RAPPORT D'ACTIVITÉ 2012 - Essilor

MISSION« L’accès universel à la santé visuelleest un enjeu phare pour le développementinternational. »VUPAR…Serge ResnikoffPrésident de l’Organisation pour la prévention Prévention de la cécité CécitéUne bonne visioncorrigée n’est pasun luxe. C’est aucontraire un facteurclé du développementdes personnes.Mal voir défavorise dès les débutsde l’existence : cela engendredes problèmes à l’école, carl’apprentissage et l’éducationpassent essentiellement par lesyeux. Cela peut ensuite entraînerdes difficultés pour accéder àun emploi et diminuer l’efficacitéprofessionnelle. Sans compterles handicaps au sein de la familleou de la société. Sur le planmacro économique, la malvoyancea aussi un impact. Actuellement,le Forum économique mondialélabore un indicateur pour évaluerle capital humain des sociétés.Et les experts s’intéressent de prèsau pourcentage de personnes qui,au sein de ces sociétés, souffrentde troubles visuels. Preuve qu’ilexiste un lien entre vision etdéveloppement économique.La question de la mauvaise visionest d’ailleurs prise en comptepar les plus grandes instancesinternationales, ce qui montre sonimportance. Ainsi, l’OMS a donnéson aval à la mise en place d’unplan d’action destiné à donner unaccès universel à la santé visuelle.C’est une bonne nouvelle :les menaces pesant sur la santédes populations sont légion etil y a toujours un risque de voircertains problèmes prendre le passur d’autres. En outre, si nous avonsprogressé dans la lutte contreles troubles de la vue, avec levieillissement des populationset l’évolution des modes de vie,le nombre de personnes exposéescontinue d’augmenter. Il y a doncurgence à agir.Pour agir efficacement, unecoopération de l’ensemble desacteurs de la filière est nécessaire.Tout doit partir des initiativeslocales, car la santé visuelleest un sujet de spécialistes :il s’agit d’apporter les bonnessolutions à des problématiquesprécises. Mais la mise en placede réseaux fédérant l’ensembledes intervenants – organisationsgouvernementales et nongouvernementales, nationaleset supranationales, acteurs publicset privés – est indispensable.C’est ainsi que se développerontles échanges de bonnes pratiques,que nous mobiliserons à grandeéchelle et que nous donneronsune dimension mondiale à la luttecontre la malvoyance.RAPPORT ANNUEL 201219