13.07.2015 Views

Etude de la charge de la table d'harmonie du piano - atiam - WWW ...

Etude de la charge de la table d'harmonie du piano - atiam - WWW ...

Etude de la charge de la table d'harmonie du piano - atiam - WWW ...

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

En disant qu’un point B tire sur un point A, je fais une analogie avec <strong>la</strong>mécanique en p<strong>la</strong>çant virtuellement entre A et B un bras <strong>de</strong> levier et en p<strong>la</strong>çanten B un poids égal au poids qu’aurait <strong>la</strong> matière accrochée au bras <strong>de</strong> levier, icien bleu c<strong>la</strong>ir. Le paramètre important étant alors le moment <strong>de</strong> <strong>la</strong> force exercéesur A par B, que nous appellerons M(B=>A). S’il est trop fort, le point B cassele lien avec A et n’appartient pas au même groupe que lui, sinon il appartientau même groupe.Considérons une courbe, qui est un vecteur <strong>de</strong> longueur N <strong>de</strong> sca<strong>la</strong>ires.Considérons un vecteur <strong>de</strong> longueur N dont chaque point est le groupeassocié au point correspondant <strong>de</strong> <strong>la</strong> courbe.Au début <strong>de</strong> l’exécution <strong>de</strong> l’algorithme. Associons le groupe 0 à tous lespoints, et marquons les tous comme non traités.A un point quelconque <strong>de</strong> l’exécution <strong>de</strong> l’algorithme, considérons lepoint P <strong>de</strong> valeur maximale parmi les points marqués comme non traités.Calculons le moment M(P=>x) <strong>de</strong> <strong>la</strong> force exercée par P sur tous lespoints x marqués comme déjà traités.Considérons M, le plus petit <strong>de</strong> ces moments et Xproche le point surlequel P applique ce moment M.Si M est inférieur à une valeur seuil Mseuil, ce<strong>la</strong> signifie que P tire peusur le point Xproche. On associe alors à P le groupe <strong>de</strong> Xproche et on marqueP comme traité.Si M est supérieur à Mseuil, ce<strong>la</strong> signifie que le point P tire trop surXproche, qui est pourtant le point sur lequel il tire le moins. En conséquence,on associe P à un nouveau groupe et on le marque comme traité.Dans tous les cas, le processus est alors à itérer et au bout <strong>de</strong> Nitérations, on aura associé à chacun <strong>de</strong>s points <strong>de</strong> <strong>la</strong> courbe un numéro <strong>de</strong>groupe et ainsi effectué <strong>la</strong> détection <strong>de</strong> pics.


• La ré<strong>du</strong>ction d’un <strong>de</strong>scripteur à un sous ensemble <strong>de</strong> variables :dans notre étu<strong>de</strong>, un son dépend <strong>de</strong> trois données <strong>charge</strong> C, hauteur H etvélocité V. Un <strong>de</strong>scripteur d associé à ce son est par conséquent unefonction <strong>de</strong> trois variables : (C,H,V) ‡ d(C,H,V). Cette métho<strong>de</strong>consiste à étudier l’erreur si on le considère comme fonction <strong>de</strong> moins<strong>de</strong> variables, par exemple d(C,V).• One-Way ANOVA : Cette métho<strong>de</strong> c<strong>la</strong>ssique permet <strong>de</strong> visualiser <strong>la</strong>valeur d’un <strong>de</strong>scripteur <strong>de</strong> façon graphique entre plusieurs lots <strong>de</strong>données, regroupés initialement entre elles. Par exemple, on peut dansnotre cas effectuer un regroupement entre tous les sons <strong>de</strong> chaque<strong>charge</strong> et procé<strong>de</strong>r à une étu<strong>de</strong> pour chacun <strong>de</strong>s <strong>de</strong>scripteurs.• Notation d’un <strong>de</strong>scripteur : IRMFSP. (Inertia Ratio Maximizationwith Feature Space Projection) [2]. Cet algorithme attribue à un<strong>de</strong>scripteur un sca<strong>la</strong>ire entre 0 et 1 lié à son pouvoir discriminant surune certaine partition <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s données. On pourra se référer àl’article sus-cité pour plus <strong>de</strong> détails.• Du <strong>de</strong>scripteur vers <strong>la</strong> structure <strong>de</strong> <strong>la</strong> baseDans ce scénario, ce qui est recherché est l’établissement d’unestructure à partir <strong>de</strong>s données seules. Il s’agit <strong>de</strong> regrouper entre eux leséléments ayant <strong>de</strong>s valeurs <strong>de</strong> <strong>de</strong>scripteurs semb<strong>la</strong>bles dans le but <strong>de</strong> former<strong>de</strong>s familles. Deux approches furent tentées au cours <strong>du</strong> stage pour effectuer cetravail <strong>de</strong> catégorisation• Analyse en Composantes Principales : Supposons que l’on ait Néléments à notre base, pour lesquels on a calculé P <strong>de</strong>scripteurs. Ontrouvera une littérature abondante sur cette analyse, intro<strong>du</strong>ite en 1901par Pearson et développée en 1933 par Hotelling, dont le principe est niplus ni moins <strong>de</strong> trouver une base plus adaptée <strong>de</strong> l’espace R N et d’ainsitrouver selon quels axes principaux s’articulent les données.• Regroupements par valeurs simi<strong>la</strong>ires <strong>de</strong> <strong>de</strong>scripteurs : Uneapproche tentée dans le cadre <strong>du</strong> stage fut <strong>de</strong> considérer pour chaque<strong>de</strong>scripteur l’histogramme <strong>du</strong> nombre d’éléments par tranche <strong>de</strong> valeurset d’appliquer à cet histogramme l’algorithme <strong>de</strong> décomposition engroupes, afin que chaque <strong>de</strong>scripteur correspon<strong>de</strong> à une partition <strong>de</strong>l’ensemble <strong>de</strong>s données. On peut ensuite par exemple regrouper entreeux les éléments qui ont le plus d’éléments en commun.• Implémentation <strong>de</strong>s métho<strong>de</strong>s d’analyse <strong>de</strong>s donnéesL’ensemble <strong>de</strong>s métho<strong>de</strong>s d’analyse <strong>de</strong>s données présentées plus hautfurent implémentées dans l’outil <strong>de</strong> base <strong>de</strong> données pour <strong>la</strong> catégorisation,présenté plus avant en annexe.L’intérêt <strong>de</strong> compiler en cet outil toutes ces métho<strong>de</strong>s est leurréutilisabilité. Comme ce<strong>la</strong> a été souligné précé<strong>de</strong>mment, les besoinsd’analyses <strong>de</strong> ce genre étant un problème si ce n’est c<strong>la</strong>ssique, en tout casrécurrent au sein <strong>du</strong> <strong>la</strong>boratoire, disposer une fois pour toutes d’un outilpermettant d’effectuer tous ces calculs est un gain <strong>de</strong> temps important pour <strong>la</strong>recherche. Les résultats sont consignés dans <strong>la</strong> section suivante.


