeudi 19 septembre 2013


10 > P U B L I C I T EDemande d’emploiJ.H 30 ans Magister <strong>en</strong> sci<strong>en</strong>ceéconomique + Ing d'état <strong>en</strong> Planification3 ans d’expéri<strong>en</strong>ce. Maîtrise Français etArabe. Cherche emploi dansl’<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t (Institut ou école privés).Tél : 0552-22-27-85Demande d’emploiJ.H. âgé de 24 ans , Master <strong>en</strong> financeset économie + Manager <strong>en</strong> HSE avecexpéri<strong>en</strong>ce cherche emploi.Email : fahemstatistici<strong>en</strong>@gmail.comTél : 0560-58-69-99NaissanceLes familles Mirad et Chellal, notamm<strong>en</strong>t le pèreKarim et la Maman Fifi où la joie d’annoncer lav<strong>en</strong>ue ou monde d’une jolie princesse prénomméeLila qui est v<strong>en</strong>ue égayer le foyer de ses par<strong>en</strong>ts le13 septembre 2013.En cet heureux événem<strong>en</strong>t la grande famillesouhaite un prompt rétablissem<strong>en</strong>t à la maman, etfélicite l’heureux papa et la bi<strong>en</strong>v<strong>en</strong>ue à la petiteLila.CondoléancesC’est avec une grande affliction et une profonde douleur que je vi<strong>en</strong>sd’appr<strong>en</strong>dre le décès de mon collègue et ami, le professeurMohamed- Salah Mouhoubides suites d’une longue maladie. Théorici<strong>en</strong> et pratici<strong>en</strong> del’économie, ses analyses objectives, ne versant ni dans la sinistrose nidans l’autosatisfaction source de névrose collective, ont toujourséclairé sur la situation réelle socio-économique de l’<strong>Algérie</strong>. C’est unegrande perte pour l’intellig<strong>en</strong>tsia algéri<strong>en</strong>ne.En cette pénible et douloureuse circonstance, je prés<strong>en</strong>te mescondoléances les plus attristées à sa famille et à ses proches.Que Dieu l’accueille <strong>en</strong> Son Vaste Paradis.Le professeur Abderrehamane MebtoulALGERIE NEWS Jeudi 19 septembre 2013


dclgéa a eA n a l y s e s &D é c r y p t a g e sLa rédaction d'<strong>Algérie</strong> News propose un<strong>en</strong>ouvelle rubrique dédiée ą l'analyse et audécryptage de l'actualité qui nous concerneet qui nous <strong>en</strong>toure.Nous lanćons un appel ą tous ceux et toutescelles qui veul<strong>en</strong>t y contribuer ą travers desarticles ou des propositions. Vos contributionsseront les bi<strong>en</strong>v<strong>en</strong>ues.Contact : ayachi<strong>news</strong>@yahoo.fr11La bureaucratie et les freinsau développem<strong>en</strong>tLe constatalarmant maislucide de SellalPar Abderrahmane MebtoulSans m'émouvoir (est que cela sera appliqué) , je notetoutefois avec satisfaction que les échos de mes écritsdepuis prŹs de 10 années (www.google.fr) sont repris parle Premier ministre Abdelmalek Sellal, qui vi<strong>en</strong>t d’ établirun li<strong>en</strong> dialectique, <strong>en</strong> ce mois de septembre 2013, <strong>en</strong>trel’ ext<strong>en</strong>sion de la bureaucratie c<strong>en</strong>trale et locale néfasteet la corruption, qui dévaloris<strong>en</strong>t le coupleintellig<strong>en</strong>ce/travail sur lequel doit reposer toutdéveloppem<strong>en</strong>t fiable.Ce rźve si cher ą tous les Algéri<strong>en</strong>s sera-t-il réalisé ? Or, ilne s’ agit pas de créer des commissions burelles mźmebureaucratiques mais de s’ attaquer ą l’ ess<strong>en</strong>ce de cemal qui ronge le corps social qui sont les li<strong>en</strong>s <strong>en</strong>trer<strong>en</strong>te, bureaucratie et corruption, impliquant la refontede l’ Etat. S’ il faille éviter les rŹglem<strong>en</strong>ts de comptesinutiles et qu’ une personne est innoc<strong>en</strong>te jusqu’ ąpreuve du contraire (présomption d’ innoc<strong>en</strong>ce),pourtant comm<strong>en</strong>t croire aux discours, mobiliser lescitoy<strong>en</strong>s au mom<strong>en</strong>t oĚ certains responsables au plushaut niveau ou leurs proches sont impliqués ou supposésimpliqués dans les scandales financiers et peuv<strong>en</strong>t-ilsavoir l’ autorité morale auprŹs tant de leurscollaborateurs que de la population algéri<strong>en</strong>ne ? C’ estl’ objet de cette contribution d’ une brělante actualité etde surcroĒt un sujet trŹs s<strong>en</strong>sible <strong>en</strong> soulignant avec forceque la corruption socialisée devi<strong>en</strong>t un danger pour lasécurité <strong>national</strong>e m<strong>en</strong>aćant les fondem<strong>en</strong>ts mźme del’ Etat algéri<strong>en</strong>. > Suite <strong>page</strong>s 12 et 13Photo : Amine B.L’ Ōil du bijoutierLe monologu<strong>en</strong>ational de l’ idiotK. DERRAZC’était dansun taxi, <strong>en</strong>treAlger et Oran.Midi, sous unciel lourd, àl’arrière profond, <strong>en</strong>tre les valises etla vitre. A l’avant, une femme seule.Les chauffeurs de taxis ont inv<strong>en</strong>téde strictes règles de compagnonnagepour gérer le culturel algéri<strong>en</strong> :lorsqu’une femme est seule, ellemonte à l’avant. Si elles sont deux,elles sont à la troisième rangée. Sielles sont trois, au milieu donc. Pourcette fois, le plus intéressant n’étaitpas la répartition de l’espace par lessexes, mais, sans doute, le jeunehomme de 26 ans qui parlait au téléphone.Il le fera p<strong>en</strong>dant une heureou peut-être plus. A voix haute, cell<strong>en</strong>asillarde qui finit par creuser sameule dans votre tête, mâcher le cerveau,piétiner ce qui reste deconsci<strong>en</strong>ce et ronger l’os et l’âme quis’<strong>en</strong> sert comme charp<strong>en</strong>te. P<strong>en</strong>dantune heure et demie presque, le jeunehomme a parlé dans son téléphone,à son téléphone. Car très vite tout lemonde, dans le sil<strong>en</strong>ce poli <strong>en</strong>treanonymes, tout le monde compr<strong>en</strong>draque l’homme est peut-être déséquilibré: il se parle à lui-même, sepose des questions à voix haute, yrépond et s’étale <strong>en</strong> de longues etvastes explications du monde algéri<strong>en</strong>,à partir de ses cheveux. Tout ypasse : Bouteflika, le changem<strong>en</strong>t desministres, les rumeurs sur la distributiond’un milliard par pauvre, deshistoires sur l’astronomie, Uranus, leretrait de permis, le coiffeur, la lettreouverte et comm<strong>en</strong>t trouver un boncyber. En fait, dans le désordre, ils’agissait de l’Imago Mundi del’Algéri<strong>en</strong> : sa vision du monde, safaçon de percevoir l’<strong>Algérie</strong> qui esttracée au fond de sa tête par la propagande,la Sunna et l’oisiveté. Unemélimélo de la culture Echourouk,de vieux hadiths, islam et harga,effacem<strong>en</strong>t des dettes et ANSEJ avecl’amour et le Hallal/Haram conjuguéau désir d’aller au paradis et audossier du visa. Et cela crée une s<strong>en</strong>sationde malaise et un gout d’échec: pour ceux qui se souvi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t desannées 70, le cerveau du jeune algéri<strong>en</strong>ressemble à une involution versles années Koreich. Il ne s’agit pasd’école ou de programme ou d’islamisation,mais de tout ce mélangede populisme, d’abêtissem<strong>en</strong>t général,de basculem<strong>en</strong>t vers la religiondes reliques et la sous-informationqui aboutiss<strong>en</strong>t à ce long fleuve bêteet imbécile.Au fait, le jeune homme n’étaitpas fou ou pas seulem<strong>en</strong>t lui, mais sepermettait seulem<strong>en</strong>t ce luxe dérageantde mettre du son sur la voixcontinuelle qui obsède le cerveau dechacun et qui est son monologue surle monde de son pays, sa métaphysiqueà base de peurs et de frayeurs,ses cupidités paysannes, son nouveaupolythéisme alim<strong>en</strong>taire. Auplus profond, on découvre quel’Algéri<strong>en</strong> vire plus vers une sorte delibyatisation que vers un élitisme dugoût et des perceptions commeautant des décolonisations <strong>en</strong>corefraîches. Et ce monologue est sondiscours de la non-raison, son <strong>en</strong>cyclopédiede bazar et sa cosmogonie.Dans ce taxi, le jeune délirant racontaitle roman <strong>national</strong> de la sous culturealgéri<strong>en</strong>ne ambiante, celle detous les moins de 30 ans, nés après laguerre civile, nourri au biberon dupétrole et de l’effacem<strong>en</strong>t des créditsou des recrutem<strong>en</strong>ts politiques, del’émeute, de la fatwa, <strong>en</strong>fant de laThakafa El Wataniya, ENTV etapproximations.Oui, oui, ils l’ont ditdans Echourouk. LesAméricains sont surUranus wallah. Lui ? j<strong>en</strong>e lui parle plus…etc ».Et il fallait peut-être <strong>en</strong>registrerce dialogue de fou <strong>en</strong>tre la bouche etson oreille. Un chef d’œuvre <strong>en</strong> soi,proche de la perfection d’unelangue. Le jeune poursuivait sa narrationde la néo-kassamane destemps ANSEJ : « ils vont donner unmilliard pour chacun. Tu vas dansun cyber, tu imprimes, un extrait d<strong>en</strong>aissance et tu fax à Bouteflika. C’estle pétrole des zawaliya. Dieu l’a dit.Tu connais l’imam de Oued Foddha? Le nouveau ? Il fait pleurer mêmeles commerçants. Mon oncle a unfils qui est colonel et il va interv<strong>en</strong>ir,je te jures. Oui, oui, ils l’ont dit dansEchourouk. Les Américains sont surUranus wallah. Lui ? je ne lui parleplus…etc ». Selon qui ? SelonFaulkner l’Américain, selonShakespeare selon Macbeth, unecitation qui résume la situation et lanouvelle sous-histoire du pays : « lavie est un conte raconté par un idiotplein de bruit et de fureur, qui nesignifie ri<strong>en</strong> ». Jurant que dans cetaxi, <strong>en</strong>tre Alger et Oran, on <strong>en</strong> avaitla preuve sonnante et terrible. uneconversation <strong>en</strong>tre l'âme et l'os etqui a duré une heure et demi avantque le passager ne retombe dansl'hébétude.ALGERIE NEWS Jeudi 19 septembre 2013


La bureaucratie et les freins au développemeLe constat alarmant m12 dclgé a a eDécryptageA n a l y s e s &D é c r y p t a g e sBureaucratie paralysante, sphèreinformelle et bonne gouvernancePhoto : Amine B.Le bureau comme l’a montré le grand sociologueMax Weber est nécessaire dans toute économie mais ildoit être au service de la société. Il est nécessaire aufonctionnem<strong>en</strong>t de toute économie mais non fonctionnercomme <strong>en</strong> <strong>Algérie</strong> comme pouvoir bureaucratiquequi fonctionne <strong>en</strong> vase clos et qui est le pouvoirnuméro un, car les pratiques sociales contredis<strong>en</strong>tsouv<strong>en</strong>t les discours si louables soi<strong>en</strong>t-ils. Aussi,la lutte contre le terrorisme bureaucratique <strong>en</strong> <strong>Algérie</strong>r<strong>en</strong>voie à la problématique de la sphère informelle, <strong>en</strong>fait à la construction d’un Etat de droit qui impliqueune bonne gouvernance et pose la problématiqued’une manière générale à la difficile construction del’économie de marché concurr<strong>en</strong>tielle et de la démocratiet<strong>en</strong>ant compte de notre anthropologie culturelle,l’<strong>Algérie</strong> étant dans cette interminable transitiondepuis 1986. Dans ce cadre, la sphère informelle produithistorique de l’ext<strong>en</strong>sion de la bureaucratie r<strong>en</strong>tièrequi tire sa puissance de l’exist<strong>en</strong>ce même de cettesphère tissant des réseaux diffus de corruption n’estque la traduction de la faiblesse de la démocratisationdu système économique et politique, donnant d’ailleursdu pouvoir à ceux qui contrôl<strong>en</strong>t l’information.Transpar<strong>en</strong>cy Inter<strong>national</strong> dans ses rapports2006/2012 classe l’<strong>Algérie</strong> parmi les pays qui connaiss<strong>en</strong>tun taux de corruption élevé. Ainsi les surfacturationset l’utilisation de la distorsion du taux de changepermett<strong>en</strong>t la fuite de capitaux (la méthode résiduellede la Banque mondiale l’évalue à plusieurs dizainesde milliards de dollars <strong>en</strong>tre 1972et 2009, avec d’importantsmouvem<strong>en</strong>ts pour certaines périodes <strong>en</strong>fonction de la situation politique et socio-économiqueet des produits hors des frontières, selon la distorsiondes prix intérieurs et internationaux). Lasphère informelle contrôle plus de 40% de la massemonétaire <strong>en</strong> circulation, somme colossale, avec uneintermédiation financière informelle réduisant lapolitique financière de l’Etat sans compter toutes lesimplications socio-politiques et socio-économiques.Elle ne s’applique pas seulem<strong>en</strong>t aux catégories socioéconomiques.La rumeur souv<strong>en</strong>t dévastatrice, dontla voie orale est dominante <strong>en</strong> <strong>Algérie</strong>, alors que lemonde avec la révolution des TIC devi<strong>en</strong>t une maisonde verre, n’étant que la traduction de la faiblessede la gouvernance. Or, son intégration est urg<strong>en</strong>teloin des mesures autoritaires (répressives) qui produis<strong>en</strong>tl’effet inverse, et ce, afin de pouvoir favoriserune saine concurr<strong>en</strong>ce et l’émerg<strong>en</strong>ce de la véritable<strong>en</strong>treprise lieu perman<strong>en</strong>t des richesses et donc favoriserles flux d’investissem<strong>en</strong>ts nécessaires pour unecroissance hors hydrocarbures, condition de l’atténuationde la pauvreté et du chômage, la vocation deSonatrach n’étant pas de créer des emplois. Aussi, sil’<strong>Algérie</strong> du XXIe siècle veut s’insérer harmonieusem<strong>en</strong>tdans le concert des nations, la politique économiqueet sociale au sein de l’espace euroméditerrané<strong>en</strong>et euro-africain (par le dialogue fécond des cultures)devra avoir pour fondem<strong>en</strong>t la bonne gouvernanceliée à la réhabilitation de l’<strong>en</strong>treprise, au savoirpar la maîtrise de la connaissance, la ressourcehumaine étant l’élém<strong>en</strong>t déterminant. Et il n’y aurapas de développem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> <strong>Algérie</strong> sans la réhabilitationdu savoir et des couches moy<strong>en</strong>nes productives,base d’ailleurs de tout pouvoir fiable. Le nivellem<strong>en</strong>tpar le bas (populisme) est source de démotivation etl’antinomie même du développem<strong>en</strong>t durable. Lamarginalisation des compét<strong>en</strong>ces et l’exode des cerveauxdont le montant <strong>en</strong> impacts est plus importantque les 190 milliards de dollars de réserves de changechaque cadre formé coûtant plus de 200 000 dollarspar unité devi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t inquiétants. Les derniers évènem<strong>en</strong>tset mesures biaisées montr<strong>en</strong>t clairem<strong>en</strong>t quecertains segm<strong>en</strong>ts des pouvoirs publics (c<strong>en</strong>tral etlocal), du fait de l’anci<strong>en</strong>ne culture bureaucratique etadministrative, n’ont pas une appréh<strong>en</strong>sion claire del’ess<strong>en</strong>ce de la sphère informelle. Or, le développem<strong>en</strong>tdurable <strong>en</strong> <strong>Algérie</strong> ainsi que les négociations del’<strong>Algérie</strong> avec l’Organisation mondiale du commerce(OMC) achopp<strong>en</strong>t sur la faiblesse des réformesmicro-économiques et institutionnelles et sur lanécessité de l’intégration de la sphère informelle quir<strong>en</strong>voi<strong>en</strong>t à la construction d’un Etat de droit, base del’économie de marché et ce, afin de pouvoir favoriserune saine concurr<strong>en</strong>ce et attirer les flux d’investissem<strong>en</strong>tnécessaires pour une croissance hors hydrocarbures,condition de l’atténuation de la pauvreté et duchômage. Car où <strong>en</strong> est la réforme de l’école dont ladévalorisation du niveau devi<strong>en</strong>t alarmant ? Après lesscandales financiers à répétition qui touch<strong>en</strong>t tous lessecteurs que dévoile quotidi<strong>en</strong>nem<strong>en</strong>t la presse <strong>national</strong>eet les importants découverts d’une minorité demonopoleurs r<strong>en</strong>tiers auprès d’autres banquespubliques (créances non performantes), nous assistonsà des recapitalisations à répétition des banquespubliques qui se chiffr<strong>en</strong>t à plusieurs milliards de dollarsUS sans s’attaquer aux causes qui sont