Palaiseau Mag n°150 - Ville de Palaiseau

n° 150 - Novembre 2010www.ville-palaiseau.frActualitéÉlection du conseilconsultatif de la jeunesseTerritoire et identitéPose de la premièrepierre de l’EnstaCulture et animationCréation théâtrale : ChezMimi les 26 et 27 novembre> D o s s i e rNouvelles technologiesLe très haut débits’implante à PalaiseauV I L L E M E M B R E D E L A C O M M U N A U T É D ’ A G G L O M É R A T I O N D U P L A T E A U D E S A C L A Y

RECYCLÉA g e n d a d u m a i r eÉ d i t o r i a lLes temps fortsd’octobre 2010Chaque mois, retrouvez un extrait de l’agenda du maire.Vendredi 1 er octobre• Séance de travail avec JacquesRougerie, architecte du centreaquatique intercommunal.• Réunion de concertationVille-MJC avec Claire Robillard,1 re adjointe au maire chargée dela culture.Dimanche 3 octobreBraderie des assistantesmaternelles.Jeudi 7 octobreRendez-vous avec Bernard Weil,directeur général déléguéd'Essonne Aménagement.Vendredi 8 octobre• Rendez-vous avec Jamil Adjali,directeur de la maison deretraite La Pie Voleuse.• Rendez-vous avec les Palaisiens.Mercredi 13 octobreRendez-vous avec Pierre Veltz,PDG de l’Établissement public deParis-Saclay (EPPS).Vendredi 15 octobre• Présentation du projet de laCaps «Art Science Factory» auSynchrotron Soleil à Saint-Aubin.• Pose de la première pierre del’Ensta en présence d’HervéMorin, ministre de la défense.Directeur de la publication : François Lamy, député-maire. Co-directrice de la publication :Claire Robillard, 1 re adjointe au maire et conseillère générale. Directeur de lacommunication : Serge Lagémi. Rédactrice en chef : Anne Dumas-Delage. Rédacteurs :Marie Barral, Valérie Corre, Florence Mauraisin, Thomas Chuette. Conception graphique etmaquette : Pellicam productions. Impression : Grenier. Crédit photos : Pellicam, AnneDumas-Delage, Marie Barral, Thomas Chuette, Virginie Fournier, Michel Boutzen, Jean-claudeEtelain, Jean-Baptiste Lacoudre Architecte, Sylvain Guichard, Vovinam-Viet Vo Dao, Bossu,Frédéric Hubert (photo-club de la MJC), Sylvain Guichard, Contexte ChristopheChaplain/Sahuc & Katchoura Architectes, Stéphane Soubrié. Distribution : Société Yolle,Villejust. ISSN : 1634-7376. Service communication : 01 69 31 93 03 - www.ville-palaiseau.frCe numéro contient «Les rendez-vous du mois de novembre».ISO 14001Samedi 16 octobreVillage des sciences au collègeCésar-Franck.Mardi 19 octobreRendez-vous avec Michel Mercier,ministre de l'espace rural et del'aménagement du territoire,chargé du Grand Paris.Mercredi 20 octobreConseil communautaire consacréà l’EPPS.Jeudi 21 octobre• Réunion sur le futur espaceculturel du secteur Allende.• Conseil municipal.Vendredi 22 octobreRendez-vous avec Marc Perrot,délégué régional de la Sacem.Samedi 23 octobre• Invité de l’émission de France 3Île-de-France La voix est libre.• Spectacle de clôture de laSemaine bleue.Lundi 25 octobreRéunion sur le projet de locationde vélos électriques de la Caps,avec David Bodet, vice-présidentaux transports collectifs de laCaps.Imprimé sur du papier recyclé 100% avec des encres végétalesPAPIERDécisionsPrincipaux arrêtés et décisions du maire.Arrêté réglementant la circulation au carrefourdes rues Henri-Barbusse et Émile-Baudotpar l’implantation de feux de signalisation afind’améliorer la sécurité des usagers. Signaturedu marché pour l’aménagement d’une aire dejeux au square des Joncherettes. Arrêté réglementantle stationnement rue Léon-Bourgeoisen vue d’améliorer les possibilités de se garer.Le stationnement est autorisé entre les numéros11 et 17 de cette rue. Signature du marchépour l’achat de sel de déneigement pourune période de quatre ans. Arrêtés prévoyantla création de deux places de stationnementpour personnes à mobilité réduite : la premièresur le parking derrière l’hôtel de ville, devant laMJC, et la seconde sur le parking rue des Écoles,à hauteur du gymnase Bara.SommaireActualité 4-7Échos du conseil 8Tribunes de l’opposition 9Environnement 10-11Vie des quartiers 12-14Territoire et identité 15-16Enfance et jeunesse 17-19Seniors 20Le dossier 21-25Courriers des lecteurs 26Styles de vie 27-28Culture et animation 29-33Sport 34-37À l’honneur 38-39Arrêt sur images 40-41À votre service 42-43Vous n’avez pas reçu le magazine ?Un coup de fil (gratuit) et on vous ledépose rapidement dans votre boîte :N° Vert (gratuit) : 0800 800 869(répondeur)François LamyDéputé-maire de PalaiseauLe député-maire François Lamy estallé découvrir, en compagnie deRose Marx, conseillère municipaledéléguée à la culture scientifique,les animations proposées auxenfants au camion de l’émissionC’est pas sorcier, le 7 octobredernier.À quoi sert le «machin» ?Dans leur tribune libre de ce mois-ci, les élus de l’oppositioncomparent la Caps à un «machin», estimant qu’elle n’a pas de«réelle utilité». Cette affirmation n’a pas de sens. LaCommunauté d’agglomération du plateau de Saclay agit concrètementpour le quotidien de ses habitants. Le «machin», c’est par exemple lagestion de nos transports en commun sur le plateau : MobiCAPS c’estchaque jour 12 lignes de bus et 12 000 voyageurs. C’est également unréseau de 13 médiathèques et 4 conservatoires qui permettent d’accéderà la culture. Ce sont des pistes cyclables qui permettent de se baladersur le plateau de Saclay. C’est un appui pour les entreprises avec3 pépinières, et prochainement la requalification des zones d’activitéséconomiques des Glaises et Émile-Baudot.La Caps c’est aussi et surtout, pour demain, un centre nautiqueintercommunal à Palaiseau, payé en investissement et enfonctionnement (donc sans coût pour les Palaisiens !). C’est bientôt letrès haut débit sur tout le territoire au moment de la généralisation dunumérique dans notre vie quotidienne.Enfin, la Caps investit pour réaliser de nouvelles voiries. 30% des 87 kmde rues de la Ville de Palaiseau sont entretenues et réhabilitées par laCaps. L’an prochain, 100% des voiries seront communautaires. Cettedécision est complexe à déployer car elle demande une organisationinnovante et implique l’accord des 10 maires. Ce sera un transferttotalement décentralisé pour être au plus proche des besoins de nosconcitoyens.Le «machin» agit pour notre avenir d’autant mieux qu’il incarneégalement une voix plus forte face à l’État et ses projets d’aménagementdu plateau de Saclay. C’est pour toutes ces raisons que Palaiseau afait le choix de l’intercommunalité et que ses habitants en récoltent lesfruits au quotidien.P a l a i s e a u m a g ’ - N o v e m b r e 2 0 1 0 3

A c t u a l i t éTu veux t’investir pour ta ville en créant des projets tels que la fête de la jeunesse ? Propose ta candidature !Trente-cinq jeunes Palaisiens sont attendus pour s’investir au sein du nouveau conseil consultatif de la jeunesse.> C o n s e i l c o n s u l t a t i f d e l a j e u n e s s eJeune et citoyen :bouge avec ta ville !Le mandat des membres du premier conseil consultatif de la jeunesse arrive àson terme après trois années citoyennes au service des jeunes. Les Palaisiensde 13 à 16 ans souhaitant se porter candidats peuvent le faire du 15 au27 novembre et devront défendre leurs idées avant les élections prévues endécembre.Représenter la jeunesse de toutela ville, confronter ses idées etse bouger pour mettre en œuvreses projets, apprendre la viecitoyenne au côté de la municipalité,côtoyer d’autres jeunes etpouvoir répondre à leurs attentes: c’est tout cela faire partie duCCJ. Si vous êtes motivés, présentezvotre candidature lors desprochaines élections.En trois ans, la première équipea pu mener à bien plusieursprojets importants : l’organisa-tion de mini-séjours pour lesvacances en lien avec l’accueiljeunes, la création d’un potagerintergénérationnel à vocation solidaire,le bar sans alcool pour dessoirées à thème conviviales, lejournal Coin Com’ Jeunes et biensûr la fête de la jeunesse, intégréeà l’événement Jours de fête.Du temps et des idées«J’ai pu amener mes idées, mesenvies, mon expérience aussi»,explique Lionel Monvert qui, à21 ans, est le doyen du CCJ. «Jen’avais pas de projet défini en têteau départ : ils se sont montés petità petit en questionnant d’autresjeunes de la ville car l’objectif estavant tout de monter des projetsqui nous correspondent à tous.»Pour Marianne Betsch, la benjaminedu CCJ, cette instance sertaussi à élargir ses horizons : «Ilpermet de rencontrer des jeunes detoute la ville, plutôt que de resterentre amis dans son quartier. Celavous aide aussi à structurer votreréflexion et à connaître le fonctionnementd’une mairie, d’unconseil municipal»…Un conseil : «Mieux vaut êtredisponible», précise Lionel. «Maisc’est pour faire évoluer notre villeet quelle fierté quand on présenteun travail dans lequel on s’estinvesti, tel que la fête de lajeunesse», complète Marianne.Vous avez entre13 et 16 anset voulez fairebouger votreville : engagezvousau seindu CCJ !Les nouvelles modalitésAprès ce premier mandat duCCJ, de nouvelles modalités vontêtre proposées afin de mieuxs’adapter aux réalités du terrain.Première nouveauté : «Le mandatva être réduit de trois à deux ans»,indique Sébastien Merceron,responsable du service municipaljeunesse et sports. «Troisannées avaient semblé nécessairespour la précédente équipe : c’estla première fois que cette instanceexistait, il a donc fallu du tempspour que chacun prenne sesmarques et assurer le lancement.»Aujourd’hui, le CCJ est «bienrodé, reconnu et identifié sur laville, par les services et les habitants»poursuit Laury Dagiste,adjointe au maire chargée de lajeunesse : «Deux années peuventsuffire pour s’investir dans la miseen place de projets. De plus, celapermettra aux jeunes élus de postulerpour deux mandats.»Deuxième nouveauté : Le rajeunissement.Alors que l’équipeprécédente avait de 14 à 18 ans,les nouveaux venus seront âgésde 13 à 16 ans.«Nous avons pu constater que cettetranche d’âge était la plus demandeuseen termes de projets, soulignel’élue. Les plus âgés, plusindépendants, se tournent vite versd’autres modes de fonctionnementtels que les associations. Ils sontaussi à un âge charnière au niveaude leurs préoccupations scolaireset professionnelles qui ne leurpermettent pas toujours de s’investirà 100%.»Troisième nouveauté : Les nouveauxélus bénéficieront d’unparrainage de la part de leursaînés du CCJ, qui les accompagnerontsur les trois premiersmois. Une mission que LionelMonvert a d’ores et déjà acceptéeafin de «passer le témoinavec convivialité» : «Cela permettrade faire le lien pour qu’ilsse sentent guidés et d’assurer lapérennité des projets que nousavons mis en place.»Le fonctionnement sera élaboréen concertation avec lesnouveaux membres, qui auronttout loisir pour constituer lescommissions qui les intéressent,se répartir les dossiers, lancer denouveaux projets, etc.«Mais un réel engagement serademandé», précise Laury Dagiste,car l’apprentissage de la citoyennetécommence par là…Avis aux amateurs !Déroulement :• 15-27 nov. : bulletins de candidature àdéposer dans les collèges et lycées dela ville ou à l’accueil jeunes (10 av.Stalingrad)• 29 nov.-4 déc. : aide à l’écrituredes professions de foi• 6-15 déc. : campagne dans chaqueétablissement• 15-17 déc. : élections dans lesétablissementsRenseignements : 01 60 10 09 083Questions àLaury Dagiste,adjointe au maire chargée de lajeunesseQuel bilan dressez-vous dupremier mandat du CCJ ?Les jeunes du premier conseilconsultatif de la jeunesse ontréussi à mener à bien des projetsconséquents dans chacune descommissions : l’organisation deséjours de vacances, la créationd’un potager intergénérationnel,le bar sans alcool, le Coin Com’Jeunes et bien sûr la fête de lajeunesse. Ils ont su évoluer dansles débats et dans leur travail :les échanges se sont véritablementenrichis au fil des réunions.Qu’attendez-vous de lanouvelle équipe ?Qu’elle représente l’ensemble dela jeunesse palaisienne et semobilise pour ses idées. Notrevolonté est que les jeunespuissent exprimer leurs idées,leurs envies et soient réellementacteurs de leur ville. Nous feronségalement en sorte de pérenniserles actions existantes.Quels sont vos souhaitspour le futur CCJ ?Nous aimerions que les réunionsplénières du CCJ, qui sontpubliques et ouvertes à tous lesjeunes de mois de 26 anssouhaitant y assister, soientitinérantes cette année : en mairiemais aussi à l’accueil jeunes, dansles maisons de quartier, etc. pourêtre accessibles à tous. Noussouhaitons aussi rapprocher leCCJ des autres acteurs jeunessede la ville (accueil jeunes,structures de quartier, MJC…)pour créer une vraie cohérence.4P a l a i s e a u m a g ’ - N o v e m b r e 2 0 1 0P a l a i s e a u m a g ’ - N o v e m b r e 2 0 1 05

