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un critique aux côtés de Gallé, Monet, Gauguin ... - Ville de Nancy

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André Rossinot, Maire <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong> - Ancien Ministre<br />

Pour cette saison 2005 – 2006 située à mi-chemin du début <strong>de</strong> « <strong>Nancy</strong> 2005, le temps <strong>de</strong>s<br />

Lumières » et du lancement <strong>de</strong> « Luxembourg et Gran<strong>de</strong> Région, capitale européenne <strong>de</strong> la<br />

culture en 2007 », le musée <strong>de</strong>s be<strong>aux</strong>-arts nous propose <strong>un</strong> programme varié et éclectique<br />

dont je retiendrai plusieurs points forts.<br />

Tout d’abord et à l’évi<strong>de</strong>nce, <strong>de</strong>ux grands noms liés à <strong>Nancy</strong> sont ici à l’honneur, avec Jean-<br />

Baptiste Isabey, portraitiste officiel <strong>de</strong> l’Empire, qui a donné son nom à <strong>un</strong>e rue, et Roger Marx<br />

dont le musée <strong>de</strong> l’Ecole <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong> va également souligner la remarquable personnalité.<br />

Car s’il est <strong>un</strong> parcours exceptionnel, c’est bien celui <strong>de</strong> cet historien, <strong>critique</strong> d’art et admirateur<br />

<strong>de</strong> la danseuse Loïe Fuller comme <strong>de</strong>s plus grands peintres <strong>de</strong> son temps, haut-fonctionnaire<br />

au sein <strong>de</strong> l’Administration <strong>de</strong>s Be<strong>aux</strong>-Arts, auteur d’<strong>un</strong>e formule à succès, véritable <strong>de</strong>vise du<br />

renouveau <strong>de</strong>s arts décoratifs : « Rien sans art ».<br />

En second lieu, la présentation <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux sommités <strong>de</strong> l’art mo<strong>de</strong>rne, l’<strong>un</strong>e alleman<strong>de</strong>, Max<br />

Ernst, et l’autre anglaise, Barbara Hepworth, n’a pu se faire que par l’étroit partenariat <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong><br />

l’européenne avec <strong>de</strong>ux institutions culturelles clefs, le Goethe Institut et le British Co<strong>un</strong>cil.<br />

Je tiens, à cette occasion, à souligner la confiance exemplaire accordée par les plus gran<strong>de</strong>s<br />

institutions françaises, comme le Louvre et la Bibliothèque nationale, pour Isabey, et le musée<br />

d’Orsay, pour Roger Marx, qui vient renforcer l’appartenance du musée <strong>de</strong>s be<strong>aux</strong>-arts à <strong>de</strong>s<br />

rése<strong>aux</strong> d’excellence, rendant possible <strong>un</strong>e politique fructueuse d’échanges, <strong>de</strong> partenariat<br />

et <strong>de</strong> coopération.<br />

Enfin, poursuivant avec subtilité la démarche engagée autour du thème « Quand le 21 e regar<strong>de</strong><br />

le 18 e », afin d’en explorer toutes les facettes et dimensions, le musée <strong>de</strong>s be<strong>aux</strong>-arts donne<br />

carte blanche à <strong>de</strong>s créateurs pour nous montrer la représentation qu’ils se font d’<strong>un</strong> héritage<br />

historique <strong>de</strong>venu aujourd’hui partie prenante <strong>de</strong> notre mémoire collective, <strong>de</strong> notre patrimoine<br />

artistique et <strong>de</strong> notre sensibilité esthétique.


Blandine Chavanne, conservatrice du patrimoine<br />

chargée du musée <strong>de</strong>s be<strong>aux</strong>-arts <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong><br />

Entre hommages…<br />

La mission <strong>de</strong> mémoire est essentielle pour <strong>un</strong> musée qui se doit <strong>de</strong> conserver, étudier et<br />

transmettre <strong>un</strong> patrimoine comm<strong>un</strong>.<br />

Cette année, <strong>un</strong> hommage sera rendu à <strong>de</strong>ux gran<strong>de</strong>s figures nancéiennes : le peintre<br />

Jean-Baptiste Isabey et le <strong>critique</strong> d’art Roger Marx.<br />

En coproduction avec le Musée national du château <strong>de</strong> La Malmaison, la figure <strong>de</strong> Jean-<br />

Baptiste Isabey (<strong>Nancy</strong>, 1767- Paris, 1854) sera évoquée à travers quelque cent cinquante<br />

œuvres provenant pour la plupart <strong>de</strong>s collections nationales (Louvre, cabinet <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ssins<br />

et Bibliothèque Nationale, département <strong>de</strong>s estampes et <strong>de</strong> la photographie). Maître incontestable<br />

<strong>de</strong> la miniature, Isabey a portraituré pendant plus <strong>de</strong> cinquante ans tous les grands<br />

<strong>de</strong> ce mon<strong>de</strong>. Cette exposition fera revivre <strong>de</strong>s pans entiers <strong>de</strong> notre histoire nationale.<br />

Entre mai et août 2006, le musée <strong>de</strong>s be<strong>aux</strong>-arts et le musée <strong>de</strong> l’Ecole <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong>, en coproduction<br />

avec le musée d’Orsay, présenteront, dans <strong>un</strong>e double exposition, la personnalité<br />

riche et foisonnante du <strong>critique</strong> Roger Marx (<strong>Nancy</strong>, 1859 – Paris, 1913). Formé à <strong>Nancy</strong>,<br />

grand ami d’Emile <strong>Gallé</strong>, Marx défendra non seulement <strong>un</strong> art pour tous, mais également<br />

« l’art dans tout ». Esprit libre, grand fonctionnaire <strong>de</strong> l’Etat, il fut parmi ceux qui imposèrent<br />

les Impressionnistes et permirent <strong>un</strong> véritable renouvellement <strong>de</strong>s arts décoratifs.<br />

Plus <strong>de</strong> soixante chefs-d’œuvre seront prêtés par le musée d’Orsay, <strong>de</strong>s œuvres <strong>de</strong> peintres<br />

novateurs, défendus et imposés par Marx : Degas, <strong>Monet</strong>, Renoir, Cézanne, <strong>Gauguin</strong>,<br />

Bonnard…<br />

… et découvertes<br />

Pour ouvrir la saison, le musée propose au cabinet d’art graphique <strong>de</strong>s œuvres gravées <strong>de</strong><br />

Max Ernst (Brühl, 1891 – Paris, 1976). Cet artiste surréaliste fut invité en 1926 par le Comité<br />

<strong>Nancy</strong>-Paris et, <strong>de</strong>puis lors, son travail n’avait pas été présenté à <strong>Nancy</strong>. Cette exposition,<br />

organisée en collaboration avec le Goethe Institut <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong>, est <strong>un</strong> voyage, à travers <strong>un</strong>e<br />

centaine <strong>de</strong> gravures et livres, dans <strong>un</strong> <strong>un</strong>ivers poétique et étonnant. Elle rappelle combien<br />

ce grand peintre et <strong>de</strong>ssinateur bouleversa les techniques <strong>de</strong> la gravure et <strong>de</strong> l’illustration.<br />

Au cours <strong>de</strong> l’hiver, renouant avec le British Co<strong>un</strong>cil et soutenu par la Fondation Moore, le<br />

musée présentera la première exposition en France <strong>de</strong> l’artiste sculpteur anglaise, Barbara<br />

Hepworth (Wakefield, 1903 – St Ives, 1975). Artiste majeure <strong>de</strong> la scène artistique anglaise<br />

du <strong>de</strong>uxième tiers du XX e siècle, Hepworth réalisa <strong>un</strong> œuvre où les formes pures, souvent<br />

inspirées <strong>de</strong> la nature et <strong>de</strong>s paysages, proposent <strong>un</strong>e lecture originale du mon<strong>de</strong>. Très proche<br />

<strong>de</strong>s artistes abstraits, Mondrian, Naum Gabo, Hélion, Herbin ou Nicholson dont elle fut<br />

l’épouse, elle crée <strong>un</strong> <strong>un</strong>ivers empr<strong>un</strong>t d’humanisme. Pour comprendre l’œuvre <strong>de</strong> Barbara<br />

Hepworth, il faut se laisser envahir par la beauté <strong>de</strong>s matéri<strong>aux</strong>, le jeu <strong>de</strong>s ombres et <strong>de</strong>s<br />

lumières, <strong>de</strong>s courbes et contre-courbes et découvrir la poésie <strong>de</strong>s formes abstraites.<br />

Enfin, comme chaque année, plusieurs artistes contemporains ont été invités à présenter<br />

leur travail.<br />

Afin <strong>de</strong> clore l’opération « Quand le 21 e regar<strong>de</strong> le 18 e », <strong>de</strong>ux artistes ont réalisé <strong>de</strong>s installations<br />

mettant en scène quelques éléments <strong>de</strong> notre patrimoine. Paul-Armand Gette a<br />

découvert les richesses contenues dans le tableau <strong>de</strong> Jean-François <strong>de</strong> Troy, Le Repos <strong>de</strong><br />

Diane, et Philippe Cazal a exploré l’architecture XVIII e siècle <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong>.<br />

Bertrand Lamarche aime le site <strong>de</strong> la gare <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong>. Ce vaste espace, <strong>aux</strong> fonctions <strong>un</strong><br />

peu floues, inspire à l’artiste <strong>de</strong>s maquettes et vidéos dans lesquelles il recrée <strong>un</strong> mon<strong>de</strong><br />

onirique.<br />

Pour accompagner l’exposition Hepworth, Isabelle Champion Métadier réalisera <strong>un</strong><br />

accrochage <strong>de</strong> sa <strong>de</strong>rnière série <strong>de</strong> toiles, Timetrackers, dans laquelle formes et couleurs<br />

semblent tout droit sorties du mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’enfance.


