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Édito© DRÉtude et recherchedeux moyenscomplémentairestournés versun même objectifLes actions d’intérêt col<strong>le</strong>ctif et la réalisation de prestations, deuxmoyens complémentaires d’atteindre un même objectif : <strong>le</strong> progrès destechniques mises en œuvre par <strong>le</strong>s acteurs de la construction métallique.Le CTICM a pour objectif statutaire global « de promouvoir <strong>le</strong> progrèsdes techniques, de participer à l’amélioration du rendement et à lagarantie de qualité dans l’industrie de la construction métallique ».Les actions d’intérêt col<strong>le</strong>ctif programmées par notre Contrat de performances – <strong>le</strong>transfert de connaissances, l’appui technique aux entreprises, la normalisation etson appropriation, la recherche et sa valorisation – y concourent évidemment.Chaque prestation d’étude réalisée par <strong>le</strong> CTICM contribue à l’atteinte du mêmeobjectif.Quel que soit l’objet de l’étude confiée, sa réalisation par <strong>le</strong> CTICM, outre qu’el<strong>le</strong>apporte une solution efficace au problème posé, constitue un transfert de connaissancesdirectement ciblé sur l’activité du client, dont <strong>le</strong> degré de formalisation peutêtre choisi.À titre d’exemp<strong>le</strong>, établir la note de calcul de la structure métallique ou mixte d’unouvrage représentatif de la production d’un acteur de la construction par référenceau corpus des Eurocodes, en mode pédagogique, permet au CTICM de :• fournir une information précise sur la constitution d’un référentiel rég<strong>le</strong>mentaire etnormatif cohérent (normes européennes de calcul et d’exécution, annexes nationa<strong>le</strong>set normes nationa<strong>le</strong>s d’accompagnement, dispositions rég<strong>le</strong>mentaires…),• fournir un canevas d’application du référentiel, adapté au type de structure calculéeet clairement jalonné, vade-mecum de l’appropriation opérationnel<strong>le</strong> du référentielpar <strong>le</strong> client,• mettre en évidence <strong>le</strong>s points sur <strong>le</strong>squels <strong>le</strong> référentiel appel<strong>le</strong> une interprétation.Ce même mode pédagogique peut évidemment être mis en œuvre pour tous <strong>le</strong>stypes d’études réalisées par <strong>le</strong> CTICM, qu’el<strong>le</strong>s concernent :• la solidité d’ouvrages métalliques ou mixtes, neufs ou existants,• la performance mécanique de produits industrialisés,• la performance thermique de bâtiments,• la performance environnementa<strong>le</strong> d’une activité, d’un ouvrage ou d’un produit,• l’évaluation de la fiabilité d’un outil logiciel…De plus, actions col<strong>le</strong>ctives et prestations d’études interagissent comme des facteursmutuels d’amélioration permanente de <strong>le</strong>ur qualité : <strong>le</strong>s prestations d’étudess’alimentent des derniers apports de la recherche et de la normalisation ; <strong>le</strong>s actionscol<strong>le</strong>ctives sont guidées par la connaissance des problèmes « de terrain ».Dans <strong>le</strong> cadre de sa stratégie de développement des prestations d’études, c’estdonc en tota<strong>le</strong> adéquation avec ses objectifs statutaires et en complète synergieavec <strong>le</strong>s actions col<strong>le</strong>ctives programmées par son contrat de performances,que <strong>le</strong> CTICM propose aux acteurs de la construction métallique de s’appuyer surl’expertise de ses équipes pour valoriser <strong>le</strong>urs projets et renforcer <strong>le</strong>urs proprescompétences.Patrick LE CHAFFOTEC,Directeur général adjoint<strong>CMI</strong> N°4 – 2009Construction Métallique Informations3


Ossatures acier pourentrepôts à simp<strong>le</strong> rez-dechaussée: méthodes dejustification d’une stabilitéau feu 1/4 heure (R15)Le CTICM vous propose une méthodologie complète pourpouvoir répondre à toutes <strong>le</strong>s demandes du marché.Dans <strong>le</strong> cadre de la nouvel<strong>le</strong> rég<strong>le</strong>mentationincendie relativeà la sécurité incendie des entrepôtscouverts re<strong>le</strong>vant du régimede la déclaration, une stabilité au feude degré R15 (stabilité au feu 1/4 h selonl’ancienne dénomination française) est exigéepour <strong>le</strong>s structures et pannes dans l’artic<strong>le</strong>4 de l’arrêté du 23 décembre 2008.Afin de permettre de justifier cette exigencedans <strong>le</strong> cas d’entrepôts en charpente métalliqueà simp<strong>le</strong> rez-de-chaussée, des méthodesde calcul simplifiées, fondées surl’Eurocode 3 partie 1.2 (comportement aufeu des structures en acier), sont présentéesaux chapitres 3 et 4 du document.Pour répondre à l’exigence de la nouvel<strong>le</strong>rég<strong>le</strong>mentation incendie relative aux entrepôtscouverts re<strong>le</strong>vant du régime de ladéclaration (arrêté du 23 décembre 2008),à savoir une stabilité au feu de degré R15(stabilité au feu 1/4 h selon l’ancienne dénominationfrançaise) pour <strong>le</strong>s structuresporteuses, certaines méthodes de justificationont été mises au point par <strong>le</strong> CTICMet divulguées sous forme de guide dès <strong>le</strong>mois de février 2009, afin de permettreaux concepteurs de mener une vérificationrapide sur la structure métallique (ossatureprincipa<strong>le</strong> et pannes) d’un entrepôt àsimp<strong>le</strong> rez-de-chaussée.Toutefois, ces premières méthodes ne couvraientque <strong>le</strong> cas des entrepôts constituésd’une ossature acier utilisant des profilésstandards laminés à chaud ou des profilésacier reconstitués soudés de classe équiva<strong>le</strong>nte.Afin de traiter <strong>le</strong>s autres systèmesconstructifs tels que <strong>le</strong>s poutres et pannesen treillis, <strong>le</strong>s pannes en profilés mincesformés à froid et <strong>le</strong>s portiques en PRS avecinertie variab<strong>le</strong>, des compléments ont étéapportés pour que <strong>le</strong>s concepteurs puissentdisposer d’une méthodologie complète pourpouvoir répondre à toutes <strong>le</strong>s demandes dumarché.Ces compléments sont issus de travauxd’études à la fois expérimentaux, numériqueset analytiques qui ont été effectuésau sein du service recherche incendie duCTICM. Ces travaux ont conduit à la mise àjour du guide de vérification permettant detraiter la stabilité au feu R15 de l’ensemb<strong>le</strong>des ossatures en acier courantes d’entrepôts,à savoir :• Pour <strong>le</strong>s ossatures principa<strong>le</strong>s :• portiques constitués de profils laminésà chaud,• portiques constitués de profils reconstituéssoudés avec inertie variab<strong>le</strong>• poutres treillis.• Pour <strong>le</strong>s ossatures secondaires :• pannes constituées de profils laminésà chaud,• pannes en treillis,• pannes en profilés minces formés à froid,Ce guide est organisé en deux parties principa<strong>le</strong>s; la première est consacrée à la présentationdes méthodes de vérification et ladeuxième est destinée à expliquer l’applicationconcrète de ces méthodes au traversd’exemp<strong>le</strong>s d’application.Le guide est disponib<strong>le</strong> sur <strong>le</strong> site internetdu CTICM (www.<strong>cticm</strong>.com, rubrique« actualités »).En parallè<strong>le</strong>, un outil de calcul informatiqueconvivial est en cours de préparation afin defaciliter la vérification R15 des structuresd’entrepôts en acier. Cet outil sera prochainementdisponib<strong>le</strong> sur <strong>le</strong> site internet du CTICM.Bin ZhaoChef du service recherche incendieCTICM<strong>CMI</strong> N°4 – 2009Construction Métallique Informations 7


Informations techniquesLogiciel ACB+Afin de pouvoir dimensionner <strong>le</strong>s poutres cellulairesfabriquées par ArcelorMittal, <strong>le</strong> CTICM a développé unnouveau logiciel ACB+, digne successeur d’ACB créé il ya 10 ans. Présentation des nouvel<strong>le</strong>s possibilités.Àla demande d’ArcelorMittal, <strong>le</strong>CTICM a développé un nouveaulogiciel ACB+ pour <strong>le</strong> dimensionnementdes poutres cellulairesfabriquées par ce dernier. L’ancienlogiciel (ACB), développé il y a près de 10ans, a connu un large succès auprès desutilisateurs, avec un grand nombre de téléchargementsà partir du site internet dusidérurgiste. Tout en conservant <strong>le</strong>s fonctionnalitésde l’ancien logiciel, ACB+ offredes possibilités accrues par rapport à sonprédécesseur .·Poutre courbePoutre à hauteur variab<strong>le</strong>mono-pente avec diamètredes ouvertures variab<strong>le</strong>Poutre à hauteur variab<strong>le</strong> àdoub<strong>le</strong> penteFig 1. : Exemp<strong>le</strong>s des nouvel<strong>le</strong>sconfigurations traitéespar <strong>le</strong> logiciel ACB+Conformité aux normesEurocodesLes calculs respectent <strong>le</strong>s principes desversions actuel<strong>le</strong>s des Eurocodes (versionsEN). Les méthodes de calcul propres auxpoutres cellulaires sont cel<strong>le</strong>s développéespar <strong>le</strong> CTICM par <strong>le</strong> passé, notamment ence qui concerne <strong>le</strong>s vérifications de stabilitédes montants d’âme et l’évaluation desflèches. Il convient de noter qu’à ce jour,ces aspects particuliers ne sont pas couvertspar l’Eurocode 3.Domaine d’application élargiLe domaine d’application du logiciel ACB+couvre désormais <strong>le</strong>s poutres courbes àhauteur constante et <strong>le</strong>s poutres droitesà hauteur d’âme variab<strong>le</strong>, <strong>le</strong> diamètre desouvertures pouvant être, dans ce derniercas, constant ou variab<strong>le</strong> sur la longueurde la poutre. De plus, <strong>le</strong> programme permetéga<strong>le</strong>ment de traiter <strong>le</strong>s poutres conso<strong>le</strong>. I<strong>le</strong>st bien entendu que ce nouveau domained’application ne concerne que <strong>le</strong>s poutresnon mixtes.Compatibilité Windows XP,Windows VistaLe développement du logiciel est basé surla technologie Microsoft.Net. ACB+ estconçu pour fonctionner sur <strong>le</strong>s systèmesd’exploitation Windows <strong>le</strong>s plus récents.Présentation plus convivia<strong>le</strong>La technologie de développement.Net apermis de concevoir une interface graphique-utilisateurplus convivia<strong>le</strong> et d’améliorerl’ergonomie généra<strong>le</strong> du programme,notamment en ce qui concerne la représentationdes cas de charges, des diagrammesdes sollicitations et l’édition de la note decalculs.De nombreuses autres nouvel<strong>le</strong>s fonctionnalitéssont disponib<strong>le</strong>s dans ACB+. Pour<strong>le</strong>s découvrir, il suffit de télécharger gratuitement<strong>le</strong> logiciel sur <strong>le</strong> site :www.arcelormittal.com/sectionsDans une prochaine version, <strong>le</strong> programmepermettra d’évaluer la température critiqueet la durée de résistance au feu normaliséISO. Vous serez tenus informés de ces évolutionsdans <strong>le</strong>s prochains numéros de <strong>CMI</strong>.Alain BureauDpt construction métalliqueDirecteur de recherche - CTICM8<strong>CMI</strong> N°4 – 2009Construction Métallique Informations


absorbeurs. Ainsi chauffé il est ensuite propulsépar <strong>le</strong> systeme de ventilation pour <strong>le</strong>chauffage dans <strong>le</strong>s habitats ou pour <strong>le</strong> séchagedes productions dans des hangarsagrico<strong>le</strong>s.Panneaux solaires thermiquesCapteur solaire thermiquePanneaux solairesphotovoltaïquesLes panneaux solaires photovoltaïques regroupentdes cellu<strong>le</strong>s photovoltaïques reliéesentre el<strong>le</strong>s en série et en parallè<strong>le</strong>.La plupart des installations fixes se fontactuel<strong>le</strong>ment sur <strong>le</strong>s toits des logementsou des bâtiments, soit en intégration de toiture,soit en surimposition. La pose des panneauxverticaux en façade d’immeub<strong>le</strong> sedéveloppe en vil<strong>le</strong>. Cette inclinaison n’estpas optima<strong>le</strong> pour la production d’é<strong>le</strong>ctricité,mais ces éléments remplacent <strong>le</strong> revêtementde façade, l’économie ainsi réaliséesur <strong>le</strong> revêtement compense la productionplus faib<strong>le</strong> d’énergie associée. L’utilisationdu photovoltaïque a souvent été limité auxsites isolés, sur <strong>le</strong>s î<strong>le</strong>s ou en haute montagnemais aujourd’hui, la quasi totalité dessites de production d’é<strong>le</strong>ctricité photovoltaïqueest reliée au réseau é<strong>le</strong>ctrique.On distingue 3 types de panneaux photovoltaïques,qui sont différenciés par <strong>le</strong> typede cellu<strong>le</strong>s qui <strong>le</strong>s composent. Toutes <strong>le</strong>scellu<strong>le</strong>s sont produites à base de silicium,mais <strong>le</strong>s méthodes de fabrication différentes<strong>le</strong>urs donnent des caractéristiquestrès différentes, notamment en productivité(voir ci-dessous).Les polycristallines sont <strong>le</strong>s cellu<strong>le</strong>s <strong>le</strong>splus répandues, notamment parce quecel<strong>le</strong>s de bonne qualité ont un rendementtrès proche, voire équiva<strong>le</strong>nt, à celui descellu<strong>le</strong>s monocristallines. Il est généra<strong>le</strong>mentconsidéré qu'el<strong>le</strong>s ont en généra<strong>le</strong> <strong>le</strong>meil<strong>le</strong>ur rapport qualité/prix.PompedecirculationRRégulateurPanneaux solaires photovoltaïquesBallonÉchangeurModu<strong>le</strong> photovoltaïquecourant DCEau chaudeRésistanceé<strong>le</strong>ctriqueBackupEau froideIntroduction inéluctab<strong>le</strong> dusolaire sur nos structures.Avec l’augmentation régulière du prix del'énergie et <strong>le</strong> menaçant effet de serre, publicet industries ont intensifié <strong>le</strong>ur intérêtpour <strong>le</strong>s atouts de l'énergie solaire. De fait,<strong>le</strong>s modu<strong>le</strong>s solaires sont de plus en plusfréquents sur <strong>le</strong>s toitures. La France a pourambition de jouer un rô<strong>le</strong> mondial de premierplan dans la révolution technologiquequi s’annonce dans <strong>le</strong> solaire, et l’arsenalrég<strong>le</strong>mentaire va confirmer cette tendanceen durcissant progressivement <strong>le</strong>s normesdans <strong>le</strong>s nouvel<strong>le</strong>s constructions; la Franceentre dans la course du solaire…Les énergies solaires connaissent uneOndu<strong>le</strong>urcourant ACUtilisateurfinalcroissance soutenue depuis plusieurs années: entre 1998 et 2007, <strong>le</strong> marché enFrance métropolitaine a progressé de prèsde 40 % par an. 2007 se place en retraitavec « seu<strong>le</strong>ment » 16 % de croissance.Dans <strong>le</strong>s États membres actuels, l’Al<strong>le</strong>magneest <strong>le</strong> chef de fi<strong>le</strong> de la ligue solairepour la production d’énergie solaire. Bienque <strong>le</strong>ur production soit considérab<strong>le</strong>mentEDF<strong>CMI</strong> N°4 – 2009Construction Métallique Informations 11