Résultats pour le <strong>piano</strong>Intro<strong>du</strong>ctionDans cette section sont consignés les résultats <strong>de</strong>s analyses effectuées sur lessons <strong>de</strong> <strong>piano</strong>. On y trouvera les différentes courbes <strong>de</strong>s valeurs <strong>de</strong>s <strong>de</strong>scripteurs,présentées <strong>de</strong> diverses façon.Pour un son donné d’une note <strong>de</strong> <strong>piano</strong>, on peut extraire un nombre infini <strong>de</strong><strong>de</strong>scripteurs et comme il a été dit plus haut, ce sont les <strong>de</strong>scripteurs standards MPEG-7qui furent choisis, ainsi qu’un certain nombre <strong>de</strong> <strong>de</strong>scripteurs plus originaux. Lespremiers sont systématiquement <strong>de</strong>s sca<strong>la</strong>ires : à un fichier, on associe un sca<strong>la</strong>ire.D’autres peuvent être <strong>de</strong>s vecteurs. Par exemple, à un fichier, on peut associer sonspectre, sa courbe d’énergie en fonction <strong>du</strong> temps, etc. Le résultat est un vecteur. Ungrand nombre <strong>de</strong> <strong>de</strong>scripteurs sont ainsi <strong>de</strong>s vecteurs. Dans tous les cas, ce ne sont pasles mêmes affichages qui sont adaptés dans les différents cas. Les courbes furentgénérées à partir <strong>de</strong> l’outil d’étu<strong>de</strong> dont on trouvera en annexe un mo<strong>de</strong> d’emploi.


Présentation générale <strong>de</strong>s résultatsNiveau maximal : Niveau maximal en dB atteint par <strong>la</strong> note0Valeur <strong>du</strong> champ NiveauMax pour <strong>la</strong> <strong>charge</strong> 1, les trois vélocités et les 52 notes-5-10-15BdMezzo-20Forte-250 10 20 30 40 50 600-10-20-30Valeur <strong>du</strong> champ NiveauMax pour <strong>la</strong> <strong>charge</strong> 2, les trois vélocités et les 52 notesPianoMezzoForte-40-500 10 20 30 40 50 60Numéro <strong>de</strong> note0-10-20-30-40Valeur <strong>du</strong> champ NiveauMax pour <strong>la</strong> <strong>charge</strong> 3, les trois vélocités et les 52 notes-500 10 20 30 40 50 60PianoMezzoForteIl semblerait qu’une <strong>charge</strong> faible provoque une plus gran<strong>de</strong> dynamique.


Temporal CentroidValeur <strong>du</strong> champ TemporalCentroid pour <strong>la</strong> <strong>charge</strong> 1, les trois vélocités et les 52 notes32PianoMezzos105 10 15 20 25 30 35 40 45 50Valeur <strong>du</strong> champ TemporalCentroid pour <strong>la</strong> <strong>charge</strong> 2, les trois vélocités et les 52 notes32PianoMezzoFortes100 10 20 30 40 50 60Valeur <strong>du</strong> champ TemporalCentroid pour <strong>la</strong> <strong>charge</strong> 3, les trois vélocités et les 52 notes32PianoMezzoFortes105 10 15 20 25 30 35 40 45 50Il semblerait que <strong>la</strong> <strong>charge</strong> intermédiaire (dite « optimale ») provoque <strong>de</strong>s valeurs plusgran<strong>de</strong>s <strong>de</strong> centroï<strong>de</strong>s temporels pour les notes aigues.


Décroissance temporellespmeTValeur <strong>du</strong> champ TemporalDecrease pour <strong>la</strong> <strong>charge</strong> 1, les trois vélocités et les 52 notes0.4Mezzo0.30.20.1FortespmeT0.30.20.100 10 20 30 40 50 60Valeur <strong>du</strong> champ TemporalDecrease pour <strong>la</strong> <strong>charge</strong> 2, les trois vélocités et les 52 notes0.4PianoMezzoFortespmeT0.30.20.100 10 20 30 40 50 60Valeur <strong>du</strong> champ TemporalDecrease pour <strong>la</strong> <strong>charge</strong> 3, les trois vélocités et les 52 notes0.5Piano0.4MezzoForte00 10 20 30 40 50 60La décroissance temporelle <strong>de</strong> l’énergie semble peu dépendre <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>charge</strong>.


