12.07.2015 Views

Projet de film documentaire en stéréoscopie ... - Philip Beesley

Projet de film documentaire en stéréoscopie ... - Philip Beesley

Projet de film documentaire en stéréoscopie ... - Philip Beesley

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

Idées maîtresses 23L’œuvrem’interpelle,moi etmon corpsL’architecture et le corpsPrémiSSe : Quand le corpset l’eSPAce font un> c’est une architecture <strong>de</strong> s<strong>en</strong>sibilité : l’œuvre explore lerapport <strong>en</strong>tre les humains et leur <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t bâti. Elles’intéresse à ce qui se passe quand nous pénétrons dansun espace architectural. Dans quelle mesure les composantes<strong>de</strong> cet espace réagiss<strong>en</strong>t-elles, d’une manière oud’une autre, à notre prés<strong>en</strong>ce ?> C’est une architecture <strong>de</strong> personnalisation : l’œuvre neconcerne pas tant la forme structurale que sa s<strong>en</strong>sualité.Elle n’est <strong>en</strong> ri<strong>en</strong> statique ou neutre, elle n’att<strong>en</strong>d pasd’être remplie. Elle nous <strong>en</strong>veloppe, au s<strong>en</strong>s physique etmétaphorique. Elle <strong>en</strong>gage le corps et l’esprit dans unprocessus d’exploration.> C’est une architecture <strong>de</strong> proximité : elle se manifest<strong>en</strong>on pas dans une géométrie et un espace formel rectiligne,mais plutôt dans la lumière et la chaleur. L’œuvre seprojette et <strong>de</strong>man<strong>de</strong> que nous nous projetions. Elle va au<strong>de</strong>là<strong>de</strong> ce que l’œil peut voir, elle fonctionne avec ce quele corps <strong>en</strong>tier peut s<strong>en</strong>tir. C’est une architecture physiologique.> c’est une architecture quasi biologique : elle suggère, auplan métaphorique, les fonctionnem<strong>en</strong>ts internes du corps.Elle propose un <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t où la physiologie humaineest reflétée dans les composantes <strong>de</strong> l’espace ambiant.> c’est une architecture d’échelle ambival<strong>en</strong>te : au départ,l’œuvre semble monum<strong>en</strong>tale, elle nous <strong>en</strong>veloppe et paraîttellem<strong>en</strong>t plus gran<strong>de</strong> que nous. Paradoxalem<strong>en</strong>t, nousla ress<strong>en</strong>tons comme très intime. Chaque nœud et chaquefaisceau <strong>de</strong> la trame générale répond à l’échelle <strong>de</strong> notrepropre corps.> c’est une architecture d’interactivité : la proposition netraite pas tant <strong>de</strong>s matériaux, que <strong>de</strong> la tactilité, <strong>de</strong> la possibilité<strong>de</strong> toucher ces matériaux et <strong>de</strong> provoquer une réponse<strong>de</strong> leur part. L’œuvre est conçue pour rehausser leséchanges par le biais <strong>de</strong> va-et-vi<strong>en</strong>t physiques. Vous bougez,elle bouge. Elle bouge... vous êtes remué.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!