l’inefficacitéde la dép<strong>en</strong>se publique, la mauvaise gestion et lacorruption, risquant de rev<strong>en</strong>ir à la case de départ.Ainsi, la réforme bancaire, lieu de distribution de lar<strong>en</strong>te, doit toucher fondam<strong>en</strong>talem<strong>en</strong>t la nature dusystème et donc la propriété et pas seulem<strong>en</strong>t la rapiditéde l’intermédiation financière (aspect purem<strong>en</strong>ttechnique), rapidité qui paradoxalem<strong>en</strong>t pourraitfaciliter des détournem<strong>en</strong>ts plus rapidem<strong>en</strong>t si l’on nes’attaque pas à la racine du mal qui ronge le corpssocial. Ainsi se pose la question suivante : combi<strong>en</strong> debanques ont-elles une comptabilité déc<strong>en</strong>traliséeselon les normes inter<strong>national</strong>es, seule conditiond’audits internes sérieux ? Il convi<strong>en</strong>t de se poser laquestion de savoir si l’on peut continuer dans cettevoie hasardeuse, situation qui m<strong>en</strong>ace le fondem<strong>en</strong>tde l’Etat lui-même et la sécurité <strong>national</strong>e.Diminuer le poids de labureaucratie par une meilleuregestion de l’administrationS’est-on interrogé une seule fois par des calculsprécis le prix de revi<strong>en</strong>t des services du chef du gouvernem<strong>en</strong>t,des différ<strong>en</strong>ts ministères et des wilayateset APC, de nos ambassades (car que font nos ambassadespour favoriser la mise <strong>en</strong> œuvre d’affaires profitablesaux pays ?), du coût des différ<strong>en</strong>ts séminaireset réceptions et commissions par rapport aux servicesr<strong>en</strong>dus à la population algéri<strong>en</strong>ne ? Cesdép<strong>en</strong>ses constitu<strong>en</strong>t un transfert de valeur que payela population qui est <strong>en</strong> droit, <strong>en</strong> démocratie, dedemander l’opportunité et la qualité du servicer<strong>en</strong>du, mais que voile le transfert de r<strong>en</strong>te <strong>en</strong> <strong>Algérie</strong>qui est la propriété de tout le peuple algéri<strong>en</strong>. Or, cessegm<strong>en</strong>ts sont importants <strong>en</strong> tant qu’élém<strong>en</strong>tsdevant favoriser la création de surplus, la fonctionétatique devant s’inspirer des normes économiquesspécifiques (dont on ne peut leur appliquer les principesde productivité des <strong>en</strong>treprises contrairem<strong>en</strong>t àla déclaration de certains politiques) et non se limiteraux actes administratifs bureaucratisés sclérosants.La difficulté de quantification n’exclut <strong>en</strong>aucune manière l’analyse qualitative. Aussi, il estimpérieux de proposer aux responsables de ces activitésdes instrum<strong>en</strong>ts d’analyse pour améliorer leurschoix. Cela est lié à deux conditions ess<strong>en</strong>tielles :d’une part, fixer clairem<strong>en</strong>t les objectifs permettantd’atteindre l’optimum et d’autre part, définir clairem<strong>en</strong>tles moy<strong>en</strong>s pour atteindre ces objectifs. Si celaest aisé dans la sphère marchande concurr<strong>en</strong>tielleque l’on peut imager par une fonction de production,dans les services- collectifs exist<strong>en</strong>t des difficultés.Au niveau des objectifs : ils sont souv<strong>en</strong>t multipleset imprécis. Ainsi, par exemple, au niveau del’éducation, une politique d’éducation ne définit passeulem<strong>en</strong>t son cont<strong>en</strong>u pédagogique mais- égalem<strong>en</strong>tses retombées économiques, sociales, culturellesvoire politiques à moy<strong>en</strong> et long termes. En cequi concerne les moy<strong>en</strong>s : il n’est pas aisé de calculeravec précision les effets exercés de la combinaison desdiffér<strong>en</strong>ts facteurs de production mis <strong>en</strong> œuvre. Parexemple, au niveau de la santé, la bonne santé d’unménage ne dép<strong>en</strong>d pas seulem<strong>en</strong>t des soins médicauxmais aussi des conditions de logem<strong>en</strong>t, d’hygiène,d’éducation. Cep<strong>en</strong>dant, il convi<strong>en</strong>t de relativiserl’appréciation pour certains segm<strong>en</strong>ts des servicescollectifs car au niveau du privé concurr<strong>en</strong>tiel, lesag<strong>en</strong>ts-consommateurs et producteurs, au moy<strong>en</strong> dediffér<strong>en</strong>ts tâtonnem<strong>en</strong>ts, détermin<strong>en</strong>t soit les objectifs,soit les moy<strong>en</strong>s, certes imparfaitem<strong>en</strong>t t<strong>en</strong>antcompte de l’algorithme social. Nous pouvons toutefoisfaire progresser l’analyse <strong>en</strong> mieux spécifiant lanotion de services collectifs afin d’<strong>en</strong>courager lamixité qui favorisera la concurr<strong>en</strong>ce et généraliser lemode de gestion privée. Si bi<strong>en</strong> <strong>en</strong>t<strong>en</strong>du les mécanismespréalables d’instauration de l’économie demarché sont mis <strong>en</strong> place, existant une économiemondialisée avec l’essor de l’économie personnaliséeà travers des réseaux complexes, les services collectifsdevant contribuer indirectem<strong>en</strong>t à accroître lavaleur-ajoutée des Algéri<strong>en</strong>s à la valeur-ajoutée mondiale.Ainsi, <strong>en</strong> repr<strong>en</strong>ant certains travaux d’économiepublique, nous distinguerons, <strong>en</strong> termes opératoires,le bi<strong>en</strong> public du service public et les servicescollectifs divisibles et ceux indivisibles. Le bi<strong>en</strong> collectifest le support du service collectif. Quant auxservices publics, ils désign<strong>en</strong>t des services dép<strong>en</strong>dantexclusivem<strong>en</strong>t des administrations publiques etrejoign<strong>en</strong>t la catégorie des services tutélaires, la puissancepublique agissant <strong>en</strong> tant que tutelle vis-à-visdes consommateurs. C’est la vision dictatoriale duchoix : exemple, l’éducation obligatoire : si l’on s’<strong>en</strong>t<strong>en</strong>dsur cette classification, l’on a ainsi les servicescollectifs indivisibles : exemple, la déf<strong>en</strong>se <strong>national</strong>e,l’administration générale, la justice et la sécurité. Parcontre, les services collectifs divisibles comme l’éducation,la santé, la radio-télévision, la rechercheappliquée se prêt<strong>en</strong>t facilem<strong>en</strong>t à la mixité et au calculd’optimum. Dans ce cadre, les travaux d’analyse,des coûts/avantages sociaux, les techniques américainesdu Planning Programming Budgetary System(PPBS) ou françaises, technique de la rationalisationdes choix budgétaires reposant sur la décompositiondes dép<strong>en</strong>ses publiques pcoûts, sont d’un apport apsur les services collectifs aci<strong>en</strong>ce. Il s’agit au sein dem<strong>en</strong>tées de définir une fond’atteindre l’optimum soutant internes qu’externes.instrum<strong>en</strong>ts de mesure trapont <strong>en</strong>tre la micro et la mde lier les mécanismesmacro-sociaux permis- grâde l’autre, le modèle étant ode l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t mondigestion des services collecteffici<strong>en</strong>ce dép<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t <strong>en</strong> grplace des mécanismes gloune vision cohér<strong>en</strong>te, datéle domaine politique, inque social. Les services coselon des normes fiablescadre de l’adoption de l’obm<strong>en</strong>ts budgétaires pour pde contrôler l’affectation ece titre, il convi<strong>en</strong>t de se pocité des transferts sociauxliards de dinars <strong>en</strong> 2005, pl2007, 1 000 milliards de din2010 et 1 400 milliards delois de finances. Il semblefinances 2010 l’on ne cern<strong>en</strong>tre les perspectives futri<strong>en</strong>ne et les mécanismesassurer la cohésion sociad’une redistribution passivbures sans vision stratégiqudispositions <strong>en</strong>courageantde la vision stratégique gltant salarial que celui de lafus, et la situation actuelle,paye et qui reçoit, ne conredistributions <strong>en</strong>tre classeet <strong>en</strong>core moins bi<strong>en</strong> lniveaux de rev<strong>en</strong>us ou de ptant de l’efficacité économtravail, que de justice sociaront d’équité) pour éviterexige que l’on résolve corfondam<strong>en</strong>taux devant reptranspar<strong>en</strong>ts. D’une maninuer le poids de la bureauvices collectifs et de l’admquestion de bonne gouvernrationalisation de l’Etatqu’id<strong>en</strong>tité de la représ<strong>en</strong>tpas une question de loisd’une culture dépassée, l’extrant clairem<strong>en</strong>t que les pranem<strong>en</strong>t contredis<strong>en</strong>t le jurDynamiser les insde contrôleLe meilleur contrôle estEn att<strong>en</strong>dant, la future pd’asseoir un meilleur contrle jeu du marché et l’actiod’<strong>en</strong>cadrem<strong>en</strong>t macro-écoau sein d’un espace équistratégique de l’urg<strong>en</strong>ce dgique et donc d’une prospsystème d’information devmission du contrôle <strong>en</strong>implique une nouvelle cusavoir. De ce fait, le contrôlnormal – s’insère dans cemoraliser la vie publique,et permettre au pays d’avoLes différ<strong>en</strong>ts scandales ftouch<strong>en</strong>t l’<strong>en</strong>semble des secorruption s’étant socialiséla presse <strong>national</strong>e, dépassehumain du fait de leur ampde droit suppose la présod’éviter les suspicions et linutiles. Comme le rappelanomiste anglais, « il vaut mALGERIE NEWS Jeudi 19 septembre 2013


Décryptage13ntais lucide de Sellalar objectifs à moindrespréciable pour les auditsfin de tester de leur effisous-sectionscompartiction-objectif permettants réserves de contraintesLa mise <strong>en</strong> œuvre de cesduit la volonté de faire leacro-économie d’un côté,macro-économiques etce à l’analyse systémique,uvert et non fermé du faital turbul<strong>en</strong>t et variable. Laifs, l’amélioration de leurande partie de la mise <strong>en</strong>baux de régulation selone dans le temps, tant dansstitutionnel, économiquellectifs doiv<strong>en</strong>t être gérésétant souhaitable dans celigation de la loi de règleouvoirpermettre à l’APNt l’efficacité des d<strong>en</strong>iers. Aser la question de l’efficaquiont atteint 463 milusde 586 <strong>en</strong> 2006, 677 <strong>en</strong>ars pour la loi de financesdinars <strong>en</strong> 2012 selon lesbi<strong>en</strong> qu’à travers la loi dee pas clairem<strong>en</strong>t les li<strong>en</strong>sures de l’économie algéderedistribution devantle, donnant l’impressione de la r<strong>en</strong>te des hydrocare,bi<strong>en</strong> qu’existe certainesl’<strong>en</strong>treprise. La faiblesseobale, le système algéri<strong>en</strong>protection sociale est difpluspersonne ne sait quinaissant ni le circuit dess d’âge, <strong>en</strong>tre générationses redistributions <strong>en</strong>treatrimoine. Or, le principeique et donc motiver aule (les économistes parleledivorce Etat/citoy<strong>en</strong>s,rectem<strong>en</strong>t ces problèmesoser sur des mécanismesère générale, pour dimicratie,la gestion des serinistrationr<strong>en</strong>voie à laance, de démocratie, de ladans ses choix <strong>en</strong> tantation collective. Cela n’estvision bureaucratique etpéri<strong>en</strong>ce <strong>en</strong> <strong>Algérie</strong> montiquessociales quotidi<strong>en</strong>idisme.trum<strong>en</strong>tsle contrôle démocratique.olitique économique afinôle devra mieux articulern de l’Etat dans son rôl<strong>en</strong>omique et macrosocial,libré et solidaire, objectif’une planification stratéective,car l’effritem<strong>en</strong>t dui<strong>en</strong>t inquiétant. En effet, laéconomie de marchélture et la valorisation due institutionnel – contrôlecadre stratégique afin deéviter les détournem<strong>en</strong>ts,ir une croissance durable.inanciers <strong>en</strong> <strong>Algérie</strong>, quicteurs publics et privés, lae, relatés chaque jour parnt souv<strong>en</strong>t l’<strong>en</strong>t<strong>en</strong>dem<strong>en</strong>tleur, <strong>en</strong>core que tout Etatmption d’innoc<strong>en</strong>ce afines règlem<strong>en</strong>ts de comptesit justem<strong>en</strong>t le grand écoieuxque l’homme exerceson despotisme sur son compte <strong>en</strong> banque personnelque sur ses concitoy<strong>en</strong>s » (John Maynard Keynes).Les constats de corruption <strong>en</strong> <strong>Algérie</strong> témoign<strong>en</strong>tde la désorganisation des appareils del’Etat c<strong>en</strong>sés contrôler les d<strong>en</strong>iers publics et surtoutle manque de cohér<strong>en</strong>ce <strong>en</strong>tre les différ<strong>en</strong>tesstructures. Ces scandales jou<strong>en</strong>t comme facteur à lafois de démobilisation des citoy<strong>en</strong>s par une névrosecollective du fait que ces montants détournés sont lapropriété de toute la collectivité <strong>national</strong>e, et commefrein à l’investiss<strong>en</strong>t <strong>national</strong> et inter<strong>national</strong>, porteurde croissance et de création d’emplois durables.Aussi, le contrôle perman<strong>en</strong>t et non conjoncturel,implique la transition maîtrisée d’une économie àdominance étatique c<strong>en</strong>tralisée à une économiedéc<strong>en</strong>tralisée impliquant l’<strong>en</strong>semble des acteurs économiqueset sociaux, avec une réelle déc<strong>en</strong>tralisation(rôle crucial pour les acteurs locaux), pour unedémarche citoy<strong>en</strong>ne, loin de toute injonction administrativede type bureautique étouffant l’épanouissem<strong>en</strong>tdes énergies créatrices. De ce fait, le contrôleinstitutionnel (Cour des comptes, Inspection généraledes finances (IGF), Direction générale desimpôts) sans parler des contrôles routiniers des servicesde sécurité, devra s’insérer dans ce nouveaucadre pour une moralisation de l’Etat lui-même parune plus grande démocratisation des décisions économiques,sociales et politiques solidaires, où chaqueacteur a un rôle strictem<strong>en</strong>t défini. La mise <strong>en</strong> placed’une économie de marché concurr<strong>en</strong>tielle à base deconcertation sociale dans le cadre de l’interdép<strong>en</strong>dancemondiale – loin de tout monopole – r<strong>en</strong>voie àla fonction du rôle de l’Etat dans le développem<strong>en</strong>téconomique et social. La dilution des responsabilitésà travers la mise <strong>en</strong> place de différ<strong>en</strong>tes commissionstémoign<strong>en</strong>t de l’impasse du contrôle institutionnel<strong>en</strong> dehors d’un cadre cohér<strong>en</strong>t, où les règlem<strong>en</strong>ts decomptes peuv<strong>en</strong>t pr<strong>en</strong>dre le dessus, alors que l’objectifest une totale transpar<strong>en</strong>ce pour crédibiliser toutedécision. Au niveau interne car beaucoup de gestionnairesrejett<strong>en</strong>t la responsabilité sur les contraintesd’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> soulignant l’importance descréances impayées, force de travail inadaptée, blocagebancaire, infrastructures (logem<strong>en</strong>ts, santé, routes)mais oubli<strong>en</strong>t d’organiser leur <strong>en</strong>treprise.Au niveau interne, plusieurs questions se pos<strong>en</strong>t :combi<strong>en</strong> d’<strong>en</strong>treprises publiques possèd<strong>en</strong>t-elles lacomptabilité analytique afin de pouvoir détermineravec précision leurs coûts car l’objectif est de produireau moindre coût alors que l’anci<strong>en</strong>ne cultureétait mue par l’unique dép<strong>en</strong>se monétaire ; – combi<strong>en</strong>d’<strong>en</strong>treprises établiss<strong>en</strong>t un budget prévisionnelcohér<strong>en</strong>t- du personnel, des achats, des v<strong>en</strong>tes déterminantles écarts hebdomadaires, m<strong>en</strong>suels <strong>en</strong>tre lesobjectifs et les réalisations, ces opérations budgétiséesétant la base du plan de financem<strong>en</strong>t, sanscompter la faiblesse des différ<strong>en</strong>ts travaux comptablesde base : – fiche de précapitalisation, fiche récapitulativede la journée, t<strong>en</strong>ue du compte respectifsur chaque feuillet, la vérification sur imprimante