1.6.2 Groupes cibles et bénéficiaires finaux1.6.2.1 Groupes ciblesLes groupes cibles sont :• Le CILSS, en tant que maître d’ouvrage/maître d’œuvre et coordinateur du programme : Il joueun grand rôle dans différents domaines dans la sous-région. En effet, l’institution joue un rôle enmatière de renforcement des capacités, de producteur et gestionnaire de l’information, decoordination de la recherche et d’animateur des stratégies de GRN et de sécurité alimentaire. Ace titre, il est l’acteur clé de ce programme. Dans le cadre de cette action au niveau sous régional,le CILSS consolidera son statut de centre de référence dans le domaine du CC. C’est un secteurstratégique pour l’Institution car cela répond à la fois aux dynamiques en cours dans la sousrégion mais également au mandat qui lui a été confié par ses Etats membres et la CEDEAO dansle domaine de la sécurité alimentaire et la gestion durable des ressources naturelles. En effet, entant que maître d’ouvrage et coordinateur du programme, il pourra améliorer ses capacités àformuler des politiques, à diffuser des informations scientifiques et techniques en matièred’atténuation et d’adaptation aux CC et à œuvrer au renforcement des capacités des acteursrégionaux.L’expertise et les connaissances acquises par le projet seront valorisées dans le cadre de laformation en Mastère changements climatiques et développement durable qui sera mise enœuvre par le Département Formation et recherche du Centre Régional AGRHYMET / CILSS.• L'UEMOA et la CEDEAO sont des groupes cibles de ce Programme. Ils sont directement engagésdans l’accompagnement des pays membres pour les négociations sur les engagementsinternationaux en matière d’environnement dont les engagements climatiques. Aussi, à travers lesactivités du programme, leurs capacités de négociation sur les thèmes clés de l’Afrique de l’Ouestseront significativement améliorées. Quant à la CEDEAO, son rôle de leadership dans la sousrégionen matière de CC sera conforté par la disponibilité à la fin du programme de produitsphares (gamme de données de référence, acquis de compétence dans les domaines majeurs duCC) et d’outils d’accompagnement des pays et des OIG pour le dialogue au niveau régional etinternational• Les Ministères, les services techniques étatiques, les institutions (Organes Nationales deCoordination des questions Environnementales) en charge de l'intégration des CC dans lespolitiques et stratégies de développement, des négociations internationales sur le climat, à savoir :le Comité National de l’Environnement et de Développement Durable (CONEDD) au BurkinaFaso, Direction de la Prévention des Pollutions et de la Gestion des Risques Environnementauxdu Ministère de l’Environnement et de la Protection de la Nature (MEPN) du Bénin, NationalMeterology and Geophysics Institute (NMGI/MEA) du Cap-Vert, le Ministère de l’Environnement,de l’Eau et de la Forêt de la Côte d’Ivoire, Department of Water Resources / UNFCCC Focal Pointof Department of State for Forestry and the Environnment de la Gambie, le Conseil National pourl’Environnement du Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage, de l’Environnement et des Eaux etForêts de la Guinée, Ministry of Natural Resources and Environnment Government of Guinea-Bissau, <strong>Climate</strong> <strong>Change</strong> Unit-Environnmental Protection Agency of Liberia, la Direction de laMétéorologie du Ministère de l’Equipement et des Transports et l’Agence de l’Environnement etdu Développement Durable (AEDD) du Mali, le Ministère du Développement rural et del’Environnement de la Mauritanie, le Conseil National de l’Environnement pour un DéveloppementDurable du Niger, Federal Ministry of Environment Special <strong>Climate</strong> <strong>Change</strong> Unit du Nigeria, leMinistère de l’Environnement et de la Protection de la Nature du Sénégal, Ministry of Transportand Aviation of Sierra Leone, Direction des ressources en Eau et de la Météorologie du Ministèrede l’Environnement, de l’Eau et des Ressources Halieutiques du Tchad, Direction del’Environnement du Ministère de l’Environnement et des Ressources Forestières du Togo et lesresponsables des politiques sectorielles en lien avec les activités de CC : les outils produitspourront renforcer leur capacité de plaidoyer interministériel pour une action concertée dans ledomaine (au vu des effets capitalisés), et pourront aussi servir de base de discussiontransparente avec les partenaires techniques et financiers intéressés par la thématique CC. Sur leplan régional et international, l’Afrique de l’Ouest participera efficacement aux débats sur lesthèmes de l’adaptation aux CC, de l’atténuation des effets, des MDP et marchés de carbones. Cequi donnera un rayonnement positif à la sous-région. Toute chose qui pourrait facilement êtreamplifié par les actions de communication et de plaidoyer du CILSS ;Descript-e3b_action_GCCA_CILSS_ 09 12 1024