Ligne <strong>de</strong> lumière, 1998<br />

Véronique Joumard<br />

<strong>Nancy</strong>, musée <strong>de</strong>s be<strong>aux</strong>-arts<br />

dépôt du FNAC


1 er octobre 200 – 2 janvier 2006<br />

cabinet d’art graphique<br />

exposition organisée en collaboration avec l’Institut pour les relations avec l’étranger <strong>de</strong> Stuttgart<br />

et le Goethe Institut <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong><br />

Acteur important du mouvement surréaliste, Max Ernst (1891-1976) réalise <strong>un</strong> œuvre<br />

gravé très important tout au long <strong>de</strong> sa carrière. Accompagnant les recherches du peintre,<br />

le collage et la gravure sont <strong>de</strong>s techniques que l’artiste pratique avec passion.<br />

Dès 1919, après avoir découvert les trav<strong>aux</strong> <strong>de</strong> Giorgio De Chirico, l’artiste participe<br />

au mouvement Dada à Cologne et réalise ses premiers collages. Cette<br />

technique est « l’exploitation systématique <strong>de</strong> la rencontre, fortuite ou provoquée<br />

artistiquement, <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ou plusieurs réalités étrangères les <strong>un</strong>es <strong>aux</strong> autres, dans<br />

<strong>un</strong> contexte inadéquat en apparence – et l’étincelle <strong>de</strong> la poésie qui jaillit du rapprochement<br />

<strong>de</strong> ces réalités » ainsi que le note Max Ernst lui-même. Mélangeant<br />

figures mathématiques, géométriques, anthropologiques, zoologiques, botaniques,<br />

anatomiques, minéralogiques, paléontologiques, il crée <strong>un</strong> <strong>un</strong>ivers où<br />

l’humour et le rêve se côtoient avec bonheur.<br />

6<br />

Une semaine <strong>de</strong> bonté,<br />

Œdipe, 1934<br />

Max Ernst<br />

gravure<br />

© IFA


Max Ernst participe à plusieurs ouvrages <strong>de</strong>s écrivains surréalistes. Ainsi, pour Paul<br />

Eluard, il illustre Répétitions et Les Malheurs <strong>de</strong>s Immortels en 1922, A l’intérieur <strong>de</strong><br />

la vue en 1947, pour Hans Arp, Weisst du schwarzt du en 1929, pour René Crevel,<br />

Mr. Knife and Miss Fork en 1931, pour Tristan Tzara, L’Antitête, Monsieur Aa l’Antiphilosophe<br />

en 1949, pour Benjamin Péret, La Brebis galante en 1949, pour Antonin<br />

Artaud, Galápagos, les Iles du bout du mon<strong>de</strong> en 1955, etc.<br />

L’artiste publie lui-même <strong>de</strong> nombreux ouvrages illustrés. Parmi les plus célèbres,<br />

Histoire naturelle, en 1926, utilise la technique du frottage : « Je fis <strong>un</strong>e série <strong>de</strong><br />

<strong>de</strong>ssins <strong>de</strong> ces planches, en posant au hasard sur celles-ci <strong>de</strong>s feuilles <strong>de</strong> papier,<br />

sur lesquelles je frottai <strong>un</strong>e mine <strong>de</strong> plomb. En regardant attentivement les <strong>de</strong>ssins<br />

obtenus, je fus surpris <strong>de</strong> l’intensification subite <strong>de</strong> mes facultés visionnaires ».<br />

Multipliant les supports, Ernst crée <strong>un</strong> mon<strong>de</strong> d’où surgissent <strong>de</strong>s images où se<br />

mêlent <strong>de</strong>s personnages, <strong>de</strong>s monstres, <strong>de</strong>s éléments végét<strong>aux</strong>...<br />

Dans Une semaine <strong>de</strong> bonté, édité en 1934, Marx Ernst utilise le collage, mais également<br />

le vernis mou, l’eau-forte. Ces pages, qui sont <strong>un</strong> con<strong>de</strong>nsé <strong>de</strong>s techniques<br />

automatiques, illustrent la capacité créatrice <strong>de</strong> l’artiste et son aptitu<strong>de</strong> à l’assimilation<br />

et l’intégration <strong>de</strong> motifs étrangers.<br />

A travers environ 200 œuvres, dont 148 gravures et 26 livres, l’exposition permet la<br />

découverte du mon<strong>de</strong> étrange et onirique créé par Max Ernst.<br />

conférences<br />

Le surréalisme, par Valentine Oncins, maître <strong>de</strong><br />

conférences à l’Université <strong>de</strong> Saint-Etienne<br />

jeudi 3 novembre à 18h30<br />

Max Ernst, par Françoise Py, maître <strong>de</strong> conférences<br />

à l’Université <strong>de</strong> Paris 8<br />

jeudi 17 novembre à 18h30<br />

auditorium du musée – 1, rue Gustave Simon<br />

entrée libre<br />

visites commentées<br />

les l<strong>un</strong>dis à 12h, mercredis et dimanches à 15h<br />

en alternance avec les visites <strong>de</strong>s autres<br />

expositions (les dates seront précisées dans<br />

les programmes mensuels)<br />

1,60 € en plus du billet d’entrée<br />

les enfants<br />

les ateliers <strong>de</strong>s vacances <strong>de</strong> la Toussaint<br />

du mercredi 26 au vendredi 28 octobre 2005<br />

pour les 4-6 ans <strong>de</strong> 10h30 à 12h, pour les 7-10 ans<br />

<strong>de</strong> 14h30 à 16h30. 4 € par enfant et par séance<br />

(inscriptions au 03 83 85 33 25)<br />

les dimanches au musée - visite découverte<br />

dimanche 6 novembre <strong>de</strong> 10h30 à 11h45<br />

gratuit (sans réservation)<br />

Une semaine <strong>de</strong> bonté.<br />

L’intérieur <strong>de</strong> la vue, 1934<br />

Max Ernst<br />

gravure<br />

© IFA


21 octobre – 31 décembre 200<br />

salles d’exposition temporaire<br />

Le musée <strong>de</strong>s be<strong>aux</strong>-arts <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong> ouvre ses portes à <strong>un</strong>e exposition présentant <strong>un</strong><br />

type nouveau <strong>de</strong> processus <strong>de</strong> comman<strong>de</strong> publique d’art contemporain.<br />

L’action Les Nouve<strong>aux</strong> commanditaires, développée par la Fondation <strong>de</strong> France <strong>de</strong>puis<br />

dix ans, met en présence les citoyens, le plus souvent par le biais d’associations, et<br />

les artistes contemporains. Plus <strong>de</strong> 85 œuvres ont été réalisées dans <strong>un</strong>e vingtaine <strong>de</strong><br />

régions en France et plus <strong>de</strong> 50 œuvres sont en cours <strong>de</strong> création.<br />

La métho<strong>de</strong> repose sur le travail en comm<strong>un</strong> <strong>de</strong> trois acteurs : <strong>un</strong> ou <strong>de</strong>s commanditaires,<br />

<strong>un</strong> médiateur et <strong>un</strong> artiste. Leur action conjointe a pour objectif la production<br />

d’<strong>un</strong>e œuvre d’art. Le commanditaire, avec l’ai<strong>de</strong> du médiateur, exprime sa <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />

sous la forme d’<strong>un</strong> cahier <strong>de</strong>s charges. Le médiateur propose les artistes susceptibles<br />

<strong>de</strong> répondre à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong>. Après <strong>de</strong>s rencontres entre le commanditaire et le ou les<br />

artistes, animées par le médiateur, la comman<strong>de</strong> est passée sous la seule responsabilité<br />

du commanditaire. Financées par <strong>de</strong>s fonds publics et privés, les œuvres appartiennent<br />

au domaine public.<br />

L’exposition présentera les comman<strong>de</strong>s initiées dans le cadre <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong> 2005, le temps<br />

<strong>de</strong>s Lumières. Six projets en cours sur le territoire du Grand <strong>Nancy</strong> seront évoqués : les<br />

peintres Kirsten Everberg et Sophie van Hellerman ont été sollicitées pour le quartier<br />

du Haut-du-Lièvre, la Manufacture Daum a choisi <strong>de</strong> travailler avec l’artiste Sylvie<br />

Fleury, les membres <strong>de</strong> la confrérie <strong>de</strong> Saint-Fiacre avec Gary Webb, ceux <strong>de</strong> l’association<br />

<strong>de</strong>s psychiatres avec Alain Séchas, les représentants <strong>de</strong>s journalistes <strong>de</strong> l’Est<br />

Républicain avec Kelley Xalker et enfin les commerçants <strong>de</strong> la rue d’Amerval à<br />

<strong>Nancy</strong> avec Cerith Wyn Evans.<br />

Une douzaine <strong>de</strong> projets réalisés ou en cours en France seront également exposés,<br />

permettant <strong>un</strong>e confrontation <strong>de</strong>s diverses expériences <strong>de</strong>s commanditaires et <strong>de</strong>s<br />

réponses <strong>de</strong>s artistes : la comman<strong>de</strong> <strong>de</strong> Jan Kopp pour les lycéens du Lycée européen<br />

<strong>de</strong> Montebello à Lille, celle <strong>de</strong> Nawin Rawanchaikul pour les membres du Vespa Club <strong>de</strong><br />

Dijon, celle <strong>de</strong> Gérard Collin-Thiébaut pour l’Association Georges Trouillot à Plainoiseau<br />

ou encore, celle <strong>de</strong> Svetlana Heger pour l’Association Charles Fourier à Besançon.<br />

exposition réalisée en partenariat<br />

avec la Fondation <strong>de</strong> France<br />

et le centre d’art <strong>de</strong> Dijon, le Consortium.<br />

Le commissariat et la médiation sont assurés<br />

par Xavier Douroux et Anne Pontégnie avec<br />

l’assistance <strong>de</strong> Jean-Christophe Massinon<br />

et Aurélie Gandit.<br />

10<br />

projet pour l’association les jardiniers<br />

<strong>de</strong> Stan, 2005<br />

dans le cadre <strong>de</strong> l’exposition Pour <strong>de</strong> vrai<br />

