12.07.2015 Views

Mise en page 1 - Algérie news quotidien national d'information

Mise en page 1 - Algérie news quotidien national d'information

Mise en page 1 - Algérie news quotidien national d'information

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

Décryptage13ntais lucide de Sellalar objectifs à moindrespréciable pour les auditsfin de tester de leur effisous-sectionscompartiction-objectif permettants réserves de contraintesLa mise <strong>en</strong> œuvre de cesduit la volonté de faire leacro-économie d’un côté,macro-économiques etce à l’analyse systémique,uvert et non fermé du faital turbul<strong>en</strong>t et variable. Laifs, l’amélioration de leurande partie de la mise <strong>en</strong>baux de régulation selone dans le temps, tant dansstitutionnel, économiquellectifs doiv<strong>en</strong>t être gérésétant souhaitable dans celigation de la loi de règleouvoirpermettre à l’APNt l’efficacité des d<strong>en</strong>iers. Aser la question de l’efficaquiont atteint 463 milusde 586 <strong>en</strong> 2006, 677 <strong>en</strong>ars pour la loi de financesdinars <strong>en</strong> 2012 selon lesbi<strong>en</strong> qu’à travers la loi dee pas clairem<strong>en</strong>t les li<strong>en</strong>sures de l’économie algéderedistribution devantle, donnant l’impressione de la r<strong>en</strong>te des hydrocare,bi<strong>en</strong> qu’existe certainesl’<strong>en</strong>treprise. La faiblesseobale, le système algéri<strong>en</strong>protection sociale est difpluspersonne ne sait quinaissant ni le circuit dess d’âge, <strong>en</strong>tre générationses redistributions <strong>en</strong>treatrimoine. Or, le principeique et donc motiver aule (les économistes parleledivorce Etat/citoy<strong>en</strong>s,rectem<strong>en</strong>t ces problèmesoser sur des mécanismesère générale, pour dimicratie,la gestion des serinistrationr<strong>en</strong>voie à laance, de démocratie, de ladans ses choix <strong>en</strong> tantation collective. Cela n’estvision bureaucratique etpéri<strong>en</strong>ce <strong>en</strong> <strong>Algérie</strong> montiquessociales quotidi<strong>en</strong>idisme.trum<strong>en</strong>tsle contrôle démocratique.olitique économique afinôle devra mieux articulern de l’Etat dans son rôl<strong>en</strong>omique et macrosocial,libré et solidaire, objectif’une planification stratéective,car l’effritem<strong>en</strong>t dui<strong>en</strong>t inquiétant. En effet, laéconomie de marchélture et la valorisation due institutionnel – contrôlecadre stratégique afin deéviter les détournem<strong>en</strong>ts,ir une croissance durable.inanciers <strong>en</strong> <strong>Algérie</strong>, quicteurs publics et privés, lae, relatés chaque jour parnt souv<strong>en</strong>t l’<strong>en</strong>t<strong>en</strong>dem<strong>en</strong>tleur, <strong>en</strong>core que tout Etatmption d’innoc<strong>en</strong>ce afines règlem<strong>en</strong>ts de comptesit justem<strong>en</strong>t le grand écoieuxque l’homme exerceson despotisme sur son compte <strong>en</strong> banque personnelque sur ses concitoy<strong>en</strong>s » (John Maynard Keynes).Les constats de corruption <strong>en</strong> <strong>Algérie</strong> témoign<strong>en</strong>tde la désorganisation des appareils del’Etat c<strong>en</strong>sés contrôler les d<strong>en</strong>iers publics et surtoutle manque de cohér<strong>en</strong>ce <strong>en</strong>tre les différ<strong>en</strong>tesstructures. Ces scandales jou<strong>en</strong>t comme facteur à lafois de démobilisation des citoy<strong>en</strong>s par une névrosecollective du fait que ces montants détournés sont lapropriété de toute la collectivité <strong>national</strong>e, et commefrein à l’investiss<strong>en</strong>t <strong>national</strong> et inter<strong>national</strong>, porteurde croissance et de création d’emplois durables.Aussi, le contrôle perman<strong>en</strong>t et non conjoncturel,implique la transition maîtrisée d’une économie àdominance étatique c<strong>en</strong>tralisée à une économiedéc<strong>en</strong>tralisée