É c h o s d u c o n s e i l m u n i c i p a lT r i b u n e s d e l ’ o p p o s i t i o nSéance du 21 octobreExtension de la résidenceBlaise-PascalLe bailleur social l’Opievoy,propriétaire de la résidenceBlaise-Pascal située dans la rueéponyme, souhaite acquérir desparcelles voisines de cet ensemblerésidentiel, en vue de permettrela création de 62 nouveauxlogements sociaux.Ces parcelles, actuellementinoccupées (hormis un potageret un petit espace boisé), appartiennentà la Ville qui accepte,dans un souci d’équilibre financierde l’opération, de les céderau bailleur à une valeur inférieurede 10% au prix dumarché.Le Conseil municipal a autoriséà l’unanimité la cession de cesparcelles.Décision du mois, adoptée à l’unanimitéFaire des économies sans réduire la qualité des prestationsSubvention pourle vovinam-viet vo daoLe club de vovinam - viet vo daode la MJC a participé aux 3 eschampionnats du monde de ladiscipline qui se sont déroulésen Allemagne du 25 au 29 août(lire article p.36).Quatre participants du club, dontdeux Palaisiens, y ont remportédes médailles. Le club s’étantEn ces temps de rigueur, faire deséconomies est devenu la règle.C’est pourquoi la Ville dePalaiseau a décidé de s’unir aucentre communal d’action sociale(CCAS) et à la Ville d’Igny avant derenouveler ses marchés publicsrelatifs à la fabrication et la livraisonde repas en liaison froide.Cette prestation concerne la fourniturede repas pour les écoles etles centres de loisirs des deuxcommunes, pour le service de portagede repas à domicile aux personnesâgées du CCAS et pour larésidence de personnes âgéesd’Igny. Actuellement, la Ville dePalaiseau commande annuellement350000 repas pour les écoleset centres de loisirs et 24000déjà distingué par d’excellentsrésultats lors des deux dernierschampionnats, la Ville a décidéde voter à l’unanimité unesubvention exceptionnelle de2800 euros afin de couvrir les fraisde transports des sportifs (voyageen bus).Prochaines réunionsdu Conseil municipal :le mercredi 24 novembreà 21h(séance extraordinairesur l’aménagement du plateaude Saclay)et le jeudi 9 décembreà 21h,en salle du conseil(hôtel de ville)Les séances du Conseilmunicipal sont publiques.pour le maintien à domicile. Legroupement de commandes avecIgny permettra de faire monter cevolume à 530 000 repas annuels,dans l’optique de bénéficierd’économies d’échelle. Les groupementsde commandes sont deplus en plus privilégiés par la Ville,qui a déjà initié ce type de démarcheavec la Caps lors de travauxcommuns à deux villes, pourl’achat de défibrillateurs, etc.Ce groupement de commandessera aussi l'occasion pour la Villede travailler à l'introduction supplémentairedu bio dans les repasorganisés par la commune, aprèsavoir commencé l'an dernier parle pain bio dans les écoles.Groupe Palaiseau A VenirLa Caps : un machin ?Pour le Général de Gaulle, l’Onu était un«machin», entendez par là une institutioncompliquée dont on ne voit pas bien l’utilitétant elle est lointaine. La communautéd’agglomération du plateau de Saclay (Caps),présidée par M. Lamy, ne répondrait-elle pasà cette définition ? Aujourd’hui, la Caps n’estcitée que lorsque son président décide decroiser le fer avec l’État au sujet du campusParis-Saclay. C’est dommage, la Caps devraitavoir une réelle utilité. Son rôle est d’acquérirdes compétences propres déléguées par lescommunes qui la composent, dontPalaiseau : le développement économique,les zones d’activité, les voiries. Bilan ?Un patchwork peu lisible pour les habitants,au point que lorsqu’un nid-de-poule secreuse dans une rue, plus personne ne sait àqui s’adresser. Et pourtant, il avait été décidéen 2006 que les voiries seraient toutes decompétence communautaire en 3 ans.Où en sommes-nous aujourd’hui ?En réalité, difficile à dire, personne nesachant plus ce qui a été transféré de ce quine l’est pas encore. D’ailleurs le maire etprésident de la Caps ne s’y retrouve pas pluspuisqu’au conseil municipal du 21/10/10ce sont plus de 160 000€ qui ont fait un allerretourentre Palaiseau et la Caps : leremboursement des frais engagés par la Villepour l’entretien des voies communautairesn’était en fait pas dû !Pourquoi ne pas avoir déjà achevé cetteintégration des voiries, avec mise en placed’un service unique, réactif et mieux équipéque la somme des différents services des dixcommunes de la Caps ?Ce doit être à cause du gouvernement...Notre blog : www.palaiseauavenir.orgVos élus : B. Vidal, C. Vittecoq, F. Vigouroux,M. Chéniaux, H. Paillet, D. Poulain06 88 82 89 05Groupe Palaiseau Vraiment à GaucheL’École nous concerne tousAu conseil municipal de septembre, face àl’offensive du gouvernement contrel’Éducation nationale, nous avons interrogéle maire sur la rentrée scolaire à Palaiseau.Réformes multiples, attaque contre lesRased, suppression de la formation desnouveaux enseignants s’inscrivent dans unprojet qui renforce la sélection sociale et laconcurrence. 65 000 postes ont étésupprimés en 4 ans ; pourtant la natalitéprogresse et les effectifs sont stables. La partdu PIB pour l'Éducation est passée de 7,6%en 1995 à 6,6% en 2008 et le taux descolarisation à partir de 16 ans régresse. Celaa des répercussions sur les jeunes Palaisiens.Nous avons demandé que le Conseilmunicipal ait une vue d’ensemble desconditions de rentrée à Palaiseau et de lamise en place des mesures décidées par leConseil municipal («gratuité», tableauxnumériques, travaux dans les écoles…).Nous n’avons pas compris pourquoi le Mairea tourné notre question en dérision et n’a pasdonné publiquement des informationssusceptibles d’intéresser les conseillersmunicipaux et le public présent.Il faut faire le bilan du dispositif de gratuitémis en place, son efficacité, ses insuffisances.Celui-ci, quelles que soient les bonnesintentions, ne peut suffire à faire disparaîtreles inégalités croissantes face à l’école.Pourquoi le conseil municipal ne lancerait-ilpas des assises de l’école avec tous les acteursconcernés pour définir les prioritésbudgétaires de la ville en matière scolaire ?Le maire refuse, préférant que la majoritémunicipale décide seule de mesures nefigurant pas dans son programme.Charles Henry, Dominique CrozatPalaiseau@galu91.netwww.palaiseau.galu91.net/blog8P a l a i s e a u m a g ’ - N o v e m b r e 2 0 1 0P a l a i s e a u m a g ’ - N o v e m b r e 2 0 1 09

E n v i r o n n e m e n t> L o g e m e n t e t d é v e l o p p e m e n t d u r a b l eLa Ville favoriseles bâtiments écologiquesLa municipalité multiplie les actions permettant une prise en compte du développementdurable.C’est le cas avec la décision d’exonérer de la taxe foncière les propriétaireseffectuant des travaux qui favorisent les économies d’énergie ou avecl’aménagement du secteurAllende qui prévoit des bâtiments basse consommation.> S i o m / C o l l e c t e d e s d é c h e t sDes bennesnouvelle générationLe Siom de la Vallée de Chevreuse mettra en service sa nouvelle flotte devéhicules hybrides de collecte de déchets ménagers à partir du mois dedécembre. Moins polluantes et moins sonores, elles seront aussi équipéesd’un GPS pour guider les tournées.Si vous engagez des travaux favorisantles économies d’énergie etle développement durable, vouspouvez peut-être bénéficier del’exonération de la part communalede votre taxe foncière.Elle concerne deux types de logements: ceux achevés avant le1 er janvier 1989 ou à compter du1 er janvier 2009.Pour les habitations anciennes,les travaux peuvent concerner :• des matériels d’isolationthermique ou de régulationde chauffage,• des équipements sourcesd’énergies renouvelables oudes pompes à chaleur,• des coûts de raccordement àun réseau de chaleur utilisantdes énergies renouvelables,• des installations permettantde fournir l’eau chaudesanitaire ou de récupérer leseaux de pluie nécessaires auxbesoins de l’habitation.Les constructions sur le secteur Allende respecteront la norme«Bâtiment basse consommation» (perspective)Ces travaux doivent s’éleverau minimum :• à 10 000€ au cours de l’annéeprécédant l’année del’exonération,• ou à 15 000€ au cours destrois années précédentes.Dans tous les cas, le bénéfice del’exonération sera laissé à l’appréciationdes services fiscaux (coordonnéesen fin d’article).La décision de la municipalitéd’exonérer fiscalement lespropriétaires agit comme un facilitateurpour «inciter en particulierles bailleurs sociaux à restaurerleurs bâtiments en engageant d’importantstravaux en matière d’économied’énergie ou à construireselon des normes de haute qualitéenvironnementale», souligne leconseiller municipal délégué àl’urbanisme Alain Dubois-Guichard.Parallèlement, la Ville favorise lesconstructions durables dans lesopérations d’aménagement.«Dans le cadre du traité de concessionpassé avec Scientipôle Aménagementsur le secteur Allende,autour de la salle Guy-Vinet, lamunicipalité a souligné la nécessitéd’une approche environnementalevolontariste, confie l’élu.C’est pourquoi l’ensemble des bâtiments,y compris les logements,respecteront la norme "Bâtimentbasse consommation". Nousdevançons donc cette norme dehaute qualité, qui, si elle est imposéepour les équipements publics,ne deviendra obligatoire pour leslogements qu’en 2013.»L’enjeu est d’autant plus importantlorsque l’on parle de logementssociaux, car la mise enœuvre de ces normes environnementales,qu’il s’agisse de rénovationou de construction,«doivent contribuer à un abaissementsignificatif des charges pourles locataires», conclut AlainDubois-Guichard.Une fiche pratique détaillant lesconditions d’obtention est disponibledans les lieux d’accueil municipauxet surPour plus d’informations, contactezle centre des impôts Nord-Est :34 bd Diderot - Tél. : 01 69 31 82 00À partir du 1 er décembre 2010 :Emménagement au 3 rue Émile-ZolaTél.: 01 69 31 83 00Cinq sont déjà sorties d’usine etles vingt autres doivent êtrelivrées d’ici la fin de l’année : leSiom se dote de nouvelles benneshybrides qui permettront d’améliorersensiblement le service decollecte des déchets ménagersdans les 17 communes membres> M o n o x y d e d e c a r b o n eChaque année, une centaine de décès en France estdue au monoxyde de carbone. Gaz invisible, inodoreet non irritant, il provient essentiellement de mauvaisfonctionnements d’appareils ou de moteurs àcombustion (fonctionnant au gaz, au charbon, au bois,au fioul, à l’essence ou à l’éthanol). Le taux de monoxydede carbone peut augmenter lorsque ces appareilssont mal entretenus, que les bouches d’aération sontobstruées ou lorsque les locaux sont mal aérés. Ce gazprovoque nausée, fatigue, malaise ou paralysie musculaire.Dans les cas les plus graves, son action peutêtre très rapide, voire mortelle.Aérez même en hiver(dont Palaiseau).Leur particularité :elles seront nettementmoins polluanteset beaucoupmoins bruyantesgrâce à un systèmemixte GNV (gaznaturel de ville, pourle fonctionnementdu camion) et électricité(pour lacompaction des déchets). Unebenne sera aussi tout électrique.«Cette expérience est pionnière enFrance : elle contribuera à réduirel’émission de gaz à effet de serreen employant 15% de carburanten moins par an, soit près de100 000 litres. Grâce aux économiesréalisées, cet investissements’opère sans aucun surcoût pour leSiom et la population», expliqueDavid Bodet, adjoint au mairechargé de l’espace public et viceprésidentdu Siom.Dernière innovation : tous lescamions seront équipés de GPSavec une tournée prédéfinie, afinde réduire considérablement lesdifficultés lors de changementsde chauffeurs, notamment l’été.Le nouveau système sera rodé dedécembre à mars puis amélioréselon les besoins pour être rendupleinement opérationnel dès l’étéprochain.Siom : 01 64 53 30 00siom.frEn cas de suspicion : aérez les locaux, arrêtez, si possible,les appareils à combustion, évacuez les lieux etappelez les secours.Pour éviter les intoxications, il faut aérer les logementsmême en hiver. Au moins une fois par an, lesinstallations de chauffage et les bouches d’aération doiventêtre vérifiées et les conduits des cheminéesramonés mécaniquement.Pour contacter les secours :Samu : 15 / Pompiers : 18 / numéro d’urgence européen(depuis un portable) : 11210 P a l a i s e a u m a g ’ - N o v e m b r e 2 0 1 0P a l a i s e a u m a g ’ - N o v e m b r e 2 0 1 011

GV ir eo sd ep sl a qnu a r t i e r sTémoignages> Un collectif de femmesdu Pileu«Je suisvenue aucollectif il ya plus desix ans surles conseilsd’uneassistante sociale, pourparler, être entourée. Lecollectif m’a donné de laforce. Aujourd’hui, jetravaille, je fais pas mal dechoses, j’aurais puabandonner cette activité,mais le collectif [quicompte une vingtaine defemmes] reste trèsimportant à mes yeux. C’està notre tour [aux plusanciennes] d’aider lesfemmes à sortir de chezelles. J’essaye d’aidercomme on m’a aidée enétant référente.»Sabine Chiappini,une des cinq référentesdu collectif des femmesdu Pileu> Une deuxième maison«Je viens à lamaison dequartierGérard-Philipetous lesmercredis etpendant les petites vacancesscolaires depuis que je suispetite. J’aime bien tous lestypes d’activités.Nous apprenons plein dechoses au niveau culturel.L’année dernière parexemple, une sortie étaitorganisée au musée duLouvre. On connaît bien lesanimateurs.Nous sommes un peu icichez nous. En ce moment,nous préparons le planningpour les vacances.»Sarah Lahlou, 14 ans> P i l e uAnnée féminineà Gérard-PhilipeEn cette année 2010-2011, la maison de quartierGérard-Philipe a ajouté à son calendrier des activitésconcoctées spécialement pour les adolescentesainsi que des actions de prévention sur les jeuxdangereux.Afin que les adolescentes(11-17 ans) investissent pleinementla maison de quartier, sesanimateurs leur ont concocté unprogramme sur mesure.En partenariat avec l’accueiljeunes, le centre social et l’associationPerspectives, ils préparentdes ateliers cuisine, dedanse, des sorties et un repasmères/filles. L’année devrait seterminer en beauté par unesoirée auquel les garçons serontconviés.En 2011, toujours en partenariatavec les autres structures dequartier et Perspectives, desactions de sensibilisation auxjeux dangereux (jeu du foulard,catch) seront proposées àGérard-Philipe, aux enfants etaux jeunes. Le mardi 23 novem-bre, dès 19h30, une psychologuede l’association Apaso interviendrasur cette question dansle cadre d’un café des parents.Au-delà de ces projets, la maisonde quartier a repris en septembreses activités en lien avec lesassociations locales : La Récrédu Pileu y organise des atelierscréatifs pour les familles le lundi ;le Foyer Loisirs et Culture ydonne des cours de gymnastiquedouce ; un juriste d’Apaso tientune permanence ouverte à tousle vendredi de 14h à 17h ; laCommune libre du Pileu organisedes ateliers jeux et informatique,etc.Maison de quartierGérard-Philipe :9 rue de la sablière - 01 60 14 17 50> D é m o c r a t i e l o c a l eAu menu des conseilsde quartierLes sujets à l’ordre du jour des sept conseils de quartier sont variés. Du liensocial au plan de circulation en passant par les questions d’aménagementdans la commune, ces conseils sont des lieux de discussion et d’élaborationde projets pour tous les habitants. Voici, dans les grandes lignes, les ordresdu jour des prochaines réunions.Discussion sur les projets très hautdébit lors du dernier conseil dequartier du Plateau.Les Palaisiens peuvent assisterlibrement aux réunions plénièresde leur quartier.Au conseil de quartierCentre Nord le jeudi4 novembre :• Information sur les projetsd’urbanisme dans le quartier.• Entretien du site propre pourtransports en commun(SPTC).À 20h30 à l’école Édouard-Vaillant(23 avenue de Stalingrad).Au Centre Sud le mardi9 novembre :• Présentation du travail de lacommission maison desassociations.• Présentation du travail de lacommission qui s’informe del’état des réseauxhydrauliques de la commune.À 20h30 à la salle des Champs-Frétauts (angle avenue du 8-Maiet rue Carnot).Au Plateau le mardi16 novembre :• Aménagement du rond-pointdu collège César-Franck.• Aménagement du plateau(opération d’intérêt national,quartier Ouest dePolytechnique et quartierCamille-Claudel).À 20h30 au collège César-Franck(13 rue César-Franck).À Palaiseau-Est le jeudi25 novembre :• Retour de la commission liensocial sur la diffusion enoctobre du questionnaire surles échanges entre habitants.• État d’avancement de lacommission plan decirculation, notamment suiteau changement de sens decirculation de la rue Sainte-Geneviève.À 20h30 au centre social lesHautes Garennes (32 rueGustave-Flaubert).Au Pileu le mercredi1 er décembre :• Intervention de la Caps sur ledéploiement de la fibreoptique.• Discussion sur le nouveausite internet dédié au conseilde quartier créé par unhabitant.• Création d’une commissionsur la circulation rue deVerdun.À 20h30 à la maison de quartierGérard-Philipe (9 rue de laSablière).À Gallieni-Les Graviers lejeudi 2 décembre :• Aménagement du pont ruePaul-Doumer en vue desécuriser la circulationpiétonne.• Question sur les projets depistes cyclables dans la ville.À 20h30 à l’équipementde proximité Gallieni(23 rue Gallieni).À Lozère le mercredi8 décembre :• Liens entre la maison dequartier Jacques-Audiberti etle conseil de quartier.• Questions sur la cérémoniepour les pactes civils desolidarité (Pacs).• Comment travailler sur lareprésentativité du conseil dequartier ?À 20h30 à la maison de quartierAudiberti (58 rue du Moulin).Renseignements :Service Conseils de quartierMaison des associations :01 69 31 56 3312 P a l a i s e a u m a g ’ - N o v e m b r e 2 0 1 0P a l a i s e a u m a g ’ - N o v e m b r e 2 0 1 0 13