Décroissance temporellespmeTValeur <strong>du</strong> champ TemporalDecrease pour <strong>la</strong> <strong>charge</strong> 1, les trois vélocités et les 52 notes0.4Mezzo0.30.20.1FortespmeT0.30.20.100 10 20 30 40 50 60Valeur <strong>du</strong> champ TemporalDecrease pour <strong>la</strong> <strong>charge</strong> 2, les trois vélocités et les 52 notes0.4PianoMezzoFortespmeT0.30.20.100 10 20 30 40 50 60Valeur <strong>du</strong> champ TemporalDecrease pour <strong>la</strong> <strong>charge</strong> 3, les trois vélocités et les 52 notes0.5Piano0.4MezzoForte00 10 20 30 40 50 60La décroissance temporelle <strong>de</strong> l’énergie semble peu dépendre <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>charge</strong>.


TFFedstnioPTFFedstnioPTFFedstnioP100005000Centre <strong>de</strong> gravité spectralValeur <strong>du</strong> champ SpectralCentroid pour <strong>la</strong> <strong>charge</strong> 1, les trois vélocités et les 52 notes15000Mezzo100005000Forte00 10 20 30 40 50 60Valeur <strong>du</strong> champ SpectralCentroid pour <strong>la</strong> <strong>charge</strong> 2, les trois vélocités et les 52 notes15000Piano100005000MezzoForte00 10 20 30 40 50 60Valeur <strong>du</strong> champ SpectralCentroid pour <strong>la</strong> <strong>charge</strong> 3, les trois vélocités et les 52 notes15000PianoMezzoForte00 10 20 30 40 50 60La position <strong>du</strong> centre <strong>de</strong> gravité spectral semble peu dépendre <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>charge</strong>.


TFFedstnioPTFFedstnioPTFFedstnioP800060004000Moment spectral d’ordre 2Valeur <strong>du</strong> champ SpectralSpread pour <strong>la</strong> <strong>charge</strong> 1, les trois vélocités et les 52 notes12000Mezzo10000Forte20000 10 20 30 40 50 60Valeur <strong>du</strong> champ SpectralSpread pour <strong>la</strong> <strong>charge</strong> 2, les trois vélocités et les 52 notes12000Piano10000Mezzo800060004000Forte20000 10 20 30 40 50 60Valeur <strong>du</strong> champ SpectralSpread pour <strong>la</strong> <strong>charge</strong> 3, les trois vélocités et les 52 notes12000Piano10000Mezzo800060004000Forte20000 10 20 30 40 50 60Le moment spectral d’ordre 2 semble peu dépendre <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>charge</strong>.


Pente spectraleValeur x 10<strong>du</strong> -9 champ SpectralSlope pour <strong>la</strong> <strong>charge</strong> 1, les trois vélocités et les 52 notes-1Mezzo-2Forte-3-4-50 10 20 30 40 50Valeur x 10<strong>du</strong> -9 champ SpectralSlope pour <strong>la</strong> <strong>charge</strong> 2, les trois vélocités et les 52 notes-1-2-3-4-5PianoMezzoForte5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55Valeur-1 x 10-9 <strong>du</strong> champ SpectralSlope pour <strong>la</strong> <strong>charge</strong> 3, les trois vélocités et les 52 notes-2-3-4-50 10 20 30 40 50PianoMezzoForteLa pente spectrale semble dépendre peu <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>charge</strong>.


Décroissance spectralex 10 -3108Valeur <strong>du</strong> champ SpectralDecrease pour <strong>la</strong> <strong>charge</strong> 1, les trois vélocités et les 52 notesMezzoForte64200 10 20 30 40 50 60x 10 -3Valeur <strong>du</strong> champ SpectralDecrease pour <strong>la</strong> <strong>charge</strong> 2, les trois vélocités et les 52 notes108PianoMezzoForte64200 10 20 30 40 50 60x 10 -31086Valeur <strong>du</strong> champ SpectralDecrease pour <strong>la</strong> <strong>charge</strong> 3, les trois vélocités et les 52 notesPianoMezzoForte420-20 10 20 30 40 50 60On peut peut-être noter qu’une forte <strong>charge</strong> provoque une décroissance spectrale forte<strong>de</strong>s sons <strong>piano</strong>.[RESULTATS NON ENCORE TOUS DISPONIBLES]


Discussion <strong>de</strong> certains aspects remarquables• Retour sur <strong>la</strong> validité <strong>de</strong> l’expérience : <strong>la</strong> justesse <strong>du</strong> <strong>piano</strong>Un <strong>de</strong>s premiers travaux que l’on puisse faire est <strong>de</strong> vérifier <strong>la</strong> validité<strong>de</strong> certaines hypothèses <strong>de</strong> l’expérience et en particu<strong>la</strong>rité <strong>la</strong> justesse <strong>du</strong> <strong>piano</strong>.On constate en effet que <strong>la</strong> <strong>charge</strong> n’a que très peu d’effet d’une manièregénérale sur <strong>la</strong> fréquence fondamentale <strong>de</strong>s notes jouées, ce qui est plutôtheureux, puisqu’un accor<strong>de</strong>ur a travaillé après <strong>la</strong> modification <strong>de</strong> <strong>charge</strong> <strong>du</strong><strong>piano</strong> pour justement accor<strong>de</strong>r l’instrument.En observant les courbes ci après, présentant <strong>la</strong> valeur <strong>du</strong> champ« Fondamental » extrait <strong>de</strong>s sons, on remarque que pour une gran<strong>de</strong> partie <strong>de</strong> <strong>la</strong>tessiture <strong>du</strong> <strong>piano</strong>, les courbes coïnci<strong>de</strong>nt entre les <strong>charge</strong>s. Les sauts <strong>de</strong>scourbes correspon<strong>de</strong>nt aux faiblesses <strong>de</strong> <strong>la</strong> métho<strong>de</strong> utilisée d’extraction <strong>du</strong>fondamental dans le cas <strong>de</strong> manque <strong>de</strong> partiels.Valeur <strong>du</strong> champ Fondamental pour <strong>la</strong> vélocité 1, les trois <strong>charge</strong>s et les 52 notes25002000Charge faibleCharge mediane1500zH100050000 10 20 30 40 50 60Numéro <strong>de</strong> note


