80le curieuxRÉVOLUTION FRANÇAISE663- [MAINE-ET-LOIRE] - VIAL (Jean-Antoine). Jean-Antoine Vial, procureur-général-syndic dudépartement de Maine et Loire au président de la Convention nationale. A Angers, De l’imprimerienationale, chez Mame, 1793, in-4, 7 pp. (c). 200 €Plaidoyer en faveur de la ville d’Angers qui « vient de reprendre ses droits à l’estime publique, en soutenant un siege de deuxjours contre les rebelles de la Vendée », les 13 et 14 frimaire de l’an II (4 et 5 décembre 1793).664- MALOUET (Pierre-Victor). Opinion sur l’acte constitutionnel, commencée et interrompue dans laséance du lundi 8 août 1791. Paris, Ami du Roi, s.d., in-8, 16 pp., dérelié. (c). 50 €Martin et Walter, 22704.665- MALOUET (Pierre-Victor). Opinion sur la comptabilité ou la reddition des comptes et leur jugement,prononcée dans la séance du 7 septembre 1791. À Paris, de l’Imprimerie Nationale, 1791, in-8, 15 pp. (c).70 €Martin & Walter, III, 22706.666- MALOUET (Pierre-Victor). Opinion sur le projet de décret contre les protestations. Paris, Ami du Roi,s.d., in-8, 24 pp. (c). 50 €Martin et Walter, 22703.667- MALOUET (Pierre-Victor). Opinion sur les conventions nationales et sur la nécessité d’une acceptationlibre de la constitution par la nation et par le roi. S.l.n.d., in-8, 32 pp. (c). 50 €Martin et Walter, 22705.668- MANSEL (Philip). La Cour sous la Révolution, l’exil et la Restauration, 1789-1830. Traduit de l’anglaispar Marie-Thérèse d’Harcourt. Paris, Tallandier, 1989, in-8, 286 pp., index, bibliographie, demi-chagrincaramel, dos à nerfs, couv. cons. (B310). 50 €669- [MANUSCRIT] - Affaire du passage du Rhin du 17 septembre 1793 vieux stil. S.l., s.d., (1794), in-4,[56] ff. n. ch., couverts de deux écritures alternantes, l’une fine et anguleuse, l’autre épaisse et ronde, lesdeux tout à fait lisibles (environ 25 lignes par page), demi-basane cerise à coins, dos à nerfs orné d’unecocarde républicaine dorée (A. Tiessen). (B425). 1.500 €Très intéressant document éclairant le fonctionnement de la justice militaire au coeur de la Révolution.Il s’agit de la copie certifiée de toutes les pièces de la procédure intentée devant le tribunal militaire des armées de Rhinet Moselle, du 18 septembre 1793 au cinq floréal an II [24 avril 1794], à l’encontre des soldats et pontonniers du onzièmebataillon du Jura, ainsi (en partie) que contre le général de brigade Etienne Chassin de La Bruyère, accusés de trahison dansla tentative de franchissement du Rhin des 16 et 17 septembre 1793 (près de Huningue), à la suite du retard des bateauxprévus pour l’opération.A l’origine de ce genre d’affaires portée devant les représentants en mission près les armées en campagne, il y avait toujoursune dénonciation, souvent inspirée par la jalousie personnelle plus que par le zèle patriotique, même si elle en arborait lescouleurs. C’est le cas ici où la première pièce reproduite est un billet du capitaine Mourmillac, servant au 33e Régimentde ligne, au citoyen Jean-Baptiste Lacoste, représentant en mission près les armées du Rhin et de la Moselle : « Révoltéet indigné, je vous rends compte et je le dois (...). Je parle en vrai républicain (...) ». Dès lors, la machine suit son cours : lesreprésentants défèrent le cas à la justice militaire, doublée d’une version « révolutionnaire » comme son homologue civile aumême moment (procédure accélérée, présence d’un « accusateur public militaire » jouant le rôle de procureur).Suivent les nombreux interrogatoires diligentés par les officiers de police militaire : commandant du onzième bataillon,pontonniers, sous-officiers, officiers, gendarmes appelés comme témoins, etc. (18-26 septembre 1793). Les principauxprévenus furent emprisonnés à Huningue en attendant le jugement.A la suite, furent interrogés les témoins à décharge des officiers du 11e bataillon (du 10 au 12 octobre), ceux des capitainesFachsemberg et Fontenay (du 17 nivôse au 8 ventôse an II [6 janvier au 26 février 1794]).Enfin, l’instruction terminée, eut lieu le réquisitoire de l’accusateur militaire Mathieu : « J’accuse ces quatre prévenus d’êtrepartisans de l’ennemi, ayant agi dans le même sens. En conséquence, je vous