Développement durab<strong>le</strong>Les cellu<strong>le</strong>smonocristallines sontissues d'un seul bloc desilicium fondu, el<strong>le</strong>s sontdonc très "pures". El<strong>le</strong>soffrent <strong>le</strong> meil<strong>le</strong>ur rendement(entre 13 et 17 %), maissont aussi plus chères à laproduction et donc à lavente. Ces cellu<strong>le</strong>s sont engénéral octogona<strong>le</strong>s et d'unecou<strong>le</strong>ur uniforme foncée.Les cellu<strong>le</strong>spolycristallines sontélaborées à partir d'un blocde silicium cristallisé en formede cristaux multip<strong>le</strong>s dont <strong>le</strong>sdifférentes orientations sontvisib<strong>le</strong>s à l’oeil nu. El<strong>le</strong>s ontun rendement de 11 à 15 %,<strong>le</strong>ur coût de production estmoins é<strong>le</strong>vé que <strong>le</strong>s cellu<strong>le</strong>smonocristallines. El<strong>le</strong>ssont en général de formerectangulaire et sont b<strong>le</strong>unuit avec des ref<strong>le</strong>ts.Les cellu<strong>le</strong>s amorphessont produites à partir d'un"gaz de silicium", qui estprojeté sur du verre, duplastique soup<strong>le</strong> ou dumétal, par un procédé devaporisation sous vide. Lescellu<strong>le</strong>s amorphes ont uncoût de production bien plusbas, mais <strong>le</strong>ur rendementn'est que 7 % à 10 %. C'est <strong>le</strong>type de cellu<strong>le</strong> que l'on utilisepour <strong>le</strong>s anneaux soup<strong>le</strong>sou pliab<strong>le</strong>s, ou intégré dansune membrane étanche pourrecouvrir <strong>le</strong>s toits.(1) http://www.enr.fr/docs/2009122917inférieure à cel<strong>le</strong> de l’Al<strong>le</strong>magne, l’Autriche,l’Espagne et la Grèce, l’Italie et la Franceconstituent une forte puissance solairethermique et viennent compléter <strong>le</strong> groupedes 5 premiers producteurs de l’UE.Le Plan So<strong>le</strong>il, mis en place par l’ADEMEen 1999, a permis un démarrage du marchédes CESI en France. De quelques centainesd’installations en 2000, <strong>le</strong>s ventesont dépassé <strong>le</strong>s 15 000 en 2005. La forteaugmentation du marché à partir de 2005correspond à la mise en place du créditd’impôt de 40 % pour <strong>le</strong>s particuliers, portéà 50 % pour la période 2006- 2009, auquels’ajoutent des aides régiona<strong>le</strong>s à l’investissementet, de plus en plus régulièrement,des aides loca<strong>le</strong>s. Le système de soutienfrançais est ainsi devenu, en quelquesannées, un des plus attractifs de l’Unioneuropéenne.Les objectifs du Grenel<strong>le</strong> de l’environnementpour 2020 fixent à au moins 23 % lapart des énergies renouvelab<strong>le</strong>s dans laconsommation énergétique globa<strong>le</strong> de laFrance. Dans ce cadre, <strong>le</strong> solaire thermiquesera installé sur au total plus de 4 millionsde logements. Le projet de loi de mise enœuvre du Grenel<strong>le</strong> « Grenel<strong>le</strong> 2 » prévoitde rendre obligatoires <strong>le</strong>s labels BBC (Bâtimentà basse consommation, soit uneconsommation inférieure à 50 kWh par m²et par an) dès 2012 et BEPOS (Bâtimentà énergie positive) dès 2020. L’énergiesolaire thermique sera déterminante pourl’octroi de ces labels, <strong>le</strong>ur installation surnos structures métalliques sera donc inévitab<strong>le</strong>.(1)De ce fait, <strong>le</strong> solaire est promis à uneforte croissance dans <strong>le</strong>s 10 prochainesannées. Le parc de capteurs photovoltaïques(PV) devrait être multiplié par11,4 entre 2007 et 2012 et la puissancedes systèmes thermiques va, el<strong>le</strong>, doub<strong>le</strong>rd’ici à 2010. De ce fait, <strong>le</strong> marchéaugmentera en moyenne de 62,8 % par anentre 2008 et 2012 selon <strong>le</strong>s prévisionsréalisées par Xerfi. La future rég<strong>le</strong>mentationthermique prévue en 2010 pourraitobliger <strong>le</strong>s constructeurs et tous <strong>le</strong>s acteursde la construction métallique engénéral , à adapter <strong>le</strong>ur activité , en particulieraux équipements solaires. Sur <strong>le</strong>seul segment des bâtiments industrielsen France, la part des constructions équipéesde capteurs solaires est passée de0 % en 2005 à 1 % en 2006 puis 5 % en2007.De plus, conformément au Grenel<strong>le</strong> Environnement,<strong>le</strong> Gouvernement a décidéd’engager un plan de grande amp<strong>le</strong>ur derénovation énergétique des bâtiments del’Etat (50 millions de m 2 ) et de ses établissementspublics (70 millions de m2),avec pour objectif de réduire <strong>le</strong>s consommationsd’énergie d’au moins 40 % dansun délai de 10 ans. Ce plan, estimé à12<strong>CMI</strong> N°4 – 2009Construction Métallique Informations


Développement durab<strong>le</strong>Les produits depeinture : réductiondes taux d’émissionde substances CMRSanctions encourues en cas de non respect desobligations définies par <strong>le</strong> règ<strong>le</strong>ment Reach.1) Règ<strong>le</strong>ment n° 1907/2006 duPar<strong>le</strong>ment européen et du Conseildu 18 décembre 2006 concernantl’enregistrement, l’évaluationet l’autorisation des substanceschimiques, ainsi que <strong>le</strong>s restrictionsapplicab<strong>le</strong>s à ces substances(REACH)2) Règ<strong>le</strong>ment n° 1272/2008 duPar<strong>le</strong>ment européen et du Conseildu 16 décembre 2008 relatif à laclassification, à l’étiquetage et àl’emballage (CLP en anglais) dessubstances et des mélanges.3) Annexe XIV : listes des substancessoumises à Autorisation,et qui correspondent à la listedes substances extrêmement préoccupantessans distinction detonnage.Tant au niveau national qu’européen,l’industrie chimique estconfrontée depuis quelques annéesà une rég<strong>le</strong>mentation tendant à mieuxcontrô<strong>le</strong>r la nocivité que peuvent représentercertaines substances mises sur <strong>le</strong> marché.On entend par là aussi bien <strong>le</strong>s substancesmises sur <strong>le</strong> marché tel<strong>le</strong>s quel<strong>le</strong>s ou cel<strong>le</strong>séga<strong>le</strong>ment contenues dans des mélangesou des produits.Actuel<strong>le</strong>ment, <strong>le</strong> règ<strong>le</strong>ment Reach 1 demandeaux industriels de la chimie ou importantsdes substances chimiques en Europede lister, et à terme d’évaluer la réel<strong>le</strong>nocivité de toutes <strong>le</strong>s substances (30000)mises sur <strong>le</strong> marché communautaire (cf.<strong>CMI</strong> n°1-2008). En complément du règ<strong>le</strong>mentReach, l’Union européenne a publiéen décembre 2008 <strong>le</strong> règ<strong>le</strong>ment CLP 2 portantsur l’harmonisation des règ<strong>le</strong>s de classification,d’étiquetage et d’emballage dessubstances et des mélanges chimiquesmis sur <strong>le</strong> marché de la communauté (cf.<strong>CMI</strong> n° 1 2009).Dans <strong>le</strong>s ateliers de construction métallique,l’emploi de nombreux produitschimiques (peintures, solvants…), oblige àêtre informé des éventuels conséquencesqu’auront ces nouvel<strong>le</strong>s dispositions surnotre profession, en matière de préparationde surface notamment. Du côté desfabricants de peintures et de produitschimiques, des dispositions sont prisespour être en conformité avec la rég<strong>le</strong>mentationtraitant des COV et des CMR (réductionsignificative des concentrations).Obligations vis-à-vis de REACHet sanctions prévues en casd’infractionREACH fixe des obligations à respecter dela part des différents acteurs de la chained’approvisionnement d’une substancechimique, ou d’un produit qui la contient.Les obligations sont clairement définiesnotamment en ce qui concerne <strong>le</strong>s substancessoumises à autorisation et listéesdans l’Annexe XIV 3 du règ<strong>le</strong>ment.Obligation des fabricants etimportateurs de substances(solvants, acides, métal…)Les fournisseurs (fabricants/importateurs)de substances chimiques, en tant quetel<strong>le</strong>s, doivent fournir, à <strong>le</strong>urs clients, uneFDS (fiche de données de sécurité) établieconformément à l’Annexe II de REACH. Parail<strong>le</strong>urs, cette obligation est valab<strong>le</strong> pourtoutes <strong>le</strong>s substances soumises au règ<strong>le</strong>ment,qu’el<strong>le</strong>s soient ou non dangereuses(Annexe XIV, substances dangereuses).Obligations des fournisseurs depréparations et mélangesSi suivant la directive 1999/45/CE, unepréparation n’est pas classée comme dangereuse,mais qu’el<strong>le</strong> contient une substancefigurant sur la liste candidate, des14<strong>CMI</strong> N°4 – 2009Construction Métallique Informations


Développement durab<strong>le</strong>chez <strong>le</strong>s utilisateurs , et donc de fait chez <strong>le</strong>sconstructeurs métalliques. La responsabilitédu constructeur métallique sera de s’assurerque <strong>le</strong>s produits qui lui sont fournis disposentd’une FDS conforme au produit.L’importation d’un produit ou substanceest entendue depuis une zone situéeen dehors de l’espace économiqueeuropéen.Nour GhandourDépartement construction métalliqueingenieur service développement durab<strong>le</strong>,CTICM1) Produits de construction (décretn° 92-647) : tout produit fabriquéen vue d’être incorporé,assemblé, utilisé ou installé defaçon durab<strong>le</strong> dans des ouvragestant de bâtiment que de géniecivil.Produits de constructionPour <strong>le</strong>s produits de construction1 (hors génie civil) (décret92-647), la rég<strong>le</strong>mentationnationa<strong>le</strong> a apporté une nouvel<strong>le</strong> modification.L’arrêté du 28 mai 2009 fixe untaux d’émission maximal de certainessubstances classées CMR et présentesdans des produits de construction et dedécoration mis sur <strong>le</strong> marché. Cette mesurerentrera en vigueur à partir du 1 er janvier2010. El<strong>le</strong> concerne des substancesemployées dans <strong>le</strong>s peintures.Notons que benzène et <strong>le</strong> trichloréthylènesont des composants récurrents de certainssystèmes de peinture anticorrosionactuel<strong>le</strong>ment présents sur <strong>le</strong> marché.Substances visées numéro CAS* Emission maxima<strong>le</strong>Trichloroéthylène** 79-01-6Benzène** 71-43-21 µg/m 3mesurée et calculée suivantPhtalate de bis(2-éthylhexy<strong>le</strong>)*** 117-81-7NF EN ISO 16 000Phtalate de dibuty<strong>le</strong>*** 84-74-2* numéro CAS : numéro d’enregistrement unique des produits chimiques auprès de la banque de données du ChemicalAbstracts Service (CAS) ;** Substances présentes comme solvants dans de nombreux systèmes de peinture anticorrosion*** Substances figurant dans l’annexe XIV de REACH et sont désormais soumises à autorisationEntrée en vigueurde ReachPublication del’annexe XIVsubstances soumisesà autorisationEnregistrementS>100t/anEnregistrementS>1t/anfin de ReachFin dupré-enregistrementEnregistrementS>1000t/anCMR 1&2>1t/anR50-53>1t/anApplication du CLPMélangesApplication du CLPSubstances1 er juin20071 er déc.20081 er juin20091 er déc.20101 er juin20131 er juin20151 er juin2018ReachLCPEchéances de REACH et CLP16<strong>CMI</strong> N°4 – 2009Construction Métallique Informations


Le monde changenos soLutions évoLuentLes nouvel<strong>le</strong>s solutions Autodesk ® Robot Structural Analysis 2010et AutoCAD ® Revit ® Structure Suite 2010 offrent une réponseintégrée et complète aux besoins des métiers de l’ingénieriestructure.Grâce à une approche BIM, el<strong>le</strong>s vous permettent d’optimiserla gestion de vos projets, de <strong>le</strong>ur conception et de <strong>le</strong>ur analysejusqu’à <strong>le</strong>ur réalisation fina<strong>le</strong>.Consultez nos événements et séminaires en ingénierie structuresur www.autodesk.frAutoCAD, Revit et Robot sont des marques déposées ou des marques commercia<strong>le</strong>s d’Autodesk, Inc. aux Etats-Unis et/ou dans d’autres pays. Tous <strong>le</strong>s autres noms de marques, de produits ou marquescommercia<strong>le</strong>s appartiennent à <strong>le</strong>urs propriétaires respectifs. Autodesk se réserve <strong>le</strong> droit de modifier <strong>le</strong>s offres et <strong>le</strong>s spécifications de produits à tout moment sans préavis et ne saurait être tenu responsab<strong>le</strong> deserreurs typographiques ou graphiques susceptib<strong>le</strong>s d’apparaître dans ce document. © 2009 Autodesk, Inc. Tous droits réservés.