del’égalité des débits et crédits puis la division desdocum<strong>en</strong>ts sur le journal. Tout ce travail mécaniquemal synchronisé r<strong>en</strong>d extrêmem<strong>en</strong>t difficile l’élaborationdes budgets sans lesquels le contrôle externeest extrêmem<strong>en</strong>t difficile, voire impossible. Auniveau externe plusieurs facteurs sont déterminantsdans le façonnem<strong>en</strong>t des comptes relevant de la politiqueéconomique <strong>national</strong>e, elle-même <strong>en</strong> fonctiondes aléas de la conjoncture inter<strong>national</strong>e du fait del’extraversion de l’économie algéri<strong>en</strong>ne non maîtriséspar les pouvoirs publics r<strong>en</strong>dant urg<strong>en</strong>t la planificationstratégique. Ainsi, l’abs<strong>en</strong>ce d’observatoire del’évolution des cours boursiers r<strong>en</strong>d problématiquela rubrique achat de matières premières figurantdans le compte d’exploitation générale sans compterles taxes douanières dont le taux s’applique au cours.Bon nombre de produits comme le blé, le rond àbéton,... sont cotés journellem<strong>en</strong>t à la Bourse ; laméconnaissance des fluctuations des monnaies clefsont des incid<strong>en</strong>ces aussi sur le prix d’achat. Ainsi, lecours du dollar reconverti <strong>en</strong> dinars courant est passéede 19 <strong>en</strong> 1990, à 23,35 <strong>en</strong> 1993, 47,66 <strong>en</strong> 1995 etapproche 77 dinars/un dollar <strong>en</strong> 2012/2013.Le manque d’observatoire <strong>en</strong> temps réel de l’évolutionde la structure des taux d’intérêt qui a desrépercutions sur la rubrique frais financiers. Sans<strong>en</strong>trer dans le débat complexe sur la déterminationdes taux d’intérêt, disons que les observations empiriquesmontr<strong>en</strong>t une corrélation nette <strong>en</strong>tre l’évolutionde la masse monétaire, le niveau général desprix, le niveau de production et de productivité. Sil’<strong>en</strong>treprise est att<strong>en</strong>tive à ce taux, <strong>en</strong> matière de politiqueéconomique, ce serait une erreur d’agir sur letaux à la baisse par injonctions administratives car ilfaut s’attaquer à l’ess<strong>en</strong>ce qui est l’évolution de lamasse monétaire pour avoir des incid<strong>en</strong>ces à terme àla baisse. D’autres facteurs influ<strong>en</strong>t sur le résultat del’<strong>en</strong>treprise et par là du surplus général du payscomme l’évolution de l’<strong>en</strong>dettem<strong>en</strong>t extérieur dontle service de la dette constitue «une fuite» <strong>en</strong> termeséconomiques. Pour l’<strong>Algérie</strong>, le remboursem<strong>en</strong>t de ladette par anticipation <strong>en</strong>tre 2000/2008 a permis delimiter cette fuite du fait que le poste service (paiem<strong>en</strong>tdes compét<strong>en</strong>ces étrangères avec ce paradoxefuite des cerveaux algéri<strong>en</strong>s) t<strong>en</strong>d à pr<strong>en</strong>dre la relèvede l’anci<strong>en</strong> service de la dette, étant passé de 2 milliardsde dollars <strong>en</strong> 2002 à 12 milliards de dollars fin2012, devant pr<strong>en</strong>dre <strong>en</strong> compte la balance des paiem<strong>en</strong>tset non pas uniquem<strong>en</strong>t la balance commerciale.Enfin, facteur déterminant, <strong>en</strong>tre 2012/2013,98% des exportations prov<strong>en</strong>ant de Sonatrach etimportant 70% des besoins des ménages et des <strong>en</strong>treprisespubliques et privées dont le taux d’intégrationne dépasse pas les 15% avec le dépérissem<strong>en</strong>t du tissuproductif- est l’évolution du cours mondial dupétrole et du gaz, toute baisse freine la capacité definancem<strong>en</strong>t des <strong>en</strong>treprises par ricochet, l’économiealgéri<strong>en</strong>ne étant mono-exportatrice.Ainsi, existe-t-il des li<strong>en</strong>s complexes <strong>en</strong>tre lefaçonnem<strong>en</strong>t des comptes au niveau des <strong>en</strong>trepriseset l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t et lorsqu’on invoque la «mauvaisegestion» y a-t-il lieu de bi<strong>en</strong> cerner l’<strong>en</strong>sembledes causes internes et externes du résultat brut d’exploitationet surtout d’analyser les impacts des phénomèneséconomiques et financiers liés aux mutationsmondiales. D’autant plus que les opérateursqu’ils soi<strong>en</strong>t publics ou privés durant cette phase oùla bureaucratie est omniprés<strong>en</strong>te subiss<strong>en</strong>t desinjonctions qui échapp<strong>en</strong>t à leurs propres initiatives.Qui est propriétaire des <strong>en</strong>treprises publiques ? Carpour pouvoir sanctionner une <strong>en</strong>tité, il faut qu’elleait été responsable. Peut-on sanctionner un directeurgénéral qui a subi une injonction externe. Un directeurgénéral d’<strong>en</strong>treprise publique est-il propriétairedans le s<strong>en</strong>s économique large- véritable pouvoir dedécision-de son <strong>en</strong>treprise ? Qui est propriétaire del’<strong>en</strong>semble de ces unités économiques et de certainssegm<strong>en</strong>ts des services collectifs se livrant à des opérationsmarchandes ? C’est toute la problématique dupassage de l’Etat propriétaire gestionnaire à l’Etatrégulateur ou stratège que n’ont résolu jusqu’à prés<strong>en</strong>tni la structure des fonds de participation ni lanature des holdings, si les sociétés de participation del’Etat SGP qu’ils soi<strong>en</strong>t de 10 ou 20. La non-maîtrisedes données inter<strong>national</strong>es, la faiblesse de la codificationexistante, la r<strong>en</strong>te comblant depuis l’indép<strong>en</strong>dancepolitique les déficits au nom d’une paix socialefictive, la marginalisation des compét<strong>en</strong>ces, tout cela<strong>en</strong>g<strong>en</strong>dré fondam<strong>en</strong>talem<strong>en</strong>t par la nature du systèmebureaucratique expliqu<strong>en</strong>t l’effondrem<strong>en</strong>t dusystème d’information à tous les niveaux ou parfoisdes responsables sont informés par la presse ignorantle fonctionnem<strong>en</strong>t de leur secteur. Or, la base detoute décision repose sur une information fiable autemps réel et une erreur de politique économiquepeut se chiffrer <strong>en</strong> pertes pour la nation de plusieursc<strong>en</strong>taines voire des milliards de dollars ne font quetraduire les rapports de force liés aux partages de lar<strong>en</strong>te.La lutte contre la bureaucratieimplique la refondation de l’EtatLa corruption n’est pas propre à l’<strong>Algérie</strong> du faitdes scandales financiers à travers le monde notamm<strong>en</strong>t<strong>en</strong> cette période de crise mondiale qui a montréles effets pervers des mécanismes de marché, mais<strong>en</strong> <strong>Algérie</strong>, elle pr<strong>en</strong>d une ampleur par rapport à sonproduit intérieur brut une ampleur inégalée. Or,l’objectif principal de lutte est l’instauration de laconfiance Etat-citoy<strong>en</strong>s passant par un Etat de droit.Or, c’est seulem<strong>en</strong>t quand l’Etat est droit et qu’il peutdev<strong>en</strong>ir un Etat de droit. Quant à l’Etat de droit, c<strong>en</strong>’est pas un Etat fonctionnaire qui gère un cons<strong>en</strong>susde conjoncture ou une duplicité provisoire, mais unEtat fonctionnel qui fonde son autorité à partir d’unecertaine philosophie du droit d’une part, d’autrepart, par une assimilation consci<strong>en</strong>te des besoins prés<strong>en</strong>tsde la communauté et d’une vision future de sesperspectives. La lutte conte la bureaucratie et lamoralisation de la société implique la refondation del’Etat, pour ne pas dire sa fondation comme <strong>en</strong>titécivile, passant nécessairem<strong>en</strong>t par une mutation profondede la fonction sociale de la politique. Commele rappelait justem<strong>en</strong>t le grand économiste anglais, «il vaut mieux que l’homme exerce son despotismesur son compte <strong>en</strong> banque personnel que sur sesconcitoy<strong>en</strong>s » (John Maynard Keynes). Dans toutesociété où domine un Etat de droit, c’est la norme dudroit qui repr<strong>en</strong>d sa place pour légitimer le véritablestatut de la citoy<strong>en</strong>neté. La gouvernance, bonne oumauvaise, pr<strong>en</strong>d sa source de l’esprit des lois et nondes fantaisies chatouilleuses. Le passage de l’Etat de «souti<strong>en</strong> » à l’Etat de droit est de notre point de vue unpari politique majeur car il implique tout simplem<strong>en</strong>tun nouveau contrat social et un nouveaucontrat politique <strong>en</strong>tre la nation et l’Etat. En réalité,la question qui mérite d’être posée aujourd’hui : estceque les pouvoirs politiques algéri<strong>en</strong>s successifs ontédifié un Etat <strong>national</strong> d’abord et qu’est-ce qu’unEtat <strong>national</strong> dans le cas algéri<strong>en</strong> précisém<strong>en</strong>t car, ilfaut bi<strong>en</strong> le rappeler, il n’y a pas d’Etat <strong>national</strong> standard.Il n’y a que ce que les équipem<strong>en</strong>ts anthropologiquesintrinsèques peuv<strong>en</strong>t modeler comme systèmepolitique inhér<strong>en</strong>t à chaque situation socioanthropologique.Aussi, la refondation de l’Etat nedoit pas être comprise comme une négation de notreid<strong>en</strong>tité mais comme une nécessité que les mutationset les <strong>en</strong>jeux d’aujourd’hui impos<strong>en</strong>t. Un Etat fort nese mesure pas uniquem<strong>en</strong>t par une quelconqueaction sociale et économique, mais aussi par uneopposition féconde capable de pr<strong>en</strong>dre le relais. Sirefondation de l’Etat il y a, ce n’est pas non plus desretouches techniques touchant la réorganisationbureaucratique du territoire. La refondation de «l’Etat algéri<strong>en</strong> » passe nécessairem<strong>en</strong>t par la refondationde son esprit (philosophie) et ses lois (règles)pour qu’elles devi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t un Etat de droit. Aussi,l’<strong>Algérie</strong> ne peut rev<strong>en</strong>ir à elle-même que si les fauxprivilèges sont bannis et les critères de compét<strong>en</strong>ce,de loyauté et d’innovation sont réinstaurés commepasserelles de la réussite et de la promotion sociale <strong>en</strong>combattant l’immoralité et la assabia (régionalism<strong>en</strong>éfaste, relations tribales et de cli<strong>en</strong>tèles) facteurs dela décad<strong>en</strong>ce de toute société. Aussi, l’objectif stratégiqueimplique de mettre fin à l’Etat de la mamelle,et celle de la légitimité révolutionnaire, et que lepouvoir de bi<strong>en</strong>faisance inauguré comme contratpolitique implicite par les t<strong>en</strong>ants du socialisme de lamamelle afin de légitimer l’échange d’une partie dela r<strong>en</strong>te contre la dép<strong>en</strong>dance et la soumission politiqueet qui efface tout esprit de citoy<strong>en</strong>neté active, cepouvoir doit céder la place à un pouvoir juste, justicieret de justice. La refondation de l’Etat ne sauraitse limiter à une réorganisation technique de l’autoritéet des pouvoirs. Elle passe par une transpar<strong>en</strong>cetotale et une clarté sans nuance dans la pratique politiqueet les hommes chargés par la nation de la fairecar la gouvernance est une question d’intellig<strong>en</strong>ce etde légitimité réelle et non fictive. Aussi, la refondationde l’Etat algéri<strong>en</strong> passe par un nouveau mode degouvernance dont le fondem<strong>en</strong>t est la liberté, au s<strong>en</strong>slarge, pour une société participative et citoy<strong>en</strong>net<strong>en</strong>ant compte de notre anthropologie culturelle historiquem<strong>en</strong>tdatée, comme <strong>en</strong> témoign<strong>en</strong>t les différ<strong>en</strong>tscycles de civilisations depuis que le monde estmonde. Toute cette prés<strong>en</strong>te analyse r<strong>en</strong>voie à unevision stratégique globale, l’histoire devant être intégrée(le devoir de mémoire) où le politique, l’économique,le social et le culturel sont inextricablem<strong>en</strong>tliés au sein d’un univers de plus <strong>en</strong> plus globalisé, oùles grands espaces socioéconomiques domin<strong>en</strong>t,basés sur la maîtrise des innovations technologiques(le savoir), la révolution dans le domaine de l’information,le contrôle des circuits commerciaux etfinanciers et <strong>en</strong> pr<strong>en</strong>ant <strong>en</strong> compte les effets de lacrise mondiale actuelle qui devrait <strong>en</strong>traîner un bouleversem<strong>en</strong>tgéostratégique et économique <strong>en</strong>tre2015/2020. Avec cette préoccupation majeure <strong>en</strong> ceXXIe siècle, le défi écologique (et donc la transitionénergétique <strong>en</strong> marche) qui nous impose un changem<strong>en</strong>tprofond dans les deux prochaines déc<strong>en</strong>nies d<strong>en</strong>otre mode de production et de consommation sil’on veut éviter un désastre planétaire qui touchera<strong>en</strong> premier lieu les pays les plus pauvres.A. M.ALGERIE NEWS Jeudi 19 septembre 2013


14 dclgé a a eKiosque inter<strong>national</strong>a n a l y s e s &d é c r y p t a g e sSud du SoudanLes étrangersinterdits demotoRobert obetia okuga,the GuardianAu motif de luttercontre la criminalité,les autorités sudsoudanaisesont interdit auxétrangers de conduire unemoto. Sur le terrain, c'est lacommunauté ougandaisequi fait les frais de cettedécision.La décision du gouvernem<strong>en</strong>tsud-soudanais d'interdirela conduite de motos –appelées boda boda – auxétrangers aurait poussé desc<strong>en</strong>taines d'Ougandais àquitter le pays. Cette interdictions'applique égalem<strong>en</strong>taux étrangers proposantdes services de mototaxi,un moy<strong>en</strong> de transporttrès populaire au Soudan duSud.Tout contrev<strong>en</strong>ant s'exposeà la confiscation de sonvéhicule et à des poursuitesjudiciaires. Cette décisionfait suite à une série de délitset d'accid<strong>en</strong>ts de la routeimpliquant des boda boda.D'après des spécialistes,cette mesure pourrait toutefoisviser à empêcher lesétrangers de pr<strong>en</strong>dre le travaildes Soudanais."Les voleurs à moton'utilis<strong>en</strong>t pas spécifiquem<strong>en</strong>tles boda boda",explique Abraham Jok, présid<strong>en</strong>tde la fédération desmotards du Soudan du Sud.Privés de leur moy<strong>en</strong> desubsistance et vivant dans lacrainte de viol<strong>en</strong>ces, d<strong>en</strong>ombreux conducteursougandais de boda bodat<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t de quitter le pays.Nsumuga John, secrétairegénéral de la communautéougandaise du Soudan duSud, déclare avoir reçu desc<strong>en</strong>taines de plaintes deconducteurs de boda boda.Certains se serai<strong>en</strong>t faitconfisquer leur moto, d'autresaurai<strong>en</strong>t été battus.Certains délinquants profit<strong>en</strong>tdésormais de la décisiondu gouvernem<strong>en</strong>t pours'attaquer aux conducteursétrangers de boda boda.John indique que desnégociations <strong>en</strong>tre son association,l'ambassaded'Ouganda et les autoritéssud-soudanaises ont étéouvertes afin d'accorder auxconducteurs étrangers deboda boda – notamm<strong>en</strong>t lesOugandais – un délai detrois mois avant la mise <strong>en</strong>application de l'interdiction.Ils ont notamm<strong>en</strong>t faitvaloir que certains conducteursavai<strong>en</strong>t dû emprunterde l'arg<strong>en</strong>t pour acheter leurmoto.De prét<strong>en</strong>dus ag<strong>en</strong>ts depoliceToutefois, tous lesmotos-taxis étrangers ontreçu l'ordre d'arrêter leursactivités afin de réduire lacriminalité, explique le chefde la police, Andrew KuolNyuon. "Le ministère nevise pas seulem<strong>en</strong>t les ressortissantsougandais maistous les motos-taxis étrangers,déclare-t-il. Nousdevons lutter contre lecrime et l'insécurité, notamm<strong>en</strong>tla nuit." Selon lui, unavertissem<strong>en</strong>t a été adresséaux Sud-soudanais pour nepas harceler les étrangers.Taban Isaac Lule Tone,conducteur ougandais deboda boda, explique subv<strong>en</strong>iraux