un critique aux côtés de Gallé, Monet, Gauguin ... - Ville de Nancy
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Max Ernst participe à plusieurs ouvrages <strong>de</strong>s écrivains surréalistes. Ainsi, pour Paul<br />
Eluard, il illustre Répétitions et Les Malheurs <strong>de</strong>s Immortels en 1922, A l’intérieur <strong>de</strong><br />
la vue en 1947, pour Hans Arp, Weisst du schwarzt du en 1929, pour René Crevel,<br />
Mr. Knife and Miss Fork en 1931, pour Tristan Tzara, L’Antitête, Monsieur Aa l’Antiphilosophe<br />
en 1949, pour Benjamin Péret, La Brebis galante en 1949, pour Antonin<br />
Artaud, Galápagos, les Iles du bout du mon<strong>de</strong> en 1955, etc.<br />
L’artiste publie lui-même <strong>de</strong> nombreux ouvrages illustrés. Parmi les plus célèbres,<br />
Histoire naturelle, en 1926, utilise la technique du frottage : « Je fis <strong>un</strong>e série <strong>de</strong><br />
<strong>de</strong>ssins <strong>de</strong> ces planches, en posant au hasard sur celles-ci <strong>de</strong>s feuilles <strong>de</strong> papier,<br />
sur lesquelles je frottai <strong>un</strong>e mine <strong>de</strong> plomb. En regardant attentivement les <strong>de</strong>ssins<br />
obtenus, je fus surpris <strong>de</strong> l’intensification subite <strong>de</strong> mes facultés visionnaires ».<br />
Multipliant les supports, Ernst crée <strong>un</strong> mon<strong>de</strong> d’où surgissent <strong>de</strong>s images où se<br />
mêlent <strong>de</strong>s personnages, <strong>de</strong>s monstres, <strong>de</strong>s éléments végét<strong>aux</strong>...<br />
Dans Une semaine <strong>de</strong> bonté, édité en 1934, Marx Ernst utilise le collage, mais également<br />
le vernis mou, l’eau-forte. Ces pages, qui sont <strong>un</strong> con<strong>de</strong>nsé <strong>de</strong>s techniques<br />
automatiques, illustrent la capacité créatrice <strong>de</strong> l’artiste et son aptitu<strong>de</strong> à l’assimilation<br />
et l’intégration <strong>de</strong> motifs étrangers.<br />
A travers environ 200 œuvres, dont 148 gravures et 26 livres, l’exposition permet la<br />
découverte du mon<strong>de</strong> étrange et onirique créé par Max Ernst.<br />
conférences<br />
Le surréalisme, par Valentine Oncins, maître <strong>de</strong><br />
conférences à l’Université <strong>de</strong> Saint-Etienne<br />
jeudi 3 novembre à 18h30<br />
Max Ernst, par Françoise Py, maître <strong>de</strong> conférences<br />
à l’Université <strong>de</strong> Paris 8<br />
jeudi 17 novembre à 18h30<br />
auditorium du musée – 1, rue Gustave Simon<br />
entrée libre<br />
visites commentées<br />
les l<strong>un</strong>dis à 12h, mercredis et dimanches à 15h<br />
en alternance avec les visites <strong>de</strong>s autres<br />
expositions (les dates seront précisées dans<br />
les programmes mensuels)<br />
1,60 € en plus du billet d’entrée<br />
les enfants<br />
les ateliers <strong>de</strong>s vacances <strong>de</strong> la Toussaint<br />
du mercredi 26 au vendredi 28 octobre 2005<br />
pour les 4-6 ans <strong>de</strong> 10h30 à 12h, pour les 7-10 ans<br />
<strong>de</strong> 14h30 à 16h30. 4 € par enfant et par séance<br />
(inscriptions au 03 83 85 33 25)<br />
les dimanches au musée - visite découverte<br />
dimanche 6 novembre <strong>de</strong> 10h30 à 11h45<br />
gratuit (sans réservation)<br />
Une semaine <strong>de</strong> bonté.<br />
L’intérieur <strong>de</strong> la vue, 1934<br />
Max Ernst<br />
gravure<br />
© IFA