Normes et certificationActualitésdes normesNouvel<strong>le</strong> étape pour <strong>le</strong>s Eurocodes :La « recommandation sur laréférence aux eurocodes dans<strong>le</strong>s marchés publics relatifs auxouvrages de construction » estdatée de juil<strong>le</strong>t 2009. El<strong>le</strong> estpubliée dans <strong>le</strong> Moniteur du14 août 2009.Cette recommandation a pourobjet de conseil<strong>le</strong>r <strong>le</strong>s pouvoirsadjudicateurs de marchés detravaux et de maîtrise d’œuvresur la manière d’établir <strong>le</strong>ursspécifications techniquespar référence aux normesfrançaises transposant <strong>le</strong>snormes européennes ditesEurocodes pour la conceptionet la vérification des ouvragesde construction et des produitsde construction structurauxincorporés à des ouvrages.Ce texte est disponib<strong>le</strong> sur <strong>le</strong>site du ministère des Finances.Vous pouvez éga<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>télécharger sur <strong>le</strong> site duBNCM.PublicationsNormes de produitsNF EN 10025-6+A1 Juil<strong>le</strong>t 2009Produits laminés à chaud en aciers deconstructionPartie 6 : Conditions techniques de livraisonpour produits plats en aciers à haute limited’élasticité à l’état trempé et revenuIndice de classement : A 35-501-6Statut : Norme homologuéeRemplace NF EN 10025-6 : mars 2005Version consolidée intégrant l’amendementA1NF EN 10025-6/IN1 Juil<strong>le</strong>t 2009Produits laminés à chaud en aciers deconstructionPartie 6 : Conditions techniques de livraisonpour produits plats en aciers à haute limited’élasticité à l’état trempé et revenuFeuil<strong>le</strong> d’instruction pour la consolidationde la norme NF EN 10025-6 de mars 2005et son amendement A1Indice de classement : A 35-501-6/IN1Statut : Feuil<strong>le</strong> d’instructionListe des modifications apportées à lanorme NF EN 10025-6 par l’amendementA1NF EN 10088-5 juil<strong>le</strong>t 2009Aciers inoxydab<strong>le</strong>sPartie 5 : Conditions techniques des livraisonspour <strong>le</strong>s barres, fils tréfilés, profilset produits transformés à froid en acierrésistant à la corrosion pour usage deconstructionIndice de classement : A 35-572-5Statut : Norme homologuéeNorme de spécifications relatives à la désignationdes produits et la classificationdes nuances, aux exigences en terme decomposition chimique, tolérances, aspect,caractéristiques mécaniques, contrô<strong>le</strong>s etessais, évaluation de la conformité et marquageCE…Comprend une annexe ZA (informative)NF P 30-316 août 2009Travaux de couverture – Eléments de fixationDétermination de la résistance caractéristiqued’assemblage – Méthode d’essai decisail<strong>le</strong>ment par traction transversa<strong>le</strong>Indice de classement : P 30-316Statut : Norme homologuéeRemplace XP P30-316 : avril 2004Méthode d’essai de cisail<strong>le</strong>ment d’élémentsde type vis, tirefonds, rivets, utiliséspour la fixation d’éléments de couverturede type tô<strong>le</strong>s ou plaques minces en acier oualuminium, fixées sur un support en acier,en aluminium ou en bois.Publications à venirDTU 32-1NF DTU 32.1 P1Travaux de bâtiment - Charpente en acier- Partie 1 : cahier des clauses techniquestypes (CCT)Indice de classement : P22-201-1NF DTU 32.1 P2Travaux de bâtiment - Charpente en acier- Partie 2 : cahier des clauses administrativesspécia<strong>le</strong>s type (CCS)Indice de classement : P22-201-2Ce DTU, qui va remplacer la version de1964, a été soumis à une enquête probatoireterminée en juin 2009. Les documentsvont prochainement être envoyés àl’Afnor pour publication.Annexes nationa<strong>le</strong>s del’Eurocode 3Les enquêtes probatoires des projets d’AnnexesNationa<strong>le</strong>s des parties 4-1 (NF EN1993-4-1/NA : Silos) et 1-6 (NF EN 1993-1-6/NA : Structures en coque) sont terminées.Après dépouil<strong>le</strong>ment des résultatsde l’enquête, <strong>le</strong>s projets de normes serontenvoyés à l’Afnor pour une publication fin2009.Normes de produitsNF EN 10225 septembre 2009Aciers de construction soudab<strong>le</strong>s destinés18<strong>CMI</strong> N°4 – 2009Construction Métallique Informations


à la fabrication de structures marines fixes– Conditions techniques de livraisonIndice de classement : A 36-212Statut : Projet de NormeRévision de NF EN 10225 janvier 2002Enquêtes en coursLa rédaction du projet d’Annexe Nationa<strong>le</strong>de la partie 6 (pr.NF EN 1993-6/NA : Cheminsde rou<strong>le</strong>ment) est terminée. Son enquêteprobatoire est en cours de lancement.Vous pourrez répondre à cette enquête envous connectant sur <strong>le</strong> site de l’Afnor.Prochaine réuniondes commissions denormalisationLes commissions CNCMET et CN<strong>CMI</strong>X seréuniront <strong>le</strong> 15 octobre 2009Valérie LemaireBNCMNouvel<strong>le</strong>s cartes neigeet vent : quelquesrappelsComme déjà annoncé dans <strong>CMI</strong>N° 2-2009 (page 21) puis dans<strong>CMI</strong> N° 3-2009 (page 13), <strong>le</strong>scartes « vent » et « neige » ont été modifiéespour assurer la cohérence avec cel<strong>le</strong>s del’Eurocode 1.Ces nouveaux découpages ont été publiéspar <strong>le</strong> CSTB simultanément dans l’édition2009 des règ<strong>le</strong>s NV 65 (DTU P06-002), desrèg<strong>le</strong>s N 84 (DTU P06-006) et dans <strong>le</strong>s e-cahiers sous forme de « Modificatifs » (respectivementn° 4 aux règ<strong>le</strong>s NV 65 et n° 2aux règ<strong>le</strong>s N 84). Ces derniers sont téléchargeab<strong>le</strong>sgratuitement, par exemp<strong>le</strong> sur<strong>le</strong> site du CTICM à la rubrique « Actualités ».Ces documents sont datés de février 2009mais n’ont été disponib<strong>le</strong>s qu’en avril ; or,<strong>le</strong>ur date d’application est conditionnée par<strong>le</strong>ur date d’effet (habituel<strong>le</strong>ment la date depublication figurant sur <strong>le</strong> document). Enconsidérant la date de mise à dispositioncomme date de publication effective (officialiséepar la CGNorBât-DTU) - soit avril 2009- il apparaît que <strong>le</strong>urs MODALITÉS D’APPLI-CATION sont <strong>le</strong>s suivantes :Cas des marchés privés detravauxS’il y a référence à la norme NF P 03-001(CCAG), <strong>le</strong>s nouvel<strong>le</strong>s cartes s’appliquentpour <strong>le</strong>s consultations lancées à partir du1 er juil<strong>le</strong>t 2009 (§ 8.1.3).S’il n’y a pas référence à la normeNF P 03-001, el<strong>le</strong>s s’appliquent aux marchésdont la date d’établissement del’offre est mai 2009.Cas des marchés publics detravaux se référant au CCAGSi <strong>le</strong> mois d’établissement des prix est précisédans <strong>le</strong>s documents du marché, <strong>le</strong>snouvel<strong>le</strong>s cartes s’appliquent à partir demai 2009 (Art. 3.11).Sans mois d’établissement des prix dansces documents, el<strong>le</strong>s s’appliquent pour <strong>le</strong>sactes d’engagement signés à partir du1 er juin 2009 (Art. 10.45).Attention : carte «neige» département desVosges – Découpage selon <strong>le</strong>s cantons :Lire A1 à la place de A2 et C1 à la placede C2.Remarque : <strong>le</strong>s va<strong>le</strong>urs des pressions dynamiquesdu vent restent identiques àcel<strong>le</strong>s du précédent modificatif (n° 2 dedécembre 1999).Daniel<strong>le</strong> ClavaudDépartement construction métalliqueChargée de recherche – CTICMTéléchargezgratuitement<strong>le</strong> « Modificatifn° 4 » auxRèg<strong>le</strong>s NV65 et <strong>le</strong>« Modificatifn° 2 » auxRèg<strong>le</strong>s N 84modifiées 95sur notre sitewww.<strong>cticm</strong>.com<strong>CMI</strong> N°4 – 2009Construction Métallique Informations 19


Normes et certificationMarquage CEdes produits deprotection incendieLes produits de protection contre l’incendie entrentdans <strong>le</strong> cadre de la Directive produits de construction(89/106/CEE) et doivent, à ce titre, avoir <strong>le</strong> marquageCE. Ces produits ne sont pas couverts par une normemais on fait l’objet d’un mandat auprès de l’EOTAqui a élaboré la spécification technique applicab<strong>le</strong> pourceux-ci : l’ETAG 18 parties 1 à 4.L’ETAG (guide d’agrément techniqueeuropéen) 18 parties 1à 4 couvre <strong>le</strong>s produits qui ontpour objet d’améliorer <strong>le</strong>s performancesdes éléments structuraux ou de compartimentagevis-à-vis de l’incendie. Les produitsconcernés sont <strong>le</strong>s revêtements projetésou en plaques, passifs et réactifssoumis à l’incendie normalisé (incendiedit « ISO »). Cet ETAG ne couvre pas, entreautre, <strong>le</strong>s produits de protection contre <strong>le</strong>feu des ouvrages soumis à des conditionsd’incendie extrême tel<strong>le</strong>s que l’incendied’hydrocarbures.L’arrêté français de mise en application decet ETAG 18, et l’avis qui lui est lié, ont étépubliés au Journal Officiel de la RépubliqueFrançaise (JORF) <strong>le</strong> 31 octobre 2006 :• Arrêté du 19 octobre 2006 portant applicationaux produits de protection contre <strong>le</strong>feu du décret no 92-647 du 8 juil<strong>le</strong>t 1992concernant l’aptitude à l’usage des produitsde construction, modifié par <strong>le</strong>s décretsno 95-1051 du 20 septembre 1995et no 2003-947 du 3 octobre 2003 ;• Avis relatif à l’application du décretno 92-647 du 8 juil<strong>le</strong>t 1992, modifié par<strong>le</strong>s décrets no 95-1051 du 20 septembre1995 et no 2003-947 du 3 octobre2003, concernant l’aptitude à l’usagedes produits de construction et de l’arrêtédu 19 octobre 2006 appliquant cePerformanceRéaction au feuRésistance au feuPerméabilité à l’eau et à l’airDégagement de substances dangereusesRésistance mécanique et de stabilitéResistance à l’impact/au mouvementAdhésivitéIsolation au bruit aérienAbsorption acoustiqueNiveau d’isolation acoustiquePropriétés thermiquesPerméabilité à la vapeur d’eauConsidération concernant l’option NPD*Euroclasse A1 à FNPD : option non autoriséeNPD autoriséeNPD autoriséeNPD autoriséeNPD autoriséeNPD autoriséeNPD autoriséeNPD autoriséeNPD autoriséeNPD autoriséeNPD autorisée20<strong>CMI</strong> N°4 – 2009Construction Métallique Informations


décret aux produits de protection contre<strong>le</strong> feu (directive du Conseil des Communautéseuropéennes 89/106/CEE du21 décembre 1988).Les dates de mises en application du marquageCE des produits de construction préciséesdans l’arrêté sont :• Pour la première mise sur <strong>le</strong> marché :18 avril 2009 ;• Pour la période de fin d’écou<strong>le</strong>ment desstocks (disponib<strong>le</strong>s avant <strong>le</strong> 18 avril2009) : 18 avril 2010.Les produits de protection contre <strong>le</strong> feu couvertspar l’ETAG 18 sont sous système 1d’attestation de conformité, c’est-à-dire nécessitantl’intervention d’un organisme tiersde certification. (Le CTICM est notifié pour<strong>le</strong> marquage CE des produits couverts parl’ETAG 18). Ces produits disposent donc,lorsque la procédure de marquage CE a étéeffectuée : d’un ATE et du marquage CE (étiquettesur <strong>le</strong> produit ou son emballage ousur <strong>le</strong>s documents d’accompagnement).Les 4 parties de l’ETAG 18 sont :• Partie 1 : Généralités• Partie 2 : Revêtements intumescents etablatifs des structures• Partie 3 : Produits projetés sur <strong>le</strong>sstructures1166Société AAdresseAA1166-CPD-nnnnETA n° xx/xxxETAG 18 partie 1 & xType 1,3,8Type YEtc.Logo CE• Partie 4 : Plaques, panneaux semi-rigides,panneaux f<strong>le</strong>xib<strong>le</strong>s, de protection au feu etkits de protection au feuL’ETAG 18 prend en compte différentes catégoriesd’utilisation qui sont identifiéescomme étant de type 1 à type 10. :• Type 1 : Produits de protection sous formede membranes horizonta<strong>le</strong>s ;• Type 2 : Produits de protection sous formede membranes vertica<strong>le</strong>s ;Numéro d’identification de l’organisme certificateur(CTICM)Nom et adresse du fabricant ou de son représentantDeux derniers chiffres de l’année d’apposition dumarquage CENuméro de certificat de conformitéNuméro d’ATERéférence de l’ETAGPerformance caractéristiques du produit (ou un coded’identification)Réduisez vosémissions de gaz àeffet de serreavec <strong>le</strong>CTICMAnticiper <strong>le</strong>s contraintesrég<strong>le</strong>mentairesAider à faire face à ladépendance énergétiqueEnvisager des sourcesd’économiesAméliorer la compétitivitéValoriser la démarche auprèsdes clients et des fournisseursAdapter <strong>le</strong> plan d’actions à lastratégie de l’entrepriseContact CTICM habilité par l’Ademe: Stéphane Herbin 01 60 13 83 63<strong>le</strong> partenaire des professionnels de la construction métallique


Normes et certification• Type 3 : Produits de protection pour <strong>le</strong>sstructures en acier ;• Type 4 : Produits de protection pour <strong>le</strong>sstructures en béton ;• Type 5 : Produits de protection pour<strong>le</strong>s dal<strong>le</strong>s mixtes béton à bacs aciercollaborant ;• Type 6 : Produits de protection pour <strong>le</strong>spoteaux creux acier remplis de béton ;• Type 7 : Produits de protection pour <strong>le</strong>sstructures en bois ;• Type 8 : Produits de protection participantà la résistance au feu des éléments séparatifsnon-porteurs ;• Type 9 : Produits de protection participantà la résistance au feu des installations deservice dans <strong>le</strong>s bâtiments ;• Type 10 : Produits de protection entrantdans <strong>le</strong> compartimentage et la performancede résistance au feu et non couvertspar <strong>le</strong>s types 1 à 9.L’évaluation des produits de protectioncontre <strong>le</strong> feu prend éga<strong>le</strong>ment en compte<strong>le</strong>urs conditions d’utilisation, ils doiventêtre testés au regard des conditions climatiquesenvisagées lors de l’utilisation (etapplication) :• Usage extérieur• Exposition aux UV et à l’eau ; (type X)• Non exposé aux UV et à l’eau. (TypeY – Y1 et Y2 pour <strong>le</strong>s revêtements intumescentset ablatifs des structures)• Usage intérieur. (Type Z1 et Z2).Les caractéristiques prises en compte pourl’évaluation des performances des produitssont données dans <strong>le</strong> tab<strong>le</strong>au ci-dessous.L’option NPD (Pas de performance déclarée)peut être utilisée. Les différentes partiesde l’ETAG donnent <strong>le</strong>s normes applicab<strong>le</strong>spour chaque type de produit.En complément des performances (liéesaux exigences essentiel<strong>le</strong>s requises parla DPC) la durabilité, l’aptitude à l’emploiet l’identification des produits de protectioncontre <strong>le</strong> feu doivent être prises encompte et évaluées. Ces informationsfont partie des données reprises dansl’Agrément technique européen (ATE) duproduit.Dans <strong>le</strong> cadre du marquage CE, c’estproduits font l’objet d’une surveillancecontinue du contrô<strong>le</strong> de production enusine de la part de l’organisme certificateur.Les conditions de la périodicité desinspections sont décrites dans l’ATE duproduit.Les produits répondant à l’ensemb<strong>le</strong> desexigences concernées de l’ETAG 18 et ayantété évalués par <strong>le</strong> CTICM, sont identifiab<strong>le</strong>spar l’étiquette de marquage CE ci-contre.Le fabricant doit éga<strong>le</strong>ment fournir unedéclaration de conformité qui reprend <strong>le</strong>scaractéristiques du produit vis à vis desexigences de l’ETAG 18. Cette déclarationreprend <strong>le</strong>s caractéristiques déclarées,<strong>le</strong>s coordonnées de l’entreprise etde son représentant, la référence à l’ATE,au certificat de conformité au marquageCE et à l’organisme certificateur. Pour laFrance, <strong>le</strong>s dispositions de transpositionde la DPC impose que <strong>le</strong> fabricant ouson représentant attribue un numéro dedéclaration.En conclusion, à compter du 18 avril2010, tous <strong>le</strong>s produits de protectioncontre <strong>le</strong> feu couvert par l’ETAG 18 partie1 à 4 et disponib<strong>le</strong>s sur <strong>le</strong> marché devrontêtre marqués CE pour être mis sur <strong>le</strong> marchéfrançais.Cette certification peut couvrir différentescaractéristiques et il convient donc que<strong>le</strong>s utilisateurs vérifient que <strong>le</strong> produit qui<strong>le</strong>ur est proposé répond bien à <strong>le</strong>urs exigences.Cette vérification peut s’effectuerdans un premier temps via l’étiquette oula déclaration de conformité au marquageCE qui accompagne <strong>le</strong>s produits ou parconsultation du document d’accompagnent,en l’occurrence, l’ATE, qui reprendl’ensemb<strong>le</strong> des caractéristiques évaluéesainsi que <strong>le</strong>s informations concernant <strong>le</strong>sconditions d’installation de maintenanceet d’entretien.Yannick Le Tal<strong>le</strong>cChef du Service CertificationCTICM22<strong>CMI</strong> N°4 – 2009Construction Métallique Informations