besoins de sa familleà Kampala grâce à l'arg<strong>en</strong>tde ses courses. "Je ne sais pascomm<strong>en</strong>t nous allons vivremaint<strong>en</strong>ant que nous nepouvons plus travailler auSoudan du Sud", dit-il. Lafédération de motardsd'Abraham Jok compte prèsde 5 000 lic<strong>en</strong>ciés, parmi lesquels2 100 étrangers. Ils'agit ess<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>td'Ougandais, d'Erythré<strong>en</strong>set d'Ethiopi<strong>en</strong>s.James Mutazibwa, unmoto-taxi ougandais deMelekia, se dit choqué par ladécision du gouvernem<strong>en</strong>t."J'ai d'abord cru que c'étaitune plaisanterie, <strong>en</strong>suite j'aivu les forces de police arrêterdes conducteurs étrangersde boda boda", racontet-il.La plupart de ses amischerch<strong>en</strong>t à quitter le pays.Plus d'une c<strong>en</strong>taine de sescollègues se serai<strong>en</strong>t faitvoler leur véhicule par deprét<strong>en</strong>dus ag<strong>en</strong>ts de policequi les ont arrêtés sur laroute <strong>en</strong>tre Juba et Nimule,reliant la capitale sud-soudanaiseà la frontière ougandaise."J'ai perdu deuxmotos qui ont été confisquéeschez moi par de soidisantpoliciers", expliqueJames Mutazibwa.EtatS-uniSarmes : honteą nous !dan Friedman, new York daily <strong>news</strong>Le Congrès a trahi les morts et les vivants. Il a capituléde façon abjecte et r<strong>en</strong>oncé à l’interdiction desarmes semi-automatiques que l’Amérique réclamait àcor et cri depuis le massacre de l’école élém<strong>en</strong>taire deSandy Hook [qui a fait 26 victimes dont 20 <strong>en</strong>fants le 14décembre dernier].Et maint<strong>en</strong>ant ? Les législateurs vont-ils laissertom?ber le durcissem<strong>en</strong>t du contrôle des antécéd<strong>en</strong>ts desacqué?reurs d’armes ? Ils n’ont donc aucun courage ?Ils n’ont donc pas honte ? Le sénateur Harry Reid, chefde file de la majorité démocrate au Sénat, a vu les photographiesdes 20 innoc<strong>en</strong>ts massacrés à Newton à la unedu Daily News le 20 mars. Il a dû ress<strong>en</strong>tir la brûlure deces vingt paires d’yeux braqués sur lui,l’accusant d’avoir trahi sespromesses.L’interdiction des fusils d’assautdevait être l’hommage r<strong>en</strong>du à cesjeunes vies perdues, un testam<strong>en</strong>t qui<strong>en</strong> préserverait d’autres du carnage.Cela ne se fera pas, pas sous la tutelled’Harry Reid, pas sous la dominationde la National Rifle Association [NRA,le lobby proarmes].Columbine, Aurora, Virginia Tech,Tucson… Depuis 1999, les Etats-Unisont subi 47 massacres qui ont pris plusde 320 vies et blessé plus de 300 personnes.Les armes <strong>en</strong> cause étai<strong>en</strong>t souv<strong>en</strong>tdes armes semi-automatiquesdotées de chargeurs à grande capacitéqui crach<strong>en</strong>t des dizaines de balles <strong>en</strong>quelques secondes.C’était le cas quand le tueur AdamLanza a arp<strong>en</strong>té les couloirs et les sallesde classe de l’école Sandy Hook. C’était le mom<strong>en</strong>t oùl’horreur a poussé le pays à dire : ça suffit. Alors que laplaie était <strong>en</strong>core à vif, le présid<strong>en</strong>t Obama s’est r<strong>en</strong>dusur place pour réconforter les familles. Il a parlé pour lepays <strong>en</strong> déclarant : “Nous ne pouvons plus tolérer cela.[…] Les armes de guerre n’ont pas leur place dans nosALGERIE NEWS Jeudi 19 septembre 2013Et c’ est ce quirisque de se passer,y compris pour lecontrô le plus strictdes antécéd<strong>en</strong>ts desacquéreursd’ armes, unemesure pourtantsout<strong>en</strong>ue par 90 %de la population etdonc c<strong>en</strong>sée źtreadoptée facilem<strong>en</strong>t– ą moins quequelqu’ un ne selŹve pour m<strong>en</strong>erune campagn<strong>en</strong>ationale.rues ni nos écoles.” Les sceptiques ont fait remarquerqu’après les massacres précéd<strong>en</strong>ts les responsables politiquesavai<strong>en</strong>t juré d’agir, pour mieux se faire torpillerpar la NRA. L’ardeur à légiférer s’était estompée <strong>en</strong>même temps que l’émotion et le pays n’avait plus qu’àatt<strong>en</strong>dre le prochain bain de sang.Une telle abdication semblait impossible après SandyHook. Le présid<strong>en</strong>t avait mis son prestige <strong>en</strong> jeu sur laréforme. Le vice-présid<strong>en</strong>t allait convaincre le Congrès.Et les sondages montrai<strong>en</strong>t que l’opinion était favorableà un meilleur contrôle des armes : 55 % des Américainssouti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t l’interdiction des armes semi-automatiques.Mais qu’importe les sondages. La Chambre des représ<strong>en</strong>tants,à majorité républicaine, est peuplée de zélotesproarmes et paralysée. Les démocrates dispos<strong>en</strong>t de 55voix au Sénat, mais il <strong>en</strong> faut 60 pourfaire avancer une réforme significative.Harry Reid a déclaré ne pas pouvoirtrouver 5 voix républi?caines et a doncdécidé de séparer l’interdiction desarmes semi-automatiques du reste duprojet de loi et de la prés<strong>en</strong>ter indép<strong>en</strong>damm<strong>en</strong>tau vote sous la forme d’unam<strong>en</strong>dem<strong>en</strong>t qui devrait être rejeté.Harry Reid vi<strong>en</strong>t du Nevada, il estlui-même possesseur d’armes et c<strong>en</strong>’est pas lui qui allait m<strong>en</strong>er unegrande campagne <strong>national</strong>e pour l’interdictiondes fusils d’assaut. Il préfèreque toute cette affaire se tasse le plusrapidem<strong>en</strong>t possible. Et c’est ce quirisque de se passer, y compris pour lecontrôle plus strict des antécéd<strong>en</strong>ts desacquéreurs d’armes, une mesure pourtantsout<strong>en</strong>ue par 90 % de la populationet donc c<strong>en</strong>sée être adoptée facilem<strong>en</strong>t– à moins que quelqu’un ne se lève pour m<strong>en</strong>erune campagne <strong>national</strong>e.Les familles de Newton et les victimes à v<strong>en</strong>ir ne peuv<strong>en</strong>tqu’espérer qu’Obama jouera ce rôle, le rôle qu’ilavait promis. Il a le devoir de le faire.D. F.


Kiosque inter<strong>national</strong> dclgéa aa n a l y s e s &d é c r y p t a g e se15amina Sbouē :La Fem<strong>en</strong> rep<strong>en</strong>tieHouda Belabd, ahram HebdoPour alerter l’ opinionpublique, elle avait poséseins nus sur Facebook.Aujourd’ hui, aprŹsavoir claqué la porte desFem<strong>en</strong>, la Tunisi<strong>en</strong>neAmina Sbouē a décidé depoursuivre ses études <strong>en</strong>France. A 19 ans, elle nesouhaite plus qu’ unechose : se débarrasser deson étiquetted’ islamophobe etcomm<strong>en</strong>cer un<strong>en</strong>ouvelle vie …Amina Sbouï a claqué la porte duFem<strong>en</strong> et <strong>en</strong> a mis la clé sous lepaillasson. Elle a tourné la <strong>page</strong>de son insurrection contre lemonde et souhaite aller vers l’avant.Bouleversée, confuse, vidée de ses mots. Telest son état d’âme actuel, à <strong>en</strong> croire lamanière avec laquelle elle se décrit : « Jesuis déboussolée. Je ne suis plus capable derev<strong>en</strong>ir <strong>en</strong> arrière et de raconter, <strong>en</strong> détail,le processus de mon incarcération, de maremise <strong>en</strong> liberté et de l’att<strong>en</strong>te de la datede mon deuxième procès. La pression psychologiquem’a épuisée et l’opinionpublique arabe est acerbe ». Elle a <strong>en</strong>vie defaire court. Les détails n’ont plus aucunesignification pour elle. Tout ce qu’elle saitet tout ce qu’elle veut faire passer, c’estqu’elle n’est plus une Fem<strong>en</strong>.« Dire que je m’<strong>en</strong> pr<strong>en</strong>ais à l’islamquand je faisais partie du Fem<strong>en</strong> est archifaux.Je ne me suis jamais opposée aux religions,mais à certains religieux. Je suis etj’ai toujours été contre l’obscurantisme.Contre les sociétés patriarcales et contre lesfemmes qui se soumett<strong>en</strong>t à des moeursarchaïques », se déf<strong>en</strong>d-elle, avant d’<strong>en</strong>chaîner: « J’ai tourné mon dos au mouvem<strong>en</strong>tle jour où j’ai comm<strong>en</strong>cé à avoir desdoutes sur ses sources de financem<strong>en</strong>t. Estilfinancé par Israël ? Par les Etats-Unis ? J<strong>en</strong>’<strong>en</strong> sais ri<strong>en</strong>, autant partir ! ».Elle poursuit : « Contrairem<strong>en</strong>t à ce quecertains médias racont<strong>en</strong>t, je n’ai pas quittéle réseau sous la pression de ma famille. Jesuis majeure et vaccinée. J’ai rejoint lemouvem<strong>en</strong>t de mon plein gré et c’est decette manière aussi que je lui ai tourné ledos (…) Je ne fais plus partie de ce courantparce que je me suis r<strong>en</strong>du compte qu’il estislamophobe, antireligieux voire extrémiste.Je n’ai jamais été fière d’<strong>en</strong>t<strong>en</strong>dre lesféministes europé<strong>en</strong>nes scander AminaAkbar ou A bas l’islam. Il est vrai que je nesuis pas religieuse, mais j’ai beaucoup derespect pour la liberté de croire. Je respectetoutes les religions et tous les croyants, àl’exception des islamistes et autres extrémistes,bi<strong>en</strong> évidemm<strong>en</strong>t ».Elle s’appelle Amina Sbouï. Mais c’estsous son pseudonyme Amina Tyler qu’elles’est fait connaître auprès des internautesdu globe <strong>en</strong>tier. A 18 ans, cette jeuneTunisi<strong>en</strong>ne a posé <strong>en</strong> t<strong>en</strong>ue d’Eve à deuxreprises. La première fois date du mois demars dernier. Amina a posté une photod’elle sur sa <strong>page</strong> Facebook, seins nus, <strong>en</strong>pr<strong>en</strong>ant le soin de marquer sur sa poitrine,à l’<strong>en</strong>cre de la colère : « Mon corps m’apparti<strong>en</strong>tet n’est source d’honneur pourpersonne ». Une phrase qui a causé l’ire desislamistes tunisi<strong>en</strong>s, non sans mettre <strong>en</strong>émoi les activistes de Fem<strong>en</strong>. Un tohubohuhors norme et un énorme tollémédiatique s’<strong>en</strong> sont suivis. La justice,quant à elle, a crié à l’outrage et le gouvernem<strong>en</strong>ttunisi<strong>en</strong> a exprimé son indignationface à cette « dégradation des moeurs communes». Les salafistes l’ont m<strong>en</strong>acée demort et sa famille l’a <strong>en</strong>levée, puis séquestréequelque part à Kairouan.L’affaire ne s’est, hélas, pas arrêtée surun chemin si inextricable. Le mouvem<strong>en</strong>tFem<strong>en</strong> est bi<strong>en</strong> plus influ<strong>en</strong>t qu’il puisse <strong>en</strong>avoir l’air, et ce, malgré les admonestationsde ses opposants. Eneffet, alors que lesmédias du monde arabe<strong>en</strong> étai<strong>en</strong>t aux discoursC’ est nous qu’ ilfaut combattre, alors,et non les vraiescatastrophes socialesqui empźch<strong>en</strong>t lepays d’ avancer »,conclut Amina Sbouē.ALGERIE NEWS Jeudi 19 septembre 2013moralisateurs, AminaSbouï est remise <strong>en</strong>liberté, le 1er août, sousla pression de l’opinionpublique inter<strong>national</strong>e.Une pression qui a comm<strong>en</strong>céà se faire s<strong>en</strong>tirquelques semaines plustôt. Ce fut à l’occasion d’une visite diplomatiquedu présid<strong>en</strong>t François Hollande<strong>en</strong> Tunisie. Ce dernier, <strong>en</strong>couragé parHuman Rights Watch et la Fédérationinter<strong>national</strong>e des Ligues des droits del’homme, a exigé la libération de la jeunefemme. A sa sortie de la prison de Sousse,elle prépare, hélas, son deuxième coup.Aussitôt décidé, aussitôt fait. En effet,Amina publie sur la toile un deuxième clichéd’elle, seins nus, sur lequel elle allumeun cocktail Molotov avec une cigarette.Quelques semaines plus tard, elle constate,soudainem<strong>en</strong>t, que Fem<strong>en</strong> est antireligieux…Il faut dire qu’il y a anguille sous roche.Car le mouvem<strong>en</strong>t est, par définition, antireligieux.En Europe, il s’oppose à la représ<strong>en</strong>tationmême de l’Eglise catholique. Deplus, ses membres dénonc<strong>en</strong>t, par leursrev<strong>en</strong>dications, le monopole des figuresmasculines dans le domaine religieux. Enmême temps, il est bi<strong>en</strong> vrai que les Fem<strong>en</strong>rev<strong>en</strong>diqu<strong>en</strong>t la liberté pour tout le monde,y compris pour les croyants …« Il est vrai que je ne fais plus partie desFem<strong>en</strong>, mais j’avoue une chose : j’ai beaucoupappris de cette expéri<strong>en</strong>ce. Il est vraique la philosophie du courant ne me siedplus, mais je suis touchée par leur solidarité.Je ne savais pas que mon adhésion aumouvem<strong>en</strong>t Fem<strong>en</strong> allait m’ouvrir les yeuxsur des choses pareilles,mais, au-delà du modede financem<strong>en</strong>t et desmessages islamophobes,il faut avouer que leurunion est une belleleçon. Autrem<strong>en</strong>t dit,même si la vision de cesfemmes est différ<strong>en</strong>te dela mi<strong>en</strong>ne, je m’estimeheureuse d’avoir étéépaulée par elles »,déclare Amina. Et d’ajouter : « A vrai dire,contrairem<strong>en</strong>t à ce que certains médias seplais<strong>en</strong>t à inv<strong>en</strong>ter, je ne regrette pasd’avoir publié ces photos. Si elles étai<strong>en</strong>t àrefaire, je les aurais refaites … ».Aujourd’hui, elle vit au pays de laliberté. La France, un pays dont le ministèredes Affaires étrangères a promis de ladéf<strong>en</strong>dre contre tous ceux qui mett<strong>en</strong>t àl’index sa liberté d’agir. Cep<strong>en</strong>dant, elleappréh<strong>en</strong>de son prochain procès dont ladate est <strong>en</strong>core inconnue. « Je ne sais pas cequi pourrait bi<strong>en</strong> m’att<strong>en</strong>dre <strong>en</strong> Tunisie. Ici<strong>en</strong> France, je prépare mon baccalauréat.Autrem<strong>en</strong>t dit, il s’agit d’une année décisivedans ma vie. De leur côté, les faux gardi<strong>en</strong>sde la révolution du Jasmin <strong>en</strong> sont<strong>en</strong>core à mes deux photos nues. Je ne suispas prête à perdre ma scolarité à caused’une histoire pareille. Et si je n’ai plusconfiance <strong>en</strong> la justice tunisi<strong>en</strong>ne, c’estparce qu’il s’agit d’une justice qui exécute,à la lettre, les ordres des islamistes qui sontaux commandes du pays. La Tunisie est àdes années lumières de l’indép<strong>en</strong>dance dela justice », affirme-t-elle.En outre, la célèbre Fem<strong>en</strong> ukraini<strong>en</strong>ne,Inna Shevch<strong>en</strong>ko, a réagi sur son compteTwitter <strong>en</strong> dénonçant la trahison d’Amina.Pour elle, la Fem<strong>en</strong> rep<strong>en</strong>tie a trahi toutesles femmes qui ont agi pour sa libération.Celles qui se sont mobilisées corps et âmedurant la campagne Free Amina, mais aussices 3 militantes europé<strong>en</strong>nes qui avai<strong>en</strong>tpassé un mois <strong>en</strong> prison à Tunis pour avoirmanifesté la poitrine dénudée. « Elles voulai<strong>en</strong>tm’aider, mais cela a aggravé mon cas.Si seulem<strong>en</strong>t elles s’étai<strong>en</strong>t r<strong>en</strong>seignéesauprès de mes avocats avant de s’av<strong>en</strong>turerainsi », s’interroge Amina Sbouï.Cette affaire, a priori pas comme lesautres, continue de faire couler beaucoupd’<strong>en</strong>cre <strong>en</strong> Tunisie. Ce constat est d’autantplus vrai que Fem<strong>en</strong> Tunisia compte, maint<strong>en</strong>ant,une deuxième recrue. Il s’agit deMeryem, une jeune Tunisi<strong>en</strong>ne qui a choiside marcher sur les pas d’Amina. De ce fait,les islamistes radicaux ont décidé de combattrece phénomène « gênant ». De même,des pirates informatiques de la mouvanceEnnahda ont piraté la <strong>page</strong> Facebook dugroupe néoféministe Fem<strong>en</strong> Tunisia.« La Tunisie islamiste est bi<strong>en</strong> pire quecelle de B<strong>en</strong> Ali. Parce que les membres duparti d’Ennahda sont davantage choquéspar les femmes nues que par la famine, lapauvreté, l’ignorance et la cherté de la viequi séviss<strong>en</strong>t <strong>en</strong> Tunisie. C’est nous qu’ilfaut combattre, alors, et non les vraiescatastrophes sociales qui empêch<strong>en</strong>t lepays d’avancer », conclut Amina Sbouï.


