Projet de film documentaire en stéréoscopie ... - Philip Beesley

24 Idées maîtressesQu’est-ce quecet espace et oùsuis-je exactement?Où commenceet où finitl’architecture?L’architecture sans frontièresPrémiSSe : redéfinirles notions de la forme etde l’eSPAce constRUitDans son travail, Beesley cherche à faire tomber les frontièresde l’architecture, littéralement et métaphoriquement.En décrivant cet espace architectural autrement qu’en termesde ce qui définit habituellement l’architecture, ses frontièresperdent de leur netteté.> d’abord, il s’agit d’un objet flou, sans limites franches oude périmètre rectiligne.> À la différence des autres édifices ou espaces, on netrouve plus ici de murs, de portes ou de plafonds, et pasde fondations non plus – la structure est suspendue.> L’objet n’est pas perçu par ses surfaces matérielles, solidesen elles-mêmes, mais plutôt par une transparencequi ouvre de multiples perspectives dans l’espace qu’iloccupe.> nous voyons toutes les composantes structurales. Nousavons accès à tous les mécanismes internes.> La lumière semble émaner de l’intérieur de la pièce, commesi elle sortait du cœur d’un organisme vivant, pourvude souffle.> Ses limites, de multiples rebords complexes, définissentun profil qui est organique et asymétrique.> Son corps aux formes irrégulières semble entier pourtant.Ses frontières sont à la fois une barrière et une voiede pénétration. Sa peau est perméable.Or, on peut soutenir que l’intégrité d’un corps fermé dansune enveloppe constitue en fin de compte un facteur d’isolement.La non-intégrité de ce corps, son caractère poreux, l’ouvrealors à la pénétration, et ultimement à sa mise en réseau.Dans l’expérience de la série Terre Hylozoïque, il y a une miseen réseau de notre imagination, avec la chaleur et le mouvementde notre corps, avec notre présence par le toucher...Tous ces modes d’échange tendent vers de nouvellesformes d’architecture capables de ressentir.Sol Hylozoïque : Champ AlamedaMexico, Mexique, 2010