Gary Webb<br />

11


(Wakefield, 1903 – St Ives, 1975)<br />

12 janvier – 2 mars 2006<br />

salles d’exposition temporaire<br />

Le musée <strong>de</strong>s be<strong>aux</strong>-arts <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong> a tissé <strong>de</strong>s liens étroits avec la Tate Gallery à la<br />

suite <strong>de</strong> l’exposition présentée durant l’hiver 2003 et consacrée <strong>aux</strong> rapports entre<br />

Turner et Le Lorrain.<br />

En perspective avec ses collections <strong>de</strong> sculptures du XX e siècle (Lipchitz, Laurens,<br />

Zadkine, Duchamp-Villon…), le musée présente <strong>de</strong>s œuvres sculptées d’<strong>un</strong>e<br />

figure britannique exceptionnelle ayant œuvré durant le <strong>de</strong>uxième tiers du siècle,<br />

Dame Barbara Hepworth.<br />

Après <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s à l’Ecole d’Art <strong>de</strong> Leeds, où elle rencontre Henry Moore, Barbara<br />

Hepworth parfait sa formation à la Royal Aca<strong>de</strong>my <strong>de</strong> Londres.<br />

Entre 1924 et 1926, elle complète sa formation en Italie et apprend la taille directe<br />

qui sera pour elle <strong>un</strong> mo<strong>de</strong> d’expression privilégié.<br />

Mariée à John Skeaping, elle réalise alors <strong>de</strong>s œuvres inspirées par l’enfant et le<br />

thème <strong>de</strong> la maternité. Déjà les volumes sont simplifiés et l’attention portée à la<br />

forme, essentielle.<br />

Pierced ro<strong>un</strong>d Form,1960<br />

Barbara Hepworth<br />

bronze<br />

© British Co<strong>un</strong>cil<br />

12<br />

Torso III - Galatea, 1958<br />

Barbara Hepworth<br />

bronze<br />

© British Co<strong>un</strong>cil<br />

13


Sa première exposition personnelle a lieu à Londres en 1928 à la Be<strong>aux</strong>-Arts Gallery.<br />

En 1932, sa rencontre avec le peintre Ben Nicholson sera décisive. Le couple participera<br />

en effet <strong>de</strong> façon active au développement <strong>de</strong> l’art abstrait. Ils <strong>de</strong>viendront<br />

membres du groupe “Abstraction-Création” et rencontreront Brancusi, Arp, Mondrian<br />

et plus tard Naum Gabo.<br />

Barbara Hepworth réalise <strong>un</strong> œuvre où l’abstraction est utilisée <strong>de</strong> manière à créer<br />

<strong>de</strong>s images évoquant le mon<strong>de</strong> mo<strong>de</strong>rne. Les formes libres, souvent organiques,<br />

sont inspirées <strong>de</strong>s paysages, <strong>de</strong>s silhouettes humaines. Utilisant la lumière et<br />

l’espace qui traversent ses sculptures, l’artiste invente <strong>de</strong> nouvelles formes qui<br />

seront, dès 1939, soutenues par <strong>un</strong>e polychromie très vive.<br />

Installée en Cornouailles, à St Ives, à partir <strong>de</strong> 1940, le sculpteur réalise <strong>de</strong>s œuvres<br />

<strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s dimensions <strong>aux</strong> formes ouvertes, symbolisant la pulsion <strong>de</strong> la vie.<br />

Représentant la Gran<strong>de</strong>-Bretagne à la Biennale <strong>de</strong> Venise en 1950, elle est élevée<br />

au rang <strong>de</strong> Dame <strong>de</strong> l’Empire Britannique en 1965.<br />

Grâce à la générosité <strong>de</strong>s institutions culturelles britanniques (British Co<strong>un</strong>cil,<br />

Henry Moore Fo<strong>un</strong>dation), <strong>aux</strong> musées britanniques et <strong>aux</strong> ayants droit, le musée<br />

<strong>de</strong>s be<strong>aux</strong>-arts <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong> présente, à travers <strong>un</strong>e quarantaine <strong>de</strong> sculptures et <strong>un</strong>e<br />

quinzaine <strong>de</strong> peintures et <strong>de</strong>ssins, la première rétrospective consacrée, en France,<br />

à Barbara Hepworth.<br />

Concentration of Hands, 1948<br />

Barbara Hepworth<br />

huile sur toile<br />

© British Co<strong>un</strong>cil<br />

Curved Form - Trevalgan, 1956<br />

Barbara Hepworth<br />

bronze<br />

© British Co<strong>un</strong>cil<br />

14 1


conférences<br />

Barbara Hepworth et la sculpture anglaise<br />

<strong>de</strong>s années 1980, par Catherine Ferbos,<br />

historienne d’art<br />

jeudi 2 février à 18h30<br />

Barbara Hepworth et l’Angleterre <strong>de</strong>s années<br />

1930-1950, par Françoise Mathieu, maître <strong>de</strong><br />

conférences à l’Université <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong> 2<br />

jeudi 16 mars à 18h30<br />

auditorium du musée – 1, rue Gustave Simon<br />

entrée libre<br />

visites commentées<br />

les l<strong>un</strong>dis à 12h, mercredis et dimanches à 15h<br />

en alternance avec les visites <strong>de</strong>s autres<br />

expositions (les dates seront précisées<br />

dans les programmes mensuels)<br />

1,60 € en plus du billet d’entrée<br />

les enfants<br />

les ateliers <strong>de</strong>s vacances d’hiver<br />

du mercredi 22 au vendredi 24 février 2006<br />

pour les 4-6 ans <strong>de</strong> 10h30 à 12h<br />

pour les 7-10 ans <strong>de</strong> 14h30 à 16h30<br />

du mercredi 1 er au vendredi 3 mars 2006<br />

pour les 4-6 ans <strong>de</strong> 10h30 à 12h<br />

pour les 7-10 ans <strong>de</strong> 14h30 à 16h30<br />

4 € par enfant et par séance<br />

(inscriptions au 03 83 85 33 25)<br />

les dimanches au musée<br />

visite découverte<br />

dimanche 5 mars <strong>de</strong> 10h30 à 11h45<br />

gratuit (sans réservation)<br />

16<br />

Sea Form - Porthmeor, 1958<br />

Barbara Hepworth<br />

bronze<br />

© British Co<strong>un</strong>cil<br />

1


(<strong>Nancy</strong>, 1767 – Paris, 1855)<br />

2 janvier – 1 avril 2006<br />

cabinet d’art graphique<br />

Le musée <strong>de</strong>s be<strong>aux</strong>-arts s’est associé au musée national <strong>de</strong> La Malmaison pour<br />

fêter le 150 e anniversaire <strong>de</strong> la mort <strong>de</strong> Jean-Baptiste Isabey, grand portraitiste qui<br />

commença sa carrière sous Louis XVI et la finit à l’aube du Second Empire.<br />

Dès l’époque <strong>de</strong> Stanislas, les Lorrains avaient excellé dans la miniature. La carrière<br />

d’Isabey, formé à <strong>Nancy</strong>, s’inscrit dans cette école talentueuse qui savait répondre<br />

<strong>aux</strong> humeurs <strong>de</strong>s princes et à leurs comman<strong>de</strong>s.<br />

C’est au professeur François Pupil, spécialiste <strong>de</strong> la miniature <strong>de</strong>s XVIII e et XIX e<br />

siècles, que l’on doit le choix <strong>de</strong>s 43 miniatures, 62 <strong>de</strong>ssins, 15 estampes, 9<br />

peintures et 4 albums qui permettent d’accompagner le peintre à travers la pério<strong>de</strong><br />

révolutionnaire, le Consulat, l’Empire, la Restauration et enfin la Monarchie <strong>de</strong><br />

Juillet.<br />

Buste <strong>de</strong> l’impératrice Joséphine, 1805<br />

Jean-Baptiste Isabey<br />

miniature<br />

Paris, musée du Louvre - © RMN<br />

1<br />

Portrait d’Isabey et sa fille, 1795<br />

François Gérard<br />

huile sur toile<br />

Paris, musée du Louvre - © RMN<br />

1


Pério<strong>de</strong>s <strong>de</strong> faste, le Consulat et l’Empire voient Isabey au sommet <strong>de</strong> son art et<br />

<strong>de</strong> sa carrière. Maître <strong>de</strong> cérémonie <strong>aux</strong> Tuileries, il participe à la mise en scène du<br />

sacre <strong>de</strong> Napoléon I er et <strong>de</strong>vient « Premier peintre <strong>de</strong> la chambre <strong>de</strong> l’Impératrice ».<br />

Lors du Congrès <strong>de</strong> Vienne en 1815, tous les Grands <strong>de</strong> ce mon<strong>de</strong> vont poser dans<br />

l’atelier d’Isabey qui réalise alors <strong>un</strong>e fresque étonnante <strong>de</strong>s souverains, <strong>de</strong> leurs<br />

épouses, <strong>de</strong>s maréch<strong>aux</strong> et génér<strong>aux</strong> <strong>de</strong> l’Europe entière.<br />

Au cours <strong>de</strong>s ans, l’art d’Isabey suit l’évolution <strong>de</strong> la mo<strong>de</strong>. Après les “merveilleuses”<br />

<strong>de</strong> la pério<strong>de</strong> révolutionnaire dont il traduit les chevelures romantiques avec <strong>un</strong><br />

pinceau d’<strong>un</strong>e finesse extrême, il s’attache à la mo<strong>de</strong> Empire avec ses robes<br />

mettant en valeur le buste et le cou soulignés par <strong>de</strong> somptueux bijoux. Avec la<br />

Restauration et la Monarchie <strong>de</strong> Juillet, Isabey adopte <strong>de</strong>s fonds plus aériens et<br />

joue avec les voiles et gazes tourbillonnants dont se parent les belles d’alors.<br />

Maître <strong>de</strong> la miniature sur ivoire peint à la gouache, Isabey adapte sa technique,<br />

lorsqu’en raison du blocus continental, l’ivoire vient à manquer. Sur <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s<br />

feuilles <strong>de</strong> parchemin, c’est à l’aquarelle qu’il réalise alors ses portraits.<br />