impliquant l’<strong>en</strong>semble des acteurs économiqueset sociaux, avec une réelle déc<strong>en</strong>tralisation(rôle crucial pour les acteurs locaux), pour unedémarche citoy<strong>en</strong>ne, loin de toute injonction administrativede type bureautique étouffant l’épanouissem<strong>en</strong>tdes énergies créatrices. De ce fait, le contrôleinstitutionnel (Cour des comptes, Inspection généraledes finances (IGF), Direction générale desimpôts) sans parler des contrôles routiniers des servicesde sécurité, devra s’insérer dans ce nouveaucadre pour une moralisation de l’Etat lui-même parune plus grande démocratisation des décisions économiques,sociales et politiques solidaires, où chaqueacteur a un rôle strictem<strong>en</strong>t défini. La mise <strong>en</strong> placed’une économie de marché concurr<strong>en</strong>tielle à base deconcertation sociale dans le cadre de l’interdép<strong>en</strong>dancemondiale – loin de tout monopole – r<strong>en</strong>voie àla fonction du rôle de l’Etat dans le développem<strong>en</strong>téconomique et social. La dilution des responsabilitésà travers la mise <strong>en</strong> place de différ<strong>en</strong>tes commissionstémoign<strong>en</strong>t de l’impasse du contrôle institutionnel<strong>en</strong> dehors d’un cadre cohér<strong>en</strong>t, où les règlem<strong>en</strong>ts decomptes peuv<strong>en</strong>t pr<strong>en</strong>dre le dessus, alors que l’objectifest une totale transpar<strong>en</strong>ce pour crédibiliser toutedécision. Au niveau interne car beaucoup de gestionnairesrejett<strong>en</strong>t la responsabilité sur les contraintesd’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> soulignant l’importance descréances impayées, force de travail inadaptée, blocagebancaire, infrastructures (logem<strong>en</strong>ts, santé, routes)mais oubli<strong>en</strong>t d’organiser leur <strong>en</strong>treprise.Au niveau interne, plusieurs questions se pos<strong>en</strong>t :combi<strong>en</strong> d’<strong>en</strong>treprises publiques possèd<strong>en</strong>t-elles lacomptabilité analytique afin de pouvoir détermineravec précision leurs coûts car l’objectif est de produireau moindre coût alors que l’anci<strong>en</strong>ne cultureétait mue par l’unique dép<strong>en</strong>se monétaire ; – combi<strong>en</strong>d’<strong>en</strong>treprises établiss<strong>en</strong>t un budget prévisionnelcohér<strong>en</strong>t- du personnel, des achats, des v<strong>en</strong>tes déterminantles écarts hebdomadaires, m<strong>en</strong>suels <strong>en</strong>tre lesobjectifs et les réalisations, ces opérations budgétiséesétant la base du plan de financem<strong>en</strong>t, sanscompter la faiblesse des différ<strong>en</strong>ts travaux comptablesde base : – fiche de précapitalisation, fiche récapitulativede la journée, t<strong>en</strong>ue du compte respectifsur chaque feuillet, la vérification sur imprimante del’égalité des débits et crédits puis la division desdocum<strong>en</strong>ts sur le journal. Tout ce travail mécaniquemal synchronisé r<strong>en</strong>d extrêmem<strong>en</strong>t difficile l’élaborationdes budgets sans lesquels le contrôle externeest extrêmem<strong>en</strong>t difficile, voire impossible. Auniveau externe plusieurs facteurs sont déterminantsdans le façonnem<strong>en</strong>t des comptes relevant de la politiqueéconomique <strong>national</strong>e, elle-même <strong>en</strong> fonctiondes aléas de la conjoncture inter<strong>national</strong>e du fait del’extraversion de l’économie algéri<strong>en</strong>ne non maîtriséspar les pouvoirs publics r<strong>en</strong>dant urg<strong>en</strong>t la planificationstratégique. Ainsi, l’abs<strong>en</strong>ce d’observatoire del’évolution des cours boursiers r<strong>en</strong>d problématiquela rubrique achat de matières premières figurantdans le compte d’exploitation générale sans compterles taxes douanières dont le taux s’applique au cours.Bon nombre de produits comme le blé, le rond àbéton,... sont