PortraitWaltefaug<strong>le</strong>,Plus de 150 ansd’expérience…David Saugier,président de Waltefaug<strong>le</strong>Fondée en 1856, la société Waltefaug<strong>le</strong> est détenueet dirigée par la même famil<strong>le</strong> depuis son origine(Waltefaug<strong>le</strong> et Saugier, famil<strong>le</strong>s directement parentes).Aujourd’hui, la direction est assurée par David Saugier,président, qui est assisté de deux directeurs généraux,Didier Cannac en charge de la direction commercia<strong>le</strong> etJean-François Saugier en charge de la partie technique.Pour découvrir l’un des principaux charpentiers français,David Saugier a accepté de répondre à nos questions.Propos reccueillis par F. LeroyMoyens humainset matériels– un effectif de 190 salariés,– un site de productionde 45 000 m² avec bureaud’études intégré de30 personnes,– un volume de 7 000 tonnesde profils et plaques en stockdisponib<strong>le</strong>,Production 2008- 14 000 tonnes, moyenne de300 tonnes/semaine- 600 bâtiments, soit 25chantiers en simultanée<strong>CMI</strong> : Quel<strong>le</strong>s sont <strong>le</strong>s principa<strong>le</strong>sétapes de l’histoire de votresociété ?David Saugier : Après s’être lancée dansl’activité de découpage de rondel<strong>le</strong>s – quise poursuit encore aujourd’hui - notre entreprises’est diversifiée dans la constructionmétallique proprement dite dans <strong>le</strong>sannées 1920, domaine qui représente aujourd’huila quasi totalité de son activité.Après la dernière guerre mondia<strong>le</strong>, ce métierest devenu notre activité principa<strong>le</strong>, notammentdans <strong>le</strong> domaine agrico<strong>le</strong>. C’està la fin des années 1950 que nous noussommes diversifiés sur deux axes. Le premierconcernait la réalisation de bâtimentsdestinés à l’industrie et <strong>le</strong> second re<strong>le</strong>vaitdu secteur des sports et des loisirs avec<strong>le</strong> lancement de notre gamme de tenniscouverts.Cette diversification s’est poursuivie dans<strong>le</strong>s années 80, avec une importante activitéà l’exportation vers <strong>le</strong>s pays du Golfe notammentet l’arrivée d’un client très important: <strong>le</strong> groupe PSA qui nous fait confiancedepuis plus de 20 ans.Les années 2000 sont, el<strong>le</strong>s, marquées parun programme important d’investissementsdans notre outil de production. En effet,nous avons procédé à un doub<strong>le</strong>ment denos lignes de production ainsi qu’à une informatisationcomplète de notre processusde fabrication et nous avons mis en placeune ligne de peinture en respect avec <strong>le</strong>snormes environnementa<strong>le</strong>s. Ces investissementset cette modernisation de notre outilde production nous ont permis de nous développersur nos marchés.<strong>CMI</strong> : Comment a évolué votrepositionnement et quels sontvos marchés ?David Saugier : Aujourd’hui, nous sommesprésents sur trois marchés complémentairesde la construction métallique tout enmaîtrisant en interne toutes <strong>le</strong>s étapes dela réalisation d’une charpente métalliquede la conception au montage.Il s’agit des secteurs suivants :– <strong>le</strong>s bâtiments industriels et tertiaires, quireprésentent <strong>le</strong>s deux tiers de notre activité,– <strong>le</strong> bâtiment agrico<strong>le</strong> avec une présencesur tous <strong>le</strong>s départements du quart nordestde la France,– <strong>le</strong>s travaux à plus forte va<strong>le</strong>ur ajoutée24<strong>CMI</strong> N°4 – 2009Construction Métallique Informations


tels que <strong>le</strong>s modifications de structure, <strong>le</strong>schangements de chemin de rou<strong>le</strong>ment dansdes bâtiments existants ou <strong>le</strong>s réhabilitationsde bâtiments existants.Toutefois, nous proposons aussi des prestationscomplémentaires à la charpentemétallique tel<strong>le</strong>s que des offres en closcouverts ou en lots groupés.<strong>CMI</strong> : Quel<strong>le</strong>s sont vos parts de marché à l’international ?David Saugier : L’export représente aujourd’hui10 % de notre chiffre d’affaires,cette partie étant réalisée principa<strong>le</strong>mentsur <strong>le</strong>s pays limitrophes. Bien entendu,nous restons à l’affût d’opportunités ponctuel<strong>le</strong>ssur d’autres pays suivant la demandede nos clients.<strong>CMI</strong> : Parmi vos réalisations,quels chantiers vous semb<strong>le</strong>nt<strong>le</strong>s plus emblématiques ?David Saugier : Il est diffici<strong>le</strong> de répondreà cette question car, pour nous, tous noschantiers tiennent une place particulièredans l’histoire de notre société. Toutefois,pour ne prendre que quelques exemp<strong>le</strong>s, jepeux citer l’unité de production et de stockageque nous avons réalisée en 2008 pourSaint-Gobain Placoplâtre à Vaujours (77).Ce fut un chantier exceptionnel tant parsa durée (2 ans environ) que par sa tail<strong>le</strong>puisque cette construction de 78 000 m 2 anécessité 5 500 tonnes d’acier.Dans un registre différent, je peux aussi citerdes chantiers qui sont emblématiques par<strong>le</strong>ur comp<strong>le</strong>xité ou par <strong>le</strong>ur technicité. Ainsi,pour TFE Reims et SIEMENS Haguenau, nousavons fabriqué et mis en œuvre des PRS (profilreconstitué soudé) à inertie variab<strong>le</strong> et desfermes treillis et ceci n’a été possib<strong>le</strong> quegrâce à la ligne de production que nous avionsinstallée en ce début d’année 2009.Enfin, actuel<strong>le</strong>ment, nous intervenons surun atelier de production de PSA à Poissysur <strong>le</strong>quel nous installons des poutres dechemin de rou<strong>le</strong>ment en soudures interpénétrées.La particularité de ce chantierréside cette fois dans la rapidité du délaid’exécution qui doit être très court (environ4 semaines pour changer 500 mètres dechemins de rou<strong>le</strong>ment).Zoom sur <strong>le</strong> parcmatériel- 32 ponts roulants- 1tunnel de grenaillage- 11 lignes de débit et deperçage- 2 bancs de fabrication de PRS- 4 000 m² de zoned’assemblage soudage- 2 tunnels de peinture- 5 tracteurs semi-remorques- 6 grues avec flotte denacel<strong>le</strong>s<strong>CMI</strong> N°4 – 2009Construction Métallique Informations 25


Sur <strong>le</strong> terrainL’Odyssée enchiffres :Une surface uti<strong>le</strong> de16 850 m 2 dont unepatinoire de 1 200 m 2 et3 392 m 2 de bassins ainsirépartis :- bassin olympique (inox)1 250 m 2- bassin de récupération (inox)313 m 2- bassin d’apprentissage (inox)148 m 2- bassin ludique intérieur/extérieur (inox) 755 m 2- rivière intérieure/extérieure(inox) 224 m 2- Pataugeoire intérieure108 m 2- pataugeoire extérieure 84 m 2- bassin à vagues extérieur(inox) 510 m 2© DRL’Odyssée,D’une base aérienne aucomp<strong>le</strong>xe aquatique…De l’air à l’eau… une transformation qui défie <strong>le</strong>s loisde la nature ! Et pourtant, c’est bel et bien ce quiest en train de se réaliser à Chartres avec <strong>le</strong> projetL’Odyssée.L’Odyssée, c’est un grand comp<strong>le</strong>xe aquatique avec unepatinoire qui est érigé sur un terrain de 10 hectares, enlieu et place de l’ancienne base aérienne 122.Sur un même site, Chartres Métropo<strong>le</strong>a décidé de construireun comp<strong>le</strong>xe aquatique d’envergure: piscine olympique, bassin de 25mètres, bassin d’apprentissage, pataugeoiresextérieure et intérieure, bassins ludiquesavec rivière à courant prolongé versl’extérieur, toboggan animé de 80 mètres,fosse à plongée, bassin à vague extérieur…et aussi une patinoire ludique, un centre deremise en forme et un restaurant.Une cité de l’eauLa transparence et la composition harmonieuseavec la vil<strong>le</strong> et la cathédra<strong>le</strong> garantirontl’intégration du comp<strong>le</strong>xe dansl’environnement. L’espace est organisé enlongueur, de part et d’autre d’un hall circulairecentral, permettant ainsi aux usagersd’avoir une vision panoramique des différentséquipements proposés.Compacité, transparence, finesse et élancementdes structures, contribueront àdonner à l’ensemb<strong>le</strong> sa cohérence, affirmantainsi son statut de véritab<strong>le</strong> « Citéde l’eau ». Pour Jean-Pierre Gorges, DéputéMaire de Chartres et Président de Chartresmétropo<strong>le</strong>, « ce comp<strong>le</strong>xe doit répondre auxattentes des scolaires, des sportifs, desassociations comme à cel<strong>le</strong>s du grand public.Ils bénéficieront, enfin, d’un équipementdigne de notre bassin de vie et de ses180 000 habitants » .Un projet HQEChartres métropo<strong>le</strong> a inscrit son projetdans une démarche de « haute qualité environnementa<strong>le</strong>» (HQE) illustrée par deschoix concrets en terme de gestion del’énergie, de l’eau, de l’air et de matériauxutilisés.A titre d’exemp<strong>le</strong>, on peut citer :- la production d’eau chaude sanitaire grâceà des panneaux solaires,- <strong>le</strong> préchauffage de l’eau des bassins parrécupération d’énergie liée à la productionde la glace de la patinoire,- <strong>le</strong> traitement de l’eau à l’ozone, ce qui impliqueune utilisation moindre de chlore,- la récupération de cha<strong>le</strong>ur sur <strong>le</strong>s fuméesde combustion pour <strong>le</strong> chauffage,- <strong>le</strong> traitement de l’air contrôlé pour unconfort été comme hiver,- des bassins en inox, matériau sans impactpour l’environnement, durab<strong>le</strong> et 100 %recyclab<strong>le</strong>,- et des carreaux auto-nettoyants à l’extérieur...Une chronologie serréeC’est en avril 2007 que <strong>le</strong>s premiers aménagementsont été réalisés avec la clôturedu site et la préparation du terrain par l’arrachagedes arbres. Les archéologues sontsur place et <strong>le</strong>s travaux de terrassement commencent.Pendant que <strong>le</strong> chantier suit soncours, d’autres éléments se préparent dans<strong>le</strong> même temps loin de l’agglomération. Ainsi,30<strong>CMI</strong> N°4 – 2009Construction Métallique Informations


© DRAppuis© DR© DRla charpente métallique est réalisée à Châteauroux,dans <strong>le</strong>s ateliers de la société Renaudattandis que <strong>le</strong>s bassins en inox sont,quant à eux, sont fabriqués en Autriche…En juin 2008, <strong>le</strong>s travaux de gros œuvre dusous-sol du comp<strong>le</strong>xe aquatique et patinoiresont désormais terminés. Ils représentent70 % du gros œuvre de l’ensemb<strong>le</strong> du comp<strong>le</strong>xe.Conformément au ca<strong>le</strong>ndrier prévu,<strong>le</strong>s entreprises des corps d’état techniquesont débuté au mois de mars <strong>le</strong>urs interventionsdans <strong>le</strong> sous-sol et dans <strong>le</strong> bâtiment« énergies » : installations de chauffage, laplomberie, l’é<strong>le</strong>ctricité, <strong>le</strong> traitement de l’eau.Au mois de mai 2008 et parallè<strong>le</strong>ment à lapoursuite du gros œuvre, la pose des premiersbassins en inox a commencé.C’est au cours de l’été 2008 que la charpentemétallique, qui pèse 980 tonnes,a été mise en place. Puis, en septembre,c’est au tour de la couverture métalliqueet des parois vitrées d’être installées. Lesaménagements intérieurs se poursuivent,avec notamment <strong>le</strong>s derniers travaux desoudure des bassins en inox.En février 2009, près de 60 carre<strong>le</strong>urs sontà pied d’oeuvre pour habil<strong>le</strong>r <strong>le</strong>s différentsespaces et, après un an de procédure dedélégation de service public, Chartres métropo<strong>le</strong>choisit, pour exploiter <strong>le</strong> comp<strong>le</strong>xeaquatique, la société Vert Marine quiexploite aujourd’hui 38 piscines. Le contratconclu entre Chartres Métropo<strong>le</strong> et Vert Marineporte sur une durée de cinq ans.Un nom : l’OdysséeEn mars dernier, Chartres métropo<strong>le</strong> dévoi<strong>le</strong><strong>le</strong> nom du comp<strong>le</strong>xe aquatique-patinoirechoisi parmi 650 noms proposés par la populationà l’occasion d’un concours : il s’appe<strong>le</strong>raLlOdyssée. Et en avril, c’est <strong>le</strong> momentde la première mise en eau des bassins ducomp<strong>le</strong>xe aquatique. Etape crucia<strong>le</strong> qui permet,notamment, de contrô<strong>le</strong>r l’étanchéitédes bassins en inox, mis en compression.C’est d’abord <strong>le</strong> bassin de 25 mètres quiest testé puis <strong>le</strong> bassin d’apprentissage et,enfin, en mai dernier, <strong>le</strong> bassin olympiquede 50 mètres.Après cette phase de contrô<strong>le</strong>, <strong>le</strong>s bassinssont vraiment alimentés en juin, quandtoutes <strong>le</strong>s pompes sont à même de fonctionneret capab<strong>le</strong>s de filtrer, rincer et traiterl’eau à l’ozone.Rendez-vous en septembre 2009 pour… <strong>le</strong>grand plongeon !Françoise LeroyRepères> Coût du projet : 47,5 millions d’euros> Maîtrise d’ouvrage : Chartres Métropo<strong>le</strong>> Architectes : Atelier Arcos Architecture,Jean François Plaze> Construction métallique : Renaudat© DR© DR<strong>CMI</strong> N°4 – 2009Construction Métallique Informations 31