Les talents d’Isabey sont multiples. Caricaturiste, paysagiste, peintre <strong>de</strong> genre,<br />

décorateur <strong>de</strong> théâtre, l’artiste laisse <strong>un</strong> témoignage très riche <strong>de</strong> l’esprit romantique<br />

qui anime son temps.<br />

Leçon d’histoire, mais également voyage au cœur <strong>de</strong> la première moitié du XIX e<br />

siècle, l’exposition entend rendre hommage à celui qui fut admiré par ses pairs, ainsi<br />

qu’en témoigne l’important tableau <strong>de</strong> Louis Boilly conservé au musée du Louvre,<br />

L’Atelier d’Isabey, où se retrouvaient tous les grands artistes <strong>de</strong> son temps.<br />

20<br />

Escalier <strong>de</strong> la gran<strong>de</strong> Tour,<br />

château Harcourt, 1827<br />

Jean-Baptiste Isabey<br />

huile sur toile<br />

Cherbourg-Octeville,<br />

musée d’art Thomas-Henry<br />

21


conférence<br />

Jean-Baptiste Isabey, par François Pupil,<br />

historien d’art, professeur honoraire<br />

à l’Université <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong> 2<br />

jeudi 9 février à 18h30<br />

auditorium du musée – 1, rue Gustave Simon<br />

entrée libre<br />

visites commentées<br />

les l<strong>un</strong>dis à 12h, mercredis et dimanches à 15h<br />

en alternance avec les visites <strong>de</strong>s autres<br />

expositions (les dates seront précisées dans<br />

les programmes mensuels).<br />

1,60 € en plus du billet d’entrée<br />

les enfants<br />

les ateliers du mercredi<br />

les 11, 18 et 25 janvier 2006<br />

les 15, 22 et 29 mars 2006<br />

pour les 4-6 ans <strong>de</strong> 10h30 à 12h<br />

pour les 7-10 ans <strong>de</strong> 16h à 17h30<br />

4 € par enfant et par séance<br />

(inscriptions au 03 83 85 33 25)<br />

les dimanches au musée<br />

visite découverte<br />

dimanche 5 février <strong>de</strong> 10h30 à 11h45<br />

gratuit (sans réservation)<br />

Portrait du roi <strong>de</strong> Rome, 1812<br />

Exposition J. B. Isabey à Londres, juin 1820<br />

Jean-Baptiste Isabey<br />

W. Bennett, d’après Isabey<br />

aquarelle<br />

estampe<br />

22<br />

<strong>Nancy</strong>, musée <strong>de</strong>s be<strong>aux</strong>-arts<br />

© <strong>Nancy</strong>, Musée lorrain – photo P. Mignot<br />

23


(<strong>Nancy</strong>, 1853 – Paris, 1913)<br />

<strong>un</strong> <strong>critique</strong> <strong>aux</strong> <strong>côtés</strong> <strong>de</strong> <strong>Gallé</strong>,<br />

<strong>Monet</strong>, <strong>Gauguin</strong>, Rodin…<br />

6 mai – 2 août 2006<br />

salles d’exposition temporaire<br />

Roger Marx débute à <strong>Nancy</strong> comme journaliste au Progrès <strong>de</strong> l’Est et au Courrier<br />

<strong>de</strong> Meurthe-et-Moselle et écrit L’art à <strong>Nancy</strong> en 1882. Installé à Paris en 1883, il<br />

poursuit sa carrière <strong>de</strong> <strong>critique</strong> d’art. À partir <strong>de</strong> 1895, il collabore à la Gazette <strong>de</strong>s<br />

Be<strong>aux</strong>-Arts et à la Chronique <strong>de</strong>s arts et <strong>de</strong> la curiosité, revues dont il <strong>de</strong>vient le<br />

rédacteur en chef en 1902.<br />

Roger Marx a également mené <strong>un</strong>e carrière dans l’administration <strong>de</strong>s Be<strong>aux</strong>-Arts,<br />

indissociable <strong>de</strong> son œuvre <strong>de</strong> <strong>critique</strong> d’art. Secrétaire à la Direction <strong>de</strong>s Be<strong>aux</strong>-<br />

Arts (1887-1888) puis inspecteur <strong>de</strong>s Be<strong>aux</strong>-Arts (1888), il est nommé inspecteur<br />

principal <strong>de</strong>s musées département<strong>aux</strong> en 1889. En 1900, en tant que responsable<br />

<strong>de</strong> l’organisation <strong>de</strong> l’Exposition centennale, il présente <strong>un</strong>e sélection originale <strong>de</strong><br />

l’art français au XIX e siècle et accor<strong>de</strong> <strong>un</strong>e place importante <strong>aux</strong> Impressionnistes.<br />

Dès les années 1880, Roger Marx s’affirme comme le défenseur d’artistes novateurs<br />

comme <strong>Gallé</strong>, Carrière, Rodin, Bernard, Chéret et Puvis <strong>de</strong> Chavannes. Il prend<br />

position pour le symbolisme naissant et s’intéresse rapi<strong>de</strong>ment à tous les arts,<br />

24<br />

en particulier <strong>aux</strong> arts décoratifs qu’il contribue à faire admettre en 1891 au Salon<br />

Portrait <strong>de</strong><br />

Roger Marx, 1886<br />

Eugène Carrière<br />

huile sur toile<br />

Paris,<br />

musée d’Orsay<br />

© photo RMN /<br />

H. Lewandowski<br />

2


<strong>de</strong> la Société nationale <strong>de</strong>s Be<strong>aux</strong>-Arts. Ami et admirateur d’Edmond <strong>de</strong> Goncourt,<br />

Roger Marx souligne les ruptures, mais également les filiations avec l’art du passé<br />

et en particulier celui du XVIII e siècle. Républicain et patriote, il défend la gran<strong>de</strong>ur<br />

<strong>de</strong> l’art français et encourage les arts industriels contemporains, concurrencés par<br />

les innovations étrangères. A ses yeux, l’art n’est ni <strong>un</strong>e distraction, ni <strong>un</strong> luxe,<br />

mais il doit avoir <strong>un</strong>e mission éducatrice, sociale et économique. Cela passe par<br />

l’abolition <strong>de</strong> la différence artistes/artisans, Be<strong>aux</strong>-Arts/arts dits mineurs, par <strong>un</strong>e<br />

refonte <strong>de</strong> l’enseignement <strong>de</strong> l’art et par la revalorisation <strong>de</strong>s techniques oubliées<br />

et <strong>de</strong> la création sous toutes ses formes.<br />

Il plai<strong>de</strong> pour <strong>un</strong>e utilisation rationnelle du progrès technique. Aussi lance-t-il, dans<br />

les années 1890, <strong>de</strong>s campagnes pour la création <strong>de</strong> pièces <strong>de</strong> monnaies et <strong>de</strong><br />

timbres-poste, plus mo<strong>de</strong>rnes et représentatifs <strong>de</strong>s idé<strong>aux</strong> <strong>de</strong> la III e République.<br />

Il encourage l’art <strong>de</strong> la médaille, l’affiche, l’estampe, le livre illustré ainsi que la<br />

gran<strong>de</strong> peinture murale, la décoration <strong>de</strong>s écoles ou la danse <strong>de</strong> Loïe Fuller.<br />

Il défend <strong>Gauguin</strong>, les Nabis, Toulouse-Lautrec, Cézanne, Whistler, Me<strong>un</strong>ier ou les<br />

je<strong>un</strong>es élèves <strong>de</strong> Gustave Moreau. Au début du siècle, il soutient la création du<br />

Salon d’Automne et reste fidèle à Rodin ou Denis tout en appréciant Matisse et les<br />

Fauves et en analysant l’avènement du cubisme. Proche d’Emile <strong>Gallé</strong>, il oriente sa<br />

<strong>critique</strong> vers la notion élargie “d’art social”, plus conforme à ses idées.<br />

Coproduite par le musée d’Orsay, l’exposition, sous la direction scientifique <strong>de</strong><br />

Catherine Meneux, permettra d’évoquer l’activité intense <strong>de</strong> Roger Marx et les<br />

grands artistes qu’il a soutenus et côtoyés. C’est plus <strong>de</strong> soixante chefs-d’œuvre<br />

du musée d’Orsay qui prendront place sur nos cimaises pour évoquer la création<br />

française entre 1880 et 1914.<br />

Le musée <strong>de</strong> l’Ecole <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong>, associé étroitement à cet hommage, présentera <strong>de</strong><br />

son côté Les amitiés nancéiennes <strong>de</strong> Roger Marx.<br />

Autoportrait au Christ ja<strong>un</strong>e, 1889<br />

Paul <strong>Gauguin</strong><br />

huile sur toile<br />

Paris, musée d’Orsay<br />

© photo RMN – H. Lewandowski<br />

26 2


conférences<br />

Roger Marx et l’Ecole <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong><br />

par Philippe Thiébaut, conservateur en chef<br />

au musée d’Orsay<br />

jeudi 18 mai à 18h30<br />

Qui est Roger Marx ?<br />

par Catherine Meneux, historienne d’art<br />

jeudi 8 juin à 18h30<br />

auditorium du musée – 1, rue Gustave Simon<br />

entrée libre<br />

colloque<br />

Roger Marx (1859-1913), <strong>critique</strong> d’art et historien<br />

Avec le concours <strong>de</strong> l’Institut National d’Histoire<br />

<strong>de</strong> l’Art. Ce colloque est consacré à la carrière <strong>de</strong><br />

Roger Marx : son travail <strong>de</strong> <strong>critique</strong>, sa philosophie<br />

