contrat urbain de cohésion sociale du Grand Nancy - SIG Politique ...

d’entre eux demeurent sur le quartier de la Californie mais un quart réside sur la seule rue dela République. Le conseil général a engagé avec la ville un diagnostic du secteur dulogement, qui laisse apparaître une aggravation des situations d’insalubrité et d’inhabitabilitédans les immeubles de cette rue. L’ensemble de ce secteur (qui n’est pas identifié sousforme d’îlot IRIS) mérite, du point de vue de la ville, d’être appréhendé comme un véritableprolongement du quartier de La Californie.Sur le quartier du Sancy, composé de 136 logements sociaux (300 habitants), lesdifficultés sociales des familles sont réelles : seuls 76 habitants actifs disposent d’un emploistable ; 13 sont en emploi précaire, 30 sont demandeurs d’emploi et 80 sont sans emploi.18ménages sont bénéficiaires de minima sociaux (RMI, AAH ou API). Les ressources deshabitants du quartier sont faibles : plus de la moitié des ménages dispose de ressourcesinférieures à 60 % des plafonds HLM. Pour autant les habitants de ce petit quartier,relativement bien intégré dans son environnement urbain, sont attachés à y demeurer (11 %seulement de turn over) : un travail patient de structuration du lien social a été entrepris surce quartier, en partenariat avec le bailleur, les travailleurs sociaux du conseil général, la MJClocale et la ville, qui produit ses fruits avec l’organisation, par les habitants, de manifestationsde proximité, dont certaines rencontrent un réel succès.Riche de l’expérience du contrat de ville et de la démarche entreprise autour de ladéfinition de son projet de ville, la ville de Jarville vise, dans la définition du contrat urbain decohésion sociale, à structurer le travail déjà engagé dans le cadre de divers dispositifs et àrenforcer les moyens mobilisés, pour tendre vers une réelle intégration des quartiers fragilesdans la Ville, tant au niveau structurel qu’au niveau social. L’amélioration du sentiment positifd’appartenance de la population comme le regard porté par toutes celles et ceux quitraversent ces quartiers, sont des éléments d’évolution significatifs pour mesurer l’atteinted’un tel objectif.II.LE PROJETL’axe fort du projet jarvillois est de créer les conditions d’une mixité sociale, d’un« bien vivre ensemble », et de contribuer à un mieux-être global qui profite à l’ensemble dela collectivité.Afin de mettre en œuvre, sur le quartier de La Californie, la politique derenouvellement urbain, telle qu’elle est définie par la loi d’orientation et de programmationpour la Ville et la rénovation urbaine du 1 er août 2003, la Ville de Jarville-la-Malgrange et sespartenaires ont défini un projet dont les grands axes d’intervention sur le volet urbain sont detransformer le quartier en agissant sur son image et en l’ouvrant sur l’extérieur.Ce projet urbain vise, grâce à des aménagements très significatifs de l’espace publicet à une restructuration du bâti, à valoriser le quartier La Californie et à créer les conditionsd’une qualité urbaine qui l’intègre dans la ville et renforce ses liens avec le reste de lacommune. Toutefois, l’évolution en profondeur du quartier repose avant tout sur uneamélioration des conditions de vie des populations qui y résident dans ce quartier. Au-delàde la transformation urbaine, ce sont tous les aspects du développement social qui doiventfaire l’objet d’un engagement des pouvoirs publics et de l’ensemble des acteurs locaux,compétents et proches des réalités locales.Pour travailler ce volet humain du renouvellement urbain, la ville de Jarville-la-Malgrange s’engage donc sur 7 axes pour une intervention localisée sur le quartier de LaCalifornie, mais qui bénéficiera également aux autres secteurs en difficulté : rue de laRépublique et quartier du Sancy :► Encourager la vie associative et le dynamisme du quartier pour favoriser lien social etéchanges entre habitants31