Sur <strong>le</strong> terrainRegard sur 900 tonnesd’acier invisib<strong>le</strong>s…Neuf cents tonnes d’acier galvaniséont été utilisées pource comp<strong>le</strong>xe aquatique !900 tonnes qui resteront néanmoinsinvisib<strong>le</strong>s pour l’œil du visiteur puisque<strong>le</strong> parti architectural l’avait prévu ainsi.Invisib<strong>le</strong> puisque caché par la couvertureet <strong>le</strong>s sous-faces en toi<strong>le</strong> tendue mais toutà fait essentiel, ce sque<strong>le</strong>tte métalliquecouvre <strong>le</strong>s différentes piscines, la patinoiredans <strong>le</strong> prolongement des différents bassins,<strong>le</strong> centre d’accueil circulaire, l’espacefitness ainsi que la zone administrative.Partie d’ouvrage qui couvre <strong>le</strong> bassin principalde 50 mètres et la fosse de plongée d’uneprofondeur de 20 mètres, est composée de15 fermes treillis de 47 mètres de portéeposées sur des poteaux béton espacés tous<strong>le</strong>s 10,80 mètres. Ces fermes, en forme de<strong>le</strong>ntil<strong>le</strong> aplatie, sont en porte-à-faux sur <strong>le</strong>ursappuis, respectivement de 4,70 mètres côtéfitness et de 7 m de l’autre côté. La hauteurdes poutres treillis est de 2,60 mètres aucentre et de 1,2 mètre sur <strong>le</strong>s appuis. Unecasquette de 9 mètres en porte-à-faux créeun brise-so<strong>le</strong>il naturel sur <strong>le</strong> pignon sud.A l’opposé, côté patinoire, 5 fermes treillisidentiques et éga<strong>le</strong>ment écartées tous <strong>le</strong>s10,8 mètres couvrent la glace et se prolongentsur <strong>le</strong> pignon sud par une casquette de3,5 mètres. Le réseau supérieur s’alignantavec <strong>le</strong>s membrures hautes des poutrestreillis consiste en pannes et contreventementsen profilés métalliques du commercequi viennent soutenir la couverture. Quantau réseau inférieur aligné avec la membrurebasse, il s’agit d’une résil<strong>le</strong> métallique quidoit soutenir une toi<strong>le</strong> tendue micro perforée.(Batyline)La zone accueil vient s’encastrer entreces deux espaces ludiques (piscine et patinoire),par l’intermédiaire d’une mégapoutretreillis circulaire de 36 mètres dediamètre en caisson treillis 3D. Cette partied’ouvrage a été comp<strong>le</strong>xe à fabriquer du faitdes intersections toutes différentes avec<strong>le</strong>s fermes treillis des fi<strong>le</strong>s courantes.Quant à la partie fitness, el<strong>le</strong> s’encastreéga<strong>le</strong>ment dans la façade de la piscine ets’ouvre sur l’extérieur simp<strong>le</strong>ment soutenuepar une arborescence de poteaux circulairesen forme de V. Cent tonnes ont éténécessaires pour réaliser ce seul ouvrage,comp<strong>le</strong>xe par sa géométrie, ses aspects vibratoireset sa stabilité au feu.Les autres parties de l’ouvrage concernent<strong>le</strong> toboggan et la zone administrative. Pour<strong>le</strong> premier, il s’agit d’une boîte rectangulairequi est posée à l’extérieur de la piscine etsur laquel<strong>le</strong> la structure du toboggan vientprendre appui. Pour la zone administrativeet <strong>le</strong>s vestiaires (10 mètres de large sur100 mètres de long), il s’agit d’une couverturemétallique classique qui présente unestabilité au feu par flocage.Le montage : un chal<strong>le</strong>ngeSur ce chantier, la difficulté majeure a résidédans l’impossibilité d’accéder au centredes bassins ou de la patinoire pour ne pasendommager <strong>le</strong>s ouvrages déjà construits.Le montage n’a pu se faire qu’à partir deszones extérieures aux bassins et a nécessitél’usage de grues de très forte capacité pourbalancer <strong>le</strong>s poutres treillis de 47 mètressur <strong>le</strong>urs appuis. Cel<strong>le</strong>s-ci étaient préalab<strong>le</strong>mentassemblées au sol avant <strong>le</strong>vage.32<strong>CMI</strong> N°4 – 2009Construction Métallique Informations


La Directive Produits de Construction 89/106/CEE instaure l’obligation de marquage CE pour <strong>le</strong>s boulonsutilisés dans <strong>le</strong>s assemblages en construction métallique dans l’Union Européenne.La nouvel<strong>le</strong> norme harmonisée EN 15048* – parties 1 et 2, traitant de la « boulonnerie de constructionmétallique non précontrainte », vient de s’ajouter à la norme EN 14399 – parties 1 à 10 qui couvre déjàla « boulonnerie de construction métallique à haute résistance apte à la précontrainte ».Ce corpus normatif spécifie <strong>le</strong>s exigences généra<strong>le</strong>s permettant aux boulons de satisfaire aux règ<strong>le</strong>s deconception, EN 1993-1-8 (EUROCODE 3), et de réalisation, EN 1090-2, des assemblages vissés.Les réponses et apports GFD à la construction métalliqueBien adaptée aux besoins de la construction métallique, lanouvel<strong>le</strong> gamme « SB » couvre <strong>le</strong>s classes de qualité 6.8 et8.8, dans <strong>le</strong>s diamètres allant de M12 à M24 et en finitionsé<strong>le</strong>ctrozingué ou galvanisé à chaud. Outre <strong>le</strong>ur conformitéà la norme EN 15048 et au marquage CE associé,<strong>le</strong>s vis et écrous répondent aux exigences des normesEN ISO 4014 ou EN ISO 4017 et EN ISO 4032.Tout comme <strong>le</strong>s boulons HR et HRC, <strong>le</strong>s boulons « SB »sont fabriqués dans notre usine GFD de Saint Etienne.Il sont conditionnés sous forme d’ensemb<strong>le</strong>s (vis +écrous) dans <strong>le</strong>ur emballage d’origine scellé.L’obligation rég<strong>le</strong>mentaire de responsabilité, en tant quefabricant unique de l’ensemb<strong>le</strong>, impose <strong>le</strong> même sig<strong>le</strong>fabricant sur <strong>le</strong>s vis et <strong>le</strong>s écrous, accompagné du marquage« SB » et de la classe de qualité.En complément du marquageCE et fidè<strong>le</strong> à notre traditionde Qualité et Sécurité, toutela gamme HEXA TECH®, HR, HRC et « SB », est certifiéepar la Marque et la traçabilité tota<strong>le</strong> estassurée jusque sur l’ouvrage final grâce au reportdu numéro de lot homogène de fabrication sur latête de chaque vis de manière lisib<strong>le</strong> et indélébi<strong>le</strong>.Le savoir-faire GFD, validé par la certification ISO9000, ne serait pas comp<strong>le</strong>t sans notre laboratoirede haut niveau et <strong>le</strong>s compétences de nos ingénieurset techniciens.En accompagnement de nos produits HEXA TECH®,nous mettons l’ensemb<strong>le</strong> de nos connaissanceset de notre expérience au service des acteurs de laconstruction chaque fois que nécessaire.*La norme NF EN 15048-1 a été entérinée par l’Arrêté du 6 mars 2008 en application du Décret n° 92-647 du 8 juil<strong>le</strong>t 1992Zone Industriel<strong>le</strong> – BP 63 - 90140 BOUROGNE - Tel : 03-84-58-22-00 – FAX : 03-84-27-77-47


AgendaRendez-vous 2009/20DateÉvénement2 0Conférence 14-16 octobreEVACES 09 - International conference on experimental vibrationanalysis for civil engineering2 0Conférence 3 et 5 maiInternational Codes of Practice in Structural EngineeringConférence 14-16 juil<strong>le</strong>tConference on Structures and Architecture (ICSA 2010), organisedby the University of MinhoConférence 21-23 juil<strong>le</strong>t1st International conference on Structures and Architectures(ICSA2010)Symposium septembre Annual Meeting and IABSE Symposium 2010Colloque 8-10 septembre Stability and ductility of steel structures - SDSS Rio 2010Symposium 20-22 septembre Steel structures : culture and sustainability 2010Symposium 20-24 septembre ECCS Annual meetings and international symposium 2010Symposium 15-17 décembre13 e international symposium on tubular structures2 0Symposium septembre Annual Meeting and IABSE Symposium 201134<strong>CMI</strong> N°4 – 2009Construction Métallique Informations


10/2011LieuContacts0 9Wroclaw, Polognewww.evaces09.pwr.wroc.pl1 0Dubrovnik, CroatieGuimaraes, Portugalwww.arquitectura.uminho.pt/icsa2010Guimaraes, Portugalhttp://www.icsa2010.comVenise, ItalieRio, Brésilwww.coc.ufrj.br/sdss2010Istanbul, Turquiewww.sscs2010.comIstanbul, Turquiewww.sscs2010.comHong-Kong, Chinewww.hku.hk/civil/ISTS131 1Londres, Ang<strong>le</strong>terre<strong>CMI</strong> N°4 – 2009Construction Métallique Informations 35


ÉvènementConcours Acier 2008/« Imaginez vos futursCréation graphique : ceci<strong>le</strong>.landowski@free.frCONCOURS ACIERImaginez vos futurs bureaux 2008 / 2009Thème :Le projet consiste à créer des bureauxen acier dans <strong>le</strong>squels vous instal<strong>le</strong>rezvotre atelier d’architecture ou votrebureau d’études.Jury présidé par Anne Lacaton, architecte,agence Lacaton & Vassal, lauréate duGrand Prix National de l’architecture 2008.Ce concours est organisé avec l’appuide Marc Landowski, architecte.Ca<strong>le</strong>ndrier :• Inscriptions :à partir du 6 octobre 2008sur <strong>le</strong> site www.construiracier.fr• Remise des projets :<strong>le</strong> 17 mars 2009• Jury et remise des prix :juin 2009Prix : 15 000 € à répartirentre <strong>le</strong>s lauréats.Ce concours gratuit est ouvertaux étudiants inscrits dans uneéco<strong>le</strong> française d'architectureou d’ingénieurs pour l'année 2008-2009.Contact :laure.delaporte@construiracier.frDocumentationSecrétariatSiteRestaurationBureaud'étudesParkingAtelier d'ArchitectureAffirmer et afficher avec l’acier son identité de créateur,de concepteur et de constructeur en imaginant sesfuturs bureaux ; c’est <strong>le</strong> défi lancé par ConstruirAcieraux étudiants cette année, au travers du concours Acier,héritier de la longue tradition des concours de l’Otua.Joël<strong>le</strong> Pontet, déléguée généra<strong>le</strong> de ConstruireAcier,nous présente <strong>le</strong> concours.<strong>CMI</strong> : quel était l’objectif du concours ?Joël<strong>le</strong> Pontet : <strong>le</strong> projet consistait à créerdes bureaux pouvant accueillir la futureagence d’architecture ou <strong>le</strong> futur bureaud’ingénierie des étudiants. Le butétait qu’ils fassent <strong>le</strong>ur propre cahier descharges et s’approprient <strong>le</strong> sujet.Nous <strong>le</strong>ur imposions juste une surface de700 m² et <strong>le</strong>s incitions à concevoir un bâtimentmulti-étagé, neuf ou dans <strong>le</strong> cadred’une réhabilitation.Nous imposons, systématiquement, unestructure en acier et <strong>le</strong>s incitons à choisirl’acier pour l’enveloppe, <strong>le</strong>s éléments departition et d’aménagement.<strong>CMI</strong> : Pourquoi <strong>le</strong> choix du thème des bureauxJoël<strong>le</strong> Pontet : l’acier n’est pas courammentemployé dans <strong>le</strong>s immeub<strong>le</strong>s de bureaux.Et pourtant, la construction en acierpossède des atouts incomparab<strong>le</strong>s dansce secteur : possibilité de grands plateauxsans poteaux intermédiaires d’où unegrande facilité d’aménagement et d’évolutionen fonction des besoins, des élémentsde façades très fins pour laisser la lumièrepénétrer au maximum, des éléments d’enveloppe(notamment pour la couverture)présentant des performances thermiqueset acoustiques é<strong>le</strong>vées contribuant ainsiau confort des utilisateurs, des élémentsde construction qui arrivent prêts à la posece qui est un atout pour <strong>le</strong>s chantiers trèscontraints, comme <strong>le</strong>s centres-vil<strong>le</strong>s.En choisissant <strong>le</strong>s bureaux comme sujet duconcours, nous voulions que <strong>le</strong>s étudiants,futurs concepteurs, découvrent tous cesatouts par eux-mêmes.<strong>CMI</strong> : Que pensez-vous de la qualité des projets reçus ?Joël<strong>le</strong> Pontet : <strong>le</strong>s projets reçus sont variés,tous représentent beaucoup de travail et detemps pour <strong>le</strong>s étudiants. Ils témoignentdu sérieux des étudiants et de <strong>le</strong>ur engagement.Très sincèrement, bravo à tous pourla grande qualité des projets !Le jury a eu des débats fournis pour arriverà <strong>le</strong>s départager !<strong>CMI</strong> : Quel était <strong>le</strong> jury cette année et comment <strong>le</strong> constituez-vous ?Joël<strong>le</strong> Pontet : nous voulons placer l’étudianten situation de rendu d’un « vrai »concours et nous souhaitons que <strong>le</strong> jurysoit représentatif de toute la chaîne de laconstruction en acier, c’est-à-dire du maîtred’ouvrage au constructeur métallique, sans36<strong>CMI</strong> N°4 – 2009Construction Métallique Informations


