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La Lettre de la franchise - Simon Associés

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CORPORATE ET DROIT DES SOCIÉTÉSAuto-entrepreneurs : les chiffres(Conseil <strong>de</strong>s Ministres du 23 février 2010 et communiqué Minefe du 17 mars 2010)Au cours du Conseil <strong>de</strong>s Ministres réuni le 23 février 2010,Hervé Novelli, le Secrétaire d’Etat chargé du Commerce, <strong>de</strong>l’Artisanat et <strong>de</strong>s PME a présenté le bi<strong>la</strong>n 2009 du statutd’auto-entrepreneur. Ce régime mis en p<strong>la</strong>ce par <strong>la</strong> LME(Loi n°2008-776 du 04/08/2008) en vue <strong>de</strong> simplifier <strong>la</strong>création d’entreprise a connu un franc succès au cours <strong>de</strong>l’année 2009. Selon Monsieur Novelli, au 1 er février 2010, lepays comptait 342.000 auto-entrepreneurs. Selonl’URSSAF, à <strong>la</strong> fin <strong>de</strong> l’année 2009, ces nouveauxentrepreneurs avaient généré un chiffre d’affaires global <strong>de</strong>816 millions d’euros. Le chiffre d’affaires moyen partrimestre d’un auto-entrepreneur s’est quant à lui élevé à3.700 euros. Le succès <strong>de</strong> ce statut s’explique tout d’abordpar <strong>la</strong> simplification <strong>de</strong>s formalités d’établissement. L’autoentrepreneurest en effet dispensé <strong>de</strong> toute immatricu<strong>la</strong>tionet crée son entreprise par simple déc<strong>la</strong>ration, <strong>la</strong>quelle peutêtre faite sur l’internet. Les trois quarts <strong>de</strong>s autoentrepreneursse sont d’ailleurs déc<strong>la</strong>rés en ligne. Lesobligations fiscales et sociales sont également sensiblementallégées. Les charges <strong>de</strong> l’auto-entrepreneur sont calculéesselon un pourcentage fixe du chiffre d’affaires et sontréglées par prélèvement unique chaque année. L’autoentrepreneurpeut d’ailleurs payer ses charges via l’internet.Ce bi<strong>la</strong>n re<strong>la</strong>tivement positif, le statut <strong>de</strong> l’autoentrepreneurle doit également aux mesures prises par leGouvernement tout au long <strong>de</strong> l’année 2009 pour étendrece statut. Le régime <strong>de</strong> l’auto-entrepreneur s’est en effetouvert aux professions libérales non réglementées, puis auxchômeurs bénéficiaires <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong> à <strong>la</strong> création d’entreprise(ACCRE) et enfin aux allocataires du RSA. Selon MonsieurNovelli, <strong>de</strong>s mesures sont actuellement prises pourrenforcer le statut <strong>de</strong>s auto-entrepreneurs et favoriser leurformation. Les chiffres continuent d’être encourageantsselon le Gouvernement. Le 17 mars <strong>de</strong>rnier, MadameChristine <strong>La</strong>gar<strong>de</strong> et Hervé Novelli ont en effet annoncéque le nombre <strong>de</strong> création d’auto-entreprises au cours dupremier trimestre 2010 dépassait très nettement <strong>la</strong>moyenne mensuelle <strong>de</strong> 2009.Micro-crédit : quatre mesures annoncées pour favoriser le dispositif(Communiqué Minefe du 14 mars 2010)Confrontée au faible engouement suscité par le microcrédit,<strong>la</strong> Ministre <strong>de</strong> l’Economie en avait conclu que ce<strong>la</strong>était dû au manque <strong>de</strong> compréhension et <strong>de</strong> connaissancepar le grand public <strong>de</strong> ce dispositif. Elle avait donc <strong>de</strong>mandéà l’Inspection générale <strong>de</strong>s Finances d’établir un rapport surle micro-crédit. Ce rapport a été rendu public le 14 mars<strong>de</strong>rnier par Madame Christine <strong>La</strong>gar<strong>de</strong>. Il dresse toutd’abord un bi<strong>la</strong>n globalement positif sur l’action menéejusqu’ici par les acteurs du micro-crédit pour ensuitepréconiser diverses améliorations. <strong>La</strong> première mesure tendà favoriser le financement <strong>de</strong>s associations <strong>de</strong> micro-créditen incitant notamment les personnes physiques à investirdans ces associations. <strong>La</strong> Ministre a, à ce titre, annoncéqu’elle proposera d’ajouter au Projet <strong>de</strong> loi <strong>de</strong> crédit à <strong>la</strong>consommation soumis à l’examen par l’Assembléenationale, un dispositif autorisant les particuliers à financerdirectement, via l’internet, les associations <strong>de</strong> micro-crédit,ainsi que ces <strong>de</strong>rniers le font déjà au profit <strong>de</strong> projets <strong>de</strong>développement à l’étranger (BABYLOAN…). Le secondchantier est le renforcement <strong>de</strong>s dispositifs publics <strong>de</strong>soutien au micro-crédit. Selon le rapport <strong>de</strong> l’Inspection,l'un <strong>de</strong>s freins au développement du micro-crédit est <strong>la</strong>complexité actuelle du fonctionnement <strong>de</strong>s fonds <strong>de</strong>garantie. Les auteurs du rapport préconisent donc unesimplification <strong>de</strong>s modalités <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong> ces fonds afin <strong>de</strong>faciliter le recours à ces garanties. Le rapport recomman<strong>de</strong>par ailleurs <strong>de</strong> communiquer sur le travail <strong>de</strong>s banques enmatière <strong>de</strong> micro-crédit. Celles-ci ont, comme s’en estfélicitée <strong>la</strong> Ministre, annoncé en janvier <strong>de</strong>rnier qu’ellesavaient établi ensemble <strong>de</strong>s principes communs pouraugmenter le nombre <strong>de</strong> micro-crédits accordés. <strong>La</strong>Ministre a annoncé qu’elle souhaitait aller plus loin eninsérant au Projet <strong>de</strong> loi sur le crédit à <strong>la</strong> consommation,une nouvelle obligation d’information annuelle et publiqueà <strong>la</strong> charge <strong>de</strong>s banques sur leurs activités en matière <strong>de</strong>micro-crédit. <strong>La</strong> Ministre préconise enfin, sur <strong>la</strong> base durapport <strong>de</strong> l’Inspection, <strong>de</strong> développer les statistiquesportant sur le micro-crédit. Elle a, à cet égard, invité leConseil national <strong>de</strong> l’Information statistique (CNIS) àproposer dans les jours qui viennent un cadre statistiquenormalisé en s’appuyant notamment sur <strong>la</strong> c<strong>la</strong>ssification<strong>de</strong>s micro-crédits contenue dans le rapport publié.<strong>La</strong> <strong>Lettre</strong> du Cabinet SIMON ASSOCIES – Mars 2010 – Page 4

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