<strong>de</strong> l’art, son rôle en tant que fonctionnaire, ses<br />

rapports avec les artistes.<br />

mercredi 31 mai et jeudi 1 er juin<br />

auditorium du musée <strong>de</strong>s be<strong>aux</strong>-arts <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong><br />

vendredi 2 juin<br />

Institut National d’Histoire <strong>de</strong> l’Art à Paris<br />

entrée libre sur inscription<br />

visites commentées<br />

les l<strong>un</strong>dis à 12h, mercredis et dimanches à 15h<br />

en alternance avec les visites <strong>de</strong>s autres<br />

expositions (les dates seront précisées<br />

dans les programmes mensuels)<br />

1,60 € en plus du billet d’entrée<br />

Je<strong>un</strong>es filles au piano, 1892<br />

Auguste Renoir<br />

huile sur toile<br />

Paris, musée d’Orsay<br />

© photo RMN – H. Lewandowski<br />

2<br />

Le Baiser, 1886<br />

Auguste Rodin<br />

bronze<br />

© musée Rodin<br />

Photo Adam Rzepka<br />

2


30<br />

Baigneurs, 1890-92<br />

Paul Cézanne<br />

huile sur toile<br />

Paris, musée d’Orsay<br />

© photo RMN /<br />

H. Lewandowski<br />

31


Cathédrale <strong>de</strong> Rouen, 1894<br />

Clau<strong>de</strong> <strong>Monet</strong><br />

huile sur toile<br />

Paris, musée d’Orsay<br />

© photo RMN -<br />

Thierry Le Mage<br />

les enfants<br />

les ateliers <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s vacances<br />

- du mercredi 5 au vendredi 7 juillet 2006<br />

- du mercredi 19 au vendredi 21 juillet 2006<br />

pour les 4-6 ans <strong>de</strong> 10h30 à 12h<br />

pour les 7-10 ans <strong>de</strong> 14h30 à 16h30<br />

4 € par enfant et par séance<br />

(inscriptions au 03 83 85 33 25)<br />

les dimanches au musée<br />

visite découverte<br />

dimanche 7 mai, dimanche 4 juin,<br />

dimanche 2 juillet et dimanche 6 août<br />

<strong>de</strong> 10h30 à 11h45<br />

gratuit (sans réservation)<br />

32<br />

Le corsage à carre<strong>aux</strong>, 1892<br />

Pierre Bonnard<br />

huile sur toile<br />

Paris, musée d’Orsay<br />

© photo RMN – H. Lewandowski<br />

33


34 3


36<br />

<strong>de</strong>rnier volet <strong>de</strong> cette opération qui s’est déroulée tout au long <strong>de</strong> l’année 2005<br />

Le Repos <strong>de</strong> Diane (Bénédicte), 2005<br />

Paul-Armand Gette - photographie<br />

lecture <strong>de</strong> Paul-Armand Gette<br />

jeudi 24 novembre à 18h30<br />

auditorium du musée<br />

1, rue Gustave Simon<br />

entrée libre<br />

Paul-Armand Gette<br />

(Né à Lyon en 1927)<br />

Le cabinet <strong>de</strong> Diane ou Le salon d’Artémis<br />

salles du musée – 1 er étage<br />

Biologiste <strong>de</strong> formation, Paul-Armand Gette travaille<br />

<strong>de</strong>puis trente ans sur les rapports étroits entre la nature,<br />

les paysages et le regard que nous leur portons<br />

à travers notre culture savante ou populaire. Tel <strong>un</strong><br />

éthologue, il étudie nos comportements, notre faculté<br />

<strong>de</strong> regar<strong>de</strong>r vraiment ce que les peintres ou sculpteurs<br />

ont représenté.<br />

Sensible à la sensualité et l’érotisme <strong>de</strong> l’art du XVIII e<br />

siècle, il a choisi <strong>de</strong> travailler sur <strong>un</strong>e œuvre phare <strong>de</strong> la<br />

collection du musée, Le Bain <strong>de</strong> Diane <strong>de</strong> Jean-François<br />

<strong>de</strong> Troy (Paris, 1679 – Rome, 1752), et présente,<br />

en regard <strong>de</strong> ce tableau, <strong>un</strong>e installation évoquant la<br />

source <strong>de</strong> Diane et <strong>de</strong>s photographies <strong>de</strong> modèles<br />

contemporains rappelant la composition <strong>de</strong> la toile.<br />

Passionné par les arts décoratifs, Paul-Armand Gette<br />

a également travaillé à la création d’<strong>un</strong> vase Daum où<br />

la pâte <strong>de</strong> verre rappelle la source sur laquelle flotte<br />

<strong>un</strong> motif, déjà plusieurs fois utilisé par l’artiste, <strong>un</strong><br />

triangle <strong>de</strong> pétales <strong>de</strong> rose.<br />

Maintenant, ici ou là, 2005<br />

Philippe Cazal - photographie<br />

1 octobre – 12 décembre 200<br />

Philippe Cazal<br />

(Né en 1948)<br />

Maintenant, ici ou là<br />

salles du musée – rez-<strong>de</strong>-chaussée<br />

La ville est <strong>de</strong>puis toujours au cœur même du<br />

travail <strong>de</strong> Philippe Cazal et c’est avec curiosité<br />

qu’il a photographié <strong>Nancy</strong> et son patrimoine<br />

XVIII e siècle, le confrontant avec les temps<br />

mo<strong>de</strong>rnes afin <strong>de</strong> nous donner <strong>un</strong>e vision<br />

kaléidoscopique <strong>de</strong> notre environnement. La<br />

ville <strong>de</strong>vient <strong>un</strong> décor <strong>de</strong> théâtre dans lequel la<br />

fiction est introduite <strong>de</strong> façon subtile par la mise<br />

en page, le cadrage, le choix <strong>de</strong>s passants pris<br />

sur le vif.<br />

Philippe Cazal empr<strong>un</strong>te <strong>de</strong>s mots <strong>aux</strong> titres<br />

<strong>de</strong> presse, slogans politiques ou publicitaires.<br />

Maintenant, ici ou là, phrase qu’il a choisie<br />

pour accompagner les images présentées au<br />

musée, est <strong>un</strong>e invitation à poser <strong>un</strong> regard<br />

neuf sur notre environnement et notre cadre <strong>de</strong><br />

vie, à saisir l’humour <strong>de</strong> certaines situations, à<br />

être plus attentifs à nos concitoyens.<br />

3


3<br />

(né en 1966)<br />

P.L.O.T.<br />

1 octobre – 31 décembre 200<br />

salles du musée – 2 e étage<br />

Pour son exposition nancéienne, Bertrand Lamarche a choisi <strong>de</strong> présenter son travail sous <strong>un</strong><br />

titre inspiré <strong>de</strong> l’anglais plot, qui signifie territoire ou scénario.<br />

Il faut rechercher l’origine <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux œuvres exposées dans la culture nancéienne. Elles relèvent<br />

d’expériences et sont <strong>de</strong>s projets fondés sur l’observation et prennent la forme <strong>de</strong><br />

maquette et <strong>de</strong> vidéo.<br />

Fog Factory - maquette<br />

Le site <strong>de</strong> la gare <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong> est source d’inspiration pour Bernard Lamarche <strong>de</strong>puis plusieurs<br />

années. Il réalise <strong>de</strong>s maquettes, <strong>de</strong>s vidéos dans lesquelles il réinvente ce lieu dont les différents<br />

éléments <strong>de</strong>viennent le support <strong>de</strong> nouvelles fonctions ou activités. Ainsi questionne-t-il<br />

<strong>un</strong> site interstitiel où le tissu urbain fait <strong>un</strong>e pause entre voies ferrées, terrains vagues, hangar,<br />

tri postal, viaduc et prison.<br />

Le Terrain Ombelliférique - animation<br />

Chères <strong>aux</strong> artistes <strong>de</strong> l’Ecole <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong>, les<br />

ombelles du Caucase sont <strong>un</strong>e variété <strong>de</strong><br />

plantes géantes et urticantes que l’on ne<br />

peut donc admirer que <strong>de</strong> loin. Tels les yeux<br />

d’Alice, <strong>de</strong>s images virtuelles nous entraînent<br />

au cœur <strong>de</strong> ce mon<strong>de</strong> étrange et inaccessible<br />

qu’est le terrain ombelliférique.<br />

Le Terrain Ombelliférique, 2005<br />

Bertrand Lamarche<br />

animation<br />

(vit et travaille à Paris et New York)<br />

Timetrackers<br />

janvier – mars 2006<br />

salles du musée – rez-<strong>de</strong>-chaussée<br />

Depuis sa première exposition en 1977, Isabelle<br />

Champion Métadier explore les richesses <strong>de</strong> la<br />

peinture (matières, couleurs, formes, gestes,<br />

espaces…) à travers le principe <strong>de</strong> la série.<br />

Séjournant fréquemment à New York, son travail<br />

est aujourd’hui fortement marqué par le<br />

Pop Art.<br />

Ses table<strong>aux</strong> font appel à <strong>de</strong>s images primaires,<br />

profondément enfouies dans notre subconscient.<br />

L’artiste parle <strong>de</strong> « tableau-sculpture » où<br />

les formes « tout en étant en état d’apesanteur,<br />

ont <strong>un</strong> poids et <strong>un</strong>e <strong>de</strong>nsité ».<br />

Isabelle Champion Métadier présentera sa<br />

<strong>de</strong>rnière série <strong>de</strong> toiles, Timetrackers, alors<br />

que le musée <strong>de</strong>s be<strong>aux</strong>-arts organise, pour la<br />

première fois en France, <strong>un</strong>e rétrospective du<br />

sculpteur anglais Barbara Hepworth. Dans l’approche<br />

du mon<strong>de</strong>, il semble qu’il y ait, en effet,<br />

<strong>un</strong> écho entre ces <strong>de</strong>ux œuvres : <strong>un</strong>e recherche<br />

très maîtrisée <strong>de</strong>s formes invitant le spectateur<br />

dans <strong>un</strong> <strong>un</strong>ivers onirique, dans lequel chac<strong>un</strong><br />

peut projeter ses propres images.<br />

Timetrackers, 2004-2005<br />

Isabelle Champion Métadier<br />

acrylique sur toile<br />

3


40 41


les dimanches et mercredis à 1 h<br />

et les l<strong>un</strong>dis à 12h<br />

visites <strong>de</strong>s expositions<br />

En fonction <strong>de</strong> l’actualité du musée, les visites<br />

commentées sont consacrées à la présentation<br />

<strong>de</strong>s expositions temporaires en cours.<br />

visites à thèmes<br />

Ces visites sont <strong>de</strong>stinées à approfondir <strong>un</strong> aspect<br />