2009bureaux »oublier <strong>le</strong>s architectes et <strong>le</strong>s ingénieurs.Des journalistes sont toujours conviés àparticiper au jury, <strong>le</strong>urs remarques sont toujourstrès appréciés des étudiants. Cetteannée, <strong>le</strong> jury était présidé par Anne Lacaton,de l’agence Lacaton-Vassal qui a reçu <strong>le</strong> prixde l’Architecture en 2008 et qui a l’habitudede concevoir des bâtiments en acier. En plusd’Anne Lacaton, <strong>le</strong> jury était composé de :• Mitsu EDWARDS, ingénieur, de RFR• Jacques-Franck DEGIOANNI, journaliste,<strong>le</strong> Moniteur• Laure DELAPORTE, ingénieur, ConstruirAcier• Dominique DHIER, constructeur métallique,de SMB• Guillaume GIROD, architecte et ancienlauréat de notre concours• Jean-Marie GUINEBERT, de la Cité del’architecture et du patrimoine• Christopher HOLLOWAY, président deCapital & Continental,• Marc LANDOWSKI, architecte, del’agence Dubosc-Landowski• Patrick LE CHAFFOTEC, ingénieur, duCTICM• Jean-Pierre MENARD, journaliste<strong>CMI</strong> : Dans la majeure partiedes cas, <strong>le</strong>s élèves participantau concours <strong>le</strong> font seuls ou enassociation avec un enseignant ?Joël<strong>le</strong> Pontet : <strong>le</strong>s étudiants concourentseuls ou en équipe mais rarement encadréspar un enseignant. Certains professeurschoisissent <strong>le</strong> thème de notre concours pourun atelier. Souvent <strong>le</strong>urs étudiants nous soumettentun projet différent de celui qu’ils ontfait en cours, entre autres, pour choisir <strong>le</strong>lieu où ils implantent <strong>le</strong>urs projets.<strong>CMI</strong> : Sentez-vous unengouement plus marquéd’année en année ?Joël<strong>le</strong> Pontet : petit à petit notre concoursest connu, <strong>le</strong>s affiches sont installées enbonne place sur <strong>le</strong>s panneaux d’affichage,certaines éco<strong>le</strong>s <strong>le</strong> signa<strong>le</strong>nt sur <strong>le</strong>urIntranet.Dans une enquête, <strong>le</strong>s étudiants ont expliquéqu’ils avaient choisi de faire <strong>le</strong>concours, en premier lieu, à cause du sujetet ensuite, car à travers <strong>le</strong> concours, ils approchaientun système constructif et un matériauqu’ils connaissaient plus ou moinsbien.La présentation de <strong>le</strong>ur projet devant unjury de professionnels est un momentd’échanges et de rencontre, qu’ils apprécientparticulièrement.<strong>CMI</strong> : Quels ont été <strong>le</strong>s diversthèmes abordés depuis lacréation du concours ?Joël<strong>le</strong> Pontet : <strong>le</strong>s thèmes ont été nombreuxdepuis un labyrinthe en inox dédié àla promenade à une maison d’architecture,en passant par une médiathèque et autresal<strong>le</strong> de sport…<strong>CMI</strong> : Quel sera <strong>le</strong> thème de la prochaine édition ?Joël<strong>le</strong> Pontet : tout est prêt pour la prochaineédition ; <strong>le</strong> titre du concours est« imaginez votre éco<strong>le</strong> ». On propose auxétudiants de créer un bâtiment d’enseignementpouvant recevoir 150 à 200 personnesavec un amphithéâtre, des sal<strong>le</strong>sde cours, une bibliothèque…Pendant <strong>le</strong>urs études, ils ont certainementréfléchi à l’éco<strong>le</strong> « idéa<strong>le</strong> », à eux de s’eninspirer !Le Président du jury sera Dietmar Feichtinger,architecte, dont <strong>le</strong>s passerel<strong>le</strong>s et bâtimentsen acier sont très remarqués dansde nombreuses vil<strong>le</strong>s.Joël<strong>le</strong> PontetDéléguée généra<strong>le</strong> de ConstruirAcier<strong>CMI</strong> N°4 – 2009Construction Métallique Informations 37


Sur Évènement <strong>le</strong> terrainMINOT - C - ROSPlan de situation 1/5000 èmeAtelier d’architecture sur <strong>le</strong> port de Marseil<strong>le</strong> équipe : 00287Minot-c-ros, une agence d’architecture sur<strong>le</strong> port de Marseil<strong>le</strong>Le fait que la base de ce projet se situe dans un cœur d’îlots est plutôt inhabituel. La base ne se voit pas, el<strong>le</strong> est inaccessib<strong>le</strong>WOURMS, ; l’entrée même n’est pas Jonathan évidente, el<strong>le</strong> est une porte MONIER, discrète, à échel<strong>le</strong> humaine. Jonathan L’espace initial s’inscrit CACCHIA, dans Yannick Gordon MARTINÀLe Vieux Port préservé.Marseil<strong>le</strong>, il y a de l’eau, unefigé comme modè<strong>le</strong> mythique aux contours hallucinés.topographie marquée, un so<strong>le</strong>ilécrasant, <strong>le</strong> vieux port et un intersticeentre <strong>le</strong>s bâtis de cettepartie de mer contenue par la vil<strong>le</strong>.Une fail<strong>le</strong> donc, dans <strong>le</strong> cœur de la cité.Une trace résultante du tissu ancien.Un défit pour l’acier.L’agence d’architecture s’immisce dans cecreux urbain, dans l’eff<strong>le</strong>urement, sans nerien toucher de l’existant, presque en lévitation,questionnant la gravité et la vil<strong>le</strong>.La structure permettant cela se veut légère,des profilés en I, livrés par camions et assembléssur place en un plongeoir s’élançantdepuis <strong>le</strong> cœur d’îlot jusqu’au-dessusdu port. L’agence trouve délicatement saplace en suspension dans l’interstice, touten revendiquant sa position privilégier.Pour accéder à l’agence, une porte dissimulée,discrète, à l’échel<strong>le</strong> humaine, cel<strong>le</strong> del’immeub<strong>le</strong> voisin. El<strong>le</strong> laisse découvrir unpassage défilé conduisant à un patio végétal,poumon de l’agence. Au dernier étage,un toit terrasse pour recevoir au mieux unnouveau client et contemp<strong>le</strong>r la vil<strong>le</strong>.L’enveloppe du bâtiment se veut un filtreempêchant la brûlure mais laissant passerla vue et régulant la circulation de l’air. Desplaques d’acier corten micros perforéesdessinent une peau de bête urbaine, rappelantl’anecdote passée d’un rhinocérosdébarqué au 16 e sièc<strong>le</strong> à Marseil<strong>le</strong> et ayantfasciné la vil<strong>le</strong> entière. La peau permet éga<strong>le</strong>ment,par <strong>le</strong> jeu possib<strong>le</strong> des panneauxLe cœur de la cité, <strong>le</strong> cœur d’îlots.Ce projet s’inscrit dans un endroit exceptionnel, symbolique, au statut quasi intouchab<strong>le</strong> : <strong>le</strong> Vieux Port de Marseil<strong>le</strong>.Un tel site implique une démarche humb<strong>le</strong>, délicate, et résolument simp<strong>le</strong>. Ce projet a donc la volonté de proposer uneconception naturel<strong>le</strong> : il s’enracine dans un cœur d’îlots pour croître et s’épanouir vers <strong>le</strong> Vieux Port.MINOT - C - ROSPremier prixdu négatif : à l’étroit, en retrait et dans l’ombre. Rien à voir avec l’atmosphère du Port.Atelier d’architecture sur <strong>le</strong> port de Marseil<strong>le</strong> équipe : 00287Mais l’attractivité du cœur de Marseil<strong>le</strong> et la simplicité de la structure vont établir une tension, une situation presqueparadoxa<strong>le</strong> qui va faire fructifier cette zone résiduel<strong>le</strong>. En effet, la structure s’élève, et ainsi <strong>le</strong> cœur d’îlots en prenant dela hauteur acquiert aussi une nouvel<strong>le</strong> dimension. Cette colonne vertébra<strong>le</strong> situe <strong>le</strong> cœur d’îlots et indique sa positionexceptionnel<strong>le</strong>. Naturel<strong>le</strong>ment, la structure sort de cette enclave et se tourne vers <strong>le</strong> so<strong>le</strong>il, vers <strong>le</strong> cœur de la vil<strong>le</strong>.Et ce, dans un mouvement fluide et naturel, la structure se pose, el<strong>le</strong> ne s’impose pas, el<strong>le</strong> ne repousse pas <strong>le</strong>s élémentsqui l’entourent et forme une tension, un porte-à-faux. Rien n’est bou<strong>le</strong>versé, pas même <strong>le</strong> Vieux- Port qui n’aurait pasà subir <strong>le</strong> troub<strong>le</strong> d’une grue fixe. Cette structure simp<strong>le</strong> et ordonnée présente un modu<strong>le</strong> répétitif, et, même si el<strong>le</strong> estlourde, cette structure primaire peut ainsi être préfabriquée et assemblée sur place. La nuisance du gros œuvre écartée.La façade du projet est à l’opposé du cœur d’îlots, el<strong>le</strong> a de la hauteur, el<strong>le</strong> flotte presque, son attache semb<strong>le</strong> improbab<strong>le</strong>.El<strong>le</strong> est exposée à l’agitation constante du Port et au regard bienveillant de la Bonne Mère. Le so<strong>le</strong>il, lui, est encoreplus intense et pesant. C’est pour cela que la structure est recouverte d’une peau. La même dont était recouverte <strong>le</strong>rhinocéros, qui, au 16 ème sièc<strong>le</strong>, avait fasciné la vil<strong>le</strong> entière. Ce dinosaure, cet animal extraordinaire gravé par Dürer etCette cuirasse est protection, un filtre qui évite la brûlure mais qui laisse à l’œil la liberté d’observer, de contemp<strong>le</strong>r. El<strong>le</strong>est aussi respiration entre deux atmosphères, el<strong>le</strong> régu<strong>le</strong> la circulation de l’air. Mais el<strong>le</strong> est éga<strong>le</strong>ment évolution, el<strong>le</strong> sefronce en chaque endroit, et maîtrise l’exposition au so<strong>le</strong>il.Ce projet est un élan, une respiration et une évolution vers <strong>le</strong> Vieux Port. La structure entière est un porte-à-faux vers lamer, presque jusqu’au déséquilibre, jusqu’à la chute. Mais el<strong>le</strong> ne finit pas dans la mer comme notre animal de légende,<strong>le</strong> rhinocéros qui termina son voyage en Méditerranée, seu<strong>le</strong>ment <strong>le</strong> projet plane au-dessus, au gré du mistral d’acier etl’agence porte en el<strong>le</strong> <strong>le</strong> lointain souvenir de ce mythe esthétique réincarné.AccueilBibliothèqueExposition de maquette +Archivageamovib<strong>le</strong>s perforés, l’alignement en façade,Atelier maquette<strong>le</strong> rythme sur la rue, des conditions optima<strong>le</strong>sd’enso<strong>le</strong>il<strong>le</strong>ment pour <strong>le</strong> travail, uneRangement véloArchivesChef de projetavancée en balcon en s’attribuant <strong>le</strong> rô<strong>le</strong> dugarde corps.Toi<strong>le</strong>ttesCuisineL’agence à ainsi pourReprographievolonté de nous par<strong>le</strong>rd’implantation dans la vil<strong>le</strong>, de dialoguepolyva<strong>le</strong>nteavec l’existant, d’une situation comp<strong>le</strong>xe,l’interstice, et d’un matériau surprenant,l’acier.Plan masse 1/500 èPlan de situation 1/5000 èmDu coeur d’ilôt à la vilBureaux ingénieursBureaux infographistes,graphistes, artistesBureaux d’architectesSal<strong>le</strong> de réunion,Principe construcProgrammFaçade sud 1/200 èmeCoupe transversa<strong>le</strong> sur l’accueil 1/200 ème38<strong>CMI</strong> N°4 – 2009Construction Métallique Informations


ÉvènementDeuxième prixAgence d’architecture sur <strong>le</strong> toit d’unparking aérien à ParisCamil<strong>le</strong> ChevrierLe projet s’insère au cœur duquartier Saint-Georges à Paris(9° arrondissement) sur unsite privilégié: <strong>le</strong> dernier niveaud’un parking aérien. L’accès diffici<strong>le</strong> au siteimpose de préfabriquer des éléments finisde dimensions réduites en atelier et de <strong>le</strong>sacheminer pour un montage propre. L’utilisationd’une structure métallique légère etfractionnab<strong>le</strong> est nécessaire pour une miseen œuvre dans ces conditions.L’atelier d’architecture est interprété, ici,comme une unité ouverte sur la vil<strong>le</strong> quifonctionne sous la forme d’un col<strong>le</strong>ctif rassemblantdifférents corps de métier. C’estune plateforme de travail, un «plateau horizontal»pour <strong>le</strong>s différentes professions :architecture, ingénierie, graphisme, paysagisme,urbanisme... et permet de mettre enavant <strong>le</strong>s transferts de connaissance.L’agence est éga<strong>le</strong>ment un pô<strong>le</strong> créatifau sein du quartier puisque <strong>le</strong> restaurantpeut être transformé en un espace dédiéà l’événementiel (exposition, show-room),permettant ainsi l’appropriation du lieu parla population du quartier.Le projet est une réponse possib<strong>le</strong> auxproblèmes de densification urbaine. En40<strong>CMI</strong> N°4 – 2009Construction Métallique Informations


Paro<strong>le</strong> à Camil<strong>le</strong> ChevrierQuel<strong>le</strong> a été votremotivation pourparticiper à ceconcours ?Cette année fut cel<strong>le</strong> demon diplôme. Mon projetde fin d’étude étant enstructure acier (un hôte<strong>le</strong>xpérimental à Londres),j’ai abordé ce concours comme un exerciceau profit de mon projet de diplôme.Ce concours m’a permis d’enrichir mesconnaissances en construction métalliqueet de me documenter p<strong>le</strong>inement sur <strong>le</strong>sconstructions contemporaines en acier. Celafut une aide lors du dessin de mon diplôme.Utilisez-vous régulièrementl’acier dans vos projets ?J’utilise la construction en acier depuis mapremière année à l’éco<strong>le</strong> d’architecture.Construire en acier implique de concevoir lastructure en même temps que <strong>le</strong> projet. Laconstruction en acier permet éga<strong>le</strong>ment laconception d’une architecture protéiforme.De quel<strong>le</strong> façon l’aciera-t-il influé votre partiarchitectural ?Le système constructif, permet unesurélévation du projet par rapport au site. Lamise à niveau sur <strong>le</strong> parking est facilitée par<strong>le</strong>s accroches sur rotu<strong>le</strong>s et <strong>le</strong>s jambes deforces montées sur ridoirs.Grâce à la construction métallique <strong>le</strong> projetest comme un objet en suspension audessus de la vil<strong>le</strong>.effet, <strong>le</strong> foncier se raréfiant, il est nécessairede réfléchir à la forme quepeut prendre l’architecture dans un telcontexte. Comment <strong>le</strong> projet va t-il secramponner sur cette face accidentéede la vil<strong>le</strong> : <strong>le</strong>s toits parisiens ?Le parking se développe sur 4 deminiveaux.Le dernier niveau de stationnementest en p<strong>le</strong>in air. Si <strong>le</strong> projet enjambe<strong>le</strong> parking il ne <strong>le</strong> modifie pas,son utilisation est préservée. L’agenced’architecture vient se greffer. Ce n’estdonc pas une réhabilitation, mais unestratification de deux programmes surune même parcel<strong>le</strong>. L’accroche de lastructure se fait de manière très délicateen respectant la trame originel<strong>le</strong>pour s’appuyer et s’accrocher auxpoints durs capab<strong>le</strong>s de transmettre<strong>le</strong>s charges.L’âme métallique du bâtiment faisantoffice de colonne vertébra<strong>le</strong> estun treillis sur deux niveaux reposantsur la trame intermédiaire du parkinget raccordant la circulation vertica<strong>le</strong>principa<strong>le</strong>. Une coque autoportée enveloppel’ensemb<strong>le</strong> du programme enun mouvement brisé dégageant desvolumes variés selon <strong>le</strong>s activitésabritées. El<strong>le</strong> protège <strong>le</strong>s expositionsau sud du rayonnement solaire en sedéveloppant en porte-à-faux. L’atelierse concentre au sud de la parcel<strong>le</strong> surtoute la largeur en s’appuyant sur <strong>le</strong>smurs mitoyens. La lumière diffuse del’open-space est obtenue par la structureen dent de scie orientée au nordsupportant <strong>le</strong>s panneaux photovoltaïquesexposés p<strong>le</strong>in sud jouxtant laterrasse.<strong>CMI</strong> N°4 – 2009Construction Métallique Informations 41