V i e d e s q u a r t i e r sT e r r i t o i r e e t i d e n t i t é> QUEL AVENIR POURLE PLATEAU ?Dans le prolongement dela Fête de la science 2010,la Ville et l’association ADPP(À la découverte du plateau dePalaiseau) vous convient àune conférence sur le thème«La cité scientifique duplateau : Où en est-on ? Où vat-on?», animée par PierreBaratault, animateur du groupede travail «Établissementsscientifiques» de l'ADPP. Elle setiendra le vendredi 19novembre au lycée Camille-Claudel (17 rue Robespierre).Entrée libre et ouverte à tous.Rens. : 01 69 31 56 20> ANIMATIONS JEUX ÀLA LUDOTHÈQUELa ludothèque La Souris Vertepropose ce mois-ci desinitiations gratuites (suiviesde tournois) à des jeux pourles «fous du volant» les 13,17 et 27 novembre à partirde 14h au centre social lesHautes Garennes (32 rueGustave-Flaubert - 2 e ét.).Les 1 er et 11 décembre, lesjoueurs partiront à laconquête du monde…Le 19 novembre à 20h30,venez aussi tester la formulecafé-jeux.Infos : 01 69 19 18 63ludopalaiseau.net> SOIRÉE MEXICAINEÀ PALAISEAU ESTLe centre social les HautesGarennes (32 rue Gustave-Flaubert) convie les gens duquartier Palaiseau Est às’impliquer dans la préparationde cette soirée festive lesamedi 27 novembre dès 19h.Au programme : repasmexicain, groupe folkloriqueet soirée dansante. Réservéaux adhérents de l’une desstructures de quartier surinscription. Participation : 7€ /3,50€ pour les moins de 12 ansContact : 01 69 19 18 60> G a r e R E R d e P a l a i s e a uLa nouvelle passerelleest ouverteÀ la suite du passage de lacommission de sécurité fin octobre,la nouvelle passerelle de lagare RER de Palaiseau vientd’être mise en service. Équipéed’ascenseurs, elle va permettrede faciliter l’utilisation destransports en commun par lespersonnes à mobilité réduite(personnes handicapées, âgées,avec valise ou poussette…). Lanouvelle passerelle est accessibledepuis le boulevard Bara - où desguichets automatiques fonctionnantà carte bancaire sontmis à disposition des usagers - etdepuis la place de la Gare.Courant novembre, la RATPdevra finaliser les aménagementsautour de la nouvelle passerelle,notamment la reprise del’asphalte.L’ancienne passerelle métalliqueva être fermée avant d’êtredémontée, également dans lecourant du mois. Des travaux denuit seront nécessaires pour assurercette tâche : les riverainsseront prévenus par la RATP enamont.Plantation d’arbustes boulevard Bara«À la Sainte-Catherine, tout bois planté prend racine». Suivant ce dicton pertinent,la Caps débutera à partir de la fin novembre la plantation d’arbustes boulevardBara. Ils viendront remplacer les anciennes essences malades qui, de plus,détérioraient le trottoir. Il s’est avéré impossible de replanter des arbres sur cettevoie, en raison de la présence du réseau de gaz passant en sous-sol.Le choix des plantations s’est fait en concertation avec les riverains et permetd’agrémenter la rue tout au long de l’année. La Caps proposera deux essences enalternance, dans les 67 emplacements prévus :• Des orangers du Mexique, à feuillage composé persistant, dont les fleursblanches et parfumées apparaissent d’avril à mai.• Des hamamélis, arbustes surprenants parfois appelés «noisetiers des sorcières»,à feuillage caduc mais se couvrant de fleurs jaunes au cœur pourpre en hiver etprésentant de magnifiques couleurs à l’automne.Enfin, pour apporter une touche colorée en été, des lavandes seront installées aupied des arbustes.> D é v e l o p p e m e n t d u p ô l e s c i e n t i f i q u ePremière pierre de l’Enstasur le plateauAlors que trois laboratoires de l’Ensta ParisTech sont déjà implantés àPalaiseau, l’école doit emménager sur le campus de l’École Polytechniquepour y faire sa rentrée en 2012. La première pierre a été posée le 15 octobreen présence du ministre de la défense Hervé Morin et du député-maireFrançois Lamy.Lors de la pose de la première pierre de l’Ensta, au sein de l’École Polytechnique, le député-maire François Lamy étaitprésent au côté d’Yves Demay, directeur général de l’Ensta ParisTech, d’Hervé Morin, ministre de la défense, de LaurentCollet-Billon, délégué général pour l’Armement et de Claire Robillard, sa première adjointe et conseillère générale.L’École nationale supérieure detechniques avancées (EnstaParisTech) sera le premier établissementd’enseignement et derecherche à déménager dans lecadre du projet campus duplateau de Saclay, pour prendreplace au cœur du pôle scientifique.Il fera sa rentrée en 2012pour une unité retrouvée : lesnouveaux bâtiments seront situésà 200 mètres à peine des laboratoiresexistants, chemin de laHunière et des Joncherettes.Développer l’enseignementet la recherchePour cette grande école d’ingénieurs,créée en 1970 et placéesous la tutelle du ministère de ladéfense, les enjeux sont de taille.«Faute de place dans nos locauxparisiens, nous étions clairementlimités dans notre développement,explique le directeur YvesDemay. Alors que nous ouvronsdeux formations supplémentaireschaque année, notamment dansles domaines porteurs de l’énergieet des transports (exemple : unmastère spécialisé en véhicule électriquevient d’ouvrir en collaborationavec Renault), les nouveauxbâtiments offriront un outil pourla recherche et l’enseignement plusadapté à nos besoins, plus moderneet avec une vie de campus plusagréable.»Classée dans le top 10 des grandesécoles françaises, l’EnstaParisTech pourra enfin répondreà ses objectifs ambitieux. «Nouspourrons intensifier nos activitésde recherche et participer pleinementau développement de larecherche scientifique du plateaude Saclay, en nous rapprochantd’établissementsaveclesquels noussommes déjà en relation étroite(Polytechnique, CEA, universitéParis XI, Supélec, CNRS…)»,complète le directeur.Un campus moderne,fonctionnel et agréableLe nouveau campus s’étendra surune surface de 62 370 m 2etcomprendra :• Un bâtiment école de20 370 m 2 , destiné à hébergerl’enseignement,l’administration et l’activité14P a l a i s e a u m a g ’ - N o v e m b r e 2 0 1 0P a l a i s e a u m a g ’ - N o v e m b r e 2 0 1 015

T e r r i t o i r e e t i d e n t i t éE n f a n c e e t j e u n e s s eFORUM POUR>L’EMPLOIEn partenariat avecl’association Carrefourpour l’emploi, la Ville desUlis organise un forumpour l’emploi le jeudi25 novembre, au gymnasede Courdimanche (ruede l’Aube). De 9h à 17h,80 stands de recruteurset de centres de formationseront présents pourinformer, proposer desoffres et des entretiensde présélections. L’accès yest libre, se présenter avecson CV. Rens. : 01 53 95 15 15ENQUÊTE SUR LES>DÉPLACEMENTS«Recenser la mobilitéaujourd’hui pour agir sur cellede demain» : c’est le titre dela grande enquête lancée parle Stif d’octobre 2010 à juin2011 auprès de 8000 ménagesen vue d’améliorer lesdéplacements en Île-de-France. Des enquêteurs del’institut TNS-Sofres sontsusceptibles de vouscontacter pour participer àcette étude essentielle.MOIS DU FILM>DOCUMENTAIREEn 2010, le réseau desmédiathèques de la Caps etdes Ulis a mis, par sesanimations, le cap sur leJapon. Du 5 au 21 novembre,le mois du film documentairedonne aux médiathèquesd’Orsay, des Ulis et dePalaiseau l’occasion demaintenir ce cap, entravaillant de concert avec lescinémas des trois villes.Plus de précisions en agendacentral.Rens. : 01 69 31 78 25de recherche actuellementhébergée sur le site parisien(quatre laboratoires). L’accèsse fera par un parvis piétonmenant à un atrium. Ce lieucentral de rencontre etd’échange entre enseignantset élèves favorisera égalementles liens avec les habitantslors de manifestations oud’expositions.• Cinq bâtiments de logementpour élèves de 10 400 m 2 ,offrant 430 logements, tousaux normes pour accueillirdes personnes à mobilitéréduite. Ils seront implantésau cœur d’un parc boiséautour de jardins à thème.• Un gymnase de 1734 m 2 , quipourra être mutualisé avecd’autres écoles et entités ducampus et être ouvert auxPerspective du parvis de la future école de l’EnstaParisTech à PalaiseauActuellement, l’Ensta ParisTechc’est :• 454 étudiants en cycle ingénieur• 22 étudiants en mastère spécialisé• 84 doctorants• 17 filières de spécialisation en3 e année en transports, énergie etenvironnement, ingénieriemathématique et ingénieriesystème• 18% d’étudiants étrangershabitants du territoire.Un engagement fort a été pris enterme de développement durable: le projet fera l’objet d’unedémarche de certification hautequalité environnementale (HQE).Pour le député-maire FrançoisLamy, l’arrivée prochaine de cetteécole à l’ambition internationale«place Palaiseau au cœur du pôlescientifique».«Nous sommes fiers d’accueillirl’Ensta ParisTech sur notre territoirecar le projet de l’école va dansle sens de notre volonté d’ouvertureet d’échange entre habitantset monde scientifique. Nousserons attentifs à la bonne insertionde l’école au sein de la Ville,à travers les transports (l’écoleva bénéficier de la desserte duSPTC) et l’apport de nouveauxservices.»L’Ensta ParisTech en chiffres(30 nationalités)• 88 enseignants-chercheurs• 650 intervenants professionnels• 6 laboratoires de recherche et uneunité mixte de service (UMS)La nouvelle école implantée àPalaiseau offrira plus de surface :+ 42% pour la recherche+ 17% pour l’enseignement+ 29% pour la vie étudiante© Jean-Baptiste Lacoudre ArchitecteLa ronde, comme les comptines, permettent aux enfantsd’apprendre et de grandir en s’amusant.> P e t i t e e n f a n c eLa crèche se vitaussi en culturelUne enseignante du conservatoire intervient dans trois crèches de la ville pourun cycle musical. Spectacles, lecture, jeux ou arts plastiques sont aussi autantde moyens destinés à éveiller les sens des enfants.Mercredi 13 octobre, 9h30. Crèche familiale Flaubert.Les assistantes maternelles municipales serassemblent avec les enfants autour d’IsalineChevalley, qui vient animer un cycle de six séancesd’éveil musical.On y chante, on y danse, mais aussion y découvre le rythme, le silence,l’écoute et surtout, on s’y amuse…«Par le biais des comptines, l’enfantpeut apprendre beaucoup et ainsigrandir en s’amusant : on évoque leschiffres, les parties du corps, on peutjouer avec des ballons ou des cerceaux en musique,faire des rondes… Les tout-petits perçoivent égalementles sentiments à travers la musique», constateIsaline.Dès le plus jeuneâge, on estsensible à l’éveilculturelElle intervient aussi auprès de deux autres crèchesmunicipales : la crèche familiale Bara et la crèchecollective Lozère. Cette animation originale a lieudepuis 2007 dans les structures petite enfance dela ville (crèches, multi-accueil et haltegarderie).«Pour les tout-petits, la culture est uneouverture sur le monde qui les entoure.Aussi, pour les assistantes maternellescomme les éducatrices, toutes lesoccasions sont bonnes pour participerà de nouvelles activités favorisant l’épanouissementde l’enfant ou pour sortir de la crèche et leur fairedécouvrir d’autres lieux», explique Anne Duceux,adjointe au maire chargée de la petite enfance.16 P a l a i s e a u m a g ’ - N o v e m b r e 2 0 1 0P a l a i s e a u m a g ’ - N o v e m b r e 2 0 1 0 17