cotés journellem<strong>en</strong>t à la Bourse ; laméconnaissance des fluctuations des monnaies clefsont des incid<strong>en</strong>ces aussi sur le prix d’achat. Ainsi, lecours du dollar reconverti <strong>en</strong> dinars courant est passéede 19 <strong>en</strong> 1990, à 23,35 <strong>en</strong> 1993, 47,66 <strong>en</strong> 1995 etapproche 77 dinars/un dollar <strong>en</strong> 2012/2013.Le manque d’observatoire <strong>en</strong> temps réel de l’évolutionde la structure des taux d’intérêt qui a desrépercutions sur la rubrique frais financiers. Sans<strong>en</strong>trer dans le débat complexe sur la déterminationdes taux d’intérêt, disons que les observations empiriquesmontr<strong>en</strong>t une corrélation nette <strong>en</strong>tre l’évolutionde la masse monétaire, le niveau général desprix, le niveau de production et de productivité. Sil’<strong>en</strong>treprise est att<strong>en</strong>tive à ce taux, <strong>en</strong> matière de politiqueéconomique, ce serait une erreur d’agir sur letaux à la baisse par injonctions administratives car ilfaut s’attaquer à l’ess<strong>en</strong>ce qui est l’évolution de lamasse monétaire pour avoir des incid<strong>en</strong>ces à terme àla baisse. D’autres facteurs influ<strong>en</strong>t sur le résultat del’<strong>en</strong>treprise et par là du surplus général du payscomme l’évolution de l’<strong>en</strong>dettem<strong>en</strong>t extérieur dontle service de la dette constitue «une fuite» <strong>en</strong> termeséconomiques. Pour l’<strong>Algérie</strong>, le remboursem<strong>en</strong>t de ladette par anticipation <strong>en</strong>tre 2000/2008 a permis delimiter cette fuite du fait que le poste service (paiem<strong>en</strong>tdes compét<strong>en</strong>ces étrangères avec ce paradoxefuite des cerveaux algéri<strong>en</strong>s) t<strong>en</strong>d à pr<strong>en</strong>dre la relèvede l’anci<strong>en</strong> service de la dette, étant passé de 2 milliardsde dollars <strong>en</strong> 2002 à 12 milliards de dollars fin2012, devant pr<strong>en</strong>dre <strong>en</strong> compte la balance des paiem<strong>en</strong>tset non pas uniquem<strong>en</strong>t la balance commerciale.Enfin, facteur déterminant, <strong>en</strong>tre 2012/2013,98% des exportations prov<strong>en</strong>ant de Sonatrach etimportant 70% des besoins des ménages et des <strong>en</strong>treprisespubliques et privées dont le taux d’intégrationne dépasse pas les 15% avec le dépérissem<strong>en</strong>t du tissuproductif- est l’évolution du cours mondial dupétrole et du gaz, toute baisse freine la capacité definancem<strong>en</strong>t des <strong>en</strong>treprises par ricochet, l’économiealgéri<strong>en</strong>ne étant mono-exportatrice.Ainsi, existe-t-il des li<strong>en</strong>s complexes <strong>en</strong>tre lefaçonnem<strong>en</strong>t des comptes au niveau des <strong>en</strong>trepriseset l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t et lorsqu’on invoque la «mauvaisegestion» y a-t-il lieu de bi<strong>en</strong> cerner l’<strong>en</strong>sembledes causes internes et externes du résultat brut d’exploitationet surtout d’analyser les impacts des phénomèneséconomiques et financiers liés aux mutationsmondiales. D’autant plus que les opérateursqu’ils soi<strong>en</strong>t publics ou privés durant cette phase oùla bureaucratie est omniprés<strong>en</strong>te subiss<strong>en</strong>t desinjonctions qui échapp<strong>en</strong>t à leurs propres initiatives.Qui est propriétaire des <strong>en</strong>treprises publiques ? Carpour pouvoir sanctionner une <strong>en</strong>tité, il faut qu’elleait été responsable. Peut-on sanctionner un directeurgénéral qui a subi une injonction externe. Un directeurgénéral d’<strong>en</strong>treprise publique est-il propriétairedans le s<strong>en</strong>s économique large- véritable pouvoir dedécision-de son <strong>en</strong>treprise ? Qui est propriétaire del’<strong>en</strong>semble de ces unités économiques et de certainssegm<strong>en</strong>ts des