16 > N O T R E V I S I O N D U M O N D ELesg<strong>en</strong>sAngela MerkelLa chancelière allemande a beau être considérée comme "la femme la pluspuissante du monde", <strong>en</strong> tr<strong>en</strong>te-trois ans de carrière politique elle n'a pasplus joué la carte féminine que Margaret Thatcher. À 59 ans, elle a éliminéd'innombrables hommes politiques, sans jamais promouvoir la cause desfemmes. Mais durant la campagne pour les législatives de dimanche, àl'issue desquelles elle compte sur un troisième mandat de quatre ans, elle asidéré parfois <strong>en</strong> levant le voile sur des aspects plus personnels. "Lachancelière travaille à modifier son image, largem<strong>en</strong>t à destination del'électorat féminin, et veut transformer Merkel la machine qui résout la crisede la zone euro <strong>en</strong> une responsable politique à visage humain", analysaitl'hebdomadaire Der Spiegel.Ignoré par les médias locaux"Occupy Wall Street"célèbre son deuxièmeanniversaireLe mouvem<strong>en</strong>t Occupy Wall Street est retourné dans la rue mardi à New York, pour célébrerle 2e anniversaire de sa naissance et dénoncer une fois <strong>en</strong>core l'avidité du monde de lafinance et la corruption politique.Ala mi-journée, quelque 250 personnesse sont retrouvées au parcZuccotti, dans le quartier financierde Wall Street, d'où était parti lemouvem<strong>en</strong>t il y a deux ans. Le petit cortège aremonté Broadway, jusqu'à WashingtonSquare, sous stricte surveillance policière. Aumoins trois personnes ont été interpellées pourne pas avoir respecté la consigne de ne pas bloquerla circulation des voitures. Les messagesdes pancartes embrassai<strong>en</strong>t des thèmes variés."Trop de dérégulation" (dans les marchés),affirmait l'une d'elles. Une autre exigeait de"désarmer le P<strong>en</strong>tagone". Le mouvem<strong>en</strong>tOccupy est né à New York le 17 septembre2011, quand une poignée de jeunes avai<strong>en</strong>t installéleur campem<strong>en</strong>t au square Zuccotti pourdénoncer les inégalités, avec un slogan choc"nous sommes les 99%". Il s'était rapidem<strong>en</strong>tpropagé à de nombreuses villes américaines,mais le mouvem<strong>en</strong>t qui refusait la hiérarchi<strong>en</strong>'a jamais défini de rev<strong>en</strong>dications claires. Sescampem<strong>en</strong>ts ont fini par être délogés par lapolice. A New York, elle était interv<strong>en</strong>ue sansménagem<strong>en</strong>t aux premières heures du 15novembre 2011, pour nettoyer le square. "C'estici que ça a comm<strong>en</strong>cé, et beaucoup de ceuxqui étai<strong>en</strong>t là au début sont là. Et je suiscont<strong>en</strong>t parce que beaucoup de g<strong>en</strong>s aim<strong>en</strong>tLes Ecossais décideront deleur destin le 18 septembre2014, lors d'un référ<strong>en</strong>dumsur l'indép<strong>en</strong>dance de nature àsonner le glas du Royaume-Unisous sa forme actuelle, mais à unan de l'échéance historique, lespartisans du "oui" pein<strong>en</strong>t àconvaincre. Ce référ<strong>en</strong>dum sera"l'événem<strong>en</strong>t constitutionnel leplus important <strong>en</strong> Ecosse depuis300 ans", depuis le rattachem<strong>en</strong>t<strong>en</strong> 1707 au Royaume-Uni de cetterégion à l'id<strong>en</strong>tité très forte, selondire qu'Occupy est mort. Ce n'est pas exactem<strong>en</strong>tce qui s'est passé", a affirmé à l'AFP JasonWoody, 29 ans. Selon lui, le chemin a été "longet dur", mais cela "a changé la discussion auxEtats-Unis". Une autre manifestation a eu lieuRéfér<strong>en</strong>dum sur l’indép<strong>en</strong>dance de l’EcosseLes électeurs hésitantsIain McLean, coauteur du livre"Les Choix de l'Ecosse: le référ<strong>en</strong>dumet après". La question soumiseaux électeurs sera simple:"L'Ecosse doit-elle être un paysindép<strong>en</strong>dant ?" Et du coup quitterle Royaume-Uni qu'elle formeavec l'Angleterre, le Pays de Galleset l'Irlande du Nord ?Le Premier ministre britanniqueDavid Cameron a étécontraint, au nom de la démocratie,d'avaliser la t<strong>en</strong>ue de ce scrutin,sous la pression du numéro 1du gouvernem<strong>en</strong>t écossais, AlexSalmond, dont le Parti <strong>national</strong>écossais (SNP), dispose de lamajorité absolue des sièges auparlem<strong>en</strong>t régional depuis 2011.Pour le SNP, organiser cetteconsultation, c'est le rêve quidevi<strong>en</strong>t <strong>en</strong>fin réalité.L'indép<strong>en</strong>dance et les pouvoirséconomiques qu'elle confèrera àEdimbourg apporteront la prospéritéaux Ecossais, assure AlexSalmond.David Cameron met pour sapart <strong>en</strong> garde les Ecossais contre"un saut dans l'inconnu". LePremier ministre se serait bi<strong>en</strong>passé de ce dossier embarrassant,l'Ecosse abritant notamm<strong>en</strong>t lesbases nucléaires de Faslane et deCoulport ainsi que des réservespétrolières représ<strong>en</strong>tant unemanne de 10,5 milliards d'eurospour l'année 2010-2011. Mais il<strong>en</strong> fin de journée devant le bâtim<strong>en</strong>t desNations unies à Manhattan. Plusieurs dizainesde manifestants y ont réclamé la création d'unimpôt "Robin des bois" (l'équival<strong>en</strong>t de la taxeTobin) sur les transactions financières. R.Ibénéficie dans ce dossier d'unlarge cons<strong>en</strong>sus de la classe politiquebritannique. Et à ce jour,<strong>en</strong>viron un tiers des électeursécossais se dis<strong>en</strong>t prêts à voterpour l'indép<strong>en</strong>dance, selon l'écrasantemajorité des sondages. Untaux qui reste étonnamm<strong>en</strong>tconstant depuis une vingtained'années, selon Michael Keating,professeur de politique écossaise àl'université d'Aberde<strong>en</strong> (est del'Ecosse). "Il y a eu très peu dechangem<strong>en</strong>t, même depuis ledébut de la campagne", car l'indép<strong>en</strong>danceest perçue comme "risquée",explique-t-il à l'AFP.L'économie écossaise, largem<strong>en</strong>ttributaire de ressources pétrolièresdéclinantes, pourrait affronterdes défis considérables dansun nouveau pays probablem<strong>en</strong>tplombé par un déficit important,selon les experts.Sur le filChineLe verdict dans leprocès du dirigeantchinois déchu Bo Xilaisera r<strong>en</strong>du dimanchematin, a annoncé hier letribunal de Jinan, devantlequel il avait été jugéfin août. "La Courintermédiaire populairede Jinan r<strong>en</strong>dra public le22 septembre à 10H00(02H00 GMT, ndlr) sonverdict dans le procèsde Bo Xilai pourcorruption,détournem<strong>en</strong>t de fondspublics et abus depouvoir", a-t-il indiquésur son compte Weibo,l'équival<strong>en</strong>t chinois deTwitter. L'anci<strong>en</strong>membre du puissantbureau politique ducomité c<strong>en</strong>tral du Particommuniste chinois etanci<strong>en</strong> patron du Partidans la métropolegéante de Chongqingavait connu auprintemps 2012 unedisgrâce ret<strong>en</strong>tissante.AfghanistanDes hommes armés onttué hier un hautresponsable de lacommission électoraleafghane dans le nord dupays, faisant craindreune nouvelle vague deviol<strong>en</strong>ces à l'approchede la présid<strong>en</strong>tielled'avril, ont indiqué lesautorités. AmanullahAman, chef de laCommission électoraleindép<strong>en</strong>dante pour laprovince de Kunduz aété tué par des hommesarmés circulant <strong>en</strong> motoprès de chez lui, adéclaré à l'AFP le porteparoledugouvernem<strong>en</strong>t localEnayatullah Khaliq."Deux hommes armésont ouvert le feu <strong>en</strong>direction de sonvéhicule. Il a succombédes suites de sesblessures à l'hôpital",a-t-il ajouté. Le numérodeux de la police locale,Ebadullah Talwar, aconfirmé ce décès.MexiqueDes vols commerciauxet militaires ontcontinué dans la nuit demardi à mercredi àorganiser l'évacuationde milliers de touristesd'Acapulco, la villebalnéaire du Mexiquefrappée par lesouragans qui ont faitdes dizaines de morts.Le ministre de l'IntérieurMiguel Angel OsorioChong avait fait étatdans la soirée de mardid'au moins 47 morts,tous de <strong>national</strong>itésmexicaines, au coursdes quatre joursconsécutifs de tempêtesqui ont balayé lesrégions côtières dugolfe du Mexique (est)et du Pacifique (ouest).Selon la press<strong>en</strong>ationale, Miguel AngelOsorio Chong a annoncéun nouveau bilan de 57morts dans la nuit demardi à mercredi.ALGERIE NEWS Jeudi 19 septembre 2013


N O T R E V I S I O N D U M A G H R E BNouvelle initiative de l’UGTTTrois semainespour remplacerle gouvernem<strong>en</strong>tLe syndicat tunisi<strong>en</strong> UGTT vi<strong>en</strong>t de r<strong>en</strong>dre publique une nouvelle feuille deroute pour t<strong>en</strong>ter de sortir la Tunisie de l'impasse politique.Les g<strong>en</strong>s17Mohamed Ould Semmanesyndicaledemande aux partis desdeux camps de se réunir àL’organisationune date non précisée, avecle présid<strong>en</strong>t Marzouki et le Premierministre Larayedh, pour annoncersol<strong>en</strong>nellem<strong>en</strong>t que le gouvernem<strong>en</strong>tdirigé par les islamistes sera remplacésous trois semaines par un cabinetd'indép<strong>en</strong>dants.Depuis le 25 juillet, jour de l'assassinatdu député de gauche MohamedBrahmi, la vie politique et institutionnelletunisi<strong>en</strong>ne est paralysée par lebras de fer que se livr<strong>en</strong>t les islamistesd'Ennahdha, au pouvoir, et une coalitiond'opposition.L'Union générale tunisi<strong>en</strong>ne du travail(UGTT), le principal syndicat duLa Libye <strong>en</strong>visage d’assouplir lesconditions d’attribution deslic<strong>en</strong>ces d’exploration pétrolièreafin d’attirer davantage de sociétésétrangères et d’augm<strong>en</strong>ter la productionde brut mise à mal par des protestationssociales, rapporte l’ag<strong>en</strong>ceBloomberg, citant le PDG deCompagnie <strong>national</strong>e liby<strong>en</strong>ne depétrole (NOC), Nouri Berrui<strong>en</strong>. «D<strong>en</strong>ouvelles conditions d’attribution deslic<strong>en</strong>ces d’exploration sont à l’étude.Elles vis<strong>en</strong>t à améliorer les relationspays, est chargé de m<strong>en</strong>er la médiation.Après des semaines de négociationsinfructueuses, elle a publié, mardi 17septembre, une nouvelle initiativepour extraire la Tunisie de la profondecrise politique dans laquelle elle estplongée.L'initiative rédigée par l'UGTT avecle patronat Utica, l'Ordre des avocats etla Ligue tunisi<strong>en</strong>ne des droits del'Homme (LTDH), demande aux partisdes deux camps de se réunir à une dat<strong>en</strong>on précisée, avec le présid<strong>en</strong>t MoncefMarzouki et le Premier ministre AliLarayedh, pour annoncer sol<strong>en</strong>nellem<strong>en</strong>tque le gouvernem<strong>en</strong>t dirigé parles islamistes sera remplacé sous troissemaines par un cabinet d'indép<strong>en</strong>dants.Parallèlem<strong>en</strong>t, l'AssembléeLic<strong>en</strong>ces d’exploration pétrolièr<strong>en</strong>ationale constituante (ANC) doit, <strong>en</strong>un mois à compter de cette annonce,approuver une loi et une commissionélectorale, fixer le cal<strong>en</strong>drier des scrutinsà v<strong>en</strong>ir et adopter la Constitutiondont l'élaboration est <strong>en</strong> panne depuisdes mois. Une précéd<strong>en</strong>te t<strong>en</strong>tative demédiation de l'UGTT avait échouédébut septembre.Les opposants refus<strong>en</strong>t de négocieravec Ennahdha tant que le gouvernem<strong>en</strong>td'Ali Larayedh n'aura pas étéremplacé par un cabinet apolitique. Deleur côté, les islamistes insist<strong>en</strong>t pourque l'équipe <strong>en</strong> place ne démissionnequ'après qu'un cons<strong>en</strong>sus aura ététrouvé sur l'<strong>en</strong>semble des sujets de désaccord,notamm<strong>en</strong>t la Constitution.R.M.La Libye assouplie ses conditions<strong>en</strong>tre l’Etat liby<strong>en</strong> et les compagniespétrolières le cadre d’un part<strong>en</strong>ariatgagnant-gagnant et visant à promouvoirles investissem<strong>en</strong>ts sur le longterme», a affirmé M. Berrui<strong>en</strong> lorsd’une confér<strong>en</strong>ce sur les perspectives dusecteur pétrolier <strong>en</strong> Libye. Le présid<strong>en</strong>tde la commission chargé de l’exam<strong>en</strong>d’une nouvelle loi sur la restructurationde l’industrie pétrolière liby<strong>en</strong>ne,Najmi Karim, a, quant à lui, indiquéque l’un des axes de de la réforme dusecteur tourne autour de l’améliorationdes incitations financières offertesaux sociétés qui accept<strong>en</strong>t d’opérer dansles zones reculées du pays. «Nous allonschercher à récomp<strong>en</strong>ser la prise derisque», a-t-il déclaré. La Libye <strong>en</strong>visagede lancer prochainem<strong>en</strong>t une sériéd’appels d’offres internationaux pourl’attribution de lic<strong>en</strong>ces d’explorationpétrolière. Le dernier appel d’offres dece g<strong>en</strong>re qui remonte à 2007 s’est soldépar l’attribution de permis d’explorationà une tr<strong>en</strong>taine de groupes pétroliers,dont l’itali<strong>en</strong> ENI, l’américainExxon Mobil, le français Total et le russeGazprom. La Libye produit actuellem<strong>en</strong>t<strong>en</strong>tre 200 000 et 240 000 barils depétrole par jour contre 1,8 million debarils par jour <strong>en</strong> 2008. La baisse de laproduction s’explique ess<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>tpar la multiplication des protestationssociales viol<strong>en</strong>tes dans les régionspétrolières et les grèves sauvages, répétées,décl<strong>en</strong>chées régulièrem<strong>en</strong>t par lessalariés sur les champs pétroliers depuisl’insurrection qui avait abouti à la chutede Mouammar Kadhafi <strong>en</strong> octobre2011.Le salafiste dét<strong>en</strong>u de laprison c<strong>en</strong>trale deNouakchott, MohamedOuld Semmane, a étélibéré lundi soir aprèsavoir purgé plus que sapeine initiale. OuldSemmane est libéré aprèsune grève de la faim qu’ilobservait depuis desjours pour protesterMarocEl Pais irrite le RoiAprès l’interpellationavant-hier matin, d’AliAnouzla, le responsabledu site Lakome, pouravoir diffusé une vidéod’AQMI m<strong>en</strong>açant leMaroc, c’est autour dujournal espagnol El Paisd’être dans l’œil ducyclone. Le ministremarocain de la Justice a,<strong>en</strong> effet, décidé depoursuivre le quotidi<strong>en</strong>,qui a mis la vidéo sur sonportail internet, devant lajustice espagnole.Via un communiquérelayé par la MAP, ledépartem<strong>en</strong>t marocain dela Justice a exprimé auministre espagnol de laMohamed OuldAbdelaziz, le chef del'État mauritani<strong>en</strong>, aprocédé avant-hier soir àun remaniem<strong>en</strong>tgouvernem<strong>en</strong>tal. Sixnouveaux ministres fontleur <strong>en</strong>trée au sein dugouvernem<strong>en</strong>t. Lemouvem<strong>en</strong>t a touché descontre son mainti<strong>en</strong> <strong>en</strong>dét<strong>en</strong>tion au-delà de sapeine légale (5 ansd'emprisonnem<strong>en</strong>tferme). Treize autressalefistes dét<strong>en</strong>us à lamême prison étai<strong>en</strong>taussi <strong>en</strong>trée <strong>en</strong> grève dela faim <strong>en</strong> solidarité aveclui.Justice, Alberto Ruiz-Gallardon, lapréoccupation dugouvernem<strong>en</strong>t marocainquant à la publication decette vidéo <strong>en</strong> versionarabophone par El Pais.Selon le mêmedépartem<strong>en</strong>t, cet acte «signifie qu’elle étaitadressée auxarabophones <strong>en</strong> général,et aux Marocains <strong>en</strong>particulier, et constituede ce fait une incitation àperpétrer des actes deterrorisme dans leRoyaume, et une m<strong>en</strong>acepour la sécurité descitoy<strong>en</strong>s marocains etleurs bi<strong>en</strong>s ».MauritanieRemaniem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> douceministéres desouveraineté à l’instardes affaires étrangères,de la justice ou <strong>en</strong>core del'intérieur Moulaye OuldMohamed Laghdaf estPremier ministre depuisle 11 août 2009 <strong>en</strong>Mauritanie.ALGERIE NEWS Jeudi 19 septembre 2013