E n f a n c e e t j e u n e s s e«Dès le plus jeune âge, on est sensible à la culture,complète Patricia Thépault, responsable du servicemunicipal de la petite enfance. Chaque structuremunicipale développe de son côté un projet annuel,souvent tourné vers l’art ou l’éveil culturel (marionnettes,tapis sensoriel…). Pour leur part, les assistantesmaternelles se rendent par exemple à laludothèque située au centre social les Hautes Garennes,pour bénéficier de jeux et de conseils autour dujeu ; ou encore dans les médiathèques pour emprunterou lire des livres sur place, etc. Les enfants prennentainsi l’habitude de fréquenter ces lieux etdeviennent des relais auprès de leurs parents, alorsDepuis cinq ans, le conseil municipal desenfants (CME) participe à embellir laville en organisant un concoursd’illuminations de Noël.Deux catégories sont proposéesafin que tous les Palaisienspuissent y participer,qu’ils habitent en appartementou en pavillon :la catégorie «jardin» etla catégorie «balcons etfenêtres». Seuls leslauréats de l’année 2009sont, pour l’édition 2010,exclus du concours.Les inscriptions seront clôturéesle mardi 7 décembre au soir. Dès lesamedi 27 novembre,des bulletins serontque certains n’osent pas toujours y entrer.»Les spectacles jeune public (proposés à la MJC,lors des fêtes de noël et de fin d’année), les animations-lecturede la médiathèque pour les enfants descrèches dans les structures de quartier, mais aussiles activités quotidiennes (peinture, pâte à modeler,gommettes…) sont d’autres fenêtres ouvertessur la culture et l’éveil des tout-petits.Service municipal de la petite enfance(annexe de l’hôtel de ville - 7 rue d’Auvergne) :01 69 31 93 05> C o n c o u r sIlluminez votre ville pour Noëldisponibles à l’hôtel de ville, en mairieannexe (7 rue d’Auvergne) ou surLe jury, composé d’une délégationd’enfants du CME etd’une délégation d’adultes(élus,agents municipaux etlauréats de l’année 2009),fera le tour de la ville le14 décembre afin de noterl’originalité, l’ambiance, laquantité et l’harmonie desilluminations. Les lots àgagner sont indiqués dans lerèglement qui accompagne lesbulletins d’inscription.Renseignements : 01 69 31 67 09> A n n é e d e l ’ é d u c a t i o nLes tableauxnumériques arriventLes premiers tableaux numériquesfinancés par la Ville sont installés dansles écoles élémentaires depuis lesvacances de la Toussaint. Toutes lesclasses élémentaires en seront dotéesaprès les congés de Printemps.Jusqu’à présent, seulsles élèves de CE2-CM1de l’école Henri-Wallontravaillaient avec untableau numériqueinteractif financé parun programme del’Éducation nationale.Dans le cadre de l’annéede l’éducation, laVille a commandé des tableaux pourchacune des 67 classes élémentairesdes écoles municipales. Équipéschacun d’un vidéoprojecteur et d’unordinateur portable, ils seront installéspendant les vacances scolaires ainsi que lesmercredis. Les enseignants seront formés à cet équipementpar la Ville et à cette nouvelle forme depédagogie via le soutien de l’Éducation nationale.Stéphane Rolland, professeur des écoles en CM1à l’école Étienne-Tailhan, se demande si lui et sescollègues «seront à la hauteur du potentiel de l’outil»tout en se réjouissant : «Ces tableaux permettrontde faire des choses difficilement faisables jusqu’àprésent, comme diffuser des films ou afficher descartes.»Le coinBien plus qu’une histoirede papillesLors§de la semaine du goût (du 11 au15 octobre), l’école maternelle Épine-Montaina suivi, avec créativité et sérieux, le thèmeproposé par le service municipal de larestauration : les Dom-Tom. Une semaine avantl’embarquement officiel, les enfants onttravaillé à la décoration de la cantine, ens’appuyant sur la documentation de lamédiathèque et les fonds propres de laréférente de la pause midi, Éliane Marie-Louise,elle-même originaire de Martinique.«Les enfants étaient très curieux», expliquel’agent, qui a conté des histoires d’îles à sonjeune auditoire. Jeudi, temps fort de la semaine,l’animatrice a appris aux écoliers la biguine,danse traditionnelle martiniquaise.Les maternelles ont goûté son punch planteur(sans alcool !) et éveillé leur palais aux épices.Nathan, 4 ans, synthétise efficacement lasemaine : «c’est la fête !». «On est aurestaurant», ajoute Antoine. «La semaine dugoût concerne ce qui est dans l’assiette, maisaussi tout ce qui tourne autour du repas»,précise Annick Tessier, responsable du servicerestauration de la Ville. Les autres restaurantsscolaires ont eux aussi, à leur manière, fêté lasemaine du goût.des gaminsAide dans la recherched’emploiprochaines dates les 15, 29 novembre et13 décembre de 14h30 à 17h.renvoyer au guichet unique la fiched’inscription distribuée dans les écolesCalcul du quotient familialCrèche, halte-garderie, accueil du matincalculer se verront appliquer le tarifmaximum. Rendez-vous au guichetmusical fantastique à voir à la MJC-Théâtre des 3 Vallées (infos auVitacité-la mission locale aide les jeunesTél.: 01 69 31 56 30ou inscrire leur enfant en ligne depuiset du soir dans les écoles, centre deunique (coordonnées ci-contre).01 60 14 29 32). Dimanche 5 décembreà rechercher un emploi, une formation,etc. Située à la Maison des solidarités(8 av. du 1 er -Mai), elle est ouverte du lundiVacances de NoëlLes inscriptions en centre de loisirs pourl’Esp@ce Famille (accessible via le site). Tarificationcalculée selon le quotient familial (lireloisirs, temps du midi, école des sports,conservatoire et séjours enfancejeunesse: pour toutes ces activités, leSpectacles jeune publicMercredi 17 novembre à 15h, lesà 16h, les enfants dès 4 anss’émerveilleront avec Départ pourl’Amazonie (contes et marionnettes)au jeudi de 9h à 18h. Elle tient aussi desles vacances de Noël ont lieu du 4 auci-après). Guichet unique (à l’annexe,tarif est appliqué selon le quotientenfants de 7 ans et plus pourront rêverau théâtre La Mare au Diablepermanences au Pij (31 rue de Paris) :27 novembre : les parents peuvent7 rue d’Auvergne) : 01 69 31 67 16familial. Les familles qui ne l’ont pas faitdevant L’enfant sans nom, un conte(infos : 01 69 31 59 90).18P a l a i s e a u m a g ’ - N o v e m b r e 2 0 1 0P a l a i s e a u m a g ’ - N o v e m b r e 2 0 1 0 19

V I L L E M E M B R E D E L A C O M M U N A U T É D ’ A G G L O M É R A T I O N D U P L A T E A U D E S A C L A YS e n i o r sCHEZ MIMI,>GRATUITEMENTLes retraités et les scolairessont invités à assister à lareprésentation générale deChez Mimi, le spectacle d’AzizChouaki mis en scène parFrédérique Lazarini (cf. p.29)le jeudi 25 novembre à 14hau théâtre des 3 Vallées.Cette sortie remplacela conférence médicale surla maladie d’Alzheimerinitialement prévue ce jour.Inscriptions auprèsdu service municipal desretraités : 01 69 31 85 70Attention : le nombre deplaces est limité.GOÛTER DE NOËL>Le jeudi 2 décembre, le foyermunicipal Drouillette seraplongé dans la magie de Noël.Dès 14h, les retraités sontinvités à partager un goûterde Noël agrémenté de toursde magies et d’animationsmusicales.Inscriptions à partir du9 novembre.Participation : 7,65€Tél.: 01 69 31 85 70> DÉCOUVREZL’ARMÉNIE ETL’OUZBÉKISTANGrâce aux conférencesdiaporamasdonnées parClaudie et Guy Bélair,découvrez le riche héritageculturel d’Arménie (mercredi17 novembre) ou ce qui secache derrière les dômesturquoises de l’Ouzbékistan,pays d’Asie centrale (mercredi1 er décembre) à 14h au foyermunicipal Drouillette.L’après-midi se termine parune collation.Entrée libreRens. : 01 69 31 85 70Lors de la Semaine bleue, une après-midi intergénérationnelleétait organisée avec la maison de retraite La Pie Voleuse.> A n i m a t i o n sDes retraités aucœur de la villeLe service municipal des retraités et la maisonde retraite la Pie Voleuse travaillent main dans lamain pour offrir des animations communes auxretraités.La maison de retraite la PieVoleuse a pour habitude departiciper en co-organisatrice àla Semaine bleue. En réalité,depuis un an, «la collaborationentre le service municipal et cetétablissement déborde largementde cette semaine nationale»,indique Anne Duceux, adjointeau maire chargée des seniors.Chaque mois, la Ville réserve desplaces aux séances «Écranssenior» pour les résidents de laPie Voleuse. Des places leur sontaussi ouvertes aux conférencesmusicales de Christiane Lucas etles résidents se rendent régulièrementau foyer municipalDrouillette pour les cercles delecture. «À la Pie Voleuse, nousn’avons pas de véhicule adapté, cequi rend les sorties difficiles, maisla Ville met à notre disposition sesmoyens lors des événements»,explique Jamil Adjali, directeurde la maison de retraite. Ainsi,le service municipal a organisé letransport des résidents lors deJours de Fête ou de l’après-midiintergénérationnel du 25 août.Des résidents ont aussi participéau «buffet froid côté jardin» dejuin au cours duquel les seniorsont pu jouer à la pétanque avecl’équipe municipale.«Nous voulons que les résidents,dont la moyenne d’âge est de plusde 80 ans, se sentent habitants dela ville et non seulement résidentsde la Pie Voleuse», expliqueMaena Rivière, animatricecoordinatriceà la Pie Voleuse.> D o s s i e rNouvelles technologiesLe très hautdébit s’implanteà PalaiseauActualitéÉlection du conseilconsultatif de la jeunesse>DossierTerritoire et identitéPose de la premièrepierre de l’EnstaNouvelles technologiesn° 150 - Novembre 2010www.ville-palaiseau.frCulture et animationCréation théâtrale : ChezMimi les 26 et 27 novembreLe très haut débits’implante à PalaiseauÀ Palaiseau, pour un tiers des ménages, laconnexion à internet est limitée à 512 kb ou2Mbit/sec. Une expérimentation nationalemenée avec des opérateurs a conduit à choisirtrois villes en Île-de-France en vue d’équiperles particuliers en fibre optique pour qu’ilsbénéficient de très haut débit : Meaux (Free),Bondy (SFR) et Palaiseau (Orange). De son côté,la Caps travaille à desservir les entreprises etles administrations palaisiennes ainsi quel’ensemble du territoire du plateau de Saclay.20 P a l a i s e a u m a g ’ - N o v e m b r e 2 0 1 0P a l a i s e a u m a g ’ - N o v e m b r e 2 0 1 0 21

D o s s i e rEn juin dernier, le journalLa Tribune faisait état duparadoxe suivant : «Sur leplateau de Saclay, premier pôlescientifique et technologique français,[…] les ingénieurs quitravaillent dans des entreprisesperformantes de l’endroit disposentd’une connexion de 2 ou 3 Mbsur leur lieu de travail. Dès qu’ilsrentrent dans leur domicile, pourpeu que celui-ci ne soit pas biendesservi, ils rament à moins de 512Kb.» Moins de 512 Kb parseconde alors que dans les territoiresdensément peuplés, lesopérateurs proposent des offresADSL à destination des parti-culiers à 20 Mb et plus, et quepour profiter au maximum d’unabonnement comprenant internet,télévision et téléphone illimité(dite offre triple-play), ilfaudrait pouvoir bénéficier d’aumoins 10 Mb.Pourquoi ces problèmesde connexion ?Actuellement, la technologie laplus répandue pour le réseauinternet est l’ADSL ; elle consisteà faire passer des données numériquessur les fils de cuivre installésà l’origine pour le téléphonepar France Télécom. Sur ces fils,le débit chute au fur et à mesuredu trajet. Les fournisseurs d’accèsà internet (FAI) exploitent ceréseau historique à partir denœuds de raccordement desabonnés (NRA).Il existe deux NRA implantés aucœur du territoire de la communautéd’agglomération du plateaude Saclay (Caps) et six en bordure.La plupart des habitants de laCaps étant éloignés des NRA (etdonc le trajet effectué par lesdonnées plus long), leurs débitsinternet sont très faibles.Technologie plus moderne, lafibre optique permet de transporterdes données numériques(internet, téléphone, télévision)plus conséquentes et plus rapidement(haut et très haut débit).Seulement, l’installation de tellesfibres coûte cher en travaux. Enzone densément peuplée,comme à Paris, les opérateursinvestissent dans de tels travaux.En revanche, dans une villecomme Palaiseau, où l’habitat estpavillonnaire et étalé, les opérateurshésitaient jusqu’à présentà investir, considérant que cesopérations n’étaient pas économiquementintéressantes.L’expérimentationd’Orange pour lesparticuliersPour pallier ces inégalités territoriales,l’Autorité de régulationdes communications électroniqueset des postes (Arcep) aadopté, fin 2009, un cadre réglementairepermettant aux opérateursde mutualiser les coûts del’installation de la fibre optiquedans les immeubles des zonesdenses.Trois fournisseurs d’accès à internetont donc annoncé au débutde l’année qu’ils expérimentaientce co-investissement dans troisvilles de taille et d’urbanisationcomparables en zones moinsdensément peuplées afin desavoir si une telle méthode étaitrentable et exportable dans de telsterritoires : Free à Meaux, SFRà Bondy et Orange à Palaiseau.Ainsi, Orange va installer à Palai-seau la fibre optique jusque chezles habitants, SFR et Free cofinancerontles travaux. En concertationavec les services techniquesde la Ville, l’entreprise installe 52points de mutualisation (ouarmoires) à Palaiseau. À partir deces points, les trois opérateursutilisent le même réseau. Pourinstaller les fibres en minimisantles coûts, «l’entreprise utilisera aumaximum les réseaux existants,c'est-à-dire les fourreaux vides»,explique Patrick Chenevarin,directeur à Orange des relationsavec les collectivités territorialesde l’Essonne.Les travaux commenceront àPalaiseau à la fin de l’année 2010afin que la totalité des particulierssoient câblés en deux ans.Le quartier du Pileu et le centrevilleseront câblés les premiers aucours du premier semestre 2011 ;le sud de la ville, où la connexionest meilleure étant donné quela zone est plus proche du nœudde raccordement de Villebon, lesera en dernier, soit au cours dudeuxième semestre de l’année2012. «Les habitants pourronts’abonner au fur et à mesure, dèsla livraison chez eux», précisePatrick Chenevarin. «Nous négocionsd’ores et déjà avec les syndicsde copropriété afin qu’ils autorisentles travaux en vue d’acheminerla fibre jusque dans chaquelogement.» À chaque étage, unautre point de mutualisation estinstallé, ce qui permet à l’habitantd’opter à son tour pour lefournisseur d’accès à internet deson choix. Ainsi, la concurrencesera respectée et les Palaisienspourront disposer de 100 Mb3 QUESTIONS ÀFrançois Lambert,conseiller municipal délégué à l’aménagementnumérique, aux nouvelles technologies del’information et à la communicationinformatique.Pourquoi Palaiseau, ville implantéeau cœur d’un pôle scientifique,souffre-t-elle de problèmes deconnexion ?Dans notre ville, l’habitat est bas etétalé. L’installation de fibres optiquescoûte donc plus cher en génie civilque dans les villes plus densémentpeuplées et où l’urbanisation estverticale. Les grandes entreprisesn’ont pas ces soucis de connexions :elles représentent un marché juteuxpour les opérateurs qui leurprévoient installations etabonnements spéciaux.La Caps prévoit un plan dedéploiement du très haut débitsur l’ensemble du territoire.Pouvez-vous nous en dire plus ?Nous avons l’ambition de relier dansles deux ans le plus grand nombrepossible d’usagers en très hautdébit sur l’ensemble des dixcommunes de la Caps. Ce plan seraréalisé au bénéfice des particuliers,mais aussi des entreprises et deschercheurs présents sur le plateau.Les modalités pratiques de mise enœuvre seront quant à elles connuesdès le début de l’année 2011.Avec l’expérimentation menéepar Orange, les particuliers àPalaiseau bénéficieront tousdu très haut débit d’ici la finde l’année 2012. Cela peutsembler encore long…Effectivement. Rappelons que cetteexpérimentation est une chancepour les habitants qui vont pouvoirlibrement choisir leur fournisseurd’accès à internet. Les premierscâblés seront les habitants du Pileuet du Plateau, des quartiers où lesconnexions sont les plus difficiles.Enfin, les opérateurs estiment quel’ensemble du territoire national nesera entièrement raccordé à la fibreoptique que d’ici 15 à 20 ans.22P a l a i s e a u m a g ’ - N o v e m b r e 2 0 1 0P a l a i s e a u m a g ’ - N o v e m b r e 2 0 1 0 23