services collectifs se livrant à des opérationsmarchandes ? C’est toute la problématique dupassage de l’Etat propriétaire gestionnaire à l’Etatrégulateur ou stratège que n’ont résolu jusqu’à prés<strong>en</strong>tni la structure des fonds de participation ni lanature des holdings, si les sociétés de participation del’Etat SGP qu’ils soi<strong>en</strong>t de 10 ou 20. La non-maîtrisedes données inter<strong>national</strong>es, la faiblesse de la codificationexistante, la r<strong>en</strong>te comblant depuis l’indép<strong>en</strong>dancepolitique les déficits au nom d’une paix socialefictive, la marginalisation des compét<strong>en</strong>ces, tout cela<strong>en</strong>g<strong>en</strong>dré fondam<strong>en</strong>talem<strong>en</strong>t par la nature du systèmebureaucratique expliqu<strong>en</strong>t l’effondrem<strong>en</strong>t dusystème d’information à tous les niveaux ou parfoisdes responsables sont informés par la presse ignorantle fonctionnem<strong>en</strong>t de leur secteur. Or, la base detoute décision repose sur une information fiable autemps réel et une erreur de politique économiquepeut se chiffrer <strong>en</strong> pertes pour la nation de plusieursc<strong>en</strong>taines voire des milliards de dollars ne font quetraduire les rapports de force liés aux partages de lar<strong>en</strong>te.La lutte contre la bureaucratieimplique la refondation de l’EtatLa corruption n’est pas propre à l’<strong>Algérie</strong> du faitdes scandales financiers à travers le monde notamm<strong>en</strong>t<strong>en</strong> cette période de crise mondiale qui a montréles effets pervers des mécanismes de marché, mais<strong>en</strong> <strong>Algérie</strong>, elle pr<strong>en</strong>d une ampleur par rapport à sonproduit intérieur brut une ampleur inégalée. Or,l’objectif principal de lutte est l’instauration de laconfiance Etat-citoy<strong>en</strong>s passant par un Etat de droit.Or, c’est seulem<strong>en</strong>t quand l’Etat est droit et qu’il peutdev<strong>en</strong>ir un Etat de droit. Quant à l’Etat de droit, c<strong>en</strong>’est pas un Etat fonctionnaire qui gère un cons<strong>en</strong>susde conjoncture ou une duplicité provisoire, mais unEtat fonctionnel qui fonde son autorité à partir d’unecertaine philosophie du droit d’une part, d’autrepart, par une assimilation consci<strong>en</strong>te des besoins prés<strong>en</strong>tsde la communauté et d’une vision future de sesperspectives. La lutte conte la bureaucratie et lamoralisation de la société implique la refondation del’Etat, pour ne pas dire sa fondation comme <strong>en</strong>titécivile, passant nécessairem<strong>en</strong>t par une mutation profondede la fonction sociale de la politique. Commele rappelait justem<strong>en</strong>t le grand économiste anglais, «il vaut mieux que l’homme exerce son despotismesur son compte <strong>en</strong> banque personnel que sur sesconcitoy<strong>en</strong>s » (John Maynard Keynes). Dans toutesociété où domine un Etat de droit, c’est la norme dudroit qui repr<strong>en</strong>d sa place pour légitimer le véritablestatut de la citoy<strong>en</strong>neté. La gouvernance, bonne oumauvaise, pr<strong>en</strong>d sa source de l’esprit des lois et nondes fantaisies chatouilleuses. Le passage de l’Etat de «souti<strong>en</strong> » à l’Etat de droit est de notre point de vue unpari politique majeur car il implique tout simplem<strong>en</strong>tun nouveau contrat social et un nouveaucontrat politique <strong>en</strong>tre la nation et l’Etat. En réalité,la question qui mérite d’être posée aujourd’hui : estceque les pouvoirs politiques algéri<strong>en</strong>s successifs ontédifié un Etat <strong>national</strong> d’abord et qu’est-ce qu’unEtat <strong>national</strong> dans le cas algéri<strong>en</strong> précisém<strong>en</strong>t car, ilfaut bi<strong>en</strong> le rappeler, il n’y a pas d’Etat <strong>national</strong> standard.Il n’y a que ce que les équipem<strong>en</strong>ts anthropologiquesintrinsèques peuv<strong>en</strong>t modeler comme