Valeur <strong>du</strong> champ Fondamental pour <strong>la</strong> vélocité 2, les trois <strong>charge</strong>s et les 52 notes400035003000Charge faibleCharge medianeCharge forte2500zH20001500100050000 10 20 30 40 50 60Numéro <strong>de</strong> note40003500Valeur <strong>du</strong> champ Fondamental pour <strong>la</strong> vélocité 3, les trois <strong>charge</strong>s et les 52 notesCharge faibleCharge medianeCharge forte30002500zH20001500100050000 10 20 30 40 50 60Numéro <strong>de</strong> note• Carte <strong>de</strong>s coefficients <strong>de</strong> qualité <strong>de</strong>s partiels : lien avec <strong>la</strong> cor<strong>de</strong> vibranteEn étudiant pour chaque son <strong>la</strong> valeur d’amortissement <strong>de</strong> chaquepartiel en fonction <strong>du</strong> temps, on peut pour chaque partiel extraire le coefficient


<strong>de</strong> qualité et ainsi obtenir pour chaque configuration (hauteur, intensité, <strong>charge</strong>)un profil en termes <strong>de</strong> coefficients <strong>de</strong> qualité, profil c<strong>la</strong>ssique dans le cadre <strong>de</strong>l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s cor<strong>de</strong>s vibrantes.Limites et réflexions sur l’application au <strong>piano</strong>• Pas d’étu<strong>de</strong> perceptive pour l’instantLes notes <strong>de</strong>s <strong>de</strong>scripteurs quant à leur aspect catégorisant pour <strong>la</strong><strong>charge</strong> (IRMFSP) sont à considérer à <strong>la</strong> lumière d’une obligatoire étu<strong>de</strong>perceptive. A l’usage, n’étant pas un spécialiste moi-même <strong>de</strong> l’instrument, jeconstate qu’il y a en effet <strong>de</strong>s différences perceptibles, mais je ne saurais pasdire si je suis capable d’une manière très infaillible <strong>de</strong> déterminer précisémentquel son correspond à une <strong>charge</strong> plus forte ou plus faible, tous les autresparamètres étant conservés.Il est indéniable que ce qui s’étudie s’entend, mais il est <strong>de</strong> premièreimportance maintenant <strong>de</strong> comparer les résultats donnés ici avec ceux d’uneétu<strong>de</strong> perceptive à venir, afin <strong>de</strong> voir si les résultats peu convaincants <strong>de</strong>s<strong>de</strong>scripteurs est le signe d’une indiscernabilité <strong>de</strong>s sons en général, ou bien <strong>de</strong><strong>la</strong> non explicitation actuelle <strong>de</strong>s <strong>de</strong>scripteurs adéquats à l’étu<strong>de</strong> <strong>du</strong> problème.• Quelques idées pour améliorer l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’impact <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>charge</strong>Il est très difficile <strong>de</strong> modifier <strong>la</strong> <strong>charge</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>table</strong> d’harmonie d’un<strong>piano</strong>. Il s’agit d’une opération délicate qui nécessite l’intervention d’unprofessionnel pour raccor<strong>de</strong>r l’instrument. L’expérience qui fut réaliséeconsista à enregistrer 3 sons différents pour chaque note <strong>du</strong> <strong>piano</strong> avec une<strong>charge</strong> donnée : <strong>piano</strong>, mezzo, fortissimo.Le passage à <strong>la</strong> statistique est ainsi fortement compromis. Disposer pourchaque note d’un grand nombre <strong>de</strong> sons, quitte à abandonner <strong>la</strong> repro<strong>du</strong>ctibilité<strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>charge</strong>, permettrait d’établir une étu<strong>de</strong> statistique beaucoup plus fiable surl’influence <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>charge</strong>, au niveau quantitatif. Je pense donc que pour <strong>la</strong>prochaine expérience, il faudrait, bien sûr, faire une étu<strong>de</strong> mettant en œuvre unplus grand nombre <strong>de</strong> <strong>charge</strong>s, mais également un plus grand nombred’intensités <strong>de</strong> frappe pour chaque note et chaque <strong>charge</strong>. Ceci est <strong>de</strong> plusjustifié par le fait qu’on ne dispose <strong>de</strong> toute façon pas <strong>de</strong> repro<strong>du</strong>ctibilité <strong>de</strong> <strong>la</strong>mise en <strong>charge</strong> et qu’il est donc <strong>de</strong> toute façon impossible dans l’état actuel <strong>de</strong>schoses <strong>de</strong> repro<strong>du</strong>ire l’expérience parfaitement à l’i<strong>de</strong>ntique.


