18RégionsFraternité Matin / Lundi <strong>11</strong> <strong>juillet</strong> 20<strong>11</strong>Obsèques Des travailleurs de la Snpeci étaient samedi à Agboville, Tabagne, Tiébissouet Vavoua à l’inhumation de parents et d’un collègue.Week-end de deuil pourles agents de Fraternité Matin(PHOTO: PORO DAGNOGO).Siédou Ouattara a été inhumé samedi à Tabagne après la levée du corps,vendredi, à Bingerville et un piquet d’honneur à la salle Houphouët-Boigny.Les travailleurs du groupeFraternité Matin ont passéun week-end de deuil dansquatre localités du pays.Dans la région du Zanzan,c’est la ville de Tabagne qui aaccueilli la dépouille de SiédouOuattara, anciennement chefd’équipe mécanique, décédé lemercredi 22 juin des suites d’uneSÉMINAIRE VHK FORMATION GRHMaîtriser les techniques de base de la paieFormateur : Dr Hubert VANGAH, Ancien DRH SOGBDate : 15 et 16 <strong>juillet</strong> 20<strong>11</strong>Contacts : 22 44 33 40 / 07 69 01 53FX CÔTE D’IVOIREFORMATION LOGICIEL SAARI Ligne 100LIEU : Abidjan Plateau Imm. ChardyPARTICIPATION : 50 000 F.CFA/ModuleTenue des cours :jr / sr / sam / Dim à partir de 9 h & 18 hModule 1 :Module 2 :Module 3 :Module 4 :ComptabilitéImmobilisationPaieGestion commercialeContacts : 20 22 16 67 / 07 81 07 92 / 03 46 58 72PHOTO: A. DOUALYLe sang a encore coulé àBaoubly et Fengolo, dans lasous-préfecture de Duékouéet à Guétuzon, village situé àquelques encablures deGuessabo, dans la sous-préfecturede Zoukougbeu. Six personnesont été tuées par balles vendredidernier. Trois l’ont été par desdozo à Guétuzon, 2 dans le villagede Baoubly et 1 à Fengolo pardes inconnus qui courent toujours.Ce jour-là, un contigent deCasques bleus marocains en partancepour Duékoué, découvre uncorps et un attroupement dans leCOMMUNIQUÉÀ LA COMMUNAUTÉ FRANÇAISEcourte maladie.A Agboville, c’est dans le villagede Ouanguié qu’ont eu lieules obsèques de MmeN’Guessan née N’GbessoAmon, mère de notre collaboratriceN’Guessan Nina Madeleineau service Compo. Elle est décédéele 2 juin à 70 ans au Chu deCocody.Tiébissou est la troisième localitédans laquelle FraternitéMatin, à travers un ou desagents, prenait part à des funérailles.Le chef du serviceInternational, Paulin N. Zobo,conduisait, en effet, sa bellemère(mère de son épouse) à sadernière demeure dans son villagesitué à environ 13 km duchef-lieu de la sous-préfecture.La quatrième localité à accueillirles funérailles de parent d’unagent de Fraternité Matin est ledépartement de Vavoua, notammentle village de Goïzra, oùMme Kouè Lou Nan, belle-mèrede Zahou Laurent du serviceLa mère de notre collaboratrice, N’Guessan Nina Madeleine (3 e à partir de ladroite) conduite à sa dernière demeure à Ouanguié, département d’Agboville.Duékoué / ZoukougbeuSix personnes abattuesCompte tenu des nouvelles restrictionsrelatives à la célébration du 14 <strong>juillet</strong>, et dela présence du Premier Ministre, MonsieurFrançois FILLON, lors de la réception quisera offerte à la Résidence de Franceà cette occasion, la participation se feraexclusivement sur carton d’invitation.village de Guétuzon. Ils décidentde marquer un arrêt pours’enquérir de la situation. Selonnos sources, les Casques bleusn’ont pas le temps de mettre lespieds à terre que deux coups defeu retentissent. Deux autres personness’écroulent et rendentl’âme. Les Marocains sedéploient très rapidement entreles deux camps, les dozos d’unepart et les villageois d’autre part.Les Casques bleus, débordés parl’étendue du conflit, appellent leséléments des Forces républicainesde Côte d’Ivoire (Frci) deDuékoué qui, eux-mêmes,avaient déjà été <strong>info</strong>rmés par leprésident des jeunes deGuetuzon. Ceux-ci accourentpour appuyer les Frci deGuessabo et les Marocains. Leurprompte réaction permet d’éviterdes tueries à grande échelle. Parla suite, 58 dozo armés quiavaient pris position dans le villagesont arrêtés et conduits manumilitari à Duékoué, ainsi que lescorps de leurs victimes à la morgue.Goa Yanle Richard, 49 ans,Didehi Sereko Arsène, 24 ans etGozé Doupka, 43 ans, les troisvictimes ont à elles trois 17enfants. Les 58 dozo ont été interrogésau poste des Frci à l’hôtelMonhéssea. Au terme de l’interrogatoiredes éléments de l’adjudantKonda, deux personnesayant tiré les coups de feu mortelssont dénoncés. Il s’agit des frèresDah Djinté, 21ans, carte de dozon°80 et de Dah Koyouté, carte dedozo n°88, tous deux originairesde Bouna. Les mis en cause sontconduits à la brigade de gendarmerieet les 56 autres