• Les Systèmes Nationaux de Recherches Agricoles (SNRAs) de l’Afrique de l’ouest bénéficierontdes études sur les sciences du climat (variabilité et tendances actuelles et futures desprécipitations, des températures, des différents paramètres de la saison agricole), des impactsdes CC sur les systèmes agro sylvo pastoraux, des systèmes d’information sur le climat, etc.,pour mieux orienter leur programme de gestion durable des terres et des eaux, de sélectionvariétale, de diversification et d’intensification agricole.Les universités, notamment l’Université Abdou Moumouni de Niamey, le Laboratoire de Physiquede l’Atmosphère de l’Université Cheick Anta Diop de Dakar (Sénégal), l’Université du Bénin(Chaire Internationale en Physique Mathématique et Applications (CIPMA) et l’Université deAbidjan– Cocody de Côte d’Ivoire (Département Physique de l’Atmosphère) ont des activités deformation (type mastère et doctorale) et de recherche sur les sciences de l’environnement(climatologie, modélisation et prévision climatique, suivi des systèmes précipitants en liens avecl’atmosphère, les surfaces continentales et l’hydrologie.Parmi les actions de recherches et de modélisation de stock et de flux de carbone, citonsl’exemple du projet ICRAF/CIFOR sous financement finlandais en collaboration avec lesstructures de recherche du Mali (IER) et de la Sierra Leone. Au niveau pays, divers SNRAs sontengagés dans le développement de référentiels scientifiques, techniques d’économie du carboneet d’estimation et de suivi du stock de carbone. Parmi ceux-ci on peut citer : l’Institut del’Environnement et de Recherches Agricoles (INERA) au Burkina Faso, l’INRAN au Niger, l’ISRAau Sénégal, le CNRA en Côte d’Ivoire.• Les organisations paysannes, leur réseau sous-régional qu’est le ROPPA, et les autresplateformes nationales et sous-régionales des ONG notamment le ReSaD (Réseau sahelDésertification) qui regroupe les collectifs d’ONG du Burkina Faso, Mali, Niger et le Groupe detravail Désertification (France). Ces acteurs jouent un rôle essentiel dans la diffusion del’information, dans la formation de leurs membres et dans les activités de plaidoyer auprès despouvoirs publics, notamment nationaux. Dans le cadre du Programme GCCA, ils auront un rôledéterminant dans les débats, ils participeront particulièrement aux plaidoyers et aux négociationssur les thématiques clés du CC pour l’Afrique de l’Ouest et dans la capitalisation et la diffusion desexpériences et des résultats.1.6.2.2 Bénéficiaires finauxLes bénéficiaires finaux sont principalement :• Les opérateurs de terrain (ONG, associations et organisations paysannes), les prestataires deservices et les collectivités décentralisées rurales des pays de la sous-région et leurs platesformesnationales : directement ou indirectement, le programme va renforcer leurs capacitéstechniques, organisationnelles, logistiques et managériales. De plus, les investissementsprofiteront indirectement à la croissance locale et au renforcement de la société civile, descollectivités locales et du secteur privé qui sont engagés sur les différentes questions de<strong>Change</strong>ment Climatique ;• Les opérateurs privés (prestataires de services) qui disposeront désormais de compétencessous-régionales et des données de références pour mettre à profit les différentes opportunités quis’offriront à eux en matière de MDP, marché volontaire de carbone, AFOLU, REDD,• Les populations rurales, y compris les plus vulnérables (femmes, jeunes, agriculteurs,éleveurs/pasteurs) dont les moyens d’existence sont liés aux ressources naturelles. Ils pourront tirerdurablement un revenu de l’exploitation des ressources naturelles. Elles bénéficieront desretombées socio économiques et écologiques issues des projets d’atténuation et d’adaptation.Descript-e3b_action_GCCA_CILSS_ 09 12 1025