systèmepolitique inhér<strong>en</strong>t à chaque situation socioanthropologique.Aussi, la refondation de l’Etat nedoit pas être comprise comme une négation de notreid<strong>en</strong>tité mais comme une nécessité que les mutationset les <strong>en</strong>jeux d’aujourd’hui impos<strong>en</strong>t. Un Etat fort nese mesure pas uniquem<strong>en</strong>t par une quelconqueaction sociale et économique, mais aussi par uneopposition féconde capable de pr<strong>en</strong>dre le relais. Sirefondation de l’Etat il y a, ce n’est pas non plus desretouches techniques touchant la réorganisationbureaucratique du territoire. La refondation de «l’Etat algéri<strong>en</strong> » passe nécessairem<strong>en</strong>t par la refondationde son esprit (philosophie) et ses lois (règles)pour qu’elles devi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t un Etat de droit. Aussi,l’<strong>Algérie</strong> ne peut rev<strong>en</strong>ir à elle-même que si les fauxprivilèges sont bannis et les critères de compét<strong>en</strong>ce,de loyauté et d’innovation sont réinstaurés commepasserelles de la réussite et de la promotion sociale <strong>en</strong>combattant l’immoralité et la assabia (régionalism<strong>en</strong>éfaste, relations tribales et de cli<strong>en</strong>tèles) facteurs dela décad<strong>en</strong>ce de toute société. Aussi, l’objectif stratégiqueimplique de mettre fin à l’Etat de la mamelle,et celle de la légitimité révolutionnaire, et que lepouvoir de bi<strong>en</strong>faisance inauguré comme contratpolitique implicite par les t<strong>en</strong>ants du socialisme de lamamelle afin de légitimer l’échange d’une partie dela r<strong>en</strong>te contre la dép<strong>en</strong>dance et la soumission politiqueet qui efface tout esprit de citoy<strong>en</strong>neté active, cepouvoir doit céder la place à un pouvoir juste, justicieret de justice. La refondation de l’Etat ne sauraitse limiter à une réorganisation technique de l’autoritéet des pouvoirs. Elle passe par une transpar<strong>en</strong>cetotale et une clarté sans nuance dans la pratique politiqueet les hommes chargés par la nation de la fairecar la gouvernance est une question d’intellig<strong>en</strong>ce etde légitimité réelle et non fictive. Aussi, la refondationde l’Etat algéri<strong>en</strong> passe par un nouveau mode degouvernance dont le fondem<strong>en</strong>t est la liberté, au s<strong>en</strong>slarge, pour une société participative et citoy<strong>en</strong>net<strong>en</strong>ant compte de notre anthropologie culturelle historiquem<strong>en</strong>tdatée, comme <strong>en</strong> témoign<strong>en</strong>t les différ<strong>en</strong>tscycles de civilisations depuis que le monde estmonde. Toute cette prés<strong>en</strong>te analyse r<strong>en</strong>voie à unevision stratégique globale, l’histoire devant être intégrée(le devoir de mémoire) où le politique, l’économique,le social et le culturel sont inextricablem<strong>en</strong>tliés au sein d’un univers de plus <strong>en</strong> plus globalisé, oùles grands espaces socioéconomiques domin<strong>en</strong>t,basés sur la maîtrise des innovations technologiques(le savoir), la révolution dans le domaine de l’information,le contrôle des circuits commerciaux etfinanciers et <strong>en</strong> pr<strong>en</strong>ant <strong>en</strong> compte les effets de lacrise mondiale actuelle qui devrait <strong>en</strong>traîner un bouleversem<strong>en</strong>tgéostratégique et économique <strong>en</strong>tre2015/2020. Avec cette préoccupation majeure <strong>en</strong> ceXXIe siècle, le défi écologique (et donc la transitionénergétique <strong>en</strong> marche) qui nous impose un changem<strong>en</strong>tprofond dans les deux prochaines déc<strong>en</strong>nies d<strong>en</strong>otre mode de production et de consommation sil’on veut éviter un désastre planétaire qui touchera<strong>en</strong> premier lieu les pays les plus pauvres.A. M.ALGERIE NEWS Jeudi 19 septembre 2013

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!