<strong>de</strong>s collections, <strong>un</strong> mouvement artistique,<br />

<strong>un</strong>e pério<strong>de</strong>, ou encore <strong>un</strong> sujet transversal.<br />

Durée <strong>de</strong> la visite : 1 heure - 1,60 € en plus du<br />

droit d’entrée. Pour chaque thème, 3 dates au<br />

choix vous sont proposées :<br />

Daum, esthétique et savoir-faire<br />

par Martin Dreneau<br />

dimanche 25 septembre 2005 à 15h<br />

l<strong>un</strong>di 26 septembre à 12h<br />

mercredi 28 septembre à 15h<br />

les mouvements artistiques à fin du XIX e siècle :<br />

Néo-Impressionnistes et Nabis<br />

par Odile Franiatte<br />

dimanche 9 avril 2006 à 15h,<br />

l<strong>un</strong>di 10 avril à 12h, mercredi 12 avril à 15h<br />

les mouvements artistiques au début<br />

du XX e siècle : Fauves et Cubistes<br />

par Odile Franiatte<br />

l<strong>un</strong>di 15 mai 2006 à 12h, mercredi 17 mai à 15h,<br />

dimanche 21 mai à 15h<br />

quand l’art change <strong>de</strong> forme :<br />

nouve<strong>aux</strong> supports, nouvelles techniques<br />

par Aurélie Gandit<br />

dimanche 11 juin 2006 à 15h,<br />

l<strong>un</strong>di 12 juin à 12h, mercredi 14 juin à 15h<br />

réservations pour les groupes<br />

Vous souhaitez organiser <strong>un</strong>e visite pour <strong>un</strong><br />

groupe (25 personnes maximum par gui<strong>de</strong>), renseignez-vous<br />

au service culturel : 03 83 85 56 09<br />

b<strong>de</strong>champris@mairie-nancy.fr<br />

L’année est ponctuée <strong>de</strong> moments exceptionnels au cours <strong>de</strong>squels le musée est ouvert gratuitement<br />

à tous les publics… à vos agendas, pour les ren<strong>de</strong>z-vous <strong>de</strong> cette année 2005-2006 !<br />

les journées européennes du Patrimoine<br />

Comme chaque automne, le musée participera <strong>aux</strong> journées du Patrimoine qui seront consacrées,<br />

cette année, au Patrimoine mondial. Tout au long du week-end, nous vous proposerons <strong>un</strong>e découverte<br />

thématique <strong>de</strong>s œuvres par nos gui<strong>de</strong>s conférenciers dans <strong>un</strong>e ambiance musicale. L’occasion<br />

d’effectuer <strong>un</strong>e rentrée culturelle dans <strong>un</strong> état d’esprit convivial !<br />

samedi 17 et dimanche 18 septembre <strong>de</strong> 10h à 18h<br />

le musée, c’est encore plus beau la nuit, surtout quand il est gratuit !<br />

la nuit du Patrimoine<br />

pour jouer les prolongations au Patrimoine mondial… samedi 17 septembre <strong>de</strong> 20h30 à 23h30<br />

la nocturne d’automne<br />

dans le cadre <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong> 2005, le temps <strong>de</strong>s Lumières samedi 14 octobre <strong>de</strong> 18h à 22h<br />

la nuit <strong>de</strong>s musées<br />

ren<strong>de</strong>z-vous national, cette soirée sera programmée autour <strong>de</strong> nos collections<br />

et <strong>de</strong> nos expositions samedi 20 mai <strong>de</strong> 20h à minuit<br />

À partir du 1 er janvier 2006, entrée gratuite au<br />

musée les premiers dimanches <strong>de</strong> chaque<br />

mois <strong>de</strong> 10h à 13h. À cette occasion, nous<br />

vous proposerons <strong>de</strong> 10h30 à 11h45, <strong>un</strong>e visite<br />

découverte du musée (au tarif <strong>de</strong> 1,60 €)<br />

et dans le même temps <strong>un</strong>e visite thématique<br />

gratuite pour les enfants <strong>de</strong> 6 à 10 ans.<br />

le plaisir gourmand<br />

Un audio gui<strong>de</strong> en français, anglais et allemand<br />

par Véronique Paris<br />

est à votre disposition à l’accueil du musée.<br />

dimanche 27 novembre 2005 à 15h<br />

Il propose <strong>de</strong>s commentaires sur les œuvres<br />

Paysage <strong>de</strong> la Ciotat, 1907<br />

l<strong>un</strong>di 28 novembre à 12h<br />

majeures et sur l’architecture du musée.<br />

Emile Othon Friesz<br />

mercredi 30 novembre à 15h<br />

Deman<strong>de</strong>z-le, il est compris dans le billet<br />

huile sur toile<br />

d’entrée !<br />

<strong>Nancy</strong>, musée <strong>de</strong>s be<strong>aux</strong>-arts,<br />

(si vous bénéficiez d’<strong>un</strong>e entrée gratuite, il<br />

dépôt du MNAM<br />

vous en coûtera 1 €)<br />

photo Bertrand Prevost<br />

42 43<br />

© Centre G. Pompidou


autour <strong>de</strong>s collections du musée et <strong>de</strong>s expositions<br />

conférences présentées dans l’auditorium en accès libre<br />

jeudi 3 novembre 2005 à 18h30<br />

Le surréalisme par Valentine Oncins, maître <strong>de</strong> conférences à l’Université <strong>de</strong> Saint-Etienne<br />

jeudi 17 novembre 2005 à 18h30<br />

Max Ernst par Françoise Py, maître <strong>de</strong> conférences à l’Université <strong>de</strong> Paris 8<br />

jeudi 24 novembre 2005 à 18h30<br />

lecture par Paul-Armand Gette, artiste<br />

jeudi 2 février 2006 à 18h30<br />

Barbara Hepworth et la sculpture anglaise <strong>de</strong>s années 1980 par Catherine Ferbos, historienne d’art<br />

jeudi 9 février 2006 à 18h30<br />

Jean-Baptiste Isabey par François Pupil, historien d’art, professeur honoraire à l’Université <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong> 2<br />

jeudi 16 mars 2006 à 18h30<br />

Barbara Hepworth et l’Angleterre <strong>de</strong>s années 1930-1950 par Françoise Mathieu,<br />

maître <strong>de</strong> conférences à l’Université <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong> 2<br />

jeudi 18 mai 2006 à 18h30<br />

Roger Marx et l’Ecole <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong> par Philippe Thiébaut,<br />

conservateur en chef chargé <strong>de</strong>s objets d’art au musée d’Orsay<br />

jeudi 8 juin 2006 à 18h30<br />

Qui est Roger Marx ? par Catherine Meneux, historienne d’art<br />

conférences du FRAC Lorraine<br />

l’œuvre en cours<br />

Le musée et le Fonds Régional d’Art Contemporain Lorraine s’associent afin <strong>de</strong> proposer <strong>un</strong> cycle<br />

d’initiation <strong>aux</strong> nouvelles formes artistiques. Autour <strong>de</strong> la notion <strong>de</strong> temps et <strong>de</strong> processus dans<br />

l’œuvre, Roselyne Bouvier, conférencière et enseignante à l’Ecole d’art d’Epinal, conduira trois<br />

rencontres originales et didactiques.<br />

jeudi 16 février 2006 à 18h30 Le processus fait œuvre<br />

jeudi 23 mars 2006 à 18h30 Inscrire le temps <strong>de</strong> travail dans l’œuvre<br />

jeudi 20 avril 2006 à 18h30 L’œuvre en programme<br />

auditorium du musée : 1, rue Gustave Simon<br />

entrée <strong>un</strong>itaire : 4 € - abonnement 3 cours : 9 € ou 7,50 € pour les Amis du Frac<br />

entrée gratuite pour les étudiants<br />

Un cycle <strong>de</strong> six conférences sur le même thème est proposé au FRAC à Metz les 10 novembre,<br />

15 décembre, 12 janvier, 9 février, 9 mars et 13 avril à 19h<br />

renseignements : 49 Nord 6 Est – Fonds Régional d’Art Contemporain <strong>de</strong> Lorraine<br />

1 Bis rue <strong>de</strong>s Trinitaires / 57- Metz<br />

Tél. : 03 87 74 20 02 - Fax : 03 87 74 20 56 - Email : info@fraclorraine.org<br />

les cours <strong>de</strong> l’Ecole du Louvre<br />

Ce cycle <strong>de</strong> conférences est organisé par les Amis du musée - association Emmanuel Héré.<br />

En prélu<strong>de</strong> à l’inauguration du musée <strong>de</strong>s Arts Premiers (musée du Quai Branly), il propose <strong>un</strong> aperçu<br />

<strong>de</strong>s arts <strong>de</strong> l’Afrique sub-saharienne.<br />

A la découverte <strong>de</strong>s arts d’Afrique sous la direction scientifique d’Hélène Joubert<br />

conservateur du patrimoine, responsable <strong>de</strong>s collections Afrique au musée du Quai Branly.<br />

les jeudis 1er Nus dans <strong>un</strong> paysage, 1910<br />

Roger <strong>de</strong> la Fresnaye<br />

huile sur toile<br />

<strong>Nancy</strong>, musée <strong>de</strong>s be<strong>aux</strong>-arts,<br />

, 8 et 15 décembre 2005, 12, 19 et 26 janvier 2006<br />

dépôt du MNAM<br />

auditorium du musée <strong>de</strong>s be<strong>aux</strong>-arts<br />

photo Jean-Clau<strong>de</strong> Planchet<br />

44<br />

renseignements et tarifs au bureau <strong>de</strong> l’association : 03 83 85 30 74<br />