Application à d’autres étu<strong>de</strong>s : col<strong>la</strong>borationsLa voix en environnement bruyantDans le cadre <strong>de</strong> sa thèse, Maëva Garnier (LAM) étudie les qualités <strong>de</strong> <strong>la</strong> voixen environnement bruyant et dispose à cette fin d’un corpus conséquentd’enregistrements fruits d’expériences auprès d’un nombre non négligeable <strong>de</strong> sujets,sur lesquels elle effectue <strong>de</strong>s calculs <strong>de</strong> <strong>de</strong>scripteurs. Dans <strong>la</strong> phase <strong>de</strong> traitement <strong>de</strong>son corpus, nous avons col<strong>la</strong>boré pour que l’outil <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong> <strong>la</strong> base <strong>de</strong> donnéesapporte également <strong>de</strong>s réponses à ses problèmes en plus <strong>de</strong>s miens. Ce<strong>la</strong> a apporté unœil extérieur plutôt bénéfique et a con<strong>du</strong>it à l’implémentation d’un grand nombre <strong>de</strong>fonctionnalités, dont on trouvera <strong>la</strong> <strong>de</strong>scription dans le mo<strong>de</strong> d’emploi fourni enannexe.A ce jour, Maëva utilise cet outil dans ses travaux <strong>de</strong> recherche.Détection <strong>de</strong> <strong>la</strong> distance <strong>de</strong> cassure d’un jetAnne Bagué dans le cadre <strong>de</strong> son stage <strong>de</strong> master en mécanique <strong>de</strong>s flui<strong>de</strong>s auLAM étudiait <strong>la</strong> forme <strong>de</strong>s jets au sein d’une flûte à bec. Dans son travail <strong>de</strong> recherches’est posé le problème <strong>de</strong> détecter <strong>la</strong> distance <strong>de</strong> cassure <strong>du</strong> jet par rapport àl’embouchure. Ceci fut réalisé en appliquant simplement <strong>la</strong> fonction <strong>de</strong> détection <strong>de</strong>pics avec un niveau <strong>de</strong> détail très faible, avec <strong>de</strong>s résultats d’emblée totalementconvaincants pour elle. Ci-<strong>de</strong>ssous : un exemple d’un <strong>de</strong> ces jets et <strong>de</strong> <strong>la</strong> détection <strong>de</strong>pics.Exemple d’utilisation <strong>de</strong> <strong>la</strong> détection <strong>de</strong> picsCatégorisation <strong>de</strong> sons <strong>de</strong> synthèse d’une p<strong>la</strong>que <strong>de</strong> boisUne <strong>de</strong>s orientations prises d’emblée par Joël Fre<strong>la</strong>t dans <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce <strong>du</strong>stage fut <strong>de</strong> ne surtout pas se limiter au seul cas <strong>du</strong> <strong>piano</strong> mais plutôt d’ouvrir le cadre<strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> au maximum, afin que les outils développés puissent servir dans un contexte


<strong>de</strong> recherche plus <strong>la</strong>rge. En particulier, le « cahier <strong>de</strong>s <strong>charge</strong>s » <strong>de</strong> l’outil à développerincluait un certain nombre <strong>de</strong> contraintes permettant <strong>de</strong> l’ouvrir à d’autre applications.Parmi elles, on trouve évi<strong>de</strong>mment <strong>de</strong>s fonctions d’import/export <strong>de</strong> données issues<strong>de</strong>s calculs, mais aussi <strong>la</strong> possibilité <strong>de</strong> <strong>charge</strong>r <strong>de</strong>s données non initialement mises enforme pour l’outil et <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce aux prémisses <strong>du</strong> stage <strong>de</strong> <strong>la</strong> problématique <strong>de</strong>catégorisation, par le biais <strong>de</strong> <strong>la</strong> mise en parallèle <strong>de</strong> mon stage et <strong>de</strong> celui <strong>de</strong> ( ???) àl’occasion <strong>de</strong> sa maitrise, qui a aboutit à <strong>la</strong> synthèse d’un nombre important <strong>de</strong> sons <strong>de</strong>p<strong>la</strong>ques <strong>de</strong> bois.L’idée était <strong>de</strong> pouvoir effectuer sur ces sons une étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> type catégorisation,à partir <strong>de</strong>s <strong>de</strong>scripteurs c<strong>la</strong>ssiques déjà évoqués dans ce document. Il s’agissaitd’appliquer à ces sons exactement <strong>la</strong> même procé<strong>du</strong>re que pour le <strong>piano</strong>, afin <strong>de</strong> voirquelles catégories semb<strong>la</strong>ient émerger après un premier calcul grossier.[résultats a mettre]


Conclusion[a propos <strong>de</strong>s résultats sur le <strong>piano</strong> à proprement parler]Ce stage fut tout d’abord l’occasion pour moi <strong>de</strong> m’insérer dans un contexte <strong>de</strong>recherche où col<strong>la</strong>borent un nombre important <strong>de</strong> chercheurs et <strong>de</strong> spécialistes dans <strong>de</strong>sdomaines connexes à <strong>la</strong> facture <strong>du</strong> <strong>piano</strong> (les réunions <strong>de</strong> l’atelier <strong>piano</strong> ont accueilli jusqu’àune quinzaine <strong>de</strong> personnes).Cohérent, le projet <strong>de</strong> recherche initié par Charles Besnainou au sein <strong>du</strong> LAM <strong>la</strong>isse <strong>la</strong>porte ouverte à un grand nombre <strong>de</strong> spécialités très variées et c’est avec intelligence que je fusaiguillé vers une p<strong>la</strong>ce où je crois que mes capacités furent mises en avant et utilisés au profit<strong>de</strong> tous, dans un esprit d’équipe et une communication très forte et permanente entre lesmembres <strong>du</strong> projet. J’avais quotidiennement <strong>de</strong>s discussions sur mon avancement avecCharles Besnainou, Adrien Mamou-Mani, très régulièrement avec Joël Fre<strong>la</strong>t et d’unemanière générale je me suis senti soutenu et aiguillé lorsque j’en avais besoin autant sur lep<strong>la</strong>n scientifique aussi que lorsqu’un choix s’imposait quant aux orientations à prendre.Je fus cependant <strong>la</strong>issé très libre <strong>de</strong> mes actions et l’outil <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong> base <strong>de</strong>données programmé lors <strong>de</strong> ce stage qui, je l’espère (!), me survivra au LAM, est le fruit <strong>de</strong>cette liberté. Ce n’est que parce qu’à aucun moment je ne me suis senti contraint que j’ai puréaliser cet outil comme bon me semb<strong>la</strong>it, à <strong>la</strong> vue <strong>de</strong>s besoins <strong>de</strong> tous. C’est ainsi je pense unoutil correspondant très bien aux attentes d’un grand nombre <strong>de</strong> chercheurs dans le domainequi est le fruit <strong>de</strong> mon travail lors <strong>de</strong> ce stage. C’est dans un souci <strong>de</strong> pérennité qu’on trouveraen annexe à ce rapport un mo<strong>de</strong> d’emploi complet permettant à quiconque en ressent le besoin<strong>de</strong> le prendre en mains et <strong>de</strong> l’utiliser à son tour. La programmation d’un tel outil m’a permis<strong>de</strong> très fortement confirmer ma connaissance <strong>du</strong> <strong>la</strong>ngage Mat<strong>la</strong>b et m’a permis <strong>de</strong> mettre enapplication mes connaissances dans le domaine <strong>du</strong> génie logiciel qui correspondaient je croisau sein <strong>du</strong> Master à <strong>la</strong> particu<strong>la</strong>rité <strong>de</strong> mon profil.D’un point <strong>de</strong> vue scientifique, le fait <strong>de</strong> manipuler autant <strong>de</strong> concepts dans le domaine<strong>du</strong> traitement <strong>du</strong> signal a été je pense un complément idéal <strong>de</strong> ma formation en <strong>la</strong> matière. J’aiassimilé un grand nombre <strong>de</strong> notions qui jusque là étaient assez abstraites pour moi et j’aivécu à <strong>de</strong> nombreuses reprises l’excitation <strong>de</strong> faire <strong>de</strong>s découvertes. Je crois avoir découvertavec ma métho<strong>de</strong> d’extraction <strong>de</strong> pics une technique offrant <strong>de</strong>s performances d’excellentequalité et c’est avec <strong>de</strong> très bons souvenirs, voire avec <strong>de</strong> fortes velléités <strong>de</strong> col<strong>la</strong>borationsfutures, que je quitte aujourd’hui le Laboratoire d’Acoustique Musicale.