D o s s i e r> GLOSSAIRE D’INTERNETET DU HAUT DÉBIT> Rip : Réseaux d’InitiativepubliqueInitiés par les collectivitéslocales, ils fournissent desaccès très haut débit dans leszones où les opérateursn’investissent pas. Il en existe111 en France, 14 créations deRip étant en cours (dont cellede la Caps).> ADSL, Asymmetric DigitalSubscriber LineTransport des donnéesnumériques par fils de cuivre.Le débit est plus importantdans le sens de la réception(télécharger) que dans l’autre(envoyer). Avec la fibreoptique, l’ADSL qui a étélancé commercialement en1997 perd de sa superbe.> NRA/ NROLes fournisseurs d’accès àinternet exploitent le réseauhistorique de fils de cuivre àpartir d’un nœud deraccordement aux abonnés(NRA). Dans le cadre d’unréseau de fibre optique, lesNRA sont remplacés par desnœuds de raccordementsoptiques (NRO).> FTTH : Fiber to the homeSe dit lorsque la fibre optiqueest installée jusque chezl’habitant, et non uniquementjusqu’à un nœud deraccordement optique.Permet donc du très hautdébit chez les particuliers.> Ko ou Kb ?La bande passante indique lacapacité d’un réseau àtransmettre des informations.Le débit est exprimé enoctets ou en bits par seconde.1 octet est égal à 8 bits. Dansle commerce, l’on parle de"haut débit" à partir de 5Mb/s et de "très haut débit" àpartir de 20Mb/s. La fibreoptique permet aux habitantsde bénéficier de 100 Mb/s.À Palaiseau, fin 2012, les particuliers disposeront de 100 Mb/s de débit.descendants (pour recevoir desdonnées) et de 10 Mb montants(pour en envoyer).Le très haut débit permettra auxusagers d’accéder à des servicespeu économes en bandepassante, comme la télévision entrois dimensions, les jeux en ligne,le fait de regarder deux programmeshaute définition sur deuxtéléviseurs simultanément, etc.Concernant les pavillons, l’Arcepdoit définir sous peu un cadreréglementaire adapté. Orangetravaille aussi sur le sujet pourprésenter une offre pavillonnairequi prenne en compte les spécificitéstechniques d’installationde la fibre (passage de la fibre dansle pavillon et le jardin). Cependant,les consommateurs quihabitent dans ce type de logementpeuvent se demander si lescoûts d’installation de la fibreoptique, plus chère chez eux, nesera pas répercutée sur le coûtdes abonnements. L’associationdes villes et collectivités pour lescommunications électroniqueset l’audiovisuel (Avicca), dont lacommunauté d’agglomérationdu plateau de Saclay (Caps) estmembre et le conseiller municipalFrançois Lambert vice-président,estime «qu’il n’y a aucuneraison que ceux qui habitent dansdes zones moins peuplées payentplus cher que les autres. Il fautdonc trouver des solutions de péréquationconcernant la facturation.»L’Arcep y travaille avec lesfournisseurs d’accès à internet.Le plan de la Caps pourtout le territoireEn février dernier, le PalaiseauMag exposait le plan très hautdébit de la Caps pour l’ensembledu territoire. «Les technologies del’information et de la communicationsont aujourd’hui un facteurstructurant de l’aménagement duterritoire, comme les transports.Faute d’investissement des opérateursprivés jusqu’alors, et conscientede l’importance duproblème, la Caps a pris l’initiativeen forgeant un plan de déploiementambitieux», explique ledéputé-maire François Lamy.Ce plan permettra à d’autres villesdu territoire qui, situées loin desnœuds de raccordements auxabonnés, souffrent elles aussi deconnexions internet faibles(Igny, Orsay, Gometz, Gif-sur-Yvette) de bénéficier du très hautdébit. De plus, l’expérimentationd’Orange ne concernant que lesparticuliers, le projet de la Capsprend en charge à Palaiseau ledéploiement du très haut débitTNT : êtes-vous équipés ?pour les entreprises, les établissementspublics, les instituts derecherche et de développementet les professions libérales.Dans ces deux cas de figures,l’installation du très haut débitsera menée par une délégationde service public, c'est-à-dire parun opérateur sélectionné par laCaps en 2011 suite à un appeld’offres et mandaté par elle poureffectuer les travaux de raccordement.Le projet représente10,3 millions d’euros. Les collectivitésterritoriales (la Région Îlede-France,le conseil général, etla Caps) le subventionneront àLe passage de la télévision analogiqueà la télévision numériqueterrestre (TNT) permet decompresser les données, doncd’améliorer la définition descouleurs et la qualité du son.Quand la diffusion analogiquedonnait le choix entre six chaînesnationales gratuites, lenumérique, lui, permet de disposerde 19 chaînesnationales gratuites(dont les six historiques)ainsi que dechaînes locales. Lepassage à la télévisionentièrement numériquepermettra aussi degagner des fréquencespour de nouveauxservices (numérisationde la radio, développementde la télévisionhaute définition, dutrès haut débit, etc).L’Hexagone a optépour une télévisionentièrement numériqueavant 2012. En Île-de-France, elle est prévuele 8 mars 2011. Canal+aura ouvert le bal puisque cettechaîne sera entièrement émiseen numérique dans la région dèsle 24 novembre 2010. Ce qui signifiequ’après cette date, les téléviseursnon équipés ne recevrontplus les programmes en clair deCanal+. Les personnes recevantactuellement six chaînes oumoins via une antenne râteauhauteur de 4,2 millions d’euros ; ledélégataire prendra le reste encharge.«La technologie finalement choisiepour le projet de la Caps estla fibre optique, l’ensemble duterritoire en sera équipé d’ici deuxà trois ans», précise FrançoisLambert, vice-président de laCaps en charge des technologiesde l’information et de la communicationet conseiller municipaldélégué de Palaiseau à l’aménagementnumérique. Les habitantsdu territoire bénéficierontalors d’au moins 10 Mb/s à la findes travaux, avec augmentationou une antenne intérieuredevront se procurer un adaptateurTNT (à partir de 25€ pourune prise péritel) auprès desmagasins et antennistes agrééspar France Télé Numérique. Cetorganisme public a été créé parl’État en vue de d’informer etaider les Français le temps dupassage au tout numérique.Des aides financières (plafonnéesà 25 euros et ne concernantque les résidences principales)et techniques sont octroyéespar ce même organisme. Dansun immeuble, l’adaptation del’antenne collective est unsujet qui doit être inscrit à l’ordredu jour de l’assembléegénérale des résidants.À noter : Des spécialistes de FranceTélé Numérique seront à Palaiseaule jeudi 24 février afin de répondreaux questions des habitants.Pour savoir si vous êtes concernéspar l’achat d’un adaptateur etcomment bénéficier d’aides :France Télé Numérique09 70 818 818 (prix d’un appel local)tousaunumérique.frdu débit par la suite. «Les usagesdes internautes évoluent rapidement.Les fameux 512 Kb quiparaissent aujourd’hui faiblesétaient considérés comme du"haut débit" dans le plan gouvernementald’il y a seulement deuxans… Aussi, comme les opérateursinvestissant dans un cadre privé,la Caps a privilégié une solutionà long terme», précise l’élu.À Palaiseau, partenaires publicset privés travaillent donc à installerdes technologies viables surle long terme pour anticiper lesbesoins, les services et les usagesde demain.24P a l a i s e a u m a g ’ - N o v e m b r e 2 0 1 0P a l a i s e a u m a g ’ - N o v e m b r e 2 0 1 025

C o u r r i e r s d e s l e c t e u r sS t y l e s d e v i e> Des démarches en quelques clics«Quelles démarches administrativespuis-je effectuer en ligne ?»Patricia K., LozèreL’objectif du site de la Ville( )est d’informer les habitants maisaussi de faciliter leurs démarchesadministratives en proposant deplus en plus de services en ligne.La grande majorité de ces servicesest accessible depuis la paged’accueil via la colonne de droite«Services en ligne» :> La billetterie :Les spectacles de la saisonculturelle palaisienne peuvent êtreréservés via la billetterie «Sortir àPalaiseau». Comme pour tous lesservices en ligne, le paiement y estsécurisé.> L’esp@ce famille :Le guichet unique (7 rue d’Auvergne)permet aux Palaisiens d’effectuertoutes les démarches liées àl’enfance (crèche, scolarité, accueilpériscolaire, centres de loisirs, etc.).La plupart de ces démarches sontpossibles surgrâce à l’esp@ce famille. Une foisleur calcul de quotient familialeffectué, les habitants inscrits àl’une des activités liées au guichetunique reçoivent par courrier uncode permettant de s’inscrire àcertaines activités et de consulteret payer leurs factures. Tous lesinternautes ont par ailleurslibrement accès à la documentationen ligne (fiches d’inscriptions,menus des cantines, etc.).> Démarches administratives :Grâce au site, les Palaisiens peuventaussi sans se déplacer effectuer desdémarches courantes telles que :- recevoir leurs actes d’état civil,- obtenir les formulaires nationauxd’urbanisme (permis de construire,d’aménager, etc.), ainsi que desformulaires municipaux (demanded’enlèvement d’épaves, denettoyage des murs, etc.),- faire une demande d’interventionde l’équipe municipale d’urgencesur l’espace public,- écrire au maire et aux services[voir le haut de la page d’accueil],- s’inscrire sur les listes électoralesdepuis peu (lire p.42), etc.D’autres projets de services en lignesont à l’étude.> Stationnement devant les écoles : appel au civisme«Tous les matins, les parents segarent dans tous les sens pourdéposer leurs enfants dans les écolesMorère et Deloges. Ils bloquent larue du Dr-Morère, ce qui renddifficile la circulation dans tout lesecteur. Ne peut-on pas rappeler unminimum les règles de civismequ’ils devraient eux-mêmesinculquer à leurs enfants !»Geneviève C., Centre SudRappelons aux parents, dans tousles quartiers de la ville, qu’il estnécessaire de prendre garde austationnement aux abords desécoles, car il en va avant tout de lasécurité des enfants.Dans le cas des écoles Morère etDeloges, nous engageons lesparents à se garer en face, aucarrefour de l’avenue du 8-Mai-1945et de la rue du Dr-Morère, où unparking public de 37 places a étécréé depuis l’été. D’autant que les30 premières minutes destationnement y sont gratuites :il suffit pour cela de posséderla carte de stationnement publicdisponible à l’accueil de l’hôtelde ville. Dans tous les cas, nousconseillons vivement aux parentsde privilégier, dans la mesure dupossible, des trajets domicile-écoleà pied, afin d’éviter l’engorgementdevant les établissements.Les écoles du centre-ville (Morère,Deloges et Bara) sont d’ailleursengagées dans le pédibus (toutcomme les écoles Roger-Ferdinand,Paul-Langevin, Henri-Wallon, Louise-Michel et Jean-Moulin) : cettedémarche citoyenne permet d’alleren groupe à pied à l’école de façonsécurisée tout en assurant unerotation des parents présents :renseignez-vous auprès desétablissements concernés.Il est aussi nécessaire de respecterles règles élémentaires du Code dela route : ne pas se garer en doublefile, à cheval sur un trottoir, dansun virage, ne pas faire sortir sesenfants côté rue, etc.Soyez vigilants !Jean Pruvost feuilletant le dictionnaire français-latin de Jean Nicot (16 e siècle).Un dicopathe à PalaiseauDicopathe. Le mot n’est pas dans Le Petit Larousse et pourtant celui qui se revendiquecomme tel achète, avale et étudie les dictionnaires comme d’autres lesromans : la collection du palaisien Jean Pruvost est évaluée à 10 000 pièces.Outre la collection complète des Petit Larousseillustré (édités chaque année depuis 1905), JeanPruvost possède des dictionnaires monolinguesaussi vieux que l’histoire du genre (XVII e siècle),des spécialisés, des historiques, des analogiques(dans lesquels le classement n’est pas alphabétiquemais sémantique), des encyclopédiques, etc. Lesouvrages tapissent les murs jusque dans la sallede bain si bien que le dicopathe a dû louer l’appartementvoisin…Cette passion est aussi un métier : professeur etdirecteur d’un laboratoire du CNRS (centre nationalde la recherche scientifique) à Cergy-Pontoise,Jean Pruvost étudie la métalexicographie (comprendre: «les dictionnaires»). Il aime ce livre a prioribanal justement «parce qu’il est l’ouvrage de tous,il sert à tous», autant aux professeurs des universitésqu’aux petits écoliers. Pierre Larousse enest l’illustration, la métaphore : né en 1817 d’unemère cabaretière et d’un père forgeron, l’érudit engrande partie autodidacte s’est constitué uneculture encyclopédique qu’il a partagée via sesmanuels et ses dictionnaires. Admiratif de l’instituteurbourguignon, Jean Pruvost a lui aussi gravéun à un les échelons : pion, professeur de lycée,inspecteur de l’Éducation nationale, maître deconférences, professeur des universités.Toutefois, entre Le Petit Larousse et Le Petit Robert,le spécialiste ne choisit pas : «les deux sont complémentaires»,le premier illustrant ses définitions avecdes exemples forgés, le second avec des citations.D’ailleurs, le 20 octobre dernier, Jean Pruvost reve-26 P a l a i s e a u m a g ’ - N o v e m b r e 2 0 1 0P a l a i s e a u m a g ’ - N o v e m b r e 2 0 1 0 27

S t y l e s d e v i enait d’Algérie où il assistait à uncolloque international sur PaulRobert : le fondateur du dictionnaireaurait eu 100 ans cette année.Pour l’amour (et l’humour) desmotsBaigné dans les mots par des parentsenseignant la sténodactylographie etparlant l’esperanto*, le jeune Jean a joué avec desenfants du monde entier lors de congrès d’espérantistes.Plus que cette langue créée à la fin duXIX e siècle, c’est le vieil anglais qu’il aimait. «Mais,après le bac, le baby-foot m’a fait choisir le français,a priori plus facile.» Sa passion a été forgée puislargement guidée par son admiration pour de grandslexicographes comme Bernard Quemada, lequeldirigea le Trésor de la langue française (TLF,dictionnaire du CNRS consultable en ligne viaatilf.atilf.fr/tlf.htm )… et la thèse du jeunehomme.En plus de ses tâches universitaires et de ses chroniquesradiophoniques sur Canal Académie**,le sexagénaire Jean Pruvost est directeur deséditions Honoré Champion. Estimant que «l’éruditionn’est pas uniquement réservée aux spécialistes»,il a créé la collection «Champion les mots»,qui retrace l’histoire de mots aussi courants queL’auteure etcomédienne féministealgérienne Rayhanarencontrera ennovembre des femmesdu Pileu lors d’unerépétition, à la salledes fêtes, du spectacleChez Mimi (lire p.29)dans lequel elleinterprète le rôleprincipal.Militante dans l’âme, Rayhanaa un passé tourmenté.Rappelez-vous. Mardi 12janvier 2010, Paris XI e . Elle sefait agresser et aspergerd’essence. Indignationgénérale face à la gravité desfaits. D’autant que l’origine enétait le sujet même de sonspectacle, À mon âge, je mecache encore pour fumer, quitraite de la place de la«Des motsmal nuancéspeuvent êtresources deconflits»Rayhana rencontre les femmes du Pileu«vin» ou «loup» au travers de leursoccurrences dans les dictionnaires. Lamère, écrit avec Samuel Soufi, vientde paraître. Préfacé par ÉlisabethBadinter, le livre renvoie aux mèresmythologiques ou populaires, passeen revue les adjectifs habituellementattachés au nom commun et démontrecombien la figure maternelle aévolué au fil des siècles.«Des mots mal nuancés ou un langage trop peu châtiépeuvent être sources de conflits», explique le professeurqui par ailleurs loue la «poésie» des dictionnaires: «Le savoir doit être drôle, le savant ne doitpas éloigner l’autre par son impudence.» La dent delion, la semeuse et le Petit Larousse (Éd. Larousse),La mère ou un ouvrage au titre plus aride, Lesdictionnaires, outils d’une langue et d’une culture(Éd. Ophrys, prix de l’Académie française 2007),se boivent comme du petit lait. La dégustationpeut être prolongée, la bibliographie de Jean Pruvostétant constituée de plus de 340 ouvrages.* Esperanto : langue créée en vue de faciliter lacommunication entre personnes d’origines diverses.** Sa récente chronique évoquant Palaiseau est à lire et à écoutersur canalacademie.com Rubrique : Les Émissions/ Le sens des mots / Mot pour motfemme en Algérie. «Commedans ma pièce, le personnagecentral, Mimi, estextraordinaire et porte en ellela sagesse populaire : elle n’apas peur des mots, déclarel’artiste. J’aime ces femmesqui se battent pour exister etavancent dans la vie sansavoir peur des conséquencescar elles n’ont rien à perdre.»Persuadée du bien-fondé dela vérité et de la nécessitédes mots, de dire les chosestout haut «pour avancersereinement», elle militeaussi pour que cesse«l’amnésie» autour de laguerre d’Algérie, «que l’on nenomme guerre que depuispeu».Son actualité est riche :sa pièce repart en tournéedès janvier 2011 ; un livredédié à des destins defemmes paraîtra chezFlammarion à la mêmepériode ; enfin, elle adapteactuellement sa pièce pour lecinéma : elle le co-réaliseraavec un jeune metteur enscène algérien, YanisKoussim, et la co-productionsera assurée par MichelleRay-Gavras, la femme duréalisateur.C u l t u r e e t a n i m a t i o nL’histoire prend place en 1961, lors des préparatifsdu bal du samedi soir dans un bistrot-guinguettedu Sud de la France, tenu par Mimi, personnageau verbe haut mais toujours avec le cœur sur lamain. Alors que tout le monde s’affaire à la fête,en fond sourd la guerre d’Algérie… Mimi justement,bien qu’elle s’en cache, est d’origine algérienne,bannie de son pays pour s’être amourachéed’un Français…«Je m’intéresse depuis plusieurs années à l’histoireproche, celle des années 60 et 70, car je suis fascinéepar le bond réalisé entre les deux décennies, expliqueCo-produite par Palaiseau, Grigny et Ris-Orangis,la création Chez Mimi sera jouée au XX e Théâtre à Parisen 2011.> C r é a t i o n t h é â t r a l eChez Mimi soulèveavec humour des questionsd’identitéÉvoquer sous la forme humoristique les thèmes de l’identité, de l’immigration, del’intégration, tout cela sur fond de guerre d’Algérie : c’est le défi que la compagniepalaisienne en résidence, Minuit Zéro Une, relève avec brio à travers sa toute nouvellecréation théâtrale, Chez Mimi, une comédie (en)chantée réalisée avec le soutienactif de la Ville de Palaiseau. À voir les 26 et 27 novembre.la metteuse en scène Frédérique Lazarini. J’avaisla volonté de travailler autour de la guerre d’Algériemais sans fond dramatique. Ici, elle surgit dans l’histoireen toile de fond, à travers la radio qui diffuseles informations. Notre parti pris est de proposerune comédie chantée, comme un clin d’œil aux paysdu soleil, comme l’évoque l’auteur. Le tragique sefait d’autant plus entendre qu’il est pris dans uncontexte comique, plus léger.»Née d’une commande à l’auteur franco-algérienAziz Chouaki, cette pièce pose un regard tendreet sensible sur la question de l’identité et de sa singu-28P a l a i s e a u m a g ’ - N o v e m b r e 2 0 1 0P a l a i s e a u m a g ’ - N o v e m b r e 2 0 1 0 29