© Centre G. Pompidou<br />

4


invitation à l’art contemporain<br />

Entre trou noir et big bang ! L’art contemporain<br />

rencontres proposées par Jacqueline Habrant<br />

Aujourd’hui, nombre <strong>de</strong> musées abandonnent la présentation chronologique pour l’art<br />

du XX e siècle, préférant proposer <strong>un</strong>e approche thématique où les différentes générations<br />

d’artistes sont confrontées. A l’a<strong>un</strong>e <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s biennales internationales, les<br />

thèmes permettent d’élaborer <strong>un</strong> scénario mettant en avant le contenu <strong>de</strong>s œuvres et<br />

soulignant la place <strong>de</strong> l’artiste dans notre lecture du mon<strong>de</strong> contemporain. Les différents<br />

médias sont alors présentés (peinture, sculpture, photographie, performance, cinéma,<br />

vidéo, architecture, <strong>de</strong>sign, littérature, musique) participant d’<strong>un</strong> tout.<br />

Le musée national d’art mo<strong>de</strong>rne ayant choisi le thème du Big Bang pour <strong>un</strong> accrochage<br />

temporaire <strong>de</strong> ses collections, celui-ci sera le point <strong>de</strong> départ <strong>de</strong>s interventions.<br />

Comme chaque année, le public sera invité à prendre part à <strong>de</strong>s discussions et débats.<br />

6 séances sont proposées, chac<strong>un</strong>e se déroulant au choix <strong>un</strong> mercredi à 17h<br />

et le vendredi suivant à 12h30 :<br />

les mercredi 2 et vendredi 4 novembre - les mercredi 7 et vendredi 9 décembre - les mercredi<br />

11 et vendredi 13 janvier - les mercredi 1 er et vendredi 3 février - les mercredi 15 et vendredi 17<br />

mars - les mercredi 12 et vendredi 14 avril<br />

le programme détaillé <strong>de</strong> ces séances sera précisé dans les programmes mensuels<br />

abonnement pour 6 conférences : 12 €<br />

1 conférence : 1, 60 € en plus du droit d’entrée au musée<br />

gratuit pour les membres <strong>de</strong>s Amis du musée - association Emmanuel Héré<br />

Lamour et l’excès, 2005<br />

Laurent Joubert<br />

installation<br />

<strong>Nancy</strong>, musée <strong>de</strong>s be<strong>aux</strong>-arts<br />

les colloques<br />

L’enfant dans la <strong>Ville</strong> et dans l’Art au XVIIIe siècle<br />

vendredi 30 septembre 2005 - auditorium du musée - 1, rue Gustave Simon<br />

ce colloque est organisé par les Amis du musée - association Emmanuel Héré<br />

L’habit <strong>de</strong> théâtre et son double : us et usage du costume <strong>de</strong> scène<br />

colloque organisé par l’Université <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong> 2 (UFR Lettres)<br />

mercredi 8, jeudi 9 et vendredi 10 mars 2006 - auditorium du musée - 1, rue Gustave Simon<br />

À cette occasion, <strong>de</strong>s gouaches représentant <strong>de</strong>s modèles <strong>de</strong> costumes, réalisées par Fesch et<br />

Whirsker dans les années 1770 et provenant du musée <strong>de</strong> la Comédie Française, seront présentées<br />

dans l’auditorium.<br />

Roger Marx (1859-1913), <strong>critique</strong> d’art et historien<br />

En coproduction avec l’Institut National d’Histoire <strong>de</strong> l’Art<br />

mercredi 31 mai et jeudi 1er juin 2006 dans l’auditorium du musée <strong>de</strong>s be<strong>aux</strong>-arts <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong><br />

vendredi 2 juin à l’Institut National d’Histoire <strong>de</strong> l’Art à Paris<br />

Ce colloque est organisé dans le cadre <strong>de</strong>s expositions consacrées à Roger Marx au musée <strong>de</strong>s<br />

be<strong>aux</strong>-arts et au musée <strong>de</strong> l’Ecole <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong>.<br />

46 4


les concerts<br />

Le NJP au musée<br />

Pour l’édition 2005 du festival<br />

<strong>Nancy</strong> Jazz Pulsations, le musée accueille<br />

<strong>de</strong>s concerts dans l’auditorium !<br />

vendredi 14 octobre à 19h<br />

CE1 & Mu in the square of Gradtown<br />

entrée libre<br />

dans le cadre <strong>de</strong> la Nocturne d’automne<br />

samedi 15 octobre à 18h<br />

Richard Pinhas et Jérôme Schmidt, électro<br />

samedi 22 octobre à 18h<br />

Rodolphe Burger et Yves Dormoy,<br />

électro Jazz Rock<br />

A la suite <strong>de</strong>s concerts, le musée vous invite à<br />

découvrir la collection <strong>de</strong> verreries Daum présentée<br />

autour <strong>de</strong>s vestiges <strong>de</strong> fortifications, près <strong>de</strong><br />

l’auditorium.<br />

Tristan et Yseult, vers 1897<br />

Daum<br />

vase<br />

<strong>Nancy</strong>, musée <strong>de</strong>s be<strong>aux</strong>-arts<br />

Par sa mission <strong>de</strong> service public, le musée <strong>de</strong>s be<strong>aux</strong>-arts <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong> rend son site et ses collections<br />

accessibles à tous, particulièrement <strong>aux</strong> publics peu familiarisés avec le mon<strong>de</strong> muséal.<br />

Des visites ponctuelles ou <strong>de</strong>s parcours à plus long terme, génér<strong>aux</strong> ou thématiques, sont élaborés<br />

avec les responsables d’associations et <strong>de</strong> structures institutionnelles. Les séances sont fondées sur<br />

le primat <strong>de</strong> l’échange et <strong>de</strong> l’émotion.<br />

contact et renseignements : Marie-Ma<strong>de</strong>leine Vautrin - 03 83 85 30 35 - mmvautrin@mairie-nancy.fr<br />

La copie <strong>de</strong>s maîtres s’inscrit dans la tradition <strong>de</strong>s musées <strong>de</strong>puis leur origine… Vous pratiquez le<br />

<strong>de</strong>ssin ou la peinture, en amateur ou en professionnel, individuellement ou en atelier : le musée vous<br />

ouvre ses portes pour exercer vos talents.<br />

inscription préalable obligatoire au 03 83 85 30 35<br />

Le soir florentin, 1907<br />

Maurice Denis<br />

huile sur toile<br />

<strong>Nancy</strong>, musée<br />

<strong>de</strong>s be<strong>aux</strong>-arts<br />

4 4


le musée est gratuit pour les étudiants tous les mercredis !!!<br />

ou tous les jours <strong>de</strong> l’année en <strong>de</strong>venant ami du musée pour 10 €<br />

(voir conditions p. 56)<br />

et enfin <strong>de</strong>ux fois par an en soirée… au cours <strong>de</strong>s nocturnes étudiantes gratuites, <strong>de</strong>venues <strong>de</strong>s<br />

ren<strong>de</strong>z-vous incontournables <strong>de</strong> l’année <strong>un</strong>iversitaire !<br />

nocturne <strong>de</strong> rentrée mercredi 19 octobre 2005 / nocturne <strong>de</strong> printemps mercredi 12 avril 2006<br />

<strong>de</strong> 20h à minuit, le musée ne désemplit pas… invitant les étudiants à <strong>de</strong>s parcours ludiques, <strong>de</strong>s<br />

commentaires d’œuvres insolites, <strong>de</strong>s concerts improvisés, <strong>de</strong>s interventions théâtrales ou encore<br />

<strong>de</strong>s spectacles chorégraphiques!<br />

l’entrée du musée est gratuite pour les enfants<br />

Le service éducatif, comm<strong>un</strong> au musée <strong>de</strong>s be<strong>aux</strong>-arts et au musée <strong>de</strong> l’Ecole <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong>, organise<br />

<strong>de</strong>s visites thématiques et <strong>de</strong>s ateliers <strong>de</strong> pratique artistique pour les enfants âgés <strong>de</strong> 4 à 10 ans les<br />

mercredis et pendant les vacances scolaires. Ces animations permettent <strong>aux</strong> enfants <strong>de</strong> découvrir les<br />

collections <strong>de</strong>s musées et les diverses expositions et d’être initiés à différentes techniques artistiques.<br />

Des visites « découvertes » gratuites sont proposées <strong>aux</strong> enfants âgés <strong>de</strong> 6 à 10 ans le premier<br />

dimanche <strong>de</strong> chaque mois <strong>de</strong> 10h30 à 11h45.<br />

Le programme <strong>de</strong> ces activités, L’atelier <strong>de</strong>s enfants, est disponible à l’accueil <strong>de</strong>s musées.<br />

Les MJC, CLSH, centres soci<strong>aux</strong>… sont les bienvenus <strong>aux</strong> musées. Des activités spécifiques peuvent<br />

être organisées les mercredis ou pendant les vacances scolaires sur simple appel téléphonique.<br />

Chai blès on est trop bien, 1884<br />

Le service éducatif accueille également les écoles, collèges et lycées dans les musées tout au long<br />

<strong>de</strong> l’année. Le livret L’école et le musée présentant toutes les animations proposées est envoyé à<br />

la rentrée à tous les établissements scolaires <strong>de</strong> Lorraine ; il est disponible sur <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à l’accueil<br />

