Avril 2012 - Chambre de commerce de la Haute-Matawinie

Passage du INNUMESHKENU à ManawanCe véritable Compostelle Innu, qui se veut un projet ambitieux etmobilisateur, consiste en une marche de 4 000 km, échelonnée sur cinqans, à raison de 3 à 4 semaines par année. Ce parcours amènera lemédecin innu Stanley Vollant àvisiter l’ensemble des communautésdes Premières Nations,du Labrador jusqu’au sud duQuébec.Le Dr Vollant a commencésa marche le 12 octobre 2010,au kilomètre 0 de la route 138,20 km à l’est de Natushquan,puis est passée par BaieJohaan Betz, Havre-Saint-Pierre, Mingan, Rivière-aux-Tonnerres, Maliotenam, Uashat, Port-Cartier,Baie Trinité, Godbout et s’est terminée à l’entrée de la ville de Baie-Comeau, le 2 novembre 2010, ce qui représente 620 kilomètres.Un deuxième tronçon a été complété en mars 2011, de Vieux Fort, 80km à l’est de Saint-Augustin (Pakuashipi) pour se terminer 440 km plusloin, à Natashquan. Un autre tronçon a été complété au cours de l’été2011, entre Wendake de Ste-Anne-de-Beaupré (68 km).En reprenant son parcours, le Dr Vollant de même que plusieursmarcheurs issus des trois communautés atikamekws ont parcouru prèsde 300 km, partant d’Obedjiwan le 21 février, pour rejoindre Wemotacipuis Manawan, le 5 mars.Premier chirurgien autochtone du Québec, Dr Vollant a fait ses étudesà la Faculté de médecine de l’Université de Montréal ; il pratique lamédecine à la clinique médicale de Pessamit (Betsiamites) et agit à titrede coordonnateur de la santé des Premières Nations au sein de la Facultéde médecine de l’Université de Montréal.Le Dr Vollant profite de son parcours pour parler aux jeunes de l’importanced’avoir des rêves, de travailler à leur réalisation, de leur identitéculturelle et de leur réalisation personnelle. On peut lire sur le site dela marche, www.innu-meshkenu.com : « J’entends leur parler de moncheminement personnel pour les inspirer. Si je peux changer la vie dedeux ou trois jeunes par communauté, ce sera mission accomplie ». Il rencontreaussi les aînés et les leaders des communautés pour faire l’apprentissagedes médecines traditionnelles à travers les yeux d’unmédecin de formation scientifique.Un autre des objectifs du parcours est de permettre une meilleurecompréhension mutuelle en offrant des opportunités de rencontres interculturellesentre les communautés des Premières Nations du Québec etdu Canada, entre les Premières Nations et les Québécois et entre lesPremières Nations et le reste du Monde.La Wapikoni mobile accompagne le groupe durant le parcours et undocumentaire est prévu au terme du voyage.Félicitations à tous ceux qui ont participé à la marche !Source : www.innu-meshkenu.comLe bois : matériau dedéveloppement durableConstruire et rénover en bois permet de lutter contre les changementsclimatiques tout en contribuant à l’économie lanaudoise et québécoise.Les arbres jouent en effet un rôle important dans la lutte aux émissionsde gaz à effet de serre par le fait qu’ils ont la capacité de capter duCO2 de l’atmosphère et de l’emprisonner sous la forme du bois. Mêmetransformés en matériaux de construction ou d’apparence, les produitsdu bois continueront d’emprisonner le CO2. C’est la séquestration du carbone.Il est même reconnu internationalement que chaque mètre cube debois utilisé comme produit remplaçant d’autres matériaux de constructionréduit les émissions de CO2 dans l’atmosphère d’environ une tonne.Il importe aussi de savoir que le bois est le matériau qui a le moinsd’impact sur l’environnement (selon ATHENA : Sustainable MaterialsInstitute). La fabrication des produits du bois est en effet moins polluanteet nécessite moins d’énergie que les autres matériaux. De plus, comme lebois est un bon isolant, il réduit la consommation énergétique pendant ladurée de vie du bâtiment.Choisir le bois, c’est poser un geste concret pour l’environnement !Élise Lefebvre ing.f.Démarcheure en construction boisConférence régionale des élus Lanaudière450 803 5366elisel@cre-lanaudiere.qc.ca30 MARS 2012 -- 13