C u l t u r e e t a n i m a t i o nlarité à travers l’exemple d’une intégration réussie.La dimension musicale amènera une touchede légèreté via un chanteur de rock qui interpréterades chansons d’époque.Un spectacle qui crée l’échangeCo-produite par les villes de Palaiseau, Grigny etRis-Orangis, la pièce sera présentée en avantpremièreen Essonne, avant d’être programméepour 40 représentations au XX e Théâtre à Paris àla rentrée 2011.«La Ville soutient le travail de la compagnie à plusieurstitres, indique Claire Robillard, 1 re adjointe au mairechargée de la culture. D’abord car la défense de lacréation contemporaine contribue à une meilleureconnaissance de l’autre, amène de la distance artistiquepour aborder des sujets forts et apporte un regardmoderne sur la société ; ensuite parce que parler del’identité à l’époque actuelle est fondamental ; enfincar une compagnie en résidence est à même de créerl’échange avec la population, notamment en rapprochantde la culture des publics qui n’y sont pas toujoursfamiliers.»Ainsi, élèves et retraités palaisiens assisteront à larépétition générale, qui donnera lieu à des échangesavec les équipes artistique et technique. Ce seraaussi l’occasion de croiser les générations.Une séance scolaire sera donnée pour les classesdes collèges César-Franck et Charles-Péguy, inscritesdans un «parcours théâtre». Elles bénéficierontde «cours» spéciaux, assurés par Didier Lesour(compagnie Minuit Zéro Une), en amont et en avalde la pièce, et étudieront, en collaboration avecleurs professeurs d’histoire et de français, les thèmesévoqués dans la pièce : l’identité, l’immigration, laguerre d’Algérie.Autre approche : la lecture-brunch du 21 novembreà 12h permettra d’évoquer plus largement l’œuvrede l’écrivain Aziz Chouaki.Enfin, une rencontre sera prévue entre l’actriceprincipale Rayhana, également écrivaine et militante,et les femmes du quartier du Pileu autourdu thème de l’identité (lire p.28). Elles seront aussiinvitées à se rendre au spectacle.Vendredi 26 et samedi 27 novembre à 20h30MJC-Théâtre des 3 ValléesTarifs : 14€ / 10€ / 8€Infos et réservations : 01 69 31 56 20(billetterie en ligne)Les Coups dede LisaÀ l’occasion de la représentation de ChezMimi (cf. p.29), la médiathèque George-Sandvous propose deux œuvres sur l’Algérie.> L’étoile d’AlgerAziz Chouaki - Éd. BallandMoussa, jeune algéroisd’une famille de 14 enfants,rêve de devenir une star dela chanson. Il a monté songroupe, donné sa premièreinterview.Mais dans l’Algérie desannées 90, ses projets vontêtre contrariés. Commence alors la descenteaux enfers et sa récupération par les islamistesqui vont faire de lui un autre homme.Un roman percutant et magistral, qui montrel’engrenage implacable qui peut happerun jeune ayant perdu tout espoir.> C’est à AlgerFellag - Éd. LattèsCe recueil de nouvelles ducélèbre humoriste algérienmet en scène des personnagesemblématiques del’Algérie de 1975 à nosjours : un jeune soumis àl’arbitraire du pouvoir militaire,une jeune fille oppriméepar ses frères intégristes, un jeune seréfugiant aux États-Unis où il devient coupablede la terreur qu’il a voulu fuir.Fellag sait à merveille croquer les faiblesseset contradictions de ses compatriotes.Pour en savoir plus :Médiathèque : 01 69 31 78 25mediatheque.ville-palaiseau.fr(consultation du catalogue et réservation en ligne)> M J CJouez avec desprofessionnels du bluesLes Dolomite Blues seront en concert le 20 novembre à la MJC dès 20h30. Cettesoirée sera précédée par un après-midi au cours duquel mélomanes et curieuxpourront partager leur plaisir du jeu et du blues avec ces professionnels de lascène.«Créer un groupe de blues danslequel on puisse s’amuser en touteliberté», qui soit comme unerespiration entre amis entre destournées auprès des plus grands(Didier Lockwood, CharlélieCouture, Mano Solo, DemiDu 19 novembre au 31 décembre, lafarce sera dans l’air au théâtre La Mareau Diable (4 rue Pasteur) avec douzereprésentations de la pièce satirique deMolière, Les Précieuses Ridicules. Cettecomédie de mœurs étant courte(3/4 d’heure), le metteur en scène HenriLazarini la mettra en rapport avec desextraits de Cyrano de Bergerac, qui traiteégalement du problème de la préciosité: l’œuvre d’Edmond Rostand ouvriradonc la soirée. Henri Lazarini proposeraune mise en scène fantasque et déjantée,où l’on entreverra l’univers desclowns, celui des Marx Brothers ou deLaurel et Hardy, sans oublier la partieballet. Deux représentations spécialesseront proposées à l’occasion duréveillon du premier de l’an.À la suite des dates palaisiennes, ceEvans, Calvin Russel, etc.) : telétait, dans les années 80, l’enviedu guitariste Ben Coulentianos.Les cinq musiciens qui formentaujourd’hui les Dolomite Bluesproviennent d’horizons divers :mi-grec mi américain, BenCoulentianos s’est formé auxÉtats-Unis, patrie du blues ; lachanteuse Sharon Evans, quivécut à Philadelphie, a grandiavec blues, jazz et soul auxoreilles.Le concert du 20 novembres’articulera autour de reprises destandards et d’improvisations.Sur scène, les musiciens pourrontêtre rejoints par les spectateursayant, à l’occasion de lamasterclass qui précèdera leconcert, joué avec ces professionnels.«Nous parlerons aussidu blues et de ce qu’est le métierde musicien», précise SharonEvans.«Avec la MJC d’Igny, qui organisedes concerts et des stages autourdu blues depuis trois ans, nouscomptons développer de tellesexpériences au niveau du territoirede la Caps», complète CatherinePhilippi, directrice de la MJC dePalaiseau.Masterclass de 16h à 18h à la MJC-Théâtre des 3 Vallées(entrée comprise avec la place deconcert ou 5€)Plus d’informations sur le concerten agenda centralmjcpalaiseau.orgGaussez-vous : Les Précieuses Ridicules sont làspectacle tournera dans toute la France.Profitez-en avant les autres !À voir les 19, 20, 26, 27 novembreet 3, 4, 10, 11, 17 et 18 décembre, à20h30, le 31 décembre à 19h et 22h.Tarifs : 16,40€ / 14,20€ (formuleréveillon : 27€ / avec dîner 54€)Réservations : 01 69 31 59 90lamareaudiable.com30P a l a i s e a u m a g ’ - N o v e m b r e 2 0 1 0P a l a i s e a u m a g ’ - N o v e m b r e 2 0 1 0 31

GC ur ol tsu pr el a ne t a n i m a t i o nCONCERT ROCK>SOLIDAIREL’association Solidaritésnouvelles pour le logement(SNL) organise une soirée rockle samedi 20 novembre àpartir de 19h30 autour d’unbuffet partagé et d’un concertdes Squallers (rock, blues, popde 1935 à nos jours). Rendezvousà la salle des fêtes : sil’entrée est gratuite, les donsrecueillis serviront à l’achatd’un logement destiné à desfamilles démunies.Plus d’infos : 01 69 31 04 07snlpalvil.free.frDRAME ET HUMOUR>La MJC-Théâtre des 3 Valléesprésente la pièce de Marc-Michel Georges La chiennedans les orties (créationAvignon 2009), interprétée parChantal Péninon le samedi4 décembre à 20h30.L’histoire : Depuis le décès deson mari Georges et la ventede l’épicerie, seule resteHenriette, vivant là, dans lesorties, avec sa chienne.Drame et humour seront aurendez-vous.Tarifs : 14€ / 10€ / 8€Infos : 01 60 14 29 32mjcpalalaiseau.orgMUSIQUE DE>CHAMBRELes artistes-enseignants duconservatoire de Palaiseause produiront gratuitementpour un beau concert demusique de chambre ledimanche 14 novembre à17h à la MJC-Théâtre des3 Vallées (parc de l’hôtel deville). Au programme : lequatuor pour piano etcordes n°1 en sol mineuropus 25 de JohannesBrahms, suivi d’un voyagemusical au cœur de l’Europe.Rens.: 01 69 31 85 10> A r t s p l a s t i q u e sSalon d’art de noëlLe salon d’art organisé annuellement par l’APSP évolueencore avec la venue d’invités prestigieux et uneédition qui garantit de nombreuses émotions artistiques.À voir gratuitement du 3 au 12 décembre à lasalle des fêtes.Que vous soyez amateur d’art,curieux de rencontrer un panelsélectif d’artistes locaux ou pluséloignés ou que vous ayez enviede trouver la bonne idée decadeaux pour Noël, rendez-vousau salon d’art organisé par l’associationdes peintres et sculpteursde Palaiseau (APSP) enpartenariat avec la Ville. La salledes fêtes sera divisée en plusieursespaces pour faciliter leparcours du visiteur : huile,aquarelle, bande dessinée,modèle vivant (correspondantaux ateliers organisés à l’annéepar l’association), ainsi qu’unespace thématique, «rouge etnoir», orchestré par l’artistePierre Gilles.Les artistes à l’honneurQuelque cent artistes serontprésents et plus de 400 œuvresexposées lors de ce salon d’artfort pourvu.Invitée d’honneur, la plasticienneAnnie Donnay (voirimage) présentera peintures etsculptures hautes en couleurs,dont deux œuvres monumentalesde cinq mètres de hauteur.L’aquarelliste céramiste NicoleGuillien nous viendra tout droitd’Auvergne pour présenter sescréations sur pierre de lave(tableaux, bijoux, etc.). Le sculpteurMarc Turzo, dont le travailest tout en rondeur, s’exposeraautant en l’air que sur le sol decette galerie temporaire. Enfin,découvrez les Manganaris deStéphane Marcault, des poupéesen papier de récupération, inspiréesd’une technique de sculpturetraditionnelle japonaise.Bonnes idées cadeauxSur place, il vous sera tout à faitpossible d’acquérir les œuvres surlesquelles vous ne manquerez pasde craquer… Pour les boursesplus modestes, l’espace d’accueilproposera un ensemble de cartespostales, calendriers, bijoux decréateurs, BD et livres à ne pasmanquer !Infos : Présidente MaryvonneDiemunsch au 06 62 29 25 55apsp.mary@gmail.comapsp.over-blog.comVoir horaires en agendaPeinture d’Annie DonnayÀ L'AFFICHE DESéances «Écrans Club» :chaque mardi, des perles rares du cinémaLe mardi, le Cinépal’ donne l’occasion aux spectateurs dedécouvrir, sur grand écran, des films d’auteurs, des intemporels,des coups de cœur, bref des perles rares qu’il est toujours bond’admirer. Séances à 14h, 18h et 20h30.Les films étrangers sont présentés en version originalesous-titrée. Tarif unique : 5 €À noter : Retrouvez la programmation Écrans Senior et ÉcransJunior en agenda central.9 novembre16 novembre23 novembreCITY OF LIFE AND DEATH(2009, Chine, 2h15)Interdit aux moins de 12 ansFilm historique de Chuan Lu avec HildeaoNakaizumi, Wei FanSur le massacre de Nankin, la capitale chinoise qui en1937 fut assiégée par l’armée impériale japonaise.Œuvre sombre et réaliste qui ne tombe jamais dans lacaricature.LE CAMERAMAN(1928, États-Unis, 1h10)Comédie d’Edward Sedgwick avec MarcelineDay, Buster Keaton et Harold GoodwinLuke tombe amoureux de Sally, secrétaire à laCompagnie d’Actualités Cinématographiques. Décidéà devenir caméraman, il filme n’importe quoi. Un filmhilarant pour redécouvrir l’importance et le talent deBuster Keaton.CHANTRAPAS (2009, France-Géorgie, 2h02)Drame de Otar Iosseliani avec DavidTarielashvili, Fanny GoninL’œuvre du cinéaste Nicolas n’est pas conforme auxnormes du régime géorgien. L’auteur part alors enFrance, terre de la liberté, mais l’état de grâce sera decourte durée.Cinépal’(18 avenue du 8-Mai-1945)Pour connaîtrela programmation :• 0892 68 99 09 (0,34 €/min,répondeur)• cinepal.fr• Dans la presse30 novembreAMORE (2009, Italie, 1h58)Drame de Luca Guadagnino avec TildaSwinton, Alba RohrwacherFemme d’une riche famille d’industriels milanais,Emma coule des jours monotones jusqu’à ce qu’ellerencontre Antonio, cuisinier et ami de son fils.L’histoire de passions longtemps réprimées.7 décembre14 décembre21 décembreTarifs :• 7 € : tarif normal• 5,80 € : moins de 18 ans,étudiants, chômeurs, plusde 60 ans pour toutes lesséances et pour tout publicles après-midi du lundi auvendredi (sauf jours fériés)YVES SAINT-LAURENT - PIERREBERGÉ, L’AMOUR FOU(2009, France, 1h38)Documentaire français de Pierre ThorettonPierre Bergé raconte l’histoire de son amour de50 ans (1958-2008) avec le grand couturier. Un filmdévoilant les archives exceptionnelles d’un hommequi arriva à faire sortir le sublime de la dépression.LES MOISSONS DU CIEL(1979, États-Unis, 1h35)Drame de Terrence Malick avec Richard Gere1916. Bill, sa sœur et sa petite amie quittent Chicagopour faire les moissons au Texas. Pour sortir de la misère,Bill pousse son amie à céder aux avances d’unriche fermier atteint d’une maladie incurable.MIEL (2010, Turquie, 1h43)Drame de Semih Kaplanoglu avec Bara Atlas,Erdal BesikçiogluPoème limpide et puissant sur l’histoire de Yusuf,jeune garçon qui vit avec ses parents dans un villaged’Anatolie perdu en forêt. Son père se voit contraint departir pour travailler et tarde à revenir.Ours d’or du meilleur film à la Berlinale 2010• 5,40 € : moins de 12 ans• 4,50 € : le dimanche matin• Formule CinéMaPassion :carte de 5 places à 5,20 €chacune• 5 € : Écran Club• 3 € : Écran Junioret Écran Senior32P a l a i s e a u m a g ’ - N o v e m b r e 2 0 1 0P a l a i s e a u m a g ’ - N o v e m b r e 2 0 1 033

