12.07.2015 Views

contrat urbain de cohésion sociale du Grand Nancy - SIG Politique ...

contrat urbain de cohésion sociale du Grand Nancy - SIG Politique ...

contrat urbain de cohésion sociale du Grand Nancy - SIG Politique ...

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

QUARTIER SAINT MICHEL JERICHO A MALZEVILLE –SAINT MAXI. LE DIAGNOSTICSaint Michel-Jéricho est un quartier à proximité <strong>du</strong> centre historique <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong> situé sur lescommunes <strong>de</strong> Saint Max et <strong>de</strong> Malzéville.Mono fonctionnel, centré sur l’habitat et excentré <strong>de</strong>s pôles <strong>de</strong> services et commerces <strong>de</strong>ces <strong>de</strong>ux villes, enclavé <strong>du</strong> fait <strong>de</strong> sa configuration (réalisation <strong>du</strong> via<strong>du</strong>c Louis Marin pour lepassage <strong>de</strong> la VEBE), le quartier multiplie différents facteurs d’exclusion. Il fait donc partie<strong>de</strong>s dix quartiers prioritaires <strong>du</strong> <strong>contrat</strong> <strong>de</strong> ville.Les logements situés sur le quartier constituent un ensemble <strong>de</strong> 668 logements dont 488relèvent <strong>de</strong> l’habitat social. L’OPAC 54 et Batigère <strong>Nancy</strong> en sont les propriétaires : 58logements répartis dans 3 bâtiments situés sur la commune <strong>de</strong> Malzéville appartiennent àl’OPAC 54, 430 logements répartis à part quasi égale sur Saint Max et Malzéville à Batigère<strong>Nancy</strong>.Avec une population <strong>de</strong> 1673 habitants, le quartier atteint un taux <strong>de</strong> 21,6% <strong>de</strong> pauvreté. Cetaux tend à être directement lié au chômage. En effet, 19,9% <strong>de</strong> la population sont enrecherche d’emploi, parmi lesquels 33,3% le sont <strong>de</strong>puis plus d’un an. Ce fort taux <strong>de</strong>chômage peut être lié à l’absence <strong>de</strong> structure d’insertion par l’activité économique sur lequartier et à la concentration <strong>de</strong>s services (missions locales, pôles emploi et CCAS) dans lescentres villes <strong>de</strong>s communes <strong>de</strong> Saint Max et <strong>de</strong> Malzéville.Le phénomène <strong>de</strong> paupérisation s’accentue également <strong>du</strong> fait que la population soit peu,voire pas qualifiée. Pour preuve, 82,8% <strong>de</strong>s personnes n’atteignent pas le niveau IV <strong>de</strong>formation. Outre les compétences professionnelles, un certain nombre <strong>de</strong>s habitants <strong>du</strong>quartier ne possè<strong>de</strong> que peu <strong>de</strong> compétences dites <strong>sociale</strong>s. Ils cumulent donc problèmes<strong>de</strong> mobilité, d’isolement social, et donc <strong>de</strong>s difficultés <strong>sociale</strong>s et économiques, notammentsur le patrimoine Batigère <strong>du</strong> secteur Alexandre 1 er (sur la commune <strong>de</strong> Saint Max).A la fois cause et conséquence <strong>de</strong> ces difficultés <strong>sociale</strong>s et économiques, les problèmesd’incivilité (761 faits constatés en 2005, représentant une augmentation <strong>de</strong> 22% entre 2004et 2005) per<strong>du</strong>rent sur le quartier ainsi que <strong>de</strong>s ennuis <strong>de</strong> santé physique (problèmes <strong>de</strong>nutrition et d’alimentation) et mental (fort taux <strong>de</strong> con<strong>du</strong>ites addictives)Toutes ces difficultés engendrent une faible participation <strong>de</strong>s habitants, notamment à la vieassociative, et peu <strong>de</strong> prise d’initiatives <strong>de</strong> leur part pour améliorer leur cadre <strong>de</strong> vie.Si les structures associatives sont nombreuses et variées sur les communes <strong>de</strong> Malzévilleet <strong>de</strong> Saint Max, il n’en est pas <strong>de</strong> même sur le quartier : seules <strong>de</strong>ux associations y sont eneffet implantées.Les jeunes, qui représentent une part importante <strong>de</strong> la population, avec une prédominance<strong>de</strong>s 11-19 ans (33,8%) n’échappent pas à ces difficultés. Même si le centre social Jérichoest implanté sur le quartier et donc fortement présent, qu’il existe pour Saint Max etMalzéville un <strong>contrat</strong> é<strong>du</strong>catif local accompagné d’un projet é<strong>du</strong>catif local, les jeunes ont <strong>du</strong>mal à participer à la définition <strong>de</strong> l’offre culturelle et <strong>de</strong> loisirs dont ils peuvent bénéficier surleur quartier. De ce fait, certains jeunes échappent à tout dispositif d’insertion <strong>sociale</strong>existante. De la même manière, ces <strong>de</strong>rniers sont difficilement mobilisables par lesprofessionnels pour entrer dans un parcours d’insertion professionnelle.Les villes <strong>de</strong> Saint Max et Malzéville, dont dépend le quartier Saint Michel-Jéricho ten<strong>de</strong>nt àmettre en place une réelle coordination territoriale. Le partenariat se met en forme et sestructure progressivement afin que <strong>de</strong>s projets communs naissent et se réalisent. Dans unelogique d’intégration, il est nécessaire que ces projets puissent répondre <strong>de</strong> manière96

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!