sont désarmés,identifiés. Le commandantdes Frci de Duékoué, très affectépar ces tueries inutiles, à la têted’une forte délégation, s’estrendu hier dans le village des victimespour leur apporter le soutiendu commandant LosseniFofana et des militaires des Frci.Il a tenu à rassurer le chef duvillage et la population venue l’écouterque les criminels ont étéépinglés et répondront de leursactes. Il leur a, par ailleurs, promisqu’aucun dozo armé ne traverserale village dorénavant.Le chef du village, Gbeli DéagbréEmile, très remonté, a expliquél’origine du conflit qui a fait 3morts parmi sa population. Pourlui, les frères Dah ne supportantpas de voir les porcs des villageoismanger leur manioc, sontallés chercher leurs collèguesdozo à Drissakoro où ils ont uncamp. Arrivés au village, ceux-cidécident de tuer tous les porcs.Les villageois s’y opposent etc’est là que de violents échangesverbaux éclatent. Face à la déterminationdes villageois qui neveulent pas voir leurs bêtes abattues,les frères Dah ouvrent le feupar deux fois faisant trois morts. «Le passage des Casques bleus auFaçonnage, rejoignait ses ancêtres.A ces collaborateurs et à leursfamilles respectives, FraternitéMatin réitère sa profonde compassionet les invite à prendrecourage en ces douloureuses circonstances.Bingerville / AkakroLe centre d’instruction de la Garderépublicaine en réhabilitationA. D.Le centre d’instruction de laGarde républicaine sise àAkakro, dans la sous-préfecturede Bingerville, est en réhabilitation.Depuis deux semaines,des travaux y sont exécutés àla demande du ministère délégué àla Défense afin que ce centrepuisse accueillir bientôt des militairespour leur formation. Jeudidernier, le lieutenant-colonelKouaho Amichia Edouard, commandantpar intérim de la Garderépublicaine, en compagnie ducommandant Issiaka Ouattaraalias Wattao se sont rendus àAkakro à l’effet de voir l’état d’avancementdes travaux. Peinture,étanchéité, électricité et plomberieconstituent, entre autres, les tâchesauxquelles les agents désignéspour l’exécution des travaux doivents’acquitter. Ces derniers ontconfié, sans donner une date précise,qu’ils sont sur la voie de lafinition.A l’issue de la visite, le patron dela Garde républicaine a indiquéqu’Akakro constitue un centrepilote de l’unification des armées.Pour lui, l’armée nouvelle passepar l’instruction. « Nous attendonsque tout soit fin prêt pourformer rapidement des soldats. Leministre délégué à la Défense estsoucieux de la formation des militaires.D’où la rénovation du centre.De sorte à permettre que desmilitaires puissent intégrer laGarde républicaine pour assurerla protection du Président de laRépublique ».Kouaho Amichia a salué l’espritd’unité et de convivialité qui prévauten leur sein avec la présencede Wattao et ses frères d’armes àses côtés.C. DALLETmoment des faits a sauvé le village»,souligne le vieil homme, leslarmes aux yeux. La version duchef, selon un agent des Frci, quia requis l’anonymat, est conformeà celle des assassins.Cependant, ceux-ci ajoutent queles villageois ont été les premiersà tirer, mais grâce à leurs forcesmystiques, ils n’ont pas étéatteints. L’adjudant Konda aannoncé que tous les frais relatifsaux funérailles seront à la chargede la confrérie dozo de Guessabo.Par ailleurs, le même vendredi 8<strong>juillet</strong>, les habitants de Bahoubly,selon des témoignages, ont entendudes tirs d’armes vers 2 heuresdu matin. Le lendemain matin, ilsdécouvriront les corps des frèresTéhé Albert et Téhé Gérald, criblésde balles. Ces natifs deGuitrozon, avaient disparudepuis la nuit du mercredi. Unautre corps découvert à Fengolon’a pu être identifié. Il a été enterrépar les populations. Les corpsdes frères Téhé ont été transférésà Guitrozon, où ils attendent d’êtreenterrés. Avec ces découvertesmacabres, les populations de cesvillages, ont repris, depuis hier, lechemin de la mission catholiquepour y trouver refuge. Les Frci,<strong>info</strong>rmées de ces faits, ont ouvertune enquête.SAINT-TRA BICORRESPONDANT RÉGIONAL