18> S P O R T SASO ChlefIghil susp<strong>en</strong>dusix moisLe Real se promène à Galatasaray"B<strong>en</strong>zegol" signeson retourLe Real Madrid a parfaitem<strong>en</strong>t réussi mardi soir à Istanbul son <strong>en</strong>trée dans la Ligue deschampions <strong>en</strong> infligeant une sévère correction à Galatasaray 6 à 1, totalem<strong>en</strong>t dépassé parle froid réalisme des "Galactiques" de Carlo Ancelotti et un triplé de Cristiano Ronaldo.L’<strong>en</strong>traîneur de l’ASO Chlef, MezianeIghil, a été susp<strong>en</strong>du pour une duréede six mois dont trois avec sursispour avoir été "signalé" par l’arbitredu match de son équipe contre la JSMBéjaïa (1-1) le 3 septembre dernier <strong>en</strong>championnat, a annoncé la Ligue defootball professionnel. Cette sanction,<strong>en</strong>trée <strong>en</strong> vigueur depuis le 10septembre, est assortie d’uneam<strong>en</strong>de de 40.000 DA, ajoute-t-on demême source. De son côté,l’attaquant malgache de l’USM Alger,Carolis Charles Andriamahitsinoro, ditAndréa, exclu lors de la dernièrer<strong>en</strong>contre sur le terrain de l’USM El-Harrach (2-1), a été susp<strong>en</strong>du unmatch et ratera ainsi le derby de lacapitale de ce samedi contre le MCAlger.Afrobasket 2013(dames)Sénégal et Angolaprincipaux favorisLes sélections féminines de basketballdu Sénégal et de l’Angola sontles favorites de la 23e édition duChampionnat d’Afrique des Nations"Afrobasket-2013 dames" dont lecoup d’<strong>en</strong>voi sera donné demain àMaputo (Mozambique) avec laparticipation de douze pays dontl’<strong>Algérie</strong>. En dépit des difficultésr<strong>en</strong>contrées lors de sa préparation, leSénégal, sacré à dix reprises <strong>en</strong>tre1974 et 2009, reste le principal favoripour la victoire finale. Son objectif àMaputo est d’effacer sa mémorabledéfaite <strong>en</strong> finale de la 22e édition deBamako, devant l’Angola qui adécroché à cette occasion son premiertitre contin<strong>en</strong>tal.Selon la pressesénégalaise, l’équipe féminine la plustitrée <strong>en</strong> Afrique, a préparé"difficilem<strong>en</strong>t", la reconquête de sontitre, avec notamm<strong>en</strong>t "beaucoup deproblèmes et un budget estimé à zérofranc".BrésilJulio Cesar forfaitdeux matchsLe gardi<strong>en</strong> de but du Brésil Julio Cesars'est blessé aux mains mardi àl'<strong>en</strong>traînem<strong>en</strong>t et ne sera pas rétablipour les deux matches amicaux de laSeleçao contre la Corée du Sud et laZambie les 12 et 15 octobre. JulioCesar s'est fracturé un doigt de lamain gauche et s'est égalem<strong>en</strong>t luxédeux doigts de la main droite lorsd'un <strong>en</strong>traînem<strong>en</strong>t avec son équipedes Que<strong>en</strong>s Park Rangers (QPR, 2edivision anglaise), selon la pressebrésili<strong>en</strong>ne. Une opération ne paraîtpas à ce stade nécessaire, a indiqué àla chaîne Globo le médecin de laSeleçao, Jose Luiz Runco, qui att<strong>en</strong>dcep<strong>en</strong>dant le diagnostic des médecinsde QPR.Coupe du MOnde 2014Malm<strong>en</strong>é p<strong>en</strong>dant la premièredemi-heure par une formationturque malchanceuse, le Real aouvert le score contre le coursdu jeu grâce au jeune prodige Isco (33e),bi<strong>en</strong> servi par Di Maria. Jusque-là, les "rougeet jaune" avai<strong>en</strong>t pourtant dominé les débatsmais buté à plusieurs reprises sur le gardi<strong>en</strong>espagnol Diego Lopez, <strong>en</strong>tré au quartd'heure de jeu à la place d'Iker Casillas,blessé. Yilmaz par deux fois et surtout Melo,sur une tête (29e), manquai<strong>en</strong>t d'un ri<strong>en</strong>d'ouvrir le score. Après le but d'Isco, lesMadrilènes, <strong>en</strong> maillot bleu, ont irrémédiablem<strong>en</strong>tpris le contrôle du jeu. Dès lareprise, ils aggravai<strong>en</strong>t le score sur un butassassin de B<strong>en</strong>zema (54e), servi <strong>en</strong> profondeurà la limite du hors-jeu par Di Maria.La r<strong>en</strong>contre tournait alors à la démonstration.Par deux fois, Ronaldo aggravait lanote. D'abord sur un c<strong>en</strong>tre de Di Maria(63e), <strong>en</strong>core lui, puis, trois minutes plustard, <strong>en</strong> repr<strong>en</strong>ant aux 6 m un coup franctiré par le joueur le plus cher du monde, leGallois Gareth Bale, transféré au Real pourprès de 100 millions d'euros (66e).A 4-0,Madrid assurait le spectacle <strong>en</strong> jouant <strong>en</strong>contre, sans forcer son tal<strong>en</strong>t. Et B<strong>en</strong>zema,muet avec l'équipe de France, réussissait ledoublé <strong>en</strong> trompant à nouveau Muslera(81e). "C'est bon pour le moral", s'estcont<strong>en</strong>té d'indiquer le buteur français aumicro de BeInSport après le match, niants'être donné "un objectif de buts cette saison<strong>en</strong> Ligue des champions". "B<strong>en</strong>zegol" s'estégalem<strong>en</strong>t refusé à comparer JoséMourinho, son anci<strong>en</strong> <strong>en</strong>traîneur parti àChelsea, et son nouveau, Carlo Ancelotti."Ce sont deux bons <strong>en</strong>traîneurs, mais avecCarlo Ancelotti ça marche bi<strong>en</strong> <strong>en</strong> cemom<strong>en</strong>t", a-t-il comm<strong>en</strong>té laconique.R.SLe trophée <strong>en</strong> tournée africainePour la troisième tournéeinter<strong>national</strong>e du trophéede la Coupe du monde,sur les 89 pays ret<strong>en</strong>us, sept seretrouv<strong>en</strong>t sur le contin<strong>en</strong>t africain.L’escale contin<strong>en</strong>tale débuterale 14 novembre pour s’acheverau soir du 3 décembre 2013.Selon le cal<strong>en</strong>drier établit par laFIFA, le trophée arrivera premièrem<strong>en</strong>t<strong>en</strong> Égypte et poursuivrasa tournée africaine <strong>en</strong><strong>Algérie</strong>, au Maroc, au Ghana, auK<strong>en</strong>ya, <strong>en</strong> Tanzanie et <strong>en</strong>fin <strong>en</strong>Afrique du Sud. Le lancem<strong>en</strong>tdu périple de 267 jours qu’auraà effectuer le trophée à travers89 pays a eu lieu le jeudi 12 septembredernier au pied de l’emblématiquestatue du ChristRédempteur à Rio de Janeiro auBrésil. La tournée mondiale dutrophée donnera l’occasion à desmillions d’amateurs de footballde s’approcher du prestigieuxtrophée <strong>en</strong> or massif que le vainqueurde la Coupe du monde2014 brandira à Rio l’an prochain.La tournée mondiale dutrophée donnera l’occasion à desmillions d’amateurs de footballde s’approcher du prestigieuxtrophée <strong>en</strong> or massif que le vainqueurde la Coupe du monde2014 brandira à Rio l’an prochain.En parlant de la tournéedu trophée et de la joie qu’ilapportera aux fans du footballdans le monde, Joseph Blatter, leprésid<strong>en</strong>t de la FIFA a déclaréque « Nous sommes extrêmem<strong>en</strong>theureux de pouvoir à nouveaupartager le trophée de laCoupe du Monde de la FIFAavec la planète <strong>en</strong>tière ». Blattera remercié la société Coca-Cola,le part<strong>en</strong>aire de longue date, quifait de telle sorte que « le rêve devoir <strong>en</strong> vrai ce trophée mythiquedevi<strong>en</strong>ne une réalité pour le plusgrand nombre de passionnés duballon rond.R.SALGERIE NEWS Mercredi 18 septembre 2013


M E D I A N E T19Duel Apple SamsungNouveau procès<strong>en</strong> novembreApple et Samsung s'affronteront de nouveau <strong>en</strong> novembre devant la justicecaliforni<strong>en</strong>ne, lors d'un procès destiné à recalculer une am<strong>en</strong>de due par legroupe sud-coré<strong>en</strong> pour avoir <strong>en</strong>freint des brevets de l'iPhone et de l'iPad.<strong>Mise</strong> à jour iOS7Disponible depuis hierLe nouveau systèmed'exploitation mobiled'Apple, iOS7, att<strong>en</strong>du le20 septembre 2013 sur lesnouveau iPhone 5C et 5S,est disponible depuis hierpour tous les terminauxcompatibles, à savoir tousles modèles depuisl'iPhone 4, l'iPad 2 et la 5egénération d'iPod touch.Lamise à jour de son terminalpeut se faire, gratuitem<strong>en</strong>t,directem<strong>en</strong>t par WiFi (dansles «réglages») ou <strong>en</strong> lereliant à un ordinateur luimêmeconnecté à internet(via iTunes). Dans tous lescas, il convi<strong>en</strong>t d'effectuerune sauvegarde, via iCloudpar exemple, de tout oupartie de ses données.Sousl'impulsion du designerJony Ive, qui a supervisél'<strong>en</strong>semble du projet, Applepropose la plus grosserefonte d'iOS depuis sonlancem<strong>en</strong>t avec notamm<strong>en</strong>tune interfacecomplètem<strong>en</strong>t rep<strong>en</strong>sée.Moteur de rechercheBing se refait une beautéJeux sur smartphonesLes Américains pass<strong>en</strong>t <strong>en</strong>moy<strong>en</strong>ne près de deux heures(114 minutes) par jour sur leurtéléphone intellig<strong>en</strong>t, dont seulem<strong>en</strong>t23 minutes à converser, selon uneétude publiée mardi aux États-Unis. Siles appels téléphoniques rest<strong>en</strong>t laprincipale activité des utilisateurs deL’addiction américaineLa juge Lucy Koh a programméle début du procès pour le 19novembre, selon un docum<strong>en</strong>tjudiciaire. Il fait suite àl'invalidation début mars, par lamême juge, d'une partie de l'am<strong>en</strong>degéante de 1,05 milliard de dollarsdécidée <strong>en</strong> août 2012 contre Samsungpar les jurés du tribunal de San José.Samsung avait été jugé coupablede violation d'une série de brevetsd'Apple. La juge Koh n'avait toutefoisvalidé qu'<strong>en</strong>viron 600 millions de dollarsd'am<strong>en</strong>de, jugeant non valide lemode de calcul utilisé pour les 450,5millions restant, correspondant auxdommages causés à Apple par 8 téléphonesde Samsung. Elle avaitordonné un nouveau procès pourrecalculer cette partie des dommages,sans fixer de date à l'époque. Le nouveauprocès pourrait déboucher surune révision de l'am<strong>en</strong>de à la haussecomme à la baisse, mais ces pénalitésfinancières sont «un remède beaucoupmoins important» qu'une interdictionde v<strong>en</strong>te pour certains produitsSamsung, souligne FlorianMueller, un consultant qui suit lesquestions de brevets, sur son blogue.Le procès californi<strong>en</strong> s'inscrit dansune longue liste de bras de fer judiciaires<strong>en</strong>tre Samsung et Apple, quis'accus<strong>en</strong>t respectivem<strong>en</strong>t de violationsde brevets dans de nombreuxpays. Les deux groupes sontaujourd'hui les deux principauxfabricants mondiaux de smartphoneset de tablettes informatiques.smartphones, ces derniers consacr<strong>en</strong>tégalem<strong>en</strong>t 20 minutes quotidi<strong>en</strong>nes à<strong>en</strong>voyer des textos, 18 minutes surleurs courriels, 16 minutes sur dessites internet et 11 minutes sur lesréseaux sociaux. «La façon dont lesconsommateurs utilis<strong>en</strong>t leur smartphone<strong>en</strong> premier lieu comme plateformede données et <strong>d'information</strong>s,mettant de côté le but originel de l'appareil,est impressionnante», constateShawn DuBravac, économiste à laConsumer Electronics Association(CEA), qui a commandé le sondage.«Les smartphones sont dev<strong>en</strong>us leviseur de notre vie numérique»,estime-t-il. L'étude montre <strong>en</strong> outreque 66% des consommateurs surinternet possèd<strong>en</strong>t un téléphone intellig<strong>en</strong>tdepuis août 2013, et 45% desconsommateurs <strong>en</strong> général prévoi<strong>en</strong>td'<strong>en</strong> acheter un dans les 12 prochainsmois. Parmi ceux n'ayant pas de téléphoneintellig<strong>en</strong>t, quelque 61% planifi<strong>en</strong>td'<strong>en</strong> acquérir un à un mom<strong>en</strong>tdonné. «On peut s'att<strong>en</strong>dre à ce queles premiers signes de saturation dumarché apparaiss<strong>en</strong>t dans les prochainesannées», note toutefois KevinTillmann, analyste à la CEA. «Mais lesperspectives à court terme pour lesachats et les améliorations de cesappareils rest<strong>en</strong>t positives et le marchédes smartphones va continuer à grossiravec de nouveaux consommateurs<strong>en</strong> 2014», admet-il.Microsoft a revu sa copie etva bi<strong>en</strong>tôt proposer un<strong>en</strong>ouvelle interface pour sonmoteur de recherche Bing,accompagnée d'unnouveau logo, <strong>en</strong>tièrem<strong>en</strong>tjaune.Le cont<strong>en</strong>u affichésur la nouvelle <strong>page</strong>d'accueil s'adaptedésormais au type determinal utilisé, qu'ils'agisse d'un ordinateur,d'une tablette ou <strong>en</strong>coreGrâce à un probléme techniqueFacebook et Twitteraccéssible <strong>en</strong> IranLes réseaux sociaux Twitteret Facebook, dont l'accèsest interdit <strong>en</strong> Iran, ont étéaccessibles <strong>en</strong>tre lundi etmardi à cause «deproblèmes techniques», adéclaré mardi unresponsable chargé desdélits sur internet.«Le nonfiltragede Facebook hiersoir était dû apparemm<strong>en</strong>tà des problèmestechniques. Nous sommes<strong>en</strong> train d'examiner cetteaffaire», a affirméAbdolsamad Khoram-d'un téléphone intellig<strong>en</strong>t.La nouveauté la plusspectaculaire laisseapparaitre des suggestionsde requêtes au mom<strong>en</strong>tmême de la frappe dans lechamp de recherche etpropose, par anticipation,les fiches <strong>d'information</strong>scorrespondantes ainsi qued'év<strong>en</strong>tuels li<strong>en</strong>s sansmême avoir validé larequête <strong>en</strong> question.Abadi, cité par l'ag<strong>en</strong>ceMehr. «Nous sommes <strong>en</strong>train de voir quelfournisseur d'accès était àl'origine de cela. Si onconstate qu'il y a eu faute,nous pr<strong>en</strong>drons desmesures», a-t-il ajouté. Lesystème de filtrage a étépeu à peu rétabli et l'accèsaux réseaux sociaux étaitde nouveau impossiblemardi après-midi. Ce typed'incid<strong>en</strong>t technique s'estdéjà produit dans le passé.ALGERIE NEWS Jeudi 19 septembre 2013