ANNEXE : Bibliographie[1] A Large Set of audio features for sound <strong>de</strong>scription (simi<strong>la</strong>rity and c<strong>la</strong>ssification) in theCUIDADO project, v1.0 (23/04/2004) Geoffroy Peeters www.ircam.fr[2] Hierarchical Gaussian Tree with inertia ratio maximization for the c<strong>la</strong>ssification of <strong>la</strong>rgemusical instruments database, G. Peeters, X. Ro<strong>de</strong>t, Proc. Of the 6 th Internation Conf. onDigital Audio Effects (DAFX-03), London, UK, September 8-11-2003


ANNEXE : Présentation <strong>du</strong> Laboratoire d’Acoustique MusicaleHistoriqueLe LAM a été créé en 1963 dans le Département <strong>de</strong> Mécanique <strong>de</strong> <strong>la</strong> Faculté <strong>de</strong>sSciences par Emile Leipp, rapi<strong>de</strong>ment rejoint par Michèle Castellengo et Jean SylvainLiénard. Les premières recherches se sont orientées sur le fonctionnement et <strong>la</strong> spectrographie<strong>de</strong>s instruments <strong>de</strong> musique (c<strong>la</strong>ssiques et traditionnels), sur le bruit (gêne <strong>de</strong>sbruits faibles) etsur <strong>la</strong> parole, avec, dès cette époque, une alliance entre l'utilisation d'une représentation <strong>du</strong>signal en fréquence/amplitu<strong>de</strong>/temps (le sonagramme) et son interprétation sur le p<strong>la</strong>nperceptif. Par <strong>la</strong> suite, Jean Kergomard y a soutenu sa thèse sur le champ interne et externe<strong>de</strong>s instruments à vent. L'activité <strong>de</strong> recherche a connu une gran<strong>de</strong> diffusion grâce auxséminaires <strong>du</strong> G.A.M. (Groupe d'Acoustique Musicale) et aux différents enseignements misen p<strong>la</strong>ce tant au <strong>la</strong>boratoire que dans diverses institutions professionnelles: Ecoles <strong>de</strong> cinéma,Conservatoire National Supérieur <strong>de</strong> Musique.Dès le départ d'E. Leipp en 1982, une nouvelle équipe se forme autour <strong>de</strong> M.Castellengo. Cette équipe reçoit le soutien <strong>du</strong> département SPI <strong>du</strong> CNRS, auquel s'ajouterapi<strong>de</strong>ment celui <strong>du</strong> Ministère <strong>de</strong> <strong>la</strong> Culture. D'une part <strong>la</strong> Direction <strong>de</strong> <strong>la</strong> Musiquesubventionne plusieurs projets <strong>de</strong> recherche, met d'important équipements à disposition <strong>du</strong><strong>la</strong>boratoire, et encourage le développement d'innovations en technique <strong>de</strong> fabricationd'instruments à cor<strong>de</strong>s; d'autre part, <strong>la</strong> Direction <strong>du</strong> Patrimoine manifeste son souci d'une priseen compte rigoureuse <strong>de</strong>s problèmes d'acoustique au sein <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission <strong>de</strong>s orgueshistoriques. Les compétences <strong>de</strong> l'équipe en acoustique <strong>de</strong> l'orgue, éten<strong>du</strong>es par <strong>la</strong> suite auxcloches et carillons lui valent d'être sollicitée régulièrement pour <strong>de</strong>s évaluations <strong>de</strong>restauration ou <strong>de</strong> nouvelles imp<strong>la</strong>ntations d'orgues.Ces liens institutionnels se formalisent au 1er janvier 1993 par <strong>la</strong> création d'une UnitéMixte <strong>de</strong> Recherche entre le CNRS (département SPI), l'Université Pierre et Marie Curie(UPMC) et le Ministère <strong>de</strong> <strong>la</strong> Culture. L'engagement <strong>de</strong> ces partenaires sur un contratrenouve<strong>la</strong>ble tous les quatre ans garantit un travail à long terme. En 1994, le LAM joue unrôle important dans <strong>la</strong> création d'un DEA qui réunit autour <strong>de</strong> l'IRCAM plusieurs <strong>la</strong>boratoiresopérant en Acoustique, Traitement <strong>de</strong> signal et Informatique Appliqués à <strong>la</strong> Musique (DEAATIAM, aujourd'hui dirigé par M. Castellengo). Ces <strong>de</strong>ux événements consacrent <strong>la</strong>reconnaissance d'une discipline originale dans ses enjeux et ses métho<strong>de</strong>s, et créent un pôleattractif pour les jeunes chercheurs, les visiteurs étrangers et les spécialistes <strong>de</strong> disciplinesconnexes.Depuis 1993 le LAM développe un axe <strong>de</strong> recherche re<strong>la</strong>tif à l'environnement sonore(perception <strong>de</strong>s bruits, acoustique architecturale et urbaine), notamment grâce à l'arrivée <strong>de</strong>J.D. Po<strong>la</strong>ck et à <strong>la</strong> col<strong>la</strong>boration avec D. Dubois (LCPE, département SHS <strong>du</strong> CNRS). En1997, <strong>la</strong> Bibliothèque nationale <strong>de</strong> France installe au LAM ses étu<strong>de</strong>s sur <strong>la</strong> conservation et <strong>la</strong>restauration <strong>de</strong>s enregistrements sonores, et bientôt audio-visuels. En 2003 Danièle Dubois etson équipe sont accueillis au <strong>la</strong>boratoire.Les formations initiales <strong>de</strong>s membres permanents <strong>du</strong> <strong>la</strong>boratoire sont très variées(musique, physique <strong>du</strong> soli<strong>de</strong>, physique appliquée, télécommunications, acoustique,mécanique,...), et il est à souligner que tous ou presque ont une double formation, scientifiqueet musicale, à <strong>la</strong>quelle ils joignent une pratique musicale active.


