SOMMAIRE DU CATALOGUE N° 374 - Librairie historique Clavreuil

37, rue Saint-André-des-Arts, Paris (6 è ) 103CONSULAT - EMPIREExamen et réfutation des ouvrages de Chateaubriand et autres libellistes, par Mr H.-L. R., ex-chasseur de la vieille GardeImpériale à cheval. Paris, marchands de nouveautés, 1814, [4]-74 pp. - X. SALVANDY (Narcisse-Achille de) : Mémoireà l’Empereur, sur les griefs et le voeu du peuple français. Seconde édition. Paris, Delaunay, 25 mai 1815, 20 pp. -XI. Instruction sur les opérations de l’assemblée extraordinaire du Champ de Mai, par M. L.S.G.L.B.R.T.C.R.D.S.S.S.N.S.,électeur en 1790 et 1791. Paris, marchands de nouveautés, 26 mai 1815, [6]-54 pp. - XII. CHATEAUBRIAND : Rapportsur l’état de la France, fait au Roi dans son conseil. Gand, Imprimerie Royale, mai 1815, [4]-63 pp. Rare édition originaleimprimée à Gand, où Chateaubriand avait rejoint les Princes en exil.855- CHAMPEAUX (Adjudant-commandant). Etat militaire de la République française pour l’An 12. Dédiéau Ier Consul, d’après son autorisation. Paris, Chez l’Auteur, An XII-1804, in-12, 212 pp., 96 pp., 182 pp.,bradel papier rose (rel. moderne). (B421). 250 €856- CHAMPOLLION-FIGEAC. Fourier et Napoléon. L’Egypte et les Cent-Jours. Mémoires et documentsinédits. Paris, Firmin-Didot, 1844, in-8, VII-364 pp., planche dépliante, demi-chagrin noir à coins, doslisse orné, tranches marbrées (rel. restaurée). Mors supérieur abîmé. Quelques rousseurs et feuillets brunis.(341). 450 €Tulard, 302. « Il ne s’agit pas de mémoires à proprement parler, du préfet de l’Isère, Fourier, mais de souvenirs le concernantpar Champollion-Figeac ».Importantes notes sur l’expédition d’Egypte et les antiquités égyptiennes, ainsi que sur les Cent-Jours.De Meulenaere, 44. Bertier, 229.857- CHANLAINE (P.). Le Chemin de Sainte Hélène. Paris, Editions des Portiques, 1934, in-12, 223 pp., demichagrinaubergine, dos à nerfs, couv. cons. Envoi. (B314). 40 €858- [CHANTS MILITAIRES] - Livret d’habillement du soldat Félix Vincent. Grenoble, 1814-1815, in-12,24 pp., cadre et tableaux pré-imprimés, remplies d’annotations manuscrites, relié en cahier sous couvertureparchemin de remploie. 600 €Très intéressant carnet de Revue et d’habillement d’un soldat du 4ème Régiment à pied de l’ancien corps impérial d’artillerie,pendant la première Restauration, annoté de chants militaires de l’époque, puis de chants de ralliement à l’Empereur !Ce livret appartenant probablement à un des derniers conscrits de 1814, contient le détail de son habillement et sonéquipement reçus entre septembre et décembre 1814, l’ensemble étant certifié par le commandant la compagnie, à Grenoblele 1er janvier 1815.Mais ce manuscrit, rare pour son côté matériel, a surtout l’intérêt de contenir 6 chants militaires de circonstance, faisantréférence à l’épopée napoléonienne, du souvenir de la campagne de Russie, au ralliement de l’Empereur, contenantnotamment quelques paroles caricaturant la dure condition du soldat, loin du pays de ses parents et de sa bien-aimée, oubrîmé par les sergents lors des inspections, des distributions de rations ou encore des revues…Extraits :Chant I. Entend-tu camarade, la retrète qui bat ? Il faut quiter nos métresse, malgret tous leurs appas ; il faut aubeïre sansdoute à ces maudit tembour qui nous battent la général, dans nos camps tous les jours. Si je manque à l’appelle, l’on sait bienme trouvée (…) Ma charmante maitresse, je viens d’un coeur joyeux, le soir dans ta chambrette, pour te faire mes à Dieu. Jerenonce à tes charmes, tu dois savoir pour quoi je vais prendre les armes au service du Roi (…)Chant III. La victoire nous ramène au nombre des guerrier, je veux, ma chère Adelle, moissonner les lauriers (…) Sil’Empereur avait voulu, quand nous étions en Poulogne, nous ne serons pas redhuits tous comme nous y sommes. Voilàce qu’il peut dire de nous l’empereur Alexandre, il nous fait marché à son tour tant que nous avons des Jambes. Nousentendont derrières nous les Russe et les Cosaques ; ils nous demandent bien hardiment où est-ty votre monarque, où esttilledonc ce grand héraux, cette empereur de France ; nous yrons tous droit à Paris dans son Palais (…) Il nous faut pasnous chagrinée, notre armée se ralie ; nous pouron bien les sallué, les conduire en Russie. Réjoussé vous, braves français, lachasse est bien sertène ; nous yon à saint-Pétersbourg pour y planter nos aygles ; nous danseron ces pas françois dans sescharmante ville ; nous ferons voire à ces Russiens que la partie est remise (…).etc., etc.Débarqué à Golf-Juan le 1er mars 1815, Napoléon avait soulevé l’enthousiasme des populations lors de son passage.Grenoble marque un véritable tournant, lorsque le 7 mars, l’Empereur face aux fusils des Régiments de ligne déterminés àl’arrêter, convainc la troupe se rallier à lui. C’est le 7e de ligne sous les ordres du colonel de Labédoyère qui donna le ton àLaffrey ; à Auxerre, ce sera le tour du maréchal Ney. Le 20 mars, Napoléon arrivait aux Tuileries.859- CHAPELLE (Colonel A.) et Commandant Th. CHAPUIS. Passage de la Bérésina, les 26, 27, 28 et29 novembre 1812. Versailles, C. Dufaure, 1844, in-8, 42 pp., broché. Rousseurs. (c). 500 €Texte rare et détaillé, complément des rapports du général Eblé et du général Chasseloup sur la construction du pont audessusde la Bérésina. On trouve in fine des précisions sur la rédaction de cet opuscule fait d’après les mémoires d’anciensvétérans de ce fameux épisode.Inconnu de Davois.