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soi, il suffit de commander un plateau au 02 43 56 61 50… - Laval

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L’histoire du Théâtreentre 1919 et 1954Elle dirigea le théâtre…Dans le <strong>de</strong>rnier L’Oribus, Héléne et AntonLindner poursuivent l’histoire du théâtre <strong>de</strong><strong>Laval</strong> en décrivant la pério<strong>de</strong> 1919-1954.Deux personnes y jouent <strong>un</strong> rôle essentiel :M. Poupart (1919-1927) et Mlle Souveryn(1928-1954).W.-C.En 1919, <strong>Laval</strong> a be<strong>au</strong> n’être qu’“<strong>un</strong>e mo<strong>de</strong>ste préfecture” <strong>de</strong> 30 000 âmes,“l’offre culturelle” y est “riche” ! Au théâtre, bien sûr, mais <strong>au</strong>ssi <strong>au</strong> Palais <strong>de</strong>l’Industrie, dans les salles <strong>de</strong>s fêtes (Hôtel <strong>de</strong> V<strong>il</strong>le et Immaculée), <strong>au</strong> square <strong>de</strong>Boston, à la cathédrale, dans certains cafés… Sans oublier les salles <strong>de</strong> cinéma :le théâtre (dit Grand cinéma), les Variétés, les salles <strong>de</strong>s patronages (Saint-Martin, Francs-Archers et Saint-Pierre). En 1920, confirmé à son poste par laV<strong>il</strong>le (qui l’a préféré à Mlle Souveryn et à <strong>de</strong>ux <strong>au</strong>tres candidats), M. Pouparteffectue <strong>de</strong>s trav<strong>au</strong>x dans “son” théâtre : aménagement <strong>de</strong> water-closets, “surtoutpour les dames” (1920). Réparation du plafond en forme <strong>de</strong> coupole(1921). Installation électrique (1922). Réparation du plancher <strong>de</strong> la scène etremplacement <strong>de</strong>s cloisons provi<strong>soi</strong>res <strong>de</strong>s loges d’artistes en to<strong>il</strong>e par <strong>de</strong>s cloisonsen briques (1924). Nouve<strong>au</strong> ch<strong>au</strong>ffage (1926)…Pour les “mémés”“Chaque année, le directeur présente, après Pâques, <strong>un</strong>e saison d’opéra :10 opéras-comiques et opérettes (…) A partir <strong>de</strong> 1923, en raison <strong>de</strong>l’affluence, le nombre <strong>de</strong> représentations passe à 15 : cinq opéras-comiques et10 opérettes !” Cette année-là on joue F<strong>au</strong>st, Carmen, Mire<strong>il</strong>le, La Favorite, LaTosca et quelques opérettes qui mettent le cœur en fête : La Cocar<strong>de</strong> <strong>de</strong> MimiPinson, Le Comte <strong>de</strong> Luxembourg, La Mascotte, Les 28 jours <strong>de</strong> Clairette, Le GrandMogol, La F<strong>il</strong>le du tambour-major, Les Cloches <strong>de</strong> Cornev<strong>il</strong>le, Rêve <strong>de</strong> valse, Le PetitDuc, La Chaste Suzanne. Commentaire <strong>de</strong>s Lindner : “De manière pru<strong>de</strong>nte, leconcessionnaire choisit <strong>un</strong>e programmation sans risques, sensiblement lamême que celle <strong>de</strong> la fin du XIX e siècle.” Eh oui, n’étant pas à la tête <strong>de</strong> laComédie Française, <strong>il</strong> se doit <strong>de</strong> faire <strong>de</strong>s bénéfices ! Et le couple d’ajouter :“Nous dirions <strong>au</strong>jourd’hui que c’est <strong>un</strong>e programmation pour les ‘mémés’”.Mlle SouverynEn 1927, lors du renouvellement, Clot<strong>il</strong><strong>de</strong> Souveryn l’emporte contrePoupart, “<strong>au</strong> 2 e tour d’<strong>un</strong> vote à bulletin secret