S E L E C T I O NAstérix et Obélix : au service de sa MajestéDemain soir sur Canal+En 50 avant JésusChrist, César lance seslégions à la conquêtede la Bretagne, îlemystérieuse auxconfins du mondeconnu. La victoire estéclatante, mais un petitvillage breton résistecourageusem<strong>en</strong>t. MaisCordelia, reine desBretons, craint quecette <strong>en</strong>clave ne tombebi<strong>en</strong>tôt aux mains desRomains. Pour que sescompatriotes ti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>tbon, elle espère pouvoir compter sur l'aide de Gaulois opiniâtres,qui n'ont jamais plié devant l'<strong>en</strong>vahisseur. Elle <strong>en</strong>voie donc <strong>en</strong>Gaule Jolitorax, son plus fidèle officier. Jolitorax, reçu avec leshonneurs, se voit confier un tonneau de potion magique. Pourr<strong>en</strong>trer <strong>en</strong> Bretagne, il est escorté par Astérix et Obélix, mais aussipar Goudurix, un neveu du chef fraîchem<strong>en</strong>t débarqué de Lutèce,et qui doit faire ses preuves...Football Betis Séville (Esp) / Lyon(Fra)L'OlympiqueLyonnais de RémiGarde, reversé <strong>en</strong>Ligue Europaaprès avoiréchoué aux portesde la ChampionsLeague, <strong>en</strong>tamedonc sacampagneeuropé<strong>en</strong>ne parun déplacem<strong>en</strong>t<strong>en</strong> Espagne sur lapelouse du BetisSéville. Lescoéquipiersd'AlexandreLacazette etClém<strong>en</strong>t Gr<strong>en</strong>iervont avoir du travail pour rev<strong>en</strong>ir de cette première journée avectrois points dans leur escarcelle. Dans le groupe I, l'OL est avec,outre le Betis, le club portugais de Vitoria Guimaraes et le clubcroate du NHK Rijeka.Ce soir (ou jamais !)Demain soir sur France 2Des invitésissus du mondeculturel danstoute sadiversités'exprim<strong>en</strong>tlibrem<strong>en</strong>t ausujet degrandesquestionsd'actualité : dumariage pourtous auxprintempsarabes, <strong>en</strong>passant par lacrise financière, la laïcité ou <strong>en</strong>core l'urbanisme dedemain. Depuis 2006, philosophes, écrivains,sociologues, peintres, sculpteurs, comédi<strong>en</strong>s et illustrespersonnalités françaises et inter<strong>national</strong>es, rares <strong>en</strong>télévision, se sont succédés sur le plateau de «Ce soir (oujamais !)», sous la houlette de Frédéric Taddeï, qui estparv<strong>en</strong>u à proposer un r<strong>en</strong>dez-vous incontournable, à lafois exigeant et divertissant.Meet the Par<strong>en</strong>tsCe soir sur MBC2Greg Focker, un modeste infirmier de Chicago, vit depuis deuxmois avec la charmante Pam Byrnes et rêve d'officialiser leurunion. Ravie de sa proposition, la jeune femme insiste pour unstrict respect des règles bourgeoises : Greg devra obt<strong>en</strong>irl'accord de son père, Jack.Deux semaines plus tard, le couple fait son apparition dans laluxueuse résid<strong>en</strong>ce des Byrnes. Accueilli à bras ouverts par lamère de Pam, Dina, Greg décèle d'emblée une certaine froideurchez Jack. Ce dernier ne compte pas "céder" sa fille chérie aupremier v<strong>en</strong>u.Bi<strong>en</strong> décidé à emporter la mise, Greg, nerveux, se met <strong>en</strong> quatrepour s'attirer la sympathie et le respect de son beau-père,anci<strong>en</strong> ag<strong>en</strong>t de la CIA, mais toutes ses amabilités, toutes sesplaisanteries tomb<strong>en</strong>t à plat face à cet homme crispé, possessifet paranoïaque.TanguyCe soir sur France 3A 28 ans passés,Tanguy n'atoujours pasquitté le gironfamilial. Brillantprofesseur, sortitout droit deNormale Sup, unemaîtrise dejaponais et unethèse de chinois<strong>en</strong> poche,l'olibrius mèneégalem<strong>en</strong>t unebrillante activitéde conseiller auprès d'un ministère. Son génie n'a d'égalque l'amour immodéré qu'il porte à Paul et Edith, sespar<strong>en</strong>ts. Sa fiancée insiste <strong>en</strong> vain pour qu'ils se mari<strong>en</strong>t,mais Tanguy ne ti<strong>en</strong>t décidém<strong>en</strong>t pas à changer de modede vie. Le jeune homme va jusqu'à refuser un<strong>en</strong>omination à Pékin, au grand dam des si<strong>en</strong>s qui, à boutde nerfs, décid<strong>en</strong>t de lui m<strong>en</strong>er la vie dure pour qu'ilparte. En effet, Edith et Paul ne support<strong>en</strong>t plus ce grand<strong>en</strong>fant, qui a décidé de ne jamais les lâcher...> T É L É V I S I O NLes g<strong>en</strong>sMichel Cymes21Invité sur le plateau du Grand Journal pourdébattre de la question dudéremboursem<strong>en</strong>t des lunettes par lasécurité sociale, Michel Cymes a été mis àl'épreuve par la Miss Météo Doria Tillier etson acolyte, le chroniqueur AugustinTrap<strong>en</strong>ard. Ayant appris que l'expertmédical de France 5 allait bi<strong>en</strong>tôt t<strong>en</strong>ir lerôle d'un vétérinaire dans une fictiontélévisée, la Miss Météo Doria Tillier avoulu tester les tal<strong>en</strong>ts d'acteur del'animateur. Une série d'exercices dontMichel Cymes s'est sorti haut la main, àl'étonnem<strong>en</strong>t général.Le jeûne, une nouvelle thérapie ?Ce soir sur ArteDans les paysoccid<strong>en</strong>taux, lescas de diabète,d'hypert<strong>en</strong>sion,d'obésité ou decancers semultipli<strong>en</strong>t, et laconsommation demédicam<strong>en</strong>tsexplose. Depuis undemi-siècle, desmédecins et desbiologistesexplor<strong>en</strong>t uneautre piste : lejeûne. Réputé poursa source d'eauchaude, le sanatorium de Goriachinsk, dans la plainesibéri<strong>en</strong>ne, est aussi connu pour son c<strong>en</strong>tre de diète, créé <strong>en</strong>1995. En Allemagne, à la clinique Buchinger, sur les rives dulac de Constance, des maladies chroniques sont soignées dela même manière. Aux Etats-Unis, Valter D Longo, professeurde biogérontologie à l'université de Californie, étudie leseffets du jeûne sur des souris atteintes de cancer.28, rue Ahmed Boualem Khalfiex-Burdeau, Alger c<strong>en</strong>treQuotidi<strong>en</strong> <strong>d'information</strong>s généralesEdité par EURL Express News aucapital de 100.000 DARC : 0962805B03Siège social : Maison de la PresseTahar Djaout, 1 rue Bachir Attar, Placedu Premier Mai, Alger…MANAGER GENERALDIRECTEUR DE LA PUBLICATIONHamida AyachiDIRECTEUR DE LA RÉDACTIONChabi YacineSECRETAIRE GENERAL DE LARÉDACTIONMassinissa BoudaoudMAILredactio<strong>news</strong>@yahoo.frREDACTIONTél : 021 637 018SITEwww.algeri<strong>en</strong>ews.infoREDACTION EN CHEFTél/Fax : 021 637 016ADMINISTRATIONTél : 021 663 880Fax : 021 663 879PUBLICITÉ/MARKETINGTél / Fax : 021 663 693ANEP : 1, av. Pasteur, Alger.Tèl : 021 737 678 / 021 737 128Fax : 021 739 559IMPRESSIONC<strong>en</strong>tre SIADIFFUSIONExpress NewsTél/Fax : 021 298 300Les manuscrits, photos et tous autres docum<strong>en</strong>tstransmis à la rédaction, non publiés ne sont pasr<strong>en</strong>dus et ne peuv<strong>en</strong>t faire l'objet de quelqueréclamation.Copyright : La reproduction de tout article estinterdite sans l'accord de l'Administration.ALGERIE NEWS Jeudi 19 septembre 2013


C U L T U R E23Rétrospective Djamel Tatah au MAMAUne œuvre id<strong>en</strong>tifiablemais jamais id<strong>en</strong>tiqueL'exposition rétrospective de l'œuvre de l'artiste franco-algéri<strong>en</strong>, Djamel Tatah, qui sera ouverte le 22septembre au MAMA, a été prés<strong>en</strong>tée hier lors d'un point de presse au forum d'El Moudjahid. Animéégalem<strong>en</strong>t par le directeur du Musée,, Mohammed Djehiche, l'histori<strong>en</strong> de l'art, Eric De Chassey, etAmal Boudebbouz, directrice du départem<strong>en</strong>t Arts visuels et Patrimoine au ministère de la Culture.Cette grande exposition qui dureradu 22 septembre au 21 octobre auMusée d'art moderne et contemporaind'Alger révèlera au public l'ess<strong>en</strong>tielde l'œuvre de Djamel Tatah connupour ses toiles figuratives dépouillées et unstyle singulier qui r<strong>en</strong>d son travail reconnaissable.L'histori<strong>en</strong> de l'art, Eric DeChassey, affirme d'ailleurs que l'artiste « ainv<strong>en</strong>té une nouvelle manière de peindre,traduite notamm<strong>en</strong>t par une restriction dechoix artistiques et habitée par une obsessionqui confère à sa peinture une grandeouverture et une richesse humaine ». Le travailde Tatah, toujours selon l'interv<strong>en</strong>ant, sedistingue par deux qualités fondam<strong>en</strong>tales :« la d<strong>en</strong>sité et la perman<strong>en</strong>ce de s<strong>en</strong>tim<strong>en</strong>tshumains perçus furtivem<strong>en</strong>t dans la viequotidi<strong>en</strong>ne et immortalisés à travers l'œuvrede l'artiste ». Djamel Tatah « apparti<strong>en</strong>t àcette génération qui circule autour de laMéditerranée et <strong>en</strong> est une des incarnationsles plus complexes et les plus riches <strong>en</strong> questionnem<strong>en</strong>ts», ajoute l'histori<strong>en</strong> de l'art quiestime que les situations décrites dans sespeintures « sont toutes connues par celui quiregardera ses toiles, que ce soit <strong>en</strong> France ou<strong>en</strong> <strong>Algérie</strong>, malgré l'abs<strong>en</strong>ce de détails périphériquesr<strong>en</strong>voyant à la géographie».Les personnages de l'artiste respir<strong>en</strong>t <strong>en</strong>effet cette individualité universelle quitransc<strong>en</strong>de le lieu et le temps et laisse voguerles interprétations du regardeur au gré de sespropres expéri<strong>en</strong>ces. C'est ce qu'affirmeraTatah lorsqu'il devancera les questions surson id<strong>en</strong>tité : « Je me considère certescomme un Français et un Algéri<strong>en</strong> à la fois,Né <strong>en</strong> 1959, il fait ses études àl'école des Beaux-arts de Saint-Eti<strong>en</strong>ne de 1981 à 1986. Aucours de son séjour à Marseille<strong>en</strong> 1989, il définit l'ess<strong>en</strong>tiel deson dispositif de création ets'<strong>en</strong>gage dans la réalisation degrands formats et depolyptiques. Il a réalisé sapremière exposition personnelleà la galerie Liliane et MichelDurand-Dessert à Paris <strong>en</strong> 1999.Il a prés<strong>en</strong>té <strong>en</strong>suite ses œuvresdans différ<strong>en</strong>ts lieux <strong>en</strong> Franceet à l'étranger dont le C<strong>en</strong>tred'Art de Salamanque (2002), leMusée de Canton (2005), leMusée des Beaux-arts deNantes (2008), le MAMAC à Nice(2009), la Villa Médicis, leChâteau de Chambord (2011).Depuis 2008, il est professeur àl'Ecole <strong>national</strong>e supérieure desBeaux-arts de Paris. Ledispositif de création de DjamelTatah associe la techniqueanci<strong>en</strong>ne de la peinture à la cire,la photographie, puis lanumérisation des images qu'ilexplore dès 1994.mais surtout comme un mutant qui aimetous les pays dans lesquels il a été éduqué. J<strong>en</strong>e veux pas être <strong>en</strong>fermé dans une id<strong>en</strong>titéet, <strong>en</strong> v<strong>en</strong>ant exposer <strong>en</strong> <strong>Algérie</strong> pour la premièrefois, ce n'est pas <strong>en</strong> partant d'uneposition <strong>national</strong>iste mais amoureuse de cepays ». Certains considèr<strong>en</strong>t que les peinturesde Tatah « sont id<strong>en</strong>tifiables et id<strong>en</strong>tiques», ce que l'artiste dém<strong>en</strong>t <strong>en</strong> partie <strong>en</strong>assumant clairem<strong>en</strong>t l'aspect id<strong>en</strong>tifiablemais <strong>en</strong> rejetant l'épithète id<strong>en</strong>tique. Il estvrai que la singularité du peintre réside justem<strong>en</strong>tdans le fait que, tout au long de sestr<strong>en</strong>te années de carrière, il arbore un style etune démarche propres à lui et portant pourainsi dire sa marque. Ses personnages auxcontours épurés, semblant vivre à l'intérieurd'eux-mêmes et non pas dans le monde duréel, mais dégageant <strong>en</strong> même temps uneint<strong>en</strong>se prés<strong>en</strong>ce humaine, sont le pivotd'une peinture effectivem<strong>en</strong>t id<strong>en</strong>tifiable.Mais Tatah n'est pas pour autant répétitifpuisque la lecture sémiologique et artistiqueTrois questions à Djamel Tatah« Le réel sans le réalisme »<strong>Algérie</strong> News : Comm<strong>en</strong>t résumeriez-vouscette « nouvelle manière de peindre » dontM. De Chassey disait que vous êtes l'initiateur?Djamel Tatah : Je ne peux pas prét<strong>en</strong>dreavoir inv<strong>en</strong>té une manière de peindre. J'aitoujours aimé dessiner ce que je voyais, puisj'ai mis <strong>en</strong> place un processus de travail quim'a permis d'avoir cette écriture-là, sanspour autant me fixer cet objectif