Emile Friant<br />

huile sur toile<br />

<strong>de</strong>s musées.<br />

0<br />

<strong>Nancy</strong>, musée <strong>de</strong>s be<strong>aux</strong>-arts<br />

service éducatif : 03 83 85 33 25<br />

1


2 3


la bibliothèque<br />

Plus <strong>de</strong> 11 000 ouvrages : catalogues, monographies,<br />

dictionnaires, revues... consacrés<br />

à l’histoire <strong>de</strong> l’art constituent la bibliothèque<br />

du musée. Une importante documentation<br />

iconographique complète ce fonds, elle est<br />

liée <strong>aux</strong> pério<strong>de</strong>s et domaines couverts par<br />

les collections du musée et les expositions<br />

temporaires. Enfin, chaque œuvre présentée<br />

dans les salles possè<strong>de</strong> <strong>un</strong> dossier retraçant<br />

son histoire et son parcours.<br />

Ces ouvrages sont consultables gratuitement<br />

par tous, sur place et sur ren<strong>de</strong>z-vous.<br />

La bibliothèque se trouve au 2 e étage <strong>de</strong> la<br />

conservation, entrée : 1, rue Gustave Simon<br />

renseignements et ren<strong>de</strong>z-vous<br />

au 03 83 85 30 77<br />

le cabinet d’art graphique<br />

Riche <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 20 000 pièces (<strong>de</strong>ssins et<br />

estampes), le cabinet d’art graphique abrite<br />

plusieurs fonds intéressants (Callot, Grandville,<br />

Friant ou Paul-Emile Colin), <strong>aux</strong>quels est<br />

venue s’adjoindre en 2000 <strong>un</strong>e exceptionnelle<br />

donation <strong>de</strong> quelque 14 000 pièces. Un travail<br />

d’inventaire, d’étu<strong>de</strong> et <strong>de</strong> recherche est<br />

continuellement accompli, faisant l’objet <strong>de</strong><br />

publications et d’expositions régulières.<br />

Tout comme la bibliothèque, le cabinet d’art<br />

graphique est accessible <strong>aux</strong> chercheurs sur<br />

ren<strong>de</strong>z-vous.<br />

renseignements et ren<strong>de</strong>z-vous<br />

au 03 83 85 30 72<br />

4<br />

Scène <strong>de</strong> rue, vers 1900<br />

Jules Voirin<br />

aquarelle<br />

<strong>Nancy</strong>, musée <strong>de</strong>s be<strong>aux</strong>-arts<br />

professionnels du tourisme<br />

Vous souhaitez organiser <strong>un</strong>e visite pour <strong>un</strong> groupe sur <strong>un</strong> thème précis ou encore <strong>un</strong>e<br />

approche globale du musée s’inscrivant dans <strong>un</strong> circuit <strong>de</strong> visite-découverte <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong> et <strong>de</strong><br />

ses alentours, en journée ou en soirée, contactez-nous !<br />

organiser <strong>un</strong> événement au musée<br />

Le musée <strong>de</strong>s be<strong>aux</strong>-arts, lieu phare <strong>de</strong> la vie culturelle à <strong>Nancy</strong>, peut accueillir <strong>de</strong> manière<br />

privilégiée <strong>de</strong>s organismes publics ou privés désireux d’organiser <strong>de</strong>s manifestations dans <strong>un</strong><br />

cadre prestigieux.<br />

Le pavillon XVIII e siècle bordant la célèbre place Stanislas et l’auditorium, situé au cœur<br />

<strong>de</strong>s fortifications <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong>, sont propices à l’organisation <strong>de</strong> ré<strong>un</strong>ions professionnelles, <strong>de</strong><br />

réceptions, <strong>de</strong> cocktails et <strong>de</strong> visites privées, après la fermeture du musée au public.<br />

conditions et tarifs au service culturel : 03 83 85 56 09


association Emmanuel Héré<br />

le musée toute l’année pour 24 € ! …10 € si vous êtes étudiant !<br />

en <strong>de</strong>venant ami du musée<br />

avec la carte <strong>de</strong> membre <strong>de</strong> l’association Emmanuel Héré…<br />

entrez gratuitement au musée <strong>de</strong>s be<strong>aux</strong>-arts, au musée <strong>de</strong> l’Ecole <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong> et au musée lorrain…<br />

participez <strong>aux</strong> activités <strong>de</strong> l’association : ateliers, concerts, conférences, visites, voyages … recevez<br />

Péristyles, la revue <strong>de</strong> l’association, bénéficiez d’<strong>un</strong>e réduction à la librairie du musée et enfin soyez<br />

invité à toutes les inaugurations d’expositions du musée !<br />

L’Association propose cette année…<br />

les cours <strong>de</strong> l’Ecole du Louvre<br />

A la découverte <strong>de</strong>s arts d’Afrique<br />

cycle <strong>de</strong> 6 conférences proposé en prélu<strong>de</strong> à l’inauguration du musée <strong>de</strong>s Arts Premiers (musée du<br />

Quai Branly), sous la direction scientifique d’Hélène Joubert, conservateur du patrimoine, responsable<br />

<strong>de</strong>s collections Afrique au musée du Quai Branly<br />

jeudi 1er décembre 2005<br />

Introduction générale <strong>aux</strong> arts africains<br />

par Hélène Joubert, conservateur du patrimoine, musée du Quai Branly<br />

jeudi 8 décembre 2005<br />

Les arts du Nigéria par Hélène Joubert, conservateur du patrimoine, musée du Quai Branly<br />

jeudi 15 décembre 2005<br />

Masques et marionnettes par Amaëlle Favreau, assistante <strong>de</strong> conservation, musée du Quai Branly<br />

jeudi 12 janvier 2006<br />

Art en Ethiopie par Aurélien Gaborit, assistant d’exposition, musée du Quai Branly<br />

jeudi 19 janvier 2006<br />

Architectures africaines par Brigitte Kowalski, chargée <strong>de</strong> cours à l’Ecole du Louvre<br />

jeudi 26 janvier 2006<br />

Arts du quotidien par Sophie Seignour-Faye, assistante <strong>de</strong> conservation, musée du Quai Branly<br />

auditorium du musée <strong>de</strong>s be<strong>aux</strong>-arts – 1, rue Gustave Simon<br />

6<br />

renseignements et tarifs au bureau <strong>de</strong> l’association : 03 83 85 30 74<br />

<strong>un</strong> colloque<br />

L’enfant dans la <strong>Ville</strong><br />

et dans l’Art au XVIII e siècle<br />

Comment vivaient les enfants au temps <strong>de</strong>s<br />

Lumières ? Comment les représentait-on dans<br />

les arts ? Une prestigieuse pléia<strong>de</strong> <strong>de</strong> conférenciers<br />

interviendra sur ces thèmes dans ce<br />

colloque proposé dans le cadre <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong> 2005,<br />

le temps <strong>de</strong>s Lumières.<br />

vendredi 30 septembre 2005<br />

auditorium du musée – 1, rue Gustave Simon<br />

tarifs et inscriptions au bureau <strong>de</strong> l’association :<br />

03 83 85 30 74<br />

renseignements et inscriptions<br />

1, rue Gustave Simon – 54000 <strong>Nancy</strong><br />

tél. : 03.83.85.30.74 - fax : 03.83.85.56.64<br />

e-mail : amismba54@aol.com<br />

permanence d’accueil à l’association tous les<br />

l<strong>un</strong>dis <strong>de</strong> 14h30 à 17h30 et tous les vendredis<br />

<strong>de</strong> 10h à 11h30 : salle Héré, au 1 er étage du<br />

musée <strong>de</strong>s be<strong>aux</strong>-arts<br />

tarifs <strong>de</strong>s cotisations<br />

(valables du 1 er septembre 2005<br />

au 31 août 2006) :<br />

adhérent individuel : 24 €<br />

adhérent couple : 36 €<br />

étudiant (-25 ans) : 10 €<br />

donateur : 50 €<br />

bienfaiteur : 100 €<br />

Enfant prenant <strong>de</strong>s cerises<br />

et sa mère, vers 1700<br />

André Bouys<br />

huile sur toile<br />

<strong>Nancy</strong>, musée <strong>de</strong>s be<strong>aux</strong>-arts


Max Ernst, œuvres gravées<br />

Pour <strong>de</strong> vrai<br />

Dame Barbara Hepworth<br />

Jean-Baptiste Isabey, portraitiste <strong>de</strong> l’Europe<br />

Roger Marx, <strong>un</strong> <strong>critique</strong>...<br />

Paul-Armand Gette<br />

Philippe Cazal<br />

Bertrand Lamarche<br />

Isabelle Champion Métadier<br />

journées particulières<br />

journées du patrimoine<br />

septembre octobre novembre décembre janvier février mars avril mai juin juillet août<br />

17 et 18 14 19<br />

nocturne d’automne<br />

nocturne étudiante<br />

1 er octobre - 2 janvier 2006<br />

21 octobre - 31 décembre<br />

15 octobre - 12 décembre<br />

15 octobre - 12 décembre<br />

15 octobre - 31 décembre<br />

12 janvier - 27 mars<br />

janvier - mars<br />

28 janvier - 18 avril<br />

nocturne étudiante<br />

12 20<br />

nuit <strong>de</strong>s musées<br />

6 mai - 28 août


ouvert tous les jours <strong>de</strong> 10h à 18h<br />

fermé le mardi et les 1 er janvier, 1 er mai, 14 juillet, 1 er novembre, 25 décembre<br />

tarifs<br />

le billet est valable toute la journée et comprend la mise à disposition d’<strong>un</strong> audio gui<strong>de</strong><br />

tarif normal : 6 € - tarif réduit : 4 €<br />

visites commentées pour individuels : 1,60 € en plus du billet d’entrée<br />

le musée est gratuit<br />

pour tous, les premiers dimanches <strong>de</strong> chaque mois <strong>de</strong> 10h à 13h30 à partir du 1 er janvier 2006<br />

(sauf expositions temporaires : 1,60 €)<br />

pour les étudiants et les moins <strong>de</strong> 18 ans, tous les mercredis<br />

pour les je<strong>un</strong>es, sur présentation d’<strong>un</strong>e carte scolaire tous les jours<br />

le musée est accessible <strong>aux</strong> visiteurs à mobilité réduite<br />

<strong>un</strong> plan d’orientation est remis gratuitement et <strong>de</strong>s fauteuils roulants sont disponibles à l’entrée<br />

la librairie<br />

ouverte <strong>aux</strong> mêmes horaires et jours que le musée - tél. 03.83.37.96.50<br />

musée <strong>de</strong>s be<strong>aux</strong>-arts<br />

3 place Stanislas – 54000 <strong>Nancy</strong><br />

tél : 03.83.85.30.72 - fax : 03.83.85.30.76<br />

www.mairie-nancy.fr<br />

e-mail : mbanancy@mairie-nancy.fr<br />

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