Pendant l'opération <strong>de</strong> désamiantage <strong>du</strong> campus <strong>de</strong> Jussieu le <strong>la</strong>boratoire a été installéau 11 Rue <strong>de</strong> Lourmel où il dispose <strong>de</strong> 800 m2 abritant bureaux, bibliothèque, locauxd'écoute, salles d'expérimentations physiques, ainsi que plusieurs équipements spécifiques :une salle d'écoute sour<strong>de</strong> (simu<strong>la</strong>tions d'ambiances sonores écologiquement vali<strong>de</strong>s), une salled'écoute c<strong>la</strong>ire (évaluation <strong>de</strong> qualité <strong>de</strong>s instruments <strong>de</strong> musique), une cabine <strong>de</strong>psychoacoustique, trois studios analogiques et numériques <strong>de</strong> traitement <strong>de</strong>s sons, un atelier<strong>de</strong> lutherie traditionnelle et <strong>de</strong> matériaux composites, un <strong>la</strong>boratoire <strong>de</strong> conservation <strong>de</strong>sdocuments sonores, un <strong>la</strong>boratoire photographique et un atelier d'électronique.Présentation <strong>de</strong>s activitésL'acoustique musicale concerne l'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s phénomènes sonores dans leur rapport avec<strong>la</strong> musique.L'acoustique connaît <strong>de</strong>puis quelques décennies <strong>de</strong>s développements considérables liésà ceux <strong>de</strong>s techniques <strong>de</strong> saisie, d'analyse et <strong>de</strong> synthèse <strong>de</strong>s signaux vibratoires.Parallèlement, <strong>la</strong> pro<strong>du</strong>ction musicale a été enrichie par les nouvelles techniques d'é<strong>la</strong>borationet <strong>de</strong> diffusion su son, suscitant une importante <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d'information sur <strong>la</strong> caractérisation<strong>de</strong>s sons, leurs mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction, leur rayonnement et les divers problèmes <strong>de</strong> perceptionqui s'y rattachent. Les chercheurs en acoustique musicale, que l'on pouvait compter sur lesdoigts d'une main en France en 1962 représentent aujourd'hui une trentaine <strong>de</strong> personnes (sanscompter les doctorants) réparties dans sept équipes. Ce développement a été conforté par lesactions <strong>du</strong> Ministère <strong>de</strong> <strong>la</strong> Culture en faveur <strong>de</strong> <strong>la</strong> musique : développement <strong>de</strong> nombreusesécoles et conservatoires <strong>de</strong> musique, création <strong>de</strong> l'IRCAM, soutien <strong>de</strong> <strong>la</strong> facture instrumentalefrançaise, création <strong>de</strong> <strong>la</strong> Cité <strong>de</strong> <strong>la</strong> Musique à <strong>la</strong> Villette, importantes actions en faveur <strong>du</strong>patrimoine musical.Dès qu'il s'agit d'évaluer <strong>de</strong>s résultats <strong>de</strong> mesures sur un instrument <strong>de</strong> musique, surune salle ou même sur un enregistrement (en vue par exemple d'en améliorer <strong>la</strong> qualité), sepose le difficile problème <strong>de</strong> l'i<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong>s paramètres physiques pertinents au p<strong>la</strong>nperceptif. L'établissement <strong>de</strong> critères <strong>de</strong> base passe par l'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> perception <strong>de</strong>s sonsmusicaux, sons complexes qui posent <strong>de</strong>s problèmes analogues à ceux <strong>de</strong> notreenvironnement sonore naturel : problèmes d'i<strong>de</strong>ntification (timbre, hauteur) <strong>de</strong> qualification(sonorité, justesse, nuances d'intensité), et <strong>de</strong> compréhension <strong>du</strong> contexte. Même lorsqu'ilparaît simple, l'instrument <strong>de</strong> musique est un objet ayant atteint empiriquement un très haut<strong>de</strong>gré d'é<strong>la</strong>boration et qui permet <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ire <strong>de</strong>s sons extrêmement efficaces à l'oreille avecune gran<strong>de</strong> économie <strong>de</strong> moyens. La modélisation s'avère difficile car elle nécessite unegran<strong>de</strong> exigence pour prendre en compte les éléments significatifs (termes <strong>du</strong> second ordre,non-linéarités, mécanismes habituellement <strong>la</strong>issés <strong>de</strong> côté, etc.).L'étu<strong>de</strong> réaliste <strong>du</strong> fonctionnement d'un instrument <strong>de</strong> musique nécessite <strong>la</strong> prise encompte d'éléments hétérogènes : <strong>la</strong> source (mécanique : instruments traditionnels oumaintenant informatique et électroacoustique : synthèse sonore), le milieu <strong>de</strong> diffusion (salleou autre), l'auditeur (actif ou passif, musicien ou non). Dès <strong>la</strong> création <strong>du</strong> <strong>la</strong>boratoire, ce point<strong>de</strong> vue a été affirmé et constitue <strong>la</strong> ligne <strong>de</strong> con<strong>du</strong>ite <strong>de</strong> nos recherches. Les nombreuxcontacts avec les facteurs et les instrumentistes nous en ont confirmé le bien-fondé, et <strong>la</strong>double formation - scientifique et musicale - <strong>de</strong>s chercheurs en a permis le développement autravers <strong>de</strong> nombreuses col<strong>la</strong>borations.