par 13 voix contre 11”.Domic<strong>il</strong>iée 4, rue Mazagran, la nouvelle concessionnaire a mené <strong>un</strong>e“br<strong>il</strong>lante carrière d’artiste lyrique qui l’a conduite dans les gran<strong>de</strong>s v<strong>il</strong>lesd’Europe” et, plusieurs fois, à <strong>Laval</strong> où elle interprétera, dans le cadre <strong>de</strong> lasaison lyrique, <strong>de</strong>s rôles d’ingénue ou soprano dramatique dans Manon,Mignon, Lakmé, Werther, Carmen, La Favorite ou Louise. “Le déclenchement <strong>de</strong>la Première Guerre mondiale l’empêche <strong>de</strong> partir pour l’Amérique”, écriventles Lindner. C’est alors qu’elle <strong>de</strong>vient “professeur <strong>de</strong> chant <strong>au</strong> conservatoire<strong>de</strong> Rennes puis à <strong>Laval</strong>”. En 1931, M. Poupart, <strong>de</strong>venu entre-tempsdirecteur du cinéma-théâtre <strong>de</strong>s Variétés, rue Jules-Ferry, sera <strong>de</strong> nouve<strong>au</strong>candidat pour le choix du concessionnaire 1931. Nouvel échec…Le cinéma parlantDans les années 30, le théâtre est moins représenté que l'opéra-comique oul'opérette. Cependant, on joue les classiques, qui attirent les lycéens : Racine,Corne<strong>il</strong>le, Molière, Hugo, Rostand… On joue <strong>au</strong>ssi <strong>de</strong>ux je<strong>un</strong>ots <strong>de</strong>l'époque, Marcel Pagnol et Jules Romains, <strong>de</strong>venus <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>s classiques.Ces années-là marquent également “l'arrivée du cinéma parlant” à <strong>Laval</strong>. AuxVariétés, dans la très belle salle <strong>de</strong> 650 places installée par M. Poupart. En1930, La fam<strong>il</strong>le Klepkens, le premier f<strong>il</strong>m, est belge, <strong>un</strong>e fois ! Au théâtre,Mlle Souveryn rechigne. Pour elle, pare<strong>il</strong>le installation nécessiterait <strong>de</strong>s« dépenses incalculables ». Mais l'année suivante, elle doit suivre le mouvementet acheter le matériel nécessaire pour offrir ce genre <strong>de</strong> spectacles… Et c'estainsi que Sacha Guitry, Charlot, Fernan<strong>de</strong>l et <strong>au</strong>tre M<strong>au</strong>rice Chevalier feront– et avec quel succès ! – leur apparition <strong>au</strong> Théâtre…Une carte postaledu siècle <strong>de</strong>rnierCollection club cartoph<strong>il</strong>e <strong>de</strong> <strong>Laval</strong> et <strong>de</strong> la MayenneUn très bon numéroCet Oribus n° 69 permet <strong>de</strong>retrouver <strong>un</strong>e vie<strong>il</strong>le connaissance,le chevalier <strong>de</strong> la Broise,qui “poursuit sa <strong>de</strong>scription <strong>de</strong>l’insurrection <strong>de</strong> 1815” enMayenne. René Lemarchantrépond, lui, à <strong>un</strong>e question liéeà Jarry/Ubu va-t-en-guerre…Jacqueline Dloussky décrit ladécouverte <strong>de</strong> peintures muralesà l’abbaye <strong>de</strong> Clermont entre1910 et 1912 et Michel, son mari,revient sur l’influence que laguerre d’Algérie eut sur l’opinionmayennaise lors <strong>de</strong>s consultationsélectorales <strong>de</strong>s années1958-1962. André Charlot évoquela lutte menée à Ast<strong>il</strong>lé en 1908-1909 <strong>au</strong>tour du bure<strong>au</strong> <strong>de</strong> poste,<strong>de</strong> la presse et <strong>de</strong> l’école.<strong>Laval</strong> infos 21

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