S p o r tL’équipe française de football féminin aux Jeux européens étaitcomposée de six élèves de l’IMPro de Palaiseau et quatre de l’Institutmédico-éducatif de Janville-sur-Juine.> I M P r oSix athlètes aux Jeuxeuropéens de VarsovieEn septembre dernier, la capitale polonaise accueillait les Jeux européens àdestination du handicap mental. Six élèves de l’Institut médico-professionnel(IMPro) de Palaiseau ont participé aux épreuves de football féminin de cechampionnat.«Je ne voulais pas rentrer, je voulaisrester là-bas», témoigne Katy,17 ans. «Là-bas», c'est-à-dire auxJeux européens de Varsovie organisésdu 18 au 24 septembre parSpecial Olympics, une organisationsportive américaine dédiéeaux adultes atteints d’un handicapmental. 1600 sportifs de56 pays étaient présents, la délégationfrançaise comptait vingtreprésentants répartis dans diversesdisciplines : badminton,tennis de table, bowling, athlétismeet football féminin.À l’IMPro palaisien Roger-Lecherbonnier, les 75 jeunes de14 à 21 ans ont dans leur emploidu temps une après-midi depratique sportive. Badminton,athlétisme, basket, football, flag[rugby sans contact], les élèves«touchent à divers sports»,explique Agnès Jallageas, éducatriceresponsable du sport à l’institut.Avec l’Institut médicoéducatif(IME) de Gillevoisinsitué à Janville-sur-Juine (91),l’IMPro de Palaiseau a montéune équipe de foot féminin pourVarsovie. Les filles se sont entraînéesdès septembre 2009, dansles deux établissements.«La participation de l’IMPro à cesJeux est le témoignage d’un dynamismequi ne se dément pas etd’une volonté d’implicationcitoyenne», constate PierreLemer, conseiller municipal déléguéau handicap.Une équipe motivéeLa compétition ne fut pas sanschallenge. «C’était dur car lesautres équipes étaient plus fortes»,explique l’une des joueuses,Aissata. L’éducatrice confirme :«Nous n’avons pas choisi les fillesqui partiraient d’après leurs performancesphysiques. Nous avonsregardé leur implication et leurmotivation dans le sport, leurcomportement en dehors et leurcapacité d’adaptation.»Point de vue motivation, les fillesont été à la hauteur : surclasséedans sa poule, «l’équipe s’est prisepas mal de cartons (7-1, 4-0), maisà chaque fois, les filles rentraientsur le terrain avec le sourire»,précise l’éducatrice. Sandrine,capitaine de l’équipe, a joué sonrôle : «J’ai essayé de re-motiver lesjoueuses pour gagner. Je leur disaisque si l’on ratait, ce n’était pasgrave.» Nadège, 18 ans, évoque«l’ambiance» de la compétition,elle a aimé «rencontrer des étrangers».«Nous, nous sommessouvent bloqués par la langue,elles non, précise Agnès Jallageas.Les filles ont dansé avec lesautres, échangé leurs survêtements...En réalité, ces jeux sontallés bien plus loin que le sport.»L’éducatrice raconte d’ailleurscomment Nadège «a pris de l’assurance»:«ilyaunan,nousnel’aurionspas entendue [en entretien].»Les jeux d’Athènes en 2011 ?Avec Varsovie, ce n’était pas lapremière fois que l’établissementde Palaiseau participait à desrencontres sportives internationales.En plus des Jeux européens,Special Olympics organisetous les deux ans des Jeuxmondiaux. En 2005, l’IMPro dePalaiseau a envoyé des skieurs àNagano (Japon) et en 2007 desfootballeurs à Shangaï (Chine).Agnès Jallageas a pour projetd’emmener des filles aux jeuxmondiaux d’Athènes en 2011.«Nous formerions avec l’IME deGillevoisin une équipe de basketteuses.Pour cela, il faut absolumentque nous trouvions dessponsors ou que nous recevions desdons de particulier.»IMPro Roger-Lecherbonnier :37 rue Jacques-DuclosTél.: 01 60 14 37 47Pédalez, courez au2 e Bike & Run de Palaiseau120 équipes ont participé l’an dernierà la première édition du Bike & Runde Palaiseau, compétition en duoqui combine deux épreuves à unrythme effréné : le VTT et la courseà pied. Le dimanche 28 novembre,plus de 300 personnes sont attenduespour ce challenge organisé parl’USP triathlon. Il est ouvert à tousdès 16 ans.Le point de rendez-vous est prévu aucollège César-Franck (13 rue César-Franck) pour un accueil des participantsdès 9h30 (fin des inscriptions à 10h30).Les concurrents devront se présenterpar équipe de deux : les équipespeuvent être mixtes. Le départ seradonné à 11h pour une course de 15 kmtop chrono qui se disputera dans le parcpériurbain, situé à proximité.«L’originalité de cette compétition estque les participants disposent d’un seulvélo pour deux. Ils peuvent échangerautant de fois qu’ils le veulent»,expliqueSimon Petitrenaud,membre du club detriathlon palaisien. «Le circuit est abordablepar tous car il ne comporte pasde descente vertigineuse. Il faudracependant compter sur quelquespassages techniques au gré des buttes,des ornières…» S’il n’y a pas besoind’être licencié pour concourir,il convientd’avoir un entraînement minimum, àsavoir courir 7 à 8 km. Les non licenciésseront tenus de présenter un certificatmédical de non contre-indicationà la pratique du Bike & Run en compétition,datant de moins d’un an. Lesmineurs devront aussi posséder uneautorisation parentale signée. Pourpimenter la course, des coupes spécialesseront attribuées à la premièreéquipe femmes, aux premiers à passerle 2 e kilomètre, etc.Le Bike & Run est un événement importantpour l’USP triathlon, qui est l’undes plus gros clubs du département ennombre d’adhérents (une centaine).Si la section privilégie la convivialité,elle atteint cependant un bon niveaunational :l’équipe de duathlon hommess’est classée 15 e sur les 54 clubs qualifiésen Coupe de France 2010, l’équipefemme a terminé 8 e sur 22. La nouvelleéquipe dirigeante, avec à sa tête GillesKlipfel, souhaite continuer dans cettedirection et envisage la création d’unesection jeunesse dans les prochainesannées.Tarif par équipe : licenciés 10€ /non licenciés 12,50€Renseignements et inscriptions :Gilles Klipfel (président) :06 72 76 20 33Alain Rabaute : 06 20 32 66 62Formulaire à télécharger suruspalaiseautriathlon.fr/34 P a l a i s e a u m a g ’ - N o v e m b r e 2 0 1 0P a l a i s e a u m a g ’ - N o v e m b r e 2 0 1 0 35

S p o r t> V o v i n a m - v i e t v o d a oRetour d’une coupe du mondeQuarante sportifs du club de vovinam - viet vo dao de la MJC se sont rendus enAllemagne du 24 au 29 août dernier pour la 3 e coupe du monde de la discipline.Quatre jeunes y sont revenus médaillés. Ils racontent leur passion pour cet artmartial complet venu du Vietnam… et pour le club de Palaiseau !Les quatre médaillés de Palaiseau (avec à droite leur partenaire deFontenay-sous-Bois).La coupe du monde de vovinamvietvo dao a lieu tous les quatreans. Pour sa dernière édition, ellea accueilli plus de 400 compétiteursde 17 délégations. Celle dePalaiseau était composée d’unequarantaine de sportifs, adulteset enfants.Thuy Angela Nguyen et VinhNguyen ont remporté la médailled’or de self-défense féminin,épreuves dans laquelle les garçonsjouaient les cobayes.«Nous sommes partis en bus àSunden-Hachen. La compétitiona eu lieu dans un camp de vacancesen montagne, un peu isolé dumonde. L’ambiance nous faisaitoublier toute la fatigue de la journée»,explique Vinh Nguyen.«Quand on entre sur le tatami, onne voit pas grand-chose, on entendsurtout les cris, on est porté par lesautres, précise-t-il. Même si nousn’avions pas gagné, cette coupe dumonde nous aurait motivés pourl’année.»«La Ville est fière d’avoir contribuéà la victoire des jeunes Palaisiensen couvrant les coûts dutransport par une subventionexceptionnelle», explique GillesCaradec, adjoint au maire encharge des sports qui félicite tousles participants «qu’ils soientmédaillés ou non, ce championnatprouvant la qualité de l’enseignementfourni.»Premier club national entermes d’effectifsThuy Angela, jeune fille de17 ans, ne tarit pas d’éloges surl’ambiance au sein du club de laMJC. Elle habite Antony maiss’entraîne à Palaiseau chaquesemaine.«Ce club est le premier au niveaunational en termes d’effectifs [115adhérents], indique Mai Guerrib,fondatrice de la section enfantset présidente du club. Il a étécréé en 1987.»Au-delà du club, Angela parle duviet vo dao comme d’un sportcomplet, qui allie «lutte, enchaînements[quyen], armes et selfdéfense».Trung Nguyen est revenumédaillé de bronze de Thap TuQuyen, un des enchaînementsde l’art martial.Il rappelle que la «philosophie estune grande part de l’art martial enlui-même». Le mot viet vo daol’atteste : en vietnamien, vo signifie«art martial» et dao «la voie, laphilosophie». Pour obtenir le 3 ecap de sa ceinture bleue, Trungdevra d’ailleurs rédiger unmémoire sur l’un des dix grandsprincipes fondamentaux de cesport (le service de l’humanité, lerespect d’autrui, la culture de laconnaissance, la vie simple etdroite, etc.).Minh-Toan Duong, 11 ans est leplus jeune des quatre lauréatssportifs de Palaiseau. Il pratiquece sport depuis qu’il a 7 ans etl’aime pour la «rigueur et la persévérancequ’elle lui apporte».Les cours étant prisés, les personnesqui voudraient encore s’inscriredoivent le faire au plus vite.Renseignements et inscriptions :MJC de Palaiseau au 01 60 14 29 32vovinam-palaiseau.fr> U S P e s c r i m eQuand l’escrime devient un artLe club d’escrime de l’USP s’associe à celui de l’École Polytechnique pour vousproposer une discipline originale : l’escrime artistique. Ou comment alliersport et chorégraphie en vue de monter un spectacle.«Nous ouvrons cette section d’escrimeartistique pour les adultes,indique Emmanuel Balleyguier, leprésident du club. Cette disciplinepeut intéresser aussi bien despersonnes attirées par l’escrimemais que le côté confrontationphysique repousse, ou par desescrimeurs aguerris qui souhaitentLe sport en bref…> Club de tir de Palaiseau :Changement de présidence : Jean-LucGiraud succède à Jean-Luc Blavet à latête du club. Vous pouvez contacter leclub par mail : ctpal.contact@gmail.com.cdetirpal.venez.fr> USP badminton :Ouverture d’une section «mini bad»pour les enfants de 5 à 8 ans.Entraînementretrouver par ce biaisl’histoire et les racinesde ce sport.» L’escrimeartistique se pratiqueen effet avec des rapières: des épées typeRenaissance qui vousramènent à l’époquedes mousquetaires, deCyrano et autres Lagardère…ou encore descorsaires.L’objectif : se produireen spectacle lors degrands événements.Emmanuel Balleyguieret d’autres participantsde Palaiseau etde l’École Polytechnique, qui s’ysont entraînés tout l’an passé,ont ainsi pu en faire la démonstrationlors du bal de l’X en avrildernier, à l’Opéra Garnier !La mise en place de ce nouveaucours renforce encore la collaborationentre la section escrimede l’Union sportive de Palaiseauau gymnase Castaing le samedi de 11h à12h. Pour du badminton très ludique etaxé sur la motricité.Renseignements et inscriptions : ThierryCottin (06 69 56 72 10 - cottin.t@free.fr)ou surusp91.free.fr/> Capoeira (MJC) :Il reste encore un peu de place auxcours de capoeira proposés par le clubet le club d’escrime de l’ÉcolePolytechnique.Le cours aura en effet lieu sur lesdeux sites : alternativement àl’École Polytechnique le jeudi soiret au gymnase René-Isnard lesamedi de 9h30 à 10h30. Et il seraassuré par le maître d’armesDaniel Piedfer, un ancien de l’X :«Ce sabreur est très completdans la discipline : il enseigneaussi bien l’escrime que la dansepour l’aspect chorégraphique. Il adéjà monté beaucoup de spectacles,même avec des chevaux.»Bref, une discipline variée quivous permettra de développerprécision du geste, concentrationet élégance. Hommes et femmessont vivement attendus.Renseignements et inscriptions :• Président Emmanuel Balleyguier :01 69 31 39 56emmanuel@escrimepalaiseau.comescrimepalaiseau.com/de la MJC : le mardi de 19h30 à 21h(renforcement musculaire et étirement)et le mercredi de 20h30 à 22h (acrobatie)au gymnase Joliot-Curie ; le samedide 11h30 à 13h à la MJC (capoeira traditionnelle).Renseignements et inscriptions auprèsde la MJC (parc de l’hôtel de ville) :01 60 14 29 3236P a l a i s e a u m a g ’ - N o v e m b r e 2 0 1 0P a l a i s e a u m a g ’ - N o v e m b r e 2 0 1 0 37

