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Commission Européenne - Global Climate Change Alliance

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oPar ailleurs, un séjour d’information de quatre jours au profit de trois personnes seraconduit sur des aspects assez pointus qui auront été identifiés au cours de la formationavec l’appui de la firme ou bureau d’études retenu. La firme facilitera les contacts pour ceséjour (prospection complémentaire, affinement de la thématique, lieu de visite, etc..).• Elaborer des référentiels techniques (données et modèles de référence) pour l’espaceCILSS/CEDEAO pour le potentiel de séquestration du carbone : quantifier le stock de basede Carbone séquestré et le potentiel de séquestration et sa dynamique en Afrique del’ouestPour que les pays de la sous région CILSS-CEDEAO puissent accéder aux marchés de carbone(MDP ou les marchés volontaires) et aux nouveaux mécanismes de flexibilité en cours de discussion(REDD+, AFOLU, UCATF), des barrières méthodologiques importantes en lien avec le MRV(Monitoring, Reporting and Verification) doivent être levées. En effet, au-delà du stock de carbone àun instant donné, il est indispensable pour les pays africains de connaître la dynamique de ce stockafin de certifier de la stabilité du stock de carbone pour la négociation. Une telle estimation exige unlong suivi et l’utilisation d’un modèle prédictif fiable nécessitant la collecte d’importantes données pourle calibrage des modèles existants afin de les adapter aux réalités écosystémiques d’Afrique del’Ouest. En effet, le comportement différentiel des végétaux de zones forestières, savanicoles ousahéliennes, particulièrement de l’architecture des systèmes racinaires commande une épreuvefastidieuse de re-paramétrage, d’adaptation, et de validation des modèles de quantification de laséquestration du carbone.A cet effet, le CILSS tirera partie de ses acquis et des expériences en cours pour accompagner lasous région à relever ce défi. En effet, le CILSS a réalisé en 2003 une étude pour évaluer le potentielde séquestration de carbone de la biomasse des arbres dans les pays du Sahel (Ouédraogo, et al.2005). Cette étude, menée dans le cadre du projet Suivi de la Vulnérabilité au Sahel (SVS) a permisd’évaluer les potentialités des quatre vingt six (86) principales espèces forestières sahéliennes entermes de séquestration de carbone pour le Mali, le Burkina Faso, le Niger, le Sénégal et le Tchad.Elle a portée sur la partie aérienne des ligneux. L’étude a permis également d’évaluer la rentabilitédes boisements MDP dans la région en prenant en compte la valeur du carbone séquestré dans lecadre du marché du carbone.En Afrique de l’Ouest, plusieurs études qui ont été déjà exécutées ou sont en cours permettentd’améliorer les connaissances sur le potentiel de séquestration du carbone en Afrique de l’Ouest. De1997 à 2007, l’étude LULC financée par l’USAID et exécutée conjointement par le CILSS et l’USGS, apermis l’établissement des cartes d’occupation des sols et de l’utilisation des terres des pays d’Afriquede l’Ouest. L’USGS et le CSE ont également réalisé une évaluation complète des stocks naturels etactuels de carbone du Sénégal et proposé des scénarios d’évolution de ces stocks.Des institutions internationales, notamment celles du CGIAR comme le CIFOR (pour les forêts) etl’ICRAF (pour les systèmes agroforestiers), développent en commun des modèles de quantification dela séquestration de carbone aérien et sous-terrain en Asie du Sud-est et ont une grande expériencedans le domaine.A partir des expériences ci-dessus citées, trois (3) sites pilotes seront installés dans des zonesécologiques contrastées d’Afrique de l’Ouest (Forêts, Savanes et Sahel). Ces sites seront choisis parle CILSS en concertation avec les pays suivant une stratification basée sur la représentativité parrapport aux systèmes de production dominants et aux écosystèmes naturels orienté vers laséquestration du carbone. Le choix des sites pilotes sera affiné sur la base des informationsdisponibles et des expériences en cours. Leur choix sera validé à l’occasion de la tenue d’un comitéde pilotage organisé au CILSS. Les PANA seront également mis à contribution pour le choix des sitesdes projets pilotes. En effet, pour asseoir les stratégies nationales REDD+, des pays comme leBurkina Faso envisagent de mettre en place des projets pilotes pour tester l’approche méthodologiquepréconisée dans le cadre de ce mécanisme. Des études similaires sont en cours de lancement auNiger dans le cadre de la poursuite du projet « Keita ». Dans tous les cas, les sites seront repartis enprenant en compte les tests en cours sur les MDP dans la sous-région (Niger, Sénégal, Burkina,Guinée, Guinée Bissau, …) afin de couvrir autant que possible la diversité géographique etécologique de l’Afrique de l’Ouest. Sur cette base et pour la mise en œuvre, un appel à candidature(au cours du premier semestre) sera lancé pour sélectionner trois prestataires notamment desstructures du système de recherche (Instituts de recherche ou toutes autres organisationsDescript-e3b_action_GCCA_CILSS_ 09 12 1039

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