Troisième prix ex æquono 00366 03Arc-onfluent,une agence d’architecture à ParisÀl’intersection du canal du Portde l’Arsenal et de la Seine, <strong>le</strong>projet occupe un espace éclatéentre <strong>le</strong> pont, la rue et la ligne de métro. Malgréses potentialités, <strong>le</strong> site est délaissé,occupé en partie par <strong>le</strong> bâtiment ancien del’Ecluse, malgré <strong>le</strong> charme indéniab<strong>le</strong> d’unportail en arc et d’un vieil arbre. La proximitéde la Seine et la dénivellation entre <strong>le</strong>pont et <strong>le</strong> canal nous ont donné l’envie d’ycréer notre bureau d’architecture.Nous avons voulu valoriser <strong>le</strong>s contraintespréexistantes du site. L’idée maîtresse aété de construire un bâtiment qui relie <strong>le</strong>sinfrastructures en enjambant <strong>le</strong> métro, unissant<strong>le</strong>s deux niveaux du canal et du pont.Le bâtiment englobe donc <strong>le</strong> métro et devientpartie prenante du site, où il s’inscritnaturel<strong>le</strong>ment, comme s’il avait toujoursexisté. Le bâtiment apparaît s’é<strong>le</strong>ver aufur et à mesure que l’on s’approche de lastation de métro, à l’image d’un train quijaillirait de la terre.Nous avons utilisé l’arc, déjà très présentsur <strong>le</strong> site, dans <strong>le</strong> portail et <strong>le</strong> passage enarcade sous <strong>le</strong> pont. Ainsi, deux structuresdécalées – l’une partant de la voie Mazas,l’autre du niveau du canal – forment deuxarcs, <strong>le</strong> premier devant <strong>le</strong> métro, et <strong>le</strong> secondconstitué par la peau du bâtiment.La hauteur de ces deux arcs primaires, décaléshorizonta<strong>le</strong>ment, diminue au fur et àmesure que l’on s’éloigne de la station demétro : ils deviennent à la fois la structureet la peau du bâtiment.ProgrammeLe bureau d’architecture projeté reprendune partie du bâtiment qui est située prèsdu canal.Par ail<strong>le</strong>urs, nous utilisons <strong>le</strong> passage préexistantcomme entrée.no 00366 02FACADE DANSANTEATELIER DʼARCHITECTURE “ARC-ONFLUENT”VUE DEPUIS LA SEINEParo<strong>le</strong> à Unchol RimChol Pak, Unchol RimL’ancien bâtiment de l’Ecluse sera démoli.L’écluse occupe une partie de ce bâtiment,à côté du pont Morland.Enfin, la partie près du rond point est occupéepar un restaurant indépendant quidonne l’accès principal au bâtiment.Quel<strong>le</strong> a été votremotivation pourparticiper à ce concours ?En premier lieu <strong>le</strong> matériau, l’acier. Jene vais pas citer <strong>le</strong>s qualités de l’acierici, je crois que vous <strong>le</strong>s connaisseztrès bien...Une autre motivaion,importante : concevoir un atelierd’architecture, nous avons tous <strong>le</strong>rêves de construire notre propreagence.Utilisez-vousrégulièrement l’acier dansvos projets ?Oui, en effet, mon coéquipier a faitun concours «construire en acier»l’année précédente et pour d’autresconcours comme la construction del’éco<strong>le</strong> d’architecture de Bel<strong>le</strong>vil<strong>le</strong>,on a exploité <strong>le</strong>s caractéristiques del’acier. Même pour <strong>le</strong>s projets del’éco<strong>le</strong>, par exemp<strong>le</strong> mon diplôme,j’ai utilisé la structure en acier enraison de sa légèreté et de sonélégance structurel<strong>le</strong>. D’ail<strong>le</strong>urs<strong>le</strong> matériau acier se marie bienavec <strong>le</strong> matériau verre, que j’aimebeaucoup, pour créer de chosessurprenantes et innovantes.De quel<strong>le</strong> façon l’aciera-t-il influé votre partiarchitectural ?Notre projet est basé sur <strong>le</strong> schémastructurel que nous avons nommé«arc-onfluence». L’idée constructiveétait primordia<strong>le</strong>Pendant la nuit,dansla masse aqueusereste invisib<strong>le</strong> au niveaunotreconception duRDC, sousprojet.la dal<strong>le</strong> de la VoieMazas. Quand <strong>le</strong> so<strong>le</strong>il se lève, <strong>le</strong>panneau photovoltaîque sur <strong>le</strong> toittransmet lʼé<strong>le</strong>ctricité au soc<strong>le</strong> métalliquesitué en-dessous de laliquide aqueuse.Cʼest à ce moment-là, la liquidecommence à faire <strong>le</strong> mouvement.Grace au mouvement perpetuelde liquide, la façade change sonapparence à toute lʼinstant, àtoute saison.<strong>CMI</strong> N°4 – 2009StructureConstruction Métallique Informations 43Lʼidée de la structure est basée sur lʼarc, déjà très présent sur <strong>le</strong> site, par exemp<strong>le</strong> dans <strong>le</strong>portail en arc et <strong>le</strong> passage en arcade sous <strong>le</strong> pont Morland.Ainsi, deux arcs formant deux structures décalées dans <strong>le</strong>ur emplacement – lʼun partant deORGANISATION SPATIALEATELIER DʼARCHITECTURE “ARC-ONFLUENVUE DEPUIS LE QUAI DU M


PublicationsRevue ConstructionMétalliqueCONSTRUCTION MÉTALLIQUE N° 3/2009ISSN 0045-8198 3REVUEN° 3/2009CONSTRUCTION MÉTALLIQUE06/10/09 15:45Sommaire du numéro 3-2009• Artic<strong>le</strong>sJ. Berthel<strong>le</strong>my, O. Hech<strong>le</strong>r, W. Lorenc, G. Seidi, E. ViefhuesPrésentation du projet de recherche européen Precobeam de connexion par découped’une tô<strong>le</strong>PO. Martin, H. Degee, J. NaumesProposition d’une formulation améliorée pour <strong>le</strong> calcul de la partie efficace d’une sectionraidie longitudina<strong>le</strong>ment• Technique et applicationD. ClavaudExemp<strong>le</strong> de détermination du coefficient d’orographie et de l’influence des ouverturessur un batiment selon l’EN 1991-1-4Votre bibliothèquePrix de vente au volume : 60 e/TTCPrix de vente volume 1 + 2 :100 e/TTCFrais de port : 4 e/TTCPrix devente :18 e/TTCFrais deport :4 e/TTCASCAP - CAPACITÉS D’ASSEMBLAGESCol<strong>le</strong>ction « <strong>le</strong>s guides Ascap » - CTICM – 2007• volume 1 - Assemblages de continuité de poutres réalisés par platines d’about est <strong>le</strong> premierouvrage de la col<strong>le</strong>ction « <strong>le</strong>s guides Ascap » présenté par <strong>le</strong> CTICM. Les différentsvolumes de cette col<strong>le</strong>ction traitent de la justification des assemblages selon <strong>le</strong>s normesEurocodes (EN 1993-1-8). Le <strong>le</strong>cteur y trouvera un recueil succinct mais précis des principesde calcul, suivi d’un ensemb<strong>le</strong> de tab<strong>le</strong>s de dimensionnement très détaillées. LeCD-Rom permet de retrouver <strong>le</strong>s résultats des tab<strong>le</strong>s et de <strong>le</strong>s compléter par d’autresconfigurations moins usuel<strong>le</strong>s. ISBN 978-2-902720-30-9.• volume 2 - Encastrements de poutres sur poteaux réalisés par platines d’about – ISBN978-2-902720-32-3.Titres à paraître :• volume 3 - Assemblages articulés de poutres réalisés par doub<strong>le</strong> cornière (2010).Rég<strong>le</strong>mentation thermique des bâtiments neufs (guide construction métallique)Col<strong>le</strong>ction FFBCe guide, destiné aux professionnels du bâtiment qui interviennent sur <strong>le</strong>s constructionsneuves, résidentiel<strong>le</strong>s et tertiaires, est un document d’étape ; il reprend <strong>le</strong>s exigences de larég<strong>le</strong>mentation thermique en vigueur (RT 2005) qui visent à améliorer la performance énergétiquedes bâtiments neufs. Les informations données doivent être considérées commela base minima<strong>le</strong> de réalisation des ouvrages dans la mesure où ces exigences serontconsidérab<strong>le</strong>ment renforcées par <strong>le</strong>s décisions résultant du Grenel<strong>le</strong> de l’Environnement etdont la première date emblématique est 2012.Cet ouvrage est réalisé dans <strong>le</strong> cadre du programme Recherche Développement Métier de laFFB, avec <strong>le</strong> soutien de l’ADEME. Il résulte de la collaboration entre la Fédération Française duBâtiment (FFB) et <strong>le</strong> Centre Technique de la Construction Métallique (CTICM).Ponts métalliques, bul<strong>le</strong>tin 25 – Monographie – 344pPonts-routesLe Pont sur <strong>le</strong> Doubs entre <strong>le</strong>s communes d’Audincourt et de Va<strong>le</strong>ntigneyLe nouveau pont suspendu sur la Loire à Andrézieux44<strong>CMI</strong> N°4 – 2009Construction Métallique Informations


La construction de la travée mobi<strong>le</strong> du pont Gustave Flaubert à RouenZAC Seguin rives de Seine - Le pont Renault sur <strong>le</strong> grand bras de la Seine74 Viaduc de Monestier-de-C<strong>le</strong>rmontTrans Val-de-Marne - Ponts au-dessus de l’A 106 et de la RN 186Autouroute A 89 - Tronçon Thenon-Mansac-Terrasson - Viaduc de l’El<strong>le</strong>Ouvrages mixtes sur <strong>le</strong> nouveau tronçon de l’autoroute A 41 Nord Annecy - GenèveViaduc sur la Moine - Déviation nord-est de ClissonViaduc Al Enania (Égypte)Le pont sur <strong>le</strong> Tibre à Rome (Italie)Le nouveau pont ferroviaire sur la GaronneDoub<strong>le</strong>ment du viaduc ferroviaire sur la Seine à ArgenteuilLes viaducs LISA à l’aéroport de Roissy-Char<strong>le</strong>s de Gaul<strong>le</strong>Remplacement du tablier du viaduc d’Oissel sur la SeineRemplacement du tablier du viaduc d’OrgonPont du Centenaire sur <strong>le</strong> Llobregat - Pont en treillis spatial tubulaire (Espagne)Ponts TGVPonts métalliques et mixtes conçus pour des lignes à grande vitesse (Asie)Viaduc de Las Piedras (Espagne)LGV Madrid-Barcelone-France - Les ponts de Llinars del Vallés et Sant Boi de Lloberat(Espagne)Pont sur <strong>le</strong> canal de l’Oise à l’Aisne à Pargny-FilainPont sur <strong>le</strong> canal de la Haute-Saône à TechnolandPI 21 viaduc sur la Soul<strong>le</strong>s à CoutancesOA1 sur la ravine Fontaine à Saint-Leu (Réunion)Reconstruction du pont de CoppenaxfortViaduc de la Maine sur l’autoroute A 11 à AngersConstruction du pont-rail - Contournement sud de La Roche-sur-Yon - Commune desClouzeauxConstruction du pont de la Fonderie sur <strong>le</strong> canal Rhin-Rhône à MulhouseDoub<strong>le</strong>ment de l’ouvrage routier de la RD 19 à Brétigny-sur-OrgePrix de vente :35 e/TTCà commander àConstruirAcierFrais de port :8 e/TTCCOMBRI – Guide de conceptionCe guide traite de la conception et du calcul des ponts métalliques et mixtes suivant <strong>le</strong>s nouvel<strong>le</strong>snormes Eurocodes. Résultat du projet de recherche européen COMBRI et du projet devalorisation COMBRI+ associé, tous deux partiel<strong>le</strong>ment financés par <strong>le</strong> Fonds de Recherche pour<strong>le</strong> Charbon et l’Acier de la Communauté Européenne, il présente l’état de connaissance actue<strong>le</strong>t propose des voies d’amélioration de la compétitivité des ponts métalliques et mixtes. Il estconstitué en deux parties : la première montre l’application des Eurocodes aux cas de deuxponts mixtes et la seconde dresse un panorama des pratiques en cours dans différents payseuropéens et propose des améliorations possib<strong>le</strong>s de la conception.Ce guide est gratuit (hors frais de port). Il est aussi disponib<strong>le</strong> sous forme de fichier « pdf »sur <strong>le</strong> site internet www.<strong>cticm</strong>.com.L’acier et <strong>le</strong> développement durab<strong>le</strong> dans <strong>le</strong>s bâtiments résidentielsLa notion de construction durab<strong>le</strong> n’est pas uniquement associée au choix des matériaux. El<strong>le</strong>tient en grande partie aux progrès des méthodes de construction, à l’amélioration de la performancedes bâtiments en service, et inclut <strong>le</strong>s aspects liés à la rénovation et à la fin de vie.Cette publication illustre <strong>le</strong>s réponses de la construction métallique aux exigences dudéveloppement durab<strong>le</strong>, appliquées au secteur du résidentiel. À travers un panorama européende projets récents, el<strong>le</strong> présente des exemp<strong>le</strong>s d’évaluations environnementa<strong>le</strong>s deconstructions faisant appel à l’acier.Ce guide est gratuit (hors frais de port : 4 € TTC). Il est éga<strong>le</strong>ment téléchargeab<strong>le</strong> gracieusmentsur <strong>le</strong> site www.<strong>cticm</strong>.com.Nouveau guide de conception et de mise en œuvre des garde-corpsédité par l’Union des Métalliers et ConstruirAcierPlus qu’une mise à jour du précédent guide édité en 2001, cet ouvrage prend en compte l’ensemb<strong>le</strong>des évolutions du contexte normatif et règ<strong>le</strong>mentaire applicab<strong>le</strong> aux garde-corps. Il fournit<strong>le</strong>s informations nécessaires à <strong>le</strong>ur conception, <strong>le</strong>ur dimensionnement et <strong>le</strong>ur mise en œuvredans trois parties distinctes selon la destination des ouvrages : garde-corps accessib<strong>le</strong>s aupublic (bâtiments d’habitation, bureaux, commerces, ERP…), garde-corps industriels et gardecorpsinstallés sur <strong>le</strong>s tribunes et <strong>le</strong>s stades. En annexe, <strong>le</strong> guide aborde aussi <strong>le</strong>s rambardesdes ponts et ouvrages d’art, ainsi que <strong>le</strong>s barrières de protection des piscines.L’acier et <strong>le</strong> développement durab<strong>le</strong>dans <strong>le</strong>s bâtiments résidentielsUne perspective européenneFrais de port :4 e/TTCPrix de vente :28 e/TTCÀ commander àConstruirAcier<strong>CMI</strong> N°4 – 2009Construction Métallique Informations 45