Àl ’ h o n n e u r> S e c o u r s P o p u l a i r eGrande braderie le 4 décembreLe Secours populaire de Palaiseau-Villebon organise une grande braderie lesamedi 4 décembre de 13h30 à 17h au foyer Drouillette (8 rue Tronchet).L’occasion pour tous d’acquérir des vêtements à tous petits prix au bénéficede l’œuvre humanitaire de l’association.> L e s C a b o t i n sThéâtre : avis aux amateursVous vous sentez l’âme théâtrale ? Ça tombe bien, l’association Les Cabotinsreprend ses ateliers hebdomadaires chaque mercredi : les comédiens amateursde toutes générations, dès 14 ans, peuvent y participer. En ligne demire : la création d’un spectacle en 2012.Une quarantaine d’enfants s’est rendue cet été à Rambouillet grâce au Secourspopulaire de Palaiseau-Villebon.Chaque vendredi matin, jour de distributionalimentaire par le comité du Secours populaire,une file s’étire devant les locaux de l’association,5 rue Tronchet. Les personnes qui la composentsont venues récupérer pour quelques euros symboliquesvêtements et produits de première nécessité(nourriture, hygiène). Un abri a été installé dans lejardin pour protéger un minimum les accueillis desintempéries.Charlotte Richard, présidente du comité, constateque le nombre de personnes aidées «augmenteÀ la suite de leur dernière création,Antigone, présentée enseptembre 2009 sur le parvis dela médiathèque George-Sand,l’association Les Cabotins auraitbien pu s’éclipser. Mais c’étaitsans compter sur la vitalité desmembres de cette troupe un peuparticulière. Après une année depause, au cours de laquelle l’associationa organisé une série destages de théâtre, notammentdurant les vacances scolaires, unenouvelle équipe, présidée parLudmilla Karaïvanov, a repris les rênes des Cabotinsen juin dernier et repart pour de nouvellesaventures.«L’association a toujours la même vocation, à savoir,réunir un ensemble de comédiens sur deux annéesautour d’un même projet en vue de la création d’unspectacle. Mais nous allons alléger le fonctionnementcar les bénévoles et les participants ne peuventpas donner autant de temps qu’avant», expliqueAlice Michelot, responsable communication del’association.L’atelier théâtre a repris le 13 octobre : il est encadrépar d’anciens comédiens des Cabotins, qui ontenvie de partager leur passion du sixième art avecles participants. La première année sera consasérieusement»: «Toutes les semaines,nous recevons des nouveaux,des chômeurs, des SDF, des personnespercevant une petite retraite,des sans-papiers, des jeunes sansemploi.» Serge Grégory, vice–président de la section de Palaiseau-Villebon,constate lui aussique depuis quatre ans, le nombrede femmes retraitées s’accroît «soitque ces femmes n’ont pas fait leursannuités, soit qu’elles n’ont pastravaillé, ou que leurs pensions deréversion sont trop faibles».Fidèle à sa devise («Tout ce quiest humain est nôtre»), leSecours populaire aide sans discriminationtoute personne quise présente dans ses locaux (alimentation, vestiaire)à condition de ne pas être déjà accueilli pard’autres associations.Les quelque 90 familles aidées (300 personnes) àPalaiseau seront les bénéficiaires de la braderie du4 décembre. Les bénévoles ponctuels sont les bienvenuspour cette braderie.Secours populaire de Palaiseau-VillebonTél. : 01 60 10 11 59crée à l’apprentissage de jeu, avec des exercicesde difficulté croissante au fil des mois. La secondeannée sera dédiée à la création du spectacle.L’atelier se tient chaque mercredi de 20h à 22h30à l’école maternelle Jean-Moulin (56 avenue duGénéral-Leclerc) : les nouveaux venus sont les bienvenus,toutes générations confondues à partir del’âge de 14 ans ! Tout comme les bonnes volontés,prêtes à s’investir dans les tâches administratives,techniques, lors des spectacles, etc.Contact :Présidente Ludmilla Karaïvanov au 06 62 55 23 42E-mail : contact@lescabotins.netSite internet :lescabotins.netFêtez le BeaujolaisnouveauDégustez le Beaujolais nouveau encompagnie de la Confrérie palaisiennedes coteaux de l’Yvette, de laCommune libre du Pileu et de laConfrérie du Beaujolais le samedi27 novembre dès 20h à Igny augymnase Saint-Exupéry (av. Joliot-Curie).La dégustation sera accompagnéed’un buffet et suivie d’un bal.Participation : 27€ / 22€ pourles adhérents de la Commune libreou de la Confrérie palaisienne.Inscriptions avant le 15 nov. :auprès de la Confrérie :01 60 14 80 14 /coteauxdelyvette@noos.frou auprès de la Commune libre duPileu : 01 60 14 41 98 / 06 72 62 70 26Collectez pour la banquealimentaireL’épicerie sociale l’Étape recherchedes bénévoles pour la collecteannuelle nationale à destination de labanque alimentaire, les vendredi26 et samedi 27 novembre à Villebonsur-Yvette.La banque alimentairereverse ensuite les denrées récoltéesaux associations. Les volontairesproposent leurs services selon leursdisponibilités, pour quelques heuresou les deux jours.Renseignements : 01 60 14 73 34association.letape@orange.frDon de jouets pour Noël«Un bus pour une récolte de jouetspour Noël», c’est le nom del’opération lancée par Emmaüs LesUlis et les cars d’Orsay Transdevavec six villes partenaires(Palaiseau, Les Ulis, Orsay, Gif-sur-Yvette, Villebon-sur-Yvette, Buressur-Yvette).L’objectif : collecter desjouets ou cadeaux en bon état,neufs ou d’occasion, afin de lesoffrir à des enfants issus defamilles en difficulté. À Palaiseau,le bus sera présent place de laVictoire le vendredi 26 novembrede 16h30 à 19h30. Faites preuve degénérosité avant les fêtes de find’année !38 P a l a i s e a u m a g ’ - N o v e m b r e 2 0 1 0P a l a i s e a u m a g ’ - N o v e m b r e 2 0 1 0 39

A r r ê t s u r i m a g e s7 oct. : Université dutemps libreLes conférences de l’Université temps libre (UTL)ont repris par une séance au collège César-Francksur la littérature française orientaliste du19 e siècle.7 oct. : Camion C’estpas sorcierLe camion de l’émission de Fred etJamy recevait place de la Victoire lesenfants et le député-maire FrançoisLamy pour leur faire faire desexpériences sur les cinq sens, en amontde la Fête de la science.9 oct. : Fête des écoliersOrganisée par la Ville et la Caisse des écoles publiques dePalaiseau, la fête des écoliers a permis aux parents dedanser avec leurs enfants sur des chansons et rythmes dumonde entier en présence de l’adjoint au maire chargé dela vie scolaire et de l’enfance, Gérard Mantoan. Le conseilmunicipal des enfants (CME) avait participé à l’organisationde la fête en organisant les ateliers jeux.16 oct. : Village des sciencesDans le cadre de la Fête de la science, quelque300 enfants ont joué les scientifiques en herbe auVillage des sciences, installé au collège César-Franck.9 oct. : ExpositionSmartworldL’exposition sur l’univers des smartphonesd’Olivier Corsan, photographeprofessionnel responsable du photoclubde la MJC, a été inaugurée dans leparc de l’hôtel de ville en présence de lapremière adjointe au maire chargée dela culture, Claire Robillard.16 oct. : Thé dansantLes seniors ont été invités à une aprèsmidisur le thème du western à la salledes fêtes organisée par le servicemunicipal des retraités et la Communelibre du Pileu.Du 18 au 23 oct. : Semaine bleueLa Semaine bleue organisée par le service municipal desretraités fut chargée : visites, conférences, après-midiintergénérationnelle, initiations, balade, etc.Un samedi après-midi festif, durant lequel une centaine deretraités palaisiens a admiré des spectacles de danse et dethéâtre, a permis de clôturer la semaine en beauté, enprésence du député-maire François Lamy et de l’adjointe aumaire en charge des seniors, Anne Duceux.40P a l a i s e a u m a g ’ - N o v e m b r e 2 0 1 0P a l a i s e a u m a g ’ - N o v e m b r e 2 0 1 0 41

À v o t r e s e r v i c e> ConsultationsjuridiquesUn avocat vous reçoitles samedis 6,20 novembre et4 décembre, de 9h à12h en mairie. Se munird’une pièce d’identitéet d’un justificatifde domicile récent.Attention : seulsles premiers Palaisienspourront être reçus.Renseignements :01 69 31 93 00> Droit au logementÀ la demande de la Ville,Amnesty Internationalassure une permanencesans rendez-vous pourvous aider à remplir ledossier Dalo (droit aulogement opposable),un samedi par mois de 9hà 11h30.Prochaines dates :13 nov. et 11 déc. 2010 ;8 ja. 2011Renseignements :Maison des solidarités(8 avenue du 1 er mai)Service logement :01 69 31 82 83 / 82 85logement.gouv.fressonne.pref.gouv.fr>Permanencesde François LamyLe Député-maire vous reçoit les vendredisaprès-midi sur rendez-vous à la mairie.Tél. : 01 69 31 93 00>Permanencesde Claire RobillardLa conseillère générale vous reçoit surrendez-vous. Tél. : 01 60 91 91 38>Horaires d’ouverturede la mairie91 rue de Paris - 91125 Palaiseau cedexTél. : 01 69 31 93 00• Lundi, mercredi, jeudi et vendredi :de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h30• Mardi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 19h• Samedi de 9h à 12hNouveaux services en ligne :inscriptions sur les listeset recensement militaireBientôt la fin de l’année : c’est le moment de penser àvous inscrire sur les listes électorales si vous avez changéde commune ou n’avez jamais été inscrit. S’il n’y a aucuneéchéance électorale prévue pour le moment à Palaiseauen 2011, en cas d’élections impromptues, vous ne pourriezaller voter. De même, pensez à signaler tout changementd’état civil ou de domicile au sein de la commune.Vous avez jusqu’au 31 décembre pour rendre effective oumodifier votre inscription, à l’hôtel de ville ou auprès desPoints service public (contacts ci-contre). Dans sa volontéde simplifier les démarches des Palaisiens, la Ville a aussifait le choix de s’associer au sitemon.service-public.fr : les inscriptions en lignesont possibles depuis le 1 er novembre. Le lien estdisponible depuis le site :il suffit ensuite de créer votre compte surmon.service-public.fr, de remplir le formulaired’inscription et d’y intégrer un scan des élémentsdemandés (pièce d’identité, justificatif de domicile).Dorénavant, en un quart d’heure, vous pouvez donc vousinscrire sans bouger de chez vous !À noter : Le recensement militaire des jeunes de 16 anspeut aussi se faire directement en ligne.> > Encombrants Pour connaîtreLes encombrantsseront ramassésles jours de ramassagedans votre rue :la semaine du 22 au • siom.fr :26 novembre.Éditez votreVeillez à ne les déposerque la veille au soirpour ne pas encombrerles rues.calendrier de collectepersonnalisé•• Tél.: 01 69 31 93 00>Numéros utiles> Pointsservice publicPour faciliter vos démarchesadministratives courantes(état civil, élections,recensement militaire,enfance, affaires sociales,retraités, retrait de sacsvégétaux), trois Pointsservice public (PSP) vousaccueillent dans lesquartiers :• à Lozère :le mercredi de 9h30 à 12hau bureau de La Poste(1 rue Alfred-de-Musset).Tél.: 01 60 12 91 32• à Palaiseau-Est :du mardi au vendredide 9h à 12h30 et de 14h à18h (19h le mardi)et les 1 er et 3 e samedis dumois de 10h à 12h30,au centre socialles Hautes Garennes(32 rue Gustave-Flaubert).Tél.: 01 69 19 18 60• au Pileu :le vendredi de 9h30 à 12hà la maison de quartierGérard-Philipe(9 rue de la Sablière).Tél.: 01 60 14 17 50Police secours : 17Commissariat : 01 69 31 65 20Gendarmerie : 01 60 14 00 34Pompiers : 18SAMU : 15N° d’urgence depuis un portable : 112SOS médecin 91 : 01 69 25 91 91SOS vétérinaire : 08 92 68 99 33Centre anti-poison : 01 40 05 48 48Urgences dentaires : 01 69 21 20 44(dimanche et jours fériés)Kinésithérapie respiratoire : 0 810 817 812(du vendredi au dimanche)Hôpital de Longjumeau : 01 64 54 33 33Hôpital d’Orsay : 01 69 29 75 75Institut hospitalier Jacques-Cartier à Massy :01 60 13 60 60Dépannage électricité : 0 810 333 091Allo enfance maltraitée : 119Petites annoncesPour passer une annonce :Il est nécessaire de se présenter au service communication(106 rue de Paris) muni de l’annonce souhaitéeet d’un justificatif de domicile. Cette démarche peutaussi être effectuée par courrier ou par fax. La Ville diffuseà titre gracieux les petites annonces des Palaisiens ;elle ne saurait être tenue responsable de leur contenu.Fax : 01 69 31 93 97Services• Recherche soutien scolaire enfrançais pr élève de 5 e , étudiant(e)niveau universitaire.Tél.: 06 73 19 71 28Bonnes affaires• Vds téléviseur Philips portable36 cm (45€), vélo randonnéePeugeot homme, 10 vitesses(40€), 2 roues neige cloutées155R13 (25€).Tél.: 01 69 30 14 67• Vds table ronde 120 cm avecbanc Arquie ½ cercle en chêne(150€). Tél.: 06 78 11 58 31• Vds vélo d’appartement(50€). Tél.: 06 20 79 26 38• Vends vêtements fille, excellentétat ou jamais portés de0 à 1 an, et matériel de puériculture(stérilisateur, transat debain…). Tél.: 06 20 27 24 32Immobilier• Loue box, rés. les Maraîchersproche gare Palaiseau Villebon.Tél.: 06 64 29 02 86• Loue parking fermé et sécurisé,rue de Paris (80€ cc).Tél.: 06 24 79 24 83• Vds fond de commerce, librairiepapeterie presse loto fournituresscolaires, 73m² avecréserve en s/sol, arrière boutique,kitchenette, wc, vitrine 10m(300€/mois ttes ccTél. 06 24 41 36 92Clin d’œil : anniversairedu Palaiseau MagEn ce mois de novembre, Palaiseau Mag fête son150 e numéro et ses lecteurs sont de plus en plus jeunes…Le carnetILS NOUS ONT REJOINTS• 03/07 : Laureline Fusil • 08/09 : Valentin Perez• 10/09 : Paul Brun, Maël Le Carrer, AbdramaneKeita • 11/09 : Chloé Durand,Alice Collet • 13/09 :Romane Lhuillier, Claire-Émilie Azan,Alidou Fofana,Alexio Marques • 14/09 : Anaëlle Gauthron, YlanHountondji, Aloïs Grandcler • 17/09 : AnaelleCazaubon, Aya Sadoq • 18/09 : AgatheChantebout, Mohamed-Wael Attik•21/09:AïssatouSissoko,Arthur Millot,EnzoTroussier •23/09 :YoussefBouzoumita, Kenan Renaudin Chauvel • 24/09 :Gabriel Percepied • 27/09 : Melvin Gouaille• Bienvenue aux nouveau-nés.ILS SE SONT MARIÉS• 18/09 : Thomas Livenais et Odile Delbassé ;Nicolas Millard et Virginie Multan • 25/09 : Jean-Philippe Noyon et Jessica Picard ; Kamel Gahousset Latifa Hammami • 02/10 : Guillaume Gobert etMarion Dalmais ; Jean-Rémy et Clélia Bruntz• Nos vœux de bonheur aux jeunes mariés.ILS NOUS ONT QUITTÉS• 27/08 : Évelyne Douce veuve Deschamps• 28/08 : Maurice Cicurel • 03/09 : MadeleineHilaire veuve Gueant • 07/09 : Albert Lamoine• 15/09 : Vincente Maniscalco, René Vildieu• 17/09 : Andrée Aucouturier veuve Lamoine• 21/09 : Lucienne Liattard épouse Pipon,Jacques Angot • 24/09 : Marcelle Rault veuveDelance, Jeanne Morel, veuve Villedieu • 07/10 :Dominique Mahé • 09/10 : Françoise Kamenscak• Le député-maire et la municipalité présententleurs condoléances aux familles éprouvées.42 P a l a i s e a u m a g ’ - N o v e m b r e 2 0 1 0P a l a i s e a u m a g ’ - N o v e m b r e 2 0 1 0 43