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Requête en jugement déclaratoire - Barreau du Québec

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25. En raison des circonstances de la commission de l’infraction, incluant l’immaturité <strong>du</strong>contrev<strong>en</strong>ant, le fait qu’il n’était pas dans une situation de confiance ou d’autorité <strong>en</strong>verssa sœur et le cons<strong>en</strong>tem<strong>en</strong>t de cette dernière, la Cour a imposé une peined’emprisonnem<strong>en</strong>t avec sursis de 18 mois.26. L’article 25 de la Loi prévoit une peine minimale d’un an pour une agression sexuellepoursuivie par voie de mise <strong>en</strong> accusation lorsque la victime est âgée de moins de seizeans (article 271 <strong>du</strong> Code criminel), ou de 90 jours quand la poursuite procède par voiesommaire. Cet am<strong>en</strong>dem<strong>en</strong>t exigera l’emprisonnem<strong>en</strong>t dans toutes les circonstances,indép<strong>en</strong>damm<strong>en</strong>t de la nature de l’agression sexuelle et des circonstances dans lesquelleselle est surv<strong>en</strong>ue.27. Dans R. c. Epp, une peine de probation a été imposée dans un cas ou un homme dans lacinquantaine a été déclaré coupable d’avoir agressé sexuellem<strong>en</strong>t sa voisine, âgée dequinze ans. Le contrev<strong>en</strong>ant avait défait le souti<strong>en</strong>-gorge de la jeune femme sans soncons<strong>en</strong>tem<strong>en</strong>t. Le juge a constaté que le contrev<strong>en</strong>ant n’avait pas persisté avec l’agressionaprès ce seul geste. Il s’agissait d’un contrev<strong>en</strong>ant avec peu d’é<strong>du</strong>cation, qui avait desproblèmes médicaux et m<strong>en</strong>taux, et qui avait deux antécéd<strong>en</strong>ts pour avoir con<strong>du</strong>it avec lesfacultés affaiblies.R. v. Epp, [2005] S.J. No. 519 (Sask. Prov. Ct.)28. L’article 22 de la Loi prévoit une peine minimale de 90 jours ou 1 an pour l’infraction deleurre d’un <strong>en</strong>fant (article 172.1 <strong>du</strong> Code criminel). Dans R. c. El-Jamel, la Cour d’appeld’Ontario a maint<strong>en</strong>u une peine d’emprisonnem<strong>en</strong>t avec sursis de 12 mois à l’<strong>en</strong>contred’un contrev<strong>en</strong>ant qui croyait avoir communiqué avec une fille âgée de 12 ans. Il a t<strong>en</strong>téde la r<strong>en</strong>contrer dans le but d’avoir des relations sexuelles. La Cour a noté que la juge depremière instance avait pris <strong>en</strong> considération tous les facteurs pertin<strong>en</strong>ts, à savoir l’âge <strong>du</strong>contrev<strong>en</strong>ant (24 ans), l’abs<strong>en</strong>ce d’antécéd<strong>en</strong>ts, la bonne possibilité de réhabilitation et lefait qu’il avait une jeune famille qu’il sout<strong>en</strong>ait financièrem<strong>en</strong>t. La Cour d’appel a notéque la peine imposée n’était pas déraisonnable vu les circonstances de l’infraction et lesfacteurs atténuants.R. c. El-Jamel, [2010] O.J. No. 3737 (C.A.)29. L’article 17 de la Loi augm<strong>en</strong>te les peine minimales pour l’infraction d’avoir accédé à dela pornographie juvénile (article 163.1 (4.1) <strong>du</strong> Code criminel) de 14 jours à 90 jours, sil’accusation est poursuivie par voie sommaire, et de 45 jours à 6 mois quand la poursuiteest int<strong>en</strong>tée par acte criminel. Et ce, malgré le fait qu’avant les am<strong>en</strong>dem<strong>en</strong>ts de 2005, lestribunaux pouvai<strong>en</strong>t parfois même prononcer des absolutions lorsque les circonstancesparticulières r<strong>en</strong>dai<strong>en</strong>t une telle peine appropriée.30. Dans R. c. Hamel, la Cour supérieure <strong>du</strong> <strong>Québec</strong> a maint<strong>en</strong>u la décision d’un juge depremière instance qui a accordé une absolution inconditionnelle à un <strong>en</strong>seignant reconnucoupable sur déclaration sommaire d'avoir t<strong>en</strong>té d'accéder à de la pornographie juvénile.Le contrev<strong>en</strong>ant n’avait aucun antécéd<strong>en</strong>t. Depuis son arrestation, il avait été susp<strong>en</strong><strong>du</strong>sans solde de son emploi et vivait des difficultés financières importantes. De plus, il s’est<strong>en</strong>gagé de sa propre initiative dans une démarche thérapeutique. Le juge de première7

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