d'inv<strong>en</strong>terde ses œuvres est constamm<strong>en</strong>t <strong>en</strong> mouvem<strong>en</strong>t,elle varie selon des mutations infimesque l'on voit dans leurs corps, leurs regardsou leurs gestes, mais aussi à travers un simplechangem<strong>en</strong>t de couleur ou de position.C'est donc ici que se révèle toute la virtuositéde l'artiste : donner cette premièreimpression d'analogie pour <strong>en</strong>suite surpr<strong>en</strong>drele spectateur par la variété et la complexitédes situations et des figures déambulantdans des espaces toujours différ<strong>en</strong>ts. Acela s'ajoute une fulgurante poésie quiémane de l'intégralité de ses œuvres, faited'abysses psychologiques insondables, demurmures et de questionnem<strong>en</strong>ts.La rétrospective qu'accueillera le MAMA,du 22 septembre au 21 octobre, est organiséepar le ministère de la Culture, l'Ag<strong>en</strong>ce algéri<strong>en</strong>nepour le rayonnem<strong>en</strong>t culturel(AARC), la Villa Médicis et la FondationMarguerite et Aimé Maeght.Sarah H.quelque chose. C'est un travail quotidi<strong>en</strong>, delongue haleine, qui a abouti à cette forme.Par contre, cela me fait plaisir quand il y ades g<strong>en</strong>s qui reconnaiss<strong>en</strong>t ce travailacharné. Je p<strong>en</strong>se que lorsqu'on s'<strong>en</strong>gage<strong>en</strong>tièrem<strong>en</strong>t dans ce qu'on fait, on <strong>en</strong> cueilleratoujours les fruits. D'ailleurs, le fait d'exposerau MAMA est l'un de ces aboutissem<strong>en</strong>tsles plus importants.Votre peinture est figurative, mais elleéchappe curieusem<strong>en</strong>t au tiroir du réalisme…Oui, mes œuvres ne sont pas réalistes et j<strong>en</strong>e p<strong>en</strong>se pas qu'on puisse les classer dansune Ecole ou un courant de la peinture.Certes, le réel m'intéresse et anime mestoiles, mais la forme et le langage qui s'<strong>en</strong>dégag<strong>en</strong>t ne sont aucunem<strong>en</strong>t dans le réalismeou l'approche matérialiste.En tout cas, une grande solitude caractérisevos personnages, acc<strong>en</strong>tuée notamm<strong>en</strong>tpar le dépouillem<strong>en</strong>t de vos toiles…Oui, la solitude m'intéresse beaucoup ;qu'elle soit celle de l'individu au milieu d'un<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t sociologique opprimant, oubi<strong>en</strong> celle r<strong>en</strong>voyant à l'attitude du p<strong>en</strong>seurou du philosophe. Je p<strong>en</strong>se que la solitudeest un concept artistique fécond et trèsimportant car elle confère à la peinture unedim<strong>en</strong>sion psychologique et une richesse auniveau des interprétations.Propos recueillis par S. H.AGENDACULTURELPalais de la cultureMoufdi-Zakaria- Ce soir à 19h : Soirée de clôture du 5eFestival inter<strong>national</strong> de musiquesymphonique, animé par l'<strong>en</strong>semble desorchestres participants sous la direction dumaestro ukraini<strong>en</strong> Volodymir Sheiko et leschefs de chœur Aziz Hamouli (<strong>Algérie</strong>) etAlla Sheiko (Ukraine). Au programme :Verdi, Tchaïkovski, Bizet, Mascagni, Puccini,Ponchielli, Glinka, etc.MougarJusqu'au 30 septembre : Projection dunouveau film de Ghouthi B<strong>en</strong>deddouche« L'archipel de sable » à raison de quatreséances par jour (14h, 16h, 18h et 20h)Ibn Khaldoun- Ce soir à 21h30 : Concert du groupe derock algéri<strong>en</strong> Caméléon.- Demain v<strong>en</strong>dredi à 20h : Soirée devariétés avec Naïma Ababsa.Filmathèque ZinetCe soir à 19h : Avant-première du clip « Lescrossfaders ». Suivie de la projection dufilm « Elephant » de Gus Van Sant, dans lecadre du cinéclub Chrysalide.Palais MustaphaBachaJusqu'au 28 septembre : Exposition depeintures sous verre de l'artiste FarahLaddi.MAMASamedi 21 septembre à 17h : Vernissage del'exposition rétrospective de l'artisteDjamel Tatah, au Musée d'art moderne etcontemporain d'Alger. L'expo dure jusqu'au22 octobre.Cinémathèqued'AlgerDu 21 au 28 septembre : Projection du film« Parfums d'Alger » de Rachid B<strong>en</strong>hadj àraison de deux séances par jour (13h et17h)Institut françaisd'AlgerLe 21 septembre à 14h30 : Confér<strong>en</strong>ceintitulée «Traduire Saint Augustin», animéepar Frédéric Boyer, écrivain et traducteur.C<strong>en</strong>tre diocésainJeudi 26 septembre à 18h : Confér<strong>en</strong>ceautour du thème « Contrôler l'information :l'administration française, la sociétécoloniale et l'actualitéinter<strong>national</strong>e <strong>en</strong> <strong>Algérie</strong>, 1881-1939 »,animée par l'universitaire Arthur Asseraf.OranDu 23 au 30 septembre : 7e édition duFestival du film arabe d'Oran.MédéaDu 25 au 30 septembre : 3e édition dufestival <strong>national</strong> du théâtre comique à lamaison de la culture de Médéa.ALGERIE NEWS Jeudi 19 septembre 2013


DébatsSaint Augustin travestiPar Omar MerzougA l'initiative de l'Institutfrançais d'Alger, M.Frédéric Boyer animeune séance sous le titre« Traduire SaintAugustin », le 21septembre à 14h30. Acette occasion, je verseaux débats, cettecritique de sa traductionparue chez POL sous letitre très contesté de« Les aveux ».Après les traductions deR o b e r t A r n a u l dd'Andilly (1649), deLouis Moreau (1840), deP. Janet (1857), aprèsl'intégrale de Poujoulat et de Raulx(1864-73), celle des Etudes augustini<strong>en</strong>nesavec le texte latin <strong>en</strong> regard,n'est-il pas téméraire de livrer aupublic une autre version des« Confessions » ?Alors que l'appr<strong>en</strong>ti latiniste disposedéjà des travaux de P. deLabriolle (1925), de J. Trabucco(1937) et de L. de Mondadon (1947),régulièrem<strong>en</strong>t réédités, une traductionvéritable nouvelle de cet opusmajeur d'Augustin suppose qu'on aitdécouvert des manuscrits inédits,qu'on puisse rétablir l'intégralitéd'une œuvre fragm<strong>en</strong>taire ou mutilée,ou <strong>en</strong>fin que des chercheurs ai<strong>en</strong>ttotalem<strong>en</strong>t révolutionné l'interprétationde l'augustinisme. Ri<strong>en</strong> de tel nes'étant produit, on est <strong>en</strong> droit de sedemander quelle urg<strong>en</strong>ce commandaitl'<strong>en</strong>treprise de Frédéric Boyer, dixIl faut être remarquablem<strong>en</strong>t sûr deson tal<strong>en</strong>t pour oser r<strong>en</strong>ommer untexte dont l'intitulé classique gardetoute sa pertin<strong>en</strong>ce.ans après celle de la bibliothèque de laPléiade (éditions Gallimard) qui sejustifiait dans la mesure où elle mettaità la portée du lecteur, outre « Lesconfessions », d'autres textes del'évêque de Annaba, difficilem<strong>en</strong>taccessibles. Dans ces conditions, dequelle originalité exciperait-on ?Comm<strong>en</strong>t prét<strong>en</strong>dre apporter dunouveau ?Il faut être remarquablem<strong>en</strong>t sûrde son tal<strong>en</strong>t pour oser r<strong>en</strong>ommer untexte dont l'intitulé classique gardetoute sa pertin<strong>en</strong>ce. « Autant quepossible, j'ai évité l'usage des motsconfession et confesser, j'ai préféréaveu, avouer, confier à, se confier à.L'idée est moins de déconfessionnaliserl'œuvre d'Augustin que de faireviol<strong>en</strong>ce aux traditions de sa réception.D'extraire l'œuvre de son langagereçu », précise Frédéric Boyer.S'il est parfois tout à fait fondé debousculer la tradition, de rénover desusages sclérosés, les argum<strong>en</strong>ts invoquéspour justifier ce titre nouveaun'emport<strong>en</strong>t guère la conviction.Le moy<strong>en</strong> de se sortir d'embarrasquand on doit distinguer les nuancesdes mots est consulter les bons dictionnaires.On trouvera dans«Littré», que le terme d'«aveu» « s’appliqueà tout ce qu'on avait le desseinde cacher, bon ou mauvais », et que la« confession ne s'applique qu'au mal,à un tort, à un méchef ». Si on veutbi<strong>en</strong> se reporter au texte d'Augustin,on constatera que tel est bi<strong>en</strong> le cas.Non seulem<strong>en</strong>t Augustin ne se cachaitpas de ses « péchés », mais il s'<strong>en</strong> faisaitgloire. Il <strong>en</strong> tirait fierté et<strong>en</strong> faisait assomption. L'aveune s'accompagne pas derep<strong>en</strong>tir, mais une confessionsans rep<strong>en</strong>tir n'<strong>en</strong> est pas une.Au reste, on n'avoue que sousla contrainte, tout au moinssous influ<strong>en</strong>ce et devant autorité,alors que la confession estspontanée et relève de la seuleconsci<strong>en</strong>ce du sujet. Le termed'« aveu » appelle donc la questionquand celui de « confession » supposel'exercice d'une liberté. C'est pourquoil'on dit fort justem<strong>en</strong>t «arracher ou extorquer des aveux »,mais non des confessions. En écrivantson ouvrage, Augustin n'a subiaucune c<strong>en</strong>sure, ni déféré à l'att<strong>en</strong>ted'aucune autorité. En optant pour letitre « Les aveux », ce n'est pas à la traditionque F. Boyer fait viol<strong>en</strong>cecomme il le croit, mais aux subtilitésde la langue française. Si aucun de sesprédécesseurs ne s'est rallié à«Aveux», ce n'est pas faute d'y avoirsongé, mais parce que de puissantesraisons s'y opposai<strong>en</strong>t.Le mot de « confessions » égare lescontemporains. L'évêque de Annabane raconte pas l'odyssée d'une âmelivrée à ses p<strong>en</strong>chants, à la concupisc<strong>en</strong>ceet qui y tombe de Charybde <strong>en</strong>Scylla. Croire que les confessions del'anci<strong>en</strong> maniché<strong>en</strong> « institu<strong>en</strong>t unepratique d'écriture sur soi », c'estconfondre Augustin avec Jean-JacquesRousseau. Abusé par l'<strong>en</strong>gouem<strong>en</strong>tactuel sur les écritures du Moi,Frédéric Boyer ne voit pas que le rhéteuralgéri<strong>en</strong> ne s'analyse pas pours'ét<strong>en</strong>dre complaisamm<strong>en</strong>t sur sesvil<strong>en</strong>ies. Il ne se propose pas de livrerà la curiosité du lecteur des indiscrétionssur son passé, de le régaler duremugle de son « misérable tas desecrets ». Il est capital que le lecteurd'aujourd'hui compr<strong>en</strong>ne qu'il n'estpas question dans « Les confessions »d'introspection psychologique, maisd'édification ; ce qui importe plus quetout, c'est d'attester la grandeur et lamiséricorde de Dieu. L'une des clefsdes « Confessions » se trouve dans cepassage des « Rétractations » (lib. 2, c6) : « Les treize livres lou<strong>en</strong>t de mesmaux et de mes bi<strong>en</strong>s le Dieu juste etbon, et port<strong>en</strong>t vers Lui l'intellig<strong>en</strong>ceet le cœur de l'homme ». Augustinajoute cette formule qui éclaire tout :« Telle a été du moins leur action surmoi quand je les écrivais, telle elle est<strong>en</strong>core quand je les lis ». Prét<strong>en</strong>dre, àl'instar de Frédéric Boyer, que l'opusd'Augustin r<strong>en</strong>ferme « l'exig<strong>en</strong>ce deformulation d'une vérité sur soi » etqu'il se prés<strong>en</strong>te comme « une inv<strong>en</strong>tionde soi-même à travers les figureslittéraires et religieuses de l'aveu » ressortità une erreur de perspective historique.Il est très fâcheux que la translationsouffre de choix terminologiquesparticulièrem<strong>en</strong>t malheureux. Sansm'appesantir sur les infidélités quivid<strong>en</strong>t le texte de sa substance et lesnombreuses approximations qui <strong>en</strong>grèv<strong>en</strong>t la lisibilité, on peut relever,dès les premières lignes, la confusionde « imm<strong>en</strong>sus » avec « magnus ».C'est dénaturer la phrase « inquietumest cor nostrum, donec requiescat inte » que de la r<strong>en</strong>dre par « notre cœurest las jusqu'à son délassem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> toi»alors qu'elle résume, à elle seule, l'espritdes « Confessions ». En aucunemanière, on ne saurait assimiler « fessus» à « inquietus ». Par ailleurs,interpréter « requiescat » comme undélassem<strong>en</strong>t est inacceptable, ce dernierterme impliquant les valeurs dela distraction et du divertissem<strong>en</strong>t iciparfaitem<strong>en</strong>t intempestifs. La traductionde « misericordia » par « amour» est irrecevable, de « cupiditas » par« <strong>en</strong>vie » est déplacée, de « revolare »par « décoller », dans « Je brûlais de laterre vers toi » (Liv. III, 8), est grotesque.Le lecteur est obligé de consulterl'original latin pour compr<strong>en</strong>dre les<strong>en</strong>s de « je vis mal de moi » (liv. XII,10) qui, <strong>en</strong> français, ne signifie ri<strong>en</strong>.Le traducteur ne respecte pas plus lesfractures et les continuités de la proseaugustini<strong>en</strong>ne qu'il ne r<strong>en</strong>d comptedes vibrations. Pis, il <strong>en</strong> désarticule lespériodes, se révèle sourd à leurs subtilitéset <strong>en</strong> méconnaît le ferme propos.Cet ouvrage, « Les confessions »,qui a eu une influ<strong>en</strong>ce décisive <strong>en</strong>Occid<strong>en</strong>t, méritait assurém<strong>en</strong>t unmeilleur sort. Etait-il chimériqued'exiger une version qui alliât l'exactitudeà la clarté, l'élégance à la fidélité?Pour ce faire, Boyer aurait pu s'inspirerde ses devanciers qui avai<strong>en</strong>taplani le terrain et démêlé les difficultés.Il a choisi de les ignorer, de fairecomme s'il représ<strong>en</strong>tait un comm<strong>en</strong>cem<strong>en</strong>tabsolu <strong>en</strong> vertu de cette détestablearrogance si représ<strong>en</strong>tative dumilieu littéraire parisi<strong>en</strong>. Positiond'autant plus absurde que le texted'Augustin est historiquem<strong>en</strong>t situé.Il suffit pour s'<strong>en</strong> r<strong>en</strong>dre compte depr<strong>en</strong>dre connaissance de l'essaid'H<strong>en</strong>ri-Irénée Marrou, « SaintAugustin et la fin de la cultureantique». Mais s'agissait-il vraim<strong>en</strong>tde donner à lire Augustin ? Le registrede langue d'un relâchem<strong>en</strong>t étonnant,la parataxe qui hache les phrases, leton « branché » font soupçonner qu'iln'<strong>en</strong> est ri<strong>en</strong>. Le ratage était donc prévisibleet il est regrettable qu'il ne sesoit trouvé aucun conseiller charitablepour dissuader Boyer de courir àla débâcle.

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