requiers, citoyens juges, de mettre lesdits accusésFontenay, Fuchsamberg, Vuillaume et Trost, en jugement révolutionnaire » (5 floréal an II - 24 avril 1794). Mais le tribunal nesuivit pas ces demandes : le décompte des oui et des non aux douze questions posées sur la responsabilité des accusés aboutità une relaxe. De même, le cas du général La Bruyère (détenu depuis le 19 septembre 1793, mais non évoqué ici) aboutit-il àun acquittement, même s’il resta incarcéré jusqu’au 9 thermidor suivant ... Il fallut en effet une intervention personnelle deLacoste auprès du Comité de Salut public pour obtenir son élargissement (22 thermidor an II - 10 août 1794).Cf. Six II, 18.670- [MANUSCRIT] - GALLAIS (Jean-Pierre). [Dix-huit fructidor, ses causes et ses effets.] 1ère copie du18 fructidor. Toutes feuilles garder. S.l., (1797-1798), in-folio, 576 pp., 26 cahiers sous chemise en parcheminde l’époque. (Bur1). 15.000 €Manuscrit autographe du Dix-Huit Fructidor, ses causes et ses effets, publié sous le voile de l’anonyme en 1799. Son auteur,le publiciste royaliste Jean-Pierre Gallais (1756-1820) le rédigea dans son exil suite à la proscription qui le frappa le 18fructidor an V (4 septembre 1797). Gallais était jusque-là le rédacteur notoire du Censeur des Journaux, où il affichaitses doctrines royalistes qui lui valurent dès le 19 fructidor sa maison pillée, ses presses brisées et sa condamnation à la
37, rue Saint-André-des-Arts, Paris (6 è ) 81RÉVOLUTION FRANÇAISEdéportation dont il n’échappa que par la fuite. Il se tint caché durant deux ans. Il reparut en 1799 dans la rédactiondu Nécessaire ou Courier du corps législatif à propos duquel il écrivit : « Ce journal peut être regardé comme la suite du18 fructidor ses causes et ses effets, ouvrage qui lui-même n’est que la suite du Censeur » (Hatin, 249).Premier jet et première version d’un texte qui apparaît largement remanié dans l’édition originale imprimée à Hambourg(1799) : si l’on trouve déjà les différentes parties qui composent l’édition, soit le récit commenté des journées qui suivirentle coup d’état et leurs conséquences, leur agencement est bouleversé et des passages du manuscrit abandonnés lors del’impression, demeurent inédits : nous remarquons ainsi les intentions de l’auteur affichées dans la préface, et les nombreusesnotices biographiques (souvent des portraits charges) des acteurs du coup d’état. D’une écriture parfaitement lisible, il estabondamment raturé, biffé et annoté.Le manuscrit se termine par la Théorie des Conspirations, chapitre inscrit dans la table des matières, retranché dansl’imprimé. Ce titre fut publié à part en 1799 sous le pseudonyme de Merlinet, rue aux Ours, à l’enseigne du renard sansqueue - la Bibliothèque Nationale l’attribue toujours à ce nom. Ce texte, qui s’articule autour des trois conspirations ditesdes Royalistes, des Jacobins et du Directoire - cette dernière rebaptisée Conspiration de Merlin (de Douai) dans l’impriméqui inspira peut-être le pseudonyme de « Merlinet » à l’auteur -, fut, à l’instar du Dix-huit fructidor, entièrement refondupour sa première édition.Sur la fin de sa vie, Gallais prépara une nouvelle édition du Dix-huit fructidor qui ne vit jamais le jour, dont les héritiers,selon Beuchot, cherchèrent à vendre le manuscrit lors de la vente des livres de l’auteur (1821).On joint 18 pp. in-4 manuscrites de la même main, Chap. XXIII. Dernière campagne de Buonaparte, Bataille de Waterloo.Monglond, IV, 829 ; Barbier I, 1102 ; Quérard, III, 244 ; Hatin, 249 ; Tourneux, I, 4903.671- [MANUSCRIT] - [MARION (André de)]. Journal commencé le 1er N[iv]ose an 3e [21 décembre 1794],chez le C. Besson, ruë Honoré ; fini le 30 G[ermin]al an 3e [19 avril 1795] de la Rép[ublique] f[rançai]seUne & I[ndivisi]ble, chez le C. Cavilliers même ruë, n° 321 (...). S.l. [Paris], s.d., (1794-98), 9 parties en unvol. petit in-4 carré, [247] ff., couverts d’une écriture très fine, à la lisibilité évolutive (moindre au début dela rédaction, supérieure à la fin), d’environ 40 lignes par page, avec des ratures et des biffures, bradel demimaroquingrenat (Richardot). Bon exemplaire. (B432). 