Fraternité Matin / Lundi <strong>11</strong> <strong>juillet</strong> 20<strong>11</strong>Régions19Abengourou Les autorités administratives et politiques sont en quête de stratégies pour mieux combattrele banditisme qui a pris de l’ampleur avec l’évasion massive des pensionnaires de la maison d’arrêt locale.Les Frci invitées à renforcerles patrouilles dans les quartiersLe préfet de la région duMoyen-Comoé, FadiOuattara, a organisé une rencontreavec les Forces républicainesde Côte d’Ivoire(Frci), lundi dernier à lapréfecture d’Abengourou.L’objectif visé, selon le préfet,était de réfléchir ensemble ettrouver des solutions en vue deréduire le taux de banditismedans sa circonscription administrative.Les différents responsablesen charge de la sécurité ontrévélé que l’insécurité ces dernierstemps est liée à l’évasionmassive survenue à la maisond’arrêt et de correction de la villedepuis la crise post-électorale. Lepréfet Fadi Ouattara a donc invitéles forces républicaines à fairedes descentes inopinées dans lesdifférents quartiers de la ville. Etexhorté les populations à unefranche collaboration avec lesforces de l’ordre.Signalons que les attaques à mainarmée ont repris de plus belledans la ville d’Abengouroudepuis environ trois mois. Lesvillages et campements ne sontpas épargnés. De jour comme denuit, des fonctionnaires sontdépouillés de leurs portables etargent. La plupart des malfratssont souvent habillés en treillis.Les commerçants en sont aussivictimes. Les kiosques de ventede recharges sont vidés de leurcontenu et des boutiques pillées.Pour le seul mois de juin, plus dehuit millions de francs Cfa ont étéemportés et plusieurs véhiculesbraqués.SOURI KONÉCORRESPONDANT REGIONALAlépéLes pratiques fétichistes gagnent l’écoleDans de nombreuses écolesprimaires du départementd’Alépé, des pratiquesfétichistes ont cours cesjours-ci. Elles consistent àenterrer des fétiches dans lescours de certaines écoles oumême à déféquer sur les tablesdes enseignants. Ces <strong>info</strong>rmationsont été portées à laconnaissance des chefs de villagepar M. Sia Bi Béhi Emile,inspecteur de l’enseignementprimaire d’Alépé, le 6 <strong>juillet</strong>dernier dans la salle de réunionde l’inspection de l’enseignementprimaire, au cours d’unerencontre avec des têtes couronnéesdu département. Il acondamné ces pratiques qui,dit-il, pourraient agir négativementsur le rendement desenfants. Il a donc demandé auxchefs présents de mener unecampagne de sensibilisationauprès des populations afin queVendre de la drogue pours’assurer sa pitance quotidienne.C’est ce à quoi selivrent Kouadio Abi JeanClaude, 47 ans, et sa concubineOgba Agoua, 37 ans, tousdeux domiciliés à Monga, dans lacommune d’Alépé. Le 29 juindernier, ce couple de dealers a étéépinglé par des éléments desForces républicaines de Côted’Ivoire (Frci). Le jour des faits,selon les <strong>info</strong>rmations mises ànotre disposition, un coup de filanonyme <strong>info</strong>rme les élémentsdes Frci que du cannabis estvendu chez Kouadio Abi. Auxenvirons de 23h, 5 éléments sontdépêchés dans ladite localitépour vérifier la véracité des faits.Une fois au domicile du couple enquestion, ils fouillent de fond encomble la maison et découvrent lasubstance prohibée. Ils se saisissentalors du menage et le met àla disposition de la gendarmerie.Soumis à un interrogatoire trèsserré, Kouadio Abi Ogba etAgoua ne font pas de difficultéspour reconnaître les faits. Bienqu’ayant demandé la clémencedes gendarmes à qui ils ont promisde ne plus recommencer, lesl’école soit épargnée des-ditespratiques. Pour la réussite del’examen du Cepe et duconcours d’entrée en 6 ème prévule 6 septembre, M. Sia Bi leur ademandé également de s’impliquerdavantage dans sonorganisation.Aussi a-t-il saisi l’occasionpour rappeler à tous les partenairesdu système éducatif présentque le port de tee-shirt àl’effigie des candidats à la présidentiellede 2010 par les élèvesest interdit. Pour expliquet-il,éviter des querelles constatéesentre parents et enseignants.Surtout que l’école n’est pas un endroit pour unélève ou un enseignant pourexprimer sa sensibilité politique.BONI AMLAMANCORRESPONDANT LOCAL• 23 boulettes de drogue saisies à Mongadeux dealers ont été mis au violon.B. AMLAMANCORRESPONDANT RÉGIONALPays profondSIKENSI. Les hôteliers dela ville de Sikensi ont dumal à payer leurs impôts etfactures de Cie et Sodeci.En effet, les hommes enarmes ne sachant où loger,ont, depuis le mois d’avrildernier, occupé gratuitementles chambres d’hôtel.Les rentrées d’argent se faisantde plus en plus rares,ils n’arrivent plus à supporterleurs multiples charges.Réunis au sein d’un collectif,les hôteliers ont signéune pétition le lundi 4 <strong>juillet</strong>dernier. Qu’ils comptentacheminer vers les autoritésadministratives et militairescompétentes de la ville.Afin de trouver une issueheureuse à cette situation.Notons que cette localitéabrite plus de cinq hôtels.MULTI CONSULT