FormationVos formationsau <strong>cticm</strong> ennovembre 2009Ces stages sontissus des cyc<strong>le</strong>s :BatEN : étude d’unbâtiment industriel selon<strong>le</strong>s EurocodesConception et calculAccès aux EurocodesEBA.03Assemblagesdu 10 au 12 novembre2009ObjectifAu cours de ce modu<strong>le</strong>, <strong>le</strong>s participantscalcu<strong>le</strong>nt selon <strong>le</strong>s Eurocodes <strong>le</strong>s assemblagesprincipaux du portique selon la NFEN 1993-1-8 et son annexe nationa<strong>le</strong> (encastrementau faîtage, sur poteau latéral,pied de poteau articulé).À l’issue de ce modu<strong>le</strong>, <strong>le</strong>s stagiaires peuventmesurer <strong>le</strong>s connaissances acquisespar <strong>le</strong> biais d’un Q.C.M.PublicTout personnel chargé de l’établissementdes notes de calculs de bâtiments.Pré-requisUne expérience réel<strong>le</strong> de la rédaction denotes de calculs de bâtiments, selon <strong>le</strong>srèg<strong>le</strong>s en vigueur (CM 66, Additif 80, NF…),est requise.Programme :1. Correction du Q.C.M. du modu<strong>le</strong> 22. Généralités – Introduction de la méthodedes composants3. Vérification d’un assemblage de faîtageRésistanceRigidité4. Vérification d’un encastrementpoteau-traverseRésistanceRigidité5. Vérification d’un pied de poteau articuléRésistanceRigidité6. Q.C.M. et correctionCAL.09/1Les structuresmétalliques face auxséismes – Bâtimentscourants faib<strong>le</strong>mentdissipatifs –17 et 18 novembre 2009ObjectifÀ l’issue de ce stage, <strong>le</strong>s participants serontcapab<strong>le</strong>s d’appliquer <strong>le</strong>s méthodes decalcul en vigueur sur des bâtiments courantsfaib<strong>le</strong>ment dissipatifs (q ≤ 2).Ce modu<strong>le</strong> ne traite pas <strong>le</strong> cas où une dissipationimportante de l’énergie sismique estrequise (voir Cal.09/2).Les règ<strong>le</strong>ments abordés sont <strong>le</strong>s règ<strong>le</strong>sPS92 (période transitoire), l’Eurocode 8 et<strong>le</strong>s règ<strong>le</strong>s PS-MI89 révisées 92 applicab<strong>le</strong>saux maisons individuel<strong>le</strong>s et bâtimentsassimilés.PublicIngénieurs et techniciens confirmés.PRÉ-REQUISLa théorie concernant la dynamique desstructures est rappelée ; toutefois, il estpréférab<strong>le</strong> de posséder des notions dedynamique.Programme :1. Notions de séismologieDéfinition des échel<strong>le</strong>s2. Détermination de la sécuritéNiveau minimal de protection rég<strong>le</strong>mentaire3. Rappels succincts de dynamique4. Règ<strong>le</strong>s PS-MIApplication aux bâtiments à ossaturemétallique5. Principes généraux de conceptionparasismique6. Détermination du spectre de calculSpectre rég<strong>le</strong>mentaire en fonction de laposition géographique et des paramètreslocaux7. Détermination de l’action sismique46<strong>CMI</strong> N°4 – 2009Construction Métallique Informations


Modélisation des structuresAnalyse de la régularitéMéthodes simplifiées de calculIntroduction de la notion de comportementdissipatif8. Règ<strong>le</strong>s de vérificationCombinaison d’actionsDéformationsVérifications ELU – Notions de base9. Exemp<strong>le</strong>Traitement détaillé d’une structure simp<strong>le</strong>EC4/0 Introductionà l’Eurocode 424 et 25 novembre 2009ObjectifL’objet de ce stage est de présenter <strong>le</strong>snotions relatives aux constructions mixtesorientées essentiel<strong>le</strong>ment vers des applicationspour <strong>le</strong> bâtiment.Les avantages des constructions mixtesainsi que <strong>le</strong>s méthodes au dimensionnementsont présentés d’une manière globa<strong>le</strong>en suivant logiquement <strong>le</strong>s dispositions del’EN 1994-1-1.Après la définition du concept des états limites,l’exposé traite successivement despoutres mixtes et la connexion, puis despoteaux mixtes et des dal<strong>le</strong>s collaborantes.À l’issue de cette formation, <strong>le</strong>s participantssont capab<strong>le</strong>s d’analyser <strong>le</strong>s éléments debâtiment en construction mixte.PublicIngénieurs, techniciens confirmés et cadresde bureaux d’études.Pré-requisUne connaissance généra<strong>le</strong> en résistancedes matériaux ainsi que du comportementdes matériaux béton et acier est un prérequis.Une expérience d’utilisation descodes de calculs acier (CM 66, EC3) et béton(BAEL, EL2) est souhaitab<strong>le</strong>.Programme :1. IntroductionPrésentation des constructions mixtesGénéralités sur l’Eurocode 4Notions d’états limites (ELU et ELS)2. Poutres mixtesLargeur participante et classification dessectionsMéthodes d’analyse des sollicitations (analysesélastique et plastique)Résistance des sections (ELU)Instabilités (voi<strong>le</strong>ment - déversement)Connexion des poutres (tota<strong>le</strong> et partiel<strong>le</strong>)États limites de service (ELS) - Calcul desflèches et contrô<strong>le</strong> de la fissuration3. Poteaux mixtesMéthodes généra<strong>le</strong>s de dimensionnement(généra<strong>le</strong> et simplifiée)Transfert d’efforts par cisail<strong>le</strong>ment4. Dal<strong>le</strong>s mixtesAspects de la technologieDimensionnement (phase de chantier etphase mixte)États limites de serviceMéthode de dimensionnement en connexionpartiel<strong>le</strong>


Assistance techniqueÉLÉMENTS DE STRUCTURE ET OUVRAGES PARTICULIERS (suite)Physique du bâtiment Philippe Beguin 01 60 13 83 59 pbeguin@<strong>cticm</strong>.comPonts métalliques et mixtes EC3-2 et EC4-2 Daniel Bitar 01 60 13 83 38 dbitar@<strong>cticm</strong>.comPoutres alvéolaires Alain Bureau 01 60 13 83 56 abureau@<strong>cticm</strong>.comPylônes et pylônes haubanés et EC3-3.1 Patrick Le Chaffotec 01 60 13 83 40 p<strong>le</strong>chaffotec@<strong>cticm</strong>.comSilos et réservoirs et EC1-4/EC3-4 Patrick Le Chaffotec 01 60 13 83 40 p<strong>le</strong>chaffotec@<strong>cticm</strong>.comStabilisation d’un bâtiment par <strong>le</strong>s parois -Effet diaphragmeMladen Luki 01 60 13 83 68 mlukic@<strong>cticm</strong>.comACTIONSActions climatiques : neige et vent - Règ<strong>le</strong>sNV et EC1Daniel<strong>le</strong> Clavaud 01 60 13 83 36 dclavaud@<strong>cticm</strong>.comActions sismiques PS92 et EC8 Daniel<strong>le</strong> Clavaud 01 60 13 83 36 dclavaud@<strong>cticm</strong>.comDÉVELOPPEMENT DURABLEConstruction métallique et développementdurab<strong>le</strong>Protection anticorrosion des structuresmétalliquesStéphane Herbin 01 60 13 83 63 sherbin@<strong>cticm</strong>.comNour Ghandour 01 60 13 83 64 nghandour@<strong>cticm</strong>.comContacts incendieet certificationThèmes Contacts Téléphone CourrielCalcul du comportement au feu des élémentsde second œuvre à ossature métalliqueChristophe Renaud 01 60 13 83 27 crenaud@<strong>cticm</strong>.comCalcul du comportement au feu desstructures mixtes. Application de l’EC4-1.2Calcul du comportement au feu desstructures en acier et aluminium –Application des EC3-1.2 et EC9-1.2Comportement au feudes entrepôts et bâtiments industrielsComportement au feu des parcs destationnementIngénierie de la sécuritéincendie – GénéralitésIngénierie de la sécuritéincendie – NormalisationChristophe Renaud 01 60 13 83 27 crenaud@<strong>cticm</strong>.comChristophe Renaud 01 60 13 83 27 crenaud@<strong>cticm</strong>.comChristophe Renaud 01 60 13 83 27 crenaud@<strong>cticm</strong>.comBin Zhao 01 60 13 83 16 bzhao@<strong>cticm</strong>.comJoël Kruppa 01 60 13 83 20 jkruppa@<strong>cticm</strong>.comJoël Kruppa 01 60 13 83 20 jkruppa@<strong>cticm</strong>.comMarquage CE des produits métalliques Yannick <strong>le</strong> Tal<strong>le</strong>c 01 60 13 83 17 y<strong>le</strong>tal<strong>le</strong>c@<strong>cticm</strong>.comProduits de protection des structures contrel'incendieRég<strong>le</strong>mentation« sécurité incendie »Christophe Renaud 01 60 13 83 27 crenaud@<strong>cticm</strong>.comSylvain Leduc 01 60 13 83 23 s<strong>le</strong>duc@<strong>cticm</strong>.com48<strong>CMI</strong> N°4 – 2009Construction Métallique Informations


Avec Scia Engineer, vous êtes prêtspour <strong>le</strong> grand saut : <strong>le</strong> passage aux Eurocodes !Poste de trémies, PRECIStades des Alpes, ETIAvec Scia Engineeret <strong>le</strong>s Eurocodesdépassez vos limites !EPR Flamanvil<strong>le</strong>, Baudin ChateauneufBateau Porte, IOAArcelorMittal, AteimFonctionnalités Eurocode• Charges climatiques 2D ou 3D (EC1)• Vérifi cation des éléments en section et fl ambement/déversement (EC3-1-1)• Calcul de la résistance au feu (EC3-1-2)• Profi ls minces (EC3-1-3)• Classe 4 (EC3-1-5)• Assemblages avec prise en compte de la semi-rigidité effective (EC3-1-8)• Poutres alvéolaires (ArcelorMittal)• Poutres et poteaux mixtes y compris la résistance au feu (EC4)• Blocs de fondation (EC7)• Calculs sismiques (EC8)• Aluminium (EC9)* Certificat d’évaluation par <strong>le</strong> CTICM concernant l’implémentation de l’EN1993-1-1,détails disponib<strong>le</strong>s auprès de Scia ou du CTICMCertificat d’évaluationn° DCM-09033-JCD/PC *Quelques références en FranceAteim, Baudin Chateauneuf, Berthold,COGECI, Coyne & Bellier, CTICM, EGIS,Eiffel CM, ETI, IOA, PRECI,Profi l du Futur, SETEC, Waltefaug<strong>le</strong>, etc.Contactez-nous pour plus d’informations ou une offre !Scia France SARL2, Rue Louis Armand, F-92661 AsnièresTél: +33 1.46.13.47.09, Fax: +33 1.46.13.47.01, france@scia-online.comwww.scia-online.com


Assistance techniqueAssistance téléphoniqueL’assistance technique contribue à faciliter et encourager <strong>le</strong> choix des solutions métalliques,et permet aux praticiens d’obtenir des réponses concrètes à <strong>le</strong>urs interrogations au quotidien.El<strong>le</strong> est délivrée aux constructeurs métalliques mais éga<strong>le</strong>ment à l’ensemb<strong>le</strong> des acteursdu secteur de la construction métallique.Il s’agit généra<strong>le</strong>ment de conseils ou renseignements ne nécessitant pas d’études approfondies,et qui sont donc donnés à titre gratuit.Dans <strong>le</strong> cas où la demande d’assistance nécessite une étude particulière de plus longuedurée, un devis est alors proposé dans <strong>le</strong> cadre des prestations d’ingénierie et de conseil.Contacts constructionmétallique et mixteThèmes Contacts Téléphone CourrielNORMALISATIONEurocodes : statut, avancement Jean-Pierre Pescatore 01 60 13 83 19 jpescatore@<strong>cticm</strong>.comRég<strong>le</strong>mentation et normalisation française Jean-Pierre Pescatore 01 60 13 83 19 jpescatore@<strong>cticm</strong>.comCONSTRUCTION MÉTALLIQUE - GÉNÉRALITÉSAnalyse globa<strong>le</strong> des structures Yvan Galéa 01 60 13 83 72 yga<strong>le</strong>a@<strong>cticm</strong>.comLAssemblages Ivor Ryan 01 60 13 83 58 iryan@<strong>cticm</strong>.comDynamique des structures. Comportementdes structures soumises au séismeExécution des structures métalliques : fabrication,montage, tolérancesBruno Chabrolin 01 60 13 83 05 bchabrolin@<strong>cticm</strong>.comJean-Pierre Pescatore 01 60 13 83 19 jpescatore@<strong>cticm</strong>.comFatigue Mladen Luki 01 60 13 83 68 mlukic@<strong>cticm</strong>.comJustification du comportement (à froid) desstructures par l’expérimentationDaniel Bitar 01 60 13 83 38 dbitar@<strong>cticm</strong>.comLogiciels utilisés en CM Jean-Claude Delonguevil<strong>le</strong> 01 60 13 83 42 jcdelonguevil<strong>le</strong>@<strong>cticm</strong>.comRupture fragi<strong>le</strong> Bruno Chabrolin 01 60 13 83 05 bchabrolin@<strong>cticm</strong>.comVérification des sections et éléments.Flambement, déversement, voi<strong>le</strong>mentAlain Bureau 01 60 13 83 56 abureau@<strong>cticm</strong>.comCONSTRUCTION MIXTEConstruction mixte acier-béton Daniel Bitar 01 60 13 83 38 dbitar@<strong>cticm</strong>.comMATÉRIAUXAciers de construction et matériaux anciens Jean-Pierre Pescatore 01 60 13 83 19 jpescatore@<strong>cticm</strong>.comAciers inoxydab<strong>le</strong>s et EC3-1.4 Ivor Ryan 01 60 13 83 58 iryan@<strong>cticm</strong>.comBoulonnerie – Fixations Ivor Ryan 01 60 13 83 58 iryan@<strong>cticm</strong>.comSoudage Dominique Semin 01 60 13 83 43 dsemin@<strong>cticm</strong>.comProduits d’enveloppe en acier Stéphane Herbin 01 60 13 83 63 sherbin@<strong>cticm</strong>.comÉLÉMENTS DE STRUCTURE ET OUVRAGES PARTICULIERSCheminées et EC3-3.2 Jean-Claude Delonguevil<strong>le</strong> 01 60 13 83 42 jcdelonguevil<strong>le</strong>@<strong>cticm</strong>.comChemins de rou<strong>le</strong>ment et EC1-3/EC3-6 Dominique Semin 01 60 13 83 43 dsemin@<strong>cticm</strong>.comConception des structures de bâtiment Philippe Beguin 01 60 13 83 59 pbeguin@<strong>cticm</strong>.comConstructions tubulaires Ivor Ryan 01 60 13 83 58 iryan@<strong>cticm</strong>.comÉléments minces formés à froid et EC3-1.3 Dominique Semin 01 60 13 83 43 dsemin@<strong>cticm</strong>.comPerformances thermiques et énergétiques deAmor Ben Larbibâtiments à ossature métallique01 60 13 83 61 abenlarbi@<strong>cticm</strong>.com50<strong>CMI</strong> N°4 – 2009Construction Métallique Informations

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