5.000 €Très intéressant manuscrit autographe tenu par un adolescent pendant la fin de la Convention et le Directoire.Il est divisé en neuf cahiers soigneusement séparés et datés. En-dehors du premier dont nous reproduisons le titre général,les autres couvrent les périodes suivantes :2. Du 1er floréal an III [20 avril 1795] au 30 prairial an III [18 juin 1795] (12 ff.) ;3. Du 1er messidor an III [19 juin 1795] au 6e jour complémentaire [22 septembre 1795] (11 ff.) ;4. Du 1er vendémiaire an IV [23 septembre 1795] au 30 ventôse an IV [20 mars 1796] (15 ff.) ;5. Du 1er germinal an IV [21 mars 1796] au 5e jour complémentaire [21 septembre 1796] (15 ff.) ;6. Du 1er vendémiaire an V [22 septembre 1796] au 30 ventôse an V [20 mars 1797] (14 ff.) ;7. Du 1er germinal an V [21 mars 1797] au 5e jour complémentaire [21 septembre 1797] (22 ff.) ;8. Du 1er vendémiaire an VI [22 septembre 1797] au 30 ventôse an VI [20 mars 1798] (52 ff.) ;9. Du 1er germinal an VI [21 mars 1798] au 5e jour complémentaire [21 septembre 1798] (76 ff.).L’auteur, qui se nomme lui-même « André de Marion » à la fin du premier cahier, n’est pas autrement connu ni répertorié.Mais l’on se demande ce qui a pu faire transformer ce nom en L. Marion de Grandmaison apposé au dos du volume, sinonun état-civil incomplet au départ, ou, plus vraisemblablement une confusion du possesseur du manuscrit.En tout cas, c’est un journal de très jeune homme qui est tenu là, puisque l’auteur signale ses seize ans à la date du15 germinal an IV [4 avril 1796], ce qui le fait naître en avril 1780. Il avait donc neuf ans en 1789, et ces cahiers couvrentles années de son éveil personnel et politique (soit de 14 à 18 ans). Soulignons d’emblée l’intérêt recouvert par cet âge : ilest inhabituel, voire très rare, de trouver des témoignages contemporains sur la Révolution dans cette tranche d’âges.Résidant la plupart du temps à Paris, rue [Saint-]–Honoré, chez ses différents employeurs, il semble cependant originairede la petite commune d’Ecquevilly (sise dans le nord des actuelles Yvelines, vers Mantes), laquelle fut marquée très tôtpar une intense agitation révolutionnaire, notamment dirigée contre la famille Hennequin, marquis d’Ecquevilly, dontle château fut détruit, les sépultures profanées, et les biens vendus à l’encan. Et ce sont de fait des sentiments républicainsexaltés qui transparaissent dès le début du manuscrit, sommé de la déclaration explicite : « Liberté, égalité, fraternité, oula mort. Guerre et mort aux tirans et à leurs esclaves, paix aux peuples libres, unité, indivisibilité de la République », qui seradéclinée avec plus ou moins d’énergie sur une partie du journal, mais aura tendance à disparaître des derniers cahiers,comme si, à la fougue adolescente, se substitait un peu de pondération adulte. De même, le jeune homme semble indifférentreligieusement, même si sa famille pratique assez régulièrement et s’il assiste le 19 germinal an VI [8 avril 1798] à la messede Pâques, apparemment à la requête de ses parents et aussi apparemment à un culte « constitutionnel », mais l’ensembledu paragraphe souffre d’obscurités.Le contenu du texte est essentiellement personnel : le jeune Marion y raconte tant les détails les plus menus de sa viequotidienne que sa vie en famille (il a une soeur, plusieurs frères, des oncles) et enfin ses emplois successifs à Paris :1) au début du journal, il travaille chez le citoyen Besson, marchand de rubans en gros exerçant rue [Saint-] Honoré, maisil quitte cette place sous la sollicitation d’un oncle (9 nivôse an III - 29 décembre 1794) ;2) il est longtemps employé ensuite par le citoyen Cavilliers, marchand de draps dans la même rue, puis installé rue de laMonnaie (en prairial an V - juin 1797) ;3) licencié par Cavilliers le 8 vendémiaire an VI [29 septembre 1797] pour raisons économiques, il passera les dix moissuivants à Saint-Laurent-la-Gâtine (près de Nogent-le-Roi), où on l’occupera en famille à des travaux agricoles ;4) le 28 messidor an VI [16 juillet 1798], il finit par trouver une place chez l’avoué Decagny, sur recommandation, et ill’occupe toujours quand se finit le journal.
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