Travailler sur les instruments <strong>de</strong> musique, <strong>la</strong> synthèse sonore, les salles <strong>de</strong> concert,implique naturellement <strong>de</strong> faire appel à plusieurs disciplines <strong>de</strong>s sciences physiques ethumaines. Réciproquement, les résultats <strong>de</strong>s recherches trouvent <strong>de</strong>s applications dansd'autres champs <strong>de</strong>s domaines concernés (in<strong>du</strong>strie automobile par exemple). Les activités <strong>du</strong><strong>la</strong>boratoire peuvent se présenter schématiquement sous les rubriques suivantes :Thèmes <strong>de</strong> recherche* Physique <strong>de</strong>s instruments <strong>de</strong> musique* Facture instrumentale* Synthèse sonore numérique et hybri<strong>de</strong>* Repro<strong>du</strong>ction <strong>du</strong> son et conservation <strong>de</strong>l'information sonore* Acoustique <strong>de</strong>s lieux d'écoute (salles <strong>de</strong>concert, espaces extérieurs)* <strong>Etu<strong>de</strong></strong> <strong>de</strong>s sons musicaux (hauteur,intensité, timbre, sonorité).* Caractérisation <strong>de</strong>s sources et <strong>de</strong>s lieux.* Qualification <strong>de</strong>s environnements et <strong>de</strong>sscènes sonores.Instruments <strong>de</strong> Musique et VoixTechniques AudioCognition et PerceptionDomaines scientifiques <strong>de</strong> référenceDynamique <strong>de</strong>s vibrations – Acoustique –Mécanique - Matériaux et structuresInformatique - Traitement <strong>du</strong> signal -Electroacoustique - Contrôle actif - Chimie<strong>du</strong> vieillissementAcoustique architecturale et urbainePsychoacoustiqueSciences cognitives - Psychologie -Sémantique


ANNEXE : P<strong>la</strong>n <strong>du</strong> dossier technique <strong>de</strong> <strong>la</strong> base <strong>de</strong> donnéesPrésentation <strong>de</strong> <strong>la</strong> base <strong>de</strong> donnéesIntro<strong>du</strong>ction : un cas d’applicationModélisation et termes utilisésLes différents scénarios• Chargement dans <strong>la</strong> base <strong>de</strong> données d’un ensemble <strong>de</strong> fichiers in<strong>de</strong>xés• Recherches sur <strong>la</strong> base <strong>de</strong> données• Calcul <strong>de</strong> <strong>de</strong>scripteurs sur les éléments, étu<strong>de</strong>s statistiques• Catégorisation d’un ensemble d’élémentsPrésentation <strong>de</strong> l’APIIntro<strong>du</strong>ctionPrésentation <strong>de</strong>s structures <strong>de</strong> donnéesFonctionnalités re<strong>la</strong>tives à <strong>la</strong> base <strong>de</strong> donnéesFonctionnalités re<strong>la</strong>tives aux nœudsFonctionnalités re<strong>la</strong>tives aux élémentsFonctionnalités re<strong>la</strong>tives aux numérosFonctionnalités re<strong>la</strong>tives aux étu<strong>de</strong>s statistiquesExemples d’utilisation : quelques scriptsPrésentation d’InterfaceBDIntro<strong>du</strong>ctionQuestions d’intendance• Comment <strong>la</strong>ncer et utiliser InterfaceBD ?• Comment sauver/<strong>charge</strong>r/mettre à jour l’affichage <strong>de</strong> <strong>la</strong> base ?Questions re<strong>la</strong>tives à <strong>la</strong> structure <strong>de</strong> <strong>la</strong> base• Comment créer un Niveau à ma base <strong>de</strong> données ?• Comment créer un Nœud ?• Comment sélectionner un Nœud ?• Comment supprimer un Noeud ?Question re<strong>la</strong>tives à <strong>la</strong> modification <strong>de</strong>s Noeuds• Comment modifier les données d’un Nœud (hors champs spécifiques) ?• Comment modifier les champs spécifiques d’un Nœud ?Questions re<strong>la</strong>tives à <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong>s Elements• Comment créer un Element ?• Que signifie le checkbox « Afficher chemins partiels » ?• Où et comment sont affichés les éléments sélectionnés ?


ConclusionQuestions re<strong>la</strong>tives à <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong>s Champs• Quelle est <strong>la</strong> différence entre les <strong>de</strong>ux listes <strong>de</strong> champs ?• Comment modifier les valeurs <strong>de</strong>s champs <strong>de</strong>s éléments ?• Comment utiliser «Forcer une valeur» ?• Comment utiliser « Calculer <strong>de</strong>puis une fonction » ?• Qu’est ce que le bouton « Calculs éponymes » ?• Comment fonctionne l’outil d’import/export en mo<strong>de</strong> texte ?• Comment importer dans ma base <strong>de</strong>s données <strong>du</strong> disque <strong>du</strong>r ?

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!